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Les superlatifs pleuvent comme jamais dans l’enceinte joliment décorée et remplie comme un œuf de la salle Vaulabelle auxerroise. « Exceptionnel » ! « Magnifique » ! Jusqu’à la robe pailletée de la maîtresse de cérémonie de la soirée : une Esther VITO qui a opté avec goût pour une robe bleu sombre, évoquant la voûte étoilée constellée de petit points lumineux qui reflètent sous la lumière des projecteurs. Portable dans une main, microphone dans l’autre, la présidente de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre n’a pas failli à sa mission, samedi soir, aux alentours de 19 heures : celle d’ouvrir avec solennité et faste la cérémonie du soixantième anniversaire de la vénérable institution…

 

AUXERRE : Le chiffre exact de la fréquentation de l’évènement est connu : 203 participants ! Preuve que la JCE locale sait toujours fédérer dans le landerneau des personnalités départementales, qu’elles soient institutionnelles, économiques et politiques. Elles et ils étaient tous là, ou presque ! Logique, la Jeune Chambre Economique auxerroise qui aura réuni tout ce parterre de VIP autour d’un moment festif et convivial fait figure depuis des lustres d’incontournable référence de la vie associative icaunaise. Et ce, depuis six décennies !

Soixante ans d’existence et pas une ride à observer dans les missions quasi régaliennes de la structure associative au quotidien qui se veut être le réceptacle attractif de jeunes incubateurs de talents et un laboratoire d’idées au service des concitoyens et des entreprises pour en améliorer le cadre de vie. Alors, il n’y avait rien d’étonnant en soi que les invités à cette fête d’exception applaudissent longuement, en mode « standing ovation », celles et ceux de ces jeunes gens qui animent toujours avec la même foi et cette passion chevillée au corps les déclinaisons palpables de ses principes éthiques qui réchauffent le cœur, dans un monde bousculé dorénavant par l’individualisme, l’incivisme et l’irrespect. La JCE possède de belles valeurs et a tenu à les rappeler en grandeur nature, samedi soir, lors de cette prise de parole assurée par la présidente 2025. Une Esther VITO plutôt à l’aise lors de cette intervention et pas du tout intimidée par ses centaines de paires d’yeux qui la suivaient sur la scène.

 

Il est toujours possible de changer le monde

 

Déjà, son apparence eut l’heur de plaire à l’assistance. Vêtue d’une splendide robe couleur bleu sombre, constellée de paillettes brillantes, la jeune femme, experte en assurance et en prévoyance, n’en manqua absolument pas pour ouvrir le ban de cette soirée devant rester dans les annales du club. Avec une pointe d’humour et sans le moindre trac : « j’ai une confidence à vous faire, esquissa-t-elle un brin espiègle, ici ce soir, nous avons réuni les meilleurs et qu’est-ce que vous êtes beau ! ». Effet immédiat avec un tonnerre d’applaudissements dans la salle !  

Puis, l’oratrice évoqua la mission première de cette JCE connue et reconnue à l’international. « Ce soir, nous célébrons soixante ans d’engagement, soixante ans au service de notre territoire, soixante ans de citoyenneté, nous fêtons bien plus qu’un simple anniversaire, continua-t-elle, nous commémorons une histoire collective, une aventure humaine et une énergie qui n’a jamais cessé de se renouveler… ».

Parmi les premiers rangs de l’auditoire, on écoute le discours sans en perdre une miette, avec intérêt. Depuis 1965 – cela ne nous rajeunit pas il est vrai ! -, la JCE Auxerre est opérationnelle sur son territoire de prédilection.

« Les jeunes entreprenants de l’époque croyaient qu’il était possible de changer le monde, expliqua l’actuelle responsable lisant régulièrement ses notes sur son smartphone, en mettant en place une action à la fois pour le bien commun… ».

 

 

 

Une mission sociétale au service des citoyens

 

Ce seront des dizaines d’opérations réalisées dans la cité de Paul BERT en faveur de l’économie, de l’environnement, de l’éducation, de l’emploi ou de la solidarité. Des projets parfois modestes, mais aussi leurs corollaires plus ambitieux.

