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C’est une évidence : s’il n’existait pas, il serait nécessaire de l’inventer ! Qui ça ? Mais le GEIQ BTP, pardi ! Soit le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification de la filière du bâtiment et des travaux publics. Celui qui intervient en Bourgogne Franche-Comté et qui tenait il y a peu à Auxerre, sa traditionnelle assemblée générale, une séance de travail et de réflexion suivie par une cinquantaine d’adhérents et de partenaires…Ambiance !

 

AUXERRE : Derrière chaque salarié, il y a des histoires. Une mission. Des voix. Le petit clip vidéo déroule sa présentation avec ses témoignages. Des femmes et des hommes qui vantent devant la caméra les mérites de cette structure. Face à une cinquantaine de personnes, assises dans les confortables fauteuils de l’amphithéâtre de la Fédération Française du Bâtiment 89 où est accueillie cette nouvelle assemblée générale du GEIQ BTP.

Jadis, on s’en souvient encore, dans l’Yonne, c’est un garçon du nom de Daniel CARTEREAU qui en assurait la promotion avec sérieux. Aujourd’hui, la structure régionale de Bourgogne Franche-Comté a pour capitaine de route, une autre figure Didier MICHEL. Un personnage emblématique de la vie institutionnelle et économique de notre territoire que l’on ne présente plus.

Ancien président de la FFB 89, ancien élu municipal sous l’ère de Guy FEREZ, dirigeant de la société éponyme, Didier MICHEL revient en ce début d’été 2024 comme au plus beau jour : il y a peu, il a succédé à Emmanuèle BONNEAU à la présidence du MEDEF de l’Yonne, on le retrouve ici, dans cette réunion professionnelle, sous l’égide de la présidence du Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification de la filière qu’il affectionne tant : le BTP !

 

La présence de trois partenaires financeurs

 

Mais, revenons aux images. Dans un silence de plomb, les témoins filmés narrent leurs expériences en termes de formation et de plus-values pédagogiques. L’ADN, même du GEIQ BTP ! A ce titre, en 2023, le groupement a accompagné 197 parcours professionnels. Cela représente au bas mot en moyenne 350 heures de formation et dix mois de contrat. Une accumulation de connaissances et de savoir fort utiles pour mieux rebondir dans la vie active.

Un chiffre est donné durant les travaux de cette session annuelle : 82 % ! C’est en pourcentage la part de salariés qui en fin de parcours ont pu trouver la solution d’emploi durable idoine en bénéficiant du concours de ce groupement dont les initiatives sont pleinement encouragées par de nombreux partenaires, à commencer par France Travail – une petite délégation est d’ailleurs présente dans la salle -, CONSTRUCTYS ou encore la DDETS, la Direction départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités. Logique, ils en sont, entre autres, les principaux financeurs.

A date, ce sont 395 structures entrepreneuriales – ce n’est pas rien ! – qui ont rejoint ce groupement. Elles représentent l’ensemble des métiers du secteur BTP dont 50 % emploient entre dix et cinquante salariés. A titre d’exemple, les techniciens en fibre optique, les monteurs de panneaux photovoltaïques, comme le précisera Céline GUILLOT, directrice de l’organisme. Cette dernière animera la séance aux côtés de sa directrice adjointe, Céline RUFFLOCH.

 

 

 

Une mission largement remplie par l’organisme associatif

 

Evoquant la labellisation du GEIQ – axiome indispensable pour développer des contrats de professionnalisation -, le tandem souligna les efforts collectifs de l’équipe qui œuvre pour répondre aux besoins de main d’œuvre des entreprises adhérentes et pour l’insertion professionnelle durable des salariés. 351 heures de formation, soit une semaine par mois, c’est le nombre d’heures consacrées aux aspects sécuritaires du secteur. 139 000 heures salariés – un peu moins de dix mois de contrat – pour 71 % des salariés qui obtiennent une qualification reconnue par le ministère du Travail ou l’Education nationale, des chiffres très importants devait préciser Céline GUILLOT, « cette année, on a permis la signature de 120 contrats avec 98 % des effectifs qui étaient issus d’un public en insertion et en qualification, on a rempli largement les missions qui nous sont attribuées… ».

