Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

En terminer avec l’entre soi politique et le clientélisme existant entre les élus qui représentent les citoyens. Etre des élus indépendants et transparents dans leurs actions menées en faveur des administrés : voilà ce que demande dans une tribune en mode lettre ouverte, le suppléant du député sortant (Daniel GRENON) de la première circonscription de l’Yonne, Jean-Marc PONELLE.

 

TRIBUNE : Pour quelle raison s’engager en politique ? Par amitié pour un homme qui comme moi vit à l’ombre du plaisir de Dieu, dans ce beau pays de forêts, de lacs et de collines magnifiées par la main de l’homme de culture, qui consacre sa vie à aider autrui et dont la porte, une fois élu député, est restée toujours ouverte comme pourrait en témoigner le restaurateur en face de chez moi ou l’épicier non loin.

Par admiration pour ce même homme de bonne volonté qui s’est lancé dans l’arène politique prenant le risque de l'opprobre permanent des médias, des réseaux, des personnalités qui, du haut de leur Aventin, donnent la leçon au bon peuple et la présence d'un "front républicain" bien artificiel et hypocrite, cherchant surtout à protéger des situations assises depuis de nombreuses années maintenues à coups de petits arrangements entre partis, de clientélisme et d'argent public dilapidé pour des causes douteuses.

Par convictions car cela est nécessaire et utile afin que notre pays ne tombe pas dans une décadence économique, sociale, éducative et culturelle ou une soumission à des idéologies délétères incitant à des 07 octobre en les relativisant.

En ces temps difficiles, la situation de la France est inquiétante tant du point de vue de la disparition annoncée de son identité multiséculaire, de la faiblesse d'un gouvernement pusillanime dont la communication est souvent ridicule, incapable de limiter une immigration illégale devenue impossible à assimiler, de se faire respecter, d'organiser l'ordre et la sécurité des citoyens, d'anticiper les difficultés en donnant des instructions lisibles et contraignantes aux administrations, de se libérer du carcan européen lorsque celui-ci empêche de prendre des décisions plus efficaces et conformes à l'intérêt des citoyens.

 

Une ère historique où il faut changer de modèle…

 

Depuis les dernières élections européennes, nos dirigeants ont vu pour reprendre les écrits de Chantal DELSOL que « l’Europe politique requiert un changement primordial : cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins. Reprendre à nouveaux frais le fondement démocratique qui veut l’autonomie des particularités, régions et nations. Le mépris et l’intolérance qui nous assaillent évoquent davantage un despotisme qu’une démocratie. »

Ils ont vu mais leur attitude n’a pas changé à l’égard des gens d’ici que nous sommes, leur préférant les gens d’ailleurs ou de nulle part.

« Nous sommes dans une ère historique qui impose de changer profondément de modèle » avait déclaré Emmanuel MACRON, raison pour laquelle il a choisi de « dégoupiller une grande pour l’envoyer entre les jambes » des parlementaires.

Les électeurs de l’Yonne l’ont pris au mot et ont choisi de placer en tête le Rassemblement National lors des élections européennes et devront transformer l’essai. Une révolution copernicienne, la découverte d’un nouveau monde comme en 1492, dans ce pays qui, jusque-là, se laissait docilement mener par une politique centriste vidée de toute substance immédiatement prête à céder aux sirènes du « macronisme ».

Mais le monde s’est transformé et le constat des difficultés croissantes en matière de pouvoir d’achat, de transports, de santé, la dégradation des services publics résonne comme un démenti éclatant de toute action véritable à la tête de l’Etat, droite et gauche confondues depuis une quarantaine d’années.

L’enlisement dans une spirale négative, chaque pseudo-réforme aggrave un peu plus la situation, les dysfonctionnements s’accumulent comme les couches administratives et les directives, la « chienlit » comme aurait dit un certain Général.

Cet échec est cuisant et ce, à tous les niveaux : santé, sécurité, drogue, justice, enseignement, transports, pouvoir d’achat, police démobilisée, magistrature en doute, personnels de santé désabusés et dégoutés, enseignants démotivés, dettes, désindustrialisation, immigration clandestine exponentielle, appauvrissement des classes moyennes, disparition du sens des responsabilités au sein de certains syndicats ou institutions.