« Ils ont été portés avec la même ambition par la JCE : être actrice du changement et non spectateur, ajouta Esther VITO. Nous sommes aujourd’hui vingt membres, sans omettre les observateurs potentiellement aptes à rejoindre nos rangs. Mais, nous continuons d’incarner cette mission sociétale qui est la nôtre, au service des citoyens. Mais, aussi des jeunes gens, âgés de 18 à 40 ans d’avoir la possibilité de s’engager à nos côtés et de pouvoir agir ! ».

Afin, au-delà des formations suivies par les adhérents, de devenir les leaders décisionnaires de demain ?

Oui ! Le confirmera l’intervenante à la tribune. Et Esther VITO de citer quelques exemples de réalisations ayant marqué l’exercice 2025, à l’instar de l’opération « Parle-moi de ton entreprise », celle de l’écovillage ou le « World Clean Up Day », accueilli il y a quelques jours sur les berges de l’Yonne afin d’en nettoyer ses aspérités.

Quant au « don de cheveux », une nouvelle opération ayant vu le jour cette année, elle est très mobilisatrice parmi les membres de la JCE Auxerre. Une action qui est en phase directe avec « Octobre Rose » et la sensibilisation au cancer du sein, comme devait le rappeler la présidente.

« La confection de perruques pour les personnes atteintes de cette pathologie passe entre autres par cette action ; je vous invite pour celles et ceux qui le souhaitent à faire un don de cheveux dans le but de concevoir ces perruques… ».

 

 

« Rêves de Gosse » comme projet supplémentaire en 2026

 

On l’aura compris, derrière chaque projet, il y a une mobilisation, une logistique et de l’amitié, des passionnés. Sans oublier cette irrésistible envie de faire bouger les lignes !

En 2026, la JCE Auxerre portera une nouvelle action au bénéfice de « Rêves de Gosse » où devraient être concernés plus de 150 enfants, touchés par les affres de l’existence, maladies, handicaps ou précarité.

« Ils partageront ensemble des rencontres enrichissantes et la magie d’un vol en avion réalisé au-dessus de notre territoire depuis l’aéroport de Branches. Ce sera un moment fort en émotions et en partage… ».

On n’en doute pas ! En guise de conclusion, Esther VITO ne manqua pas de remercier les « alliés » de la JCE, soit ses partenaires. Tant ceux du public que ceux du privé. « Grâce à vous, nos idées se transforment en actions, souligna-t-elle, les rêves deviennent réalité… ».

Une vraie aventure humaine où durant soixante ans, la Jeune Chambre Economique d’Auxerre a changé, en grandissant et en évoluant, tout en préservant son esprit originel et en croyant encore aux vertus de la force du collectif et à la capacité d’agir localement pour intervenir globalement.

Telle une adorable fée actionnant sa baguette magique, Esther VITO (et sa robe des « mille et une nuits ») pouvaient alors s’éclipser de la scène en laissant longtemps planer cette étrange impression jubilatoire parmi l’assistance que « tout cela pouvait être vrai à condition d’y croire et de s’engager… ».

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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C’est toujours un évènement. L’un de ceux que l’on biffe volontiers par intérêt sur son agenda. Surtout quand on est un représentant d’une collectivité, maire ou adjoint, de notre territoire. Ou à la tête d’un organisme décisionnaire. Le SDEY, une institution ? Plus que cela, en vérité, c’est un laboratoire d’idées, un « think tank » comme le disent les férus des anglicismes et du marketing à outrance pour faire bien où l’on aime à se retrouver lors de rendez-vous ponctuels à l’année afin de se nourrir de réflexions pertinentes et du partage des expériences vécues. En cela, les Assises 2025 du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne n’auront pas dérogé à la règle, s’intéressant à la consommation énergétique et au développement de la chaleur renouvelable.

 

MONETEAU : Il nous revient à chaque automne avec son lot de conférences pédagogiques, d’intervenants spécialisés, de questionnement à n’en plus finir sur les enjeux de demain, d’éthique et de déontologie aussi avec les prestations orales de philosophes qui savent jouer avec les mots et les idées à l’instar de l’excellente Laurence VANIN, une habituée de ce rendez-vous ; de ceux qui se rapportent au premier degré à la transition énergétique. Ce moment fort n’est autre que la déclinaison des « Assises de l’énergie ». Si elles n’existaient pas, il faudrait coûte que coûte les inventer tant leurs thématiques vulgarisées le plus possible esquissent des pistes de réflexion utiles et pragmatiques pour les représentants des collectivités territoriales qui y participent. Et en ce sens, cette nouvelle édition 2025 n’a pas manqué de respecter la tradition de cette manifestation qui s’étire sur une grande partie de la matinée : entre témoignages, avis d’experts, interrogations du public.