Des salariés qui pour 38 % ont plus de 26 ans, 10 % ont plus de 45 ans, un public accueilli de tous les âges. Sur les sorties de 133 salariés, 82 % ont trouvé à terme une solution d’emploi durable à l’issue de ces contrats de professionnalisation, 28 % ayant signé un CDI, 37 % un CDD de moins ou plus de six mois, 24 % ont poursuivi en contrat d’alternance.

 

 

Des valeurs du travail qui provoquent le coup de foudre…

 

Arrivée depuis peu à la tête de l’organisme professionnel, Céline GUILLOT souligna que pour elle, « le GEIQ représentait un véritable coup de foudre où elle retrouvait toutes les valeurs qui lui étaient chères, à savoir celles du monde du travail… ».

Des valeurs déclinables autour de l’humain et le sens du travail.

En seconde partie d’assemblée, plusieurs intervenants purent s’exprimer sur la scène de l’amphithéâtre. Tout d’abord, Maxime PASSOT, de la société « PCE Services » qui évoqua l’aide précieuse fournie par le GEIQ régional sur le recrutement de la main d’œuvre et de la montée en compétences de ses salariés dans le cadre des travaux de mise en place de la fibre optique dans l’Yonne.

Puis, ce fut le tour d’Eric COQUET, de l’atelier « Art et Vitrail », qui développa la mise en exergue des bénéfices collaboratifs entre son entité et le groupement d’employeurs. Avant de céder la parole à une Emmanuèle BONNEAU, ayant fraîchement rendu son tablier de présidente du MEDEF Yonne, pour se consacrer exclusivement désormais à son entreprise, implantée à Saint-Florentin, « BC Entreprise ». Des témoignages qui corroboreront l’impression du départ, vue de l’extérieur, s’il n’existait pas, il faudrait nécessairement inventer ce fameux GEIQ !

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Il a le sourire facile. Et la poignée de main franche et ferme. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’une petite commune de l’Yonne reçoit la visite du second personnage de l’Etat en ces murs. Ceux de la mairie qui se transforment dans l’une de ses pièces en salle de conférence de presse, pour la circonstance. Sur les 577 circonscriptions de l’Hexagone – celles qui auront droit dès dimanche 30 juin à un grand coup de projecteur médiatique au terme du premier tour de scrutin! -, la première de l’Yonne, chère à Guillaume LARRIVE, le Président du Sénat Gérard LARCHER n’a pas hésité à se rendre en terre icaunaise afin d’y apporter son amitié et son soutien à la nouvelle prétendante à l’hémicycle national, Céline BAHR…

 

MEZILLES: Une touffeur à ne pas mettre un homme politique dehors ! Et pourtant, cravaté et costumé comme le veut la fonction d’homme d’Etat, le Président du Sénat se prête au jeu de l’interview avec nos amis de France 3, malgré les ardents rayons de l’astre diurne. L’ombre se fait rare sur le parvis de la mairie de la localité de Puisaye qui reçoit sa visite, mais l’ancien vétérinaire devenu deuxième personnage de l’Hexagone après le locataire de l’Elysée n’en a cure !

En l’espace de quelques minutes, face caméra, il confirme avec force et vigueur son attachement aux valeurs républicaines, aux vertus de la liberté et de la démocratie, et surtout à la modération en politique, appelant ses électeurs à rallier le projet incarné par Les Républicains (LR) – les vrais de vrais ! – et défendu localement par la jeune postulante au titre de députée de l’Yonne, une Céline BAHR qui a su fourbir ses armes en l’espace de quelques années (et quelques mandats) dont ceux de conseillère régionale, communautaire et municipale, proche du président-maire d’Auxerre, Crescent MARAULT.

L’objectif pour le haut parlementaire est naturellement de barrer la route aux extrêmes, ceux de gauche autant que ceux de droite, via leurs projets qui ne trouveront jamais grâce à ses yeux.

 

 

Le zéro pointé de Guillaume LARRIVE au député sortant…

 

Quelques minutes auparavant, aux côtés de son suppléant – le maire de Saint-Privé, Jean-François BOISARD qu’elle qualifiera de « soldat de la République » -, c’est une Céline BAHR tout en dynamisme et en verve qui aura posé les jalons de son programme, à proximité de son mentor et « passeur de relais » comme il le définira lui-même un Guillaume LARRIVE, plus virulent que jamais contre le bilan de son prédécesseur, un certain Daniel GRENON (RN) qui l’avait éliminé dès le premier tour des législatives de 2022, à la grande surprise générale. Un bilan fait de zéro pointé tant dans les propositions de lois que les rapports parlementaires, sans omettre la prise de parole en séance, selon l’ancien député gaulliste.

