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La somme est rondelette. Huit mille euros. Remise sous la forme d’un chèque, même si c’est un fac-similé de l’instrument de paiement qui servira d’illustration le temps de la photographie, elle va permettre à son bénéficiaire, l’association « Pierres Pôle & Compagnie », de financer son projet d’épicerie sociale et solidaire itinérante à développer dès 2025 sur le Tonnerrois. Un concept ambitieux et nécessaire qui découle d’un diagnostic social départemental…

 

TONNERRE : Le donateur n’est autre que la Banque de France. L’organisme, représenté par son directeur départemental Xavier DUALE, n’a pas hésité avant de s’inscrire parmi les principaux soutiens financiers de ce concept altruiste et solidaire qui devrait voir le jour dès l’année prochaine. Logique, car dès qu’il s’agit d’encourager des initiatives déclinables sur le domaine du mécénat solidaire, la Banque de France, du fait de ses analyses pertinentes de la conjoncture territoriale, peut se montrer généreuse. En tout cas, il faut admettre que le projet de la structure associative « Pierres, Pôle & Compagnie » n’est pas passé inaperçu vis-à-vis des collaborateurs de Bourgogne Franche-Comté de la vénérable institution bancaire. Un don a été la réponse de l’établissement en faveur de ce projet ; et excusez du peu, mais de la meilleure manière qu’il fut ! Soit 8 000 euros, rien que cela !

 

Six communes de la CCLTB intéressées par le projet

 

La somme servira pour financer une partie de l’achat d’un véhicule devant faire office d’épicerie itinérante sur le Tonnerrois. Un secteur géographique particulièrement exposé au niveau de l’emploi et la précarité. La présence de la Banque de France en soutien financier de ce projet s’inscrit dans la logique des choses ; l’organisme travaillant déjà avec des structures telles que la Mission Locale afin d’accompagner les jeunes et les personnes en difficultés.

 

 

Cette épicerie sociale et solidaire itinérante devrait être opérationnelle à l’automne 2025. De quoi s’agit-il plus exactement ? Le concept repose sur l’entraide. Principalement alimentaire envers des personnes en situation de vulnérabilité économique ou sociale. Là, dans le cas présent, « Pierres Pôle & Compagnie » s’appuierait sur les services d’un véhicule réfrigéré, pouvant embarquer des victuailles, vendues ensuite à faible tarification aux habitants des communes traversées par la tournée. De village en village dans le Tonnerrois. On sait à date que six localités se sont déjà fait connaître pour accueillir le circuit de cette épicerie ambulante ! On y trouverait, certes, des denrées alimentaires mais aussi des produits d’hygiène et d’entretien.

 

Un taux de pauvreté en hausse sur le Tonnerrois

 

Une initiative qui possède un caractère d’urgence, en vérité. Depuis 2019, le taux de pauvreté ne cesse d’augmenter dans l’Yonne, passant de 13,7 % à 14,5 % en l’espace de sept ans. Avec en toile de fond, un focus tout particulier mis sur le secteur du Tonnerrois. La Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne (CCLTB) figure dans le top 5 des EPCI les plus pauvres de notre territoire. Soit 2 560 personnes qui y vivent sous le seuil de pauvreté et qui potentiellement pourraient avoir besoin des services de l’épicerie sociale et solidaire. D’où le besoin de l’itinérance de cet « aller vers » au bénéfice des plus pauvres. Une nécessité confortée par le retour d’une enquête réalisée par les travailleurs sociaux de l’UTS de Tonnerre auprès de leurs bénéficiaires.

Concrètement, dix-sept partenaires du territoire ont été rencontrés à date et ont accueilli avec un réel intérêt le projet d’épicerie sociale itinérante afin de répondre aux besoins des usagers.

Dans les faits, ce sont près de 500 personnes qui devraient profiter de cette nouvelle offre de service à terme, chaque année, le camion-épicerie visitera de deux à trois communes par jour, soit de six à neuf localités ciblées dès le démarrage du concept. Cinq personnes devraient encadrées l’initiative en termes de ressources humaines. A suivre !

