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Sang pour sang. Le fils du père, certes, mais surtout « tel père, tel fils », sur la scène, parfois dans la gestuelle et le contact direct avec le public. La voix grave et surpuissante, en moins. Mais, pas de quoi décevoir, bien au contraire, les aficionados inconditionnels de Johnny, venus rendre un vibrant hommage à leur idole de toujours, par procuration avec son héritier musical, dont ils fêteront le 05 décembre le huitième anniversaire de sa disparition. Devant plus de 3 000 spectateurs, David HALLYDAY a glorifié le héros : un mythe éternellement vivant dans toutes les mémoires…

 

AUXERRE : Un membre de la famille HALLYDAY sur la scène du parc des expositions auxerrois ne pouvait représenter que le nirvana ou le Graal pour bon nombre des suiveurs musicaux et des fans de la première heure comme aux plus récents qui au fil du temps ont tissé des liens étroits avec le « Taulier », parti bien trop tôt rejoindre les cieux éternels le 05 décembre 2017, par disques, concerts et films interposés. Alors, c’est sûr : quand la programmation du parc des expositions local a été dévoilée en début de saison et que le patronyme de David HALLYDAY, le fils de…, figurait en bonne place en date du 15 novembre au soir, les billets proposés par le tourneur de l’artiste, « Le Bruit qui pense », une société de production franc-comtoise située à Besançon, s’arrachèrent tels des petits pains, devant nourrir une cohorte d’affamés !

Et affamées, elles le furent les quelques trois mille personnes venues d’horizons divers et variés, parfois de fort loin, pour voir, admirer, apprécier, écouter, rêver avec nostalgie et tendresse en compagnie du fils prodige qui aura consacré durant deux heures de son spectacle ou presque un large pan de son répertoire scénique aux œuvres immortelles de son père, Johnny ! Dont certaines portent sa signature, du reste !

 

Séquence nostalgie dès l’installation du public…

 

Déjà, en guise de préambule, côté nostalgie et style revival faisant référence aux grandes années de la musique intemporelle (les Sixties et sa déferlante de pop à la sauce anglo-saxonne), tout se présentait pour le mieux pour les spectateurs durant les minutes devant précéder l’entrée sur scène du fils de Sylvie VARTAN et de Johnny HALLYDAY ! Un natif de 1966 ! Quel grand cru…

Les puristes auront eu tout le loisir pendant que les trois mille personnes prenaient place, accompagnées de leurs ouvreuses à l’intérieur du grand espace d’Auxerrexpo de se délecter de quelques chefs d’œuvres internationaux d’autrefois. Entre un « Come together » de l’époque flamboyante des BEATLES de 1969 au « Good Vibrations » des BEACH BOYS fleurant bon le sable chaud californien, ou un « Sunny Afternoon » de la bande de Ray DAVIES et des KINKS, voire l’iconique « A Whiter shade of pale » de PROCOL HARUM où des millions de jeunes gens auront pu compter fleurette à l’être aimée sur des slows torrides de l’été 1967 : chacun y aura trouvé son compte ! Un premier bon point pour le décorum ambiant, surtout avec cette bande son, si délicieuse et subtile.

 

 

Puis, la lumière disparut avant que sur le grand écran placé au fond de la scène n’apparaisse le visage casqué de la vedette du soir : un David HALLYDAY loin de faire ses 59 ans, svelte et au visage juvénile.

Accompagné de six musiciens, sobres mais terriblement efficaces avec leurs instruments dont certains réalisèrent de belles prouesses tant derrière les fûts de la batterie qu’à la guitare solo, David HALLYDAY va dérouler le tapis rouge à la nostalgie et au culte de l’être disparu, durant deux heures en donnant une lecture scénique de son dernier opus, publié en 2024, « Requiem pour un fou », référence éponyme à la célèbre chanson interprétée par son paternel, en 1976. Une année charnière, comme bien d’autres, dans la carrière de Johnny qui caracolera en tête de tous les hit-parades de l’époque avec le titre « Derrière l’Amour », une reprise francisée d’un morceau italien, que David ne manquera pas de chanter avec sa griffe qui lui est personnelle.

 

La promesse de revenir à Auxerre !

 

A la guitare ou au piano, David HALLYDAY gratifiera ensuite les fidèles du père, comme les autres d’ailleurs de morceaux cultes interprétés jadis par son paternel : « Laura », le clin d’œil à sa petite sœur et  à la fille que Johnny a eu avec l’actrice Nathalie BAYE, « Vivre pour le meilleur », le vieux classique de 1972 « Oh ma jolie Sarah » repris par les quinquagénaires et plus de la salle qui chavire en transe, « l’Envie », « Mirador » chanté à la fois en anglais qu’en français, « Quelque chose de Tennessee » ou le célèbre « Diego », qui est toujours libre dans sa tête. Bref, le show bien huilé se déroule à la perfection, sans accroc et sans surprise. Notons de jolis effets de lumière sur « Allumer le feu » !

Naturellement, le chanteur en profitera aussi pour placer quelques-uns de ses grands succès, entre des instants de pure mélancolie avec « Ma dernière lettre » aux paroles à réécouter en boucle pour mieux comprendre sa souffrance intérieure, de souvenirs nostalgiques autour des premières amours (« High ») ou de « règlements de compte » bien assumés à certains de ses proches (« Tu ne m’as pas laissé le temps »), avant de revendiquer haut et fort sa descendance familiale et son nom de scène (« Sang pour sang »), nom de l’album que le fils avait réalisé pour le père, en 1999. D’ailleurs, il ajoutera à sa set-list le fameux « Père de personne » !

Par deux fois, et avec talent car il a la parfaite maîtrise de cet instrument qu’il a appris très jeune, David HALLYDAY s’installera derrière les fûts d’une batterie de belle taille pour satisfaire des spectateurs qui n’en demandaient pas moins. Il y a du Keith MOON (le légendaire batteur génial des WHO) dans ce garçon qui a affirmé ses qualités de multi-instrumentiste de génie, lors de ce concert épique accueilli à Auxerre. Un dernier petit tour derrière le piano dans un halo de lumière bleuté et David HALLYDAY tirera sa révérence avec la magnifique mélodie écrite par Jean-Jacques GOLDMAN, extrait de « Gang » en 1986, « Je te promets », aux inoubliables paroles. Une promesse ? Celle faite par le fils de Johnny de revenir un jour à Auxerre pour y chanter de nouvelles chansons, voire des plus anciennes…Histoire d’entretenir pour toujours la flamme de son père ?

 

Thierry BRET

 

 


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Il a pris sa décision. Longuement mûrie, visiblement. Acteur connu et reconnu de la vie publique auxerroise depuis une quinzaine d’années et très investi dans la sphère de l’emploi – il a été conseiller municipal entre 2014 et 2019 en charge de l’insertion des jeunes -, Mourad YOUBI a finalement choisi de rejoindre la liste « Auxerre avec Vous », portée par l’écologiste Florence LOURY. Une décision dans la pure logique des choses, en vérité. Déjà en 2020, il s’était rapproché de la liste « Auxerre Ecologie », conduite par le binôme Denis ROYCOURT et la double candidate aux élections législatives…

 

AUXERRE : « Florence LOURY ? C’est une femme de conviction et d’action ! déclare de but en blanc un Mourad YOUBI très enthousiaste à l’idée de rallier la cause (et le programme) porté par l’égérie de l’écologie auxerroise. Séduit par la porte-parole de la préservation de l’environnement et de la biodiversité locale, le nouvel atout de la liste « Auxerre avec Vous » salue l’abnégation de la candidate face à l’adversité, sa capacité de travail et son humanité.

« Pour moi, elle insuffle au sein de l’équipe de campagne une manière sincère et moderne de faire de la politique en étant à l’écoute des gens, avec ce sens du collectif et du bien commun… ».