Mais, cette confrontation initiale se terminera sept jours plus tard de la manière la plus inédite et inattendue entre la candidate de la NUPES, la Verte Florence LOURY et le résident de Toucy, inconnu ou presque des observateurs de la chose politique.

A l’autre bout de la table, Michel CARRE, l’édile de Mézilles, savoure intérieurement l’instant. Un tel plateau politique réuni dans sa bourgade : fichtre, cela est à inscrire dans les annales en lettres d’or !

Bon, du côté de la presse, on prend les mêmes et on recommence dans ce genre d’exercice ! Entre l’Yonne Républicaine et France 3, et…France Bleu Auxerre qui se fait attendre ! Qu’importe ! Céline BAHR lance les débats à une heure précise et déroule sa présentation avant de céder la parole au premier des sénateurs, le Président du Palais du Luxembourg ! 

Un défenseur inlassable des communes et une référence tutélaire de la droite républicaine et du centre, une droite qui peine à se rassembler sous la même bannière, précisera-t-elle en guise d’introduction.

 

 

Une « téléconsultation » d’à peine deux minutes sur la dissolution…

 

Défendre les citoyens qui travaillent, retrouver l’ordre dans les comptes publics comme dans la rue et respecter davantage les territoires ruraux intègrent les priorités de la jeune candidate.

« Notre conviction est qu’il ne faut pas rajouter du chaos au chaos, explique une Céline BAHR pesant chaque mot prononcé, la France ne doit pas être abandonnée aux extrêmes. C’est un appel à la non-résignation : je le dis comme citoyenne et en qualité de jeune maman, c’est pourquoi je m’engage dans ce combat… ».

Quant à Gérard LARCHER, heureux d’être là et de s’amuser dans le même temps de participer à un exercice similaire dans le Vaucluse via la magie d’un enregistrement vidéo, il ne veut pas que la France rurale, cette France si chère à ses yeux, soit oubliée par les élites parisiennes.

« Une partie de notre pays a le sentiment de ne plus être entendu. Outre le choix de l’amitié envers Guillaume LARRIVE et Céline BAHR, être là aujourd’hui à leurs côtés, c’est aussi un choix strictement politique pour le Président du Sénat que je suis, précisera l’orateur, je ne souhaite pas que l’avenir de ces territoires soient confiés au RN. Il y a une extraordinaire crise de confiance entre les citoyens et les élites en particulier l’Elysée. Quand je vois le programme des deux blocs adverses, je suis très inquiet : pourtant il y a une autre voie qui s’inscrit dans les valeurs de la droite et du centre et elle doit être présente le 30 juin et le 07 juillet… ».

 

 

Ne voulant pas baisser les bras, Gérard LARCHER estime que la candidate de la première circonscription possède toutes ses chances pour rassembler et l’emporter. Puis, il reviendra sur l’étrange épisode de la dissolution du Palais Bourbon dont beaucoup, y compris dans le propre camp présidentiel n’ont su entraver que couic sur les explications !

« Oui, il y a eu une consultation du chef de l’Etat, plaisante Gérard LARCHER, sur sa prise de décision. Celle-ci a duré au bas mot une minute et trente secondes ! J’appelle cela de la téléconsultation, pour faire référence à la télémédecine ! C’est à peine si on a eu le temps de prendre la tension de la France !».

Une tension qui depuis vire au cauchemar obsessionnel et frise l’apoplexie chez les investisseurs et entrepreneurs, sans omettre les observateurs internationaux, toujours secoués par de tels soubresauts sismiques irréversibles, dans un contexte international déjà délétère.

Pour Gérard LARCHER comme pour Guillaume LARRIVE, c’est clair : le coup de « BAHR » vers la droite et le centre droit est plus que jamais nécessaire dès le 30 juin prochain pour retrouver le lustre de la France…

 

Thierry BRET

 

 


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Manque cruel de logements sociaux, difficultés à recruter, hausse des coûts de construction, enjeux des nouvelles contraintes écologiques, absence de vision sur le long terme…autant de sujets abordés lors des « Assises du Bâtiment de l’Yonne ». Elles se sont déroulées en présence notamment des représentants des bailleurs sociaux du département…

 

AUXERRE : Pour le président de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIÉ, la surprise semble de mise, après le scénario apocalyptique annoncé il y a encore quelques mois : « étrangement, ça tient ! ». Mais le secteur du bâtiment sur le territoire reste fragile, notamment en ce qui concerne la construction de maisons individuelles : « avec une chute des volumes de logements individuels de l’ordre de 30 % sur douze mois glissants et de 20 % de 2023 à mars 2024… ».

