Objectif avoué des organisateurs : dépasser la barre des dix mille entrées en deux jours de manifestation ! Si le soleil est de la partie et les conditions météo au rendez-vous, ce qui est prévu normalement, Etais-la-Sauvin pourrait connaître une sacrée affluence ce prochain week-end, avec la réception de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture, concoctée par les Jeunes Agriculteurs du département, associés au canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye…
ETAIS-LA-SAUVIN : Les chiffres parlent par d’eux-mêmes ! Le monde agricole attire de plus en plus de badauds et de curieux lors de grandes manifestations publiques permettant de mettre en valeur cette filière de la vie économique, indispensable à notre bien-être alimentaire et à l’aménagement de nos campagnes. La preuve ? Les organisateurs de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture de l’Yonne, accueillie cette saison aux confins de la Puisaye, espèrent bien dépasser la barre fatidique des dix mille entrées aux termes des deux journées de cet évènement recevant plus d’une cinquantaine d’exposants.
Sur place, de nombreuses animations pour petits et grands, ainsi que de multiples stands tenus par des producteurs locaux afin de valoriser l’agriculture icaunaise, ne devraient pas manquer d’interpeller les visiteurs devant s’acquitter d’un droit d’entrée de 5 euros (adulte). On relèvera la gratuité pour les jeunes spectateurs de moins de dix ans : sait-on jamais, ils peuvent se nourrir au contact des professionnels de la terre de précieux renseignements initiateurs de précoces vocations !
Des tracteurs monstrueux pour le plaisir des yeux !
Un cap de dix mille visiteurs pas inatteignable en vérité puisque la fréquentation est sur une pente ascendante depuis plusieurs saisons : en 2022, la manifestation de fin d’été avait accueillie 4 500 personnes à Fontaines (près de Toucy). Celle d’Avallon excédait déjà les 5 500 entrées à Sainte-Colombe/Angely (près d’Avallon).
Pour cette nouvelle édition, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix tout comme l’an dernier de proposer une animation de « tracteur pulling ». Une animation spectaculaire qui avait aussi contribué au succès de l’édition avallonnaise de 2023. Aujourd’hui, l’Hexagone est l’un des pays européens où la discipline s’est le plus développée. Pas étonnant que les JA de l’Yonne aient opté pour pimenter leur évènement de recevoir la finale nationale de ce « sport mécanique » insolite, supervisée par la fédération française.
Parmi les autres animations dont il faudra pleinement profiter durant ces deux jours : la mini-ferme, une démonstration de chiens de troupeau, l’exposition de matériels, la démonstration de moissonneuses-batteuses, des baptêmes d’hélicoptère (payant), de nombreux jeux pour enfants, un bœuf à la broche à déguster et même la présence musicale d’un DJ pour que la « fièvre du samedi soir » prenne vie aux abords de la localité de Puisaye !
Thierry BRET
Ce dimanche à 17 heures, les protégés du coach auxerrois auront à cœur de montrer aux suiveurs de la Ligue 1 que le champion de la division inférieure à l’élite n’est pas là par hasard cette saison. L’idée est de réitérer ce qui s’est fait la semaine dernière face à l’OGC Nice en prenant les trois points à la surprise générale…
AUXERRE : Bon, c’est vrai, remporter le premier match de la compétition dans les arrêts de jeu, à la 93ème minute pourrait ressembler à s’y méprendre à un petit miracle ! C’était, on s’en souvient face aux Aiglons niçois, le week-end dernier. Pour son déplacement de la saison, loin de ses bases arrière, les footballeurs de l’AJA aimeraient bien ramener les trois points de la victoire en faisant la nique aux Nantais, un club qui pourrait bien être un concurrent direct dans la lutte au maintien au printemps 2025.
Même si l’entraîneur auxerrois Christophe PELISSIER rappelait en conférence de presse que les dix-sept clubs qui composent l’élite hexagonale sont en concurrence pour ne pas descendre à l’échelon du dessous. Pour autant, alors qu’il a en tête la succession de Gauthier HEIN, parti sous les cieux de Metz, le coach sait que la partie sera rude du côté de la Beaujoire dimanche en fin d’après-midi.
« A nous de démontrer notre capacité à s’exporter, explique-t-il, montrer à tous la belle image de notre équipe… ».