Très impliqué dans les problématiques sociétales liées à l’emploi, la formation et l’insertion, Mourad YOUBI avait déjà tenté l’expérience des municipales lors de la précédente échéance, en étant tête de liste d’un programme que d’aucun considérait à l’époque comme ambitieux.

 

 

Dans la nouvelle configuration stratégique qui se présente à lui, Mourad YOUBI entend apporter sa pierre à l’édifice « écologiste et social » en s’appuyant sur son expérience technique et relationnelle, sans omettre une énergie à revendre. « Comme un citoyen engagé, incarné dans le réel forgé au contact des habitants, des entreprises, des associations et des institutions…tel que le définit les responsables de la liste verte.

Il est vrai que l’ancien salarié du groupe FULMEN à fait du chemin. Cadre de la fonction publique d’Etat, Mourad YOUBI a toujours mis son expérience au service de la construction de passerelles entre le monde du travail, de l’éducation et les quartiers populaires.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Rapporteur général du Haut-Commissariat au Plan et proche d’Edouard PHILIPPE, Clément TONON était l’invité des premières « Conversations de l’Abbaye » de la saison. Il y a présenté son essai, « Gouverner l’avenir », plaidoyer pour une politique libérée de la « dictature de l’instant » et réconciliée avec le temps long. Plaidant, face à des institutions déréglées et une action publique happée par l’urgence, pour une refondation du rapport au temps dans nos institutions, une écologie de la puissance et une éthique de la vérité…

 

AUXERRE : Comment gouverner une nation si la politique ne sait plus penser au-delà de l’horizon immédiat ? C’est devant un public venu une nouvelle fois en nombre à Saint-Germain, que Clément TONON a livré quelques éléments de réponse à partir de son ouvrage paru en mars dernier, « Gouverner l’avenir, retrouver le sens du temps long en politique ». Loin d’être un théoricien hors sol, cet ancien conseiller de Christophe BÉCHU au ministère de la Transition écologique, connaît de l’intérieur la mécanique étatique et ses limites. Il a témoigné une heure durant, de l’impétueuse nécessité à redonner à la politique une profondeur de champ, à l’heure où l’urgence, la communication et la fragmentation des débats ont fait perdre à la République son souffle stratégique. Un discours lucide et sans ambages : « Nous avons déréglé notre horloge démocratique ».

 

Repenser le cadre démocratique

 

Pour celui qui se réclame de la tradition gaulliste, la dissolution de 2024 aura été un véritable électrochoc. « La Ve République, conçue comme le régime du temps long, de la stabilité et de la puissance publique, s’est transformée en régime du court terme et de l’impuissance, c’est ce que l’on constate tous les jours à l’Assemblée nationale... ». Voyant dans la coïncidence du quinquennat présidentiel et législatif la cause première de cette dérive : « Le président est devenu un super Premier ministre. La symphonie des temporalités institutionnelles s’est brisée ». Sa première proposition est radicale : rétablir un mandat unique de sept ans pour rendre au chef de l’État une vision au-dessus des partis, détachée du cycle électoral : « En l’empêchant de se représenter, on le libère des contingences partisanes et on rend au politique le goût du temps long ». Avec à la clé assure-t-il, un rééquilibrage du pouvoir exécutif autour du Premier ministre, responsable de la conduite quotidienne du gouvernement, tandis que le président retrouverait sa fonction d’arbitre et de stratège.

Clément TONON s’attaque également à la mécanique budgétaire, qu’il juge trop rythmée par le court terme, proposant la création d’un budget de législature, voté pour cinq ans, fixant des priorités claires : éducation, transition écologique, défense, encadré par une règle d’or constitutionnelle : « Il faut sortir du psychodrame budgétaire annuel pour redonner de la visibilité à l’action publique… ». S’inquiétant dans le même temps, d’une démocratie qui selon lui, a perdu ses lieux d’apprentissage et de débat : « les partis politiques se sont dévitalisés, ils ne forment plus, ne structurent plus. En France, on a perdu deux millions de militants depuis les années 1970… ». S’inspirant du modèle allemand, il plaide pour une revalorisation et un financement accru des partis démocratiques, capables de produire des idées, des programmes, tout en recréant des espaces de discussion entre citoyens.

 

 

Une écologie puissante et protectrice

 

Pour l’invité du jour, pas d’opposition entre écologie et croissance : « C’est une erreur profonde d’avoir présenté l’écologie comme une contrainte ou une punition… ». Préférant l’envisager à la fois comme angle de la protection des paysages, des emplois, des identités territoriales, mais aussi de la puissance : « La Chine, les États-Unis, la Russie ont compris que la décarbonation était un instrument de puissance. L’Europe doit faire de même… ». Reprenant des éléments de son essai, il propose de fusionner économie et climat dans un même ministère, afin d’arrimer la transition écologique au cœur du développement industriel : « Il faut cesser d’opposer Bercy et l’écologie, la décarbonation est aussi une politique industrielle… ». Tout en appelant à défendre une « écologie de souveraineté », capable de rallier toutes les sensibilités politiques, comme l’avait fait la loi contre la fast fashion, adoptée à l’unanimité en 2024 : « Cette loi protégeait à la fois nos emplois et la planète. C’est cet équilibre entre souveraineté et écologie qui peut recréer une majorité de projet dans le pays ».

 

 

Dire la vérité pour gouverner l’avenir

 

En guise de conclusion, Clément TONON est revenu sur ce qu’il qualifie dans son livre de « grand « déboussolement » », sentiment diffus de perte de repères face à la remise en cause simultanée des trois piliers du modèle français. Que ce soit le modèle social, miné par le déclin démographique, le modèle de sécurité, ébranlé par le désengagement américain et la nécessité de repenser notre défense et enfin, le modèle économique, fondé depuis quarante ans sur la consommation et la délocalisation : « Tous ces piliers sont remis en cause en même temps. Et nos boussoles idéologiques ont disparu... ». La fin des grands récits, que ce soit sous la bannière du socialisme, du gaullisme ou du libéralisme, laisse les responsables politiques sans cadre de référence, d’où la nécessité, selon lui, de reconstruire une éthique politique fondée sur la vertu et la vérité. Rappelant à cet égard, que depuis Aristote, la politique est indissociable de la vertu, non pas par morale mais pratique : « la capacité à dire la vérité, même lorsqu’elle dérange ». Pour lui, la première qualité d’un responsable public est la parrhésie ou le courage du parler vrai, « on ne peut pas réformer si l’on n’est pas d’accord sur les faits. La politique meurt de ne pas donner à la vérité sa juste place dans le débat public ».

Dans un monde saturé d’urgences, de réseaux et de relativisme, « Gouverner l’avenir » sonne comme un appel au sursaut. Redonner du temps, du sens et du courage à l’action publique, tel est le pari de ce haut fonctionnaire qui croit encore à la politique comme art de la durée. Reprenant sans le vouloir sans doute et sous une autre forme, ces mots restés dans l’histoire, d’un locataire de l’Elysée, à l’aube des années 80 : « il faut donner du temps au temps… ».

 

 

Propos entendus….

Céline BAHR : « Vous êtes à peu près à Edouard PHILIPPE, ce qu'Edouard PHILIPPE était à Alain JUPPE… »

Clément TONON : « En démocratie, on ne réussit rien de bien qu’en prenant notre temps, dans le débat, le temps de la discussion, le temps du compromis. Et dans notre monde où tout s’accélère, que ce soit par l’urgence des réseaux sociaux ou celle de la communication publique, tous les espaces où l’on préserve de la lenteur sont des trésors démocratiques… ».

« Les partis politiques et c’est à peu près leur unique rôle, c’est de réunir des gens, leur parler des idées, former des candidats et gagner des élections… ».

« On voit à l’usage, qu’une cohabitation est finalement moins préjudiciable que l’espèce de « bazar », pour rester poli, dans lequel nous vivons aujourd’hui… ».

« Parler d'écologie punitive, « emmerder » les Français pour reprendre les mots d'un président de la République, ça ne marchera plus, on sent qu'on arrive au bout du bout de ce modèle. En revanche, trouver un type d'objet parlant en même temps de souveraineté et d'écologie, ça marche... ».

« Tous nos choix économiques se sont faits pour que les consommateurs aient les prix les plus bas possibles. Ce qui signifiait parfois, d’envoyer nos usines à l’autre bout du monde, sacrifiant par là nos emplois et nos territoires. Et aujourd’hui, on le paie du point de vue de la cohésion nationale, on le paie du point de vue de la richesse nationale et on le paie du point de vue climatique parce que faire venir un tee-shirt de Pékin, sincèrement, la logique m’échappe… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Sans doute, se posaient-ils déjà plein de questions avant d’embarquer sur le tarmac de l’aéroport de Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle, prélude d’un voyage de quatre jours bien garnis au niveau de l’emploi du temps ? Un vol devant transiter par Dublin, avant que le groupe ne rallie la capitale de l’Irlande du Nord, Belfast, par la voie terrestre, via l’autoroute M1 qui longe le littoral oriental de l’île si verdoyante, arrosée d’averses régulières. Les 45 élus de Puisaye-Forterre effectuant ce déplacement dans le cadre des « Entretiens de Champignelles », 35ème du nom, auront-ils eu in fine toutes les réponses à leurs interrogations ? Pas si sûr ! Mais, une chose est certaine : la plupart conserveront de beaux souvenirs de ce peuple ayant développé depuis vingt ans et le terme des troubles, le sens du compromis et de l’accueil…

 

CHAMPIGNELLES : Combien parmi les voyageurs venus de Puisaye-Forterre constituant ce petit groupe prêt à grimper à bord de l’A 320 de la compagnie « Air Lingus » connaissaient la partie la plus septentrionale de la « verte » Irlande ? L’Ulster, comme on la nommait il y a quelques années encore. Avec en guise d’opposition géographique et pas que, l’Eire, située dans la partie sud.

Très peu de participants de ce voyage d’étude, concocté dans le cadre des fameux « Entretiens de Champignelles », dont le trente-cinquième épisode se vit actuellement en cette période du mois de novembre, n'avaient foulé jusque-là le sol de cette grande île qui limite la partie occidentale de l’Europe. La terre la plus proche de l’Amérique du Nord, en vérité…

Et pourtant, que de richesses à découvrir et de dépaysements garantis, si cela ne se traduisait pas véritablement à la vue de la verdoyante campagne alentour des agglomérations principales – par endroit, cela ressemble à s’y méprendre au bocage normand ou à certaines visions de la Puisaye ! -, et de contacts chaleureux avec un peuple, communicatif, ouvert et fier de son appartenance à cette identité celtique aux origines si lointaines mais aussi communes avec nos Bretons !

Vécue de l’intérieur, l’expérience est unique. L’expérience ? Celle qui est proposée chaque année, dès l’automne revenu, par l’Association de formation des élus de Puisaye-Forterre avec ces rendez-vous, ces fameux « Entretiens », beaucoup plus intenses intellectuellement qu’il n’y paraît sur le papier.

 

 

Découvrir le système institutionnel du pays visité

 

L’actuel maître de cérémonie n’est autre que l’ancien édile de Champignelles, Jacques GILET. Un vaillant organisateur qui en chef de troupe assure le tempo et pilote la partie logistique de ces déplacements annuels aux quatre coins de l’Europe. Une année en Bulgarie, une autre en Lettonie. Un voyage immersif à Rome (ce fut le cas l’année dernière) ou la découverte de la vie institutionnelle et organisationnelle du Portugal, comme ce fut proposé il y a déjà 35 années de cela avec le séjour inaugural de cette série de rencontres avec des élus d’ailleurs. Des femmes et des hommes qui s’engagent à améliorer les choses de leurs collectivités territoriales au service de leurs administrés.

Le principe de ces déplacements à l’estampille « Entretiens de Champignelles » ne s’adosse pas uniquement à des notions de simples découvertes touristiques, culinaires ou culturelles. Bien sûr, la visite d’un musée – notons au passage le remarquable travail assuré par les muséographes de Belfast qui possèdent là un vaisseau amiral de la diversité culturelle et populaire avec ce musée consacré au « Titanic », imaginé et conçu dans la zone portuaire de la ville d’où est parti le célèbre paquebot en 1912 -, aura constitué une succulente cerise sur un gâteau à la pomme bio nord-irlandaise au vu de sa qualité esthétique et scénographique.

Non, les élus de Puisaye-Forterre ont eu l’opportunité de pouvoir tutoyer au plus près le fonctionnement (ou les dysfonctionnements !) des institutions locales, au travers de leurs projets existants ou expérimentaux comme cette futuriste ferme pédagogique à l’essence « développement durable », permettant à terme d’éduquer la population aux vertus de la diversité fruitière tout en les rapprochant du bien-vivre ensemble au niveau de la cohésion sociale – une vertu importante entre protestants et catholiques - si l’on se remémore les épisodes douloureux ayant marqué au fer blanc les rivalités communautaires de ce pays durant d’interminables années de luttes fratricides et de combats dont on perçoit encore les stigmates colorés par graffitis interposés sur les pans des maisons de Londonderry, rebaptisée depuis Derry.

 

 

 

Et si les milieux économiques étaient représentés ?

 

Ici, dans ce type de voyage à la planification millimétrée, les élus parlent aux élus. Du moins, ceux qui le peuvent malgré la non-maîtrise de la langue locale, un anglais idéalement pratiqué par quelques adeptes de la langue de Shakespeare au sein du groupe et la présence de traducteurs bien nécessaires à l’heure de l’IA et de Google ! Mais, quid du gaélique, sabir incompréhensible pour le commun des mortels que sont les Européens du continent si ce n’est pour les puristes !

Voyage d’étude utile que bon nombre de communautés de communes de l’Yonne devraient instaurer à l’avenir afin que leurs représentants puissent posséder un tout autre regard sur l’Union européenne et ses diversités fonctionnelles – rattaché au Royaume-Uni, l’Irlande du Nord est pourtant profondément ancrée à l’identité européenne qui fait défaut désormais à la Grande-Bretagne depuis le Brexit voulu par Boris JOHNSON -, ces déplacements ne sont pas vains, bien au contraire.

En interne, ils permettent aux élus de la même EPCI de se connaître, à défaut de se découvrir pleinement, mais ils offrent aussi la possibilité de pouvoir échanger avec des représentants de la société civile, des férus de sciences et d’histoire, des représentants de la sphère médiatique : seul bémol, il serait peut-être judicieux d’élargir le cercle aux représentants des milieux économiques et aux investisseurs qui pourraient pourquoi pas ramener de ces séjours de courte durée dans leurs besaces quelques belles pierres à ajouter à la construction de l’édifice des échanges internationaux en termes de business.

 

 

Des maires nord-irlandais renouvelés tous les ans !

 

A l’image de la vice-présidente de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois, et maire de Coulanges-la-Vineuse, Odile MALTOFF qui aura joué les ambassadrices de la viticulture icaunaise en offrant quelques bouteilles de ses excellents nectars aux personnalités nord-irlandaises qui n’en espéraient pas tant ! Il en sera fait de même également pour les fromages du Jura (n’oublions pas notre appartenance à la Bourgogne Franche-Comté) avec de succulents morceaux de comté !

Quant à la « voix de la France », elle sera incarnée par la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, qui entre deux sessions au Palais du Luxembourg en pleins travaux sur le budget, s’autorisa une petite escapade du côté de Belfast pour y saluer les officiels ainsi que ceux de Derry le lendemain, s’essayant au passage à la prise de parole en anglais qui lui valut de sincères applaudissements.

