Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Etrange équipage que celui-là ! Vu et aperçu, récemment, lors du novateur Forum des Métiers en uniforme, accueilli sur l’une des grandes places auxerroises, une aire de stationnement ordinairement utilisée par les aficionados de football et transformée ce jour-là en un vaste espace démonstratif militaire afin de promouvoir la noria de métiers qui peuvent intéresser les plus jeunes dans les corps d’armées…

 

AUXERRE: Parmi la kyrielle de personnalités en uniformes galonnés et autres VIP institutionnels présents ce jour-là sur la manifestation vantant les mérites de la carrière militaire (« engagez-vous, rengagez-vous qu’ils disaient ! ») symbolisée par ce premier forum accueilli à Auxerre, une silhouette nettement plus féminine grâce son élégance sortait du lot. Elle était accompagnée d’un compagnon à quatre pattes, au particularisme canin évident et reconnaissable.

C’était un chow-chow à l’allure altière, une jeune « fille » au poil bien fournie et aux pattes presque de velours dans sa discrétion. Prénommée « Ume », la bête escortait donc la « Belle » !

Qui n’était autre que la conseillère municipale de l’opposition auxerroise, Farah ZIANI, cible préférée des réseaux sociaux ! Rare, dans les mondanités et autres soirées « pince-fesse » où s’entrechoquent les coupes de crémant et les verres de chablis !

 

 

Mais, que faisait-elle là, assortie de son amie canin aux…origines chinoises ?!  Loyal, indépendant, silencieux : telles sont les caractéristiques du chow-chow, curieuse boule de poil importée de l’Empire du Milieu au début du XIXème siècle, via l’Angleterre. Une race de chien qui peut se montrer distante, effacée et…très curieuse. Un chien aux origines chinoises, isolé au beau milieu de militaires français de haut rang présentant du matériel et des plans de carrière pour les futures recrues ?

Pas de doute ! Et compte tenu du contexte géopolitique actuel et du complotisme ambiant, la corrélation s’avérait évidente à nos esprits : Farah ZIANI s’est bel et bien reconvertie à ses moments perdus dans l’espionnage militaire, telle une troublante « Mata-Hari » à la solde de la puissance asiatique !

Que les réseaux sociaux et les férus de « fake news » fassent leurs besognes coutumières et relaient abondamment l’information !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Candidat sur la liste de l’Union Populaire aux européennes, Aureliano LOPES était entouré d’un plateau de choix pour sa première grande réunion publique avec la venue du député LFI de la Somme, François RUFFIN et de sa collègue à l’Assemblée, Nathalie OZIOL, députée de l’Hérault. Se livrant à une attaque en règle contre une Europe jugée trop libérale, les trois « Insoumis » misent sur une participation élevée le 09 juin prochain pour voir triompher leur programme et construire les bases de l’après MACRON.

 

AUXERRE : C’était sans doute la première fois qu’Aureliano LOPES avait à s’exprimer devant un public aussi nombreux et de l’aveu même de l’intéressé : « je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai très chaud ! ». Plus de 200 sympathisants étaient présents à Auxerre, obligeant à rajouter quelques chaises en dernière minute. Se refusant à croire que « tout est joué », à contrario des sondages donnant le Rassemblement National sortir grand vainqueur du scrutin de juin prochain, le candidat a rappelé que le premier enjeu de ces élections européennes était bien la participation, soulignant que si la moitié seulement des électeurs s’était déplacée pour les précédentes de 2019, ils étaient 80 % à s’être rendus aux urnes lors des élections présidentielles en 2022. Un delta dont la liste de l’Union Populaire espère bien profiter pour multiplier le nombre de ses députés à Strasbourg et à Bruxelles. Concluant par ces mots que n’aurait pas renié un certain Martin LUTHER KING : « mes amis, je rêve d’un monde meilleur, plus juste, sans discrimination, où les mots liberté, égalité, fraternité ne seront plus bafoués, où l’on pourra vivre dignement de son travail, où chacune et chacun aura accès à l’éducation, à la santé, à la culture, où nous vivrons en paix et ce rêve, il commence le 09 juin… ».

