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Courtenay, c'est comme un petit bout de l'Yonne dans le Loiret. Les habitants de l'ouest de notre territoire y apprécient, entre autres, son marché du jeudi sur lequel on retrouve notamment  les sympathiques frères MAGNONI, nos tripiers locaux qui sont également présents sur les marchés de Pont-sur-Yonne, Sens et Toucy.


COURTENAY : « L’Arcade ». C’est un « chouette » café-restaurant, situé en face de la halle du marché. Il fut longtemps tenu par Carole et Pascal qui s'étaient rencontrés au marché de Rungis, au resto « Le Méditerranée ». La souriante Carole en salle, Pascal aux fourneaux.

Je me souviens des anecdotes de ce dernier, narrant l'envoi d'une dizaine de sole meunière sur le coup de 06 heures ! C'est que la nuit passée au marché international, ça creuse ! Fils d'aubergistes berrichons, le chef était le spécialiste du pâté pascal, spécialité de cette jolie région. Enfin, sans flagornerie aucune, j'avais plaisir à compter ce cuisinier consciencieux parmi mes plus fidèles auditeurs, lorsque j'officiais sur les ondes de France Bleu Auxerre, aux côtés de Nathalie RIVAUD.

 

L’esprit de la maison demeure…

 

Voici peu, après une trentaine d'années, ils sont partis vers une retraite méritée,  contents et rassurés pour la clientèle d'avoir trouvé des successeurs. Rien n'a vraiment changé. Le comptoir est en enfilade ; le présentoir à journaux demeure toujours à gauche en entrant, quant à l'arrière salle au fond, elle n’a pas bougé ! C’est une sorte d'institution locale du bien-manger à prix modérés.

Ce midi-là, l'aimable serveur m'y installe en terrasse. Son jean est fendu de toutes parts ! C'est drôle, antan, le personnel de salle disposait d'une tenue souvent simple, mais un peu élégante. En 2024, tout cela est bel et bien révolu, mais passons.

En consultant le menu, je constate rassuré que l'esprit de la maison demeure.  Il est même précisé : « ici, on assaisonne, on braise, on poêle ! ». La formule « déjeuner » est proposée à 16 euros avec entrée, plat, fromage et dessert. Un peu moins au niveau tarif, si l'on choisit uniquement un ou deux plats.

 

 

 

On parle de lettres et de Moyen-âge !

 

Dans un menu à ce prix, il est rare de trouver des asperges fraîches. C'est le cas ici. Elles sont  déclinées à la flamande et fort bien assaisonnées avec du persil frais. En accompagnement, le pain de la boulangerie voisine est bon. Parmi mes voisins de table, l'un passe son temps au téléphone pour tenter de résoudre quelques problèmes ; quant à l'autre, un motard tatoué envisage d'écrire un roman à propos du Moyen-âge. C'est ce qu'il explique à la patronne, elle aussi férue de lettres.

 

 

Une bonne harmonie dans l’assiette de légumes verts

 

Parmi les plats, je choisis l'escalope aux champignons. Elle est accompagnée d’haricots verts. D'ordinaire, ce légume, ici provenant de la congélation,  ruisselle d'eau, est insipide, voire le plus souvent immangeable. Rien de cela aujourd’hui où le légume a été cuisiné et donc assaisonné. Cela donne à cette assiette copieuse, une bonne harmonie : c'est bon.

Côté fromage, le Brie de Courtenay demeure toujours en place : et c’est tant mieux ! Affiné et goûteux, c'est un produit plaisant. En dessert, la panna cotta aux fraises d'un producteur local est bonne, mais peut-être un rien trop sucrée.

Au final, on s’en tire à moins de 25 euros avec un pichet de rosé et un café !  On continue, comme jadis, à se régaler à « L'Arcade », et ça, c'est une excellente nouvelle.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : un très léger bémol est à signaler sur l'attente entre les plats.

Les + : le service est aimable. Un bon rapport qualité-prix d'une vraie cuisine est également de la partie.

 

 

Contact :

 

L'Arcade

50, Place Armand CHESNEAU  

45320 COURTENAY

Tel : 02.38.97.42.36.

