Du changement à la FNAIM de l’Yonne ! Proposée d’ordinaire en novembre afin de tirer les enseignements de l’exercice des douze mois précédents, l’assemblée générale statutaire de la structure fédérant les professionnels de l’immobilier du territoire a pris pour référence une période de quinze mois afin de situer ses retrouvailles avec ses adhérents, au tout début de l’été. Grand bien lui en a pris : les membres de l’entité se sont retrouvés sous un chaud soleil dans un cadre magnifique, l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre pour vivre cet instant de rencontres cordiales.
AUXERRE : Déjà, l’invitation adressée par e-mail avait de quoi surprendre. Surtout au niveau de sa date : le 24 juin. D’habitude, la FNAIM de l’Yonne aime à se retrouver autour de ses adhérents dans une période automnale plus propice à la réunionite, vécue dans une salle de conférence éclairée de toute part. Ensuite, l’endroit choisi cette année augurait d’une volonté de casser les codes en optant pour un lieu de prestige, mettant en exergue son patrimoine architectural. L’Abbaye Saint-Germain servait donc de point d’ancrage de cette manifestation, articulée autour de deux temps forts : les travaux inhérents à ladite assemblée générale de la chambre icaunaise et la soirée des « Pros de l’Immobilier » qui devait en découler dans le cloître.
Un rendez-vous, là aussi, totalement novateur dans sa configuration puisque ouvert à l’ensemble des filières qui interviennent sur ce secteur d’activité que représente l’immobilier.
Inédite dans sa conception, cette soirée d’échanges permit aux différents acteurs de l’immobilier de discuter, de partager des expériences et de prendre rendez-vous au besoin pour en savoir davantage sur les orientations de la filière. Une initiative voulue par la présidente de la chambre départementale, Ghislaine MOREAU, qui devait s’en réjouir lors de notre interview.
« Je souhaitai apporter un peu de nouveauté, confia la présidente, et c’est plutôt bien accepté puisque les professionnels sont venus en nombre ce soir. Notre saison immobilière aura été intéressante pour les membres de la FNAIM 89. Nous avons plein de projets et nous essayons de recruter de nouveaux administrateurs. Quant à notre effectif, il s’élève à une cinquantaine d’adhérents en cette fin de saison… ».
Une soirée des « Pros de l’Immobilier » totalement novatrice !
Bénéficiant d’une saine gestion, la chambre départementale de la FNAIM continue son existence sur un rythme de croisière. Elle se voulait, lors de cette AG 2025, être l’ambassadrice du patrimoine touristique de notre territoire.
« Nous avions pas mal de représentants nationaux et régionaux lors de ces travaux, expliqua Ghislaine MOREAU, et nous voulions leur montrer les monuments qui font notre fierté. A commencer par l’Abbaye Saint-Germain… ».
D’ailleurs, les travaux statutaires se résumèrent à deux heures de séance plénière dans l’une des salles de l’édifice séculaire avant que les participants n’admirent la beauté de la crypte et l’ensemble du site chargé d’histoire. Les adhérents et les invités de la FNAIM se réunirent ensuite dans le cloître toujours gorgé de soleil pour la partie festive, accueillie autour d’un cocktail.
De nombreux notaires assistaient à cette manifestation des plus sympathiques ainsi que les représentants des chambres consulaires (on y vit notamment le président Thierry CADEVILLE de la CCI 89) ou les agences économiques départementales. Chacun pouvait aller à la rencontre des partenaires de la FNAIM, présents sur leurs stands sur le pourtour du cloître et discuter business.
Renforcer les liens avec les autres partenaires de la filière
Côté recrutement, les agences immobilières de la place ne cessent de consolider leurs effectifs d’agents commerciaux. Même si le nombre de personnes exerçant leur savoir-faire en agences semble se restreindre d’année en année. Une tendance qui tente à se généraliser désormais sur le département pour des raisons économiques.
Après les locaux de l’AJ Auxerre, l’an passé, et ceux de la patrimoniale abbaye, la FNAIM 89 posera ses valises dans un autre lieu décalé en 2026 lors des futures retrouvailles annuelles avec ses adhérents et amis.
En attendant, les professionnels de la filière devraient se retrouver à Sens à l’occasion des « Universités de la Formation », une opération qui se déroulera à l’automne avec ses objectifs pédagogiques, avant de se rendre, pour certains d’entre eux, à Paris lors du congrès national.
Avant que le cocktail ne fut servi, Olivier PRINCIVALLE, président de la FNAIM Grand-Paris et membre du bureau exécutif de la FNAIM hexagonale, prit la parole quelques instant afin de planter le décor conjoncturel de l’immobilier.
Il évoquera le contexte réglementaire extrêmement contraint (sans omettre les aspects budgétaires qui le sont tout autant !) qui pénalise la filière. Se voulant rassurant, il ajoutera que « la chambre de l’Yonne est un bon exemple de réussite et de ce qu’il faut faire. La FNAIM travaille au quotidien avec ses partenaires pour relever le défi qui est le nôtre, à savoir la satisfaction de notre clientèle… ».
Puis, il jeta un regard critique sur les pouvoirs publics et sur le contexte économique actuel : « on ne peut pas attendre grand-chose actuellement ». Puis, il affirma qu’il y avait un travail à mettre en place entre les professionnels de l’immobilier et les acteurs du monde bancaire pour dynamiser le marché.
« Il nous faut collaborer avec tous les acteurs de la filière, y compris les notaires, afin de pouvoir nous faire entendre des pouvoirs publics. Nous n’avons pas d’autres choix à l’avenir… ».
Etre soudés dans les transactions et faciliter les relations avec le monde bancaire seront in fine des portes de sortie indispensables pour que le secteur puisse envisager le futur avec davantage de sérénité.
Thierry BRET
« Cela commence à faire beaucoup ! ». Ce n’est pas sans une certaine dose d’humour, relative aux précédentes séparations occasionnées par le départ de deux de ses anciennes proches collaboratrices depuis qu’il est en poste dans l’Yonne (avril 2022) que le préfet Pascal JAN devait débuter la cérémonie marquant le terme de la mission de la directrice de cabinet de la vénérable institution, Clémence CHOUTET, sous-préfète de son état, devant un parterre d’invités représentatifs de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire. Quittant le ministère de l’Intérieur, la jeune femme à la très prometteuse carrière rejoint les services du Premier ministre, avec en ligne de mire une mission spéciale sur les Jeux Olympiques d’hiver de 2030…
AUXERRE : Elle a connu les Jeux Olympiques d’été de Paris 2024 en qualité de sous-préfète de l’Yonne et de directrice de cabinet de la préfecture de notre territoire avec le passage du relais de la flamme ; Clémence CHOUTET a désormais les yeux rivés sur les sommets alpestres et les villes des vallées savoyardes qui accueilleront en 2030 l’édition hivernale de ces Jeux universels, reçus de nouveau dans l’Hexagone après ceux organisés dans la capitale hexagonale.
Il y a quelques jours, sous un ciel tempétueux et des conditions très orageuses côté météo, la jeune femme a fait ses adieux (définitifs ?) avec le département de l’Yonne qu’elle avait découvert vingt-quatre mois plus tôt en prenant ses fonctions de haute fonctionnaire, devenant l’un des bras droits du préfet, Pascal JAN.
Une Clémence CHOUTET un brin émue qui salua tour à tour chacun des invités se rendant à cette garden-party de haute volée dans les jardins de l’enceinte préfectorale, avec un timbre de voix parfois embué de nostalgie…Il n’en fallu peut-être pas davantage pour qu’il n’y ait quelques larmes au fond des yeux.
Déjà investie aux préparatifs des Jeux de Paris
Bref, c’est le préfet en personne en qualité de maître de cérémonie au phrasé prolixe et à l’humour facile qui prit soin de brosser durant une trentaine de minutes les traits de personnalité de la jeune femme devant sa famille (parents, époux, enfants, proches…) et ses collaboratrices. Un portrait ciselé aux petits oignons par l’ancien recteur de l’Education nationale qui fit les louanges de la méritante diplômée de Sciences politiques et d’HEC.
Pour Clémence CHOUTET, le mois de juillet est donc placé sous le signe d’un retour aux sources franciliennes, elle qui fut sous-préfète en Seine-Saint-Denis, juste avant de prendre son poste en terre icaunaise. Dans le « 93 », la jeune fonctionnaire fera ses gammes en gérant de multiples dossiers dont ceux de la lutte contre l’habitat indigne, le plan « France Relance » alors en vogue à la sortie de la crise sanitaire imputable à la COVID, les rencontres avec le milieu économique et, signe du destin, les préparatifs organisationnels des futurs Jeux Olympiques de Paris !
De nouveaux défis tous les deux ans !
Diplômée d’un master Affaires Publiques obtenu à Sciences Po Paris, titulaire d’un diplôme accroché à sa besace à HEC dans le registre de l’éducation et des fondamentaux de la finance, Clémence CHOUTET, tourangelle de naissance, n’en est pas moins maman de deux jeunes garçons, et spécialiste de la communication qu’elle maîtrisait à la perfection auprès des représentants de la presse. Des passages probants chez PUBLICIS ou d’EXPLEO Group l’auront aguerri à la pratique relationnelle savamment mûrie. Elle fut même un temps la conseillère en communication du gouverneur de la Banque de France, François VILLEROY de GALHAU !
« Clémence a pour habitude de changer de poste tous les deux ans et adore les défis, précisera le sourire aux lèvres Pascal JAN lisant le CV impressionnant de la jeune femme aux allures timides. Elle a su protéger son préfet ! ».
A son actif, elle a su gérer avec brio une multitude de crises conjoncturelles (une vingtaine en vingt-quatre mois !). « Elle avait l’habitude de dire qu’elle était un chat noir, ajouta Pascal JAN, mais je vous rassure le sous-préfet d’Avallon Sébastien HENNON n’est pas non plus ! ».
Une vision pragmatique et efficace de la fonction de « dircab »
Clémence CHOUTET laissera un excellent souvenir dans l’Yonne, ayant su insuffler une vision pragmatique du cabinet préfectoral et rendre vertueuse les valeurs du service public. Employant sa petite maxime habituelle auprès de son hiérarque : « Je peux me permettre, Monsieur le préfet ! ». Des éloges qui iront droit au cœur de l’intéressée et de sa famille.
Si la préparation logistique des futurs JO 2030 va faire partie de ses nouvelles appétences professionnelles, Clémence CHOUTET qui possède des attaches familiales dans l’Yonne ne manquera pas de revenir pour notre plus grand plaisir de temps à autre en Bourgogne septentrionale…
Thierry BRET
Excellente entrée en matière pour les « Shades of Jazz » qui ont ouvert, vendredi soir, sous un chaud soleil estival, la cinquième édition de « Jazz à Druyes », un évènement annuel accueilli sur le parvis du fameux édifice moyenâgeux de la commune de Puisaye-Forterre, prouvant que les férus de la dive musique pouvaient y trouver leur compte, même avec les « professionnels » de l’Ecole de Musique, de Danse, de Théâtre opérationnelle depuis Toucy !
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : C’est le bassiste de la formation qui prend la parole, tout en réglant son instrument avec méthode. « Nous sommes les « Shades of Jazz » ! Et c’est Nico qui a trouvé le nom ! ». « Nico » n’est autre que Nicolas COUSON. Le leader de ce quintet composé de trois garçons et deux filles, dont l’une est installée sagement derrière les fûts de sa batterie. Des instrumentistes qui en pincent pour la musique originaire des Etats-Unis et qui fréquentent l’école de musique de Toucy ! Le jazz. Peut-être même un peu plus d’ailleurs, joué avec sa variante jazz-rock qui est apparue à la fin des années 60 et qui fut incarnée par des personnalités telles que Miles DAVIS ou Chick COREA, voire de solides formations populaires aux musiciens blanc de peau mais noir de cœur, CHICAGO ou BLOOD SWEAT & TEARS !
Mais, là, sous le regard encore accablé de chaleur des spectateurs de ce cinquième festival « made in Druyes », c’est bien de Herbie HANCOCK dont il s’agit pour poser les jalons de ce qui sera une très belle soirée pour les mélomanes, avertis ou néophytes ! Avec comme hors d’œuvre et en 11 minutes et 17 secondes, le sublime « Butterfly », un morceau publié sur l’album « Thrust » en septembre 1974 et que le combo de Puisaye va interpréter avec fidélité et rondeur. « Butterfly » : quoi de plus naturel en somme que de célébrer la venue des papillons et des oiseaux qui gazouillent en ces premiers jours d’été !
La musique adoucit les mœurs : il est grand temps !
Quelques minutes auparavant, le couple organisateur de l’évènement, Michèle et Didier GILBERTAS, grimpait sur la scène tout auréolée de lumière solaire pour ouvrir de manière officielle ce rendez-vous qui a le mérite d’exister. Une animation qui est soutenue et encouragée par une quinzaine de partenaires professionnels, des artisans et commerçants du cru. Y compris par le Conseil départemental de l’Yonne avec le concours de l’élu du pays, Yves VECTEN qui adore ce type d’initiatives.
Revêtant les tenues estivales de circonstance du fait des effets retors d’une canicule encore omniprésente, Didier, le premier, puis Michèle, ensuite, prirent le soin d’expliquer les principes vertueux de cet évènement qui a aussi le mérite d’adoucir les mœurs ! Des considérations philosophiques à méditer avec persistance en ces périodes de crises à répétition tant à l’international que dans l’Hexagone et surtout ce profond et détestable incivisme qui prospère à la vitesse du vent de plus en plus prégnant entre les individus que nous sommes !
Une programmation diversifiée et intelligente
Si le public encore un peu clairsemé en cette fin d’après-midi de vendredi avait opté pour le côté « ombre » du parvis – le seul et unique arbre procurant une salvatrice fraîcheur accueillait la buvette bien animée avec cette chaleur ! -, les musiciens quant à eux ne durent leur salut contre les rayons brûlants de l’astre diurne qu’au bienfait de la toile de protection de l’estrade officielle.
« On ne pensait pas aller aussi loin dans la réalisation de ce festival, expliqua Didier GILBERTAS, arborant un bermuda plutôt bienvenu, on a souhaité diversifier la programmation cette année avec la présence de jazz manouche et de jazz latino… ».
Puis, son épouse, Michèle, prit le relais. Avec aisance et volubilité pour présenter le « Shades of Jazz » et ses musiciens professionnels même s’ils fréquentent comme des amateurs de haut niveau la fameuse école de musique, de danse, de théâtre de Puisaye-Forterre. Une fois les discours terminés, la musique reprenait ses droits pour le plus grand plaisir des amateurs et « quand la musique est bonne » …on connaît la chanson ! N’est-il pas ?!
Thierry BRET
L’investissement est important. Il s’élève à 1,8 million d’euros. Logique, en somme que le leader hexagonal sur le marché des ballons d’eau chaude qui a le vent en poupe et prépare un avenir qu’il souhaite le plus serein possible débourse de ses deniers personnels pour construire son projet. En inaugurant un nouveau bâtiment de 550 mètres carrés à Sens, lui offrant l’opportunité de développer des activités de grenaillage et de peinture spécifiquement destinées aux réservoirs spéciaux, CHAROT vise la conquête de marchés novateurs, soit une garantie de prospérité supplémentaire…
SENS : Voilà une entreprise industrielle qui aime l’innovation ! A bien des égards, CHAROT peut être comparer à une flamboyante pépite qui brille de mille feux dans le landerneau grâce à ses projets. L’un de ses fleurons dont peut s’enorgueillir l’Yonne et le Sénonais !
Il y a quelques jours, moult personnalités de la sphère institutionnelle, économique et politique du territoire le plus septentrional de Bourgogne répondaient favorablement à une séance inaugurale. Celle devant mettre sous les feux des projecteurs le nouveau bâtiment érigé sur le site déjà fort étendu du complexe industriel localisé en périphérie de Sens. Un édifice de 550 mètres carrés devant accueillir en son sein un pôle professionnel destiné à recevoir une activité de grenaillage et de peinture.
Une innovation de plus pour une vieille dame de l’industrie, spécialisée dans la conception de ballons d’eau chaude, positionnée sur les marchés tertiaires, collectifs et industriels de l’Hexagone pour des destinations où les besoins de stockage ou de puissance sont importants. Et sur ce registre de la prise d’initiatives lui permettant de se doter de tous les moyens pour renforcer son potentiel économique, la société éponyme gérée par Pascal CHAROT ne manque ni d’imagination ni de virtuosité. Innover dans cette entreprise s’apparente à différentes solutions applicables en matière de R&D, management, production, environnement, RSE…
Innover pour mieux préparer l’avenir
Dans les faits, ce nouveau tour de force pour assurer un développement optimal se traduit par l’apport d’un bâtiment supplémentaire. Un de plus, sur ce site où l’on trouve également et cela n’a rien de paradoxal quand on connaît l’appétence pour la RSE de son dirigeant une mare aux canards et un espace verdoyant destiné à la protection de la faune et de la flore !
Que trouvera-t-on à l’intérieur de cette construction ? Réponse du patron de CHAROT toujours prolixe dans ses explications : « Il est destiné aux réservoirs standards de plus de 3 000 litres et aux réservoirs spéciaux de toutes tailles pour une activité de grenaillage et de peinture. La cabine de grenaillage à jet libre prépare le réservoir à recevoir la peinture avec une très bonne accroche et assure ainsi la tenue dans le temps. Quant à la cabine de peinture, elle est modulable en deux parties (2/3 et 1/3), donnant la capacité de peindre deux réservoirs en simultanée. Différentes peintures sont utilisées suivant la destination du produit (eau, produits chimiques, autres…). Un laboratoire de peinture indépendant est également destiné au stockage et à la préparation… ».
Renforcer la modernisation d’un site créé en 1932
On le constate : rien n’est laissé au hasard dans la stratégie du PDG du groupe. Bien au contraire, cet investissement renforce la modernité du site de six hectares dédiés aux réservoirs spéciaux, matériels de production d’eau chaude, échangeurs et autres chaudières électriques.
Cet investissement arrive à point nommé dans les projets industriels de l’entreprise sénonaise. Il répond, comme devait le confirmer Pascal CHAROT, à quatre objectifs majeurs : « avec cet outil, nous allons optimiser les conditions de travail, être dans le respect de l’environnement, assurer la sobriété par un système de récupération d’énergie spécifique et surtout augmenter les capacités de production de l’entreprise… ».
Une modernisation nécessaire pour que CHAROT puisse continuer à jouer son rôle de leader hexagonal sur ce marché spécifique des réservoirs spéciaux. Rappelons que ces derniers offrent une capacité de contenance de plus de 3 000 litres.
Thierry BRET
Une belle satisfaction. L’action déclinée avec brio par les services de l’AFPA Migennes, en accointance avec ses partenaires naturels du monde du travail temporaire, a de quoi ravir la nouvelle directrice du centre de formation du Centre-Yonne, Véronique FONTAINE, en poste depuis un trimestre. Une opération qui en appellera d’autres, bien évidemment, pour aider aux besoins de recrutement des acteurs économiques des secteurs du bâtiment, de l’industrie et de services. Le fer de lance légitime de l’AFPA qui propose de récurrentes formations non dénuées de succès…
MIGENNES : Au terme d’un petit tour de table fort nourri de commentaires positifs sur la manière d’aborder l’intégration en entreprise par le biais de la formation, la nouvelle responsable du centre AFPA de Migennes n’a pas caché son contentement. « C’est une action qui est porteuse d’espoir en favorisant les échanges qui mène à l’insertion professionnelle… ».
Souriante, Véronique FONTAINE prend vraiment du plaisir à assister à cette rencontre informelle accueillant dans l’un des bâtiments du centre de formation du Centre-Yonne d’heureux candidats – ils sont au nombre de quatre – venant passer avec succès le cap des trois étapes sélectives avant d’arriver au Graal suprême : obtenir un blanc-seing de la part de l’entreprise partenaire (en l’occurrence le groupe HMY) leur permettant de s’insérer sur une période de deux mois au sein de l’une des entreprises les plus en vue du territoire de l’Yonne. Dans leur besace, une formation de soudeur (l’un des métiers les plus recherchés dans la filière industrielle hexagonale aujourd’hui) leur servant de précieux joker où il est bon de faire valoir son savoir-faire et son savoir-être auprès de ses recruteurs.
Tour à tour, les candidats mais aussi le formateur de la spécialité soudure de l’établissement, Youness, les représentantes des agences d’emploi « EUREKA » (la bien-nommée !) et « TEAM EMPLOI » sans omettre le représentant du groupe industriel HMY (ex-entité HERMES METAL) iront de leur point de vue et commentaires appropriés pour donner l’eau nécessaire à ce moulin informatif intéressant sur les motivations des uns et les désirs des autres.
« Notre mission, votre réussite professionnelle », un sacré crédo !
La nouvelle directrice, quant à elle, écoute avec vif intérêt les conversations, constatant que l’AFPA remplit sa mission première : offrir des solutions de formation personnalisées pour acquérir une qualification afin de trouver un nouvel emploi ou évoluer au niveau de son plan de carrière. Le credo de la maison n’est-il pas le suivant : « notre mission, c’est votre réussite professionnelle ».
Le cheminement de Véronique FONTAINE est construit, réfléchi, implicatif. Ayant exercé plusieurs années au sein de l’Education nationale, la directrice du centre de Migennes a opté pour l’AFPA qu’elle vient de rejoindre il y a seulement trois mois. Preuve que le centre de Migennes a fait sien de se renouveler : le nouveau responsable du pôle Gestion et Services, Michaël PAQUET, avait pris ses fonctions en février ! Deux « bébés » AFPA arrivés en même temps en quelque sorte mais qui occupent désormais des postes clés dans l’organigramme de cet établissement.
Un « Village des solutions » pour s’insérer dans la vie active
Soucieuse d’impulser et de mettre en place des pratiques novatrices, Véronique FONTAINE a pu se fixer une feuille de route managériale basée sur le développement des relations sociales harmonieuses, la communication, le travail en équipe – elle peut compter sur l’un de ses bras droits en la personne de Najate MASMOUDI – et la construction de projets.
« Grâce au concept du « Village des solutions », explique-t-elle, l’AFPA va davantage travailler avec ses partenaires sur la levée des freins à l’insertion, comme la mobilité, la fracture numérique, l’hébergement, etc. Des dispositifs qui seront appliqués auprès des jeunes mais également vers le public des seniors… ».
Cible idéale, donc, un public de 16 à 60 ans ! Celui qui ne demande qu’à intégrer la vie professionnelle, avec les formations adéquates, évidemment !
Thierry BRET