 

 

L’impératif d’aller aux urnes dans deux mois…

 

Comment convaincre les électeurs de l’enjeu du scrutin européen et de son impact sur leur vie au quotidien ? Rebondissant sur l’actualité du jour, Nathalie OZIOL a pour exemple, cité les tarifs de l’énergie : « c’est à partir de l’Europe que naissent les directives faisant que le prix de l’électricité ou du gaz s’envolent… ». Rappelant la lutte menée par sa formation pour le maintien en la demeure, des tarifs réglementés existants, profitant de l’occasion pour tacler les partis adverses : « aujourd’hui, qui a voté quoi au parlement sur la suppression de ces tarifs ? GLUCKSMANN était absent, TONDELIER et BELLAMY ont voté pour, BARDELLA, grand défenseur des causes populaires était là pour une fois, mais s’est abstenu, seul notre groupe a voté contre… ».

Evoquant elle aussi l’impératif d’aller voter dans deux mois « seulement 24 % des électeurs ayant voté LFI à la présidentielle pensent se mobiliser pour les européennes, là où les autres listes misent sur 70 % de participation… ». Pariant que si un électeur sur deux ayant voté Jean-Luc MELENCHON se déplaçait le 09 juin, le score de l’Union Populaire pourrait atteindre 20 %...

 

 

Des portraits au vitriol signés François RUFFIN

 

François RUFFIN a le sens de la formule, même ses adversaires le reconnaissent… Son principal ennemi ? « La finance ! » (rires), mais par-dessus tout, « c’est la résignation, l’abattement, le découragement qui s’installent dans le cœur des gens », sources à ses yeux d’un mal chronique conduisant à l’abstention citoyenne, « qui nous fait dégringoler sur la pente du pire… ». Dressant tour à tour un portrait peu flatteur de quelques figures politiques, que ce soit Gabriel ATTAL, « qui n’a jamais foutu les pieds de toute sa carrière en dehors d’un ministère et qui nous parle de débureaucratiser… ! », Bruno LE MAIRE « « le pire économiste du pays ! L’homme qui creuse les déficits avec une pelleteuse, il doit avoir un abonnement chez Kiloutou pour aller aussi vite… » ou encore Stanislas GUERINI : « on a une crise de vocation à l’hôpital, pilier de l’Etat social, à l’école, pilier de la République et son objectif est de tout casser et licencier les fonctionnaires ! ».

Sans faire de ses propos une attaque « ad hominem » envers cet acteur majeur de la vie politique française et européenne qu’était Jacques DELORS, « sans doute l’un des hommes politiques les plus intègres et les plus honnêtes que nous ayons eu dans notre pays », le député de la Somme n’en a pas moins dénoncé le virage libéral donné par ce dernier à l’économie française à l’aube des années 80, « ouvrant une parenthèse libérale à gauche qui ne s’est jamais refermée depuis… ».

Un tournant de la rigueur responsable à ses yeux d’avoir fait perdre au Parti socialiste l’électorat populaire « et c’est sur ce terreau-là que le Front National a prospéré… ».

Mais François RUFFIN se veut confiant, allant jusqu’à user de l’anaphore façon François HOLLANDE (sans doute à part un prénom partagé, leur seul point commun !) pour mieux marteler ses propos : « il n’y a pas de fatalité et nous pouvons l’emporter ! Notre cap est clair, la gauche n’est pas morte… ».

Un discours qui a enflammé les deux cents personnes présentes, mais il reste sans doute encore du chemin à parcourir pour faire retrouver celui des urnes au plus grand nombre.

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Parfois clivant jusque dans son propre camp, comme en octobre dernier où il dénotait en tenant une position qualifiant dans un interview le Hamas d’organisation « terroriste », se refusant à des « pudeurs de gazelle », François RUFFIN est devenu ces derniers mois la personnalité la plus en vogue à gauche. Dans un sondage IFOP réalisé en juin dernier, près d’un Français sur deux disait même avoir du député picard, une image positive. L’élu de la Somme est aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, donné comme l’un des candidats potentiels de la gauche aux présidentielles de 2027.

 

INTERVIEW : Vous êtes venu à Auxerre pour soutenir Aureliano LOPES, mais c’est presque de l’entre soi puisque la salle est remplie de sympathisants LFI… En quoi ces réunions ont-elles encore un sens ?