Ouverture : tous les jours sauf le dimanche soir et le lundi.

Détail : c’est proche des sorties d’autoroutes A6 et A19.

 


Gauthier PAJONA

 

 

 


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Elle est dure, voire très difficile à avaler, à la limite de l’indigestion la « salade politique très épicée » vendue par le Président des Républicains Eric CIOTTI à l’ensemble de ses ouailles ! Un coup d’éclat mémorable et inattendu qui auront fait certainement se tourner dans leurs tombes respectives les chantres de la droite républicaine, Charles de GAULLE et Jacques CHIRAC ! Quoi qu’il en soit, rien ne sera plus jamais comme avant, au sein de la formation gaulliste, qui aura bien du mal à s’en remettre à terme. Il suffit d’analyser les premiers sondages d’avant législatives…

 

Lundi  

Cherchez l’Europe ! Depuis le double tsunami, déclenché par une extrême droite au plus haut de sa forme dans le pays et la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel MACRON, peu d’échos dans les médias des résultats dans les autres pays de l’Union. Comme si le psychodrame franco-français faisait de l’Hexagone le nombril de l’Europe ! Si les conservateurs du Parti Populaire Européen, alliés au groupe « Renew », restent la principale force au Parlement, on ne peut passer sous silence la montée inexorable de la droite extrême et radicale, dans la plupart des états membres de l’Union : Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Pays-Bas, Autriche, Belgique….Un peu partout, à l’exception notable des pays scandinaves, les partis d’extrême droite doublent la mise ou font leur entrée sur les bancs de l’organe parlementaire. Pas de quoi fouetter un chat, semble-t-il, face au « matou » de l’Elysée !

 

Mardi

C’est une bibliothèque à nulle autre pareille… Où l’on peut « emprunter » le temps d’une conversation, la vie d’une personne inconnue. Le concept est né à Copenhague, au Danemark, et permet à tout un chacun, de présenter son vécu, ses drames ou ses joies… Une bibliothèque « humaine » où chaque témoignage permet de faire reculer les peurs ou les préjugés vis-à-vis de « l’autre ». De celui que l’on n’aurait jamais rencontré en dehors d’un autre contexte ; de celui qui véhicule tant d’idées préconçues, le plus souvent, par méconnaissance ou ignorance. Une conjugaison au singulier qui redonne un peu d’humanité à chacun et suffit parfois à faire reculer les peurs et les phantasmes, propres à tout vote extrême…

 

Mercredi

Les portes de Matignon s’entrouvrent désormais un peu plus pour le parti à la flamme tricolore. Nommé Premier ministre, Jordan BARDELLA aura tout loisir jusqu’aux prochaines présidentielles de prouver que le RN est bien le seul parti capable de diriger et redresser le pays…, ou pas ! Mis au pied du mur, pas certain que toutes les promesses électorales puissent être tenues, face aux exigences économiques et sociétales, avec le risque pour lui en trois ans, de se discréditer auprès de son électorat et savonner la route de l’Elysée pour Marine LE PEN… De son vivant, l’ancien président François MITTERRAND, au style « florentin », se voyait souvent comparer à Machiavel, adepte de ruses et coups tordus. L’Histoire dira si Emmanuel MACRON s’inscrivait dans sa lignée…, ou pas !

 

 

 

Jeudi

Honteux ! Abject ! Traître ! Déshonneur !... Les noms d’oiseaux à l’adresse d’Éric CIOTTI sont légion depuis ces dernières 48 heures. Pour la plupart, émanant de ses anciens amis politiques, qui considèrent comme forfaiture la décision du Président de LR de pactiser avec le Rassemblement National en donnant l’impression « d’aller à la soupe » pour conserver à tout prix son mandat de député. Mais à bien y regarder, est-ce vraiment là une surprise, tant le tropisme de l’intéressé ces derniers mois envers la droite extrême relevait d’un secret de polichinelle ! Avec pour éléments de langage notamment en matière d’immigration, des mots comme « préférence nationale » ou « grand remplacement », difficile de distinguer son discours identitaire de celui d’un Jordan BARDELLA ! Pour autant, quelle image pitoyable donne-t-il de cette droite républicaine, « héritière du gaullisme », en s’accrochant ainsi à son poste de Président, transformant le siège du parti en « Fort Alamo » ! N’est pas John WAYNE qui veut ! Éric CIOTTI relève plus pour l’heure, d’un rôle de bidasse dans la « Septième compagnie » ! Quelle salade ! Niçoise, bien sûr…

