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Rapporteur général du Haut-Commissariat au Plan et proche d’Edouard PHILIPPE, Clément TONON était l’invité des premières « Conversations de l’Abbaye » de la saison. Il y a présenté son essai, « Gouverner l’avenir », plaidoyer pour une politique libérée de la « dictature de l’instant » et réconciliée avec le temps long. Plaidant, face à des institutions déréglées et une action publique happée par l’urgence, pour une refondation du rapport au temps dans nos institutions, une écologie de la puissance et une éthique de la vérité…

 

AUXERRE : Comment gouverner une nation si la politique ne sait plus penser au-delà de l’horizon immédiat ? C’est devant un public venu une nouvelle fois en nombre à Saint-Germain, que Clément TONON a livré quelques éléments de réponse à partir de son ouvrage paru en mars dernier, « Gouverner l’avenir, retrouver le sens du temps long en politique ». Loin d’être un théoricien hors sol, cet ancien conseiller de Christophe BÉCHU au ministère de la Transition écologique, connaît de l’intérieur la mécanique étatique et ses limites. Il a témoigné une heure durant, de l’impétueuse nécessité à redonner à la politique une profondeur de champ, à l’heure où l’urgence, la communication et la fragmentation des débats ont fait perdre à la République son souffle stratégique. Un discours lucide et sans ambages : « Nous avons déréglé notre horloge démocratique ».

 

Repenser le cadre démocratique

 

Pour celui qui se réclame de la tradition gaulliste, la dissolution de 2024 aura été un véritable électrochoc. « La Ve République, conçue comme le régime du temps long, de la stabilité et de la puissance publique, s’est transformée en régime du court terme et de l’impuissance, c’est ce que l’on constate tous les jours à l’Assemblée nationale... ». Voyant dans la coïncidence du quinquennat présidentiel et législatif la cause première de cette dérive : « Le président est devenu un super Premier ministre. La symphonie des temporalités institutionnelles s’est brisée ». Sa première proposition est radicale : rétablir un mandat unique de sept ans pour rendre au chef de l’État une vision au-dessus des partis, détachée du cycle électoral : « En l’empêchant de se représenter, on le libère des contingences partisanes et on rend au politique le goût du temps long ». Avec à la clé assure-t-il, un rééquilibrage du pouvoir exécutif autour du Premier ministre, responsable de la conduite quotidienne du gouvernement, tandis que le président retrouverait sa fonction d’arbitre et de stratège.

Clément TONON s’attaque également à la mécanique budgétaire, qu’il juge trop rythmée par le court terme, proposant la création d’un budget de législature, voté pour cinq ans, fixant des priorités claires : éducation, transition écologique, défense, encadré par une règle d’or constitutionnelle : « Il faut sortir du psychodrame budgétaire annuel pour redonner de la visibilité à l’action publique… ». S’inquiétant dans le même temps, d’une démocratie qui selon lui, a perdu ses lieux d’apprentissage et de débat : « les partis politiques se sont dévitalisés, ils ne forment plus, ne structurent plus. En France, on a perdu deux millions de militants depuis les années 1970… ». S’inspirant du modèle allemand, il plaide pour une revalorisation et un financement accru des partis démocratiques, capables de produire des idées, des programmes, tout en recréant des espaces de discussion entre citoyens.

 

 

Une écologie puissante et protectrice

 

Pour l’invité du jour, pas d’opposition entre écologie et croissance : « C’est une erreur profonde d’avoir présenté l’écologie comme une contrainte ou une punition… ». Préférant l’envisager à la fois comme angle de la protection des paysages, des emplois, des identités territoriales, mais aussi de la puissance : « La Chine, les États-Unis, la Russie ont compris que la décarbonation était un instrument de puissance. L’Europe doit faire de même… ». Reprenant des éléments de son essai, il propose de fusionner économie et climat dans un même ministère, afin d’arrimer la transition écologique au cœur du développement industriel : « Il faut cesser d’opposer Bercy et l’écologie, la décarbonation est aussi une politique industrielle… ». Tout en appelant à défendre une « écologie de souveraineté », capable de rallier toutes les sensibilités politiques, comme l’avait fait la loi contre la fast fashion, adoptée à l’unanimité en 2024 : « Cette loi protégeait à la fois nos emplois et la planète. C’est cet équilibre entre souveraineté et écologie qui peut recréer une majorité de projet dans le pays ».

