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« La plupart des acteurs présents dans la salle connaissent aussi bien le dossier que moi ! ». C’est par cette formule teintée d’humour que le vice-président du Conseil départemental en charge de la gestion des routes et des infrastructures, Christophe BONNEFOND, a ouvert la visite de chantier très mobilisatrice du côté des élus de la section propre au Département de la LISA, la fameuse Liaison Sud d’Auxerre. Une découverte à l’aide d’images relayées par un drone du SDIS évoluant dans les conditions du direct, accueillie sur une des aires de chantier, sise au rond-point de Villefargeau…

 

VILLEFARGEAU : Elles sont assez remarquables les images envoyées par le petit drone piloté par un sapeur-pompier du SDIS, s’étant prêté au jeu avec bonheur à cette retransmission assurée en direct sur le chantier de la LISA. Se dirigeant au-dessus de la portion de 3,5 kilomètres de travaux déjà effectués entre le rond-point de Villefargeau et la commune de Vallan – de déblais et de remblais -, l’engin progresse lentement sous un beau soleil et sans être trop perturbé par le vent, permettant ainsi aux regards curieux et scrutateurs des élus, nombreux à être présents dans le bâtiment faisant office de lieu d’accueil de cette conférence spécifique un magnifique panorama de l’ensemble.

Sur le terrain, on y voit des engins de travaux publics faisant leur œuvre, s’activant tout le long de ce ruban fait encore de terre et d’argile, là où sera opérationnelle dès 2028 la future Liaison Sud d’Auxerre, facilitant le contournement de la capitale de l’Yonne par l’Ouest et le Sud de la ville. Un projet version « serpent de mer » dont le sérail politique et institutionnel parle depuis près d’un quart de siècle…Une réalisation devenue concrète enfin, même si le chantier n’en est qu’à ses balbutiements.

Pour l’heure, les élus et les services techniques de l’Agglomération du Sénonais ou du Conseil départemental ne se concentrent que sur le tronçon qui commence à prendre forme sous nos yeux, celui qui est placé sous l’égide décisionnel du Département.

 

 

Pas un projet de route mais un projet infrastructurel

 

C’est pourquoi il revenait au vice-président du vénérable organisme, Christophe BONNEFOND, élu en charge des routes et des infrastructures – il profitera même de son long temps de parole de près de vingt minutes pour faire un petit coup de pub à sa commune de prédilection, Venoy, dont il est l’édile ! – d’ouvrir la série de discours rendant officielle cette visite, particulièrement intéressante pour constater à date l’état des lieux de ce chantier sur lequel on retrouve l’une des plus belles sociétés de travaux publics de la région BFC, l’entreprise Roger Martin, chère à son dirigeant, Vincent MARTIN, le président régional de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté).

Dans un premier temps, l’orateur prit soin de repositionner le dossier de cette LISA dans son contexte global, en remontant à la genèse de ce projet quasi pharaonique pour l’Yonne qui nécessitera juste pour cette double voie départementale longue de 3,5 kilomètres une enveloppe budgétaire de 33 millions d’euros. Le reliquat du projet, d’à peu près dix kilomètres au total, revenant sur le plan financier à l’Etat. Le total s’élevant à 148 millions d’euros…Sachant que le CD 89 dépensera 41,3 millions d’euros, il en ira de même à hauteur de 38,6 millions pour l’Etat, 27,6 millions pour l’Agglo, 25 millions pour la Région et 15 millions d’euros à la charge de la Ville d’Auxerre.

A ce propos, Christophe BONNEFOND fut on ne peut plus clair dans ses commentaires : « Nous ne sommes pas sur un projet de route, mais bien sur celui d’un aménagement infrastructurel du Centre-Yonne qui demain changera nos habitudes de vie… ».

 

 

 

Protéger les espèces animales dont les chauves-souris !

 

Un axe de communication capital pour éviter que les poids lourds et le flux important de véhicules ne traversent le cœur de la capitale icaunaise, passablement engorgée aux heures de pointe. « Non seulement, les habitants d’Auxerre vont pouvoir profiter de cette opportunité, insista-t-il, mais également ceux de tous les villages avoisinants… ».

Bref, un projet de route où se nimbent des désirs de renaturation, de voie verte, de protection des espèces en respectant les biotopes, mais aussi de sécurisation des voies qui traversent Auxerre avec un transit important d’automobiles et poids lourds à l’exemple de Jonches.

« C’est aussi un vrai dossier de santé publique, souligna le vice-président de l’Agglo de l’Auxerrois, Auxerre étant une ville en pente, il y a beaucoup de pollution à cause des véhicules qui redémarrent dans les cotes… ».

La numérotation de cette future double voie serait peut-être le chiffe « 1965 », d’après l’élu. Qui énuméra ensuite chacune des étapes foncières menant à ce projet, sur la rive gauche de l’Yonne avec les contacts avec les exploitants agricoles qui occupaient jusque-là ces parcelles. Mais, sur la rive droite de l’Yonne, l’Agglo a acheté les terrains nécessaires à ce chantier. Il aura fallu supprimer des chemins, voire les aménager afin de laisser des accès aux agriculteurs, des travaux menés par la Communauté de l’Auxerrois.

 

 

Cartes à l’appui, Christophe BONNEFOND montrera au public les différents ajustements qui seront à réaliser d’ici l’été.

« Il y a aussi un travail colossal, c’est l’aménagement paysager, explique l’élu de Venoy, il a fallu changer le sens des haies pour éviter que les populations de chauves-souris ne viennent dans le futur entrer en collision avec les poids lourds… ».

Un travail d’implantation et de friches, très important qui est loin d’être terminé. Les haies seront protégées, par ailleurs, afin de respecter les espèces animales (batraciens, chauves-souris, loutres…).

Des travaux connexes ont également été réalisés avec le concours d’ENEDIS, GRDF et SUEZ au niveau des conduites traditionnelles. Quant aux travaux à la charge de l’Etat, ils devraient démarrer dans le courant 2025.

« Je n’oublie pas de remercier Jean CASTEX, alors Premier ministre, qui en déplacement dans l’Yonne, nous a donné un sacré coup de pouce de 7 millions à la réalisation de ce chantier… ».

Les ouvrages d’art dont l’un mesurera 220 mètres de long (trois fois l’ouvrage de Pont-sur-Yonne cher à Grégory DORTE, président du Conseil départemental) débuteront à partir de cet été.

Quant à ce tronçon imputable au Conseil départemental, les automobilistes auront la possibilité de le fréquenter si tout va bien dès 2026. Encore un peu de patience donc !

En attendant, les élus ont dévoilé avec le sourire et sous un soleil radieux l’un des trois panneaux signalétiques officiels qui informera de la réalité de ce chantier le public. Un contournement sud d’Auxerre qui n’est donc plus une arlésienne, désormais !

 

Thierry BRET

 


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Les mesures d’économies sur les collectivités locales sont injustes, brutales et poursuivent la remise en question de leur autonomie financière. L’objectif de contribution des collectivités au redressement des comptes publics est légitime, mais la méthode choisie soulève de nombreuses inquiétudes quant à son impact sur l’investissement local, son caractère non ciblé et ses effets sans doute limités sur le déficit public.

TRIBUNE : L’Etat ne respecte plus les engagements pris à l’égard des collectivités. De facto, ce sont les citoyens qui sont de plus en plus pénalisés. Un fond « de précaution » réduisant la capacité des 450 plus grosses collectivités de mener leurs missions : il s’agit d’une des mesures les plus significatives. Environ 3 milliards d’euros seraient prélevés directement sur les recettes réelles de fonctionnement.

Autre mesure de rétorsion : le non-versement d’une partie du fonds de compensation de TVA (FCTVA), recette pourtant due aux collectivités et essentielle dans le financement de leurs investissements. Le fonds de compensation de la TVA serait réduit de 800 millions d’euros. Son taux passerait de 16,4 % à 14,85 % et le gouvernement exclurait de nouveau certaines dépenses du périmètre d’éligibilité (les dépenses d’entretien des bâtiments publics, de la voirie). Malgré sa complexité, le FCTVA vient rembourser aux collectivités la TVA qu’elles ont payées lors de leurs achats, alors qu’elles n’y sont pas assujetties (et pour cause, il s’agit d’une taxe du public au public). Il est donc inconcevable d’en faire un outil d’ajustement budgétaire.

 

Présentation des collectivités territoriales

 

La création de collectivités territoriales s’inscrit dans une démarche de décentralisation du pouvoir de décision de l'État. Celui-ci transfert des compétences et des moyens (budget, personnel...) à des entités distinctes. Ces entités possèdent une base territoriale et sont administrées par des conseils élus au suffrage universel. C’est la loi qui détermine les compétences des collectivités territoriales, et non les collectivités elles-mêmes. Elles ne possèdent que des compétences administratives, ce qui leur interdit de disposer de compétences régaliennes comme édicter des lois ou rendre la justice. Les communes délibèrent sur toutes les questions qui concernent la commune, c'est la clause générale de compétences. Les autres collectivités (département, région, collectivité à statut particulier…) ont des compétences listées par la loi.

Quelles sont leurs domaines de compétences ? Citons pour les communes : la gestion des écoles maternelles et élémentaires, les questions d’urbanisme, logement et environnement. Aux départements échoient tout ce qui concerne le social (enfance, personnes âgées, personnes handicapées, RSA...) et la gestion des collèges.

Quant aux régions, elles s’occupent du développement économique, de la gestion des lycées, des transports non urbains, de l’aménagement du territoire, de la formation professionnelle et de la gestion des fonds européens.

Notons que la dette totale des collectivités est de 250 milliards, soit 18 % du PIB. La dette est bien gérée et représente un faible engagement compte tenu de celui de l’Etat. De plus, l’endettement des collectivités correspond à la dynamique des investissements. L’Etat, lui, s’endette pour financer ses déficits budgétaires et rembourser ses dettes ! 

 

 

Les difficultés de gestion

 

L’AMF (Association des Maires de France) rappelle que les collectivités territoriales, malgré des erreurs de gestion qui peuvent toujours exister, ne sont pas le problème des comptes publics. Les finances locales sont obligatoirement à l’équilibre car les collectivités respectent la « règle d’or » : elles ne peuvent pas voter de budget en déficit. La dette des collectivités est stable depuis 30 ans, voire en légère diminution, passant de 9 % du PIB en 1995 à 8,9 % en 2023, et elle ne finance que de l’investissement. Les dépenses des collectivités, malgré le « millefeuille administratif » qui caractérise la France, représentent moins de 12 % du PIB contre 18 % pour la moyenne européenne. Comme en 2023, les dépenses de fonctionnement des collectivités locales augmentent en 2024 sous la double pression des mesures de revalorisation des traitements des fonctionnaires décidées par l’Etat et de l’augmentation du coût de l’énergie et des achats courants. La hausse des dépenses d’investissement des collectivités locales permet d’une part d’équiper le territoire français, et d’autre part est une contribution positive à l’économie nationale, dans un contexte de prévisions de croissance très faibles autour de 1 %.

Beaucoup de ces dépenses résultent d’obligations nouvelles que le gouvernement et le parlement ont mis à la charge des collectivités ces dernières années. Par exemple, dans le domaine environnemental, des transports, ou de façon plus manichéenne, en matière de sécurité, et de toutes les obligations normatives et bureaucratiques qu’impose l’Etat aux collectivités. Cette mise en cause est grossière, à cause de ministres responsables de la dérive des comptes publics, de l’action des collectivités locales, qui restent un pôle de stabilité démocratique dans le contexte de blocage actuel des institutions. On oublie de préciser que les collectivités locales ont participé de longue date à la réduction de la dette publique sans que pour autant l’Etat ne parvienne à maîtriser la dérive continue de ses propres comptes.

Quant aux problèmes de gestion des collectivités, il nécessite un inventaire à la Prévert avec la crise du secteur de l’immobilier qui a provoqué une chute de 400 millions d’euros des recettes de l’immobilier (frais de notaire reversés en forte diminution…). Il y aussi la nouvelle baisse du Fonds vert qui doit accompagner la transition écologique dans les territoires. Signalons aussi la hausse sans précédent de la cotisation à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL)…

Pour présenter des budgets qui obligatoirement doivent être équilibrés, les conséquences directes d’une telle situation sont importantes avec moins ou plus du tout d’investissements dans certains cas, et des services publics en berne. Notre président fréquente les bars de quartiers et les citoyens trinquent !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La société ENEDIS Bourgogne procède à la rénovation du réseau électrique de Noé à Malay-le-Grand. Une opération qui s’inscrit dans un projet plus vaste de modernisation du réseau électrique au niveau départemental. D’une durée de deux semaines, les travaux devraient s’achever ce vendredi…

 

MALAY-LE-GRAND : Moderniser et renforcer le réseau, tel est l’objectif d’ENEDIS à travers ce chantier de rénovation programmée. « Ce qu’on essaie de faire, c’est de prévenir les pannes, les coupures, de rendre notre réseau plus résilient, plus résistant aux intempéries » précise François TILLOUS, directeur territorial Yonne. Une opération dont le coût s’élève à un peu plus de 100 000 euros sur une portion d’environ cinq kilomètres, qui s’étend sur les communes de Noé, Les Bordes et Malay-le-Grand qui sera la dernière étape. A noter qu’ENEDIS intervient sur les réseaux de moyenne et basse tension.

 

Avant de lancer cette opération, le groupe a réalisé un diagnostic, notamment grâce à des drones, de plus en plus utilisés pour détecter les problèmes. Neuf groupes électrogènes ont été installés en amont. « Ce qui est important dans la préparation, c’est de penser réalimentation client. Ces travaux se font avec zéro coupure client » ajoute Laurent PREVOST, chef d’agence Yonne.

 

 

 

Une trentaine de techniciens de Sens et Appoigny procèdent systématiquement au remplacement du matériel défectueux par un matériel dernière technologie « plus résistant, plus adapté aux intempéries » : changement de certains poteaux usagés et/ou penchés, sachant que les poteaux ont plus de cinquante ans, des armements (qui permettent de tenir les fils) ou encore des isolateurs (coupoles en verre). François TILLOUS tient d’ailleurs à préciser que l’équipe est composée de techniciens expérimentés mais également de novices. Une formule qui permet aux plus jeunes de profiter de l’expérience des plus anciens. ENEDIS poursuit sa campagne de recrutement en 2025, y compris des femmes encore en sous-effectif dans le milieu.

L’entreprise effectue régulièrement des opérations de rénovation du réseau, à raison de deux par semaine sur la Bourgogne, tout au long de l’année. Dans le nord de l’Yonne, un chantier est en cours à Domats. En début d’année, le groupe intervenait dans le secteur d’Avallon et sera prochainement présent dans la zone de Treigny.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Enfin ! C'est le mot communément retenu, après tant d'années de maintien artificiel au niveau de l'excellence culinaire que cette maison ne méritait plus depuis bien longtemps. Il était  temps, et le Michelin ne s'honora pas, en l'ayant  maintenu sous perfusion pneumatique depuis de trop nombreuses années…

 

AUXERRE : Peut-être même, allez savoir, la double étoile, c'est même fort bien payé pour celui que Paul BOCUSE surnommait « le steward », en raison d'une saison étudiante chez Air France, sur des Boeing 707 intercontinentaux dans les années 60 !

Homme de réseaux,  le chef Georges BLANC - plus tenant du faire savoir que du savoir-faire culinaire ! - se voyait sûrement continuer ainsi de longues années,  bernant honteusement une clientèle, venue à Vonnas (Ain), rechercher - sans la trouver toutefois - l'excellence culinaire que l'on est en droit d'attendre d'une maison triplement étoilée...

L'été dernier dans « Les Duels estivaux » du « Figaro », la maison BLANC se retrouva terrassée par la maison CARRETTE, sise à Tournus (Saône-et-Loire), une étoile solidement accrochée à sa façade avec le sympathique chef Jean-Michel CARETTE et sa cuisine aussi personnalisée que goûteuse (une seconde étoile y serait d'ailleurs des plus méritées...).

Un souvenir personnel me revient en mémoire, tandis que je collaborais avec le talentueux journaliste du « Figaro », l'ami François SIMON au croque-notes hebdomadaire redouté alors ! Nous sommes en mars  2008 et décidons de passer une journée dans le village Blanc à Vonnas. J'avais dormi à l'hôtel Genève, je m'en souviens. Le midi, nous avions fort bien déjeuné à l'ancienne auberge, ouverte par la famille BLANC, à la fin du XIXe siècle. Je me rappelle notamment des cuisses de grenouilles, servies en deux fois, et de ce fait impeccablement chaudes...

 

 

Puis le soir, sous un autre nom d'emprunt – société FERNEX de mémoire !  -, direction la table triplement étoilée de Georges BLANC. Ce n'était pas ma première table triplement étoilée, mais je fus consterné en arrivant à table, guidé par du personnel pédant, de constater qu'à l'instar d'un restaurant « noces et banquets », le pain était déjà dressé dans les assiettes spéciales devant l’accueillir. C'est de mauvais augure nous nous étions dit alors. La suite de ce médiocre repas fut à l'unisson. Je ne pus terminer mon plat principal un duo de ris de veau, l'un braisé l'autre meunière dont je me réjouissais pourtant, tant il était anormalement salé, et de ce fait immangeable…

Ne pas terminer son assiette n'est pas vraiment le style de votre serviteur....Ah ! Oui ! Je me souviens aussi de ce sommelier tentant vainement, de nous vendre les flacons les plus chers. Pitoyable expérience dont aujourd'hui encore, je garde un souvenir interrogateur : c'est cela une table triplement étoilée au guide Michelin ? L'article de François SIMON « le blanc manger » ne fut pas piqué des hannetons, mais reflétait aussi son incompréhension, face à cette distinction tellement imméritée...

En conclusion, rendons toutefois hommage à ses ancêtres, sa grand-mère Elisa que Curnonsky, prince des gastronomes baptisera en toute simplicité « la meilleure cuisinière du monde » pour ses plats délicieux (grenouilles, civet bressan, poulet à la crème de Bresse, crêpes vonassiennes…), des plats qui lui valurent deux étoiles au Michelin 1932. Ses parents aussi, Jean et Paulette la cuisinière. Lorsqu'avec son épouse Jacqueline, le chef BLANC reprit la maison familiale en 1965, la seconde étoile arriva en 1968 et la troisième en 1981. Mais voilà longtemps que pareille remise à niveau était nécessaire. C'est enfin chose faite…

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Rayonner. Bien au-delà des frontières de notre département. C’est l’objectif du nouvel outil qui vient d’être lancé il y a quelques jours à l’initiative du Conseil départemental de l’Yonne, au nom de la sacro-sainte « attractivité ». Un mot qui brûle les lèvres de tous les responsables des milieux institutionnels et politiques de notre territoire. Le préfet Pascal JAN le prononça au premier jour de son arrivée dans l’Yonne en avril 2022 ! Beaucoup lui ont emboîté le pas depuis. Avec la création de cette agence spéciale, l’Yonne se dote d’une structure visant à promouvoir le terroir septentrional de la Bourgogne auprès de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises…

 

AUXERRE : On connaissait jusque-là l’agence « Yonne Tourisme ». Il faudra désormais s’habituer au niveau de la sémantique à l’appellation, « Yonne Attractivité » ! Même si la présidence de ce nouvel outil promotionnel reste identique, avec l’implication de la conseillère départementale en charge du Tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE.

Il y a quelques jours, la fine fleur des représentants de la vie institutionnelle et politique de notre territoire se retrouvait lors d’une séance inaugurale dans l’un des salons du parc des expositions afin de porter sur les fonts baptismaux de la création ladite agence. « Yonne Attractivité », un patronyme qui en dit long sur ses ambitions quant à sa volonté de rayonnement…

Les objectifs sont multiples. D’une part, populariser en la faisant connaître l’Yonne bien au-delà de ses frontières, vers le plus grand nombre des Français mais aussi des potentiels investisseurs et entrepreneurs qui seraient tentés par une installation sur l’un des départements les plus étendus de l’Hexagone en matière de longueur, du nord au sud.

 

Mieux appréhender tous les atouts de l’Yonne

 

D’autre part, valoriser ce cadre de vie où le charme environnemental de nos zones rurales n’a rien à envier avec la dimension humaine de ses petites agglomérations qui en composent le tissu. D’Avallon à Sens, de Joigny à Auxerre, de Tonnerre à Migennes ou à Saint-Florentin. Bref, assurer le service après-vente autour d’un territoire qui possède beaucoup plus d’atouts qu’on ne peut l’imaginer, à quelques cent cinquante kilomètres au sud de Paris et à proximité de l’Ile-de-France…

Il y a peu, lors de l’assemblée générale extraordinaire de feu l’agence Yonne Tourisme, sa présidente, Isabelle FROMENT-MEURICE avait brossé le portrait-robot de ce que serait cette nouvelle configuration devant assurer ces nouvelles missions, quasi régaliennes pour optimiser la pérennité de notre territoire. L’Yonne ? Un département dont la popularité ne se limite pas à la seule AJA ou au chablis, mais qui présente d’avantageux atouts pour ces françaises et français désireux de s’éloigner de la grande métropole qu’est la capitale de notre pays, un phénomène que l’on avait déjà constaté lors de la crise sanitaire de la période COVID et de ses différents confinements.

A l’heure des changements de paradigme dans l’univers professionnel avec la confirmation du télétravail dans les habitudes de nos compatriotes, à l’heure de la recherche de la sécurité et du retour à l’environnement, l’Yonne devient une cible naturelle et à privilégier pour ces milliers de Franciliens souhaitant se remettre en phase avec Dame nature.

Parmi les atouts déployés par le territoire du nord de la Bourgogne Franche-Comté : le prix du foncier, plutôt abordable, un cadre naturel de toute beauté – allez faire un tour dans la campagne de Puisaye, du côté de Vézelay ou sur les hauteurs de Chablis et de Joigny, vous m’en donnerez des nouvelles ! -, une réalité économique qui n’a pas à rougir en matière de résultats.

 

 

Une politique de mutualisation avec le CD 89 et les EPCI

 

La première pierre de l’organisme posée, à quoi doit-on s’attendre avec la fonctionnalité de cet outil ? Primo, comme devait le rappeler l’élue de Puisaye, Yonne Attractivité doit devenir une véritable marque de territoire, devant accompagner les talents quels qu’ils soient, c’est-à-dire les entreprises et les professionnels dans leur installation et leur développement sur notre secteur géographique. Secundo, les axes de travail de la nouvelle agence sont simples : dynamiser l’attractivité résidentielle et professionnelle, concevoir des actions de marketing territorial et de lobbying au niveau hexagonal, proposer en les fournissant des études prospectivistes permettant d’adapter de manière optimale les stratégies de développement. Une véritable feuille de route gagnant/gagnant pour les territoires de l’Yonne, avec une gouvernance partagée et surtout une approche collaborative qui aura permis d’ancrer huit communautés d’agglomération et de communes dans le sillage de l’initiative du Département. Une bénédiction urbi et orbi qui ne peut être que profitable à l’intérêt général…

Côté structurel, l’Agence Yonne Attractivité (AYA) va s’appuyer sur les fondamentaux de l’agence Yonne Tourisme et sur une politique de mutualisation de la communication plus cohérente avec le Conseil départemental.

Comme l’aura stipulé Isabelle FROMENT-MEURICE, nouvelle capitaine de ce vaisseau amiral : « Au total, l’Agence regroupe 23 personnes, mais à effectifs constants puisqu’ils reprennent notamment ceux de Yonne Tourisme. Et grâce aux synergies réalisées, son budget de 2,5 millions représentera une économie de 15 % ».

Pour être tout à fait complet, précisons que la gouvernance de la nouvelle entité sera également partagée et son capital ouvert aux EPCI partenaires pour faciliter la coopération dans la mise en œuvre d’actions de promotion du territoire. Un comité consultatif composé de professionnels du tourisme et d’acteurs économiques, notamment issus du club « Yonne 24 » initié pour les Jeux Olympiques de Paris et cher au regretté président GENDRAUD, permettra enfin d’y relayer des propositions venues de toutes les filières locales. Une impulsion novatrice et collective pour placer l’Yonne au centre du jeu. Et lui permettre de partir à la conquête de l’Hexagone…

 

En savoir plus :

Les EPCI partenaires sont :


Communauté d'Agglomération de l’Auxerrois, Communauté d'Agglomération du Grand Sénonais, Communauté de communes de Chablis, Villages et Terroirs Communauté de communes de Serein-et-Armance, Communauté de communes du Serein, Communauté de communes d’Avallon-Morvan-Vézelay, Communauté de communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne, Communauté de communes du Jovinien

 

Thierry BRET

 


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