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Entre la CAPEB, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment et l’assureur mutualiste, spécialiste de la prévoyance, GROUPAMA, la tendance se situe plutôt sur le curseur du beau fixe au niveau relationnel. Et cela ne date pas d’hier, entre ces deux acteurs de la vie économique territoriale. Pour preuve, la reconduction du partenariat qui régit les passerelles existantes entre ces deux entités, à l’issue de l’assemblée générale du syndicat patronal du bâtiment il y a quelques jours.

 

APPOIGNY : Pourquoi n’afficheraient-ils pas des sourires naturels en pareille circonstance, les deux responsables de la CAPEB 89 et de la direction Yonne/Seine-et-Marne de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire ? Leur collaboration se situe dans la stratosphère relationnelle, confirmant ainsi la confiance qu’ont su nouer au fil des ans leurs prédécesseurs.

Au terme de la traditionnelle assemblée générale de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment de l’Yonne – celle-ci était accueillie dans l’un des salons de l’hôtel Mercure -, le président de la structure syndicale, Jean-Pierre RICHARD – il cumule aussi les fonctions de président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne -, devait procéder à la signature du document avec le directeur des établissements Yonne/Seine-et-Marne de GROUPAMA, Ludovic DAME, sur un « mange debout », faisant office de bureau de travail !

 

 

Cette collaboration entre les deux structures s’appuie depuis un quart de siècle sur un soutien financier proposé par l’assureur mutualiste auprès des adhérents de la CAPEB 89 en matière d’offres assurantielles. Dans l’absolu, les entrepreneurs à la tête des petites sociétés du secteur bâtiment peuvent ainsi bénéficier de remises sur leurs projets d’assurance.

 

Thierry BRET

 


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A deux semaines du premier tour des législatives, la gauche dans ses différentes composantes s’est mobilisée pour dire non au Rassemblement National. Une initiative à l’appel de l’intersyndicale, d’associations et de forces de gauche, qui a réuni notamment un demi-millier de personnes à Auxerre. L’occasion pour la candidate du Nouveau Front Populaire dans la première circonscription, Florence LOURY – elle s’adressait pour la première fois en public sous les couleurs de cette coalition - de lancer un appel à la mobilisation pour les scrutins des 30 juin et 7 juillet prochains.

 

AUXERRE: Ce n’est pas tous les jours que Cadet-Roussel, du haut de sa statue, voit plusieurs centaines de personnes patienter à ses pieds une heure durant ! Faute d’autorisation de la préfecture pour défiler dans les rues d’Auxerre, les opposants à Jordan BARDELLA ont dû se contenter d’un rassemblement statique place Charles-Surugue, forts d’un accord accouché au forceps après d’âpres négociations, pour se présenter unis devant les électeurs. Même si l’accord semble fragile toutefois, à en juger par les réactions de certaines personnes présentes, suite à la décision de la direction de LFI de retirer l’investiture du mouvement à plusieurs députés sortants, parmi lesquels Raquel GARRIDO, Alexis CORBIERE ou Danièle SIMONNET. Tous coupables du crime de lèse-majesté d’avoir osé critiquer en son temps le « lider maximo » Jean-Luc MELENCHON… Une purge qui n’est pas sans rappeler les heures sombres du maoïsme ou du stalinisme !       

 

Les couleurs de l’arc-en-ciel politique des forces de gauche

 

Vert écolo, violet LFI, orange CFDT, rouge CGT et PCF, bleu UNSA, rose PS… : les cieux auxerrois se sont teinté des couleurs arc-en-ciel alors que la perspective d’une entrée du Rassemblement National à Matignon n’a jamais été autant d’actualité. La margelle de la fontaine Cadet- Roussel a fait office de tribune et les interventions se sont enchaînées pour appeler à la mobilisation et au sursaut républicain : « il nous faut redonner ses lettres de noblesse à notre chère République… ». Chacun était conscient d’écrire une page d’histoire de notre pays, « un électeur sur deux dans notre département vote extrême droite ! Nous sommes à un point de bascule, tout est possible... ».