 

 

Dire la vérité pour gouverner l’avenir

 

En guise de conclusion, Clément TONON est revenu sur ce qu’il qualifie dans son livre de « grand « déboussolement » », sentiment diffus de perte de repères face à la remise en cause simultanée des trois piliers du modèle français. Que ce soit le modèle social, miné par le déclin démographique, le modèle de sécurité, ébranlé par le désengagement américain et la nécessité de repenser notre défense et enfin, le modèle économique, fondé depuis quarante ans sur la consommation et la délocalisation : « Tous ces piliers sont remis en cause en même temps. Et nos boussoles idéologiques ont disparu... ». La fin des grands récits, que ce soit sous la bannière du socialisme, du gaullisme ou du libéralisme, laisse les responsables politiques sans cadre de référence, d’où la nécessité, selon lui, de reconstruire une éthique politique fondée sur la vertu et la vérité. Rappelant à cet égard, que depuis Aristote, la politique est indissociable de la vertu, non pas par morale mais pratique : « la capacité à dire la vérité, même lorsqu’elle dérange ». Pour lui, la première qualité d’un responsable public est la parrhésie ou le courage du parler vrai, « on ne peut pas réformer si l’on n’est pas d’accord sur les faits. La politique meurt de ne pas donner à la vérité sa juste place dans le débat public ».

Dans un monde saturé d’urgences, de réseaux et de relativisme, « Gouverner l’avenir » sonne comme un appel au sursaut. Redonner du temps, du sens et du courage à l’action publique, tel est le pari de ce haut fonctionnaire qui croit encore à la politique comme art de la durée. Reprenant sans le vouloir sans doute et sous une autre forme, ces mots restés dans l’histoire, d’un locataire de l’Elysée, à l’aube des années 80 : « il faut donner du temps au temps… ».

 

 

Propos entendus….

Céline BAHR : « Vous êtes à peu près à Edouard PHILIPPE, ce qu'Edouard PHILIPPE était à Alain JUPPE… »

Clément TONON : « En démocratie, on ne réussit rien de bien qu’en prenant notre temps, dans le débat, le temps de la discussion, le temps du compromis. Et dans notre monde où tout s’accélère, que ce soit par l’urgence des réseaux sociaux ou celle de la communication publique, tous les espaces où l’on préserve de la lenteur sont des trésors démocratiques… ».

« Les partis politiques et c’est à peu près leur unique rôle, c’est de réunir des gens, leur parler des idées, former des candidats et gagner des élections… ».

« On voit à l’usage, qu’une cohabitation est finalement moins préjudiciable que l’espèce de « bazar », pour rester poli, dans lequel nous vivons aujourd’hui… ».

« Parler d'écologie punitive, « emmerder » les Français pour reprendre les mots d'un président de la République, ça ne marchera plus, on sent qu'on arrive au bout du bout de ce modèle. En revanche, trouver un type d'objet parlant en même temps de souveraineté et d'écologie, ça marche... ».

« Tous nos choix économiques se sont faits pour que les consommateurs aient les prix les plus bas possibles. Ce qui signifiait parfois, d’envoyer nos usines à l’autre bout du monde, sacrifiant par là nos emplois et nos territoires. Et aujourd’hui, on le paie du point de vue de la cohésion nationale, on le paie du point de vue de la richesse nationale et on le paie du point de vue climatique parce que faire venir un tee-shirt de Pékin, sincèrement, la logique m’échappe… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Sans doute, se posaient-ils déjà plein de questions avant d’embarquer sur le tarmac de l’aéroport de Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle, prélude d’un voyage de quatre jours bien garnis au niveau de l’emploi du temps ? Un vol devant transiter par Dublin, avant que le groupe ne rallie la capitale de l’Irlande du Nord, Belfast, par la voie terrestre, via l’autoroute M1 qui longe le littoral oriental de l’île si verdoyante, arrosée d’averses régulières. Les 45 élus de Puisaye-Forterre effectuant ce déplacement dans le cadre des « Entretiens de Champignelles », 35ème du nom, auront-ils eu in fine toutes les réponses à leurs interrogations ? Pas si sûr ! Mais, une chose est certaine : la plupart conserveront de beaux souvenirs de ce peuple ayant développé depuis vingt ans et le terme des troubles, le sens du compromis et de l’accueil…

 

CHAMPIGNELLES : Combien parmi les voyageurs venus de Puisaye-Forterre constituant ce petit groupe prêt à grimper à bord de l’A 320 de la compagnie « Air Lingus » connaissaient la partie la plus septentrionale de la « verte » Irlande ? L’Ulster, comme on la nommait il y a quelques années encore. Avec en guise d’opposition géographique et pas que, l’Eire, située dans la partie sud.