 

 

Vendredi

Le racisme n’a toujours pas disparu des stades et certains pseudos supporters de clubs comme Lyon ou le PSG en font même leur carte de visite ! Comment imaginer que le public auxerrois ait pu un jour connaître pareille contagion… ? L’émouvant témoignage de Basile BOLI dans le documentaire « Des cris dans le stade », diffusé sur France 5, nous l’a tristement rappelé. Accueilli lors d’un match à Auxerre en 1990, après son transfert à l’OM par des cris de singe émanant des mêmes personnes qui l’encensaient quelques saisons auparavant lorsqu’il portait les couleurs de l’AJA. Des souvenirs douloureux que l’ancien défenseur central a toujours du mal à verbaliser plus de trente ans après, accentués par le fait raconte-t-il dans son témoignage, qu’il ne bénéficia alors d’aucun soutien de Guy ROUX, son ancien entraîneur et « père spirituel ». Dans l’hypothèse où demain, des joueurs comme OWUSU, SINAYOKO ou CAMARA, après avoir quitté l’AJA, revenaient jouer dans l’enceinte mythique de l’Abbé-Deschamps sous les couleurs d’un autre club, comment être certain de ne plus jamais y entendre de pareils cris simiesques… ?

 

Samedi   

Dans la série « Ils osent tout, c’est même à ça qu’on les r’connaît », comme disait le regretté Michel AUDIARD, un retour inattendu dans cette campagne des législatives, celui de l’ancien ministre du budget sous l’ère HOLLANDE, Jérôme CAHUZAC. Candidat sans étiquette dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne après avoir, est-il nécessaire de le rappeler, été condamné en 2016 à trois ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment ! Prêt sans doute à aller à la rencontre des électeurs, « les yeux dans les yeux »…

 

 

Dimanche

Il faut parfois savoir prendre de la hauteur sur l’actualité pour souffler un peu et lui redonner quelques notes colorées, comme de se balader au soleil couchant au pied des éoliennes, sur les hauteurs de Montallery, hameau de Venoy… Avec un ciel se partageant entre bleu Républicain, rose PS, bleu Marine et violet LFI, pas certain que l’objectif initial soit atteint !  

 

Dominique BERNERD

 


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On nous l’aurait donc changé ?! Un peu moins de cinquante minutes d’intervention, chrono en main, pour un exercice oratoire que le député de la deuxième circonscription aura maîtrisé à la perfection ! Soit la prise de parole en public ! Devant une salle comble, celle de la salle des fêtes de Nitry, remplie comme un œuf, pour la circonstance, en cette période de campagne électorale. Une allocution, certes, un peu plus courte que d’habitude mais tout aussi virulente que d’ordinaire avec les mots qui font tilt, dès qu’il s’agit de tacler les partis des extrêmes et leurs poncifs habituels autour de la sécurité, de l’immigration, de la baisse de la TVA, de l’écologie punitive…

 

NITRY : La veste est posée négligemment à même l’estrade de la salle des fêtes. Portant une chemise d’un léger bleu ciel (couleur « Horizons » ?!), l’allure très décontractée et le sourire aux lèvres, le député de la majorité présidentielle sortant, navigue d’un côté à l’autre de l’espace qui se remplit à vue d’œil, saluant au passage toutes celles et tous ceux qu’il croise sur son chemin. Un petit mot destiné à celui-ci, une accolade accordée à celui-là, la bise claquée à cette militante, André VILLIERS se meut ici comme un poisson dans l’eau, dans l’espèce de grand « aquarium » à l’eau tempérée dont il connaît le moindre recoin et la moindre chaise, depuis qu’il y tient ses réunions publiques. Un processus de communication bien rôdé depuis des lustres, déjà.

