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Tout ça pour ça ! La plupart de nos compatriotes doivent aujourd’hui tirer les mêmes conclusions après les deux tours des élections législatives anticipées, ayant pour vocation première de clarifier le paysage politique dans l’Hexagone. Une clarification en choisissant la voix du peuple que souhaitait de tous ses vœux le Président de la République au lendemain des européennes, lassé de n’avoir que la majorité relative à l’Assemblée nationale depuis 2022 pour gouverner. Et imprimer ainsi, selon des résultats qu’il espérait tout autre sans aucun doute et en restant dans sa zone de confort, le cap de la gouvernance durant les trois dernières années de son second mandat.

Or, il s’avère que désormais sur le papier et surtout dans les faits, la France semble aujourd’hui être dans l’impasse, car devenue ingouvernable ! Près de trois semaines après le verdict du second tour des législatives au soir du 07 juillet, le pays n’est toujours pas doté d’un gouvernement, faute d’avoir pu choisir son Premier ministre qui en prendrait les légitimes commandes.

 

Le RN, parmi les « cocus » de la République…

 

Il est vrai que la physionomie politique entre les deux tours aura beaucoup changé. Surfant largement en tête au soir du 30 juin, avec plus de 33 % des suffrages, le Rassemblement National est devenu très vite hors-jeu du fait du front républicain mis en place par ses concurrents, reproduisant ainsi avec succès ce qui avait été déjà réalisé par le passé lors de précédentes échéances importantes pour le pays. Recréant un irrémédiable plafond de verre d’élection en élection sur lequel vient s’échouer à chaque fois le parti bleu marine…

Du fameux « ni, ni » au « ni » tout court contre le RN, il n’y aura eu qu’un unique pas, savamment mené par des tractations de tout poil ! Des tractations renouvelées lors du vote des vice-présidences et des postes clé au Palais Bourbon, où le Rassemblement National restera in fine en rade avec un zéro pointé, affiché au compteur quant aux postes à responsabilité devant lui échoir ! De mémoire, il y en avait plusieurs lors de la mandature précédente.

Les uns se plaignant de « magouilles » et de « tambouilles » de bas étage pour expliquer leur défaite ; les autres parlant de bon sens et de convergence d’idées et d’intérêt pour faire barrage à l’extrême droite.

In fine, dans le jeu des sept familles des « cocus » de la République, incontestablement, le RN et ses millions de partisans viennent d’étaler tout leur jeu d’un seul tenant sur la table accueillant les cartes ! Ils ont perdu la partie ! Rideau et rendez-vous à la prochaine échéance en…2027 pour un énième recommencement ?!

 

 

Le NFP enverra-t-il l’un des siens à Matignon ?

 

Mais, les représentants du Nouveau Front Populaire (NFP) ne sont pas mieux lotis ! Certes, si LFI a pu sauver les meubles, du moins certains d’entre eux, en obtenant deux vice-présidence à l’Assemblée nationale et la réélection de l’expérimenté Eric COQUEREL à la présidence de la commission des finances, quid de la nomination du nouveau locataire à Matignon au bout de bientôt trois semaines d’âpres négociations, de gesticulations en tout genre et de contradictions ubuesques entre les différentes composantes d’une union de la gauche qui semble se fissurer de toute part chaque jour !

Leurs électeurs, là aussi, en sont à se demander avec colère et découragement si malgré la victoire au soir du deuxième tour via le verdict délivré dans les urnes, ils verront bientôt un des leurs s’installer à Matignon et nommer enfin un gouvernement de cohabitation devant composer avec la ligne présidentielle recluse à l’Elysée !

Dans la seconde famille des « cocus » de la République, le Nouveau Front Populaire à l’heure où se rédigent ces lignes n’a rien à envier à la première des familles issues de la frange souverainiste ! Un partout et la balle au centre comme dirait un célèbre coach au bonnet bleu du côté de l’Yonne !

 

Des Républicains certes en arbitre mais….