En toile de fond, un slogan né des années 80, signé du groupe BERURIER NOIR : « La jeunesse emmerde le Front National… ». Une époque où, voir le parti de Jean-Marie LE PEN enregistrer 11 % de suffrages aux élections européennes, suffisait à faire office d’électrochoc dans l’opinion.     

 

 

« Ne pas essayer le Front national »…

 

Cheveux blancs oblige, Claude a « revisité » à sa façon le titre culte de l’ancien groupe phare de la scène punk française. Sur sa pancarte, une pièce de tissu rouge héritée de son grand-père et de la guerre de 1914, attire les regards : « c’est le pantalon rouge garance qu’il portait alors. Il a toujours lutté toute sa vie pour l’unité et je me place dans sa continuité… ».

Les mots de cet ancien prof d’histoire sont sans appel : « il ne faut pas « essayer » le Front National, c’est un chemin sans retour et il faut lutter pour l’unité de la gauche, à tout prix ! ».

Jusqu’à envisager un nouveau front républicain au second tour ? Pas question répond Denis, échaudé par le souvenir du second tour de la présidentielle de 2002, « on a vu ce que cela a donné après, avec CHIRAC ! A mon avis, le mécanisme du front républicain a du plomb dans l’aile aujourd’hui… ».

 

 

Est-ce que l’unité va tenir dans le temps ?

 

Encarté au Parti Communiste, Patrick est d’un avis contraire : « j’ai toujours été clair et ferai au second tour si nécessaire, comme j’ai toujours fait jusque-là, même si ça fait mal… ».

Les slogans et les chants s’amplifient, sous le regard parfois courroucé de certains passants, à l’image de ce couple auxerrois venu effectuer quelques achats en centre-ville : « ça suffit maintenant ! Le peuple a parlé, il faut le respecter… ».

Un peu plus loin, cet habitué des manifestations et de la lutte sociale, s’interroge : « l’unité va-t-elle tenir ? CORBIERE, GARRIDO…, ça la fout mal quand même ! Je crois qu’ils ne se rendent pas compte… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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L’affaire n’a rien d’exceptionnelle. Tant la recrudescence de ce genre de faits divers sordides – des actes d’agressions sexuelles et de viols commis sur des mineurs dans des cellules familiales – progresse dans l’Hexagone. Voire ailleurs. Preuve que les incivilités sur autrui vécues dans ce monde moderne dépassent désormais l’entendement avec une société devenue de plus en plus incontrôlable, folle et imprévisible ? Certains prétendront que ces maux passés sous silence ont toujours existé. La libération de la parole, phénomène très récent, en a accéléré la découverte au grand jour. Et c’est tant mieux. Sans pour autant se départir de la notion que tout juriste et enquêteur se doivent de respecter au pied de la lettre : la présomption d’innocence…

 

TRIBUNE : D’ici quelques heures, les 20 et 21 juin, la Cour d’assises d’Auxerre devra se prononcer sur une triste affaire de mœurs, à la sauce intrafamiliale. Une de plus, malheureusement, car ces faits où les victimes sont le plus souvent des mineurs sans défense sont devenus légion dans les prétoires. Preuve que le monde ne tourne plus bien rond dans la tête des humains, mais ça, on le savait déjà !

Résumons les faits.

Un habitant de l’Yonne aurait abusé d’une fillette – un viol perpétré à maintes reprises sur une période de quatre ans –, lorsque celle-ci était âgée d’une dizaine d’années entre le 01er janvier 2007 et le 31 décembre 2010. Comble de l’horreur : le mis en cause qui sera jugé ces deux jours durant dans le tribunal de l’Yonne n’est autre que…l’oncle de la jeune fille. La demoiselle était à cette époque en garde, les week-ends, chez le membre de la famille.

Si la plaignante a attendu plusieurs années – à l’âge de 15 ans – pour dénoncer les faits – gravissimes s’ils s’avéraient condamnables par la justice pour le membre de la famille ainsi incriminé -, le mis en cause, quant à lui, se sera toujours borné à contester les accusations de sa nièce, et ce depuis les origines du dossier.