Sa suppléante, Dorothée MOREAU, toute en charme, en sourire, à la vêture agréable aux motifs un brin printanier, lui emboîte le pas. L’édile de Bassou a pris goût à cette fonction ; elle n’a pas hésité à postuler auprès de son mentor afin de renouveler son bail et poursuivre ainsi l’aventure, soutenant le programme du député agriculteur de l’Yonne méridionale.

On note parmi les premiers rangs de ce public de fans, outre la loquace maire de Nitry, Jacqueline PERRET, la présence de la sénatrice UDI Dominique VERIEN. Fidèle d’entre les fidèles en termes de soutien indéfectible !

André VILLIERS/Dominique VERIEN : un sacré tandem qui fit les beaux jours il n’y a pas si longtemps encore du mouvement des démocrates de l’UDI ! Mais, ça, comme le paraphraserait si bien Alain DELON, c’était avant !

 

 

Une crise politique ? Que nenni, une crise de régime !

 

Depuis, le toujours sémillant André (« Dédé ») pour ses aficionados et intimes qui suivent sa carrière politique dont il retracera par ailleurs les moindres détails pour les béotiens présents à cette réunion publique, a opté pour une toute autre formation que l’UDI, « Horizons », le mouvement lancé par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE. Nettement en froid ces temps-ci avec le chef de l’Etat Emmanuel MACRON depuis l’annonce de ce dernier de la très surprenante et étrange dissolution qui arrive au plus mauvais moment pour la majorité présidentielle et l’exécutif élyséen, juste après la débâcle des européennes.

Une dissolution de l’Assemblée Nationale que le candidat en campagne ne comprend pas lui-même. « C’est l’incompréhension pour les Français après cette annonce, explique André VILLIERS, le micro à la main, face à l’auditoire mais pas sur l’estrade, mais le pire est devant nous si nos concitoyens choisissent une autre voie que la nôtre. Si l’on n’y prend pas garde, ce sera une catastrophe institutionnelle, voire une crise de régime que nous vivrons après le 07 juillet au soir… ».

 

 

Un tableau apocalyptique de la situation…

 

Des propos alarmistes que le député sortant étaie d’exemples : la bourse qui dévisse (le CAC 40 a déjà perdu ses gains engrangés depuis le début de l’année en très peu de temps), la hausse des taux d’intérêt qui affole les marchés et les ménages, le risque d’être décoté par les agences de notation internationales faisant fuir les investisseurs, une économie de moins en moins concurrentielle au niveau mondial, une inflation de nouveau galopante, bref, une vision très « Apocalypse Now », si l’un des deux blocs extrêmes prend les rênes du pays au soir du très attendu jour dominical du 07 juillet.

A propos du Rassemblement National, André VILLIERS est on ne peut plus catégorique dans ses attaques contre le parti bleu marine : « nous ne voulons pas revoir avec la montée des populismes ce que l’on a déjà vécu il y a 85 ans lors de la prise du pouvoir par l’extrême-droite et le gouvernement de Vichy… ».

Atmosphère refroidie parmi l’assistance qui est composée de nombreuses têtes aux « cheveux blancs ». Certains se remémorant peut-être les affres du régime vichyssois. L’un d’entre eux, plutôt fringuant, n’hésitera pas à se saisir du micro au terme de ce discours pour témoigner à son tour, à l’âge de 88 ans, contre les risques des populismes, de gauche comme de droite, en France.

L’Yonne a-t-elle de quoi s’inquiéter ? « Oui, affirme péremptoire André VILLIERS qui se veut convaincant auprès de ses ouailles, en 2015, lors de l’élection départementale, sur vingt-et-un cantons, vingt voyaient la présence d’un binôme du RN qualifié au second tour avec plus de 30 % des suffrages… ».

 

 

Que les Français prennent réellement leur responsabilité

 

Dans ce lancer de banderilles verbales qui lui sert de défouloir, le parlementaire du centre droit va choisir ensuite comme cible alléchante la famille LE PEN. « Ce n’est plus une fratrie mais c’est un jeu des sept familles chez eux, ironise André VILLIERS, la moustache frétillante, citant les prénoms des membres du clan qui opèrent au sein de la formation souverainiste quand ce n’est pas chez Reconquête !