Remettre les compteurs à zéro à chaque rencontre du championnat semble être également la logique des choses pour Christophe PELISSIER, prudent et humble face aux enjeux qui attendent le team.
Seule certitude positive, au moment où se rédigent ces lignes, Angers et Saint-Etienne ont tous les deux chuté pour la seconde fois consécutive, de bon augure pour les Auxerrois qui peuvent ainsi se sublimer pour prendre le large sur les anciens pensionnaires de Ligue 2, dès ce soir…
Thierry BRET
A rendez-vous exceptionnel, programmation remarquable ! On la doit à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne ! Trois jours extraordinaires afin de commémorer de la manière la plus culturelle et éclectique qu’il soit le quatre-vingtième anniversaire de la Libération de la ville d’Auxerre, du 24 au 27 août prochain. Un florilège de découvertes intellectuelles pour ne jamais oublier ce que fut cette période tragique pour la patrie, entre Résistance et occupation…
AUXERRE : A la lecture du copieux programme adressé à la presse cette semaine, on se réjouit déjà de vivre l’instant présent. Au-delà des commémorations traditionnelles organisées par la Ville d’Auxerre, la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l’Yonne (SSHNY) a concocté un cocktail très goûteux et représentatif de ses possibilités et de son savoir-faire, afin de se calquer au mieux à l’actualité des célébrations marquant le 80ème anniversaire de la Libération de la capitale de l’Yonne. Les férus d’histoire, de poésie, de musique, d’expositions et de conférences ne seront pas déçus de ce rendez-vous devant faire date dans les annales de la célèbre date libératoire pour la cité icaunaise.
Ce sont trois jours qualifiés d’exceptionnels par les instigateurs de cette programmation qui se présentent à nous, avec l’amorce de la fin de semaine. Tout commencera ce samedi 24 août à la Maison Marie Noël, aux alentours de 15 heures avec l’inauguration de l’exposition consacrée au résistant français, Michel BERNSTEIN. Le lieu est lourd de symboles. Il s’agit de l’appartement de la célèbre poétesse. Une femme ayant occupé une place active dans la Résistance…
Marie NOEL/Michel BERNSTEIN : une passionnante plongée dans la Résistance
Réalisée par Alain GRIVEL, membre de la SSHNY, cette exposition mettra l’accent sur le vécu de ces deux personnalités que furent Marie NOEL et Michel BERNSTEIN sous l’Occupation.
« Les Allemands occupent la maison de ses parents, attenante à celle qu’on visite aujourd’hui et où elle se trouve alors avec sa mère et une tante infirme, commente le sociétaire de la vénérable structure associative auxerroise, elle qui admire sans réserve la culture allemande (celle du XIXème siècle) s’est prise depuis la Première Guerre mondiale d’une irrépressible exécration de l’Allemand, « dès qu’on lui met un habit vert sur le dos »… ».
La plume de la poétesse bourguignonne sera une arme puissante contre l’adversaire germanique, mêlant lyrisme et causticité. Grâce à son poème intitulé « Message », Marie NOEL est amenée par l’intermédiaire de Léon NOEL, ami de la famille, homme politique et président de la SSHNY de 1946 à 1956 à rencontrer le Général de GAULLE qui la décorera de la Légion d’Honneur.
A partir de 15h30, salle des conférences, Michel CORDILLOT captivera l’auditoire en donnant une causerie sur « Michel BERNSTEIN, résistant français ». Il reçut les insignes de la Légion d’Honneur et la médaille militaire du fait de son action dans la Résistance. Démobilisé à Royan, après avoir été appelé sous les drapeaux, Michel BERNSTEIN regagna la capitale de l’Hexagone en septembre 1940. Un raid de la Gestapo va alors chambouler son existence. Il décide de se cloîtrer dans l’appartement de son épouse, Monique ROLLIN, pour y mettre sur pied un atelier de faux papiers de défense de la France. Il y restera 800 jours sans sortir une seule fois au dehors ! Près de 12 000 tampons et d’innombrables papiers d’identité seront fabriqués par ses soins. Sans omettre de faux timbres postaux qui permirent leur acheminement….