 

Dire que les Républicains sautent de joie au plafond après la découverte de leurs résultats aux législatives serait là aussi extrapoler dans la béatitude ! Bien sûr, la bande à Laurent WAUQUIEZ a su jouer les pompiers de service à la cause de la majorité présidentielle lors des votes de ces jours derniers au Palais Bourbon moyennant quelques compensations (deux postes à la vice-présidence de la vénérable assemblée) et sans doute quelques accessits de second ordre, mais au bout du compte, quid de leur suprématie à leur hypothétique retour aux affaires à l’horizon (sans jeu de mot d’ailleurs pour la droite modérée résolument présidentielle comme chacun le sait !) de 2027 ?! Eux aussi intégreraient-ils le fameux jeu des sept familles « cocufiées » de la République ? Evidemment !

 

Rendez-vous en juillet 2025 pour de nouvelles élections ?

 

Reste la majorité présidentielle ! L’ancienne devrait-on dire en attendant la nouvelle avec les alliances de circonstance qui se font jour ? Avec la confirmation de Yaëlle BRAUN-PIVET au perchoir de l’hémicycle du Palais Bourbon en sa qualité de présidente et la désignation de plusieurs de ses représentants aux postes clé de l’institution, on pourrait presque suggérer que le pensionnaire de l’Elysée ne s’en sort pas si mal que cela, après coup ! Un vrai stratège en somme ou un veinard défiant la chance ? Les deux mon capitaine !

Non seulement, Ensemble a su éviter la fessée historique que beaucoup lui promettaient et surtout l’entre-deux-tours lui a été profitable pour renforcer ses positions qui ne tenaient parfois plus que par un fil avec l’aide de ses précieux soutiens imputables au front républicain.

Et si demain, Emmanuel MACRON reconduisait tout bonnement Gabriel ATTAL dans sa fonction de premier des ministres de son futur gouvernement ?!

Ni vu ni connu et tout ça pour ça, donc ? Et oui ! Comme aurait dit avec humour et sa gouaille légendaire le regretté COLUCHE, « on prend les mêmes et on recommence… ! ».

Françaises, français, rendez-vous en juillet 2025 pour de nouvelles échéances législatives, après dissolution, évidemment !

 

Thierry BRET

 


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Le format est quelque peu inhabituel pour l’endroit. Celui-ci propose d’ordinaire des manifestations artistiques sur la quinzaine. Quarante-huit heures, à peine, pour savourer à leur juste valeur les nombreuses œuvres (huiles, pastels, aquarelles…) proposées là, c’est trop court ! Pour autant, les visiteurs ne manqueront pas d’honorer ce rendez-vous culturel au cœur de l’été : l’exposition de l’atelier des Arts Plastiques d’Héry. S’y rendre équivaut à se donner une bouffée d’air frais dans la tête au vu de la palette de créativité…

 

GURGY: On appelle cela de la générosité. De la solidarité, aussi. On ne peut donc que saluer l’initiative de la bourgade de Gurgy et de ses équipes municipales d’avoir ouvert son espace culturel ce week-end afin d’y accueillir l’association artistique d’une commune voisine.

En l’occurrence, celle d’Héry. Là-bas, sévit depuis 1989 une dynamique structure associative, baptisée sobrement « l’Atelier d’Arts Plastiques ». Une référence par l’abondance d’artistes amateurs ou confirmés qui la fréquentent  toute l’année. Une cinquantaine, dit-on. Ce qui n’est pas si mal mais l’on sait que l’Yonne regorge de talents multiples et éclectiques, voire parfois de pépites surprenantes à découvrir sans aucune modération dans cet univers de la créativité et de l’imaginaire fertile que l’on nomme l’art.

 

 

A la  recherche du coup de cœur et de l’inoubliable…

 

Là, ce sont une dizaine de membres qui présentent le fruit de leur travail. Des huiles, des aquarelles, des pastels réalisés chez soi ou dans la salle dédiée à la pratique de la peinture, de la poterie, du cartonnage que met à disposition des esthètes de la création, dans ce fameux atelier, sis à Héry.

