Trois jours durant, le Salon de l’Habitat et de l’Immobilier, inauguré vendredi soir et accueilli au parc des expositions auxerrois, devrait trouver son public. Organisé par une structure nationale spécialisée dans la création et animation d’événements, « LEO », un acronyme pour « Loire Evènementiels Organisation », la manifestation met en valeur une belle brochette d’exposants et de professionnels du cru, très représentatifs de cet univers si particulier du logement qui demeure (et de loin) l’un des préférés des Français.
AUXERRE : Satisfecit au terme de la première journée de cet énième évènementiel accueilli cette saison à AUXERREXPO pour les nombreux professionnels du secteur de l’habitat, ayant choisi de présenter leurs activités dans des stands dédiés à cet effet ! Ce salon tombe à point nommé dans le calendrier automnal afin d’anticiper et de préparer déjà la future saison, synonyme d’achat de biens immobiliers mais aussi d’aménagements intérieurs et extérieurs, le plus souvent au prochain printemps, dont il faudra sans doute financer les projets en contractant crédits et autres prêts !
Pour cette journée de vendredi, le public était déjà au rendez-vous et n’a pas eu l’air de se soucier du droit d’entrée, d’un montant de quatre euros, dont il fallait s’acquitter pour pénétrer à l’intérieur du grand espace du complexe auxerrois, géré depuis des lustres par l’équipe de Centre France Evénements et de son représentant, Sébastien FUENTES, directeur du site.
Un salon fleuri et très cocooning !
Outre le droit d’entrée, bon nombre d’invitations circulaient également dans le landerneau afin de juger sur place de ce cru 2025 de ce rendez-vous désormais traditionnel du calendrier du parc des expositions local.
Un cru plutôt alléchant avec des stands parfois fleuris et agréablement décorés pour évoquer déjà le retour de la floraison et des senteurs printanières de 2026, mais aussi la présence de valeureux artisans – celles et ceux de ces professionnels qui ne comptent pas leurs heures dans leur labeur quotidien afin de vivre pleinement du fruit de leur passion – et qui assurèrent de belles démonstrations de leur savoir-faire. On aura pu le constater, une nouvelle fois, avec l’un de leur digne représentant, l’ébéniste Julien CORDIER, toujours en effervescence sur son stand, comme ce fut déjà le cas lors de la Foire d’Auxerre au printemps dernier.
Clin d’œil sympathique aussi à notre ancienne chroniqueuse, Maryline GANDON, qui vit aujourd’hui d’autres palpitantes aventures à la tête avec son compagnon d’une entité professionnelle vantant les mérites de se doter chez soi, afin d’égayer son intérieur, d’un billard, d’un baby-foot ou tout bonnement d’un flipper ! De quoi faire venir les amis lors des longues soirées hivernales et pas que, et de profiter de sa maisonnée en mode cocooning et détente tout en s’adonnant à des activités ludiques autres que les jeux vidéo !

8 000 visiteurs Icaunais attendus sur cet évènement
Dire que l’habitat reste l’une des préoccupations majeures des foyers de l’Hexagone est une vérité de Lapalisse ! Au même titre que l’automobile ou les vacances, par ailleurs. Donc, en proposant ce format démonstratif sur trois jours à Auxerre, la société « LEO », organisatrice de ce salon pro, savait parfaitement où elle mettait les pieds, côté fréquentation et réussite de ce rendez-vous.
Fidèle d’année en année, le public icaunais devrait être encore plus nombreux ce samedi et ce dimanche à se rendre dans la zone méridionale d’Auxerre pour y découvrir les grandes nouveautés 2025. A la tête d’une cinquantaine de manifestations de ce type en France, la société organisatrice s’appuie en priorité sur les artisans et commerçants locaux pour composer son panel représentatif de professionnels de la spécialité. Ainsi, 120 exposants ont répondu favorablement à l’initiative de « LEO » pour animer et dynamiser les activités liées au milieu de l’habitat et de l’immobilier à une époque charnière du calendrier où bon nombre de nos concitoyens aiment se projeter sur le printemps prochain en vue de la concrétisation de leurs besoins. La fréquentation attendue était de 8 000 visiteurs. Pas si mal, alors que le pouvoir d’achat est en berne et que certains Français se sont pliés aux règles de l’immobilisme et de l’inertie en attendant des jours meilleurs.