 

La fausse dramaturgie de la « peste brune »…

 

Nos concurrents centristes ne proposent rien d’autre que la perpétuation d’un système inamovible, ce qui entrainera une désaffection de plus en plus grande de la politique et des élus. Le parti LR se divise entre ceux qui sont incapables de saisir une opportunité historique et ceux qui franchissent le Rubicon.

A moins que l’on préfère un chaos économique, social et identitaire avec une gauche disparate rassemblant des défenseurs de la laïcité comme des soutiens au communautarisme islamique, des pro-nucléaires comme des pro-éoliens, des européens comme des souverainistes, embrassons-nous, Folleville pour quelques investitures de plus et surtout rejouons une énième fois la fausse dramaturgie de la « peste brune ».

Nous citoyens de base, nous ne demandons rien d’autre que de vivre sereinement, en paix avec des familles stables.

Quelques mesures simples peuvent dans l’immédiat améliorer la situation (baisse de la TVA sur l’énergie (dont le coût sera d’ailleurs compensé par le maintien ou l’augmentation de la consommation), augmentation des salaires de 10 % sans charges dans la limite de 3 000 euros (mesure dont le coût est à relativiser puisque sans cette mesure l’augmentation n’aurait pas eu lieu et que la consommation engendrée provoquera une augmentation des recettes de TVA), suppression de subventions inutiles, réduction d’avantages exorbitants pour des clandestins, amélioration des contrôles à la frontière, peines planchers et double peines, véritable négociation des OQTF, meilleur contrôle des fraudes sociales, etc… mais il est impératif qu’une majorité absolue soit donnée au Rassemblement National et à ses alliés.

Par la suite viendra l’amélioration du système des carrières longues pour les retraites et les solutions référendaires pour modifier la constitution viendront avec la présidentielle.

Par ailleurs, nous l’avons dit et redit pendant la campagne, pour faire revenir les citoyennes et les citoyens aux urnes, il faut en terminer avec des élus issus du monde de l’entre-soi politique et choisir des élus qui représentent les citoyens, en toute indépendance, sans compte à rendre, sans clientèle à satisfaire, sans amis à récompenser, sans cursus « honorum » à compléter. Daniel GRENON a été l’un de ces élus et il le sera encore après le 30 juin ou le 07 juillet…

 

Jean-Marc PONELLE

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Son credo tient en trois points. Liberté, dignité, autorité. La base élémentaire d’un programme qu’il veut solide pour faire face aux incertitudes et à l’inconnu. Surtout depuis que les « caprices du Président de la République au soir du 09 juin ont précipité l’Hexagone au bord du précipice ». Le terme de sa campagne – il se présente sous le vocable généraliste de la « droite » sur la troisième circonscription de l’Yonne – s’effectuera par un ultime tour de piste, ce soir, à l’hôtel de ville de Joigny. Ultime tour de piste ? Pas si sûr, s’il arrive à convaincre et à se hisser en invité surprise pour la seconde passe d’armes…

 

JOIGNY : 19 heures, ce vendredi. Dernière réunion publique avant le jour J pour le candidat Grégoire WEIGEL, la quarantaine alerte et dynamique, qui se présente dans la troisième circonscription de l’Yonne, avec le fol espoir de créer la surprise et de se qualifier pour le second tour de ces élections législatives si inattendues. L’étiquette choisie par le postulant est on ne peut plus simple à la compréhension : la droite. Toutes les droites ? Que nenni !

La droite républicaine, modérée, mais sans affichage politique trop marquée. On le sait très bien, par les temps qui courent, c’est plutôt un argument rédhibitoire pour certains électeurs, allergiques aux partis politiques !

Professionnel du barreau – tant à Sens que dans la capitale -, celui qui veut porter le flambeau au nord de l’Yonne contre le péril incarné par le Rassemblement National souhaite devenir un parlementaire responsable, aux convictions claires et assumées, refusant la provocation des extrêmes et la « paresse du en même temps ». Une bonne raison, en somme, pour solliciter les suffrages des électeurs de l’Yonne septentrionale !

Il s’en explique : « aussitôt la dissolution prononcée, les soi-disant adversaires d’hier qui juraient pendant la campagne des européennes qu’ils sortiraient de la NUPES et de son agrégat contre nature l’ont réanimé et promettent désormais de faire encore pire… ».  