Bel évènement que celui-là, glissera en substance en descendant de son pupitre Laurence VANIN, devenue une inconditionnelle de cette rencontre parfois futuriste dans ses interprétations.   

 

Le témoignage de Monéteau en guise de hors d’œuvre

 

Une autre personnalité qui est ravie de l’opportunité de se retrouver là : l’édile de Monéteau, Arminda GUIBLAIN ! Elle ouvrira le bal, comme le veut la tradition, de cette édition. A la tribune, élégamment vêtue de rose, la conseillère départementale de l’Yonne ne cache pas sa satisfaction à accueillir cette année encore à l’Espace Skénét’eau le fameux évènement.

« Il est impératif que les collectivités réalisent des économies d’énergie, dira-t-elle en substance devant une assistance à l’écoute, nos champs de fonctionnement augmentent. Avec le SDEY, la commune que je dirige a pu changer son éclairage public il y a de cela trois saisons, nous avons réalisé de belles économies malgré la hausse des tarifs énergétiques. Une économie de 90 000 euros réalisée, tout de même ! ».

Un maire qui n’hésite pas à laisser l’éclairage allumé la nuit, dans un esprit de sécurisation et de confort envers ses administrés. Poursuivant l’énumération des exemples de réduction des coûts énergétiques sur sa commune, Arminda GUIBLAIN ajouta que les bâtiments de la localité avaient subi également une cure d’amaigrissement sur les dépenses en énergie.

« C’est le cas du groupe scolaire Jean-Jacques Rousseau, ce qui a permis d’apporter davantage de confort à nos élèves et à nos enseignants, précisera-t-elle. On essaie de trouver des pistes avec le SDEY pour changer les usages et les pratiques… ».

 

 

 

Le rôle prépondérant de la FNCCR à l’échelle hexagonale

 

Une excellente entrée en matière à ce programme plutôt dense, devant s’achever aux alentours de 13 heures. Deux tables rondes constituaient le gros morceau de ce menu appétissant pour les férus d’explications techniques. La première se rapportant à la découverte des réseaux de chaleur, la seconde permettant de mieux appréhender les systèmes existants au niveau des objets connectés. Des travaux qui étaient suivis par le président de la FNCCR, la Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies, le maire de la ville de Chinon en Indre-et-Loire, Jean-Luc DUPONT, président de la Communauté de communes de Chinon et président du SIEIL, le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire. On aura noté parmi les autres personnalités, les présences du sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE, l’ancien parlementaire du bloc des Républicains, Guillaume LARRIVE ou encore le président du Département de l’Yonne, Grégory DORTE.

Vint le moment où Jean-Noël LOURY s’avança à la tribune pour ouvrir la session de manière officielle cette treizième édition. Une fois, le son dans le micro revenu.

« Je salue la présence du nouveau président de la FNCCR, débuta l’orateur à l’aise lors de son intervention, et rappeler l’importance de cette organisation : elle est un acteur majeur du service public local de l’énergie en France aux côtés des syndicats départementaux comme le SDEY. Elle est une force collective qui fédère et défend nos intérêts communs auprès des instances nationales et européennes. Source d’expertises, elle est aussi un relais précieux pour accompagner les syndicats et à travers eux, l’ensemble des communes… ».

 

Un juste équilibre en transition et approvisionnement

 

Ces Assises 2025 se déroulent dans un contexte complexe où l’énergie est au cœur des préoccupations et des débats à l’échelle internationale. « La sécurité énergétique est un enjeu mondial, souligna Jean-Noël LOURY en citant les problématiques actuelles liées aux crises successives et diverses, qu’elles soient géopolitiques, économiques ou énergétiques. La France doit faire face à cette réalité comme l’ensemble de l’Europe. Il faut trouver le juste équilibre entre la sécurité de l’approvisionnement et la transition écologique, et surtout la maîtrise des coûts… ».

Des Assises qui positionnent favorablement le poids et le rôle des collectivités territoriales dans la maîtrise des coûts et qui dépassent les frontières du département. La présence de plusieurs personnalités venant d’autres territoires l’a attesté, manifestement.