Des explications fournies par les professionnels du secteur
Si les paysagistes, les cuisinistes, les décorateurs, les vendeurs de mobilier étaient bien représentés sur ce salon, il n’en était rien, en revanche, des secteurs du financement. Un choix volontaire de l’organisateur.
« Le secteur bancaire n’est pas présent aujourd’hui, explique Charlène FOURRIER, en charge de l’organisation des salons, en revanche, des représentants de l’ADIL 89 (l’institution qui permet d’obtenir une kyrielle de renseignements en tout genre sur un projet immobilier était bien présente elle !) peuvent fournir des explications aux primo-accédants mais aussi aux propriétaires de longue date, désireux de réaliser des modifications dans leur habitation… ».
Leader dans l’organisation des salons depuis un quart de siècle, LEO propose une cinquantaine d’évènements en France chaque année, tous déclinables autour de l’habitat et ses diverses variantes (immobilier, déco, etc.). Implantée dans le Maine-et-Loire à Saumur et disposant d’une agence à Lyon, l’entreprise rayonne dans le pays pour y monter des projets propres aux besoins des villes voulant mettre l’habitat en avant. Logique qu’elle se soit intéressée aux besoins auxerrois !

En savoir plus :
Salon de l’Habitat
Parc des expositions AUXERREXPO
Samedi 08 novembre et dimanche 09 novembre 2025
Toute la journée
Thierry BRET
Le résultat est plutôt étonnant. Un patchwork de formes géométriques, de couleurs vives, de personnages connus, reflétant parfois la lumière d’un éclairage détourné selon le sens de la vision, qui donne ainsi naissance à une œuvre d’art. Technique artistique ancestrale importée d’Extrême Orient – on pense nécessairement à la Chine ou au Japon -, la marqueterie de paille consiste à assembler des brins de cette matière végétale de différentes couleurs et de diverses longueurs pour en créer une pièce unique en son genre. Elle est devenue au fil des mois le mode d’expression préféré de l’artiste auxerrois, Sébastien GAVAZZI, dont on peut encore admirer les œuvres installées à la galerie « Théâtre des Arts » jusqu’au 10 novembre inclus…
AUXERRE : Certaines pièces sont abstraites. D’autres, figuratives. Mais, toutes expriment la beauté. Celle de la maîtrise d’une technique peu usitée en France et pas souvent mise au pinacle des représentations artistiques les plus présentées dans les galeries, soit la marqueterie de paille. C’est la discipline avec laquelle s’exprime l’artiste de l’Yonne, Sébastien GAVAZZI. Il signe là, avec cette présence physique et onirique dans la petite mais ô combien vertueuse galerie située en face du théâtre auxerrois, « Au Théâtre des Arts », une bien singulière démonstration de son talent. Considérée comme un art traditionnel et ancestral faisant florès en Asie du Sud-Est au XVIIème siècle, la marqueterie de paille mérite d’être enfin placée sous les projecteurs médiatiques le temps d’une exposition. Depuis le 28 octobre et ce jusqu’au 10 novembre inclus, les amateurs de culture et de créations artistiques ont la faculté de découvrir le rendu de ce travail original.
Lors de cette présentation – l’artiste y dévoile une quarantaine de pièces qui réunissent plusieurs de ses créations récentes -, l’auteur fécond en imaginaire explore les jeux de lumière et de texture en y accentuant les bénéfices apportés par cette paille naturelle teintée.
« Je suis tombé amoureux de cette paille et de ces couleurs, explique Sébastien GAVAZZI très inspiré parfois par le cubisme de l’artiste néerlandais Piet MONDRIAN, on y voit aussi des personnages ou des choses plus abstraites. J’aime changer les codes en travaillant avec la phosphorescence ou en utilisant des « QR Codes ». On peut aussi en approchant son smartphone au plus près du tableau obtenir toute une série d’informations sur l’œuvre en question… ».

Des œuvres entre modernité et tradition ancestrale
Deux années de travail sont ainsi proposées à la sagacité des visiteurs durant cette première exposition accueillie dans une galerie auxerroise.
« Je recherche avant tout le plaisir de créer, ajoute Sébastien GAVAZZI, et je suis ravi du résultat… ».
Et visiblement, il n’est pas le seul puisque la responsable de la galerie, Claire EVIEUX, se dit très satisfaite du rendu de cette exposition unique en son genre.
L’une des pièces qui attirera tout particulièrement le regard du visiteur n’est autre que le détournement « végétal » de Mona Lisa, la fameuse « Joconde » peinte par le grand maître de la Renaissance, Léonard de VINCI !
« Il y a trois versions du célèbre personnage, explique l’artiste, je m’amuse beaucoup aussi ! ».
On notera également le tableau, baptisé « Hommage » en souvenir du travail cubiste du Néerlandais Piet MONDRIAN.

