Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Sans chauvinisme aucun, force est de reconnaître, que bien souvent, désormais, nos entrées de ville sont d'une rare mocheté (en la matière,  Sens et Auxerre ne font hélas point exception !), les coulisses de notre pays sont aussi jolies qu'accueillantes. Dans le Rhône, la route départementale entre Villefranche-sur-Saône et Tarare nous permet entre autres, d'admirer les pierres dorées en terre du Beaujolais. Tournant la tête à gauche, mais aussi à droite, tout y est beau ! Quel plaisir !

 

LEGNY (Rhône) : Soudain, avec un brin de malignité survient l'heure du déjeuner. Parfois, l'estomac sait le rappeler aussi. Mais en la matière, les choses deviennent parfois quelque peu ardues. Elle était bien jolie cette auberge du vignoble, hélas fermée à tout jamais dans ce petit bourg, tandis que dans le village suivant « Le Relais Beaujolais » est en fermeture hebdomadaire. Mince alors...

 

Le « 500 », pour 500 bornes depuis Paris ?

 

C'est alors, que proche du énième rond-point, on aperçoit nombre de fourgonnettes stationnées. On a l'impression que maçons, plaquistes et autres peintres s'y sont donné rendez-vous ! Il y a du monde au restaurant-bar, « Le 500 » (peut-être à « 500 bornes » depuis la capitale !) tenu par Cédric et Franck PROST, deux frangins sûrement !

Une petite table est disponible, en ce jour estival ensoleillé - si, si ! - alors installons-nous, tandis que les bécanes, elles aussi, se reposent. Les serveuses s'activent avec brio, en apportant des assiettes copieuses, signature de la maison. La formule déjeuner est à 18 euros, avec des lasagnes ce midi-là ! La carte fait la part belle à la viande, onglet de bœuf à 23 euros ou foie de veau à 25 euros. Le tout, région oblige, est accompagné d'un petit pot (46 cl) de beaujolais, vin agréable s’il en est.

 

 

 

Une réputation qui n’est plus à faire localement



Avouons sans ambages, que ce n'est pas d'une grande finesse - ce n'est pas l'endroit ! – mais, c'est bon ! L'onglet est impeccablement saignant, tout comme le foie de veau rosé. Un brin de persil sur la viande n'eut pas dérangé ! Mention bien pour la salade verte, assaisonnée à point. Sitôt débarrassée, la table est de nouveau occupée par des convives. La réputation locale de l'endroit n'est sûrement plus à faire.

En dessert, le chef pâtissier, c'est Franck ! Sa spécialité est le « pétillant framboise ». C’est un biscuit financier avec une compotée de framboises et de crème pistache. Cela tient au corps mais c’est bien ! A l'intérieur de l'établissement, le comptoir, lui non plus, ne désemplit pas.

Et adossé au « 500 », la gare de Bois-d'Oingt, avec la ligne Lyon-Paray-le- Monial, permet aussi d'y venir en train. Rendons grâce à ces valeureuses petites adresses, qui année après année, tendent à disparaître, hélas. Merci au « 500 » et aux autres, aussi !

 

 

 

En savoir plus :

 


Les - : il y a un peu d'attente, mais bon, il y a du monde !


Les + : l'ambiance est typique dans ces nobles cantines de travailleurs !

 

Contact :

Le 500

Parking de la Gare

69620 LEGNY

Tel : 04. 72. 38. 07. 24.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La situation pourrait paraître cocasse sur le papier, pourtant elle est devenue vitale pour le représentant de la majorité présidentielle, André VILLIERS (Horizons) et sa possible réélection au poste de député de l’Assemblée Nationale. En prenant très vite la décision de se retirer du jeu, évitant ainsi une triangulaire qui aurait pu s’avérer néfaste au parlementaire agriculteur du Vézelien, le candidat LFI NFP Philippe VEYSSIERE a complexifié la partie dans la seconde circonscription, plus indécise que jamais ?