Très peu de participants de ce voyage d’étude, concocté dans le cadre des fameux « Entretiens de Champignelles », dont le trente-cinquième épisode se vit actuellement en cette période du mois de novembre, n'avaient foulé jusque-là le sol de cette grande île qui limite la partie occidentale de l’Europe. La terre la plus proche de l’Amérique du Nord, en vérité…

Et pourtant, que de richesses à découvrir et de dépaysements garantis, si cela ne se traduisait pas véritablement à la vue de la verdoyante campagne alentour des agglomérations principales – par endroit, cela ressemble à s’y méprendre au bocage normand ou à certaines visions de la Puisaye ! -, et de contacts chaleureux avec un peuple, communicatif, ouvert et fier de son appartenance à cette identité celtique aux origines si lointaines mais aussi communes avec nos Bretons !

Vécue de l’intérieur, l’expérience est unique. L’expérience ? Celle qui est proposée chaque année, dès l’automne revenu, par l’Association de formation des élus de Puisaye-Forterre avec ces rendez-vous, ces fameux « Entretiens », beaucoup plus intenses intellectuellement qu’il n’y paraît sur le papier.

 

 

Découvrir le système institutionnel du pays visité

 

L’actuel maître de cérémonie n’est autre que l’ancien édile de Champignelles, Jacques GILET. Un vaillant organisateur qui en chef de troupe assure le tempo et pilote la partie logistique de ces déplacements annuels aux quatre coins de l’Europe. Une année en Bulgarie, une autre en Lettonie. Un voyage immersif à Rome (ce fut le cas l’année dernière) ou la découverte de la vie institutionnelle et organisationnelle du Portugal, comme ce fut proposé il y a déjà 35 années de cela avec le séjour inaugural de cette série de rencontres avec des élus d’ailleurs. Des femmes et des hommes qui s’engagent à améliorer les choses de leurs collectivités territoriales au service de leurs administrés.

Le principe de ces déplacements à l’estampille « Entretiens de Champignelles » ne s’adosse pas uniquement à des notions de simples découvertes touristiques, culinaires ou culturelles. Bien sûr, la visite d’un musée – notons au passage le remarquable travail assuré par les muséographes de Belfast qui possèdent là un vaisseau amiral de la diversité culturelle et populaire avec ce musée consacré au « Titanic », imaginé et conçu dans la zone portuaire de la ville d’où est parti le célèbre paquebot en 1912 -, aura constitué une succulente cerise sur un gâteau à la pomme bio nord-irlandaise au vu de sa qualité esthétique et scénographique.

Non, les élus de Puisaye-Forterre ont eu l’opportunité de pouvoir tutoyer au plus près le fonctionnement (ou les dysfonctionnements !) des institutions locales, au travers de leurs projets existants ou expérimentaux comme cette futuriste ferme pédagogique à l’essence « développement durable », permettant à terme d’éduquer la population aux vertus de la diversité fruitière tout en les rapprochant du bien-vivre ensemble au niveau de la cohésion sociale – une vertu importante entre protestants et catholiques - si l’on se remémore les épisodes douloureux ayant marqué au fer blanc les rivalités communautaires de ce pays durant d’interminables années de luttes fratricides et de combats dont on perçoit encore les stigmates colorés par graffitis interposés sur les pans des maisons de Londonderry, rebaptisée depuis Derry.

 

 

 

Et si les milieux économiques étaient représentés ?

 

Ici, dans ce type de voyage à la planification millimétrée, les élus parlent aux élus. Du moins, ceux qui le peuvent malgré la non-maîtrise de la langue locale, un anglais idéalement pratiqué par quelques adeptes de la langue de Shakespeare au sein du groupe et la présence de traducteurs bien nécessaires à l’heure de l’IA et de Google ! Mais, quid du gaélique, sabir incompréhensible pour le commun des mortels que sont les Européens du continent si ce n’est pour les puristes !