On y retrouve des noms connus (Sylvie AUVRAY-COMIN, Gérard COLLIN, Annie LECOLLE…) et moins connus mais qui méritent toute l’attention du visiteur en quête de la pièce rare, inoubliable, coup de cœur, à l’esthétisme parfait, propre à la rêverie…

Nous, on aura flashés sur les portraits réalisés au pastel de Chantal DEL PESO aux belles expressions dans le regard et à la pureté juvénile sur les visages ; aux senteurs imaginaires de ces champs de lavande, symboles de ces paysages de Provence qui fleurent bon le dépaysement et les vacances de Gérard COLLIN ; aux nues enchanteurs et si troublants esquissés par une Sylvie AUVRAY-COMIN très inspirée dans la technique et dans le geste ; aux cinq volets picturaux offrant l’opportunité de ce vol de grands papillons couleur rouge orangé de se mouvoir dans la perspective avec la grâce de Jocelyne VERRIER….

 

 

48 heures, c’est trop court !

 

Seul bémol au tableau : deux jours, c’est bien trop court pour se poser durablement devant chacune des œuvres et en admirer toute la quintessence en prenant le temps. Mais, bon, on ne fera pas la fine bouche pour autant ! On se contentera donc de ce petit instant de bonheur pour apprécier le travail de ces artistes, issus de cet atelier. Un atelier et ses représentants qui sont très loin de démériter…, qu’on se le dise !

 

 

En savoir plus :

Les artistes présents :

Sylvie AUVRAY,
Nicole BOUDARD,
Gérard COLLIN,
Chantal DEL PESO,
Micheline FRAISSE,
Christiane GAGNEAUX,
Annie LECOLLE,
Francine MUSARD,
Marie-Odile NESEN,
Jocelyne VERRIER

 

 

Exposition de l’Atelier d’Arts Plastiques d’Héry

A l’Espace culturel de GURGY

Samedi 20 juillet et dimanche 21 juillet 2024

De 10 h à 18 heures

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Elle en est presque gênée aux entournures la secrétaire générale de la CGT de l’Yonne ! S’y reprenant à deux à trois fois pour pouvoir lire son discours de manière audible face à ses « ouailles » rassemblées sur le parking de la préfecture, tant les cloches annonciatrices de l’Angélus sonnant pile poil à midi cinq perturbent fortement la manifestation. Celle-ci se déroulant à l’appel de la force syndicale au pied de la cathédrale Saint-Etienne...

 

AUXERRE: Ce n’était pas prévu dans le déroulé de la prise de parole syndicale. Mais, cet épisode presque anecdotique en temps normal aura suscité un énorme fou rire de la part des manifestants, devant se réunir à l’appel de la CGT, de LFI et du PCF, jeudi en fin de matinée, certes devant la grille de la préfecture de l’Yonne où il n’y eut pas d’audience mais sur le parvis latéral de la cathédrale gothique auxerroise.

Alors qu’elle s’apprêtait à délivrer son message de conclusion au nom de la Confédération Générale du Travail (CGT) à l’issue de ce rassemblement contestataire proposé au premier jour de la nouvelle législature, la secrétaire générale du puissant syndicat, Véronique DEGOIX-BUTTIN, a dû s’y reprendre à deux à trois fois pour lire son texte dans son intégralité, rendu totalement inaudible par le volume sonore des cloches de l’édifice religieux, aux alentours de midi passé de cinq minutes.

 

 

 

Il était impossible pour l’assistance de capter le moindre mot malgré l’amplificateur du micro, si bien que l’oratrice dût stopper net son élan verbal et s’arrêter après quelques lignes de lecture. Déclenchant parmi le public un large fou rire que les porteurs de la banderole à l’estampille de la CGT s’empressèrent de relayer de manière très communicative !

Après les douze coups de midi où les cloches de la cathédrale tintèrent déjà de très belle manière dans le ciel auxerrois, ce fut le coup de grâce pour les manifestants des forces de gauche, après la longue envolée de cloches de l’Angélus, cinq minutes plus tard.

