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Le plus troublant sur ces clichés en noir et blanc de grande taille qui se dévoilent à nos yeux entre deux gouttes de pluie, ce sont les regards des sujets photographiés. Parfois, ils semblent perdus dans le vide. Dissimulant avec peine, leur émotivité. Une crainte, peut-être de se retrouver face à un objectif. Celui de Jean-Robert DANTOU, en l’occurrence,  membre de l’agence « VU’ » et spécialiste de la photographie documentaire. « A Balles réelles », le travail d’une recherche sociologique menée depuis cinq ans à Tonnerre, dans le cadre de sa thèse en sa qualité de doctorant, a pris ses quartiers dans l’hôtel « Coeurderoy », le bien-nommé, belle bâtisse du patrimoine local à redécouvrir pour l’occasion…A admirer jusqu’au 29 juin.

 

TONNERRE : Dans le jargon technique, celui d’un thésard de 44 ans qui suit un doctorat en Science, Art, Création et Recherche au sein de « Paris Sciences et Lettres » - il en fera d’ailleurs la soutenance d’ici quelques jours -, on appelle cette restitution publique proposée à Tonnerre de « l’ethnographie réflexive » !

Pour le commun des mortels, et aux autres ignares de la pratique dans les règles de l’art de la photographie documentaire, ce serait tout simplement une exposition de clichés, plus ou moins traditionnelle.

 

La spirale signe de recommencement et de régénération…

 

Sauf, que là, il suffit d’arpenter de quelques pas seulement la cour intérieure de cette étrange bâtisse (l’hôtel Coeurderoy et sa construction architecturale étonnante) pour s’apercevoir qu’il y a bien autre chose derrière ces images. D’abord, cette forme géométrique voulue par l’auteur de cette présentation, Jean-Robert DANTOU qui a choisi la mise en scène de ces chevalets supportant sa quarantaine de grands portraits en forme de spirale. La spirale. Elle n’est pas placée là du fait du hasard, qu’on se le dise !

Symbole de la créativité et de l’énergie, elle représente aussi le recommencement, la régénération et l’initiation. Mais, elle peut être aussi celle de l’appauvrissement. Autant d’éléments qui peuvent expliquer sobrement la genèse de ce travail, décidément pas ordinaire. Ici, c’est le visage triste d’une femme qui fixe la focale de l’appareil. Là, c’est un homme, le chapeau vissé sur la tête qui observe contemplatif l’horizon. Des textes accompagnent ces portraits. Ils apportent des explications et délivrent des messages. On prend le temps de les lire, afin de comprendre comment tous ces panneaux de bois (et résistants à la pluie naissante) s’imbriquent les uns dans les autres, donnant légitimité à un parcours de vie, un chemin à emprunter pour se plonger dans toutes ces existences.

 

 

L’adoubement de la Ville de Tonnerre…

 

La scénographie s’articule en trois items très complémentaires aux connotations nettement scientifiques : le déplacement des personnes en situation de précarité dans une ville dont elles ignoraient l’existence (Tonnerre) ; l’adaptabilité de certaines d’entre elles faisant face à d’importantes difficultés économiques et sociales et qui arrivent à tenir alors que d’autres dans le même laps de temps disparaissent ou meurent ; enfin, ultime voyage intellectuel qui est soumis à la sagacité du visiteur, le rôle de la photographie documentaire – à la limite du reportage photo journalisme – qui permet de décrire avec fiabilité et véracité le monde observé.

On voit mieux pourquoi un Cédric CLECH, édile de Tonnerre, féru de communication puisqu’il en a fait son métier du côté de la production audiovisuelle, ait été séduit par la démarche iconoclaste de Jean-Robert DANTOU. Lui donnant le feu vert et l’imprimatur pour réaliser cette analyse grandeur nature de la sociologie de ce bassin, malmené par le passé par les vicissitudes de la crise économique…

 

Un vrai patchwork d’expressions !

 

Sur le lieu de l’exposition, ça fourmille de personnes qui donnent le dernier coup de rein en vue des préparatifs inhérents au vernissage officiel. Celui-ci a eu lieu le 01er juin. Chacun se retrousse les manches pour terminer la construction des chevalets. Recouvrir d’un revêtement approprié le petit sentier s’enfonçant dans la spirale. D’autres s’activent à la pose des toiles sur ces cimaises faites de bois. Un parfait exemple de création collective, en somme !

En outre, cette exposition se veut transdisciplinaire. Proposant de singuliers croisements entre l’ethnographie, la cartographie, les sciences sociales, la création audiovisuelle. Bref, un vrai patchwork d’expressions !

On profite d’un moment de flânerie pour admirer d’un peu plus près le travail photographique de ce Jean-Robert DANTOU, déroutant de sincérité et de pugnacité. Mais qui sont donc ces femmes, ces hommes, et même parfois ces enfants qui posent là éternellement face à l’objectif sur des toiles dépourvues de couleurs ? Entre doutes et espérances, envies et craintes, joie de vivre qui éclate parfois et tristesse contenue. On y voit des personnes en situation de handicap. On y aperçoit des travailleurs en insertion. Des recalés et exclus de la vie à qui l’ont offre une belle porte de sortie, temporaire certes, mais éternelle puisqu’à jamais couchés sur la pellicule de l’appareil argentique les ayant immortalisés. Quand ce n’est pas le modèle qui tout sourire pose à côté de son double photographique…

 

 

Un travail fouillé pour soutenir une thèse

 

« A Balles réelles ». Curieuse appellation, d’ailleurs, pour une expo. Comme si toutes ces visions qui s’étalent là en version XXL devant nos yeux devaient faire mouche en nous touchant en plein cœur. Prenant en compte les évolutions sociales et sociétales d’une ville (Tonnerre) devant faire face aux aléas de crises successives, comme un peu partout d’ailleurs dans le monde d’aujourd’hui, livré à lui-même ou presque.

Dès le début du parcours, le visiteur est immergé dans le grand bain avec la partie de l’exposition intitulée, « arriver par les logements d’urgence pour hommes et pour femmes ». Des personnes qui vivent dans la rue dans des conditions insoutenables, orientées par le 115 vers les logements d’accueil. Un chemin de croix, en somme…

Une autre partie est consacrée à l’arrivée par les résidences d’accueil, une institution dans le monde de la précarité, des personnes sortant de psychiatrie ou de l’administration pénitentiaire.

« Je travaille lentement avec les sujets dont je vais réaliser le portrait, explique Jean-Robert DANTOU, je les mets en confiance et je leur explique ma méthode de travail, expliquant que ces photographies seront exposées au public… ».

Ce sont des morceaux de trajectoire de leur existence qui illustrent les portraits noir et blanc sur les chevalets. « Mon travail de thèse a été de comprendre pourquoi ces personnes fragilisées et en précarité ont été déplacées vers Tonnerre. Et savoir quelles ont été les degrés de contraintes de ces déplacements. En analysant l’effet sur la personne de se déplacer et les répercussions sur un territoire comme celui du Tonnerrois… ».

Une recherche approfondie en photographie documentaire, assemblée à des textes très précis et complémentaires. Une question revenait sans cesse dans la tête de quadragénaire natif du Limousin. Savoir comment les choses s’étaient déroulées dans l’Yonne à Tonnerre, ville ayant eu à subir les effets de la précarité

Le format est peu commun pour une thèse. On doit au scénographe Mitia CLAISSE l’ossature physique de ce travail d’exception qui aura accouché au bout de douze mois, non pas d’une souris, mais d’une configuration scénique unique en son genre. Cette fameuse spirale, liée à la fermeture des usines qui entraînent la fermeture des classes et le départ des populations. Et ainsi de suite avec la fermeture des commerces et des cabinets médicaux. La spirale vécue dans l’Yonne ?

 

 

En savoir plus :

« A Balles réelles », exposition de photographie documentaire de Jean-Robert DANTOU

Du 01er au 29 juin 2024

Atelier le 27 juin, avec les personnes photographiées.

A voir à l’hôtel Coeurderoy

Tonnerre

Du mardi au samedi de 10h à 18h.

Entrée libre

 

Thierry BRET

 

 


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Concilier l’aspect ludique à la pédagogie. La belle initiative que voilà ! Surtout dans le domaine de la prévention des risques professionnels et la sensibilisation aux gestes à connaître en matière de sécurité. Le tout s’agrémente d’un challenge, concernant tous les acteurs de la filière. « 100 minutes pour la vie ». Il est décliné depuis quatre éditions par l’OPPBTP, l’Organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des Travaux Publics, à l’échelle hexagonale. Sa cérémonie des récompenses régionales s’est déroulée il y a peu à l’amphithéâtre de La Brosse…

 

VENOY : Sur la grille de départ, ils étaient plus de 15 000 jeunes à concourir. A l’échelle de l’Hexagone, il va de soi. Vu du prisme de la Bourgogne Franche-Comté, six ont pu valider des récompenses territoriales. Dont un apprenti. C’est le jeune Jérémy qui a remporté le premier lot, un splendide VTT, de quoi lui donner des ailes supplémentaires pour grimper quatre à quatre les quelques marches le conduisant sur la scène de l’amphithéâtre du groupe CFPPA 89 La Brosse. Signalons que deux candidats de l’établissement de l’Yonne ont même pris part au concours national, terminant à la sixième place, toutes sections confondues.

Une dizaine d’établissements, des centres de formation professionnelle, de notre contrée ont tenté leur chance lors de cette quatrième édition d’une challenge un peu particulier mais ô combien important autour de la sensibilisation aux risques sécuritaires dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, le fameux « 100 minutes pour la vie ».

 

Une véritable résonnance auprès des apprentis de la filière

 

A l’origine, le concept a vu le jour grâce à l’OPPBTP, l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Il s’est déroulé l’hiver dernier, entre janvier et février ; permettant ainsi au corps enseignant, aux équipes éducatives des établissements participants, aux élèves et apprentis de se mobiliser pleinement autour de ce défi visant à renforcer l’ancrage des bonnes pratiques au niveau de la sécurité. Indispensable, de nos jours…

De l’avis des spécialistes de la filière, et notamment des représentants de l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, MM. MILLOT et PONS qui avaient effectué le déplacement, ce concours possède une certaine résonnance en termes de notoriété.

Coachés par l’équipe de formateurs du pôle travaux publics du CFPPA 89, les 19 élèves de seconde année, c’est-à-dire les apprentis du CAP Constructeurs de Routes et Aménagements Urbains, ont pris plaisir à participer à ce challenge. Une réussite au niveau de la motivation puisque deux d’entre eux, comme nous l’avons écrit, se sont même rendus à la finale nationale qui était accueillie à Arras les 27 et 28 mars, rassemblant de fait les douze meilleures équipes du pays.

 

 

 

Sensibiliser à la sécurité : primordial sur les chantiers !

 

Dans les faits, les participants devaient répondre correctement à une cinquantaine de questions liées à la prévention des risques professionnels. Voire parfois à des mises en situation façon étude de cas !

Les organisateurs nationaux de ce concours ne peuvent que se frotter les mains : depuis ses origines, ce sont plus de 230 000 jeunes gens ayant opté pour l’apprentissage qui ont ainsi concouru à ce challenge.

Côté récompenses, il y avait de quoi allécher les jeunes candidats avec à chaque fois dans toutes les régions de France la remise de prix très corrects comme un VTT électrique (c’est le jeune Jérémy qui en a donc hérité par chez nous !), une caméra Go Pro ou un mini-projecteur vidéo pour le troisième du podium !

 

 

Côté accessits, c’est la deuxième année consécutive où l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté et le CFPPA 89 La Brosse gagnent ce challenge régional.

« La sécurité est primordiale dans les travaux publics, elle est primordiale d’être inculquée dès l’apprentissage…, soulignera l’une des représentantes de l’Ecole des TP BFC.

Présent à la remise des prix, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne Christophe BONNEFOND s’est félicité à son tour des excellents résultats du groupe pédagogique, implanté sur sa commune, d’autant que deux jours auparavant le CFA agricole, cher à Hélène TREMBLAY-DECULTOT sa responsable, avait déjà raflé toutes les distinctions du concours des espaces verts et jardin régionales.

« Là, je reviens pour les prix au CFPPA 89, et cela fait plaisir de voir cette réussite avec un établissement de cette qualité ! Je suis très fier de cela…».

Une réussite presque insolente, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Première phase des travaux : septembre 2024 ! Ce sera le démarrage d’un long chantier d’aménagement des quais qui se déclinera en plusieurs phases, devant s’étendre au plus tard jusqu’en 2027/2028. Le terme d’une réflexion mutualisée à tous les acteurs concernés par ce projet qui est estimé à 3,2 millions d’euros. L’édile de Joigny, Nicolas SORET, en a déjà présenté en guise de hors d’œuvre les premiers éléments lors d’une conférence de presse…

 

JOIGNY : Avant la réunion publique, prévue ce lundi soir, dans les salons de l’hôtel de ville, le maire de Joigny et président de l’EPCI, Nicolas SORET, a présenté dans les grandes lignes et cartographies à l’appui les points importants de ce vaste projet d’aménagement des quais de l’Yonne, un chantier dont les premiers coups de pioche devraient être donnés dès le mois de septembre prochain.

Précisons que ce projet est le fruit d’une longue concertation de plusieurs mois – dix-huit exactement – avec toutes les parties concernées par ce concept novateur.

Se sont donc penchés sur la question les commerçants du marché, ceux du centre-ville, mais aussi les forains, les forces de l’ordre et de secours, les professionnels des taxis. In fine, le projet a nécessairement évolué et s’est enrichi des remarques des uns et des autres au fil de l’eau.

Lors de cette rencontre avec la presse, Nicolas SORET a rappelé les fondements de ce projet : redonner une centralité à Joigny, que la ville puisse disposer d’un lieu où l’on se retrouve, où l’on se rencontre, tout en valorisant l’accès à l’eau. Une fois posée la pierre intellectuelle de ce chantier, le maire socialiste donna un aperçu chronologique des futurs travaux tels qu’ils se présenteront d’ici quelques mois à la vue de tous.

 

Un bassin d’orage à construire en sus des travaux d’aménagement des quais

 

« La première phase débutera en septembre 2024, avec l'étape obligatoire et réglementaire des fouilles archéologiques. Suivront, si tout se déroule normalement et que le chantier ne doit pas être stoppé pour cause de fouilles « fructueuses », des travaux pour une durée d'un an. Ils concerneront l'aménagement de la partie la plus proche de l'eau, à partir de l'arrière de la gare routière (face à l’Office de tourisme) en direction du restaurant « Le Tempo ». ».

Un aménagement des quais qui s’accompagnera aussi de la construction d'un bassin d'orage au niveau de la gare routière. Les autres phases comprendront des interventions place du 1er RVY (désimperméabiliser, renaturer, restructurer notamment au niveau du stationnement).

Pour l’heure, il est impossible d’évaluer le coût total de l'aménagement des quais – soit toutes les phases comprises- étant donné que des montants manquent encore aujourd’hui, notamment ceux de la construction du bassin d'orage.

Cependant, cette première phase, avec un coût estimé de 3,2 millions d’euros, recevra le soutien financier de fonds émanant de l'Europe, de l'Etat, de la Région, du Département et de l'agence de l'eau. L'objectif étant d’obtenir 80 % de subventions au final.

 

En savoir plus :

Les points importants à retenir sont :

 

Projet construit sur mesure avec les habitants et usagers

Sanctuarisation du marché

Nombre de place de stationnement maintenu

Création d'une guinguette

Jeux pour enfants

Mobilier urbain

Maintien de la fête foraine

 

Thierry BRET

 

 


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C’est sous le prisme de « rencontres constructives » – une appellation judicieuse pour le monde du bâtiment ! – que la FFB de l’Yonne et BDO Sens ont organisé jeudi deux animations explicatives, ouvertes aux professionnels de la filière, en les déclinant sous la forme de rendez-vous, l’un le matin à Sens, l’autre dans la soirée à Auxerre. Le tout dans la même journée ! Objectif : la présentation de nouveaux outils facilitant la gestion des entreprises.

 

AUXERRE: Quand un cabinet d’expertise comptable s’unit lors d’une animation évènementielle spécifique à une fédération regroupant les professionnels du bâtiment, de quoi peuvent-ils parler ? De la facturation et la gestion d’une entreprise, pardi !

Sous le sceau de « rencontres constructives », la Fédération Française du Bâtiment 89 et BDO Sens ont élaboré un programme de choix proposé aux adhérents de la filière artisanale de l’Yonne, en deux temps (mais pas trois mouvements !), à Sens, en fin de matinée, et à Auxerre, en début de soirée !

 

Des entreprises spécialisées dans la gestion et la facturation

 

Deux invités de la sphère entrepreneuriale y étaient conviés : les représentants des sociétés « PROGBAT » et ceux de « PENNYLANE », la bien-nommée, en référence à une célèbre rue de Liverpool ayant inspiré en 1967 les paroles d’un succès planétaire interprété par un fameux quatuor, les BEATLES !

Une structure qui se targue aujourd’hui de travailler auprès de 120 000 dirigeants, indépendants et directeurs financiers de France et de Navarre (et peut-être d’ailleurs, aussi !), localisée dans le neuvième arrondissement de Paris. L’entité intervient sur des sujets aussi éclectiques mais complémentaires que peuvent l’être la facturation électronique – au centre des préoccupations et des débats entre professionnels -, de la gestion des achats, de la trésorerie en temps réel (très intéressant pour optimiser le suivi de ses comptes) ou encore de la comptabilité complète, le minimum pour une entreprise !

 

 

Des logiciels qui permettent de gagner en efficacité

 

Dans ce double rendez-vous, il était question pour le représentant de la structure parisienne de dévoiler les dessous d’un nouveau module de gestion et de comptabilité simplifiée, mais visiblement très performant. En un laps de temps record de quatre ans, « PENNYLANE » a acquis une solide notoriété, étant répertoriée auprès de plus de 3 000 cabinets d’expertise comptable dans l’Hexagone.

Seconde société à prendre la parole afin de se présenter et d’exposer ses innovations numériques en faveur de la gestion, « PROGBAT » et son dirigeant-fondateur – un ancien du secteur du BTP, précisément -, Thierry LECOQ. Depuis 2013, il s’attèle à décliner des outils essentiels à la modernisation des entreprises d’une filière qu’il maîtrise bien, via la gestion, la réalisation de devis à partir de logiciels élaborés au millimètre près et à la facturation. L’entreprise est localisée plein sud, du côté de Grasse, le paradis des parfumeurs !

En marge, le dirigeant de BDO Sens, Laurent DUBOUCHET profitait de cette double vitrine explicative, adoubé par le président de la FFB 89 Cyril CHARETIE, pour rassurer (ou pas !) les chefs d’entreprise présents sur la facturation électronique. Et ses exigences réglementaires qui s’appliqueront en France dès le premier janvier…2026 ! La dématérialisation des factures devrait permettre de simplifier les choses pour les entreprises ; cela permettra surtout au Trésor Public de pouvoir mieux suivre les opérations comptables des sociétés afin d’éviter tout risque de fraudes !

 

Thierry BRET

 


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« Envie d’Europe » ! Le calicot où est imprimé un portrait tout sourire de Raphaël GLUCKSMANN occupe une place stratégique, voire très visible, dans le local un peu exigu du Parti Socialiste de l’Yonne. Au moins, on est fixés sur la teneur des futurs propos ! La conférence de presse concoctée par les représentants du « parti à la rose » - cher à l’époque mitterrandienne des grandes heures de l’Union de la Gauche -, et de Place Publique ne traitera pas d’autres sujets que ces fameuses échéances européennes du 09 juin dont bon nombre de nos concitoyens se sentent très éloignés. A tort ! Car, il en va de l’avenir du Vieux Continent plus que jamais menacé à ses portes orientales…par la guerre.

 

AUXERRE : Ils se nomment Julien JACQUET, Mickaël PAGNOUX et Mani CAMBEFORT. Le premier est responsable de la section des Jeunes Socialistes de l’Yonne. Il est par ailleurs conseiller municipal de Dixmont. Là où exerce l’excellent Marc BOTIN, président du Grand Sénonais qui dynamise sa localité ! Le second est le référent départemental de Place Publique, originaire de Joigny où il a fait ses gammes dans le sillage d’un certain…Nicolas SORET. Le troisième, il n’est plus nécessaire de le présenter ! Premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne, Mani CAMBEFORT est devenu au fil des dernières années un personnage clé du sérail politique auxerrois. S’illustrant en sa qualité d’élu de l’opposition tant au conseil communautaire que municipal. Une tête bien remplie, un sens de l’à-propos bien aiguisé et une grande aisance dans la maîtrise des dossiers techniques…

 

Le renouveau de la gauche socialiste et apparentée

 

A eux trois, ces « gamins » de la politique n’ont incontestablement plus rien à voir avec les « éléphants » du socialisme d’antan, ces piliers indéboulonnables et cacochymes d’une certaine idée de la France d’avant et de l’idéologie de gauche bien enracinée aux accords d’Epinay de juin 1971.

Un trio de jeunes loups aux dents acérées qui agit presque en meute pour délivrer et expliquer les messages ô combien limpides de leur candidat quasi providentiel – ce dernier cartonne étonnamment dans les intentions de vote après la débâcle du PS aux dernières présidentielles, cela tient presque du miracle -, j’ai nommé Raphaël GLUCKSMANN !

A l’instar, mais à un degré moindre tout de même pour la tête de liste du parti communiste Léon DEFFONTAINES – là aussi un « jeunot » de 28 ans tout comme le chef de file du Rassemblement National Jordan BARDELLA ! -, Raphaël GLUCKSMANN jouit d’une belle cote de popularité auprès des électeurs hexagonaux qui le placent dans le trio de tête des intentions de vote aux européennes depuis un long moment.

 

Prioriser l’alternance après 25 ans de Parti Populaire

 

Face à la presse, le trio s’est donc mis au diapason, en accordant ses violons tout en se répartissant les rôles, pour expliciter et commenter le contenu de ce programme à l’estampille du PS et de Place Publique. La formation née en 2018 dont Raphaël GLUCKSMANN est l’un des quatre cofondateurs. Un mouvement qui dit vouloir agir en faveur de « la construction d’une Europe démocratique, solidaire et écologique ». Un néo-parti qui obtiendra toutefois deux sièges aux élections européennes de 2019 dont, évidemment, le candidat placé en pole-position sur l’actuelle liste.

Si ce programme est distribué via des tracts dans la rue ou le boîtage au domicile des citoyens, il demande à être analysé en profondeur. L’un des axes majeurs de la réflexion est imputable à la situation conflictuelle vécue dans la partie orientale du continent. Entre la déchirure funeste et imprévisible opposant la Russie à l’Ukraine.

« Ces élections sont très importantes, rappelle Mani CAMBEFORT, avec le retour de la guerre en Europe. Il y a aussi l’effondrement climatique qui s’active avec les épisodes de sécheresse et de pluviométrie abondante. Enfin, il y a la poussée des populismes et de l’extrême droite. Cela peut menacer l’équilibre démocratique de l’Union européenne…et nos libertés ».

Une bascule qui exige de ce fait un indispensable sursaut européen. D’où la liste du PS/Place Publique qui veut transformer l’UE en structure écologique et démocratique forte.

« L’objectif est simple à nos yeux, ajoute un Mani CAMBEFORT à l’aise dans cet exercice oratoire, on recherche l’alternance après vingt-cinq années de gouvernance à droite. Le Parti Populaire (à droite) gouverne l’Europe depuis un quart de siècle… ».

 

La défense commune de l’Europe : l’un des piliers sur lequel s’appuyer

 

Dans les faits, ce programme à la sauce GLUCKSMANN s’arcboute sur quatre piliers. « Pour une Europe puissante » est le premier d’entre eux. Il est question de la défense du continent, malgré soixante-dix ans de réflexions sur le sujet, d’atermoiements et d’échecs pour une défense commune. Mani CAMBEFORT fourbit quelques chiffres : « La France est incapable de livrer plus de 3 000 obus à l’Ukraine quand la Russie en tire 20 000 au quotidien. Notre sécurité européenne est également conditionnée à l’OTAN et est suspendue à la décision du vote américain du 05 novembre 2024. Si Donald TRUMP l’emporte, il faudra en assumer les conséquences…seuls ».

La solution à cette problématique ? Le lancement d’un fonds européen de la défense de 100 milliards d’euros. Mais, l’Europe doit aussi s’inscrire dans la durée en devenant un « continent producteur » comme l’assène sur les plateaux TV la tête de liste du PS/Place Publique. « Nous devons être producteurs sur trois niveaux : la sécurité, l’industrie et l’énergie. Il est primordial de mettre en place une stratégie protectionniste afin de protéger nos industries (face à la Chine ? sans doute) afin d’orienter les commandes publiques vers les entreprises européennes. Cessons d’être naïfs ! ».

Quant à la souveraineté en matière énergétique, elle devient obligatoire aux yeux du premier fédéral socialiste de l’Yonne. « L’idée est d’être moins dépendant des énergies fossiles et du gaz russe, explique-t-il, il faudrait atteindre 75 % de production d’énergie renouvelable d’ici 2040. Quant à la PAC, la politique agricole commune, il est temps de la réformer. Et de défendre le principe de la souveraineté alimentaire pour produire sur son sol les produits nécessaires à son alimentation… ».

L’alimentaire est considéré désormais comme une « arme », ce volet est devenu un symbole fort de notre souveraineté et de notre autonomie.

 

   

Une Europe plus sociale et protectrice de l’intérêt des salariés

 

Le pilier social fut ensuite évoqué par Julien JACQUET. La protection des ménages face aux dérapages inflationnistes et la réduction des coûts de l’énergie représentent le credo vers lequel il faut aller. « Un prix de l’électricité qui doit correspondre au coût réel de sa production, souligne le jeune homme, il faut arrêter de fixer ces prix sur ceux du gaz… ».

Ainsi, une tarification progressive de l’électricité est envisageable, sur le principe des premiers KW/h utilisés coûteraient moins chers que les suivants. Les injustices salariales ne sont pas omises de ce copieux patchwork d’idées, avec la réduction des écarts de salaires de un à vingt dans les entreprises. « Un dispositif qui permettra d’augmenter les salaires, insiste Julien JACQUET, pour qu’un patron gagne plus, il faudra que ses salariés gagnent davantage aussi… ».

Interdire la vente de produits de sociétés multinationales qui ne paieraient pas les mêmes impôts que les commerces de proximité s’inscrit également parmi les priorités sociales de ce programme. « Il faut protéger nos entreprises et nos salariés, poursuit-il, quant aux usages du numérique, ils doivent être régulés et l’on doit se préparer à se protéger de l’intelligence artificielle… ».

Le volet sanitaire sera abordé ensuite. « On fera de la santé un sujet phare à l’échelle européenne. Quant à l’accès au service public, toutes les petites communes doivent pouvoir en bénéficier en simplifiant les financements européens… ».

 

Sortir de la consommation de masse : la priorité !

 

Quant à la situation écologique, elle n’est pas bonne. Comme le confirme Mickaël PAGNOUX. « L’environnement est devenu un bouc émissaire et le RN veut revenir sur tout, sur la loi sur la renaturation, sur la sortie des moteurs thermiques neufs en 2035, du pacte Vert, etc. Il y a un enjeu de protection de l’existant. L’écologie est une opportunité pour sortir des énergies fossiles, une opportunité géopolitique. La réindustrialisation nous permettra de créer des milliers d’emploi permettant aux classes populaires d’être davantage impliquées. Il faut aussi passer aux investissements massifs en accompagnant les acteurs, ceux de l’agriculture, en passant à 5 % du PIB européen pour financer la transition écologique… ».  

Défendre la sobriété – « c’est un gros mot chez les Macronistes ! »- et sortir du tout jetable est aussi un axe de travail.  

Alors, le bonheur serait-il toujours représenté par la consommation de masse ? Que nenni, rétorque le référent icaunais de Place Publique ! « Il faut sortir de ça ! Car, cela crée de la frustration… ».

Voyager enfin dans toute l’Europe en favorisant le transport ferroviaire avec des billets à prix plus doux est l’une des pistes qui serait appliquée par la liste de Raphaël GLUCKSMANN en cas de succès le 09 juin.

Une nouvelle vision de la société en Europe qui n’est pas un marché ? Pourquoi pas, dans les faits. Les notions de droits (handicapés, seniors) et des valeurs furent également soulignées au terme de ce rendez-vous explicatif et fructueux par nos trois pédagogues d’un soir.

Des réponses concrètes, selon eux, pour enrayer les inégalités et leurs violences qui sévissent aux quatre coins du Vieux Continent…Il reste juste à convaincre les Français à se rendre aux urnes !

 

Thierry BRET

 


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