Voyage d’étude utile que bon nombre de communautés de communes de l’Yonne devraient instaurer à l’avenir afin que leurs représentants puissent posséder un tout autre regard sur l’Union européenne et ses diversités fonctionnelles – rattaché au Royaume-Uni, l’Irlande du Nord est pourtant profondément ancrée à l’identité européenne qui fait défaut désormais à la Grande-Bretagne depuis le Brexit voulu par Boris JOHNSON -, ces déplacements ne sont pas vains, bien au contraire.

En interne, ils permettent aux élus de la même EPCI de se connaître, à défaut de se découvrir pleinement, mais ils offrent aussi la possibilité de pouvoir échanger avec des représentants de la société civile, des férus de sciences et d’histoire, des représentants de la sphère médiatique : seul bémol, il serait peut-être judicieux d’élargir le cercle aux représentants des milieux économiques et aux investisseurs qui pourraient pourquoi pas ramener de ces séjours de courte durée dans leurs besaces quelques belles pierres à ajouter à la construction de l’édifice des échanges internationaux en termes de business.

 

 

Des maires nord-irlandais renouvelés tous les ans !

 

A l’image de la vice-présidente de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois, et maire de Coulanges-la-Vineuse, Odile MALTOFF qui aura joué les ambassadrices de la viticulture icaunaise en offrant quelques bouteilles de ses excellents nectars aux personnalités nord-irlandaises qui n’en espéraient pas tant ! Il en sera fait de même également pour les fromages du Jura (n’oublions pas notre appartenance à la Bourgogne Franche-Comté) avec de succulents morceaux de comté !

Quant à la « voix de la France », elle sera incarnée par la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, qui entre deux sessions au Palais du Luxembourg en pleins travaux sur le budget, s’autorisa une petite escapade du côté de Belfast pour y saluer les officiels ainsi que ceux de Derry le lendemain, s’essayant au passage à la prise de parole en anglais qui lui valut de sincères applaudissements.

On retiendra aussi le mécanisme électoral atypique de ces élus de proximité que sont les lord majors nord-irlandais. Si les élections municipales ont lieu tous les cinq ans, l’édile est, quant à lui, changé chaque année par le conseil municipal. Un processus novateur, participatif et plein d’allant conférant une véritable dynamique à la fonction et au mandat. Un système à appliquer en France pour faire bouger les lignes devant tant d’inertie ? A méditer, non ? Ce que ne manqueront pas de faire les élus de Puisaye-Forterre qui se retrouveront le 21 novembre prochain à l’occasion de l’ultime volet de ces Entretiens 2025 à Champignelles !

 

Thierry BRET

 

 

 


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La chance ! Elle était bel et bien au rendez-vous de cette matinée de vendredi pour les organisateurs de la énième édition du cross, accueillie dans l’enceinte du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle à Auxerre. Sept cents élèves, classes de primaire et collégiens, le matin, tout autant l’après-midi pour les lycéens et les classes d’enseignement supérieur. Bref, il y avait un beau panel de coureurs ! Un cross où l’enthousiasme était de mise, d’autant que cette année, les dons récoltés au fil de la journée iront au profit de l’association auxerroise, « Maxime + »….

 

AUXERRE : Les petits, le matin ; les plus grands, dès l’après-midi ! Et toujours sous cet agréable soleil automnal qui, avec ses températures douces, aura permis aux participants de ce cross 2025 comme aux suiveurs et organisateurs de ne pas se prendre de l’eau en abondance sur la tête ! La physionomie de la manifestation en aurait été forcément changée.

Bruyants et passionnés, les élèves ayant déjà couru tôt dans la matinée et ceux en phase de l’être encourageaient avec ferveur leurs camarades qui s’époumonaient devant eux. Appuyés sur la barrière de la piste d’athlétisme du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, ils ont apprécié visiblement le spectacle. De petits groupes de gamins passaient devant eux, certains en sueur et rouges comme des écrevisses, pour un exercice sportif proposé chaque année par l’établissement privé auxerrois, pour une bonne cause. Chaque enfant était équipé précisément d’un dossard. Celui-ci a été préalablement acheté (deux euros minimum) en amont, occasionnant une source de financement à cette opération caritative au profit de la structure auxerroise « Maxime + ».

Cette grande fête de l’athlétisme à vocation altruiste offre la possibilité à tous les élèves depuis le CM2 jusqu’aux étudiants de pouvoir s’adonner à une discipline sportive assortie à un geste solidaire, dans le parfait esprit que l’on est droit de retrouver dans l’antre d’un établissement lassalien.

 

 

Le choix de « Maxime + » comme association bénéficiaire

 

Cette année, « Maxime + » était à l’honneur. Une première de l’aveu de son président, Bernard MARTIN, présent non loin de ces joutes sportives, il était accompagné de l’une des nombreuses bénévoles, Sylvaine. Leur petit stand, muni de calicots, était idéalement placé près de la piste. Une belle opportunité de se faire remarquer de tous, coureurs comme suiveurs !

« Ce qui me fait plaisir, précisa le président, c’est que ce sont les jeunes qui proposent quelque chose aux services des jeunes. C’est plutôt rare en effet… ».

D’ordinaire, « Maxime + » est très sollicitée par d’autres structures associatives, des donateurs, voire des clubs service pour recevoir des dons. Là, aujourd’hui, changement de registre radical avec la participation de tous ces enfants et adolescents qui peuvent courir, marcher ou aider à l’organisation de cet évènement, toujours apprécié de ses acteurs, sportifs ou…pas !

Depuis quatre décennies, « Maxime + » intervient auprès des enfants de l’Yonne ayant des pathologies lourdes (cancers pédiatriques, leucémies…) mais également de leurs parents. Les soutiens peuvent être de l’ordre financier mais également moral. Mais, il y a aussi le bon côté des choses avec la remise de cadeaux à Noël ou au moment des anniversaires des petits malades, sans omettre les sorties réalisées dans l’Aube, avec comme point de destination final, le parc d’attractions de « Nigloland », un objectif de ralliement vécu en famille.

On doit le choix de l’association bénéficiaire au jeune Younès, un bénévole de « Maxime + », scolarisé à St-Joseph dans la filière des métiers de la sécurité et parrain de cette édition 2025.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Le résultat est plutôt étonnant. Un patchwork de formes géométriques, de couleurs vives, de personnages connus, reflétant parfois la lumière d’un éclairage détourné selon le sens de la vision, qui donne ainsi naissance à une œuvre d’art. Technique artistique ancestrale importée d’Extrême Orient – on pense nécessairement à la Chine ou au Japon -, la marqueterie de paille consiste à assembler des brins de cette matière végétale de différentes couleurs et de diverses longueurs pour en créer une pièce unique en son genre. Elle est devenue au fil des mois le mode d’expression préféré de l’artiste auxerrois, Sébastien GAVAZZI, dont on peut encore admirer les œuvres installées à la galerie « Théâtre des Arts » jusqu’au 10 novembre inclus…

 

AUXERRE : Certaines pièces sont abstraites. D’autres, figuratives. Mais, toutes expriment la beauté. Celle de la maîtrise d’une technique peu usitée en France et pas souvent mise au pinacle des représentations artistiques les plus présentées dans les galeries, soit la marqueterie de paille. C’est la discipline avec laquelle s’exprime l’artiste de l’Yonne, Sébastien GAVAZZI. Il signe là, avec cette présence physique et onirique dans la petite mais ô combien vertueuse galerie située en face du théâtre auxerrois, « Au Théâtre des Arts », une bien singulière démonstration de son talent. Considérée comme un art traditionnel et ancestral faisant florès en Asie du Sud-Est au XVIIème siècle, la marqueterie de paille mérite d’être enfin placée sous les projecteurs médiatiques le temps d’une exposition. Depuis le 28 octobre et ce jusqu’au 10 novembre inclus, les amateurs de culture et de créations artistiques ont la faculté de découvrir le rendu de ce travail original.

Lors de cette présentation – l’artiste y dévoile une quarantaine de pièces qui réunissent plusieurs de ses créations récentes -, l’auteur fécond en imaginaire explore les jeux de lumière et de texture en y accentuant les bénéfices apportés par cette paille naturelle teintée.