 

Thierry BRET

 


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On appelle cela l’art de l’anticipation. De la prévoyance, aussi ! Quarante-huit heures avant que ne tombent de manière surprenante les premières chutes de neige sur notre territoire et une large bande septentrionale de l’Hexagone, le Conseil départemental de l’Yonne passait en revue les dispositions techniques de son plan de « viabilité hivernale ». Un dispositif bien huilé destiné à gérer de la façon la plus optimale les routes de l’Yonne, sous la responsabilité de l’institution…

 

APPOIGNY : Ils étaient déjà sur le pont, lundi après-midi, lors de la présentation du plan « viabilité hivernale » avec démonstration à l’appui ; cette fois-ci, quarante-huit plus tard, ils sont rentrés dans le vif du sujet ! Les premiers flocons d’une neige qui aura eu le particularisme de bien tenir au sol dans les zones rurales ont pu éprouver la sagacité technique des professionnels des services ad hoc de la gestion des routes du Département.

C’est dans l’une des salles agréablement bien chauffées du dépôt technique, situé aux abords de l’autoroute A 6, que le vice-président du Conseil départemental Christophe BONNEFOND et les services techniques de l’organe institutionnel avaient convié les représentants de la presse. De manière, à ce que le Pôle des infrastructures départementales leur expose les stratégies à venir, en fonction de la variabilité de la météo et de ses conditions hivernales. Et ce, sur une période qui court du 115 novembre 2024 au 15 mars 2025. Sachant que si le « général Hiver » poursuivait l’offensive au-delà de cette date, les services étaient toujours mobilisés pour apporter des conditions de circulation optimale aux automobilistes de l’Yonne.

Nonobstant, dès le début de sa prise de parole, Christophe BONNEFOND s’est voulu rassurant : « un épisode neigeux dans l’Yonne, cela ne représente qu’un ou deux jours dans l’année, dorénavant… ». Mais dans le cas présent, les flocons l’ont pris au mot en arrivant nettement plus vite que prévu !

 

Automobilistes, pensez au choix de vos pneumatiques !

 

Placée sous le sceau de la nouveauté, la conférence de presse se voulait très didactique pour les représentants de la presse. Outre les principaux chiffres qui furent évoqués avec leurs analyses lors de la présentation de slides, les organisateurs avaient ajouté une cerise sur le gâteau – une cerise un tantinet glacée puisque à déguster à l’extérieur sous un vent aux origines quasi polaires ! – soit une démonstration de montage et démontage sur deux véhicules pouvant être utilisés comme de potentielles saleuses après transformation technique.

Durant ses explications, le vice-président de l’institution départementale rappela que tout devait être fin prêt en ce début de période délicate, avec le verglas et la neige, pour faire face.

« Nous avons des usagers de la route qui ne sont pas forcément préparés à affronter les conditions météorologiques de l’hiver, expliqua l’orateur, en visant notamment l’importance des pneumatiques parfois méconnue des automobilistes. Evoquant les principes de la loi montagne, Christophe BONNEFOND insista sur les pneus toute saison qui devraient équiper selon lui les véhicules tout au long de l’année.

Puis, il y eu une présentation du site Internet.

« Tous les citoyens peuvent naviguer chaque matin sur le site du département pour aller consulter en temps réel les conditions de circulation des 4 800 kilomètres des routes départementales à notre charge… ».

 

 

 

Un montage/démontage en un laps de temps record !

 

Des tablettes furent distribuées parmi l’assistance afin de passer à la phase pratique de ces explicatifs. Un site naturellement consultable via les smartphones.