Bing, l’union de la gauche en prend un bon coup sur la tête ! Mais, ce n’est pas mieux de l’autre côté du spectre politique. « Ils disent, essayez-nous ! C’est leur unique programme ! ».

 

Le rejet de la confrontation systématique LFI/RN…

 

La confrontation RN/LFI l’indispose. Un choix beaucoup trop restrictif aux yeux de ce candidat qui jadis fut d’abord salarié, puis agent public avant d’embrasser la carrière d’avocat. Ce père de quatre enfants, engagé dans la vie associative et locale, a donc choisi de se lancer dans la bataille de ces élections législatives, composant avec Louis-Marie AUBE – ce dernier est directeur financier – un binôme qui entend faire jouer de ses atouts pour convaincre les électeurs du cru.

« Nous refusons la compromission avec le Rassemblement National et l’irresponsabilité de la gauche, écrit-il dans l’un de ses communiqués de presse.

Peu connu dans le sérail politique icaunais, Grégoire WEIGEL n’en a pas pour autant les faveurs de plusieurs maires des communes de la circonscription ainsi que des élus Les Républicains. « Ils s’engagent à mes côtés… ».

Et si Grégoire WEIGEL réussissait la surprise du chef au soir du 30 juin en obtenant les suffrages qualificatifs pour l’explication finale ? Impossible n’est pas français, dit-on ! Réponse, dimanche, aux alentours de 20 heures !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Manque cruel de logements sociaux, difficultés à recruter, hausse des coûts de construction, enjeux des nouvelles contraintes écologiques, absence de vision sur le long terme…autant de sujets abordés lors des « Assises du Bâtiment de l’Yonne ». Elles se sont déroulées en présence notamment des représentants des bailleurs sociaux du département…

 

AUXERRE : Pour le président de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne, Cyril CHARETIÉ, la surprise semble de mise, après le scénario apocalyptique annoncé il y a encore quelques mois : « étrangement, ça tient ! ». Mais le secteur du bâtiment sur le territoire reste fragile, notamment en ce qui concerne la construction de maisons individuelles : « avec une chute des volumes de logements individuels de l’ordre de 30 % sur douze mois glissants et de 20 % de 2023 à mars 2024… ».

Si les plans de charge permettent le maintien d’une activité soutenue à trois ou quatre mois, peu de perspectives en vue compte tenu d’appels d’offre en baisse et de carnets de commande en diminution de 20 à 30 %, selon les activités. Notre département se distinguant par une dynamique affirmée des secteurs tertiaires et industriels en matière de construction, à l’inverse du marché porté par les collectivités, « complètement aphone, à l’exception faite de Sens et Auxerre et de leurs agglomérations respectives… ».  

 

La chasse aux mauvais payeurs : usant et démoralisant !

 

Le président de la FFB 89 se veut toutefois résolument optimiste, au regard des habitudes prises jusque-là par les communes et collectivités locales de lancer nombre de chantiers les deux années précédant les échéances électorales à venir, en l’occurrence, les municipales de 2026. Concernant l’emploi, les difficultés à recruter demeurent : « pas de compétence ou de savoir-faire sur le marché du travail. Le secteur de l’intérim étant pour sa part en chute dans la construction, pas faute de demandes, mais de profils à proposer, la formation subissant pour sa part quelques turbulences… ».

 

 

Le retrait des aides de l’Etat sur les contrats de professionnalisation, conjugué aux difficultés qu’ont les entreprises à se projeter, appelant à la prudence. Autre problème récurrent : celui de la trésorerie, que l’on pourrait qualifier, si le sujet portait à sourire, de « chasse au mauvais payeur », tant il est prégnant chez nombre de petites entreprises ou artisans : « chercher son argent devient quelque chose de plus en plus prenant, usant, démoralisant et cette énergie, ce temps que nous mettons à nous battre et nous démener pour nos trésoreries n’est pas de nature à donner de la sérénité, du temps pour l’amélioration, la recherche et l’innovation… »

 

 

Pas assez de logements neufs construits à l’année…

 

