Après le « Paris-Nice » de Joigny, « L'Auberge du Pot d'Etain » à l'Isle-sur-Serein, récemment évoquées dans nos colonnes, voici la troisième de nos reprises récentes d'hôtels-restaurants icaunais. Preuve supplémentaire, s’il en est, du caractère gourmand de notre département.
MONTIGNY-LA-RESLE : « Le Soleil d’Or » fut longtemps incarné par le couple BAUJARD, Myriam en salle et le chef Jean-Paul aux fourneaux. Référencé au Michelin - à une époque encore pas si lointaine où le guide passait dans nos campagnes ! - il y est évoqué un chef qui connaissait ses gammes, travaillant avec beaucoup de soin et de justesse ses produits : biscuit de brochet aux écrevisses sauce au safran de l'Yonne, feuilleté de ris de veau aux champignons, sans oublier l'incontournable tête de veau, si prisée par la clientèle icaunaise. Oui, mais ça......c'était avant.
Deux formules, l’une à vingt euros, l’autre à trente-deux
Voici quelques mois, un jeune couple courageux a repris cet établissement propret et entretenu. Mention spéciale pour la maîtresse de maison, aimable, souriante et professionnelle...car tel n'est pas toujours le cas !
Au déjeuner, la première formule est à 20 euros. L'autre menu est proposé à 32 euros. Ce midi-là, le plat du jour de la formule était une jolie tourte feuilletée au jambon.
Après la période des pluies estivales, il eût été agréable de profiter de la terrasse. Las ! La lourdeur ambiante nous amène dans une jolie salle, fort lumineuse, et dans laquelle les fenêtres sont équipées de jolis stores boisés à lames. L'apéritif est servi avec des olives, on est peut-être en droit de s'attendre à mieux.
Mais où est donc passé le lapin !?
Les entrées sont fort bonnes : le « poke bowl » aux consonances asiatiques est une assiette aussi soignée que colorée. Quant au « mille-feuille » déstructuré, mousse de chou-fleur, pickles de légumes, c'est un plat équilibré et bien assaisonné avec la croustillance des mini-feuilletés. Il se dégage de cette entrée une belle harmonie. Le chou-fleur, c'est si bon !
Au menu une mention attire l'intérêt : un rable de lapin sur l'os. Cette viande délicieuse a disparu - ou presque - des cartes de nos restaurants. On se demande bien pourquoi : adieu civet-purée, lapin à la moutarde ou encore à la tomate !
Petit bémol sur le morceau servi : le chef n'y est pour rien ! Car, ces barquettes vendues en grande distribution ne contenant que des rables donnent une viande un brin insipide – mais où est donc le lapin !? Et manque de saveur.
Viva la caponata sicilienne !
Elle eût mérité une légère marinade, histoire de la relever, et peut-être aussi d'être un brin poêlée, histoire de la colorer quelque peu. Mais le plat est bon, néanmoins, accompagné d'une originale « caponata » (variante sicilienne de la ratatouille, ce plat exquis de légumes est servi confit, avec des olives noires). Etait-ce le hasard ou bien une habitude locale, mais voici quelques années, en circulant à moto entre Thuir, le pays du Byrrh, et Collioure, celui des anchois dans le Roussillon, j'avais remarqué que la « caponata » était présente sur un nombre conséquent de menus. Dans l'Yonne, son pays d'adoption d'un jour, elle était délicatement confite et fort goûteuse.
Simple et efficace au niveau gustatif !
Petite mention, aussi pour le rosé gouleyant de la Côte Saint-Jacques du vigneron Alain VIGNOT. Un parfait accord mets et vin, avec ce flacon issu du pinot gris. Il donne en Alsace un vin doux, propice à l'apéritif.
Ensuite, ce fut une belle ardoise de fromages, avant un dessert des plus harmonieux : un sablé breton et abricot. Sur le sablé repose quelques lamelles d'abricot cru, elles sont surmontées d'un sorbet de ce fruit sublime, symbole de l'été s’il en est. Un délicieux dessert : simple et efficace au niveau gustatif.
On règle la note à l'aimable et jeune patronne, dotée d'un terminal de paiement des plus modernistes (on peut se demander s’il ne fait pas aussi batteur à œufs et lustreuse à godasses avec ses multiples fonctions !).
Attention en traversant la très fréquentée RN 77 en sortant ! A côté de notre stationnement, à l'ombre de l'église, se tient l’aire locale de vélos électriques ! Et surtout qu'on se le dise : « Le Soleil d'Or » est entre de bonnes mains, et continue son chemin !
En savoir plus :
Les - : avec l'apéro, ce serait bien d'avoir autre chose que des olives ! Même si on le sait, dans nombre de restos, il n'y a plus rien !
Les + : le service est aimable et attentionné. Quant au rapport qualité-prix, il est excellent.
Contact :
Le Soleil d’Or
Hôtel-restaurant
3, Route d'Auxerre
89 MONTIGNY-LA-RESLE
Tel : 03.73.53.09.10.
Gauthier PAJONA
Chaque année à la même époque, le MEDEF réunit sur l’hippodrome de Longchamp à Paris, tout ce qui compte dans les sphères entrepreneuriales, économiques, sociales et bien sûr, politiques. A cet égard, des ministres - pas moins de dix-sept dans les pas de la première d’entre eux - se seront succédés à la tribune afin de délivrer les éléments de langage lénifiants, savamment préparés par le cabinet de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
TRIBUNE : D’ailleurs, signe pour le moins démonstratif de la volonté de l’exécutif de « cajoler » les patrons, le Président de la République lui-même s’était fendu d’un message enregistré dans lequel, il aura notamment rappelé « combien il compte sur les partenaires sociaux en général et le patronat en particulier, pour participer à la grande œuvre de reconstruction de l’économie Française, au travers d’une réindustrialisation salvatrice et synonyme d’indépendance, tout ceci bien entendu dans le cadre d’une unité retrouvée au sein de la nation ».
Ouf ! La phrase est aussi longue que l’œuvre est ambitieuse, mais on n’imaginait pas vraiment autre chose alors que, chacun le sait bien, les temps vont être durs dans les mois qui viennent. Ainsi donc, lancées par le verbe macronien, les réjouissances « Réfiennes » pouvaient commencer !
Bon courage Monsieur MARTIN !
Un président succédant à un autre, Patrick MARTIN, attributs présidentiels à peine secs, pouvait se livrer à son premier grand oral devant ses pairs. Plusieurs milliers de personnes qui vous regardent et vous attendent, massés dans le premier virage un peu raide du parcours, espérant bien pouvoir assister à une sortie de route, il y a de quoi impressionner même les plus aguerris à l’exercice ! Eh bien disons-le tout de suite, les plus « scrogneugneux » en auront été pour leurs frais, car il se sera acquitté de la tâche avec les honneurs, les plus fervents de ses afficionados étant même tout proches de lui accorder les oreilles et la queue !
Un long discours sérieux (peut-être un peu trop ?), précis et argumenté, qui lui aura permis d’imprimer son empreinte en ce début de quinquennat où les sujets qui fâchent ou pourraient fâcher sont nombreux ! Citons d’emblée l’épineuse question de la fiscalité et du maintien d’une politique l’offre qui, bien qu’elle ait fait ses preuves, pourrait semble-t-il aujourd’hui se trouver remise en cause sur l’autel des difficultés budgétaires. A ce sujet, le PLF d’abord, puis le PLFSS ensuite, nous donneront sans doute les éclairages nécessaires à nous forger une conviction quant à la volonté (capacité) réelle ou pas de l’exécutif, de poursuivre la baisse des impôts, notamment la CVAE dont la disparition a été prévue pour 2024.
Et puis une politique de l’offre qui ne considèrerait pas que rendre aux entreprises une partie de ce qu’elles ont surpayé, constituerait une forme de cadeau ! De même il y a aussi la question des excédents de l’UNEDIC et de l’AGIRC ARRCO, sur lesquels lorgne un Bercy aux abois !
Casus belli s’il en est pour des partenaires sociaux qui eux, ont pour le moins très bien géré les choses et qui verraient d’un très mauvais œil, la main avide de l’Etat venir puiser dans les milliards ainsi prudemment thésaurisés afin de se prémunir des gros temps à venir ! Patrick MARTIN le rappellera d’ailleurs à l’adresse d’une Elisabeth BORNE qui n’aura pas réussi à estomper le doute ! Décidément, ce mandat ne s’annonce pas de tout repos ! Bon courage Monsieur MARTIN !
Un sacré bon moment qui fait sacrément du bien !
Mais la REF, c’est aussi et surtout « la grande fête » des entrepreneurs ! Une fête bienvenue chaque année pour les chefs d’entreprises (petites, moyennes ou grandes), entre retour de vacances et rentrée. Un moment privilégié où chacun, bien reposé et doré comme un beau pain (enfin souvent), trouve là une occasion de rencontrer en un même lieu, un grand nombre d’homologues et d’échanger avec eux sur des sujets généralement bien difficiles à partager avec des non-initiés.
Et puis, c’est aussi l’opportunité de pouvoir suivre des conférences et des débats de très haute tenue, avec des intervenants dont l’envergure internationale garantit la qualité et la pertinence des propos. Tel Eric TRAPPIER, PDG de Dassault Aviation et président de l’UIMM qui n’a pas envoyé dire ce qu’il pense du simulacre de construction d’une défense européenne, alors que les européens achètent presque exclusivement des avions de combat américains ! Sic !
Et même si d’autres, peut-être plus contraints ou moins courageux, ou les deux, à l’image de Madame la Ministre conseillère aux Affaires économiques à l'Ambassade des Etats-Unis, a pu se contenter de lire, certes dans un français quasi parfait, les notes convenues rédigées par ses conseillers, les tables rondes auront cette fois encore ravi leurs auditoires et stimulé les synapses ! Une grande fête donc qui se déroule dans une ambiance à la fois chic et champêtre compte tenu du lieu, où l’on mange, bois, rit, dit du mal de ceux qu’on n’aime pas et encense ceux qu’on apprécie ! Bref, un sacré bon moment qui fait sacrément du bien !
Un moment qui fait du bien, même si cette année la météo n’aura pas été aussi clémente qu’à l’accoutumé. Faut-il y voir un signe ? Est-ce là la préfiguration de l’ambiance générale à venir ? D’aucuns vous dirons que oui, tant certains échanges mi-figue mi-raisin, faisant état de problèmes qui sont bien là, ou tout proche de l’être ont été récurrents. D’autres, plus optimistes ou encore épargnés n’allaient pas forcément dans ce sens, rappelant que le pire n’est jamais sûr et qu’il convient de rester dans une dynamique positive ! Quoi qu’il en soit, il n’était plus question de la « quasi » euphorie dans laquelle nous étions encore lors de la REF 2022. Car avec des carnets de commandes qui commencent à s’essouffler, des trésoreries qui se tendent parfois sévèrement, une productivité qui s’érode, une inflation qui reste élevée et un manque de visibilité persistant qui force à naviguer sans trop bien savoir où l’on va, les curseurs sont tirés vers le bas.
La créativité et la résilience des entrepreneurs de France
Et parfois dangereusement, à l’instar du nombre impressionnant de défaillances d’entreprises que nous déplorons depuis ces derniers mois, même si elles concernent très majoritairement des autoentrepreneurs et des très petites structures. Les nuages parfois bien noirs qui ont plané sur Longchamp nous auront finalement épargné et seules quelques gouttes sont tombées. Il n’en demeure pas moins que les parapluies étaient plus nombreux que les chapeaux de paille. Le dérèglement climatique, sujet largement présent dans les débats, ne concernera donc pas que le temps qu’il fait, mais aussi et largement la météo des affaires.
Mais bon, ou devrais-je dire, mais BOND !? « Demain ne meurt jamais* ! ». N’est-ce pas ! Alors hauts les cœurs et toutes manches retroussées, les entrepreneurs de France ont bien l’intention une fois encore de montrer leur créativité et leur résilience ! Et ce qui ne nous tue pas nous rendant plus fort, alors Dieu sait qu’ils doivent être sacrément forts, compte tenu de tout ce qu’ils ont déjà surmonté au cours de ces dernières années !
En tout cas, permettez-moi de conclure en vous disant combien je me réjouis à l’avance d’être encore de la fête, pour la REF 2024 ! Et puis tenez, je fais même le pari que quoi qu’il arrive, il s’agira une fois encore de l’évènement majeur de la rentrée et que chacune et chacun aura à cœur de s’y montrer. Parce que vous le savez. « Les diamants sont éternels », « mourir peut attendre », même si « le monde ne suffit pas » à celui qui nous envoie ses « bons baisers de Russie » !
NB : *Base-line de la REF 2023 et 18ème opus de la série des James Bond.
Claude VAUCOULOUX
Délégué général MEDEF et UIMM Yonne
L’évènement se déroulera ce samedi 09 septembre au gymnase de L’Isle-sur-Serein. Pour le choix de la date, c’est de la pure logique puisque les structures associatives seront en fête aux quatre coins de l’Hexagone, comme le veut la coutume annuelle. Particularisme, celui-ci – il est concocté par la Communauté de communes du Serein – aura un goût fort prononcé d’olympisme à dix mois des Jeux de Paris !
L’ISLE-SUR-SEREIN : Et pourquoi pas associer l’idée des Jeux olympiques à un forum des Associations, afin de s’immerger déjà un tant soit peu dans le futur évènement !? C’est ce qui se vivra d’ici quelques jours au gymnase communal grâce à l’action menée par la Communauté de communes du Serein lors de la seconde édition du traditionnel Forum, accueillant les associations locales.
Proposée par le Comité départemental olympique et sportif de l’Yonne (CDOS), le Conseil départemental et l’intercommunalité, l’animation comprendra des initiations aux disciplines sportives, des spectacles et surtout une bonne dose de convivialité. De qui ravir celles et ceux qui fréquenteront le forum pour faire plus amples connaissances avec le tissu associatif du terroir.
Pour se mettre en appétit, il y aura toujours la possibilité de se sustenter sur place, avec la présence de foodtruck (Canard d’Ange-ly) ou la boulangerie de l’Isle-sur-Serein (« Les Délices du Serein ») qui tiendra un stand de crêpes, sans omettre l’incontournable buvette où, compte-tenu du retour en grâce des fortes températures, il faudra consommer modérément, notamment pour les alcools…
En savoir plus :
La Communauté de Communes du Serein accueille le forum des associations qui se déroule au gymnase de l’Isle-sur-Serein (30 avenue du parc 89440) de 10h à 17h.
Thierry BRET
C’est un cérémonial qui nous revient chaque année à pareille époque comme les feuilles mortes se décrochant des arbres, annonciatrices de l’automne. Sauf que dans le cas présent, la chaleur déjà lourde en ce milieu de matinée était au rendez-vous ! L’édile d’Auxerre et président de la Communauté de l’Auxerrois a effectué sa traditionnelle tournée des établissements scolaires. Histoire de réaffirmer que ce sont bel et bien 45 millions d’euros qui auront été investis au terme du mandat pour la rénovation de ces infrastructures…
AUXERRE : « Mieux apprendre, mieux se restaurer, mieux se divertir ». Dans la bouche du maire d’Auxerre, Crescent MARAULT, grand amateur de l’Ovalie, la formule résonnerait presque comme un credo olympique ! C’est pourtant celle qui se rapporte le mieux, selon lui, aux travaux de rénovation mis en exergue depuis le début de son mandat visant à donner une nécessaire cure de jouvence à des bâtiments parfois vétustes et décrépis de l’agglomération. Des écoles, des crèches, des édifices accueillant les activités du périscolaire.
« Dans le plan de mandat initial, explique-t-il pédagogue, il était prévu d’investir 42 millions d’euros à ces travaux… »
Aujourd’hui, du fait de l’inflation – entre-temps la crise de la COVID et les impacts de la guerre en Ukraine sur les économies mondiales tant énergétiques qu’au niveau des matières premières -, il aura fallu changer le braquet à la vitesse supérieure en injectant trois millions d’euros supplémentaires afin de pouvoir répondre au cahier des charges liminaire. 45 millions d’euros étalés ainsi sur une décennie pour rendre acceptable, en l’améliorant, le parc éducatif local.
L’attractivité de la ville se décline aussi par la rénovation de ses écoles
Interrogé, Crescent MARAULT est optimiste : « en fin de mandat, toutes les écoles que compte Auxerre, les crèches et les équipements du périscolaire auront été refaits. Cela intègre notre stratégie d’attractivité de la ville… ».
Pour lui, cela ne se résume pas aux seules réfections des routes et voiries, des zones d’activités, des complexes sportifs – à ce titre la piste d’athlétisme auxerroise se refait une jeunesse ! – ou aux logements. Les écoles, crèches et lieux où sont accueillies les activités du périscolaire prennent une dimension tout aussi favorable dans cette amélioration devant séduire de nouveaux investisseurs et habitants.
Au cours de cette tournée des écoles, courant sur la matinée de ce lundi de rentrée scolaire, Crescent MARAULT, accompagné de Jean-Baptiste LEPETZ, directeur académique, Stéphane DUGUET, inspecteur de l’Education nationale, Isabel ROUMIEUX et Nicolas BRIOLLAND, tous deux inspecteurs académiques, prit soin de visiter cinq établissements, aux côtés de son directeur de cabinet, Yves LASMARTRES, de plusieurs responsables de services – le maire en profitera pour saluer la coordination de leur travail alors que les travaux se poursuivent sans que cela ne viennent perturber la reprise des cours – ou de quelques élus, dont Bruno MARMAGNE ou Dominique AVRILLAULT.
De la végétalisation des cours au changement de menuiserie
Si au groupe scolaire de la rue de Paris et de l’école maternelle Jean Zay, la végétalisation des cours aura été au centre des débats, ce sont les changements des huisseries et ceux apportés à l’aire de jeu de la maternelle qui auront accaparé les échanges au groupe scolaire des Piédalloues.
Le nouveau cloisonnement de la salle de motricité ainsi que le changement de direction de l’école Henri Matisse ont été évoqués par les visiteurs. Avant que ces derniers ne terminent cette succession de rencontres par l’ultime étape du jour, soit l’école Marie et Pierre Curie où le nouveau restaurant scolaire ainsi que la présentation de la nouvelle directrice des lieux furent à l’ordre du jour des échanges et perspectives…
Thierry BRET
Retour vers le passé, ce week-end, à Joigny comme au temps où jadis la circulation estivale sur la Nationale 6 provoquait de très sérieux ralentissements dans la ville de l’Yonne, traversée par son flot incessant de touristes qui se rendaient plein sud, vers la « Grande Bleue ». Plus de cinq cents véhicules d’époque (les années 1950 et 1960) et 150 bénévoles reconstitueront de sympathiques tableaux, durant ces deux jours emplis de nostalgie…
JOIGNY : Plus de 25 000 spectateurs sont attendus durant ces deux jours festifs par les organisateurs de cet agréable évènement à la fois automobile – le mode rétro et les voitures de collection ont toujours la cote – et touristique, où il fera bon flâner dans les rues de la cité du Centre Yonne. Antiques DS Citroën, rutilantes 404 Peugeot, vielles Simca 1000 ou esthétiques Aronde seront donc de la partie dans cette reconstitution de ce que furent les heures glorieuses de Joigny entre juillet et août, chaque année, des deux décennies 50 et 60 !
Les grands chassés croisés de l’été donnèrent bien des boutons d’urticaire à l’époque aux représentants de la maréchaussée mais faisaient le terreau nourricier des commerces, hôtels et restaurants de l’agglomération.
En sus, pour faire plus vrai que nature, les bénévoles se prêtant au jeu seront grimés en costumes d’époque, le tout servi par un fond musical fleurant bon les Sixties et la période bénie des Yé-Yés que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître – sic !
On doit cette formidable initiative à l’association des Vieilles Coquilles Icaunaises – la belle appellation des automobiles d’autrefois sans doute !, l’Office de tourisme du Jovinien et de Joigny avec une Béatrice KERFA toujours aussi dynamique et la Ville de Joigny, naturellement. Précisons que toutes les animations sont gratuites. Une très belle manière de clore le chapitre de cet été 2023 en se replongeant dans celui de l’été 1963 !
Thierry BRET