Si Dieu se mêle désormais aux revendications syndicales et les perturbe de manière sonore à les rendre incompréhensibles, alors dans quel monde vit-on !

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 


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Edgar Faure était certainement le maître de l’apostasie. Il déclara à un journaliste : « un homme politique ne change jamais d’opinion, il évolue…». Et il savait de quoi il parlait… De nombreux politiques aujourd’hui sont prêts à vendre leur âme pour garder leur pouvoir. De facto, bienheureux sont ceux qui n’ont pas d’âme !

TRIBUNE : L’apostat correspond à celles et ceux qui abandonnent une cause ou une opinion. Rester fidèle à ses engagements, constant dans ses opinions, loyal avec ses alliés, attaché à son parti, c’est le portrait psychologique d’un « politique » droit dans ses bottes ! Les élections législatives ont au moins permis de mesurer à quel point nos valeureux élus sont prêts à renoncer à leurs engagements initiaux, pour préserver un poste à l’Assemblée nationale !

Etonnants parcours que ceux de ces « félons », transfuges et autres indécis aux convictions réversibles qu’on a surnommés au fil des époques, girouettes, moulins à vent, matois, caméléons, opportunistes, Saxons, renégats ou jaunes ! Entre idéaux bafoués et réalités mouvantes, retourner sa veste est devenu un art ! L’art de retourner sa veste est pratiqué en politique depuis la nuit des temps. Citons Marion MARECHAL qui passe du Rassemblement National à Reconquête, puis de Reconquête au RN… Il est rare qu’un individu, dans l’histoire, garde les mêmes options politiques, ou demeure dans la même famille politique. Pour survivre, franchir les obstacles, résister au flux de l’histoire, il faut parfois se montrer habile. C’est ce qu’ont fait beaucoup de ces personnages.

 

D’une girouette à l’autre, entre dogmatisme et mercantilisme !

 

On peut classer en plusieurs catégories les hommes publics dont il faut distinguer les motivations. La moins glorieuse est la famille des « girouettes vénales » qui changent de camp pour des avantages matériels. À l’opposé, les « girouettes cérébrales » qui évoluent sur des exigences intellectuelles qui peuvent les éloigner du pouvoir en place, au profit d’un idéal utopique difficile à atteindre : Victor HUGO, Jean JAURES illustrent cette forme de mobilité presque désintéressée. Victor HUGO passe ainsi du monarchisme au socialisme et déclare qu’il est normal de changer d’avis « les faits vous amènent à modifier votre réflexion » disait-il. L’esprit critique en moins mais aussi peu politiques viennent les « girouettes dogmatiques » à l’instar de Gustave HERVE, Marcel DEAT, Henri BARBE, Pierre CELOR ou Roger GARAUDY qui ressentent le besoin de croire, quelle que soit la croyance et peuvent passer d’un catéchisme à un autre, sans cesser de se trouver en terrain de connaissance.

À leurs côtés, on peut distinguer une catégorie spéciale des « girouettes aventureuses », qui ont besoin de combats et se trouvent des causes à défendre au mépris de toute prudence, comme le général CLUSERET, Jacques DORIOT ou encore Gilbert PRADET. Plus pragmatiques sont les « girouettes opportunistes », les seules à véritablement rechercher « le pouvoir politique et lui seul » : MIRABEAU, TALLEYRAND, GAMBETTA, Edgar FAURE. Aujourd’hui, parmi les girouettes cérébrales, on peut épingler Emmanuel MACRON et Jean-Luc MELENCHON. Parmi les girouettes vénales, nous pouvons épingler de nombreux députés sortants, de tous les bords politiques : ceux qui veulent à tout prix garder leur poste. Pour les girouettes aventureuses, nous les retrouvons pour beaucoup dans le camp du Nouveau Front Populaire. En effet, la purge organisée par MELENCHON à l’encontre des contestataires de son camp, a permis aux députés écartés de devenir des renégats et de passer dans le camp des aventureux. Si Eric CIOTTI passe dans le camp des aventureux, on peut noter que les membres des Républicains qui refusent de le suivre, restent, pour la plupart, fidèles à leurs idées.