A l’image des chiffres nationaux, la pénurie de logements sociaux dans l’Yonne est flagrante et les bailleurs sociaux présents ont tour à tour tiré la sonnette d’alarme. Présent sur le territoire auxerrois depuis 1930, avec un parc de 6 200 logements essentiellement collectifs répartis sur une trentaine de communes de l’agglomération, l’OAH a investi pas moins de 125 millions d’euros ces dix dernières années en matière de construction, consacrant dans le même temps, 67 millions à l’entretien de l’existant. Pour autant, la vacance commerciale est extrêmement faible, comme l’a souligné son directeur, Éric CAMPOY : « on connait une tension sur le logement dans l’Auxerrois comme on n’a jamais vu, de l’ordre de 1,3 % de vacance locative, comme en région parisienne. Et ce chiffre ne représente que le temps de libérer le logement et y faire les travaux nécessaires ! ».

 

 

Avec un taux de rotation ne dépassant pas 8 %, là où on atteignait 11 % avant COVID, soit 500 logements qui se libèrent, pour 2 600 familles dans l’attente ! Même tonalité dans le discours de l’adjoint au maire de Sens, en charge de la politique du logement et de l’habitat, Jean-Pierre CROST : « malgré les bonnes volontés de nos bailleurs et de nos parcs privés, l’on compte 2,4 millions de demandeurs de logements sociaux. Et encore, ce sont des chiffres de 2022 ! La situation nationale est assez critique et rejoint toutes les tensions du parc qu’il peut y avoir sur l’Auxerrois, le Sénonais et dans tout le département… ».

Si en la matière, tout le monde s’accorde à dire que la construction de 500 000 logements à l’année est indispensable, dont un peu moins de la moitié de logements sociaux, la réalité est tout autre : « aujourd’hui, à peine entre 80 et 100 000 nouveaux logements construits par an… ».

 

La valse à mille temps des ministres du Logement !

 

« Construire plus, mieux et moins cher », c’est en substance, l’objectif de la loi ELAN votée en 2018. A ce détail près que l’innovation est souvent « source de surcoût », rappelle Simon SPADA, directeur général adjoint d’HABELLIS (groupe Action Logement), d’autant qu’à l’instar de la plupart des bailleurs sociaux, les prêts contractés étant indexés sur le livret A, l’addition est salée : « il y a quelques années, on traitait à 0,5 %, aujourd’hui, à 3,5 % ! Avec une charge de remboursement annuelle en taux d’intérêt passée de 6 à 7 millions d’euros il y a deux ans, à 21 millions d’euros ! ».

Premier bailleur social du département, avec 8 610 logements répartis sur tout le territoire dont un quart en logements individuels, DOMANYS est résolument prêt à s’engager dans l’habitat de demain, mais encore faut-il lui en donner les instruments rappelle sa vice-présidente, Sonia PATOURET, également vice-présidente du Conseil départemental : « décarbonation, enjeux environnementaux, ce sont des objectifs que l’on va devoir atteindre, qu’on le veuille ou non !...Nous avons besoin d’avoir en face de nous une fédération, des artisans, des entreprises, qui répondent et ont envie de se lancer dans l’utilisation de nouveaux matériaux, peut-être un peu plus compliqués à mettre en œuvre, qui ont envie aussi de former leurs salariés. Nous n’avons pas le choix, il va falloir s’y soumettre, et nous et vous… ».

Pas toujours facile pour autant de répondre aux appels d’offres alerte Jean-Pierre CROST : « cela demande peut-être trop de rédactionnel en amont et les TPE n’ayant pas de temps à consacrer à cette partie-là, loupent les appels d’offres en question alors qu’ils ont souvent les compétences et le savoir-faire pour y répondre… ».

Adjoint au maire d’Auxerre, en charge de la politique du logement et de l’habitat, également président de l’OAH, Vincent VALLÉ en appelle pour sa part à un véritable « plan Marshall » en la matière, mais comment miser sur une politique au long terme, quand on ne cesse de changer le « pilote dans l’avion » : « à chaque congrès annuel des HLM, je fais un selfie avec le ministre en question. J’en suis déjà à quatre ! Comment voulez-vous mettre en place une politique fondamentale, régalienne, approfondie et solide avec des financements fixes sur le long terme en changeant aussi souvent de ministre ! ».

Plus que quelques semaines à attendre avant d’accrocher une cinquième photo à son « tableau de chasse » !