 

AVALLON : Pas de triangulaire, donc au soir du premier tour de scrutin sur cette circonscription, chère au député sortant, André VILLIERS ! On le doit au retrait rapide du candidat de La France Insoumise, et estampillé Nouveau Front Populaire, Philippe VEYSSIERE, qui a choisi de retirer sa candidature aux alentours de 21h30, dimanche dernier, levant ainsi les doutes quant à la constitution d’un front républicain visant à contrecarrer les objectifs de conquête de la candidate du Rassemblement National et de l’alliance LR, Sophie-Laurence ROY.

Le choix de Philippe VEYSSIERE n’est pas tant de faire gagner le député sortant mais plutôt d’infliger une défaite au parti mariniste qui est toujours dans l’optique de réaliser la passe de trois sur trois dans notre département.

L’édile de la localité d’Asquins, près de Vézelay, a réalisé un score honorable de 19,50 % des suffrages, mais bien en deçà des résultats obtenus par André VILLIERS (29,33 %) et surtout Sophie-Laurence ROY, qui vire en tête avec 44,51 %.

 

 

En se ralliant à la cause de la réélection du député Horizons, Philippe VEYSSIERE a pour objectif de battre le Rassemblement National, tout en posant aussi ses conditions auprès d’André VILLIERS. En l’occurrence que ce dernier propose davantage de textes de loi à l’avenir, dans l’intérêt des citoyens. De l’Yonne ou d’ailleurs.

Ce désistement représente une opportunité supplémentaire de conserver son siège au sein de l’hémicycle parisien, pour André VILLIERS. Il sait dorénavant qu’il pourra compter sur les voix de la gauche pour peut-être se maintenir dans sa fonction au soir de ce dimanche…Un sacré challenge à relever pour combler le retard de voix…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est une déclaration au sujet des propos du député Daniel GRENON. Elle émane des deux conseillères municipales d’opposition à Auxerre. Elles souhaitent réagir aux récents événements qui ont secoué la ville. « Il y a quelques jours, nous avons pris connaissance, par voie de presse, via « L’Yonne Républicaine », des propos tenus par le député sortant du Rassemblement National (RN), Daniel GRENON. 

 

COMMUNIQUE : Nous condamnons fermement ces paroles qui sont non seulement inacceptables mais également punissables par la loi. Il est impératif de laisser la justice suivre son cours.

Nous tenons à exprimer notre profond respect envers tous les électeurs, y compris ceux du Rassemblement National. Nous comprenons la diversité des opinions et la complexité des choix politiques de chacun. C’est pourquoi, par respect pour nos concitoyens et nos électeurs, nous avons décidé de ne donner aucune consigne de vote pour les prochaines élections. Chaque citoyen doit être libre de faire son propre choix en conscience, sans pression ni influence extérieure.

Notre engagement est, et restera toujours, de défendre les valeurs républicaines et de travailler pour le bien commun de tous les Auxerrois. Nous réaffirmons notre détermination à œuvrer pour une société plus juste, inclusive et respectueuse des droits de chacun.

Nous remercions tous ceux qui nous soutiennent et nous encourageons chacun à participer activement à la vie démocratique de notre ville et de notre pays.

 

 

Maud NAVARRE et Farah ZIANI

Conseillères municipales et communautaires d’opposition à Auxerre

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

En lice pour le second tour après les résultats de dimanche dernier, face au député sortant Daniel GRENON, la candidate du NFP dans la 1ère circonscription, Florence LOURY, a de nouveau réuni ses sympathisants au Silex, mercredi soir, appelant à la mobilisation la plus large possible pour faire barrage au Rassemblement National. Dans la salle, près de 400 personnes dont plusieurs soutiens venus d’horizons divers, au premier rang desquels le président de « Renaissance Yonne », Victor ALBRECHT, arrivé 3e au premier tour, qui a, sans ambiguïté aucune, appelé à voter pour la représentante du Nouveau Front Populaire.