Si les plans de charge permettent le maintien d’une activité soutenue à trois ou quatre mois, peu de perspectives en vue compte tenu d’appels d’offre en baisse et de carnets de commande en diminution de 20 à 30 %, selon les activités. Notre département se distinguant par une dynamique affirmée des secteurs tertiaires et industriels en matière de construction, à l’inverse du marché porté par les collectivités, « complètement aphone, à l’exception faite de Sens et Auxerre et de leurs agglomérations respectives… ».  

 

La chasse aux mauvais payeurs : usant et démoralisant !

 

Le président de la FFB 89 se veut toutefois résolument optimiste, au regard des habitudes prises jusque-là par les communes et collectivités locales de lancer nombre de chantiers les deux années précédant les échéances électorales à venir, en l’occurrence, les municipales de 2026. Concernant l’emploi, les difficultés à recruter demeurent : « pas de compétence ou de savoir-faire sur le marché du travail. Le secteur de l’intérim étant pour sa part en chute dans la construction, pas faute de demandes, mais de profils à proposer, la formation subissant pour sa part quelques turbulences… ».

 

 

Le retrait des aides de l’Etat sur les contrats de professionnalisation, conjugué aux difficultés qu’ont les entreprises à se projeter, appelant à la prudence. Autre problème récurrent : celui de la trésorerie, que l’on pourrait qualifier, si le sujet portait à sourire, de « chasse au mauvais payeur », tant il est prégnant chez nombre de petites entreprises ou artisans : « chercher son argent devient quelque chose de plus en plus prenant, usant, démoralisant et cette énergie, ce temps que nous mettons à nous battre et nous démener pour nos trésoreries n’est pas de nature à donner de la sérénité, du temps pour l’amélioration, la recherche et l’innovation… »

 

 

Pas assez de logements neufs construits à l’année…

 

A l’image des chiffres nationaux, la pénurie de logements sociaux dans l’Yonne est flagrante et les bailleurs sociaux présents ont tour à tour tiré la sonnette d’alarme. Présent sur le territoire auxerrois depuis 1930, avec un parc de 6 200 logements essentiellement collectifs répartis sur une trentaine de communes de l’agglomération, l’OAH a investi pas moins de 125 millions d’euros ces dix dernières années en matière de construction, consacrant dans le même temps, 67 millions à l’entretien de l’existant. Pour autant, la vacance commerciale est extrêmement faible, comme l’a souligné son directeur, Éric CAMPOY : « on connait une tension sur le logement dans l’Auxerrois comme on n’a jamais vu, de l’ordre de 1,3 % de vacance locative, comme en région parisienne. Et ce chiffre ne représente que le temps de libérer le logement et y faire les travaux nécessaires ! ».

 

 

Avec un taux de rotation ne dépassant pas 8 %, là où on atteignait 11 % avant COVID, soit 500 logements qui se libèrent, pour 2 600 familles dans l’attente ! Même tonalité dans le discours de l’adjoint au maire de Sens, en charge de la politique du logement et de l’habitat, Jean-Pierre CROST : « malgré les bonnes volontés de nos bailleurs et de nos parcs privés, l’on compte 2,4 millions de demandeurs de logements sociaux. Et encore, ce sont des chiffres de 2022 ! La situation nationale est assez critique et rejoint toutes les tensions du parc qu’il peut y avoir sur l’Auxerrois, le Sénonais et dans tout le département… ».

Si en la matière, tout le monde s’accorde à dire que la construction de 500 000 logements à l’année est indispensable, dont un peu moins de la moitié de logements sociaux, la réalité est tout autre : « aujourd’hui, à peine entre 80 et 100 000 nouveaux logements construits par an… ».

 

La valse à mille temps des ministres du Logement !