En l’espace de treize ans, cette manifestation annuelle est devenue un lieu d’échanges et de dynamique collective, en partageant les expériences, en prenant du recul et en recensant les pistes d’actions à entreprendre dans l’intérêt des collectivités et de leurs habitants. « La force de ce rendez-vous, c’est son caractère concret et accessible, insista Jean-Noël LOURY, devant une salle comble. C’est aussi l’occasion de rappeler que l’énergie constitue le carburant de notre modèle économique. Des exemples ? La production, les déplacements, le travail… ».

Une énergie dont la consommation se situe au cœur des préoccupations quotidiennes à l’instar de la gestion des bâtiments, du chauffage, d’éclairage public ou de nouvelles technologies.   

 

La reprise en main par les opérateurs privés sur les bornes

 

En 2024, plusieurs items avaient été explorés lors de ces travaux : l’autoconsommation et les coopérations territoriales. Avec la SEM Yonne Energie, le SDEY a pu créer en janvier 2025 une PMO, soit une « personne morale organisatrice » présidée par Richard ZEIGER. Il avait été également question de la sobriété énergétique, un terme très à la mode dorénavant qui permet aux communes de mieux maîtriser leur consommation. Face à la recrudescence des demandes émanant des collectivités, le Syndicat a procédé au recrutement d’un cinquième conseiller en économie partagée cette saison. Quant à la mobilité durable et la réflexion autour de la pose des bornes de recharge, elles restent d’actualité dans les bureaux directionnels de l’institution.

« Sur cette question des bornes, rebondit le président du SDEY, comme j’ai pu vous l’expliquer à de maintes reprises, nous avons commencé le travail de rationalisation du réseau de bornes sur notre territoire. L’objectif est de laisser progressivement les opérateurs privés reprendre la main de ce sujet. Certes, nous en étions les initiateurs mais le SDEY n’a pas de vocation commerciale. Nos crédits seront dorénavant mobilisés vers d’autres pôles d’intérêt, au service des collectivités… ».

Autant de thèmes de réflexion qui ont été débattus ensuite lors des tables rondes et qui trouveront leur prolongement naturel dans les territoires afin de les mettre en application.

« Depuis une dizaine d’années, un mouvement collectif s’est enclenché, constate Jean-Noël LOURY, dans le sens de l’optimisation de cette transition énergétique. A chaque édition, nous prenons soin de réaliser des enquêtes de satisfaction et elles nous permettent de comprendre les besoins et votre intérêt… ».

Preuve que le SDEY n’est plus dans une phase de découverte avec ces assises mais bel et bien dans la consolidation et la maturité, nourrie par l’ensemble de ces échanges. Avec des Assises riches en interventions et en expériences…

 

Thierry BRET

 

 


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Traditionnellement, on aime traduire le terme angliciste « think tank » de la manière suivante : c’est un laboratoire d’idées. D’autres esthètes de la sémantique diront volontiers qu’il s’agit d’un réservoir de pensées, voire d’un groupe d’experts. Porté sur les fonts baptismaux de la création il y a peu, « Yonne 2050 Territoires en Mouvement » se définit davantage comme un cercle de réflexion participatif, offrant l’opportunité à toutes et à tous, de pouvoir s’informer et disserter librement sur des grands sujets de société tels que le rôle de l’Etat, les enjeux majeurs de la santé et de l’alimentation, ou encore les faits historiques qui ont fait notre nation et ses particularismes.

 

AUXERRE: Aïe ! Pas de chance ! Elles et ils (les suiveurs du think tank auxerrois « Yonne 2050 Territoires en Mouvement » et sa responsable Elisabeth GERARD-BILLEBAULT se faisaient un plaisir de recevoir le 17 octobre prochain le représentant de l’Etat dans l’Yonne, soit le préfet Pascal JAN, lors d’une rencontre-débat d’importance qui n’aurait ni manquer de truculence ni d’intérêt à Auxerre. Une vulgarisation détaillée du rôle d’un haut-fonctionnaire à la tête de la préfectorale, de ses missions et responsabilités aurait servi de fil d’Ariane à cette causerie, non dénuée d’humour – on connaît la verve et l’enthousiasme de l’ancien recteur de l’Education nationale lors de ces exercices oratoires – et d’anecdotes personnelles. Dommage ! Trois fois dommage, est-ce imputable au devoir de réserve appliquée en ces périodes complexes de la vie institutionnelle et politique, secouant le bateau France ou à l’approche des échéances municipales de mars 2026, mais de préfet à la tribune intellectuelle e de « Yonne 2050 », il n’y aura point finalement !