Côté matériel, et afin de ne pas l’immobiliser toute l’année du fait de la raréfaction des épisodes neigeux dans la partie nordique de la Bourgogne ce qui pourrait engendrer des coûts inutiles, le CD 89 a développé un système d’adaptabilité du matériel spécifique anti-neige et verglas, selon les besoins. Plutôt astucieux au vu de la démonstration qui fut assurée quelques minutes plus tard sous le vent !

« Cette opération du montage/démontage nécessite à peine une demi-heure de manutention, se félicita Christophe BONNEFOND, et grâce à cela on peut utiliser les camions en mode saleuse toute l’année ! ».

Dans les faits, le Département de l’Yonne dispose d’une flotte de trente-six véhicules, pouvant être transformés à tout moment en potentielle saleuse. Un minimum afin d’assurer le maintien des conditions de circulations satisfaisantes pour garantir la sécurité des usagers et la continuité des activités économiques de notre territoire. A la base, il faut résoudre les problèmes d’adhérence sur des accès où la neige peut s’accumuler, le verglas, voire le givre rendre la circulation dangereuse, à la limite du possible.

L’un des techniciens explique : « pour y parvenir, il nous faut faire fondre la pellicule de neige ou de verglas à l’aide d’un fondant routier ».

 

 

825 tonnes de sel ont été utilisées en 2023

 

Deux solutions peuvent alors être employées. « Pour la glace ou la neige compactée, nos services utilisent de la saumure, un mélange d’eau et de sel, qui agit instantanément mais pas longtemps. Le sel en grains ne tient pas sur la chaussée puisque chassé par le trafic routier. Mais, il agit plus lentement au-dessus de – 7 °. ».

Les stocks sont bien fournis. Plus de 5 500 tonnes de sel qui sont répartis sur une dizaine de sites, un peu partout dans le département. Toutefois, l’intégralité du réseau routier ne dépend pas que du seul Conseil départemental. Les autres acteurs de cette gestion ô combien importante pour la mobilité se nomment les collectivités locales pour le réseau communal ; APRR ayant en responsabilité les autoroutes et la DIR Centre-Est (Direction Interdépartemental des Routes) qui intervient uniquement sur les routes nationales. Il est parfois difficile de s’y retrouver notamment depuis le déclassement desdites voies de circulation !

L’an passé, on a recensé une quinzaine de jours d’intempéries dans l’Yonne, soit un jour de neige et treize journées de verglas. 825 tonnes de sel furent utilisées. Un constat que ne manque pas de signaler Christophe BONNEFOND, le nombre de jours d’intempéries diminue depuis les dix dernières années. De quoi jeter le doute dans les esprits des climato-sceptiques ?!

Nonobstant, la gestion de cette viabilité hivernale engendre un coût pour le Département. Il s’est élevé à 374 000 euros l’an passé contre 367 000 euros lors de l’exercice antérieur. Soit environ 27 000 euros ramené au jour d’intervention.

« Parmi ces coûts, explique en pédagogue Christophe BONNEFOND, cela englobe le sel, la main d’œuvre en intervention, les astreintes, le site météo et les stations météorologiques. Elles sont au nombre de cinq et fournissent de précieux renseignements… ».

 

 

Une équipe de 66 agents pour traiter 4 800 kilomètres de routes

 

En termes d’effectifs, ce sont 66 personnes dont 41 pour le traitement des routes départementales et 25 assurant la surveillance du réseau qui constituent cette force de frappe contre les rigueurs de l’hiver. Elles ont pour mission des fonctions de patrouilleurs, de mécaniciens, de chefs d’opération, etc. Avec une prédominance des périodes d’intervention se faisant la nuit.

Les automobilistes icaunais ont la faculté de pouvoir en direct suivre l’évolution de l’état des routes et de la circulation en consultant le site du Département. Très pratique, en vérité ! Moyennant quoi, la consigne demeure toujours la même dès que les conditions de circulation patinent sur les routes, soyez prudents !