 

 

Des opportunistes en politique jusque chez les artistes !

 

Notons le particularisme d’un artiste qui sut habilement mêler l’art et la politique : le peintre DAVID, célèbre notamment pour ses tableaux à la gloire de Napoléon dont il a immortalisé les dates marquantes de son parcours, notamment son sacre… Mais les chefs-d’œuvre de David consacrés à la propagande bonapartiste marquent en fait l’accomplissement d’une carrière originale, qui mélange l’art et la politique, confusion des genres qui l’a mené du roi Louis XVI – dont il a voté la mort en parfait opportuniste – à Robespierre et de Robespierre à Napoléon. A l’instar de David, de nombreux artistes, voir des artistes, devenus hérésiarques, ont pris la parole pour déclarer qu’il fallait faire barrage au Rassemblement National. Des opportunistes qui cherchent à gagner en popularité et à vendre plus de CD.  Une étrange conception de l’art, dont personne n’est dupe et qui peut revenir en boomerang à la tête des artistes en question.

 

Et voici le temps des relaps !

 

Si on en croit le « Littré », le relaps est celui qui retombe dans l'hérésie, après en avoir fait l'abjuration publique. A en croire Jean-Jacques ROUSSEAU, si le délinquant, s'étant rangé, retombe, s’il commet un nouveau délit plus grave, il mérite un traitement plus rigoureux ; il est relaps, et les voies de le ramener à son devoir doivent être plus sévères.

Le premier politique accusé devant un tribunal ecclésiastique fut Jeanne d’Arc. C’est sous l’accusation de « relaps » que notre héroïne nationale fut brûlée vive. La Ligue osa appeler ces princes relaps, Henri de Navarre (Futur Henri IV), et le prince de Condé, qui s'étaient faits catholiques à la Saint-Barthélemy, et qui, libres, étaient retournés au protestantisme. Finalement le dilemme est de faible intensité, nos hommes politiques, qu’ils soient relaps ou apostats, ceux qui veulent arriver à leur fin, sont capables des plus perfides reniements et compromissions…

Vouloir s’unir pour créer le Nouveau Front Populaire est une intention louable pour les protagonistes. Ici commence le débat démocratique et les argumentaires ad hominem font florès ! Les arguments de rhétorique renvoyant les adversaires politiques sur la cohérence de leurs propos, en opposant les paroles et les actes, deviennent monnaie courante.

Mais vouloir arriver à ses fins en reniant des propos tenus dans le passé, en voulant les imposer par la violence, ici commence une certaine forme de totalitarisme.

Quand on n’a plus les mots, il reste hélas les poings ! L’aveuglement et l’apostasie peuvent mener au fanatisme. Nous devons espérer plus de calme et de sérénité dans le débat public et notre Président devrait montrer l’exemple…

 

Paul GUILLON

 


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Il ne fallait pas s’attendre à la grande foule. A la mobilisation du « grand soir » ! Normal, quand un tel rassemblement s’organise de manière prompte au beau milieu du mois de juillet. Mais, actualité politique oblige, il fallait en passer par là, le jour de l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale ! A l’appel de la CGT et autres formations à l’instar du Parti Communiste Français ou de La France Insoumise, l’heure était à la revendication et à l’unité non loin des grilles de la préfecture. Histoire d’exercer un peu de pression en faveur du Nouveau Front Populaire…

 

AUXERRE: Le message se veut fraternel. Il est adressé aux représentants du Nouveau Front Populaire (NFP) et émane de la secrétaire générale de la CGT de l’Yonne, Véronique DEGOIX-BUTTIN qui en lit le contenu couché sur ses documents. Micro en main, l’oratrice fait face à une foule quelque peu éparse, placée juste là devant les marches latérales qui mènent à l’intérieur de la cathédrale Saint-Etienne. Le mariage de l’Eglise et de la CGT ?! Quel symbole ! Cela en fait sourire quelques-uns. « Les Cathos avec nous ! », scandent une poignée de manifestants, provoquant une franche rigolade parmi les premiers rangs de suiveurs.