 

« Construire plus, mieux et moins cher », c’est en substance, l’objectif de la loi ELAN votée en 2018. A ce détail près que l’innovation est souvent « source de surcoût », rappelle Simon SPADA, directeur général adjoint d’HABELLIS (groupe Action Logement), d’autant qu’à l’instar de la plupart des bailleurs sociaux, les prêts contractés étant indexés sur le livret A, l’addition est salée : « il y a quelques années, on traitait à 0,5 %, aujourd’hui, à 3,5 % ! Avec une charge de remboursement annuelle en taux d’intérêt passée de 6 à 7 millions d’euros il y a deux ans, à 21 millions d’euros ! ».

Premier bailleur social du département, avec 8 610 logements répartis sur tout le territoire dont un quart en logements individuels, DOMANYS est résolument prêt à s’engager dans l’habitat de demain, mais encore faut-il lui en donner les instruments rappelle sa vice-présidente, Sonia PATOURET, également vice-présidente du Conseil départemental : « décarbonation, enjeux environnementaux, ce sont des objectifs que l’on va devoir atteindre, qu’on le veuille ou non !...Nous avons besoin d’avoir en face de nous une fédération, des artisans, des entreprises, qui répondent et ont envie de se lancer dans l’utilisation de nouveaux matériaux, peut-être un peu plus compliqués à mettre en œuvre, qui ont envie aussi de former leurs salariés. Nous n’avons pas le choix, il va falloir s’y soumettre, et nous et vous… ».

Pas toujours facile pour autant de répondre aux appels d’offres alerte Jean-Pierre CROST : « cela demande peut-être trop de rédactionnel en amont et les TPE n’ayant pas de temps à consacrer à cette partie-là, loupent les appels d’offres en question alors qu’ils ont souvent les compétences et le savoir-faire pour y répondre… ».

Adjoint au maire d’Auxerre, en charge de la politique du logement et de l’habitat, également président de l’OAH, Vincent VALLÉ en appelle pour sa part à un véritable « plan Marshall » en la matière, mais comment miser sur une politique au long terme, quand on ne cesse de changer le « pilote dans l’avion » : « à chaque congrès annuel des HLM, je fais un selfie avec le ministre en question. J’en suis déjà à quatre ! Comment voulez-vous mettre en place une politique fondamentale, régalienne, approfondie et solide avec des financements fixes sur le long terme en changeant aussi souvent de ministre ! ».

Plus que quelques semaines à attendre avant d’accrocher une cinquième photo à son « tableau de chasse » !

 

Propos entendus… :

Christophe BEAUSSERON Président de la SIMAD
« Le logement, on le voit bien dans la campagne en cours, n’est pas un sujet souvent évoqué, pourtant, si l’on parle de pouvoir d’achat, c’est un enjeu très fort. Nous faisons partie malheureusement, de ces bailleurs qui ont acheté le gaz fin 2022 avec une multiplication par dix du prix du mégawatt. Comment expliquer à nos locataires que la facture n’a jamais été aussi élevée tout en ayant jamais si peu consommé de gaz ?... ». 

Simon SPADA Directeur général adjoint d’HABELLIS
« Notre président a décidé un jour de baisser les APL, sauf que pour ne pas pénaliser les locataires, il a décidé avec la « Réduction Loyer Solidarité », que ce serait au bailleur de baisser d’autant le montant de son loyer. C’est transparent pour le locataire mais cela a fait beaucoup de mal à nombre d’organismes sociaux, empiétant d’autant notre pouvoir financier… ».

 

 

Vincent VALLÉ Président de l’Office Auxerrois de l’Habitat
« On parle de moins en moins d’aménagement du territoire, c’était un terme du temps du Général de Gaulle, mais je pense qu’il faut le reprendre. Et la bonne échelle pour le faire, c’est la Communauté d’agglomération, du fait d’une proximité avec les habitants, avec les entreprises, on se connaît, on se parle, on habite le même territoire, on a plaisir à y vivre, plaisir à le développer… ».

Sonia PATOURET Vice-présidente de DOMANYS
« Evidemment que l’on veut travailler avec le local. Maintenant, il faut que lorsqu’on lance des appels d’offres, avec les contraintes qui nous sont imposées, l’on ait des réponses en face, solides, avec des gens qui ont envie d’y aller… ».