 

Thierry BRET

 

 


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Dans le jargon journalistique, on appelle cela un marronnier. Une sorte de récurrence informative qui nous ramène à la réalité de notre société, dans le cas présent. Ce prochain week-end sera organisée sur de nombreux points de collecte de l’Hexagone, d’ordinaire près des accès des grandes surfaces commerciales, la traditionnelle collecte de la Banque Alimentaire. Pour nous présenter le fondement de cette structure associative apparue en juin 1984, son président régional, Laurent BRONDEL, de passage à Auxerre ce mardi 19 novembre…

 

AUXERRE : Le mot tourne plusieurs fois dans sa bouche. « Bénévolat ». Même s’il est aujourd’hui retraité de médecine, à 70 ans, Laurent BRONDEL ne compte toujours pas ses heures. La preuve, il nous présente son agenda grand ouvert avec ses innombrables pages noircies de rendez-vous à honorer aux quatre coins de la Bourgogne. Un sacerdoce ? Non, la foi, la vraie, du service accompli, chevillé au corps de la perfection et de l’engagement, tel un chef d’entreprise téméraire et courageux qui tiendrait le gouvernail de son unité de production devant affronter les tempêtes de la conjoncture économique.

Car, dans son esprit, une entité associative de la dimension de la Banque Alimentaire régionale (la Bourgogne, sans la Franche-Comté) dont il tient les rênes de la destinée depuis plusieurs années, se vit tel un outil professionnel. Pour s’en convaincre, les mots prononcés par ses soins afin de mieux expliquer ce qu’est réellement cette structure ressemblent à s’y méprendre aux termes utilisés de l’autre côté du « tunnel blanc », celui de la vie active.

Transparence, communication, marketing, ouverture sur le monde extérieur, développement, amélioration, fonctionnement…le parfait langage du dirigeant de société, à défaut de celui du cadre supérieur, à la tête de son équipe de commerciaux et de techniciens à animer pour mieux vanter la qualité intrinsèque de l’enseigne « Banque Alimentaire » autour de soi !

 

Un euro collecté, c’est la distribution de 12 euros de nourriture !

 

Bref, et cela marche ! En l’espace de quarante ans – cocorico, l’anniversaire de la naissance de la structure était effectif en juin dernier ! -, la vénérable institution portée sur les fonts baptismaux hexagonaux par Bernard DANDREL, recense à date près de quatre-vingts entités similaires en France, soit le premier réseau d’aide alimentaire national. Un chiffre, un seul, est à retenir pour ces « grossistes de l’aide alimentaire », ce sont 2,6 millions de personnes qui bénéficient de leur sens de l’altruisme et de leur générosité.

Pragmatique, Laurent BRONDEL abat ses atouts, carte sur table, pour que l’on comprenne mieux ce qu’est vraiment cette « banque » moins conventionnelle que les autres dans ses faits et gestes ! Disposant d’un effectif de 285 bénévoles sur le territoire bourguignon – onze personnes y interviennent en qualité de salariés -, la Banque Alimentaire régionale distribue chaque année l’équivalent de 3 000 tonnes de denrées alimentaires – soit un total de six millions de repas – aux associations (elles sont au nombre de 191 à en bénéficier) qui subviennent aux besoins alimentaires de 72 000 personnes en situation précaire. Parmi les associations et les partenaires institutionnels de cette générosité puisée dans les collectes et autres dons des citoyens lambda que nous sommes, citons la Croix-Rouge, le Secours Populaire, le Secours Catholique, les Restos du Cœur, les CCAS, les foyers, les épiceries sociales, etc.).

Adepte des formules plutôt réalistes quant à leur interprétation, Laurent BRONDEL ajoute : « Un euro collecté sur le terrain permet de distribuer l’équivalent de douze euros de nourriture ». Ou encore la locution suivante, aux accents plus automobiles, « 3 000 tonnes de produits collectés, c’est un peu comme si on offrait 3 000 Clio puisque ce modèle pèse une tonne ! ».