 

 

Un historien hors pair pour lancer la soirée !

 

Bon, on devra donc ronger son frein et savoir avec philosophie patienter jusqu’au 05 novembre prochain afin de pouvoir assister à une passionnante restitution du groupe de travail interne propre à la structure, « Santé et Alimentation », devant présenter le résultat de ces analyses, fruit d’un travail minutieux, lors d’un temps de partage autour de propositions et de pistes d’action, visant à améliorer l’existant dans le département. Deux thèmes connexes se mariant parfaitement bien ensemble, sujets de préoccupation sanitaire de bon nombre de collectivités territoriales, à l’instar des EPCI, des communes ou du Conseil départemental qui ont pour mission de piloter les établissements scolaires de type collèges ou écoles élémentaires et primaires.

Il y a peu, une quarantaine de personnes se sont donc délectées lors de la conférence de ce féru d’histoire qu’est Patrice WAHLEN. Un habitué des causeries historiques puisque notre homme qui aime enrober ses propos richement fournis de quelques perles d’humour avait assuré l’ouverture de la récente manifestation « Auxerre Médiévales » lors d’une conférence de belle stature, à l’Abbaye Saint-Germain.

 

 

Cette fois-ci, ce n’était pas la période du Moyen-Age (et encore que !) ni la vie des moines cisterciens qui étaient au centre de la communication érudite de notre brillant orateur. Une intervention ayant séduit les amateurs de curiosité historique, ponctuée d’échanges riches et vivants avec l’auditoire. Cible prioritaire de notre homme : la construction à travers les siècles de ce département de l’Yonne jusqu’à son évolution actuelle. Un long cheminement informatif depuis un âge très reculé jusqu’à l’époque contemporaine qui aura tenu en haleine les participants de cette session qui en appelle d’autres, évidemment !

 

 

Les origines de l’Yonne depuis…475 !

 

Naturellement, Patrice WAHLEN ne manqua pas de s’attarder sur les origines de ce mot dont ses habitants éprouvent de la fierté : Yonne. En 475, le terme latin « Icauna Flumen » faisait déjà allusion au cours d’eau traversant Auxerre ! Un mot devant évoluer au fil des siècles pour devenir « In Imgauna Fluvio » en l’an de grâce 519, puis « Hiunnia » en 1184 et pour finir dans une version un tantinet plus moderniste, « Yonia » en 1217 ! On connaît la suite, bien sûr !

La question fut immanquablement posée lors de cet exposé, agrémenté de slides illustrés de visuels photographiques et de schémas, l’Yonne est-il réellement un territoire bourguignon ou rattaché à l’Ile-de-France dont il dépendit à ses débuts ? En 534, notre secteur géographique se situait à la marge du royaume des Burgondes et il ne fut rattaché au duché bourguignon qu’à partir de 918. Mais, sur le plan purement administratif, il faudra attendre…1958 pour que notre département soit réellement reconnu comme territoire bourguignon à part entière ! Pas étonnant que ces habitants lorgnent volontiers vers la capitale de l’Hexagone et le secteur francilien, voire l’Orléanais dont il faisait partie intégrante il y a quelques siècles de cela !

Des données très intéressantes pour mieux comprendre d’où nous venons en somme afin de mieux appréhender les enjeux de demain et l’avenir de notre territoire…

 

Thierry BRET

 


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Le cadre de la conférence de presse est des plus agréables. Une petite salle  très cosy dans un décor rétro, située à l’étage de cet établissement plutôt atypique de la restauration sénonaise, « Le Plat d’Etain ». Mais, aujourd’hui, les deux interlocuteurs assis face aux représentants de la presse locale font fi dans leurs propos de recettes gastronomiques alléchantes pouvant titiller les papilles ! Le « plat de résistance du jour » est cependant copieux en termes d’informations : l’immigration dans l’Yonne. Via une note très exhaustive émanant de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie qui offre un inédit état des lieux approfondis de la situation sur notre territoire. Une thématique ô combien importante, à de multiples égards, à l’approche des échéances municipales que n’aura pas manquée de commenter le nouveau président de l’OFII, un certain Guillaume LARRIVE…

 