Jean-Pierre CROST Adjoint à la ville de Sens, aux politiques du logement et de l’habitat
« Il est plus intéressant d’avoir les compétences et le savoir-faire pour poser un mètre de parpaings que savoir écrire comment on fait pour le poser…! ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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C’était le 05 juin 2023. A l’époque, elle n’était pas encore entrée au gouvernement, profitant quelques jours plus tard au sortir de l’été d’un remaniement ministériel. La présidente de l’ANRU avait alors visité, accompagnée du maire Crescent MARAULT, plusieurs quartiers d’Auxerre avant d’apposer sa griffe sur des documents officiels, dans les salons de l’hôtel de ville. Cette fois-ci, c’est sous l’étiquette de la majorité présidentielle (et avec le statut de ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités) que Catherine VAUTRIN est revenue en terre icaunaise, apportant son indéfectible soutien au candidat de la première circonscription, Victor ALBRECHT…

 

CHAMPS-SUR-YONNE : Catherine VAUTRIN dans l’Yonne ? Cela devient presque une habitude pour la représentante du gouvernement ! Il y a un an, quasi jour pour jour, Madame la ministre avait déjà effectué une visite plus que de courtoisie dans notre territoire. A un détail près, à l’époque elle officiait encore en qualité de présidente de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) et non comme porte-voix gouvernemental de l’Elysée ! C’était à Auxerre mais elle rendit la pareille à Sens, également.

Pour ce nouveau déplacement, un cocktail éclectique lui fut proposé par un Victor ALBRECHT plus déterminé que jamais à relever le challenge, celui d’incarner la « voix de la modération » afin de s’installer dans un fauteuil au Palais Bourbon. Si les suffrages obtenus aux soirs du 30 juin et du 07 juillet lui permettent, évidemment, de réaliser ses désirs…

Au programme, la Maison Colette et la Maison de Santé à Saint-Sauveur-en-Puisaye ainsi que la rencontre fructueuse avec des entrepreneurs composèrent le menu de la ministre de ce jour en terre de l’Yonne, avant cette réunion publique de début de soirée. Un rendez-vous suivi seulement par une quarantaine de personnes…trop peu malgré la présence d’un membre du gouvernement.

 

 

« La candidature de Céline BAHR, c’est celle de la division »…

 

Au cours du petit point presse, improvisé à la hâte juste avant que les orateurs ne prennent la parole, le candidat de la majorité présidentielle rappela qu’il avait le soutien du Président de la République et du Premier ministre, ainsi que des membres du gouvernement dont Catherine VAUTRIN à l’écoute attentive, à ses côtés. Se présentant comme un candidat utile à son territoire, le membre de Renaissance balaya d’un revers de la main les affaires d’appareil et les alliances non faites dès le lancement de la campagne.

« Je suis le seul à pouvoir battre sur ma circonscription les représentants des deux blocs, ajouta-t-il, la donne est différente cette année par rapport à 2022. On veut de la clarté durant cette période trouble, des gens qui maintiennent le cap et agissent comme des capitaines face aux difficultés qui sont devant nous… ».

Toutefois, l’orateur ne manqua pas de s’interroger sur les choix de Céline BAHR, la prétendante issue des Républicains, en l’égratignant quelque peu. « En cas de second tour entre ma candidature et celle d’un représentant du Rassemblement National, elle ne choisirait pas. Il faut arrêter les carabistouilles : Céline BAHR, c’est une candidature de division pour donner des voix et le pouvoir au RN ! ».

 

 

Les programmes de LFI et du RN : un oignon qui s’amoindrit en l’épluchant !

 

Se revendiquant de l’héritage de Jean-Pierre SOISSON et mettant en exergue les qualités esthétiques de notre département, Victor ALBRECHT se présenta comme le seul à pouvoir déjouer des sondages nationaux qui placent l’Yonne dans une configuration bleu marine. A l’instar de bon nombre de contrées de l’Hexagone.

« Le 30 juin, nous aurons un candidat modéré, issu du bloc centriste, qui soit au second tour et gagne le 07 juillet… ». En l’occurrence, lui !

Son de cloche, similaire, de la part de la ministre. « On a des deux côtés des gens qui veulent diviser. LFI, c’est la voix du bazar : je l’ai vu dans l’hémicycle avec les drapeaux palestiniens et les outrances à répétition. Le RN, c’est un parti qui nous conduirait vers le marasme économique le plus flou. Voire la ruine. C’est comme un oignon, tous les jours on l’épluche et il s’amoindrit… ».