AUXERRE : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… ». Porté par la voix chaude et profonde de Gérard-André, le « Chant des Partisans » s’envole par-delà les cintres de la grande salle du Silex, donnant le ton à la soirée… Pour l’élue municipale d’opposition Sophie FEVRE, si les 33,14 % de suffrages remportés par la formation de Jordan BARDELLA confirment son rang de première force politique du pays, pas question de se résoudre à l’indicible : « on n’essaie pas l’extrême droite ! Dimanche, un seul parti, la France, un seul programme, la République ! ». Au fil des différentes interventions, les mêmes mots d’ordre : « rassembler, mobiliser, faire barrage », martelés tel un mantra, pour persister à croire que rien n’est joué et que tout reste possible. 

Par-delà les interventions des représentants des différentes composantes du Nouveau Front Populaire, plusieurs jeunes se sont exprimés pour faire part de leurs colères, de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs. Témoignages émouvants et salutaires, de la part de ceux à qui nous laissons un triste monde en héritage. Une jeunesse « plurielle et invisibilisée dans les discours politiques, ignorée, souvent délaissée et caricaturée », regrette la candidate dans leur présentation : « leur parole nous bouscule et nous oblige à être à la hauteur de leurs idéaux. Ne les décevons pas et offrons-leur un futur désirable… ».

 

 

Un point commun avec Victor ALBRECHT : la République !

 

Autre intervention attendue, celle du candidat macroniste Victor ALBRECHT, arrivé troisième dimanche dernier, qui sans aucun état d’âme s’est désisté en faveur de la candidate écologiste. Une position claire et sans conditions, devait-il souligner : « contrairement à certains concurrents du premier tour, je sais où est mon devoir… Si je suis avec vous ce soir, c’est que je crois profondément que ce qui nous sépare est insignifiant par rapport à ce qui nous différencie du RN… Nous avons en commun quelque chose de plus important, c’est la République, c’est de vouloir encore être fiers d’être Français dimanche soir… ». Tout en revendiquant envers et contre tout, un soutien sans faille à Emmanuel MACRON, ce qui lui a valu quelques sifflets et lazzis de certains, bien vite étouffés sous les applaudissements. Avec une dédicace personnelle au candidat sortant, Daniel GRENON, dont les propos recueillis la veille, dans le cadre d’un débat organisé par « L’Yonne Républicaine », ont soulevé l’indignation dans toute la classe politique : « un député fantôme absent depuis deux ans, qui n’a jamais porté aucun projet, ni localement, ni à l’Assemblée Nationale et qui a soudain révélé sa vraie nature….».

 

 

Nicolas SORET appelle à la mobilisation…

 

Venu en voisin, « un voisin défait mais un voisin débout », le maire de Joigny et vice-président du Conseil régional, Nicolas SORET, battu dimanche dernier dans le duel qui l’opposait à Julien ODOUL, a lui aussi apporté un soutien sans faille à Florence LOURY, usant de la maîtrise de l’art oratoire sans pareil qu’on lui connaît. Avec cette supplique à l’adresse des électeurs du RN, qu’il se refuse à diaboliser, persuadé de l’importance à entretenir le dialogue : « certains d’entre eux d’ailleurs, ont longtemps été nos compagnons de combat avant de basculer vers d’autres opinions et à celles et à ceux qui ont fait ce chemin, je veux leur dire : nous ne vous jugeons pas et nous retrouverons, mais n’oubliez pas ! Lisez ! Informez-vous ! Tentez de sortir du matraquage médiatique auquel on vous a livré… ». Un discours humaniste, « on n’arrive jamais plus haut en enfonçant son voisin », pour tenter de comprendre les raisons ayant conduit à ce qui paraissait hier encore relever de l’impossible : l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir : « je pense au plus profond de moi-même que nous portons chacune et chacun d’entre nous, une petite part de responsabilité de ce grand désastre, mais le moment n’est pas venu de faire le tri entre les petites lâchetés, les grands renoncements, les petits calculs et les grands reculs. L’heure est aujourd’hui à la mobilisation ! ».

Avec ce tacle à l’attention des Républicains et en particulier concernant Céline BÄHR, défaite dimanche dernier avec seulement 14,4 % des suffrages, partisane de la politique du « ni-ni » et refusant tout appel à voter pour la candidate du NFP : « lui rappeler qu’elle est l’héritière d’une famille politique qui a vu le président Chirac réélu parce que nous, peuple de gauche, l’avons aidé à l’être… ».

Rappelant aussi à l’attention des électeurs macronistes que par la suite, lors des deux dernières élections présidentielles, pareil soutien fut accordé à Emmanuel MACRON, « en sachant pertinemment que nous n’adhérions pas à son programme… ». D’ironiser également sur la position prise par Crescent MARAULT n’appelant pas à faire de choix entre les deux candidats restant en lice, pour cause de « crime de lèse-majesté », à savoir les entraves de la conseillère municipale d’opposition aux projets du maire, à l’image de celui concernant le camping : « Mais on s’en fout du camping ! Ce n’est pas le sujet le camping ! Le sujet, c’est la République, ce sont les droits, c’est l’égalité, c’est la liberté, c’est la fraternité ! ». Celui qui fut longtemps l’opposant principal au département, d’André VILLIERS, alors président du Conseil départemental, « je ne lui pardonnerai jamais d’avoir fermé Bienvenu-Martin », se fait fort aujourd’hui, d’appeler sans retenue aucune à le soutenir dans le combat qu’il mène lui aussi dans la deuxième circonscription, face à une candidate du RN « gougérisée » : « il m’a toujours respecté comme opposant, parce que c’est ça la démocratie, c’est ça la République, avoir encore la capacité de laisser parler ceux qui ne sont pas d’accord et c’est précisément ce que nous pouvons perdre dans quelques jours… ».

 

 

« Le vote vers le RN c’est logique, les gens sont déçus ! »

 

Figure emblématique de Puisaye-Forterre et maire de Saints, Jean MASSÉ le confesse : « c’est un exercice difficile de passer après de brillants orateurs ! Je n’ai rien préparé, j’ai fait comme Nicolas, je vais voir ce qu’ils vont dire et m’ajuster… ». Mais nul besoin de se forger un discours quand on parle avec le cœur. A bientôt 71 ans, intéressé par la chose politique depuis ses 16 ans, de gauche depuis toujours, Jean s’interroge : « est-ce qu’il ne faudrait pas un peu plus de « mayonnaise » entre la droite et la gauche pour contrer le RN ? Mettre un peu d’huile… ». Il se souvient de l’époque où le Front National ne dépassait pas les 3 % et a sa petite idée sur les origines de la percée de l’extrême droite dans les campagnes : « c’est parce que les gens sont déçus ! Bientôt plus d’agriculteurs, plus d’artisans, plus de commerçants, plus de service public, mais on va où ? C’est ça la vérité, c’est ça la campagne, pas de paysans, plus de vie ! ». Une désertification rurale source de tous les maux : « comment voulez-vous après, que les gens ne votent pas RN… ! ». Misant sur un sursaut de ses administrés pour empêcher Jordan BARDELLA d’arriver au pouvoir : « on croise les doigts ! ». 

Un sentiment de déclassement partagé par Florence LOURY, dans son discours de conclusion, « lié au désengagement progressif de l’Etat dans ses missions de protection et de maillage territorial. Les souffrances s’expriment aujourd’hui dans le vote extrême avec un grand nombre d’habitants ayant perdu espoir dans ce monde déstabilisé… » Pour la candidate qui rêve de revanche face à son adversaire de 2022, l’heure n’est plus aux querelles partisanes, mais bien au rassemblement républicain : « ce qui hier n’était qu’une hypothèse farfelue est devenu dimanche dernier une réalité palpable… ». Avec là encore quelques mots doux à l’encontre du député sortant, « rhabillé » pour l’hiver : « absent à l’Assemblée comme dans sa circonscription, au bilan colossal de deux poteaux électriques implantés pendant son mandat ! Allez-vous laisser élire cet homme qui a montré son incapacité, son vrai visage raciste, au long de cette campagne ? ».Misant elle aussi sur un sursaut républicain de ses adversaires : « nous attendons qu’ils prennent leurs responsabilités et se montrent dignes de leur mandat. Nous les attendons dans le front républicain… ». Le message est passé !
Il y a une semaine, c’est par le chant de lutte « Bella ciao » que se ponctuait le premier meeting de campagne. Ce mercredi soir, c’est une Marseillaise énergique et résolue qui a réuni sur scène l’ensemble des intervenants de la soirée, entourés de militants. Dans les oreilles de la salle, résonnaient encore ces vers de l’hymne de la résistance, chantés quelques heures plus tôt par le barde et poète d’Etais-la-Sauvin : « il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves… ».

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A quelques jours du second tour des législatives, quelques 80 personnes se sont réunies devant la mairie d’Auxerre en début de soirée jeudi, pour dire non à l’extrême droite et à son candidat dans la première circonscription, le député sortant Daniel GRENON, visé depuis la veille pour des propos à connotation "raciste"…

 

AUXERRE : C’est peu de dire que les propos tenus la veille par le député sortant de la première circonscription ont fait le tour des médias nationaux. Une publicité dont le département se serait bien passée, pour Pascale MARLIN, du PCF Yonne : « nous sommes de retour à l’époque Emile LOUIS, lorsque l’Yonne faisait la une des médias ! Une belle image de notre territoire que celle donnée par celui qui veut apporter des projets permettant à notre circonscription d’émerger… ».

Un candidat, selon la militante, qui n’a plus sa place à l’Assemblée nationale : « ce serait une honte pour les Icaunais s’il y retournait, une tache indélébile sur l’histoire de notre département ».

Répondant à l’appel à se mobiliser devant chaque mairie de la circonscription ce jeudi soir, environ 80 personnes étaient au rendez-vous fixé à 20 heures devant l’hôtel de ville auxerrois. Militants ou simples sympathisants, avec le même objectif : que la candidate du Nouveau Front Populaire, Florence LOURY, sorte victorieuse des urnes dimanche soir. Attention, prévient ce sympathisant écologiste, évoquant le député GRENON : « ils l’ont débranché au niveau du parti, mais les bulletins dimanche seront bien estampillés RN… ».

Certains sont venus de Joigny ou d’Avallon, à l’image de ce jeune qui pour le coup, aurait bien aimé habiter ailleurs : « au moins, vous avez la chance de pouvoir voter pour qui vous voulez ! ».

 

Plus assez de temps pour le porte-à-porte !

 

Derniers tractages, derniers « boitages », avant la fin de la campagne officielle. Une priorité : le marché de l’Arquebuse, vendredi matin. D’autres communes périphériques sont au programme, comme Monéteau ou Appoigny. Le temps presse : « boitage pour tout le monde, plus assez de temps pour du porte-à-porte ! ».

Les rôles et les secteurs se répartissent au fil des groupes « WhatsApp » et des réseaux sociaux : « pour tous ceux qui y ont accès, partagez ! Likez ! Commentez ! Il faut vraiment que nous ayons la plus grande lisibilité et surtout, que les gens sachent qui est Daniel GRENON… ».

Certains en ont même fait leur spécialité, avec cinq minutes « d’agitation digitale » chaque matin ! Ultimes consignes avant la photo souvenir sur les marches de la mairie, façon mariage : « pensez à adresser un mail aux maires de droite de la circonscription, leur silence est assourdissant ! ».

Clic-clac, c’est dans la boîte ! Juste le temps d’une dernière réplique : « même Jordan BARDELLA a pris position contre Daniel GRENON ! ».

Reste à savoir ce qu’en diront les 40,4 % d’électeurs lui ayant déjà apporté leurs suffrages dimanche dernier…

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil