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Les visages sont graves tout autant que la noirceur des costumes portés par les orateurs. Tendus, empreints de perplexité. Pas de quoi sourire, en effet, au vu des sombres perspectives. L’exercice, lui-même, n’est pas commun. Clin d’œil un brin ironique à la conjoncture ambiante, le choix de la salle n’est peut-être pas si anodin que cela. Un espace exigu, situé au troisième étage du « 89 », l’emblématique bâtiment, jadis occupé par le siège social du Crédit Agricole de l’Yonne, désormais poumon névralgique du Département, baptisé en référence au regretté William LEMAIRE. Antan, le président de la Commission d’appel d’offres. Une locution qui n’aura peut-être plus sa raison d’être d’ici quelques années au sein de l’institution départementale…

 

AUXERRE : L’heure n’est plus aux atermoiements ni aux interrogations pour les élus du Conseil départemental de l’Yonne. Mais, à la mobilisation générale, à la prise de responsabilité assumée, à la communication tous azimuts envers les citoyens du territoire en faisant montre d’une totale transparence avant d’appliquer des coupes drastiques dans les budgets et surtout au…combat pour apporter très vite de judicieuses préconisations, utiles à la survie financière de la collectivité.

Réunis au « 89 » à l’occasion d’une conférence de presse plutôt insolite quant à la thématique retenue, plusieurs élus et cadres techniques ont donc fait part de la situation fort complexe qui frappe de plein fouet une institution départementale, tributaire des errances abyssales d’un Etat tricolore trop gourmand au niveau de ses dépenses annuelles. Des dépenses qui culminent avec des records pharaoniques puisque la dette de l’Hexagone s’établit à plus de 3 000 milliards d’euros, soit plus de 110 % du PIB ! Une étrange perception du « quoi qu’il en coûte », avec le recul ! Sauf que l’actuel Président de la République en poste à l’Elysée depuis 2017 n’est pas le seul à porter le chapeau version haut de forme de ce grand naufrage arithmétique qui positionne notre pays à la lisière de la banqueroute et de la rétrogradation par les multiples agences de notation internationales à la manière de la Grèce ; ce qui aura pour effets induits de faire fuir les investisseurs étrangers dont l’économie a tant besoin pour la relance industrielle et de faire grimper les taux d’intérêts à la vitesse grand « V » ! Avec en bout de course des consommateurs que nous sommes tous, pris la tête dans un étau à la limite du supportable en termes de fiscalité.

 

Une « croisée des chemins » pouvant ressembler à un cul-de-sac au niveau des investissements

 

Vu de l’Yonne et de sa première collectivité, le Département, ce n’est guère mieux. Le territoire se situe donc à « la croisée des chemins ». Une expression que le premier vice-président, chargé d’expliciter aux journalistes le réalisme de la situation, Grégory DORTE martèlera à maintes reprises lors de ses propos liminaires. Une « croisée des chemins » qui pourrait presque se terminer en cul-de-sac pour d’autres territoires de l’Hexagone – 75 départements français sont embarqués dans la même galère que le nôtre – à savoir renflouer de manière impérieuse les excès parfois trop généreux et totalement « décalés » de l’Etat ; certains envisageant déjà des plans de licenciements sine die pour sortir de leurs effectifs les contractuels collaborant à la bonne fonctionnalité de l’appareil départemental.

Les syndicats poussant déjà des cris d’orfraie à l’annonce des premières mesures de rétorsion au niveau de l’emploi qui devraient s’accumuler au cours de ces prochaines semaines comme à Gravelottes !

 

 

« Nous sommes dans un moment douloureux, constate l’édile de Pont-sur-Yonne, qui assure avec la verve qui est la sienne l’intérim du président Patrick GENDRAUD toujours éloigné de la sphère publique en raison de son état de santé. Malheureusement, devant la situation financière catastrophique qui nous est imposée par l’Etat, nous devons faire des choix… ».

Pointant au passage la loi de finances 2025 voulue par le gouvernement – elle peine vraiment à s’imposer au sein de l’hémicycle du Palais Bourbon où bon nombre de députés brandissent en vitupérant la menace de la motion de censure  -, Grégory DORTE évoque le caractère d’urgence de l’enjeu à l’échelle de l’Yonne. D’ailleurs lui, il le précise en substance, de motion de censure contre le gouvernement, il n’en veut pas !

 

Encore dix millions d’euros à trouver pour équilibrer le budget 2025

 

Le modèle opérationnel de l’institution départementale est en train de disparaître, selon l’orateur de l’instant. A son grand dam ! « Nous avons aujourd’hui bon nombre de départements qui sont en quasi faillite, ajoute un brin dépité Grégory DORTE, rien qu’en 2024, c’est une quarantaine de territoires qui vivent cette situation en France ! ». Et de citer dans la foulée, à la manière d’un inventaire à la Prévert, les départements du Rhône proche de l’asphyxie, ou encore celui de la Gironde. Un chiffre fait mal à entendre : les deux tiers des départements hexagonaux seront en 2025 dans une situation complexe telle qu’ils ne pourront pas boucler leur budget. Une paille !

Aujourd’hui, l’institution icaunaise travaille à l’élaboration de ce budget 2025 avec l’ensemble des élus et des responsables de service dans un contexte national incertain. Avec la tête sur le billot puisque l’Etat impose aux Départements des financements qu’ils ne peuvent plus supporter !

« Pour boucler le budget de l’année prochaine, souligne Grégory DORTE, il nous a fallu 18 millions d’euros à trouver, or, nous avons trouvé 12 millions d’euros avec les implications de la direction générale, des élus et des services. Il en manquait donc six ! Ensuite, le projet de loi de finance est arrivé. Il impose à certaines collectivités, et notamment celles qui sont bien gérées – c’est le cas de l’Yonne ! – une nouvelle ponction de 12 millions d’euros et qui s’ajoutent aux dix-huit millions initiaux à trouver donc in fine, il nous faut désormais trouver 30 millions ! ».

Toutefois, sur ces douze millions à ponctionner, Michel BARNIER a fait un certain nombre d’annonces positives au congrès des maires de France en réduisant quelque peu la voilure des propositions. Conséquence : le département de l’Yonne doit seulement récupérer dix millions pour équilibrer le budget de 2025 !

 

Un effet « ciseau » ? Que nenni, c’est un effet « cisaille » !

 

Pourquoi une telle situation dans les faits ? Grégory DORTE n’est pas avare en explications : « les recettes du département se retrouvent en position baissière vertigineuse car cette institution ne possède plus de levier fiscal. Contrairement aux collectivités locales, le Conseil départemental ne peut plus lever d’impôts ! ».

Pour une fois qu’une structure se plaint de ne pas pouvoir agiter le drapeau noir de la fiscalité ! Une chute des recettes inhérentes également aux droits de mutation, liés étroitement à la dynamique immobilière du territoire – le marché est atone depuis plusieurs années dans l’Yonne -, mais aussi celles propres à la TVA qui sont impactées à l’activité économique.

« C’est sûr, insiste l’élu de Pont-sur-Yonne, quand on conjugue les droits de mutation qui sont en berne du fait de la faiblesse de l’activité immobilière, l’absence de leviers fiscaux et une activité économique qui n’est guère florissante, c’est la chute des recettes assurée. A contrario, les charges à caractère social sont en très nette hausse, sans compter les dépenses subies, liées aux mesures prises par l’Etat… ».

A cela, il faut ajouter les dépenses et revalorisations des personnels, bénéfiques pour les agents mais qui impactent les caisses de la collectivité.

« Tout ce qui concerne les dépenses à effectuer dans les domaines de l’autonomie, de l’enfance, du handicap, explose, poursuit le premier vice-président de l’exécutif du nord de la Bourgogne, la protection de l’enfance équivaut à 26 millions d’euros annuels, c’est l’une des compétences premières du Département… ».

Le déséquilibre entre recettes et dépenses est tel que le contexte ne peut plus s’apparenter à « un simple effet ciseau » mais bel et bien à un effet « cisaille » comme le suggérera avec malice Marie-Laure CAPITAIN, vice-présidente en charge des Finances ! Voire, un effet de « tronçonneuse » selon le qualificatif de Grégory DORTE lui-même. Engendrant la non-viabilité du modèle de fonctionnement du département qui est aujourd’hui sous perfusion. Un modèle à repenser pour les années futures, selon l’élu.

Les élus départementaux de l’Yonne s’engagent au nom de leur responsabilité à poursuivre leurs efforts, à l’instar de ce qui a déjà été fait par le passé puisque l’institution a déjà réduit son endettement de manière importante. « Il nous faut sortir de cette mauvaise passe, devait conclure Grégory DORTE, et rassurer les habitants sur les missions essentielles menées par le Département que sont les collèges, la culture, le sport, la voirie ou les pompiers ».

Un sacré challenge à relever digne d’une épreuve des Jeux Olympiques…sans filet !

 

Thierry BRET

 


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Vingt-quatre heures avant le grand soir ! Celui de la phase inaugurale. L’effervescence monte donc d’un cran, légitimement, dans la jolie galerie, sise au cœur de la ville, située presque en face du théâtre auxerrois qui se pare sur ses murs de toiles aux couleurs bigarrées. Les cimaises reçoivent les œuvres de plusieurs artistes du cru. Des signatures connues. D’autres qui le sont moins, mais en devenir de notoriété. Vendredi 29 novembre aux alentours de 18 heures, Claire EVIEUX donnera aux côtés de son fils, Florent, le top départ de la toute jeune existence de cet endroit propice et original à la présentation d’œuvres artistiques…

 

AUXERRE : Le lieu se nomme « Au Théâtre des Arts » ! Une expression qui lève toute ambiguïté sur la situation géographique de ce site, ayant pour objectif une fois qu’il sera ouvert de la manière officielle appropriée à mettre en exergue les talents des créateurs picturaux ou des sculpteurs de génie. Il n’est donc pas compliqué de trouver cette galerie à la nouveauté naissante dans le cœur de ville. Qui dit « théâtre », suppose nécessairement proximité avec le lieu culturel emblématique de la capitale de l’Yonne, où Pierre KECHKEGUIAN et ses équipes proposent une programmation de qualité au fil de la saison…

C’est au numéro 45 de la rue Joubert que se déroulera le rendez-vous inaugural à vocation artistique, ce vendredi. Une vitrine de 40 mètres carrés s’ouvrant sur une grande pièce où pendent des cimaises prêtes à recevoir des tableaux. Pour cette première quinzaine d’exposition, Claire EVIEUX et son garçon, Florent BAUGER, ont opté pour la présentation non pas d’un seul artiste mais bel et bien d’un patchwork de créativité où l’on reconnaitra des signatures. Aline ACART, Jocelyne CORNET, Véro GUET, etc., etc. Des artistes bourrés de talent et jamais à court d’imaginaire que l’on apprécie au détour des expositions réalisées deci-delà via les salles des fêtes ou les espaces culturels de notre territoire. Naturellement, l’hôte de ces lieux a subtilement accroché l’une de ses nouvelles réalisations dont elle a le secret quant à la construction, une représentation animalière qui caractérise son style pictural un brin exotique, un bel hippopotame au regard expressif nageant dans un univers chromatique fortement bleuté…

 

Le plaisir des goûts qui s’entrecroise

 

Claire ne cesse de s’activer avant que les trois coups ne soient frappés. Avec son fils, elle positionne les toiles aux formes différentes des artistes icaunais, prenant soin de les mettre en valeur. Auparavant, le lieu était un salon de coiffure. On en voit encore les stigmates avec des glaces murales qui accentuent l’impression de grandeur. L’étage supérieur de ce bâtiment ancien n’est autre que ses appartements. Les escaliers conduisant au sous-sol mènent à son atelier. « Depuis très longtemps, je rêvais de faire cela, explique-t-elle radieuse, un univers personnel ouvert sur le monde artistique… ».

Cerise sur le gâteau, l’artiste icaunaise y a greffé un salon de thé ! Il est placé au centre de la pièce galerie, matérialisé avec une quinzaine de tables qui recevront des contemplateurs de tableaux ! Assis là, en faisant abstraction qui temps qui s’égrène, le public – de dix à quinze personnes au grand maximum – aura tout le loisir de déguster des en-cas concoctés par l’artiste elle-même ! Au menu : des financiers, des pâtisseries aux fruits ou au chocolat, des fruits, des cafés/thés gourmands, de petits plateaux repas proposés à 9 euros, comprenant crudités, tartes ou quiches, du risotto, des desserts…

Côté boissons, c’est le domaine BERSAN qui régalera de ses meilleurs nectars ce concept culturel fait de nourriture bien réelle, immergée au cœur de la nourriture intellectuelle et artistique. Des vins de qualité et goûteux devant satisfaire dès mardi les visiteurs. Bref, on l’aura compris mais cet espace d’une quarantaine de mètres carrés devrait devenir très vite le lieu de passage des artistes du terroir – on annonce déjà la présence d’Aline ACART à la mi-décembre – et de leurs admirateurs, épicuriens ou non !

 

 

Une amplitude d’ouverture extra large

 

Question pratico-pratique que l’on se pose à l’issue de cette visite : le mode de fonctionnement de l’ensemble.

Réponse de Claire EVIEUX : « Le salon de thé est ouvert du mardi au vendredi de midi à vingt heures et la galerie que je vais gérer toute la semaine sauf les week-ends – ce sera au tour des artistes qui loueront le site de le faire – restera fonctionnelle tout le temps ».

Un concept aux multiples plaisirs en somme, celui de l’œil et du palais. Bienvenue au « Théâtre des Arts » qui offre à la ville d’Auxerre une nouvelle vitrine culturelle.

 

Thierry BRET

 

 


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Il n’y a pas si longtemps, on qualifiait encore ce site à la typicité certaine de « verrue » dans le paysage auxerrois. Un terme à la caractéristique « dermatologique » plutôt risible qui s’atténua un peu plus tard, avec la réalisation de l’immense fresque recouvrant la quasi-totalité du silo numéro quatre. Une œuvre d’art, bien connue des Auxerrois, qui devrait progressivement disparaître de leur champ de vision à partir du 20 décembre, sous les coups de boutoir de l’énorme pelle mécanique, la plus haute d’Europe munie de sa flèche de 76 mètres de hauteur. Cette fois-ci, c’est sûr le quartier Batardeau Montardoins entame vraiment sa profonde mutation !

 

AUXERRE : Très sollicité par les journalistes, venus en nombre sur le site désaffecté et bientôt en travaux aux abords de l’Yonne, il ne cesse d’apporter son lot d’explications détaillées. Une première séquence d’interview face à la caméra de nos confrères de « France 3 » pour se mettre en jambe, puis l’adjoint au maire en charge de l’Urbanisme, des Travaux et de l’Accessibilité explicite durant une quinzaine de minutes en répondant à toutes les interrogations, lors d’un point presse soumis aux assauts capricieux du vent et de quelques goutte de pluie, le déroulement du futur chantier devant réellement débuter le 20 décembre prochain, après une phase imminente de curage et désamiantage.

Non loin de là, les responsables du chantier de la société bordelaise « Avenir Déconstruction », affublés de leurs casques blancs rivés sur la tête et gilets fluorescents à bande jaune, se préparent eux aussi à entrer en action afin de livrer leurs arguments techniques, si précieux à la compréhension.

 

Un modèle de durabilité et d’innovation

 

Jamais avare de renseignements, Nordine BOUCHROU démarre sa conférence de presse, bille en tête, expliquant les arcanes du protocole partenarial, entériné avec les groupes CARDINAL, promoteur immobilier et ESSOR, spécialiste de la conversion des friches industrielles.

« L’idée est de travailler avec eux sur la promotion d’un data center, souligne l’élu auxerrois, avec sur celui-ci la présence à terme d’un restaurant en roof top – soit une structure qui s’apparente à l’occupation d’une grande terrasse se trouvant sur un toit aménagé -, voire d’y accueillir également un hôtel. Ce projet de réhabilitation couvre 17 hectares. On a répondu à un appel de manifestation d’intérêt démonstrateur vie durable en 2022. Les exigences étaient nombreuses à propos de ce dossier-là, avec la désimperméabilisation du site, favoriser la mobilité douce en sortant les véhicules de ce quartier qui deviendra plus tard un éco-quartier. Les deux partenaires ont douze mois pour nous rendre leurs copies. Ils seront accompagnés par les cabinets Mc FARLANE qui a réalisé le projet « Confluences » et l’architecte conseil à la collectivité qui n’est autre que Silvio DACIA ».

La première étape concernera la déconstruction des deux premiers silos qui accueillaient jadis du grain.

« Tout devrait être terminé vers la fin du mois de janvier, promet Nordine BOUCHROU, puis, il sera temps de débarrasser l’endroit de tous ces gravats jusqu’à la fin juin ».

 

 

 

Un projet d’hôtel/restaurant en mode roof top !

 

Ensuite, dans une seconde tranche, recommencera alors la phase de la reconstruction pour ce chantier important, doté d’une enveloppe de 200 millions d’euros, qui devrait se prolonger dans le temps. Au bas mot entre dix et quinze ans…

Au niveau budgétaire, la Ville prend à sa charge tous les aspects fonciers de l’immense opération.

« Depuis 2022, la Ville a acheté du foncier afin de le mettre à disposition des promoteurs immobiliers, précise l’adjoint à l’Urbanisme, nous avons obtenu une dotation de 500 000 euros nous ayant permis de financer les études. Fin décembre, on aura un retour sur la seconde phase d’appel qui pourrait s’élever à 8 millions d’euros à la clé... ».

Quant à la partie hôtelière/restauration, l’élu l’avoue lui-même : « nous sommes en phase de conception de ce projet, et c’est le rôle des promoteurs de nous proposer la meilleure des solutions ».

Alors, peut-on imaginer aisément un établissement digne de cette appellation à Auxerre et référencé pourquoi pas au Michelin ?!

Réponse de Nordine BOUCHROU en souriant : « quand on veut installer un restaurant dans un concept roof top comme le nôtre, on va nécessairement rechercher une signature ! ».

Seule ombre au tableau : les épicuriens au lieu de saliver à la lecture de ces lignes devront s’armer d’un peu de patience avant de pouvoir se régaler en profitant d’une vue panoramique ! Toutefois, certaines toques de renom se sont déjà positionnées sur le concept alors que la première brique est loin d’être posée !

 

 

D’une transformation à une profonde mutation

 

Une concertation citoyenne est même proposée le 18 décembre, dans la nouvelle configuration de la salle Vaulabelle, aux Auxerrois afin de leur dévoiler les projets de transformation de ce quartier qui ne va pas cesser de bouger au fil de ces prochaines années.

« Le thème est connu, ce sera Auxerre 2050 ! Deux de nos architectes seront présents afin d’expliquer le projet, en prenant en compte les desiderata des habitants. C’est le principe même d’une concertation… ».

Outre la transformation physique de ce quartier, beaucoup de choses seront actées en matière d’emplois, de mobilité, de distractions. « Cet éco-quartier sera un modèle en Europe, nous l’avons présenté à Sciences Po Paris ! ».

A terme, dix mille véhicules jour ne passeront plus par le pont Paul-Bert, ce qui décongestionnera totalement les bords de l’Yonne avec la LISA devant faciliter le renouveau de la circulation à Auxerre. Six parkings de proximité permettront aussi l’encouragement de la mobilité douce sur le cœur de ville. Plus qu’une transformation, c’est une profonde mutation qui attend la capitale de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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Frisquet, l’air ambiant sur le parvis de la « vedette » incontestable de la soirée ! Une température hivernale après le premier épisode neigeux de la saison à ne pas mettre un élu dehors ! Pourtant, ils étaient à peu près tous là ou presque pour se présenter en bonne posture photographique lors de la découpe officielle du ruban tricolore. Un moment très symbolique de l’inauguration de l’édifice rénové du jour : la fameuse salle Vaulabelle qui retrouve enfin de sa superbe et de son lustre d’antan après deux longues années de travaux.

 

AUXERRE: On se salue tout en essayant de se réchauffer à qui mieux mieux ! Echarpes de laine autour du cou, coiffes chaudes sur la tête pour certains, se frottant les mains vigoureusement pour éradiquer la sensation désagréable de cette morsure piquante des premiers froids hivernaux : les élus de l’Auxerrois, voire de plus loin, n’étaient pas à la noce, côté atmosphère climatique on se comprend, vendredi soir, au moment de couper le fameux ruban aux couleurs de l’Hexagone aux alentours de 18h30 !

Pourtant, nul n’aurait manqué pareil rendez-vous ! Ni parmi les élus, ni parmi les habitants d’Auxerre, trop heureux et nombreux de retrouver enfin leur salle des fêtes fétiche, à l’historicité centenaire, qui était inaugurée au terme d’une demi-journée portes ouvertes l’après-midi de ce vendredi.

Le froid n’aura pas occulté les sourires qui s’affichaient volontiers sur les visages des élus. De toute obédience politique, de toute confession idéologique…L’essentiel était d’être là et de participer à cet évènement citoyen et républicain.

 

 

Des sourires pour conjurer le froid lors de la cérémonie inaugurale

 

Avant même que ne soit prononcé le moindre discours – d’ailleurs, c’est simple d’allocutions il n’y aura point lors de cette soirée inaugurale et c’était tant mieux au vu du froid de canard qui régnait dehors ! -, eut lieu aux alentours de 18h30 la cérémonie de découpe du ruban devant mettre en exergue (et en scène) la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, revêtue d’un splendide manteau rouge vif contrastant avec les vêtements plus sombres (et plus classiques) des autres représentants de la sphère politico-institutionnelle du cru, de l’édile d’Auxerre, président de l’Agglomération de l’Auxerrois Crescent MARAULT et de la conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA, à l’écharpe laineuse aux couleurs bigarrées. Un instant solennel placé plutôt sous le signe de la bonne humeur et des sourires, sans doute pour conjurer le froid assez vif de ce début de soirée !

Combien furent-ils ensuite à se précipiter à l’intérieur du fameux bâtiment ? Un grand nombre assurément qui put admirer à sa juste valeur la nouvelle architecture moderniste et ergonomique de cet édifice séculaire qui fut jadis l’ancienne propriété de la famille GUILLET, chantre de l’industrie, qui employait bon nombre de personnes du bassin local. Une réhabilitation du site ayant nécessité un investissement de trois millions d’euros pour un résultat probant et nécessaire tant la vétusté de la salle aura laissé dans un récent passé quelques souvenirs désagréables aux utilisateurs de la salle auxerroise…

 

Thierry BRET

 

 


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Le collectif des élus et citoyens « AuxR_M sa collecte en porte-à-porte » garde le cap de la mobilisation contre le projet de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois, concernant la nouvelle gestion des déchets ménagers. Juste avant la récente session du Conseil communautaire qui s’est déroulée ce jeudi 21 novembre, les élus de l’Auxerrois ont été destinataires de ce courrier signifiant les points de contestation du collectif sur cet épineux dossier. En voici l’intégralité du contenu ci-dessous…

 

TRIBUNE : « Le 03 octobre 2024, la délibération n° 2024-207 suivante « Stratégie relative aux déchets, fin de la phase d’études - adoption du plan d’actions et lancement expérimentation 2025 » a été retirée par le président de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois en raison du manque de majorité pour approuver cette délibération. Le 21 novembre prochain, une délibération semblable sera proposée au vote. Pourtant les questions essentielles demeurent :

- plusieurs conseils municipaux des communes dites « volontaires » n’ont pas délibéré pour approuver ce volontariat.

- la caractérisation des collectes actuelles sur les sites des communes volontaires n’a pas été faite ; comment évaluer l’efficacité des PAV par rapport à la collecte en porte-à-porte si on ne connaît pas le point de départ ?

- en Commission Déchets du 04 novembre dernier, une caractérisation globale effectuée par un cabinet privé a été évoquée mais n’a pas été présentée aux élus qui en ignorent le contenu réel.

- le rapport annuel 2023 de la collecte montre les bons résultats de la collecte en porte-à-porte.

- les critères d'évaluation de l’expérimentation n'ont pas été discutés ; pour prendre une décision partagée dans toute expérimentation, il faut au préalable se mettre d'accord sur les résultats de cette expérimentation (les performances) qui valideraient ou contrediraient les choix de départ.

 

 

- les critères de nomination des membres la Commission d'évaluation de l'expérimentation n'ont pas été exposés à la Commission Environnement.

- les dépenses en investissement et en fonctionnement n’ont pas été évaluées ; la CA ne peut pas se lancer dans une aventure financière à l’aveugle.

- le budget consacré à l’expérimentation est très important (1 565 000 euros pour l’installation de 45 sites de valorisation sur 7 communes).

- la question de l’aide aux personnes âgées ou handicapées n’est pas réglée.

- les actions citoyennes menées sur le territoire de la CA montrent qu’il n’y a pas d’acceptation sociale de l’abandon du porte-à-porte pour la collecte en PAV. 

Aussi, nous vous demandons de voter contre la délibération d’adoption du plan d’action et lancement expérimentation 2025 qui vous sera proposée le 21 novembre prochain. Ne vous abstenez pas ! Les abstentions ne sont pas comptabilisées dans le décompte final ! ».

 

Collectif élus-citoyens AuxR_M sa collecte en porte-à-porte

 


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