 

La multiplicité du nombre des soutiens et partenaires

 

Grâce à une lorgnette plus significative au niveau des chiffres, il faut savoir que l’Yonne a reçu pour la seule année 2023 305 tonnes d’aide alimentaire qui aura profité à 6 060 bénéficiaires. Soit une hausse de 4 % par rapport à l’exercice antérieur de 2022.

« La collecte annuelle de novembre, c’est un peu le seul moment où le public nous voit, souligne le président régional, cette année, nous allons opérer avec nos équipes de bénévoles (2 500) – signalons que bon nombre de clubs service à l’instar du Rotary de Puisaye-Forterre à Toucy et à Saint-Fargeau à titre d’exemple se joindront à elles sur le terrain – dans près de 285 magasins. L’objectif sera de récolter le maximum de denrées alimentaires de type pâtes, riz, pains, etc. ».

Qu’en sera-t-il exactement au soir du 24 novembre, terme de cette édition 2024 ? Avec une conjoncture complexe où les approvisionnements se ralentissent alors que la précarité ne cesse de progresser.

« Ne parlons pas des frais de fonctionnement, s’insurge Laurent BRONDEL, ils explosent ! Heureusement, le soutien de l’Europe, de l’Etat, des institutions et des collectivités locales permettent de compenser. Il y a aussi les mécènes et les industries de l’agroalimentaire qui se prêtent au jeu… ».

 

 

Pourtant malgré un contexte de plus en plus difficile, la Banque Alimentaire aura vécu un bon cru au terme de 2023. Avec en substance plusieurs points positifs comme l’augmentation de la collecte de novembre avec le nombre de magasins ramassés à la hausse ; la maîtrise des dépenses malgré l’expansion inflationniste des coûts énergétiques ; l’achat de nouveaux locaux en périphérie de Nevers ; le déménagement de l’entrepôt de Saône-et-Loire sur une zone d’activité près de Chalon-sur-Saône ; le renforcement des liens avec les partenaires institutionnels et économiques ; la création d’un logiciel permettant de fluidifier les relations établies avec les partenaires ; la création d’un atelier cuisine ; le soutien aux déplacés venant d’Ukraine ; sans omettre une présence plus significative dans de nombreuses manifestations publiques.

 

Des projets en trois ou quatre grands axes à décliner en 2025

 

Lorsqu’il se projette sur 2025, Laurent BRONDEL n’hésite pas avant d’annoncer sa stratégie ! « Nos projets s’articulent en trois ou quatre points essentiels, explique-t-il, nous souhaitons améliorer nos approvisionnements auprès des producteurs du cru (coopératives, abattoirs, agriculteurs…) par des achats qui deviennent de plus en plus nécessaires. A ce titre, nous avons embauché deux personnes, l’une en Saône-et-Loire et l’autre qui intervient sur la Nièvre et l’Yonne) pour y parvenir. Nous voulons favoriser la transformation des denrées peu distribuables mais parfaitement consommables comme peuvent l’être les fruits et les légumes. Comment ? En proposant des soupes, des compotes ou encore du reconditionnement des gros volumes. Là aussi, différents partenaires entrent dans la danse : les lycées agricoles, les cuisines des collectivités territoriales, les centres de réinsertion sociale… ».

Sur le sujet, il est intarissable, l’ancien praticien de Dijon ! Il déroule sa feuille de route en évoquant les « zones blanches ». Pas celles inhérentes à l’absence de téléphonie ou de numérique mais bel et bien ces zones rurales pauvres, vieillissantes, à l’écart de tout ou presque.

« C’est le cas de certains endroits localisés dans le Morvan, le Nivernais. Là existe la vraie pauvreté ! ».

La Banque Alimentaire veut y assurer la distribution de denrées alimentaires avec ses partenaires mais aussi des vêtements, un accompagnement informatique, voire cerise sur le gâteau une aide sociale et psychologique si besoin…

« On doit aussi travailler entre acteurs sociétaux sur la mutualisation des ramassages et de la distribution, insiste Laurent BRONDEL, être en étroite osmose avec les donateurs, et créer du lien ». Le programme existe : il se nomme « Collect’o ».