Professionnaliser son aventure artistique
Le curseur est poussé toujours plus loin par Sébastien GAVAZZI, pianiste à ses heures perdues. Explorant avec délectation le travail manuel à partir de la paille de seigle et la paille de blé, il compose ses œuvres en toute liberté en donnant des effets de brillance naturelle, obtenues en écrasant la matière première végétale.
Ayant exercé dans les vignes quelques années, travailleur évoluant dans le domaine social, l’artiste apprécie désormais sa nouvelle vie où il compte bien relever un certain nombre de challenges. « J’ai même exercé une profession dans la filière sanitaire ! ».
On retrouvera les œuvres de Sébastien GAVAZZI en décembre prochain au même endroit où l’Auxerrois exposera avec tous les artistes ayant été conviés cette saison à la galerie, implantée en face du théâtre. En février, parmi ses projets, notre esthète es marqueterie devrait être présent avec ses œuvres à la Saint-Vincent de Ligny-le-Châtel. Plusieurs contacts sont en cours également en 2026 pour l’artiste qui vient de créer sa société afin de se professionnaliser et se structurer davantage à l’avenir. Un garçon plein d’allant et sympathique dont il faut apprécier le travail en lui rendant plus qu’une simple visite de courtoisie !

En savoir plus :
Exposition Sébastien GAVAZZI à la galerie « Au Théâtre des Arts »
45 Rue Joubert à Auxerre
Jusqu’au 10 novembre 2025 inclus
Du vendredi 16h à 19h30, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Le dimanche de 14h à 18h.
Entrée libre.
Thierry BRET
Bon, c’est vrai : les abords du restaurant « Le Paris Nice » étaient quelque peu obstrués aux alentours de 18 heures ce vendredi soir à Joigny ! Une foule très compacte, composée de plusieurs centaines de manifestant contre la venue du leader du Rassemblement national, avait pris position au beau milieu de la route et sur le parvis menant vers l’établissement devant accueillir quelques instants plus tard la séance de dédicaces de l’auteur de « Ce que veulent les Français », Jordan BARDELLA. De quoi faire réagir les forces de l’ordre qui ont veillé au respect de la sécurité. Dans l’intérêt général…
JOIGNY : Patron du groupement de la gendarmerie nationale sur le territoire de l’Yonne, le colonel Nicolas NANNI était à la manœuvre aux côtés de ses hommes pour juguler du mieux possible et avec efficience les ardeurs parfois un peu véhémentes dans les propos et les écrits, via pancartes interposées d’une foule conspuant la présence des lecteurs et électeurs de Jordan BARDELLA, en déplacement provincial dans la ville de Nicolas SORET, vendredi soir, à l’occasion d’une séance de dédicaces qui n’aura vraiment rien eu d’ordinaire !
Ni par la présence remarquée de l’auteur du jour, le chef de file de la droite souverainiste le représentant suprême du Rassemblement national qui caracole depuis des lustres dans les sondages à quelques mois des échéances présidentielles de 2027, ni par la longue file d’attente de ses aficionados (un millier de personnes préciseront les organisateurs de cette soirée spéciale) qui tels des spectateurs fans de la première heure ressemblaient à s’y méprendre au public se rendant à un concert d’une rock-star ou à un match de football de Ligue 1, surtout quand l’AJ Auxerre retrouve les chemins des buts. Ce qui est loin d’être le cas actuellement !