Le professionnel des métiers du chiffre et du droit qui assure la défense de l’accusé – une personne n’ayant jamais eu affaire à la justice - n’est autre que l’ancien bâtonnier d’Auxerre, l’avocat Christian VIGNET.

 

Les langues se délient dans les affaires d’agressions sexuelles et de viols

 

Se prêtant au jeu de l’interrogation, à ce sujet, Me VIGNET déclare que « son client avait été finalement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dès le mois de janvier…2016 ».

Une décision prise à la suite d’informations préoccupantes, fournies par le témoignage de la jeune fille. Commentaire de l’homme du barreau : « Les langues se délient depuis une vingtaine d’années autour de ces affaires qui se perpétuent dans les cellules intrafamiliales. Auparavant, il existait une véritable chape de plomb autour de ces histoires sexuelles, le sujet était tabou en France. Parfois, les victimes, bien réelles, de ces agressions, étaient considérées comme des menteuses… ».

Or, une Cour d’assises a du bon. Elle permet le débat oral, le facilitant de manière contradictoire, où le plus souvent jaillit la vérité.

 « Ce dossier a la particularité, dans une affaire de viol et de faits reprochés dans un cadre intrafamilial, d’avoir vu la présomption d’innocence parfaitement respectée, ajoute Me Christian VIGNET, en effet, compte tenu des incertitudes inhérentes à ce dossier, et la réalité ou pas de la culpabilité de mon client, ce dernier a été sagement laissé en liberté, sous contrôle judiciaire… ».

 

 

Une décision qui peut parfois surprendre aux entournures et gêner tant les plaignants que les mis en cause, par ailleurs.

Rappelons que dans le cas présent jugé cette semaine à Auxerre, le client de l’avocat icaunais a toujours nié les faits de manière catégorique.

« Il y a eu débats et confrontations durant l’instruction, rappelle l’homme à la robe noire, toutefois, chacun est resté sur ses positions… ».

A charge donc pour la Cour d’assises de décider de la culpabilité ou non du mis en cause, l’instance juridique devant se prononcer soit pour son acquittement ou sa condamnation en qualité de coupable, la peine et la durée devant être précisés par la suite.

 

La vindicte populaire qui condamne systématiquement…

 

Quant à la présomption d’innocence, elle aura été, du fait de son respect, l’un des éléments clés importants de ce dossier. De l’avis de Me VIGNET, la respecter est fondamental car elle gouverne la procédure pénale et le droit pénal tel qu’ils se pratiquent dans l’Hexagone.

« Il est nécessaire de la respecter, insiste l’avocat, car il est moins hasardeux de laisser un coupable en liberté que de jeter un innocent en prison ! ».

Citant au passage une formule à la sémantique forte que chérissait le regretté Robert BADINTER !

Une présomption d’innocence qui, si elle n’est pas appliquée, peut avoir des conséquences très fâcheuses pour les personnes ayant à faire avec la justice de notre pays.

« Le problème, c’est le lynchage populaire orchestré par les réseaux sociaux ou les rumeurs médiatiques, confirme Me VIGNET, en France, il existe 65 millions de présidents de Cour d’assises comme il existe autant d’entraîneurs de l’équipe de France de football ! ».

C’est tout dire ! On connaît les noms de ces victimes du lynchage, parfois infâmant, que peuvent véhiculer nos moyens de communication technologique actuels. Le nom de Dominique BAUDIS, ancienne star du grand écran, côté presse, et édile de Toulouse, aura eu à en souffrir, à l’époque de faits divers liés à des réseaux de prostitution via les rumeurs. Rappelant au passage, que parfois, des plaignants peuvent aussi s’accommoder comme mode d’accusation du…mensonge !

 

La détention provisoire devrait rester de l’ordre de l’exception

 

Que dire du fameux notaire de Bruay-en-Artois, laminé par la vindicte populaire, dans une affaire faisant suite à un sombre fait divers, survenu en 1972 qui passionna la France entière en besoin de sensation et d’hémoglobine.