L’homme est heureux. Bien conscient que le chantier est loin d’être achevé. « Beaucoup reste à faire pour parfaire nos actions en Bourgogne pour répondre aux plus démunis tant au plan des quantités que de la qualité nutritionnelle des produits ou de l’accompagnement social. Mais, je crois que notre volonté est entière pour y parvenir tous ensemble… ».

Un combat mené par ce bénévole de l’âme et ses équipes qui n’est pas prêt de se tarir…

 

Thierry BRET

 


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C’est par un passage de témoin que se sont ouverts les « Entretiens d’Auxerre », entre celui qui en fut la cheville ouvrière pendant plus de vingt ans, Sylvain JOLITON et son successeur, Jean-Philippe HOLEINDRE, président de l’association éponyme, désormais en charge de la manifestation. L’esprit des « Entretiens » demeure, avec l’assurance d’invités de qualité et de débats qui cette année, plus que jamais, font autorité…

 

AUXERRE : C’est une 23ème édition des « Entretiens d’Auxerre » un peu particulière qui s’est ouverte, vendredi matin au théâtre d’Auxerre, marquée par l’arrivée d’une nouvelle équipe présidée par le politologue auxerrois Jean-Vincent HOLEINDRE. Il a salué dans son discours introductif l’esprit dans lequel s’est déroulé cette transition : « un esprit républicain et d’éducation populaire », où prime le désir de discuter et d’échanger, sans nécessairement partager les mêmes idées.

A contrario d’une actualité récente venue d’outre-Atlantique : « où l’on a vu le spectacle d’une démocratie malade, avec des partisans de TRUMP qui ne parlent plus à ceux du camp voisin et adversaire, politiquement parlant. Tâchons d’éviter que cette chose-là arrive en France… ».

L’occasion pour le président de l’Association des Entretiens d’Auxerre de remercier celui qui tout au long de ces années, avec son équipe, a « porté » la manifestation et a su lui donner ses lettres de noblesse, Sylvain JOLITON : « l’âme et la cheville ouvrière de cette manifestation qui n’existerait pas sans ton énergie, ton immense chaleur humaine et ton dévouement… ».

 

 

« Une vraie alchimie s’est créée entre le public et nous… »

 

Pas facile de répondre à tant de compliments quand on est d’une modestie exemplaire et c’est en y associant « la bande de copains » qui l’entourait tout au long de ces années, que l’intéressé s’est livré à l’exercice, saluant entre autres, le public, « si vous n’étiez pas là, on aurait l’air un peu bête… », le remerciant pour sa « gentillesse » : « un mot un peu démodé aujourd’hui, où il faut être dur avec tout le monde pour ressembler à quelque chose ! ».

Se félicitant lui aussi de ce qui a fait la réussite des « Entretiens d’Auxerre », au fil des années : « on n’est pas obligés d’être d’accord sur tout, de demander si on est de droite ou de gauche, il y a un truc pour ça qui s’appelle l’isoloir ! Mais ici, les gens et c’est toujours ce que j’ai apprécié, échangent, en une sorte d’alchimie qui se crée entre tous et ça pour moi, si tant est que j’ai pu avoir une réussite, c’est celle-ci… ».

Avant le premier débat de la matinée, la présidente du Conseil scientifique des « Entretiens d’Auxerre » Valentine ZUBER s’est pour sa part exprimée sur le thème ayant servi de trame à cette édition 2024 : « on a voulu construire différentes thématiques qui à chaque fois, posent la question de l’autorité, de l’absence d’autorité ou de l’abus d’autorité, pour cerner au mieux un sujet un peu abstrait et apparemment compliqué… ».