Puis, évoquant le candidat de l’Yonne, Catherine VAUTRIN brossa un portrait des plus flatteurs du postulant à l’hémicycle. « On a quelqu’un qui possède toutes les qualités requises, et qui peut rassembler pour faire triompher la majorité présidentielle... ».

Un rempart que légitime aussi le suppléant du candidat, Paulo DA SILVA MOREIRA, un habitué des joutes électorales. Un tandem qui aura expliqué dans les grandes lignes son programme à travers des propositions concrètes mettant en exergue le patrimoine local comme les grès de Puisaye (projet d’inscription à l’UNESCO en référence patrimoniale mondiale), le renforcement des forces de l’ordre dans les zones rurales ou encore la promotion du tourisme hors les murs de l’Yonne vers Paris et l’Ile-de-France autour des valeurs sûres que sont Vézelay, le site de construction médiévale de Guédelon ou le château de Saint-Fargeau, cher au regretté Jean d’ORMESSON. Suffisant pour rallier les suffrages ? Réponse le 30 juin aux alentours de 20 heures !

 

Thierry BRET

 

 


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Il y a eu, dans le même après-midi, Villeneuve l’Archevêque. Puis, ce fut Egriselles-le-Bocage. Enfin, ultime localité à être visitée durant ce petit périple dans l’Yonne septentrionale, la commune de Sergines. Là, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY et son vice-président en charge des Finances, du Développement économique et de l’Emploi, Nicolas SORET, devaient être accueillis par l’édile local, André PITOU, dans cet étrange salon d’honneur, évoquant davantage un prétoire qu’une mairie ! Mais, il n’était nullement question de « gros sous » mais bel et bien de campagne électorale pour le candidat socialiste, étiqueté « NPF », sur la troisième circonscription !

 

SERGINES : Elle n’a pas hésité à avaler les kilomètres, depuis Dijon traversant la Bourgogne du sud au nord, ou presque, pour venir encourager l’un de ses fidèles représentants, au sein du Conseil régional. Trois ans déjà que le binôme qui fait face aux représentants de la presse, lors de cette conférence du même nom, œuvre ensemble à la destinée de la Bourgogne Franche-Comté.

« C’est un honneur et un vrai moment de bonheur pour moi que Marie-Guite DUFAY soit à mes côtés pour constater tout le travail qui a été entrepris dans cette partie septentrionale de notre territoire, lâche en substance un Nicolas SORET, à la verve facile.

Détendu et serein, le garçon plaisante avec son voisin de droite, le maire de Sergines André PITOU – on l’a connu jadis en responsabilité au sein de La Prévention Routière -, un élu ravi de l’aubaine de recevoir les journalistes dans sa localité. Et dans cette salle municipale, on ne peut plus bizarre sur le plan architectural où l’on s’attendrait presque à entendre la cour délibérer à l’issue d’un procès aux assises !

De délibérations, il n’y en eu point lors de cet exercice oratoire qui permit à l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes du Jovinien, d’expliciter les motivations de sa candidature, sous le sceau du Nouveau Front Populaire (NPF) dans cette troisième circonscription aux aspérités redoutables à bien des égards.

Il en faudrait bien davantage au militant du Parti Socialiste pour être découragé ! Ce n’est pas le style de la maison ! Un candidat sans langue de bois, donc, qui affirmera d’entrée de jeu son attachement viscéral à ce territoire et à la ruralité.

 

Tourner définitivement la page de l’ère MACRON…

 

Déjà en 2012, lors d’une précédente campagne pour tenter d’accéder au statut de parlementaire au Palais Bourbon – Nicolas SORET échoua face à la regrettée Marie-Louise FORT arborant alors les couleurs de l’UMP -, le porte-voix du socialisme avait choisi une localité rurale pour se positionner officiellement dans cette course aux suffrages populaires.

On le sent bien dans ses propos : douze ans après, rien n’a changé en Nicolas SORET, fidèle d’entre les fidèles, à sa terre de l’Yonne et à ses racines.

Devant la gravité de la situation – « c’est un moment historique » -, Nicolas SORET a ressenti depuis plusieurs mois la volonté du terrain d’en finir de manière abrupte avec l’ère MACRON et de tourner la page.

« Le modèle du débauchage tant à gauche qu’à droite est arrivé à son terme : il est à bout de souffle, souligne-t-il sous l’écoute très attentive de Marie-Guite DUFAY, les gens sont favorables à l’alternance qui est le principe même de la démocratie… ».

 

 

Oui, pour l’alternance, mais avec qui ?

« D’un côté, il y a un parti qui propose un programme nationaliste qui ne permettra pas aux personnes de vivre plus dignement ou mieux, soit un programme de gauche que j’incarne avec le Nouveau Front Populaire qui favorisera dans les quinze premiers jours une véritable rupture sociale afin de vivre mieux avec la hausse du SMIC, l’abolition des décrets sur la loi retraite et l’assurance chômage… ».

 

« On prétend que j’organise le chaos parce que je suis d’extrême gauche ! »…

 

Nicolas SORET marque une pause dans ses explicatifs. Avant de reprendre sur le volet de l’ancrage territorial dont il est le défenseur.

« Moi, j’ose affirmer que cette circonscription, je l’a connais bien ! Plusieurs mandats locaux l’attestent et j’ai exercé dans tous les niveaux, gagnant la confiance des habitants, du monde économique et des élus… ».

Alors, Nicolas SORET sera-t-il l’homme du consensus auprès de toutes les instances représentatives de ce territoire pour faire progresser ses idées ?

« Oui, évidemment, rétorque-t-il, je serai celui-là ! Tout comme, je reste socialiste et je n’ai pas céder aux sirènes de la Macronie ni à d’autres. Si demain, je suis élu à la députation, je siègerai parmi le groupe socialiste à l’Assemblée nationale. En étant engagé dans un accord programmatique favorable aux mesures du Nouveau Front Populaire, n’en déplaise à Julien ODOUL (RN) qui parle de moi sur une vidéo récente en me qualifiant de « candidat de la gauche et de l’extrême gauche qui veut désarmer les forces de l’ordre, interdire les médias et organiser le chaos dans nos rues », je me demande s’il parle vraiment de moi. Où s’il fait allusion aux autres candidats de Lutte Ouvrière ou du NPA qui se présentent également sur la circonscription ! ». Bing, la petite flèche cinglante est décochée !

Evoquant la sécurité, précisément, le maire de Joigny rappelle son attachement à celle-ci, garante de nos libertés.

« Chacun sait aussi mon attachement au pluralisme de la presse, ajoute-t-il un brin ironique à l’endroit de son adversaire, enfin je ne pense pas avoir organisé un jour le chaos dans cette contrée ! Je ne correspond pas à l’image que l’on veut prêter de moi ».

 

 

Un candidat à qui l’on peut accorder sa confiance…

 

Quant à la présidente de la Région, elle se remémorera les premiers contacts avec le candidat socialiste. « Nicolas n’est pas un homme de communication mais de conviction et de passion pour défendre les dossiers sur le territoire. Nous avons eu par le passé des débats affirmés où l’on s’est opposé et cette opposition a nourri mon affection pour Nicolas SORET. Je savais que je tenais-là un vice-président pour mon second mandat d’élue régionale. C’est ainsi qu’a commencé notre compagnonnage. Je suis très fière de le voir partir dans cette campagne mais s’il y a quelqu’un qui peut rassurer et à qui on peut accorder sa confiance, c’est bien Nicolas SORET ! Un homme qui a des convictions chevillées au corps et qui ne change pas… ».

Analysant le poids du RN dans cette campagne, Marie-Guite DUFAY estime que c’est l’abandon du gouvernement, notamment sur les questions rurales, qui a accentué le trait avec cette dernière poussée bleu marine observée aux européennes.

« Il n’y a pas le rural qui est loin de l’urbain à la Région, nous les traitons à égalité, insista-t-elle, ce n’est pas une question de financement car nous accompagnons les projets, petits et grands, dans les communes. Grâce à la solidarité territoriale… ».

Des valeurs qui sont chères au tandem du Parti socialiste. Un Nicolas SORET qui a donc osé franchir ce pas sous l’insistance d’une présidente régionale qui n’a pourtant pas intérêt à le voir partir sous d’autres cieux.

Oui mais, « c’est un jeune homme qui peut affronter l’enjeu »…Et celui-ci est de taille, pour faire rempart à la déferlante bleu marine…

 

Thierry BRET

 

 

 


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