 

Propos entendus… :

Christophe BEAUSSERON Président de la SIMAD
« Le logement, on le voit bien dans la campagne en cours, n’est pas un sujet souvent évoqué, pourtant, si l’on parle de pouvoir d’achat, c’est un enjeu très fort. Nous faisons partie malheureusement, de ces bailleurs qui ont acheté le gaz fin 2022 avec une multiplication par dix du prix du mégawatt. Comment expliquer à nos locataires que la facture n’a jamais été aussi élevée tout en ayant jamais si peu consommé de gaz ?... ». 

Simon SPADA Directeur général adjoint d’HABELLIS
« Notre président a décidé un jour de baisser les APL, sauf que pour ne pas pénaliser les locataires, il a décidé avec la « Réduction Loyer Solidarité », que ce serait au bailleur de baisser d’autant le montant de son loyer. C’est transparent pour le locataire mais cela a fait beaucoup de mal à nombre d’organismes sociaux, empiétant d’autant notre pouvoir financier… ».

 

 

Vincent VALLÉ Président de l’Office Auxerrois de l’Habitat
« On parle de moins en moins d’aménagement du territoire, c’était un terme du temps du Général de Gaulle, mais je pense qu’il faut le reprendre. Et la bonne échelle pour le faire, c’est la Communauté d’agglomération, du fait d’une proximité avec les habitants, avec les entreprises, on se connaît, on se parle, on habite le même territoire, on a plaisir à y vivre, plaisir à le développer… ».

Sonia PATOURET Vice-présidente de DOMANYS
« Evidemment que l’on veut travailler avec le local. Maintenant, il faut que lorsqu’on lance des appels d’offres, avec les contraintes qui nous sont imposées, l’on ait des réponses en face, solides, avec des gens qui ont envie d’y aller… ».

Jean-Pierre CROST Adjoint à la ville de Sens, aux politiques du logement et de l’habitat
« Il est plus intéressant d’avoir les compétences et le savoir-faire pour poser un mètre de parpaings que savoir écrire comment on fait pour le poser…! ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il y a de la jubilation dans son regard. Logique, la dirigeante de la société de conseil et de formation en achats, « supply chain » - la chaîne d’approvisionnement selon la traduction littérale du terme – et amélioration continue nous propose le tour du propriétaire, quelques jours seulement après son emménagement dans ses nouveaux locaux de la rue d’Egleny à Auxerre. Un choix stratégique qui lui permettra, une fois la devanture relookée, de bénéficier de bureaux ergonomiques et fonctionnels pour accroître ses activités dans l’Yonne.

 

AUXERRE : La crémaillère n’est pas encore programmée pour demain ! Au vu des futurs aménagements qui seront nécessaires à apporter pour optimiser les nouveaux bureaux, il faudra que la dirigeante de la société de conseil et de formation Anne CHARPENTIER se montre encore un peu patiente avant d’inaugurer son espace de travail, bénéficiant d’une perspective agréable sur une cour intérieure.

Pourtant, elle a déjà de quoi se réjouir et de pouvoir disposer d’un endroit stratégique, situé en plein cœur de ville de la capitale auxerroise.

Une vitrine qui sera à brève échéance, une fois les travaux de réhabilitation réalisés, l’épicentre de ses activités professionnelles, portées par son enseigne, « ACHA Consulting ».

 

L’art et la manière de réorganiser les services industriels !

 

Créée en 2012 – plus d’une décennie déjà pour cette experte en gestion des entreprises diplômée de l’IAE de Dijon (Institut d’Administration des Entreprises) -, la structure entrepreneuriale a su se tailler une solide réputation dans l’univers du conseil et de la formation de la fonction « achats » (d’où peut-être l’appellation de la boîte qui joue allègrement sur l’ambiguïté sémantique entre la spécialité professionnelle exercée et les propres initiales du patronyme de la dirigeante !), la « supply chain » et l’amélioration des connaissances via la formation continue.

Son credo est simple. Elle le définit en quelques points pour rappeler qui elle est exactement dans l’univers professionnel. « J’ai créé cette entreprise en 2012 dans le but d’aider les sociétés à améliorer leur performance en achats et dans l’optimisation de leur chaîne logistique… ».