« Je suis tombé amoureux de cette paille et de ces couleurs, explique Sébastien GAVAZZI très inspiré parfois par le cubisme de l’artiste néerlandais Piet MONDRIAN, on y voit aussi des personnages ou des choses plus abstraites. J’aime changer les codes en travaillant avec la phosphorescence ou en utilisant des « QR Codes ». On peut aussi en approchant son smartphone au plus près du tableau obtenir toute une série d’informations sur l’œuvre en question… ».

 

 

Des œuvres entre modernité et tradition ancestrale

 

Deux années de travail sont ainsi proposées à la sagacité des visiteurs durant cette première exposition accueillie dans une galerie auxerroise.

« Je recherche avant tout le plaisir de créer, ajoute Sébastien GAVAZZI, et je suis ravi du résultat… ».

Et visiblement, il n’est pas le seul puisque la responsable de la galerie, Claire EVIEUX, se dit très satisfaite du rendu de cette exposition unique en son genre.

L’une des pièces qui attirera tout particulièrement le regard du visiteur n’est autre que le détournement « végétal » de Mona Lisa, la fameuse « Joconde » peinte par le grand maître de la Renaissance, Léonard de VINCI !

« Il y a trois versions du célèbre personnage, explique l’artiste, je m’amuse beaucoup aussi ! ».

On notera également le tableau, baptisé « Hommage » en souvenir du travail cubiste du Néerlandais Piet MONDRIAN.

 

 

Professionnaliser son aventure artistique

 

Le curseur est poussé toujours plus loin par Sébastien GAVAZZI, pianiste à ses heures perdues. Explorant avec délectation le travail manuel à partir de la paille de seigle et la paille de blé, il compose ses œuvres en toute liberté en donnant des effets de brillance naturelle, obtenues en écrasant la matière première végétale.

Ayant exercé dans les vignes quelques années, travailleur évoluant dans le domaine social, l’artiste apprécie désormais sa nouvelle vie où il compte bien relever un certain nombre de challenges. « J’ai même exercé une profession dans la filière sanitaire ! ».

On retrouvera les œuvres de Sébastien GAVAZZI en décembre prochain au même endroit où l’Auxerrois exposera avec tous les artistes ayant été conviés cette saison à la galerie, implantée en face du théâtre. En février, parmi ses projets, notre esthète es marqueterie devrait être présent avec ses œuvres à la Saint-Vincent de Ligny-le-Châtel. Plusieurs contacts sont en cours également en 2026 pour l’artiste qui vient de créer sa société afin de se professionnaliser et se structurer davantage à l’avenir. Un garçon plein d’allant et sympathique dont il faut apprécier le travail en lui rendant plus qu’une simple visite de courtoisie !

 

 

En savoir plus :

Exposition Sébastien GAVAZZI à la galerie « Au Théâtre des Arts »  

45 Rue Joubert à Auxerre

Jusqu’au 10 novembre 2025 inclus

Du vendredi 16h à 19h30, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Le dimanche de 14h à 18h.

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 


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Incontestablement, et face aux journalistes, il a le sens de la formule et des punch-line, le président du Rassemblement national ! En douze minutes chrono, pas une de plus accordée à la presse, et entre deux paraphes apposés sur l’un de ses ouvrages dont il est l’auteur (« Ce que veulent les Français », publié le 29 octobre aux éditions Fayard, il se serait écoulé plus de 230 000 exemplaires de son précédent opus !), le possible présidentiable de 2027 en cas d’inéligibilité de Marine LE PEN a répondu du tac au tac aux interrogations médiatiques sur une actualité politique rivée sur les débats enflammés du Palais Bourbon, toujours en manque de consensus budgétaire. Pour lui, pas de doute, « la France est gouvernée par le PS » et « son Premier ministre n’est autre qu’Olivier FAURE » aura-t-il ironisé avec jubilation...

 

JOIGNY : Première cible visée par la diatribe assassine de Jordan BARDELLA lors de sa mini-conférence de presse accordée à une poignée de journalistes nationaux et régionaux ayant fait le pied de grue durant de longues minutes dans l’humidité ambiante de la soirée automnale de ce jour d’Halloween : l’économiste Gabriel ZUCMAN !

« Tout ce qui vient de cet économiste affilié à la gauche et à l’extrême gauche est une pure folie dans le contexte actuel, déclare un Jordan BARDELLA très à l’aise dans le maniement de l’exercice oratoire, répondant à une question de nos confrères de « BFM TV », venus spécialement depuis la capitale pour suivre ce déplacement en province du chef de file de la droite souverainiste que l’on annonçait chaud patate au vu du turbulent comité d’accueil devant perturber la séance de dédicaces organisée, curieusement, dans l’un des salons du restaurant « Le Paris Nice » local.

 

Sauver le soldat LECORNU coûte que coûte sans dissolution

 

On était très loin effectivement des considérations gastronomiques et culinaires habituelles eu égard à cet endroit, avec ce déplacement insolite qui aura mobilisé la foule à l’extérieur de ce cadre cozy, entre les aficionados de la droite souverainiste créditée de taux exponentiels par les instituts de sondage à un an et demi de la présidentielle 2027 et les farouches opposants de la gauche et de l’extrême gauche, à la venue de cet aéropage indésirable, qualifié de « fachos » voire de « nazis » via les pancartes brandies en nombre devant des forces de l’ordre assurant la sécurité devant l’établissement.

Pas de quoi gêner, outre mesure, « l’écrivain » Jordan BARDELLA, venu simplement passer une soirée dans une ville du Centre-Yonne pour y dévoiler son dernier ouvrage, lors d’une simple séance de dédicaces ! Pourtant, au-delà du bouquin, la politique n’est pas loin, évidemment, compte tenu de la personnalité de l’auteur !

« On voit que le Parti socialiste est en train de chercher des victoires symboliques dans ce qui apparaît être un marchandage de couloir avec Sébastien LECORNU, ajoute l’interlocuteur, une chose est sûre, les macronistes et les socialistes sont prêts à trahir leurs électeurs, à vendre pères et mères et à se couper un membre pour éviter toute dissolution. Or, ils savent que si le gouvernement venait à tomber, le Président de la République serait obligé de prendre ses responsabilités et de retourner devant les Français… ».

Un état de fait que réclament depuis longtemps les partisans de Marine LE PEN. Puis, de reprendre : « Rien de sain ne peut émerger de ces tractations, certes la France a besoin d’un budget mais pas d’un budget socialiste… ».

 

 

Olivier FAURE en décisionnaire de Matignon ? Une réalité !

  

Seconde cible dans le collimateur du président du RN : Olivier FAURE ! « Le président du PS ne s’est pas vendu à Emmanuel MACRON, il s’est donné ! Plus il prend le temps de ne pas sanctionner ce gouvernement, plus il trahit ses électeurs. Ces tractations de couloir ne nous intéressent pas : ce qui nous interpelle, c’est le quotidien des gens, le pouvoir d’achat de nos compatriotes, la réduction des dépenses publiques et le besoin de stabilité de nos entreprises : c’est ce que nous défendons dans le contre-budget qui a été présenté il y a peu par le Rassemblement national… ».

Vindicatif contre le camp socialiste (« il ne faut plus que le PS soit la bouée de sauvetage du gouvernement »), Jordan BARDELLA a réaffirmé que la formation mariniste se tenait prête à reprendre les rênes du pouvoir après la dissolution de l’exécutif dès à présent. Puis, accusateur, il estime « qu’un deal a vu le jour entre les macronistes et le PS par le biais des ordonnances mais que cela n’est pas tenable dans le temps ». Des tractations de couloir, insista-t-il une nouvelle fois.

Ironique, le sourire aux lèvres, l’orateur précisa ensuite que « le Premier ministre de la France ne s’appelle pas Sébastien LECORNU mais bel et bien Olivier FAURE ! ».

Un petit monde qui se voit, se fréquente, déjeune ensemble et se ferait même des « mamours » pour arriver à ses fins. « Il n’est pas certain que les Français apprécient cette vision du monde politique, renchérit-il.

Une stratégie à court terme de gain de temps pour la gouvernance actuelle, « un gain de temps qui en fait perdre beaucoup aux Français, rétorque Jordan BARDELLA.

 

 

 

Témoigner de ce que vivent les Français

 

Quant à la rencontre avec les Français, et notamment les Icaunais prétexte de cette venue nocturne à Joigny, Jordan BARDELLA est catégorique pour l’expliquer : « je suis venu pour partager avec les Français et écouter ce qu’ils ont à dire. Avec ce livre, j’ai voulu donner la parole à cette France qui travaille, à celle que l’on n’entend pas, mais aussi à des élus comme la maire de Villethierry qui se bat depuis plusieurs années pour porter le service public là où l’Etat recule dans le secteur rural, et on est ici dans un département où le ras-le-bol contre la fiscalité est important. On est à côté de cette France-là ! ».

L’Yonne, il connaît bien, Jordan BARDELLA. N’avait-il pas déjà tenu la vedette de la Foire commerciale de Sens, en 2024, à l’invitation de son ami Julien ODOUL, député de la circonscription, au moment même où l’édile LR Paul-Antoine de CARVILLE inaugurait cet évènement à l’autre bout des promenades ? C’était déjà à l’occasion de la publication de son premier ouvrage, « Ce que je cherche » où le député européen se dévoilait librement. Gardera-t-il un bon souvenir de son passage à Joigny, contesté par ses opposants ?

« J’ai cru comprendre qu’il y avait un maire à Joigny qui n’aime pas trop la démocratie, plaisante-t-il en évoquant le socialiste Nicolas SORET, il avait perdu les élections législatives face à Julien ODOUL et je trouve extrêmement curieux que la gauche manifeste de la sorte contre la publication d’un livre… ».

Puis, interrogateur, il poursuit : « c’est quoi la prochaine étape, ils vont appeler à brûler mes livres ? ils vont empêcher les gens de rencontrer leurs élus ? Je trouve que leur conception de la démocratie est bizarre… ».

Pendant ce temps-là, le tohu-bohu à l’extérieur à quelques encablures du restaurant est à son paroxysme. Entre invectives, insultes et slogans répétés en boucle (« BARDELLA rentre chez toi ! ») par une foule contenue par les forces de l’ordre.

« Il existe dans ce pays une minorité de personnes qui rejette le principe du fonctionnement démocratique, souligne l’intéressé, elle n’aime pas les valeurs de la liberté, de la démocratie, de la contradiction. Moi, je me bats pour moins d'intolérance. Mais, je me réjouis aussi de voir que d’autres personnes viennent à ma rencontre avec courage. Il ne faut pas oublier que je suis à la tête d’une formation politique qui compte plusieurs dizaines d’élus dans ce département de l’Yonne. Le RN est arrivé en tête sur ce territoire aux élections européennes. Il est normal que nous venions à la rencontre de nos électeurs de manière républicaine et démocratique… ».

 

 

Un responsable politique en « campagne permanente »

 

N'en déplaise aux intolérants, visiblement ! « A toutes ces personnes-là, je les invite à lire mon livre et à débattre sur le fond ! ». Une pirouette qui permet à Jordan BARDELLA de retomber sur ses jambes : « plus ces gens-là manifestent, plus mon livre se vend : cela ne me pose donc aucun problème ! ».

Bref, Jordan BARDELLA est satisfait de cette visite, lui qui se dit en « campagne permanente ». « Que ce soient des idées littéraires ou politiques, on a pour vocation de convaincre les Français et la sincérité de notre démarche. Ce livre est le récit de rencontres vécues partout dans le pays… ». Un homme politique qui s’est pris d’une nouvelle passion depuis 2024 l’écriture. « C’est un moyen de partager un certain nombre de valeurs avec nos compatriotes, des sentiments, des confessions. Je suis ravi que notre projet trouve un écho certain auprès des Français… ».

Quid alors d’un troisième tome ? « Une chose est sûre, répond le président du Rassemblement national, l’écriture fait partie du passage obligé lorsque l’on fait de la politique, soit à travers les médias, les réseaux sociaux et les livres. C’est un format qui permet de s’adresser aux Français de manière plus personnelle et profonde… ».

Démentant pour conclure toute velléité de se présenter lors d’une législative anticipée dans l’une des trois circonscriptions de l’Yonne, Jordan BARDELLA est ensuite retourné à sa série de signatures et de selfies avec ses lecteurs (électeurs ?) qui formaient un long cordon humain de plusieurs dizaines de mètres sur les trottoirs de la rue Robert Petit. Une longue soirée l’attendait donc avec son public, conspué par ses détracteurs toujours aussi virulents : une drôle de façon de célébrer Halloween, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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