Vous savez, notre vie est faite de débats contradictoires et généralement, nous n’y sommes pas en majorité (rires). Avoir des endroits comme celui-ci où l’on se réchauffe le cœur les uns les autres, c’est important, ne serait-ce que pour diffuser notre parole de manière directe sans passer par les canaux des médias dominants. Rassembler les gens, avoir une fanfare comme ce soir, qui répande de la joie à l’entrée et venir expliquer de manière directe notre ligne de conduite, je pense que c’est de nature à regonfler les cœurs et les âmes. Il y a dans tout ce que l’on fait, un travail du cérébral pour apporter des arguments. Mais aussi un travail qui est de l’ordre de l’émotion, avec pour objectif que les gens présents ce soir, deviennent des acteurs s’ils ne le sont pas déjà et s’ils le sont, qu’ils ne se découragent pas… 

Lutter contre l’abstention, c’est aujourd’hui un défi majeur pour La France Insoumise ?

Oui, notre premier combat, c’est l’abstention et la résignation, le découragement, l’abattement, nos pires ennemis. Nous sommes là pour dire que nous pouvons changer les choses, au moins un peu et pour redonner confiance aux gens… Le pire contre lequel ils ont à lutter, c’est la passivité, une forme de dépression même, qui s’est installée dans le pays et qui a pour conséquence politique, un état d’esprit sur lequel il faut peser en amont… 

 

Sur quels arguments vous appuyez-vous pour convaincre les gens de se rendre aux urnes le 09 juin prochain ?

Je vais vous donner un exemple simple, qui touche tout le monde, particuliers, commerçants, artisans, agriculteurs, industriels et même les collectivités : la facture d’électricité. On sait que le tarif réglementé a augmenté de 45 % dans notre pays, alors que le kWh produit par nos centrales nucléaires est toujours au même tarif. Que se passe-t-il entre les deux, entre la production et la consommation ? Et bien, il y a l’Europe, qui a décidé de faire de l’électricité un marché et d’indexer son prix sur celui des centrales au gaz en Pologne et ce passage par le marché a des conséquences directes sur la facture de chacun. Très concrètement, le seul groupe à avoir voté avec clarté contre ce système, c’est La France Insoumise.

 

Vous refusez toute idée même de marché ?

Il s’agit en premier lieu de se demander si l’on veut penser la société comme un marché global. Le rail est un marché, l’université est un marché etc…, l’Europe nous invite aujourd’hui à tout mettre sur le marché ! Je pense que celui-ci a sa place mais considère que certains secteurs de la société doivent en être retirés. Ma conviction, c’est que ce dont souffrent le plus les Français, c’est un sentiment d’instabilité permanente. Il n’est qu’à voir ce qui se passe avec les agriculteurs face à des prix, que ce soit avec le lait ou comme dans mon coin avec la betterave, ne connaissant que des fluctuations, des divisions, des multiplications. Comment voulez-vous qu’ils puissent, en vivant de la sorte, s’inscrire dans la durée ? Peut-être faudrait-il substituer aux accords de libre-échange que l’on connaît, des accords de coopération, avec moins de concurrence et d’avantage d’entraides ? Des secteurs avec moins de mondialisation et plus de protection ?  

 

 

Le Rassemblement National semble être devenu aujourd’hui un « vote refuge » pour nombre de Français, puisant notamment dans certaines classes moins favorisées ou se considérant comme abandonnées…

Au-delà de ce scrutin européen, il faut regarder la situation avec gravité car de toute façon, quoiqu’il advienne on a une extrême droite qui mis bout à bout, va tutoyer les 40 % et c’était déjà le cas aux dernières présidentielles. Il y a une inscription du nom Le PEN, du FN et aujourd’hui du RN, depuis 40 ans dans le paysage politique une forme d’héritage quand de l’autre côté, disons-le avec franchise, on a une gauche qui s’est perdue avec le libre-échange, celle du traité de Maastricht, une gauche qui a accompagné les délocalisations. François HOLLANDE disait, « perdre les ouvriers ce n’est pas grave… ». Mais, quand on perd les ouvriers à gauche, on perd non seulement un segment électoral, mais on perd son âme au passage et la reconstruction de la gauche va devoir se bringuebaler ce boulet… 

 