On retiendra aussi le mécanisme électoral atypique de ces élus de proximité que sont les lord majors nord-irlandais. Si les élections municipales ont lieu tous les cinq ans, l’édile est, quant à lui, changé chaque année par le conseil municipal. Un processus novateur, participatif et plein d’allant conférant une véritable dynamique à la fonction et au mandat. Un système à appliquer en France pour faire bouger les lignes devant tant d’inertie ? A méditer, non ? Ce que ne manqueront pas de faire les élus de Puisaye-Forterre qui se retrouveront le 21 novembre prochain à l’occasion de l’ultime volet de ces Entretiens 2025 à Champignelles !

 

Thierry BRET

 

 

 


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La chance ! Elle était bel et bien au rendez-vous de cette matinée de vendredi pour les organisateurs de la énième édition du cross, accueillie dans l’enceinte du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre. Sept cents élèves, classes de primaire et collégiens, le matin, tout autant l’après-midi pour les lycéens et les classes d’enseignement supérieur. Bref, il y avait un beau panel de coureurs ! Un cross où l’enthousiasme était de mise, d’autant que cette année, les dons récoltés au fil de la journée iront au profit de l’association auxerroise, « Maxime + »….

 

AUXERRE : Les petits, le matin ; les plus grands, dès l’après-midi ! Et toujours sous cet agréable soleil automnal qui, avec ses températures douces, aura permis aux participants de ce cross 2025 comme aux suiveurs et organisateurs de ne pas se prendre de l’eau en abondance sur la tête ! La physionomie de la manifestation en aurait été forcément changée.

Bruyants et passionnés, les élèves ayant déjà couru tôt dans la matinée et ceux en phase de l’être encourageaient avec ferveur leurs camarades qui s’époumonaient devant eux. Appuyés sur la barrière de la piste d’athlétisme du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, ils ont apprécié visiblement le spectacle. De petits groupes de gamins passaient devant eux, certains en sueur et rouges comme des écrevisses, pour un exercice sportif proposé chaque année par l’établissement privé auxerrois, pour une bonne cause. Chaque enfant était équipé précisément d’un dossard. Celui-ci a été préalablement acheté (deux euros minimum) en amont, occasionnant une source de financement à cette opération caritative au profit de la structure auxerroise « Maxime + ».

Cette grande fête de l’athlétisme à vocation altruiste offre la possibilité à tous les élèves depuis le CM2 jusqu’aux étudiants de pouvoir s’adonner à une discipline sportive assortie à un geste solidaire, dans le parfait esprit que l’on est droit de retrouver dans l’antre d’un établissement lassalien.

 

 

Le choix de « Maxime + » comme association bénéficiaire

 

Cette année, « Maxime + » était à l’honneur. Une première de l’aveu de son président, Bernard MARTIN, présent non loin de ces joutes sportives, il était accompagné de l’une des nombreuses bénévoles, Sylvaine. Leur petit stand, muni de calicots, était idéalement placé près de la piste. Une belle opportunité de se faire remarquer de tous, coureurs comme suiveurs !

« Ce qui me fait plaisir, précisa le président, c’est que ce sont les jeunes qui proposent quelque chose aux services des jeunes. C’est plutôt rare en effet… ».

D’ordinaire, « Maxime + » est très sollicitée par d’autres structures associatives, des donateurs, voire des clubs service pour recevoir des dons. Là, aujourd’hui, changement de registre radical avec la participation de tous ces enfants et adolescents qui peuvent courir, marcher ou aider à l’organisation de cet évènement, toujours apprécié de ses acteurs, sportifs ou…pas !

Depuis quatre décennies, « Maxime + » intervient auprès des enfants de l’Yonne ayant des pathologies lourdes (cancers pédiatriques, leucémies…) mais également de leurs parents. Les soutiens peuvent être de l’ordre financier mais également moral. Mais, il y a aussi le bon côté des choses avec la remise de cadeaux à Noël ou au moment des anniversaires des petits malades, sans omettre les sorties réalisées dans l’Aube, avec comme point de destination final, le parc d’attractions de « Nigloland », un objectif de ralliement vécu en famille.

On doit le choix de l’association bénéficiaire au jeune Younès, un bénévole de « Maxime + », scolarisé à St-Joseph dans la filière des métiers de la sécurité et parrain de cette édition 2025.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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