 

 

Une envolée de cloches et la foi envers les dirigeants du NFP !

 

Imperturbable, la secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail poursuit sa lecture, parfois entrecoupée par la sonnerie des cloches qui résonnent à la volée et très fortement au-dessus de sa tête. Logique, il y a eu celle de midi tapante, puis celle cinq minutes après de « l’Angélus » !

Bon, qu’à cela ne tienne ! Véronique DEGOIX-BUTTIN remet le couvert. Remobilisant l’attention et l’écoute de l’auditoire qui discute çà et là, après le double épisode des cloches. Elle se réjouit de la défaite de l’extrême droite et de l’avènement au soir du 07 juillet du Nouveau Front Populaire.

« Nous avons réussi tout ce que les sondages et les politologues disaient impensables, précise-t-elle, mais nous avons maintenant un message très simple à adresser aux dirigeants du NFP : ne nous décevez pas ! Soyez à la hauteur des espoirs et des attentes de la population ! ».

Une salve d’applaudissements s’en suit. L’oratrice, galvanisée, renchérit : « Bien sûr, Emmanuel MACRON et le patronat font tout pour empêcher la mise en place d’un gouvernement conforme au choix et aux attentes des électeurs de gauche. Vous avez été capables de vous réunir en 24 heures, de vous mettre d’accord sur un programme en quelques jours, alors vous êtes capables de proposer un gouvernement commun… ».

 

 

Le programme du NFP, rien que le programme…

 

Puis, la secrétaire générale de la CGT se veut davantage menaçante dans ses arguments : « si tel n’était pas le cas, vous devrez assumer vos responsabilités… ». Puis, elle prévient que « la colère, la désillusion, la démobilisation des électeurs seraient immenses : nos luttes s’en trouveront durablement affectées et à la fin, il n’y aura qu’un seul vainqueur : l’extrême droite… ».

Une extrême droite, qui selon elle, avec l’aide de ses alliés pourraient se proclamer comme seule alternative à Emmanuel MACRON. Toutefois, comme il le fut rappelé lors de cette allocution, la CGT n’a pas de légitimité pour dire qui doit être premier ministre et qui doit diriger le gouvernement. Cependant, Véronique DEGOIX-BUTTIN est affirmative dans ses attentes : « le choix qui doit être fait par le NFP est la mise en application du programme que nous avons soutenu… ». Encore une fois, un tonnerre d’applaudissements ponctua la phrase prononcée sous le chaud soleil auxerrois du zénith.

 

 

Vers la construction d’une société réconciliée…

 

« Nous voulons des ministères de combat sur le volet social, ajoute-t-elle, nous voulons aussi des ministères de progrès avec une grande loi cadre contre les violences sexistes et sexuelles, un engagement sans faille pour la vraie égalité entre les femmes et les hommes, et une lutte contre le racisme et l’antisémitisme, etc. ».

Pour elle, c’est simple : il va falloir inventer une nouvelle forme de démocratie qui n’existe pas encore.

La CGT se dit prête à organiser des mobilisations de conquête pour gagner « du plus au lieu de chercher à empêcher le pire ».

« Le temps presse, alerte Véronique DEGOIX-BUTTIN, chaque jour perdu est un jour gagné par l’extrême droite… ».

Fustigeant le spectacle des divisions partisanes de ces derniers jours, la porte-parole de la CGT rappelle que cela provoque l’ire et l’incompréhension des citoyens ayant choisi de barrer la route du Rassemblement National.

« Il n’y a plus de place pour les egos et les intérêts partisans ! Nous sommes convaincus de vivre un tournant pour notre démocratie et nous sommes persuadés de pouvoir construire ensemble une société réconciliée… ».    

L’avenir le dira. Fin du discours pour le porte-étendard de la CGT. Un prélude à d’autres actions revendicatives, annonciatrices d’un automne indien particulièrement chaud ?

  

Thierry BRET

 

 


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