SENS : Il sait mettre les petits plats dans les grands, l’ancien parlementaire de l’Yonne, Guillaume LARRIVE, même lorsqu’il s’agit simplement de recevoir les médias au « Plat d’Etain », un estaminet local très apprécié par les épicuriens, autour d’un thé ou d’un café ! Le conseiller d’Etat, membre toujours influent des Républicains dont il est l’un des vice-présidents, organisait une passionnante conférence de presse il y a quelques jours dans la sous-préfecture de la cité septentrionale de notre territoire, à l’occasion de la publication en livre de poche de son dernier opus publié en 2024, « Immigrations, l’heure de la décision » - l’ouvrage a bénéficié de la préface pertinente de l’ex-ministre de l’Intérieur et président de la formation gaulliste, Bruno RETAILLEAU à l’épicentre de l’actualité politique depuis 48 heures – et de la présentation d’une note officielle émise par l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie, se rapportant à notre département.

D’ailleurs, sa tête pensante, le directeur général de l’organisme national, Nicolas POUVREAU-MONTI avait également effectué le déplacement depuis la capitale afin de consacrer un peu de temps aux journalistes, désireux d’en savoir bien davantage sur ce fait de société que représente une immigration très dans l’air du temps pour les sphères politiques et sociétales.

 

Une défiance record des Français envers l’immigration

 

Actualisés de manière annuelle par l’INSEE, les chiffres dévoilés par Nicolas POUVREAU-MONTI ont été finement retravaillés par le « think tank » national (un véritable laboratoire d’idées) afin de les rendre nettement plus lisibles auprès des spécialistes de la question. L’orateur en profitait pour présenter les missions essentielles de cet Observatoire de l’Immigration et de la Démographie.

« Avec notre petite équipe de salariés, explique-t-il, nous travaillons de façon professionnelle avec de la rigueur technique et l’attachement aux chiffres et aux faits, l’indépendance politique, ainsi que du réalisme migratoire concernant les flux. Nous passons beaucoup de temps avec des élus de toutes tendances afin de leur présenter ces données… ».

Analysant la situation actuelle concernant l’immigration, Nicolas POUVREAU-MONTI considère le moment comme paradoxal. « Il n’y a jamais eu une telle défiance dans l’opinion sur ce phénomène de l’immigration, des sondages réguliers l’attestent avec deux tiers des personnes interrogées estimant que les niveaux d’immigration reçus en France sont bien trop élevés ; et dans le même temps, il n’y a jamais eu autant d’immigration en France que ces dernières années ! ».

Tout cela engendre aujourd’hui une véritable crise démocratique en France, mais aussi aux quatre coins de l’Europe, avec en corollaire la véritable capacité des femmes et hommes politiques à agir sur ce terrain ultra miné, à l’approche d’échéances électorales capitales pour les démocraties.

 

Une immigration d’ampleur inédite en France depuis les années 2000

 

« Nous vivons un contexte migratoire inédit, renchérit l’interviewé, par l’ampleur des flux reçus dans l’Hexagone – le nombre de nouveaux titres de séjour accordés en France a été multiplié par trois depuis la fin des années 90 - ; quant au droit d’asile en pleine croissance ces dernières années, il a triplé depuis 2010. L’immigration clandestine a triplé depuis vingt ans. On le sait grâce à l’Aide Médicale d’Etat en forte hausse. C’est une dynamique que l’on retrouve dans toute l’Europe… ».

Une résurgence du passé colonialiste de la part de bon nombre de pays du Vieux continent, assurément. Un phénomène qui concerne toutefois des pays n’ayant pas eu de visions expansionnistes dans les siècles derniers à l’instar de la Suède ou de la Suisse.

« Au-delà de ce phénomène d’ampleur inédite en France, poursuit Nicolas POUVREAU-MONTI, il y a aussi la nature qualitative de cette immigration. Notre pays accueille l’immigration la plus africaine d’Europe avec six personnes sur dix qui arrivent du Maghreb. Idem pour l’Afrique subsaharienne, avec une population qui a doublé depuis 2006… ».

Des arrivées massives qui impactent le marché de l’emploi ou…pas. Aujourd’hui, il s’avère que les personnes issues de l’immigration éprouvent de sérieuses difficultés à s’intégrer sur le marché du travail en France. Le taux d’emploi des immigrés légaux est l’un des plus faibles du continent européen, dans notre pays, avec 62 %. Plus de 40 % des entrées sur notre territoire se sont faites pour des motifs familiaux. Quant à la pauvreté des immigrés, elle est la plus importante à hauteur de 50 %. Soit quatre fois plus que le taux de pauvreté des Français.