Presque un jeu d’enfant pour cette spécialiste qui possède un quart de siècle d’expériences dans les secteurs de l’aéronautique, l’automobile et la métallurgie où elle fut, elle-même, acheteuse, responsable des achats, directrice de la même fonction et responsable de la « supply chain ».

Ses compétences l’ont amené à exercer lors de nombreux projets de réorganisation de services industriels tant en France qu’à l’international (Asie et Afrique du Nord) pour le compte de nombreuses entreprises. Aujourd’hui, entre préconisations de conseils et formations spécialisées qu’elle sait décliner aux dirigeants d’entreprises, Anne CHARPENTIER veut imposer sa griffe dans ce milieu professionnel qui doit gagner en compétences, en économie et en réactivité. Ses mots clés sont habileté, adaptabilité, performance, accompagnement, harmonie. On pourrait y ajouter écoute, confiance et qualité, aussi !

 

La fonction « achats » décortiquée au centuple avec des formations dédiées

 

S’appuyant également sur un réseau de formateurs de qualité, Anne CHARPENTIER dispose elle-même des référents de qualification requis pour toucher le plus grand nombre de clients et de prospects. A l’instar de la certification QUALIOPI !

Près de 5 000 personnes (4 800 avec exactitude) ont déjà été accompagnées par ses soins depuis que la structure est opérationnelle. Soit 6 300 heures de formation dédiées ! Des personnes issues de PME et de PMI, mais pas que !

Le sur-mesure est aussi l’une de ses vertus applicatives en matière de formation. Le panel proposé est large et concerne tous les variantes clés de la fonction achats, éminemment stratégique dans l’entreprise. De la négociation au marketing, de la conception de tableaux de bord aux aspects juridiques, de l’achat de prestations intellectuelles à celui de la sous-traitance, etc. La liste des possibilités est longue !

La configuration de son nouveau local va donc lui permettre d’accueillir grâce à une salle destinée à cet effet des « apprenants » dans ses murs. Egalement des stagiaires qu’elle forme aussi aux techniques et subtilités intellectuelles du métier.

 

Vers des achats responsables en entreprises

 

Adhérente du Conseil National des Achats (CNA), l’entité « ACHA Consulting » se positionne également tant sur les marchés privés que publics ; un atout afin de développer la diversification de ses activités de conseil et de formation. Son désir le plus abouti serait de créer précisément une antenne régionale, en Bourgogne Franche-Comté. Car, ce Conseil National des Achats, à date, ne possède toujours de vitrine régionale officielle. « J’espère y arriver en 2025, confie optimiste la cheffe d’entreprise auxerroise. Gageons qu’elle y arrive : elle en a la volonté !

Suivant l’évolution des tendances qui n’ont rien de modales, Anne CHARPENTIER se dit favorable à la sensibilisation aux « achats responsables » dans les entreprises. Une charte a vu le jour d’ailleurs au 01er janvier 2024.

« Il y a déjà trois mille signataires dans l’Hexagone, souligne-t-elle, nous sommes là aussi pour aider et accompagner les entreprises dans ce cycle vertueux des bonnes pratiques, avec des engagements à respecter… ».

Pour se faire, l’entrepreneuse – elle se forme régulièrement afin de rester novatrice et à la pointe des évolutions – a suivi une démarche pédagogique autour de la RSE

 (« Définir une stratégie gagnante grâce à la RSE ») en avril dernier. Un cursus complété par une autre formation relative à la « maîtrise des outils de facilitation et d’intelligence collective ». L’idéal pour être en phase avec la démarche CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) et la signature de la charte des achats responsables, signée neuf mois auparavant.

Quand on sait l’importance de la fonction achats (elle reste curieusement assez méconnue aux yeux du grand public qui raisonne davantage sur les ventes) aujourd’hui, on ne peut que saluer une telle initiative et sa prise de conscience. L’un des moyens vertueux étant le développement et l’encouragement au « made in France » et aux ressources locales dont pourraient avoir besoin en amont les entreprises.

« Chez ACHA Consulting, nous sommes convaincus que la qualité et le succès sont essentiels pour une entreprise prospère. C’est pourquoi nous nous efforçons de fournir un service exceptionnel à nos clients, en utilisant les meilleures pratiques de l’industrie et en restant à jour sur les dernières tendances et innovations. Nous sommes également conscients de notre responsabilité sociétale, et nous nous engageons à agir de manière responsable et durable dans toutes nos activités… ».