La rencontre avec la marraine de la Maison Marie NOEL
Il faudra patienter encore vingt-quatre heures supplémentaires après ce samedi pour continuer cette promenade évocatrice et si intense dans le monde de la Résistance. Une promenade en compagnie d’une grande dame du théâtre et de la culture, Marie-Christine BARRAULT ! La marraine de la Maison Marie NOEL effectuera le déplacement depuis la capitale pour rejoindre Auxerre aux alentours de 18 heures, afin d’y lire des textes de la poétesse de l’Yonne. Cela se déroulera au théâtre de verdure de la maison éponyme. On en frémit déjà…
Le lendemain, épilogue de cet évènementiel d’exception. Toujours prévu à 18 heures et au même endroit, cette Maison Marie NOEL à redécouvrir comme un cadeau enrubanné du plus bel effet sous le sapin ! Le trio « Chimères » entrera en scène. Deux filles et un garçon. Des virtuoses, assurément. Roxane CHALARD est soprano. Chloé DUCRAY interviendra en qualité de harpiste où elle démontrera qu’elle possède plus d’une corde à son arc, musicalement s’entend ! Jean-Lou LOGER au violoncelle offrira le meilleur de lui-même. Tous auront à cœur de jouer « Résistances », un concert entrecoupé de lectures avec des textes profondément engagés, ceux de Paul ELUARD ou de Louis ARAGON. Alain GRIVEL lira, quant à lui, des extraits des « Epreuves de l’ombre » de Michel BERNSTEIN et un poème de Lucien SCHELER…On a hâte de vivre un tel programme…
En savoir plus :
Les spectacles du 26 et du 27 sont payants, aux tarifs de 20 euros (moins de18 ans : 12 euros). Il est possible de prendre des billets couplés pour les deux spectacles aux tarifs préférentiels (pour tous 30 euros, tarifs réduits 15 euros).
La Maison Marie Noël est située au 01 Rue Marie Noël à Auxerre.
Réservations et renseignements auprès de la SSHNY au 03.86.51.30.02.
Les billets sont aussi en vente au magasin CULTURA à la ZAC des Clairions à Auxerre.
En cas de pluie, les spectacles seront donnés en l’église Saint-Eusèbe à Auxerre.
Thierry BRET
Lancée le 15 juillet, la campagne nationale – nous l’avons découverte ce jour dans sa version déclinable sur le sol icaunais avec la visite de la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, Clémence CHOUTET, sur le terrain – se terminera le 01er septembre. Elle donnera lieu à un bilan, rendu public dans les semaines à venir. Objectif de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), à l’initiative de l’opération : la prévention et le contrôle autour des atteintes à l’eau et à la nature dans les territoires soumis à réglementation particulière…
MAILLY-LE-CHATEAU : On connaissait la version littéraire du « Sous-préfet aux champs », neuvième des célèbres « Lettres de mon moulin » d’Alphonse DAUDET, rédigées dans sa plus belle prose par l’auteur ; on a vécu aujourd’hui au sortir de la commune de Mailly-le-Château la visite de la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, Clémence CHOUTET, dans la réserve naturelle nationale du Bois du Parc, écrin de verdure dans un espace protégé. Un espace sauvage, fait de forêts et de rochers qui se mérite amplement pour l’atteindre puisqu’il aura fallu gravir dès les premières minutes une envolée de marches abruptes sur près de 170 mètres de dénivelé avant de profiter d’un panorama splendide sur la jonction de l’Yonne et du canal du Nivernais.
Dans le cadre de la campagne nationale de contrôles réalisées par l’Office français de la Biodiversité (OFB) – une opération qui court jusqu’au 01er septembre -, la représentante de l’Etat effectuait le déplacement dans ce sanctuaire naturel privilégié où vivent en nombre des faucons pèlerins et une faune abondante composée de reptiles (couleuvres, vipères, lézards verts…) et multiples variétés d’oiseaux.
Faire prendre conscience de la nécessité de protéger la nature
Lieu plutôt méconnu du grand public, la réserve naturelle nationale du Bois du Parc a l’avantage d’offrir diversité et quantité tant en espèces végétales qu’animales. D’où une surveillance accrue tout au long de l’année par les services de l’OFB, un office placé sous la tutelle des ministres chargés de l’Environnement et de l’Agriculture. Jadis, les personnels des organismes antérieurs à l’Office Français de la Biodiversité étaient assimilés aux représentants des fédérations de chasse. De nos jours, leurs tâches sont multiples depuis la création de cet établissement public par l’Etat survenu en janvier 2020. Surveillance, préservation, gestion et restauration de la biodiversité terrestre, aquatique et marine : les fonctionnaires agissent sur le terrain comme des couteaux suisses avec de multiples facettes de connaissances en privilégiant la pédagogie et l’information.
« La fréquentation des espaces naturels répond à un besoin grandissant de nos sociétés de se rapprocher de la nature, explique l’un d’entre d’eux, il est donc important de faire prendre conscience de la nécessité de la préserver… ».
Une démarche utile ? Plus que jamais et à plus d’un titre ! Car, il ne faut jamais omettre de nos pensées que dans certaines conditions, cette fréquentation peut aussi contribuer à dégrader les espèces, les habitats et les paysages, voire générer des conflits d’usage…
Des contrôles qui peuvent aboutir à des poursuites judiciaires
D’autant que dans bon nombre de cas, les atteintes à l’eau et à la nature sont imputables à la négligence et l’incivisme de celles et ceux qui fréquentent ces sites. La pédagogie et la sensibilisation deviennent alors les armes maîtresses de l’Office Français de la Biodiversité pour tenter de juguler ces excès. Des contrôles sont également réalisés par l’ensemble des services départementaux de la structure, sous l’autorité des préfets.
Parfois, si les comportements relevés à l’occasion d’un contrôle s’identifient au domaine de l’infraction, un travail mené en concertation avec le procureur de la République s’impose. Des suites judiciaires peuvent alors être envisagées.
Durant près de deux heures et sous un soleil radieux, Clémence CHOUTET a pu découvrir à satiété, en posant moult questions, le travail passionnant des représentants de l’Office, qui sont les garants de la préservation des espaces naturels et protégés dans l’Yonne. Une directrice de cabinet, non pas aux champs, mais dans un écrin de verdure et de roches privilégié à 170 mètres en surplomb de l’Yonne !
Thierry BRET
Selon les spécialistes de la chose automobile, c’est de la « denrée rare » ! Du pur « collector » que l’on ne voit pas souvent dans son existence. Et pour cause ! A peine mille deux cents exemplaires de ce véhicule à la typicité évidente seraient encore en circulation sur le Vieux Continent, excusez du peu ! Autant dire que le spécimen aux origines d’outre-Quiévrain, visible il y a quelques jours sur la petite place de la salle des fêtes de Druyes-les-Belles-Fontaines, ferait presque penser à un miracle…de la mécanique !
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : L’une des qualités requises pour exercer à bon escient le métier de journaliste, c’est naturellement…la curiosité ! Outre la pratique de la veille informative, et Dieu sait que l’information est abondante en ce bas monde par les temps qui courent, il est impératif de constamment ouvrir l’œil (et le bon !) sur tout ce qui nous entoure et qui s’agite – ou pas ! -, histoire de titiller l’appétence de l’insolite qui nous habite !
Question originalité : il n’y a pas photo, c’est le cas de le dire, à la vision de cette petite merveille d’ingéniosité automobile qui s’est présentée à notre regard, lors d’une anodine journée dominicale il y a peu, en mode « je vais chercher le pain à l’épicerie du coin » !
Divine surprise au terme de ce long week-end de l’Assomption : une curieuse « sportive », made in Pays-Bas mais immatriculée chez nos amis Belges, stationnait là, sur le parvis de la salle des fêtes municipale, ne demandant qu’à être scrutée sous toutes les coutures, enfin façon de parler, par les esthètes des arts de vivre. Une « Burton » !
Diantre, quel véhicule original que celui-là ! Elaboré par des concepteurs néerlandais au tout début des années 2000 (la marque Burton Car Company), le modèle plutôt méconnu n’est pas disponible en variante pléthorique sur le marché. On en recense à peu près mille deux cents exemplaires en Europe. C’est dire si là, devant nous, se présente une automobile rarissime…
Ce drôle d’engin aux allures familières de « Deudeuche » fait bel et bien référence à la mythique 2CV Citroën, puisqu’elle en propose sa base technique à sa construction, avec un look de Jaguar ! Bon, renseignements pris, elle en est plus économique à la conduite et écologique, quant à sa consommation ! On appréciera aussi son côté rétro, un peu « années folles » de la « Belle Epoque » ! Très agréable et surprenant…
Thierry BRET