 

 

Une accélération beaucoup plus forte de l’immigration dans l’Yonne

 

Quand est-il de l’Yonne, fort de ces données nationales ? Le directeur général de l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie continue son analyse.

« Il y a une forme de paradoxe sur ce département, c’est à la fois celui qui accueille un peu moins d’immigrés que la moyenne nationale (7,8 %) en 2022 au lieu de 10,2 % pour l’Hexagone. En revanche, l’accélération de la part des immigrés est plus forte que sur la moyenne nationale… ».

Précisons que dans le classement des communes hexagonales où la part des immigrés avait le plus augmenté parmi la population, signalons la présence dans le Top 25 national des petites villes, celle de Joigny, avec une hausse de dix points en quinze ans, entre 2006 et 2021. Des phénomènes de diaspora peuvent expliquer cela, avec une concentration familiale importante.

Quant aux origines de ces immigrés, quelles sont-elles ? « Il y a une singularité forte dans ce département de l’Yonne, c’est la forte présence de la population marocaine, confirme Nicolas POUVREAU-MONTI, à Auxerre et à Sens. C’est une petite spécificité départementale par rapport au national puisque la population algérienne est la plus importante de toutes les populations maghrébines. 19 % des immigrés de l’Yonne viennent du Maroc contre 7 % d’Algériens… ».

Dans le tiercé de tête icaunais, on retrouvera bien naturellement la population issue de la première génération de migrants, celle du Portugal. Bon nombre de ses ressortissants ont depuis acquis la nationalité française. Cette immigration était la conséquence directe des Trente Glorieuses et de ses besoins économiques dans un marché de l’emploi florissant alors que l’immigration actuelle répond davantage à des besoins de protection des individus avec l’accueil de réfugiés de tout ordre.

L’intégration dans le travail peut se révéler très vite comme une sinécure pour ces populations de la nouvelle vague migratoire. Dans l’Yonne, 27 % de ces personnes étrangères de plus de 15 ans se retrouvent sans emploi, ni en études ni à la retraite contre 12 % des non-immigrés.  

« Les difficultés d’intégration sur le marché du travail sont spécialement marquées par les origines migratoires, ajoute le conférencier, prenons l’exemple de la population turque, 42 % ne sont ni en emploi, ni en études, ni à la retraite. Cela s’explique par le fort phénomène d’inactivité des femmes. 65 % des femmes originaires de Turquie vivant en France n’ont aucune activité… ».

 

La spécificité française vis-à-vis de l’Algérie et des titres de séjour !

 

On peut aussi ajouter à la liste, les immigrés en provenance du Maroc (33 %), ceux de l’Algérie à 32 % mais seulement 11 % des immigrés portugais, du fait d’une intégration dans le travail plus aisée, parfois couronnée par la création d’une entreprise. L’Afrique subsaharienne représente un contingent de 30 % des immigrés actuellement accueilli dans l’Yonne. 30 % qui sont eux-aussi sans emploi, sans études et sans retraite…Une réalité que l’on peut aussi observer localement.

A noter que le taux de chômage des populations issues de l’Asie du Sud-Est s’élève à 3 % en France ! Soit quatre fois moins que la proportion du nombre d’immigrés.

Reste le cas très particulier de la Tunisie. La représentativité de sa population est la plus importante au cours de ces dernières années (2000) grâce à un cadre politique bilatéral ayant facilité l’immigration. Malgré les relations assez distendues entre Alger et Paris, il se délivre les deux tiers des titres de séjour chaque année en France, soit la plus forte progression de toute l’Europe. Faisant de l’Hexagone une spécificité migratoire unique !

Cas particulier : les autres pays d’Europe comme l’Ukraine et ses cent mille réfugiés en France dont certaines familles ont échoué dans l’Yonne. Idem pour les Afghans (100 000 personnes) et les Syriens (50 000) en France.

 

Un impact considérable sur les politiques publiques

 

Sur un point strictement micro de l’étude, il était temps alors d’aborder la physionomie auxerroise. La capitale de l’Yonne accueillait en 2027 12,7 % d’immigrés en ces murs – c’est plus que la moyenne nationale de 10,2 % – car la part de cette population immigrée a augmenté deux fois plus vite que la moyenne nationale avec une forte présence de Marocains, de Portugais, d’Algériens mais aussi des Africains de la zone subsaharienne. Avec là aussi, une forte concentration de personnes n’ayant ni emploi, ni retraite, ni cursus pédagogique, soit 34 %.

« C’est ce qui m’a le plus frappé, précise Guillaume LARRIVE, ancien député de la première circonscription de l’Yonne, c’est ce chiffre. C’est énorme ! Un tiers des immigrés algériens vivant dans le bassin auxerrois qui ont l’âge de travailler, d’étudier ou d’être à la retraite, sont inactifs et hors des codes, c’est 2,5 fois supérieur à la normale. Ce qui me surprend le plus, c’est l’accélération et l’existence de cette vague migratoire additionnée à cette problématique de l’intégration sur le marché du travail. Cela a pour conséquence de peser sur le système social… ».

Un impact sociétal indéniable, assurément, sur les politiques publiques. A l’instar des retraites ou des allocations chômage, contrepartie de cotisations. En moyenne, les immigrés en France perçoivent un montant de prestations sociales qui est deux fois supérieurs à celui des personnes sans ascendance migratoire. Quant à la surreprésentation dans le logement social, elle est évidente : 24 % des ménages immigrés occupent des logements sociaux dans l’Yonne. Des chiffres démontrant de sacrés différentiels dans la réalité et qui pourraient bien faire les gorgées chaudes des adeptes du Rassemblement national ?!

Alors est-il nécessaire de reprendre la capacité de contrôle autour de ces flux migratoires dans les semaines et les mois à venir ? « C’est vrai, admet Nicolas PROUVEAU-MONTI, la gestion des conséquences est très certainement imparfaite ! ».

Quant à Sens, plus de 19,3 % de la population est issue de l’immigration contre 10,2 % au niveau national. « Là aussi, confirme l’intervenant, la part des immigrés dans la population locale a augmenté deux fois plus vite que le niveau national, à 54 %. Dont 20 % de ressortissants de l’Afrique subsaharienne… ». Constat similaire, au niveau de l’intégration sur le marché du travail et de ses conséquences sociétales…

Fin de la première partie.

 

Thierry BRET

 

 


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Au cours de la réunion symbolisant la rentrée politique du parti « Horizons » dans l’Yonne, accueillie il y a quelques jours au centre de formation de l’AJ Auxerre, l’ancien député de la deuxième circonscription de l’Yonne André VILLIERS a lancé un avertissement cinglant en toute fin de réunion à l’assistance. « Halte aux manœuvres internes qui visent à déstabiliser » le mouvement créé par l’ancien Premier ministre, Edouard PHILIPPE…

 

BREVE : S’il se félicite que le parti d’Edouard PHILIPPE qu’il a rejoint en 2022 soit devenu une « machine de guerre pour la conquête de la fonction suprême », l’ancien député de l’Yonne André VILLIERS qui ne pratique pas la langue de bois, dénonce les manœuvres internes qui, selon lui, affaiblissent « Horizons » et menacent la cohésion républicaine.

Pointant du doigt des membres qui « tirent contre leur camp » et instaurent une « connivence inacceptable » avec le Rassemblement National, via les réseaux sociaux et les coups bas personnels, il a rappelé l’épisode de 2022 dans l’Yonne où des interventions ont fragilisé le mouvement, et permis au RN deux ans plus tard, d’emporter trois sièges de député dans le département.

Un fait inconcevable pour l’ancien président du Conseil départemental, pour qui, il est urgent de « faire le ménage » dans les rangs du parti, afin d’éviter « de courir un 100 mètres avec des sacoches en plomb » (sic !).

En cela, il refuse que des motifs extrapolitiques ou personnels dictent l’avenir du camp républicain, avec la conviction que le RN est plus qu’un simple adversaire, que la droite républicaine doit combattre unie : « le Rassemblement National n'est pas notre adversaire, c'est notre ennemi, c'est l'ennemi de la France, je le dis, haut et fort et il va falloir en tout cas se remonter les manches, et d'abord faire le ménage chez nous pour affronter cet ennemi, parce que gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ».

Comprenne qui voudra !

 

Dominique BERNERD

 


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