Ou encore de Patrick DILS, qui purgea une peine de prison qu’il n’aurait pas dû subir dans une geôle avant d’être libéré mais pas forcément blanchi à 100 % dans l’esprit de ses concitoyens.

Moralité : il faut toujours se méfier du coupable trop facile. A l’instar de la détention provisoire, qui est loin d’être la panacée.

« Vous savez, ajoute Me Christian VIGNET, dans cette affaire, mon client a toujours pu continuer à travailler et ne pas être jeté en prison. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction de ne pas sortir de France, de pointer régulièrement à la gendarmerie en respectant les règles. Ce qu’il s’est appliqué à faire. Pourquoi aurait-il fallu le jeter en prison sous le prisme de la détention provisoire ? ».

Une détention provisoire que Robert BADINTER (décidément toujours lui en qualité de référence juridique hexagonale et immortelle), estimait rester l’exception et le principe de liberté, la priorité…Qu’on se le dise, avant les prochaines instructions. Sauf si la Cour d'assises reconnaît au terme des jugements les torts du mis en cause, changeant de facto son statut en coupable, bien sûr...

 

Thierry BRET

 

 


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Ira-t-il ? N’ira-t-il pas ? Les conciliabules d’avant conférence de presse entre les journalistes du cru, patientant sur le parvis de l’hôtel « Le Normandie » – l’établissement auxerrois accueillera d’ici une poignée de minutes le Rassemblement National lors de la présentation des candidats investis aux législatives – tournent autour de la désignation ou pas du député sortant, celui de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON. Double surprise, en définitive lors de ces échanges très nourris : non seulement, le député est bien dans les starting-blocks ; quant à Sophie-Laurence ROY, nouvelle venue dans l’échiquier électoraliste – elle arbore les couleurs des LR, favorables à la ligne de conduite d’Eric CIOTTI -, elle tentera de briguer le mandat de député dans la deuxième circonscription face à André VILLIERS…

 

AUXERRE : Ils arrivent à pied, l’allure tranquille, ayant laissé leurs véhicules stationnés un peu plus loin sur le boulevard Vauban ou se faisant déposer juste devant l’entrée de l’hôtel qui accueillera sous peu cet exercice oral indispensable à la clarification des enjeux et des idées : la conférence de presse permettant de détailler la liste de ces législatives, aussi soudaines qu’inattendues.

Un peu plus tôt dans la journée, une première réunion avait déjà eu lieu du côté de Villeneuve-sur-Yonne. Ceci expliquant, sans doute, le léger retard de la délégation qui accompagnait les trois porte-flambeaux des couleurs bleu marine lors de cette échéance 2024, sur l’horaire prévu.

Le premier à pénétrer dans la cour de l’hôtel « Le Normandie » n’est autre que Julien ODOUL. Souriant, détendu, serein… : l’exercice oratoire lui sied à ravir, il est vrai que le porte-parole hexagonal du RN a l’habitude des plateaux de télévision qu’il fréquente davantage depuis quelques jours !

Puis, l’autre député sortant de l’Yonne, Daniel GRENON arrive à son tour, accompagné de son…suppléant, Jean-Marc PONELLE, une figure du barreau, originaire de Saint-Fargeau. A la vue du député de la première circonscription, toutes les rumeurs et autres intox qui circulaient sur les réseaux sociaux depuis quelques temps quant à sa potentielle reconduction sur la liste RN icaunaise se sont évanouies immédiatement, façon « psichtt » !

  

Exit Audrey LOPEZ, place à Sophie-Laurence ROY !

 

Les journalistes s’attendaient alors à voir arriver les autres personnalités habituelles de la formation souverainiste, notamment Audrey LOPEZ, la conseillère régionale – elle forme un binôme souvent très représentatif sur les manifestations territoriales avec l’autre élu de la Région de formation Avenir Français Pascal BLAISE – et …il n’en fut rien !

Pas d’Audrey LOPEZ donc, pour se présenter sur la seconde circonscription détenue par l’Horizon André VILLIERS mais bel et bien une femme, issue des…Républicains, et de « l’union des droites », chère au chef de file du parti LR toujours en place, Eric CIOTTI, au grand dam des têtes dirigeantes (et plus modérées) du mouvement gaulliste, et des cadres du parti mariniste.

Sophie-Laurence ROY salua l’assistance avec une pointe de timidité. Logique, quand on se lance dans le grand bain !

Nonobstant, cette avocate parisienne s’est installée dans le département depuis de nombreuses années. Elle est élue à Flogny-la-Chapelle en qualité de conseillère municipale. L’a retrouvé là n’est pas une surprise en soi. Ce qui a donc justifié son investiture sur la deuxième circonscription, englobant Avallon, Migennes, Saint-Florentin et Tonnerre. Elle s’en est expliquée…

« Les observations et constats de Julien ODOUL sur la situation catastrophique de la France et de notre département – ce fut le préambule de cette conférence de presse sur le volet sécuritaire, les difficultés économiques et l’immigration -, je les partage, affirme-t-elle, nous vivons néanmoins un moment exceptionnel dans la gravité. Nous devons tous – en sous-entendu RN et LR – prendre des mesures radicales, claires et fortes pour permettre de changer complétement de gouvernement, de politique et de mode de pensée… ».

Responsable dans sa vie associative de la Guilde des Goûteurs de Gougères, la néo-investie de 68 ans sera épaulée pour cette quête du Graal politique à Paul NONAT, son suppléant qui est également le responsable des Jeunes du Rassemblement National de l’Yonne.  

 

Les LR « mous », Les LR « durs » : l’analyse de Daniel GRENON…

 

Ancien artisan et commerçant – il tint une boutique à Toucy avant de prendre sa retraite et se consacrer à la vie publique après une carrière professionnelle des plus éclectiques -, Daniel GRENON – la grande surprise de 2022 face à Florence LOURY (NUPES), Guillaume LARRIVE (LR) et Victor ALBRECHT (majorité présidentielle) – va donc rempiler comme prétendant à la députation d’ici quelques jours, avec le premier tour des élections qui se préfigure fin juin.

Le retraité de la vie professionnelle précise dans son intervention « qu’il s’est promené de la campagne à la ville (Auxerre en substance) pour y rencontrer les citoyens… ».   

Pourquoi sa nouvelle candidature ? « J’ai envie de continuer le travail que j’ai commencé, je veux aller au bout de mes engagements au service des citoyens ».

Puis, il énumèrera ses grands thèmes de prédilection dont il a fait ses dossiers : les fins de mois de ses administrés, la cherté du prix des carburants, les problématiques de l’emploi et de la mobilité pour se rendre au travail.

Lors de cet échange avec les journalistes, il insistera beaucoup sur…la ville d’Auxerre et ses réalités. Même celles qui lui ont été défavorables en 2022.

« Lors de la précédente élection, je n’ai pas été très soutenu dans cette ville. Mais, aujourd’hui, j’ai compris pourquoi… ».

Et Daniel GRENON d’apporter ses commentaires sur la question : « A Auxerre, il y a bien sûr les gens de la gauche qui se sont écroulés en 2022 et ceux des Républicains, où il y a différentes castes. Dont les LR « mous », qui vivent entre eux et qui ont oublié par qui ils ont été élus ! Par contre, il y a d’autres LR (moins mous sans doute !) qui veulent sortir de tout ça et qui ont compris que l’union des droites est indispensable avec le RN pour sortir de l’ornière…. ».

 

 

Puis, Daniel GRENON confia qu’il avait reçu beaucoup de courriers d’habitants auxerrois qui connaissent des fins de mois délicates.

« Ces gens ont besoin de travailler, observe-t-il, à Auxerre, le problème est que les élus raisonnent beaucoup plus sur le foncier et bien peu sur l’économie en créant des entreprises… ».

Le député sortant profita de son temps de parole explicatif pour lancer aux Républicains un appel à rejoindre cette « union des droites » qui provoque depuis une semaine de sérieux remous chez les gaullistes traditionnels. Evoquant 2026, c’est-à-dire les municipales, Daniel GRENON se voulut prophétique : « les enjeux vont beaucoup changés d’ici à cette élection… ».

Doit-on traduire les propos du pensionnaire du Palais Bourbon par une éventuelle candidature à Auxerre dans deux ans ?

Réponse de l’intéressé : « il faut prendre les choses étape par étape, rétorque-t-il, place aux législatives tout d’abord avant de parler des municipales… ».

Même s’il dit qu’il n’a pas à date de prétentions sur la question.

 

« La France n’est plus un Eldorado pour les migrants »

 

Sur la troisième circonscription de l’Yonne, pas de surprise en revanche avec la reconduction comme tête de liste de Julien ODOUL. Il sera supplée par son fidèle allié, Ludovic MASSARD. Le député rappela le désaveu cinglant du Président de la République, sévèrement sanctionné dans les urnes lors des européennes. Il salua les 42 % du RN obtenus dans l’Yonne, avec parfois trente points d’avance sur la majorité présidentielle.

« Les Icaunais voient en nous une forte opposition aux « macronistes » et une forte espérance pour l’alternance de demain. ».

Placer l’intérêt national au-dessus des clivages partisans habituels figure parmi les motifs de satisfaction du président du groupe RN à la Région : « il y a une désespérance de nos concitoyens qui n’arrivent plus à vivre ni à survivre (électricité plus de 10 % au 01er juillet, gaz plus 25 %). La classe moyenne survit pour ne pas tomber dans la précarité…D’où la baisse de la TVA de 20 à 5,5 % afin de redonner du pouvoir d’achat à chaque ménage que nous allons proposer en cas de victoire. On la supprimera également sur les produits vitaux et de première nécessité… ».

Au-delà du pouvoir d’achat, la sécurité est le second axe de réflexion du RN.

« Il y a de l’ensauvagement partout et la peur des Français en permanence est importante, dans les transports publics ou ailleurs, du fait de la faiblesse et du laxisme d’un Etat qui ferme les yeux… 450 000 personnes étrangères sont accueillies chaque année en France. L’immigration de masse doit s’arrêter avec de la fermeté…».

Julien ODOUL souhaite ainsi la remobilisation des Français pour assurer le sauvetage du pays et l’application du troisième volet stratégique sur l’immigration maîtrisée (« l’Hexagone est menacé par l’idéologie de la puissance publique et la soumission au libéralisme qui a précarisé le pays »), face au « Nouveau Front Populaire » (« la version deux de la « NUPES » en pire).

Le parlementaire ne se privera pas ensuite de passer à la moulinette tous les griefs qu’il a à l’encontre de ses adversaires : « Ce nouveau front est constitué des amis du Hamas, de la NPA, et de ceux qui appellent à l’interdiction des médias qui ne pensent pas comme eux (« CNews »), et la privation de libertés. C’est un immense danger pour notre cohésion nationale, nous sommes un rempart national attaché aux valeurs de la République pour faire barrage à ces « fous dangereux »… ».

Il ne manquait plus, parmi les arguments contradictoires avancés par le responsable du RN que « le soutien de ce front de gauche par les islamistes radicaux… ».

Un reproche que Julien ODOUL ne manqua pas de relever avec véhémence contre le camp d’en face ! Mettant ainsi un terme à cet exercice qui aura duré plus d’une heure…et offert son lot de surprises.

 

Thierry BRET

 

 


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Principe de cette nouvelle restauration à base de fraîcheur et de qualité : les produits locaux ! De la pure logique, quand on est implanté à quelques encablures de la capitale de l’Yonne, dans le charmant village de Saint-Bris-le-Vineux, avec une vue exceptionnelle sur les vignobles de la Côte d’Auxerre, en variante pinot noir ! Il y a quelques jours, convives et amis étaient les invités du duo à la tête de cette aventure culinaire pour une séance  inaugurale, rythmée sur des airs de rock ! De quoi faire danser les assiettes !

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX: Ils nous le promettent depuis l’ouverture de leur établissement, survenu en mars dernier : bientôt, et selon la saison à l’évidence, il sera possible de se sustenter de produits frais, légumes, fruits et plantes aromatiques, issus après récolte du jardin de ce nouveau restaurant à ajouter parmi ses favoris chez les épicuriens et autres amateurs de bonne chère de l’Yonne !

« Le Belle Croix » - appellation hautement symbolique pour les initiés ou les chantres de la spiritualité ! – a célébré il y a peu son existence officielle,  lors d’une réception festive des plus cordiales, accueillant amis, clients et personnalités institutionnelles du terroir local, à commencer par le maire de la petite localité viticole de la Côte d’Auxerre, l’édile Olivier FELIX.

Un élu enthousiaste à l’idée de cette implantation gastronomique dans son village, lieu de rencontre par définition et de création d’activités, pouvant capter les touristes mais aussi les amateurs de cuisine traditionnelle, concoctée dans les règles de l’art par le chef, Stéphan CALVO, et son complice viticole côté liquides, en la personne de Jean-Christophe BERSAN, viticulteur, dont le patronyme n’est plus à présenter pour les connaisseurs de la dive bouteille !

 

 

Une animation musicale pour créer l’ambiance

 

Incontestablement, cet endroit manquait au village – celui-ci est orphelin faute d’emplacement de son « bar éphémère » cette saison après le succès pourtant obtenu par cette très belle expérience participative l’été dernier – et l’on comprend la satisfaction du maire qui n’en demandait pas tant !

D’autant que les premiers convives se sont régalés lors de la découverte de plats savamment préparés par Stéphan CALVO. Amis d’enfance – cela ne date donc pas d’hier ! -, le binôme CALVO/BERSAN s’entend donc à merveille pour faire profiter de l’endroit au plus grand nombre d’amoureux de la bonne cuisine traditionnelle – les recettes de nos grand-mères en règle générale ! – mais aussi des adeptes de promenades bucoliques parmi les vignes habillant les coteaux de la proche périphérie auxerroise au panorama d’exception.

C’est le trio du coin, le groupe « HONEY FIZZ » de Jussy, composé de Vanessa MAZZOCATO (chant), Aurélie DELESTRE (guitare et clavier) et Loïc MENISSIER (batterie) qui assura la partie musicale de cette animation en revisitant les classiques des répertoires de la jolie et talentueuse Sheryl CROW – l’artiste américaine nous est revenue en mars dernier avec un nouvel  opus « Evolution » contenant neuf nouvelles compositions - , ou du combo californien mâtinée de soleil, « MAROON 5 », de quoi mettre de l’ambiance dans une soirée passablement rythmée.

 

 

Un vecteur promotionnel intéressant pour les viticulteurs du cru

 

Satisfaction également pour les viticulteurs du cru, qui peuvent ainsi assurer la promotion de leurs nectars directement sur les tables d’un restaurant made in Saint-Bris ! Viticulteur à Chitry, Sébastien CHALMEAU – il s’est agréablement surpris du concept -, propose à la carte son « Chalmeau Edmond chitry blanc et rouge », tandis que Romaric PETITJEAN, vigneron du village, peut ainsi gâter la clientèle de l’établissement avec son Côte d’Auxerre blanc et un succulent Saint-Bris, qui se marie très bien avec quelques spécialités maison !

Derrière cette soirée distrayante et utile au plan promotionnel pour mettre un coup de projecteur sur ce nouveau lieu de restauration, Jean-Christophe BERSAN eut sans doute quelques larmes (discrètes) à essuyer au coin des paupières en hommage à son beau-frère, David KAESER, disparu prématurément à l’âge de 47 ans d’une terrible maladie.

Professeur de musique, il aurait dû lui aussi participer à la fête en égrenant quelques notes harmoniques légères devant saupoudrer cette belle soirée. « Le Belle Croix », un nom haut en symboles, avons-nous dit…

 

Thierry BRET

 

 


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