Toutefois, le député Horizons veut tendre la main à cet électorat. Celui qui représente aujourd’hui plus de 40 % des suffrages dans l’Yonne, voire davantage dans certaines communes. Non pas pour qu’il persiste et signe dans cette voie de la radicalisation mais plutôt pour les convaincre de ne pas céder aux hypothétiques chants des sirènes. Et leurs lots de déconvenues.

« J’en appelle à la responsabilité de tous les citoyens, insiste André VILLIERS, à leur conscience afin d’éviter à la France d’aller se fracasser tout droit dans le mur de l’intolérance et de la dette ! Dire « on ne les a pas encore essayés » ne vaut rien quand on analyse les risques encourus en cas d’élection ».

Des salves qui font mouche parmi une assistance toute acquise à la cause de l’élu icaunais. Puis, s’attardant davantage sur la deuxième circonscription et sa configuration en termes de prétendants à la fonction parlementaire, André VILLIERS s’insurgea contre la candidature de Sophie-Laurence ROY.

Une candidate, fraîchement investie, pur produit des Républicains qui s’inscrit désormais dans la nouvelle ligne « unioniste » voulue par Eric CIOTTI, adoubée par le Rassemblement National sous le sceau de ce rapprochement, refusé par les ténors du parti gaulliste.

« La honte ne se cache même plus pour avancer, lancera à la cantonade un André VILLIERS véhément et applaudi, cette candidature est à…vomir ! ».

Que les adversaires de LFI se rassurent, l’orateur du soir n’aura pas omis de balancer quelques saillies vindicatives, de véritables flèches empoisonnées envers les partisans et soutiens de Jean-Luc MELENCHON.

« Mais comment les socialistes peuvent-ils se reconnaître dans ce Nouveau Front Populaire ?, s’interroge goguenard André VILLIERS, c’est Léon BLUM qui doit se retourner dans sa tombe ! ».

Bref, si le discours fut nettement moins long que d’ordinaire de la part de l’ancien président du Conseil départemental – Dorothée MOREAU nous l’avait promis en amont mettant en exergue une touche de modernité dans la présentation de la soirée avec l’emploi de clips vidéo -, il en conserva néanmoins toute sa saveur sémantique pour son auditoire qui buvait ainsi du petit lait (pour un agriculteur, c’est plutôt réconfortant !) à l’écoute de ses propos mobilisateurs et de sa causticité flagrante ciblant les partis adverses. Un André VILLIERS en forme olympique ?

 

Thierry BRET

 

 


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Il est tout sourire, le maire de Pau et président du MoDem. Visiblement, très satisfait d’être là, loin de l’agitation parisienne (et des bruissements des alcôves politiques !), profitant d’une brève excursion en terre de Bourgogne pour y respirer l’air plus pur de Villeneuve-sur-Yonne. Un air de campagne, au sens propre comme au figuré, avec le soutien apporté de fait à la candidate de la majorité présidentielle sur la troisième circonscription, l’ancienne députée Michèle CROUZET, rayonnante comme aux plus beaux jours ! De ceux qui évoquent sa victoire de 2017…

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Il pose des questions à la manière d’un intervieweur. S’intéressant à la vie de l’entreprise à laquelle il rend une visite plus que de politesse, sous une chaleur orageuse très accablante. Surprenant sans doute le duo de dirigeants, Thomas BARRE et Mickaël BOUILLET, sollicités par autant d’interrogations de l’ancien (et éphémère) garde des Sceaux, sous l’ère d’Emmanuel MACRON, et ancien prétendant à la présidence de la République qui fut à deux doigts de créer la surprise pour le camp centriste.

François BAYROU s’invite donc dans la campagne des législatives dans l’Yonne afin d’accorder sa totale confiance à cette femme, qualifiée par ses soins de « courageuse et prête à relever les défis » (Michèle CROUZET) qui doit faire face au Rassemblement National et à son insolente poussée. « Une candidate compétente et très enracinée dans le terroir qui doit jouer un rôle face à cette situation très compliquée… ».

Sous ses apparences tranquilles et sereines, presque décontractées dans son approche avec la presse, le président du MoDem n’en a pas moins la dent dure lorsqu’il critique le principal adversaire de la majorité présidentielle, le RN, « on ne peut pas construire l’avenir d’un pays sur la détestation et sur l’exclusion des autres, sur des idées absolument nuisibles… ».

Se référant au blocage des échanges, ce qui serait catastrophique pour la vie économique et les entrepreneurs, citant à titre d’exemple l’activité florissante de la société BARRE & BOUILLET dont il vient de visiter les ateliers.

 

 

La perte de confiance, ce sont les taux qui explosent !

 

Ayant tombé la veste du fait de la touffeur environnante, entouré des deux porte-étendards de la majorité présidentielle dans le nord de l’Yonne – outre Michèle CROUZET que l’on ne présente plus, on découvre à ses côtés le juvénile visage de son suppléant, un garçon âgé de 19 ans, Gautier BLANCHARD, étudiant de Sciences Po et déjà très engagé en faveur de la démocratie et de l’Europe -, l’édile de Pau poursuit méthodiquement son analyse constructive et son travail de démolition idéologique des arguties du parti bleu marine et de LFI.

« Tout le monde devrait s’inquiéter de ce risque-là en cas d’accession au pouvoir de l’un ou l’autre des deux blocs des extrêmes, la perte de la confiance. Et si la confiance s’effondre, ce sont les taux d’intérêt qui explosent, prévient-il prophétique. Les familles ne pourront plus acheter de maison, ni de voitures, ni de l’électroménager. C’est notre niveau de vie qui va en pâtir. Ces programmes sont dirigés contre les familles françaises… ».

A l’instar de ne plus réguler l’immigration, ce qui serait « une idée folle ! », visant cette fois-ci le Nouveau Front Populaire. D’où le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas de ces dérives…à voter en faveur de la ligne politique présidentielle.

 

 

Fier de combattre les deux blocs de l’extrême…

 

S’humectant un peu les lèvres d’un salvateur verre d’eau (le liquide a été servi dans une coupe de champagne sans l’effervescence habituelle !), le tribun du centre ne se montre pas défaitiste vis-à-vis du contexte.

« Il ne faut jamais baisser les bras, renchérit-il, on doit bâtir un pays où l’on droit vivre ensemble et écarter ceux qui plaident la détestation du voisin, l’enjeu, c’est la prise de conscience ! Nous, les citoyens, ne pouvons pas entrer dans cette existence que l’on veut nous imposer, cette dérive qui vise à cibler les gens selon leurs religions, leurs origines, ce n’est pas la France ! Il y a une démarche de réalisme économique et de respect de nos principes : c’est la nôtre ! ».

Pas tendre avec Jordan BARDELLA ni avec Jean-Luc MELENCHON (« les copains de Vladimir POUTINE ! »), le président du MoDem ne manquera pas de parler l’Ukraine et des conséquences du conflit sur le sol européen.

« Nous avons le devoir de combattre cet ensemble de risques à terme pour l’Europe, martèle-t-il avec fermeté. Sur les trois choix qui se proposent aux Français, il y en a deux qui sont particulièrement inquiétants pour le pays. Et je suis fier de porter ce combat afin de les empêcher de prendre le pouvoir… ».

Satisfait de la tournure des évènements, au vu de la semaine écoulée et de la clarification, voire de la simplification des idées, François BAYROU est persuadé que « les Français ont bien compris les règles du jeu politique actuel ».

Favorable à la proportionnelle – il n’a jamais réussi pourtant à convaincre ses pairs par le passé – le président du MoDem rappellera le poids et la force de la Vème République qui peut s’adapter aux situations conjoncturelles parce que « le garant est la fonction présidentielle ».

Une petite leçon de constitutionnalité qui fera du bien aux oreilles et aux esprits qui essaient de comprendre le contexte, en ces périodes de nébulosités qui s’abattent sur le pays depuis quelques temps…

 

Thierry BRET

 

 


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A deux semaines du premier tour des législatives, la gauche dans ses différentes composantes s’est mobilisée pour dire non au Rassemblement National. Une initiative à l’appel de l’intersyndicale, d’associations et de forces de gauche, qui a réuni notamment un demi-millier de personnes à Auxerre. L’occasion pour la candidate du Nouveau Front Populaire dans la première circonscription, Florence LOURY – elle s’adressait pour la première fois en public sous les couleurs de cette coalition - de lancer un appel à la mobilisation pour les scrutins des 30 juin et 7 juillet prochains.

 

AUXERRE: Ce n’est pas tous les jours que Cadet-Roussel, du haut de sa statue, voit plusieurs centaines de personnes patienter à ses pieds une heure durant ! Faute d’autorisation de la préfecture pour défiler dans les rues d’Auxerre, les opposants à Jordan BARDELLA ont dû se contenter d’un rassemblement statique place Charles-Surugue, forts d’un accord accouché au forceps après d’âpres négociations, pour se présenter unis devant les électeurs. Même si l’accord semble fragile toutefois, à en juger par les réactions de certaines personnes présentes, suite à la décision de la direction de LFI de retirer l’investiture du mouvement à plusieurs députés sortants, parmi lesquels Raquel GARRIDO, Alexis CORBIERE ou Danièle SIMONNET. Tous coupables du crime de lèse-majesté d’avoir osé critiquer en son temps le « lider maximo » Jean-Luc MELENCHON… Une purge qui n’est pas sans rappeler les heures sombres du maoïsme ou du stalinisme !       

 

Les couleurs de l’arc-en-ciel politique des forces de gauche

 

Vert écolo, violet LFI, orange CFDT, rouge CGT et PCF, bleu UNSA, rose PS… : les cieux auxerrois se sont teinté des couleurs arc-en-ciel alors que la perspective d’une entrée du Rassemblement National à Matignon n’a jamais été autant d’actualité. La margelle de la fontaine Cadet- Roussel a fait office de tribune et les interventions se sont enchaînées pour appeler à la mobilisation et au sursaut républicain : « il nous faut redonner ses lettres de noblesse à notre chère République… ». Chacun était conscient d’écrire une page d’histoire de notre pays, « un électeur sur deux dans notre département vote extrême droite ! Nous sommes à un point de bascule, tout est possible... ».

En toile de fond, un slogan né des années 80, signé du groupe BERURIER NOIR : « La jeunesse emmerde le Front National… ». Une époque où, voir le parti de Jean-Marie LE PEN enregistrer 11 % de suffrages aux élections européennes, suffisait à faire office d’électrochoc dans l’opinion.     

 

 

« Ne pas essayer le Front national »…

 

Cheveux blancs oblige, Claude a « revisité » à sa façon le titre culte de l’ancien groupe phare de la scène punk française. Sur sa pancarte, une pièce de tissu rouge héritée de son grand-père et de la guerre de 1914, attire les regards : « c’est le pantalon rouge garance qu’il portait alors. Il a toujours lutté toute sa vie pour l’unité et je me place dans sa continuité… ».

Les mots de cet ancien prof d’histoire sont sans appel : « il ne faut pas « essayer » le Front National, c’est un chemin sans retour et il faut lutter pour l’unité de la gauche, à tout prix ! ».

Jusqu’à envisager un nouveau front républicain au second tour ? Pas question répond Denis, échaudé par le souvenir du second tour de la présidentielle de 2002, « on a vu ce que cela a donné après, avec CHIRAC ! A mon avis, le mécanisme du front républicain a du plomb dans l’aile aujourd’hui… ».

 

 

Est-ce que l’unité va tenir dans le temps ?

 

Encarté au Parti Communiste, Patrick est d’un avis contraire : « j’ai toujours été clair et ferai au second tour si nécessaire, comme j’ai toujours fait jusque-là, même si ça fait mal… ».

Les slogans et les chants s’amplifient, sous le regard parfois courroucé de certains passants, à l’image de ce couple auxerrois venu effectuer quelques achats en centre-ville : « ça suffit maintenant ! Le peuple a parlé, il faut le respecter… ».

Un peu plus loin, cet habitué des manifestations et de la lutte sociale, s’interroge : « l’unité va-t-elle tenir ? CORBIERE, GARRIDO…, ça la fout mal quand même ! Je crois qu’ils ne se rendent pas compte… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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