LFI semble toujours avoir du mal à mobiliser en zone rurale…

 

Regardons déjà quelles sont les réussites, car on pourrait être dans un pays comme l’Italie où la gauche soit morte et enterrée après l’épisode HOLLANDE et celui de son fils spirituel, Emmanuel MACRON. Si la gauche n’est pas dans la tombe, c’est parce que le drapeau a été maintenu et avec des réussites. Je vais vous en citer trois : les DOM-TOM, les banlieues et quartiers populaires, la jeunesse des centres villes. Et ce socle, il faut le tenir ! Mais il est clair que si l’on veut devenir majoritaire dans le pays, il faut additionner et regarder où l’on rencontre des difficultés. Une difficulté géographique que vous avez mentionnée, en gros, la France des bourgs face à celle des tours, une difficulté à mobiliser chez les salariés se situant un peu au-dessus du SMIC, dans une fourchette entre  1 500 et 2 000 euros et troisième difficulté, démographique celle-là, nous sommes très faibles chez les personnes âgées, de plus en plus nombreuses et qui votent en nombre. D’où un travail entamé, notamment dans les territoires ruraux, pour s’interroger et voir comment faire mieux, là où on est le plus faible.

 

Le Conseil Constitutionnel a retoqué aujourd’hui la demande de référendum d’initiative partagée sur l’immigration, déposée par Les Républicains. Pensez-vous qu’un sujet de cette envergure puisse trouver une solution par l’intermédiaire d’une initiative de ce type ? 

Je suis et c’était l’une des demandes des Gilets jaunes, favorable à ce qu’il y ait instauration d’un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières, de manière révocatoire, possiblement constitutionnelle. Et je fais le pari de la sagesse du peuple français, même si je ne suis pas certain du tout que le premier sujet ainsi mis à l’ordre du jour, soit la question de l’immigration. Et si jamais ce sujet devait être mis en débat, nous l’affronterons, je l’affronterai avec la conviction qu’il y a une sagesse chez les Français, dès lors que l’on met les choses en débat sérieusement. J’ai une certaine confiance dans le fait que les moments de référendum sont des moments d’argumentaires très riches et parfois très profonds. Je pense que nous avons besoin que la démocratie respire…   

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Incorrigible Yves VECTEN ! Le maire d’Escamps est donc le seul à s’être prononcé contre le principe de garantie d’emprunt pour soutenir les nouveaux projets de développement de l’AJ Auxerre, où s’engagera le Conseil départemental de l’Yonne en compagnie d’autres partenaires institutionnels, à l’issue d’une débat passionné dans l’hémicycle, lors de la dernière séance plénière.  Logique, en somme ! Le conseiller départemental du canton de Vincelles n’était-il pas jadis un fervent adepte et pratiquant de l’ovalie !

 

AUXERRE: S’il ne devait y en avoir qu’un, ce fut celui-là ! Un qui s’est exprimé en séance plénière du Conseil départemental de l’Yonne pour dire son refus à une telle initiative ; à savoir un accord de principe sur la garantie d’emprunt donnée au club de football local, l’AJA, dans le cadre de ses futurs projets d’aménagement. Et celui-là n’est autre qu’Yves VECTEN, indécrottable supporter de rugby – il pratiquait il n’y a pas si longtemps encore la discipline qui demeure son sport de prédilection ! – mais qui aime, tout de même, le football ! Une précision que l’élu de l’Yonne a cru bon de formuler après la sortie du président de l’exécutif départemental, Patrick GENDRAUD, qui en résumant les débats rappelait que « tout le monde n’était pas dans l’obligation d’aimer le football » !

Bon, que les fervents admirateurs de la bande du coach auxerrois Christophe PELISSIER se rassurent : dans cette fausse querelle entre le ballon rond et le ballon ovale (deux des disciplines sportives les plus appréciées des Français) c’est naturellement, et au vu du club qui en incarne les valeurs sur ce territoire depuis des lustres, le ballon rond qui est sorti vainqueur de cet « affrontement » un tantinet politique entre le représentant de l’opposition et le président de la majorité départementale !

 

Des différences d’appréciation entre le foot et un EHPAD

 

Parmi les arguments avancés par Yves VECTEN pour justifier sa non-approbation de ce choix, le rejet, il y a quelques années dans le canton où il réside, d’une proposition de garantie d’emprunt se rapportant à un…EHPAD ! C’est sûr : on ne joue pas dans la même division !

C’est donc à une large majorité, in fine, que cet accord de principe de garantie d’emprunt au projet de l’AJ Auxerre a été accepté par l’ensemble des élus départementaux au terme des discussions. Outre le rugbystique Yves VECTEN qui devait voter contre, on relèvera néanmoins sept abstentions dont les voix de l’opposition.

Un peu plus tôt, le rapport introductif de ce dossier fut présenté par Alexandre BOUCHIER qui en expliqua les tours et les contours. Un projet se rapportant au premier club de football de l’Yonne, employant deux cents salariés – une vraie entreprise donc ! -, à date leader brillant de la Ligue 2 et potentiellement très bien placé pour remonter en division supérieure une année après l’avoir quittée.

« Prendre une délibération de principe pour s’engager sur une garantie d’emprunt – elle est donc favorablement suggérée et sera sans doute voter définitivement en juin une fois tous les éléments chiffrés du dossier connus -, représente le soutien au club auxerrois dans la réalisation de ces projets, rappellera le président GENDRAUD au perchoir.

 

 

Etre derrière le club auxerrois qui engendre de l’attractivité

 

Précisons que ce programme d’investissement de la part du club s’effectuera en trois temps, l’agrandissement de l’une des tribunes afin d’augmenter les capacités d’accueil au stade, la création de services connexes au football (hôtellerie, restauration, boutiques) et l’optimisation des infrastructures de type parking, centre de santé sportive, édification d’une passerelle reliant la rive droite à la rive gauche à la hauteur du parc des expositions, etc.

Une politique ambitieuse dans laquelle devrait s’engager, au titre de soutien moral, le Département, la Région, l’Agglo de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre.

« C’est une chance d’avoir des choses qui permettent à l’Yonne de rayonner, souligna le président du CD 89, tout le monde est convaincu et conscient du rayonnement de l’AJA (sauf l’ami Yves VECTEN ?!). Donner un accord de principe à ces projets montrerait que le Conseil départemental est derrière l’AJA. Parce que l’AJA nous entraîne… ».

Toutefois, un préalable existe pour que cet accord de principe se mue en accord tout court : que la Région Bourgogne Franche-Comté (cela a été voté lors d’une délibération en plénière lors de la séance très houleuse où les plaintes tombaient en escadrille via la présidence !), l’Agglo de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre soient alignés sur le même registre.  

« J’ai rencontré récemment tous les partenaires, précisa Patrick GENDRAUD, je ne pense pas qu’il y ait de soucis en matière de réflexion pour y parvenir et obtenir ainsi une belle image de fédération derrière le club icaunais… ».

 

 

Un club sportif qui booste l’économie icaunaise

 

Enthousiaste, le premier vice-président du Département, Grégory DORTE, rappela l’importante contrepartie extra-sportive du club auxerrois en matière éducative.

« Un engagement qui correspond aux valeurs de l’Yonne, devait-il souligner.

Amateur de chiffres – il n’a pas été le grand argentier de la Ville et de l’Agglo pour rien ! -, Pascal HENRIAT énuméra les titres de gloire du club incarné très longtemps par Guy ROUX, soit « 1 238 matches 33 saisons de Ligue 1, 108 rencontres disputées en Coupe d’Europe et quatre coupes de France dans l’escarcelle ! ».

Avec ces projets, l’AJA gagnerait en pérennité au niveau structurel, en jouant aussi sur la diversification de ses activités liées au stade de l’Abbé Deschamps, notamment en accueillant des compétitions nationales, voire internationales. Telles début mai le Top 14 avec le Racing 92.

Si Jean-Pierre RAOUT s’inquiétait sur le montant des garanties financières en question – pour l’heure et de l’aveu même de Patrick GENDRAUD, les éléments de réponses ne sont pas encore connus – et du rôle hypothétique de la BPI, Magloire SIOPATHIS souligna le poids économique du club de football icaunais, qui a toujours obtenu les faveurs de l’institution départementale lors de ses grands projets dont le centre de formation, l’un des meilleurs de l’Hexagone, et la création de ses terrains synthétiques. Sons de cloche similaires de la part de Christophe BONNEFOND, François BOUCHER ou André VILLIERS, raccords sur le sujet.