 

 

L’autorité se porte mieux quand elle se conjugue avec la raison

 

Avant que ne lui succèdent à la tribune, comme il est de tradition, les représentantes des différents partenaires institutionnels de l’évènement. Ou l’on s’aperçoit avec bonheur que pour une fois, le féminin l’emporte sur le masculin ! Céline BAHR, adjointe au maire d’Auxerre en charge de la culture, l’assure, l’autorité est en crise : « c’est peut-être parce que nous avons congédié certains de ses fondamentaux, la transcendance, la capacité de discernement et le sens de la responsabilité… ». Convaincue que l’autorité suppose un minimum de verticalité, « ce qui n’est pas le fait de la démocratie moderne et encore moins de notre époque… ».

Au registre des autres fondamentaux régissant désormais l’autorité des pouvoirs publics, « il y a la dilution de la responsabilité, l’enchevêtrement des compétences entre l’Etat et les collectivités locales qui, nuit à la lisibilité d’actions publiques… ». Que subsiste-t-il de la légitimité de l’autorité à l’heure d’Internet, « alors que toutes les connaissances sont accessibles d’un clic et que « ChatGPT » peut rédiger une dissertation en moins de temps qu’il n’en faut pour formuler le sujet ? ».

Citant pour conclure, Saint-Exupéry et son « Petit Prince », pour rappeler que l’autorité se porte toujours mieux quand elle se conjugue avec la raison : « l’autorité repose d’abord sur la raison, si tu ordonnes à ton peuple d’aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ai le droit d’exiger l’obéissance car mes ordres sont raisonnables… ».

 

L’époque est à l’individualisme et au rejet de l’autorité  

 

C’est en piochant dans les écrits de Socrate, que l’élue départementale, Isabelle JOAQUINA, a évoqué le thème des « Entretiens 2024 », là où le philosophe grec, quatre siècles avant notre ère, se plaignait déjà de l’autorité bafouée : « nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans… ». Et pour une fois, on ne pourra pas incriminer les réseaux sociaux et Internet ! Nos sociétés modernes n’ont fait qu’accentuer le problème et les causes sont multiples souligne l’élue auxerroise : « l’époque est à la déresponsabilisation et à l’individualisme, le travail, l’effort, sont loin de la vérité… ».

Rappelant toute la responsabilité en la matière, des réseaux sociaux, où l’absence d’autorité conduit à ses yeux, à l’anarchie : « portés par l’acte éphémère, il est possible à tout le monde et donc, à n’importe qui, de remettre en cause par un jugement expéditif et lapidaire, un raisonnement scientifique, économique ou universitaire… ».

 

 

Pourvu que l’autorité se borne à être juste…

 

Saluant à son tour Sylvain JOLITON, « et son sens incroyable de l’amitié, c’est grâce à lui que les « Entretiens » sont devenus ce qu’ils sont et ont résisté à toutes les tempêtes… », l’élue municipale d’opposition et conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA s’est amusée à relever toute l’intuition des organisateurs : « proposer de débattre sur l’autorité quelques jours après l’élection de Donald TRUMP, vous êtes d’accord avec moi, ils sont très forts ! ».

Evoquant, au risque de s’éloigner un peu du sujet initial, l’autoritarisme du personnage : « une brute, un raciste, un misogyne, qui ne respecte pas les lois, a des affaires en cours avec la justice et c’est lui l’homme d’autorité, choisi pour amener la sécurité, le calme et un retour à un passé fantasmé ! Ne rions pas, nous ne sommes pas à l’abri… ».

Avant de citer cet article des « Echos » paru en mars dernier, faisant état de l’évolution des systèmes politiques à travers le monde, avec un total de 73 régimes autocratiques sur les 137 pays étudiés ! Il fallait bien une citation de Benjamin CONSTANT pour oublier ce triste constat : « prions l’autorité de rester dans ses limites, qu’elle se borne à être juste, nous nous chargeons d’être heureux… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Fin août, à Bléneau, ils étaient une petite vingtaine de personnes à s’être prêter au jeu de l’information, récupérant au passage les précieux kits, nécessaires au dépistage du cancer colorectal. Cette fois-ci, le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté et la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie de l’Yonne ont proposé leurs services dans l’une des salles de Champignelles. Un accueil sympathique avec des professionnels aguerris afin de démystifier et de rassurer sur cet acte médical préventif, pouvant sauver des vies…

 

CHAMPIGNELLES : On ne le dira jamais assez mais le cancer colorectal est une pathologie sérieuse à ne pas minimiser d’un revers de la main ou par simple ignorance puisque à l’origine de près de 17 000 décès annuels en France. Ce qui en fait le second cancer le plus meurtrier après celui du poumon.

Dans l’Yonne, les actions communes portées par le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté et la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne portent leurs fruits en matière de sensibilisation et d’information. Le dépistage organisé est d’ailleurs proposé à 115 000 Icaunaises et Icaunais, âgés de 50 à 74 ans.

Un dépistage qui s’effectue sur un rythme biennal par la recherche de sang dans les selles, généralement précédé d’un courrier reçu dans sa boîte aux lettres afin d’en informer le patient.

C’est donc muni de ces précieux kits de dépistage que les organisateurs de cette seconde session, accueillie en Puisaye-Forterre, recevaient toute une matinée celles et ceux qui osaient gravir les quelques marches conduisant à l’intérieur de cette petite salle, transformée une fois n’est pas coutume en lieu de discussions médicales.

 

Le vertueux principe de « l’aller vers »

 

Une vraie action « d’aller vers » la population pour la CPAM qui s’est avérée probante à plus d’un titre pour celles et ceux qui recherchent des informations. D’autres opérations devraient être mises en place en 2025 pour faire face aux contraintes de mobilité.

Tout le monde n’est pas forcément reparti de la salle avec son kit. Certaines personnes re rentraient pas nécessairement dans les cases ! D’autres repartirent avec les précieux renseignements thérapeutiques distillés par le docteur Stéphane CORNELIS, médecin coordonnateur et responsable du site de l’Yonne pour le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté. Ce dernier évoqua l’approche factuelle de ce dépistage organisé autour du cancer colorectal. Tout en s’interrogeant sur le faible taux de participation en France de nos compatriotes, alors que l’opération est gracieuse. Les kits de dépistage étant remis par les médecins traitants et les pharmaciens.

« Le taux de participation est étonnement très bas en France, constate le praticien, il s’élève à 34 % alors que celui du pays basque espagnol est à 68 % et aux Pays-Bas se situe à 71 % ».

 

 

96 % de retours négatifs après les tests

 

Ce n’est pas par manque d’information, visiblement. Mais bel et bien, par un souci de la préoccupation de la prévention qui fait nettement défaut dans l’Hexagone.

« C’est un dépistage de polypes qui sont des lésions bénignes sur l’intestin, ajoute le docteur CORNELIS, l’intérêt du dépistage est de pouvoir débusquer les polypes avant que ceux-ci ne dégénèrent en cancer… ».

Cela fait baisser l’incidence de la maladie et la détecter le plus vite possible. « On veut éviter que les gens tombent malades ».

L’objectif partagé par les différents organisateurs de cette manifestation, le Contrat Local de Santé, le Centre de Coordination et de Dépistage des Cancers de Bourgogne Franche-Comté, la CPTS de Puisaye-Forterre, la MSA et la CPAM qui gère l’envoi des invitations aux personnes âgées de 50 à 74 ans.

Une trentaine de personnes seulement se seront rendues à cette invitation si importante. Un « aller vers » qui n’a pas pour vocation de faire peur, non plus ! Les tests reviennent négatifs à hauteur de 96 % des cas. A méditer quand on sait ce que ces pathologies représentent à la collectivité en matière de traitement, sans omettre les souffrances endurées…

 

Thierry BRET

 


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