Des propos tenus dans la droite ligne de la nouvelle stratégie voulue par Anne CHARPENTIER : celle de rendre plus visible son activité vers le plus grand nombre !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On nous l’aurait donc changé ?! Un peu moins de cinquante minutes d’intervention, chrono en main, pour un exercice oratoire que le député de la deuxième circonscription aura maîtrisé à la perfection ! Soit la prise de parole en public ! Devant une salle comble, celle de la salle des fêtes de Nitry, remplie comme un œuf, pour la circonstance, en cette période de campagne électorale. Une allocution, certes, un peu plus courte que d’habitude mais tout aussi virulente que d’ordinaire avec les mots qui font tilt, dès qu’il s’agit de tacler les partis des extrêmes et leurs poncifs habituels autour de la sécurité, de l’immigration, de la baisse de la TVA, de l’écologie punitive…

 

NITRY : La veste est posée négligemment à même l’estrade de la salle des fêtes. Portant une chemise d’un léger bleu ciel (couleur « Horizons » ?!), l’allure très décontractée et le sourire aux lèvres, le député de la majorité présidentielle sortant, navigue d’un côté à l’autre de l’espace qui se remplit à vue d’œil, saluant au passage toutes celles et tous ceux qu’il croise sur son chemin. Un petit mot destiné à celui-ci, une accolade accordée à celui-là, la bise claquée à cette militante, André VILLIERS se meut ici comme un poisson dans l’eau, dans l’espèce de grand « aquarium » à l’eau tempérée dont il connaît le moindre recoin et la moindre chaise, depuis qu’il y tient ses réunions publiques. Un processus de communication bien rôdé depuis des lustres, déjà.

Sa suppléante, Dorothée MOREAU, toute en charme, en sourire, à la vêture agréable aux motifs un brin printanier, lui emboîte le pas. L’édile de Bassou a pris goût à cette fonction ; elle n’a pas hésité à postuler auprès de son mentor afin de renouveler son bail et poursuivre ainsi l’aventure, soutenant le programme du député agriculteur de l’Yonne méridionale.

On note parmi les premiers rangs de ce public de fans, outre la loquace maire de Nitry, Jacqueline PERRET, la présence de la sénatrice UDI Dominique VERIEN. Fidèle d’entre les fidèles en termes de soutien indéfectible !

André VILLIERS/Dominique VERIEN : un sacré tandem qui fit les beaux jours il n’y a pas si longtemps encore du mouvement des démocrates de l’UDI ! Mais, ça, comme le paraphraserait si bien Alain DELON, c’était avant !

 

 

Une crise politique ? Que nenni, une crise de régime !

 

Depuis, le toujours sémillant André (« Dédé ») pour ses aficionados et intimes qui suivent sa carrière politique dont il retracera par ailleurs les moindres détails pour les béotiens présents à cette réunion publique, a opté pour une toute autre formation que l’UDI, « Horizons », le mouvement lancé par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE. Nettement en froid ces temps-ci avec le chef de l’Etat Emmanuel MACRON depuis l’annonce de ce dernier de la très surprenante et étrange dissolution qui arrive au plus mauvais moment pour la majorité présidentielle et l’exécutif élyséen, juste après la débâcle des européennes.

Une dissolution de l’Assemblée Nationale que le candidat en campagne ne comprend pas lui-même. « C’est l’incompréhension pour les Français après cette annonce, explique André VILLIERS, le micro à la main, face à l’auditoire mais pas sur l’estrade, mais le pire est devant nous si nos concitoyens choisissent une autre voie que la nôtre. Si l’on n’y prend pas garde, ce sera une catastrophe institutionnelle, voire une crise de régime que nous vivrons après le 07 juillet au soir… ».

 

 

Un tableau apocalyptique de la situation…

 

Des propos alarmistes que le député sortant étaie d’exemples : la bourse qui dévisse (le CAC 40 a déjà perdu ses gains engrangés depuis le début de l’année en très peu de temps), la hausse des taux d’intérêt qui affole les marchés et les ménages, le risque d’être décoté par les agences de notation internationales faisant fuir les investisseurs, une économie de moins en moins concurrentielle au niveau mondial, une inflation de nouveau galopante, bref, une vision très « Apocalypse Now », si l’un des deux blocs extrêmes prend les rênes du pays au soir du très attendu jour dominical du 07 juillet.