Des chants, des huées et des sifflets…
Malgré cette ambiance à la limite du torride, malgré les invectives et noms d’oiseaux lâchés çà et là parmi cette foule contrainte de rester coincée derrière les barrières de sécurité, malgré les slogans réclamant le départ illico presto de la « vedette d’un soir », malgré ces échauffements de l’esprit parfois relayés par le camp adverse qui fourbissait ses armes en chantant la Marseillaise et en tenant haut et fort le drapeau tricolore, il n’y aura eu aucun débordement, ni de heurts notoires, tout juste une petite poussée un peu physique contre les barrières pour faire reculer la foule avec l’intervention du PSIG en mode rugbystique ! Certains des manifestants de ce rassemblement anti-RN ont dû se lever ce matin avec quelques douleurs musculaires et peut-être quelques bleus dans les côtes, au passage…
On retiendra parmi les chants scandés par la foule : « BARDELLA rentre chez toi, Joigny n’est pas à toi ! » ou le fameux « Rendez l’argent », avant une interprétation tout à fait francisée du fameux chant des partisans italiens luttant contre le fascisme, le « Bella Ciao », honteusement popularisé depuis peu par une campagne publicitaire sur les écrans cathodiques, sans que les auteurs de cette pub aient réellement pris conscience de la portée intellectuelle de cet air, symbole de la Résistance ?
Au premier plan, et figurant toujours en pôle position de la revendication, la secrétaire générale du Parti Communiste Français dans l’Yonne, Pascale MARLIN qui tenait le plus longtemps possible bien droit son petit panneau rempli d’inscriptions contre la droite souverainiste. Syndicalistes, représentants des Verts, du Parti socialiste ou de LFI étaient également présents dans ce cortège contraint de faire du sur-place.
Bref, ce fut une soirée peu banale dans les rues de Joigny ce vendredi 31 octobre : quoi de plus naturel en somme pour les amateurs d’Halloween !
Thierry BRET

Incontestablement, et face aux journalistes, il a le sens de la formule et des punch-line, le président du Rassemblement national ! En douze minutes chrono, pas une de plus accordée à la presse, et entre deux paraphes apposés sur l’un de ses ouvrages dont il est l’auteur (« Ce que veulent les Français », publié le 29 octobre aux éditions Fayard, il se serait écoulé plus de 230 000 exemplaires de son précédent opus !), le possible présidentiable de 2027 en cas d’inéligibilité de Marine LE PEN a répondu du tac au tac aux interrogations médiatiques sur une actualité politique rivée sur les débats enflammés du Palais Bourbon, toujours en manque de consensus budgétaire. Pour lui, pas de doute, « la France est gouvernée par le PS » et « son Premier ministre n’est autre qu’Olivier FAURE » aura-t-il ironisé avec jubilation...
JOIGNY : Première cible visée par la diatribe assassine de Jordan BARDELLA lors de sa mini-conférence de presse accordée à une poignée de journalistes nationaux et régionaux ayant fait le pied de grue durant de longues minutes dans l’humidité ambiante de la soirée automnale de ce jour d’Halloween : l’économiste Gabriel ZUCMAN !
« Tout ce qui vient de cet économiste affilié à la gauche et à l’extrême gauche est une pure folie dans le contexte actuel, déclare un Jordan BARDELLA très à l’aise dans le maniement de l’exercice oratoire, répondant à une question de nos confrères de « BFM TV », venus spécialement depuis la capitale pour suivre ce déplacement en province du chef de file de la droite souverainiste que l’on annonçait chaud patate au vu du turbulent comité d’accueil devant perturber la séance de dédicaces organisée, curieusement, dans l’un des salons du restaurant « Le Paris Nice » local.
Sauver le soldat LECORNU coûte que coûte sans dissolution
On était très loin effectivement des considérations gastronomiques et culinaires habituelles eu égard à cet endroit, avec ce déplacement insolite qui aura mobilisé la foule à l’extérieur de ce cadre cozy, entre les aficionados de la droite souverainiste créditée de taux exponentiels par les instituts de sondage à un an et demi de la présidentielle 2027 et les farouches opposants de la gauche et de l’extrême gauche, à la venue de cet aéropage indésirable, qualifié de « fachos » voire de « nazis » via les pancartes brandies en nombre devant des forces de l’ordre assurant la sécurité devant l’établissement.
Pas de quoi gêner, outre mesure, « l’écrivain » Jordan BARDELLA, venu simplement passer une soirée dans une ville du Centre-Yonne pour y dévoiler son dernier ouvrage, lors d’une simple séance de dédicaces ! Pourtant, au-delà du bouquin, la politique n’est pas loin, évidemment, compte tenu de la personnalité de l’auteur !
« On voit que le Parti socialiste est en train de chercher des victoires symboliques dans ce qui apparaît être un marchandage de couloir avec Sébastien LECORNU, ajoute l’interlocuteur, une chose est sûre, les macronistes et les socialistes sont prêts à trahir leurs électeurs, à vendre pères et mères et à se couper un membre pour éviter toute dissolution. Or, ils savent que si le gouvernement venait à tomber, le Président de la République serait obligé de prendre ses responsabilités et de retourner devant les Français… ».
Un état de fait que réclament depuis longtemps les partisans de Marine LE PEN. Puis, de reprendre : « Rien de sain ne peut émerger de ces tractations, certes la France a besoin d’un budget mais pas d’un budget socialiste… ».

Olivier FAURE en décisionnaire de Matignon ? Une réalité !
Seconde cible dans le collimateur du président du RN : Olivier FAURE ! « Le président du PS ne s’est pas vendu à Emmanuel MACRON, il s’est donné ! Plus il prend le temps de ne pas sanctionner ce gouvernement, plus il trahit ses électeurs. Ces tractations de couloir ne nous intéressent pas : ce qui nous interpelle, c’est le quotidien des gens, le pouvoir d’achat de nos compatriotes, la réduction des dépenses publiques et le besoin de stabilité de nos entreprises : c’est ce que nous défendons dans le contre-budget qui a été présenté il y a peu par le Rassemblement national… ».
Vindicatif contre le camp socialiste (« il ne faut plus que le PS soit la bouée de sauvetage du gouvernement »), Jordan BARDELLA a réaffirmé que la formation mariniste se tenait prête à reprendre les rênes du pouvoir après la dissolution de l’exécutif dès à présent. Puis, accusateur, il estime « qu’un deal a vu le jour entre les macronistes et le PS par le biais des ordonnances mais que cela n’est pas tenable dans le temps ». Des tractations de couloir, insista-t-il une nouvelle fois.
Ironique, le sourire aux lèvres, l’orateur précisa ensuite que « le Premier ministre de la France ne s’appelle pas Sébastien LECORNU mais bel et bien Olivier FAURE ! ».
Un petit monde qui se voit, se fréquente, déjeune ensemble et se ferait même des « mamours » pour arriver à ses fins. « Il n’est pas certain que les Français apprécient cette vision du monde politique, renchérit-il.
Une stratégie à court terme de gain de temps pour la gouvernance actuelle, « un gain de temps qui en fait perdre beaucoup aux Français, rétorque Jordan BARDELLA.

Témoigner de ce que vivent les Français
Quant à la rencontre avec les Français, et notamment les Icaunais prétexte de cette venue nocturne à Joigny, Jordan BARDELLA est catégorique pour l’expliquer : « je suis venu pour partager avec les Français et écouter ce qu’ils ont à dire. Avec ce livre, j’ai voulu donner la parole à cette France qui travaille, à celle que l’on n’entend pas, mais aussi à des élus comme la maire de Villethierry qui se bat depuis plusieurs années pour porter le service public là où l’Etat recule dans le secteur rural, et on est ici dans un département où le ras-le-bol contre la fiscalité est important. On est à côté de cette France-là ! ».
L’Yonne, il connaît bien, Jordan BARDELLA. N’avait-il pas déjà tenu la vedette de la Foire commerciale de Sens, en 2024, à l’invitation de son ami Julien ODOUL, député de la circonscription, au moment même où l’édile LR Paul-Antoine de CARVILLE inaugurait cet évènement à l’autre bout des promenades ? C’était déjà à l’occasion de la publication de son premier ouvrage, « Ce que je cherche » où le député européen se dévoilait librement. Gardera-t-il un bon souvenir de son passage à Joigny, contesté par ses opposants ?
« J’ai cru comprendre qu’il y avait un maire à Joigny qui n’aime pas trop la démocratie, plaisante-t-il en évoquant le socialiste Nicolas SORET, il avait perdu les élections législatives face à Julien ODOUL et je trouve extrêmement curieux que la gauche manifeste de la sorte contre la publication d’un livre… ».
Puis, interrogateur, il poursuit : « c’est quoi la prochaine étape, ils vont appeler à brûler mes livres ? ils vont empêcher les gens de rencontrer leurs élus ? Je trouve que leur conception de la démocratie est bizarre… ».
Pendant ce temps-là, le tohu-bohu à l’extérieur à quelques encablures du restaurant est à son paroxysme. Entre invectives, insultes et slogans répétés en boucle (« BARDELLA rentre chez toi ! ») par une foule contenue par les forces de l’ordre.
« Il existe dans ce pays une minorité de personnes qui rejette le principe du fonctionnement démocratique, souligne l’intéressé, elle n’aime pas les valeurs de la liberté, de la démocratie, de la contradiction. Moi, je me bats pour moins d'intolérance. Mais, je me réjouis aussi de voir que d’autres personnes viennent à ma rencontre avec courage. Il ne faut pas oublier que je suis à la tête d’une formation politique qui compte plusieurs dizaines d’élus dans ce département de l’Yonne. Le RN est arrivé en tête sur ce territoire aux élections européennes. Il est normal que nous venions à la rencontre de nos électeurs de manière républicaine et démocratique… ».

Un responsable politique en « campagne permanente »
N'en déplaise aux intolérants, visiblement ! « A toutes ces personnes-là, je les invite à lire mon livre et à débattre sur le fond ! ». Une pirouette qui permet à Jordan BARDELLA de retomber sur ses jambes : « plus ces gens-là manifestent, plus mon livre se vend : cela ne me pose donc aucun problème ! ».
Bref, Jordan BARDELLA est satisfait de cette visite, lui qui se dit en « campagne permanente ». « Que ce soient des idées littéraires ou politiques, on a pour vocation de convaincre les Français et la sincérité de notre démarche. Ce livre est le récit de rencontres vécues partout dans le pays… ». Un homme politique qui s’est pris d’une nouvelle passion depuis 2024 l’écriture. « C’est un moyen de partager un certain nombre de valeurs avec nos compatriotes, des sentiments, des confessions. Je suis ravi que notre projet trouve un écho certain auprès des Français… ».
Quid alors d’un troisième tome ? « Une chose est sûre, répond le président du Rassemblement national, l’écriture fait partie du passage obligé lorsque l’on fait de la politique, soit à travers les médias, les réseaux sociaux et les livres. C’est un format qui permet de s’adresser aux Français de manière plus personnelle et profonde… ».
Démentant pour conclure toute velléité de se présenter lors d’une législative anticipée dans l’une des trois circonscriptions de l’Yonne, Jordan BARDELLA est ensuite retourné à sa série de signatures et de selfies avec ses lecteurs (électeurs ?) qui formaient un long cordon humain de plusieurs dizaines de mètres sur les trottoirs de la rue Robert Petit. Une longue soirée l’attendait donc avec son public, conspué par ses détracteurs toujours aussi virulents : une drôle de façon de célébrer Halloween, non ?!
Thierry BRET
Du 6 au 9 novembre 2025, le Salon du Made in France (MIF Expo) revient à Paris Porte de Versailles. Véritable vitrine du « Fabriqué en France » et temps fort de la consommation responsable, il accueillera plus de 100 000 visiteurs venus découvrir les savoir-faire et innovations des territoires. Avec en sus, la présence de seize entreprises artisanales de notre contrée bénéficiant de cette vitrine hexagonale !
PARIS : Partenaire historique du salon parisien, le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA) présentera une nouvelle fois le « Village de l’Artisanat », un espace de 2 000 m² dédié à la création française. Plus de 200 artisans, venus de la métropole et des outre-mer, y exposeront la richesse et la diversité de leurs métiers : métiers d’art, métiers de bouche, réparation, cosmétique, mode, décoration…
Vitrine des valeurs fondatrices du réseau des CMA – qualité, proximité, durabilité et authenticité –, le Village met en lumière celles et ceux qui, par leur passion et leur exigence, font rayonner nos territoires et affirment la place essentielle de l’artisanat dans l’économie française.
« Le Fabriqué en France n’est pas un concept dépassé, c’est une réalité économique et sociale », déclare Joël FOURNY, président de CMA France.
« Consommer français, c’est faire un choix responsable, citoyen et durable. C’est aussi soutenir nos entreprises locales afin de préserver nos savoir-faire et contribuer à une économie plus juste et plus respectueuse de l’environnement ».
Grâce au soutien de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté, on notera la présence de seize entreprises régionales participantes à cette édition 2025 du MIF Expo. Sélectionnées pour la qualité et l’originalité de leurs productions, elles incarneront l’excellence artisanale de la région au sein du « Village de l’Artisanat », en y incarnant la diversité des métiers et des territoires de Bourgogne-Franche-Comté. Toutes porteront haut et fort les valeurs de l’artisanat régional en exposant leurs savoir-faire rares, leurs créations uniques et leurs spécialités gourmandes.
En savoir plus :
La liste des exposants régionaux :
Salon MIF Expo 2025 Paris Porte de Versailles
Du 06 au 09 novembre 2025
www.mifexpo.fr/village-de-lartisanat
Découvrir le Village de l’Artisanat : village.artisanat.fr
Communiqué de Presse Chambre de Métiers et de l’Artisanat BFC.