In fine, la validation de cet accord de principe fut sans surprise, hormis le vote de contre du « rugbyman » Yves VECTEN !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L'été dernier, par un beau jour ensoleillé de semaine, nous vous avions emmené découvrir cette valeureuse petite auberge de bord de route (D 943, Joigny-Montargis). Elle est menée activement par la souriante Lucie et Philippe, son paternel, ancien charcutier sis à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). Il est une sorte d'inspirateur éclairé d'une cuisine à l'ancienne, plutôt bien troussée. Impeccables terrines et feuilletages -parfois- s'y font  la part belle ! Un modèle du genre que ce menu-déjeuner à 16 euros expliquant le fait que l'adresse fait souvent salle comble. Ajoutons enfin qu'en janvier dernier, cette bonne petite table a eu les honneurs d'une chronique du réputé François SIMON dans l’édition dominicale de «  La Tribune ».

 

DICY : Les samedis et dimanches, la carte s'embourgeoise quelque peu avec un menu différent à 30 euros. C’est moins cher que l'indigeste omelette de la mère POULARD à 39 euros au Mont-Saint-Michel, passons ! Il nous fallait découvrir cette autre facette de la maison, dans ce paisible village baigné par la Chantereine. La commune voisine est Douchy, où - pour l'instant - les turpitudes du clan DELON se sont apaisées. Tant mieux !

Par un jour ensoleillé d'avril - si, si, il y en eût ! - la terrasse extérieure nous accueille. Point de camions sur la route, c'est plaisant. A l'ardoise, cinq choix d'entrées, puis de plats naturellement fait maison. Aux fourneaux, Quentin, le jeune chef s'active. L'entrée de saison, un bavarois aux asperges et crabe me fait saliver. C'est bon un bavarois (un entremet froid dont la création est attribuée au début du XIXe siècle au chef Antonin CAREME, cuisinier de génie). Une entrée fraîche, de saison, et bien assaisonnée de surcroît. Dans cette bonne assiette, le crabe indiqué ne me sembla pas des plus présents, mais bon ! L'une des autres entrées, la salade de hadock marinée au gingembre et segments de pamplemousse, avait l'air, aussi fraîche que goûteuse.

 

 

La tête de veau, une référence à déguster !



Ce midi-là, figurait sur la carte un plat grandement apprécié sur les tables icaunaises, et souvent proposé le jeudi d'ailleurs. Il s'agit de la tête de veau. Sauf qu'ici, elle est indiquée dans son bouillon, sauce gribiche. Les amateurs devraient d'ailleurs se délecter de ce cliché gourmand et généreux. Elle est trop souvent proposée roulée en tranche maigrichonne, accompagnée de deux patates réchauffées via le micro-onde et accompagnée d'une sauce industrielle. Ici, notre tête de veau se complaît dans un bon bouillon, accompagnée par force légumes (carottes, poireaux, patates, courgettes...) à l'impeccable cuisson. Bravo ! C'est vraiment délicieux. Bien que fort bon, je regrettai alors mon choix de jambon à la chablisienne (un petit bémol sur la liaison de la sauce, lui préférant la version crémée du cuisinier Sébastien BENET,  officiant à la cantine scolaire de Gron). J'aime ce noble mot de cantine, qui n'est plus du tout politiquement correct ! Tant pis pour moi....

 

 

 

 

Un bravo pour les desserts maison…

 

Les desserts font envie. Ils sont colorés et paraissent fort bien exécutés. Mention spéciale pour le fraisier de saison. La tarte aux pommes revisitée était fort bonne. Tout comme d'ailleurs le sablé breton  crème pistache et cerises « amaréna ».
On se donne du mal « Chez Lucie » pour bien traiter les clients qui s'en rendent compte, en étant aussi nombreux. Ce que mérite cette attachante petite adresse, à l'aimable service ainsi qu'aux prix doux.

 

 

Contact :

Chez Lucie,

10 Route de Joigny

89120 DICY

Tel : 03.86.43.09.52.

Ouverture tous les jours sauf le mercredi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 379

Articles

Bannière droite accueil