A propos du Rassemblement National, André VILLIERS est on ne peut plus catégorique dans ses attaques contre le parti bleu marine : « nous ne voulons pas revoir avec la montée des populismes ce que l’on a déjà vécu il y a 85 ans lors de la prise du pouvoir par l’extrême-droite et le gouvernement de Vichy… ».

Atmosphère refroidie parmi l’assistance qui est composée de nombreuses têtes aux « cheveux blancs ». Certains se remémorant peut-être les affres du régime vichyssois. L’un d’entre eux, plutôt fringuant, n’hésitera pas à se saisir du micro au terme de ce discours pour témoigner à son tour, à l’âge de 88 ans, contre les risques des populismes, de gauche comme de droite, en France.

L’Yonne a-t-elle de quoi s’inquiéter ? « Oui, affirme péremptoire André VILLIERS qui se veut convaincant auprès de ses ouailles, en 2015, lors de l’élection départementale, sur vingt-et-un cantons, vingt voyaient la présence d’un binôme du RN qualifié au second tour avec plus de 30 % des suffrages… ».

 

 

Que les Français prennent réellement leur responsabilité

 

Dans ce lancer de banderilles verbales qui lui sert de défouloir, le parlementaire du centre droit va choisir ensuite comme cible alléchante la famille LE PEN. « Ce n’est plus une fratrie mais c’est un jeu des sept familles chez eux, ironise André VILLIERS, la moustache frétillante, citant les prénoms des membres du clan qui opèrent au sein de la formation souverainiste quand ce n’est pas chez Reconquête !

Toutefois, le député Horizons veut tendre la main à cet électorat. Celui qui représente aujourd’hui plus de 40 % des suffrages dans l’Yonne, voire davantage dans certaines communes. Non pas pour qu’il persiste et signe dans cette voie de la radicalisation mais plutôt pour les convaincre de ne pas céder aux hypothétiques chants des sirènes. Et leurs lots de déconvenues.

« J’en appelle à la responsabilité de tous les citoyens, insiste André VILLIERS, à leur conscience afin d’éviter à la France d’aller se fracasser tout droit dans le mur de l’intolérance et de la dette ! Dire « on ne les a pas encore essayés » ne vaut rien quand on analyse les risques encourus en cas d’élection ».

Des salves qui font mouche parmi une assistance toute acquise à la cause de l’élu icaunais. Puis, s’attardant davantage sur la deuxième circonscription et sa configuration en termes de prétendants à la fonction parlementaire, André VILLIERS s’insurgea contre la candidature de Sophie-Laurence ROY.

Une candidate, fraîchement investie, pur produit des Républicains qui s’inscrit désormais dans la nouvelle ligne « unioniste » voulue par Eric CIOTTI, adoubée par le Rassemblement National sous le sceau de ce rapprochement, refusé par les ténors du parti gaulliste.

« La honte ne se cache même plus pour avancer, lancera à la cantonade un André VILLIERS véhément et applaudi, cette candidature est à…vomir ! ».

Que les adversaires de LFI se rassurent, l’orateur du soir n’aura pas omis de balancer quelques saillies vindicatives, de véritables flèches empoisonnées envers les partisans et soutiens de Jean-Luc MELENCHON.

« Mais comment les socialistes peuvent-ils se reconnaître dans ce Nouveau Front Populaire ?, s’interroge goguenard André VILLIERS, c’est Léon BLUM qui doit se retourner dans sa tombe ! ».

Bref, si le discours fut nettement moins long que d’ordinaire de la part de l’ancien président du Conseil départemental – Dorothée MOREAU nous l’avait promis en amont mettant en exergue une touche de modernité dans la présentation de la soirée avec l’emploi de clips vidéo -, il en conserva néanmoins toute sa saveur sémantique pour son auditoire qui buvait ainsi du petit lait (pour un agriculteur, c’est plutôt réconfortant !) à l’écoute de ses propos mobilisateurs et de sa causticité flagrante ciblant les partis adverses. Un André VILLIERS en forme olympique ?

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil