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Malgré les idées reçues, la France n’est pas le pays où l’on fraude le plus. Même si l’imposition est la plus forte. Jusqu’ici, l’OCDE dénonce en permanence, les abus des fraudes fiscales en tout genre, mais semble très impuissante à résoudre le problème. Les paradis fiscaux se développent : îles Vierges britanniques, îles Caïmans et les Bermudes, pour les plus importants. Quant à la crise économique, sur fond de guerres et de crises financières potentielles, elle ne va pas inciter les protagonistes de la fraude fiscale à s’amender…

Au XVe siècle, une fiscalité royale permanente (taille, aides, gabelle essentiellement) s'est imposée. L'expansion des échanges, les créations fiscales sont généralement dues en monnaie. Seuls les prélèvements anciens (seigneuriaux, dîme) restant acquittés en nature. La Révolution supprimera les impôts seigneuriaux et ecclésiastiques.

Avec l'affirmation de l'absolutisme royal au XVIIe siècle, le poids de la fiscalité ne cesse d'augmenter. Les plus grands fraudeurs seront les fermiers généraux, qui détournent à leur profit une part de la collecte des impôts dus au roi. FOUQUET fut la plus brillante illustration de cette infamie sous Louis XIV. La situation fiscale est bouleversée en 1914 avec la création de l'impôt sur le revenu, qui vise à ponctionner davantage les revenus importants, et l'apparition de la déclaration de revenus.

Lorsque la monnaie fiduciaire circulait beaucoup, commerçants et artisans préféraient être réglés en liquide : ils échappaient ainsi, pour la facture, à la TVA et à l’impôt. Le problème, c’est que jusque vers la fin des années 70, le fisc se mettait systématiquement en dehors des règles constitutionnelles : « vous avez fraudez de 18 % », et le commerçant de répondre : « non ! ». Le fisc opérait alors un redressement automatique (il possédait des barèmes par profession), en arguant du fait que ledit commerçant devait prouver le contraire. Le président Valéry GISCARD d’ESTAING mit fin à cette incongruité juridique. Le problème, c’est qu’à l’époque, ne pas tricher d’au moins le taux arbitraire de l’administration, aurait été un acte de mauvaise gestion !

Le pli était pris et dans certains secteurs, les dyslexiques des déclarations fiscales confondaient allègrement la répartition de la fraude : 18 % déclarés et 82 % sous la table… Les commerçants-artisans concernés plaçaient l’argent illicite sous forme de bons de caisse au porteur et le réinvestissaient dans leur résidence principale : ils achetaient les matériaux et payaient leurs collègues artisans au « black ». L’argent sale était ainsi recyclé dans les mêmes circuits illégaux.

 

Évasion fiscale ou fraude : quelle situation ?

 

L’Observatoire européen de la fiscalité (EU Tax Observatory), hébergé par l’École d’économie de Paris, a publié un rapport sur l'évasion fiscale à l'échelle mondiale. Il apparaît que, si la fraude fiscale est caractérisée par des pratiques clairement illégales, d'autres pratiques « se situent dans une zone grise sur le plan légal, entre l'optimisation fiscale et l'évasion, comme le déplacement des bénéfices vers des sociétés-écrans sans substance économique ». Elles permettent aux acteurs économiques qui ont le plus profité de la mondialisation de réduire encore davantage leurs taux d'imposition, ce qui diminue les recettes gouvernementales et accroît les inégalités. En 2021, l’optimisation fiscale représentait en France près de 180 milliards d’euros. En 2023, la fraude concernant les impôts directs et réclamés par le fisc s’élevait à 14 milliards.

Par exemple, en utilisant fréquemment des sociétés-écrans pour échapper à l'impôt sur le revenu, les milliardaires du monde entier bénéficient de taux d'imposition effectifs allant de 0 à 0,5 % de leur patrimoine. Le rapport estime cependant que l'évasion fiscale offshore a été divisée par trois au cours des dix dernières années grâce à l'échange automatique d'informations bancaires.

À propos du taux d'imposition minimum mondial de 15 % sur les multinationales qui avait été décidé en 2021, le rapport regrette l'adoption de nombreuses dérogations qui ont affaibli fortement sa portée !

La lutte contre la fraude fiscale, quant à elle, concerne principalement les entreprises car les particuliers, eux, ont moins de marge de manœuvre pour frauder (surtout depuis la mise en place du prélèvement à la source). La fraude la plus identifiée est celle à la TVA où les entreprises gonflent le montant de la taxe à se faire rembourser par l'État.

 

 

La fraude fiscale représente en France entre 80 et 100 milliards d'euros

 

Il est très difficile de chiffrer précisément le phénomène, mais ce qui est certain, c’est qu’il se compte en milliards d’euros. Entre 80 et 100 milliards d’euros, selon le syndicat solidaire des Finances Publiques. Chaque année, le manque à gagner serait compris entre 20 et 25 milliards d’euros, selon les estimations de l’INSEE. Et sur cette somme, seulement 2,2 milliards d’euros ont été recouvrés par l’administration fiscale, un montant en hausse mais qui reste inférieur aux montants non payés. Contrairement à de nombreux pays, la France ne dispose d'aucune évaluation rigoureuse de la fraude fiscale, ni même de « l'écart fiscal » (estimé en 7 et 27 milliards), tel est le constat formulé par la Cour des Comptes.

La fraude se confond de plus en plus avec l’évasion fiscale mais concerne surtout les grandes entreprises et les plus riches ! Nos braves commerçants et artisans n’ont quasiment plus aucune possibilité de frauder. Ils doivent s’informer de toutes les possibilités offertes par le code des impôts, aux fins de prendre en compte les avantages liés aux exonérations, aux abattements, à la meilleure optimisation liée au statut juridique (nom propre, société, et quelle forme, montages juridico-financiers…). Les syndicats professionnels, l’expert-comptable, le notaire, les consultants peuvent accompagner le conseil. C’est plus judicieux que de pratiquer des comptabilités occultes et parfois, pour des café-restaurants, des caves secrètes pour entreposer les denrées et le vin. C’était vrai jusque dans les années 70.

Il existe aussi la fraude sociale, les salariés non déclarés, dont le coût pour l’Etat est estimé à plus d’un milliard d’euros. L’argent de la drogue représente le recyclage le plus important sur la planète. Les fameux narcodollars atterrissent dans les paradis fiscaux et réapparaissent grâce à des « lessiveuses » : une société écran qui intègre du chiffre d’affaires avec des clients fictifs : cafés, restaurants et casinos. Ces derniers semblent un lieu de prédilection pour la mafia et autres trafiquants : ces établissements sont pourtant soumis au contrôle permanent de la police et des RG…

Le fisc sait aussi s’adapter. Durant ma période bancaire, j’ai pu ainsi participer à une opération plutôt anecdotique : afin d’enlever un important marché de construction, une société française devait verser un « bakchich » de cinq millions de francs. Les cinq millions comptés par mes soins étaient passés en douane avec l’agrément fiscal, estampillé, « fraude permise » !

Cependant, ledit montant ne pouvait pas être intégré dans les charges et représentait un coût pour l’entreprise. Ce n’était pas perdu pour tout le monde : personne n’était dupe, sur les cinq millions, à la sortie, il y en avait réellement trois pour le commanditaire et deux pour le dirigeant de l’entreprise bénéficiaire…

Autres temps, autres mœurs ! Aujourd’hui, les techniques de fraudes ou d’optimisations atteignent des degrés de sophistication jamais égalés, IA oblige…

Lors d’une conférence co-animée par un économiste et un cadre de Bercy, un auditeur intervint : « le contrôle fiscal coûte plus cher que ce qu’il rapporte ! ». Réponse du fisc : « oui, mais imaginez ce que ça coûterait s’il n’y en avait pas ! ».

         

Jean-Paul ALLOU

 


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Serait-ce déjà la réponse du berger à la bergère au sein de l’opposition auxerroise ? A peine portée sur les fonts baptismaux de la création, que l’entité associative « Demain Les Auxerrois » dont le chef de file n’est autre que le représentant de « Territoire de Progrès » l’élu Mathieu DEBAIN, suscite critiques et remous dans le microcosme politique local. D’un commun accord, les élus socialistes et radicaux de gauche d’Auxerre ont décidé de refonder leur groupe d’opposition en l’écartant le susnommé de manière définitive.

 

AUXERRE : La majorité municipale doit en rire de plaisir ce mardi matin en observant les divisions du camp adverse ! D’une part, le groupe d’opposition à sa politique se rétrécit comme peau de chagrin après le retrait de Rémi PROU-MELINE, survenu il y a quelques jours, de manière inattendue mais peut-être bien calculée avec le retour de Jean-Philippe BAILLY dans l’arène oratoire. D’autre part, cette éviction fragilise un peu plus l’opposition dans son rôle actuel et son hypothétique unité en vue de 2026.

Toujours est-il que le lancement de la structure associative « Demain Les Auxerrois » n’a pas fait que des heureux dans le landerneau. Force est de constater que les deux élus socialistes, Mani CAMBEFORT, premier fédéral de l’Yonne, et Sophie FEVRE, ainsi que la représentante du PRG (Parti Radical de Gauche), Isabelle POIFOL-FERREIRA, unis dans le projet « Pour Auxerre », n’ont pas tardé à réagir à la constitution de cette entité, concoctée par un Mathieu DEBAIN entreprenant, qui « prépare une liste de la majorité présidentielle aux prochaines élections municipales dans deux ans ».

 

 

Non à la politique présidentielle applicable à la Ville d’Auxerre !

 

Les trois élus, ayant acté ce fait, ont décidé de réagir par un communiqué de presse. Désireux, de clarifier en toute logique la position de leur groupe.

On peut lire en effet ceci : « Nous préférons, en responsabilité, ne pas être associés au camp présidentiel. La future liste que Mathieu DEBAIN entend constituer soutient l’action du Président de la République et les réformes délétères imposées à toutes les collectivités locales dont la Ville d’Auxerre : par exemple, la perte d’autonomie fiscale, le recul des dotations de l’Etat si on prend en compte l’inflation. L’ensemble des réformes a entamé la capacité d’action de la ville… ».

Qualifiant la démarche du représentant de « Territoire de Progrès » de « personnelle », le trio de signataires reconnaît que « cela a le mérite de la clarté dans la défense de Mathieu DEBAIN du Président de la République et de sa politique ».

Une politique qui ne trouve pas grâce aux yeux de Mani CAMBEFORT, Sophie FEVRE et Isabelle POIFOL-FERREIRA. D’un commun en accord, les trois élus de l’opposition auxerroise ont ainsi refondé leur groupe en excluant Mathieu DEBAIN. Un paradoxe, si ce n’est un premier camouflet pour celui qui précisément prône l’ouverture participative avec son concept « Demain Les Auxerrois » en vue de 2026. C’est sûr, il y a encore du chemin à parcourir pour retrouver l’entente cordiale !

 

Thierry BRET

 


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Il y a eu « S’engager pour l’Auxerrois ». Une machine à remonter le temps nous ramènerait en 2018, soit deux ans avant les échéances municipales de l’époque. Une structure associative, alors portée par une quinzaine de personnes de divers horizons politiques, s’était fixée comme priorité de réfléchir aux grands enjeux citoyens de demain. Il faut croire que l’élu de l’opposition Mathieu DEBAIN aime ces échanges participatifs et constructifs. Voilà qu’il récidive à l’aune de 2026 et des futures élections, en proposant sur les fonts baptismaux, « Demain Les Auxerrois »…Bis repetita ?

 

AUXERRE : Est-il déjà en campagne électorale, le conseiller de l’opposition auxerroise, Mathieu DEBAIN afin de briguer le poste d’édile de la capitale de l’Yonne au printemps 2026 ? En tout cas, si rien n’a été officialisé lors de la présentation à la presse de la nouvelle structure, « Demain Les Auxerrois », il se pourrait que le jeune homme s’autorise à y penser très sérieusement le matin en taillant sa barbe devant le miroir de sa salle de bains ! Après tout, les municipales à Auxerre, ce n’est pas si loin à l’échelle du temps !

Pour l’heure, lors de la conférence de presse servant de prétexte explicatif à la constitution de cette nouvelle entité, sorte d’agora de l’échange, de la réflexion et de la construction, l’élu de l’Yonne s’est voulu très pragmatique dans ses arguments, en redéfinissant la fonction première de cette structure, devenant une bourse d’idées favorable à l’avenir de l’Auxerrois.

Reprenant la recette de ce qui avait déjà été appliquée avec succès en 2018 grâce au concept « S’engager pour l’Auxerrois », Mathieu DEBAIN renoue ainsi avec le socle du participatif citoyen et surtout la présence d’une diversité des composantes idéologiques en termes d’orientations politiques. Un pluralisme bienveillant et naturel pour le représentant de « Territoires de Progrès » qui remet ainsi le couvert en vue de cette échéance élective qui s’amorce à brève échéance. Deux ans, à peine, pour élaborer une stratégie et un programme à proposer aux Auxerrois, ce n’est pas de trop, en effet !

 

Se réunir en privilégiant les diversités

 

Faire vivre les gens, ensemble. Ce credo, souvent répété par Mathieu DEBAIN lors de sa prise de parole, aurait pu donner son nom à ce conglomérat de bonne volonté au service de l’autre et du collectif.

« Faire vivre les gens ensemble, c’est leur permettre de s’émanciper et de s’épanouir, rappellera l’élu de l’opposition, et que chacun puisse être écouté et compris puisque par définition les habitants d’Auxerre ne pensent pas pareil… ».

Au terme, il faudra arriver à construire des projets en commun pouvant satisfaire les uns et les autres. « D’où l’intérêt au sein de cette association naissante – les statuts ont été déposés fin décembre - que puissent vivre diverses sensibilités, ajoutera-t-il.

Tour à tour, les membres du bureau de « Demain Les Auxerrois » prendront la parole. Histoire de retracer leurs parcours et d’expliquer les véritables motivations les amenant à rejoindre le concept.

La structure s’appuie sur un plan organisationnel sur deux vice-présidentes, Nitou SEEDOYAL et Laura DEON. Maxime CASTAIGNEDE en est le trésorier. Jacques HOJLO – on en présente plus cette figure du mouvement radical dont il est le président dans l’Yonne – officie en qualité de secrétaire.

Répondre aux problématiques du quotidien des Auxerroises et Auxerrois est la priorité de Nitou SEEDOYAL. Ancienne représentante de la Jeune Chambre Economique, Laura DEON est très investie dans les milieux associatifs. Membre du conseil d’administration sur la déclaration universelle des Droits de l’humanité aux côtés de Corinne LEPAGE, elle n’a jamais été encartée au sein d’un parti politique. Toutefois, on la retrouve en 2020 sur la liste des écologistes lors des municipales. Une première expérience…

Quant à sa participation au sein de la structure, elle y est bien ! « C’est une manière de travailler avec différentes sensibilités, évoque-t-elle.

 

 

Le monde politique ne peut pas se passer de l’associatif

 

Quant à Maxime CASTAIGNEDE, à 33 ans, il rejoint l’entité car il en apprécie la démarche constructive et participative. « Il faut privilégier les débats et les échanges afin de trouver des solutions, explique-t-il, alors que la période est à la radicalité. Il est bon de se comprendre et de trouver des nuances… ».

Reste Jacques HOJLO. « Je suis un vieux routier dans le domaine de la politique, souligne un brin amusé l’orateur, mais j’ai encore plein de choses à apporter. Là où je suis engagé, c’est surtout pour restaurer le mot politique. Cette politique est aujourd’hui malmenée dans notre monde, avec une mauvaise image et il faut redonner du sens à l’engagement politique… ».

Puis, le président du Parti Radical de l’Yonne affinera sa pensée en rappelant que « l’on ne peut imaginer un monde politique qui pourrait se passer du monde associatif ».

 

 

Traduisant dans les faits que les citoyens ont besoin de cet espace associatif pour véhiculer des idées politiques, favorables à leur lieu de vie. Puis, il pointera du doigt celles et ceux des citoyens qui ne se sentent plus représentés par leurs élus. « Certaines attitudes des élus ne correspondent pas à ce besoin de démocratie, dira-t-il en guise de conclusion. On est là pour redonner la parole aux citoyens afin qu’ils s’engagent eux-mêmes dans la vie de leur collectivité… ».

Eviter l’absentéisme qui n’aura jamais atteint un tel degré est aussi l’un des objectifs de cette structure.

Concrètement, plus de douze mille flyers ont été édités pour le lancement de ce nouvel appareil de réflexion. Il comprend sur le recto un QR Code permettant de donner son avis et de consulter l’une des neuf thématiques – il y en aura bien d’autres promet Mathieu DEBAIN – qui seront abordées lors de réunions et de rendez-vous égrenés au fil de l’eau. Parmi ces items, citons ceux de la santé, le logement, la mobilité, la démocratie, l’éducation, la sécurité, le cadre de vie, l’environnement. « Ce n’est que le début de la discussion, terminera Mathieu DEBAIN à la fin de la conférence de presse…

 

Thierry BRET

 


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Passer la barre fatidique des 55 ans, seriez-vous, si vous êtes encore en activité professionnelle, juste bon à jeter tel un Kleenex usagé ou une serpillère sur laquelle on se sera abusivement essuyée les pieds au fond de la poubelle dans notre cher pays de cocagne qu’est la France ?

Déjà, que les employeurs s’empressent à tire-larigot à virer de leurs effectifs toutes celles et ceux qui n’intègrent pas le moule de la bien-pensance et de la dynamique digitale, quand cela ne démarre pas dès les cinquante printemps révolus ; voilà que le gouvernement jette l’anathème sur ces malheureux seniors au chômage de plus de 55 ans dont il faut réduire inexorablement le  train de vie en cet an de grâce 2024 !

La chasse aux gaspillages et aux sorcières est donc passée par là dans le gouvernement, obsédé par sa quête des économies à tout crin. Louable intention, certes, mais pas à n’importe quel prix alors que les abus et autres gabegies ne cessent de faire la une des journaux satiriques de ce pays !

Et, c’est vrai que cette catégorie sociale, cette caste parmi les seniors, possède on le sait bien tous les avantages offerts par notre société. Alors en plus, si on les indemnise à ne rien faire chez eux, il y a quand même de l’abus, n’est-ce pas ?!

On le sait et on ne cesse de le répéter au fil de ces éditoriaux hebdomadaires publiés dans ces colonnes consacrés à ce sujet dont tout le monde se moque éperdument : la situation des seniors, encore en activité en France, est plus que précaire depuis plusieurs années.

La France de l’employabilité n’aurait-elle guère de considération pour ces personnes de plus de 50/55 ans qui peuvent se retrouver sans l’once d’une explication du jour au lendemain au centre de discussions sociales dans un plan du même nom, proposé par leur entreprise pour les éjecter définitivement de leur poste ?

 

 

Les éliminateurs d’aujourd’hui seront les éliminés de demain !

 

Un vrai modèle économique made in France que personne nous envie et qui nous permet d’occuper l’une des plus mauvaises et glorieuses places européennes en matière de gestion d’emploi de nos concitoyens intégrant déjà la catégorie des « cheveux d’argent » ! La dernière, évidemment !

Oui, oui, dès les premiers cheveux blancs apparus sur votre tête et observés dans le miroir de la salle de bains, votre carrière professionnelle est singulièrement menacée, vos jours que vous soyez cadres, employés ou ouvriers sont comptés puisque vous intégrez la fatidique caste à éliminer !

De quoi inquiéter d’ailleurs celles et ceux qui exercent leur talent d’exécuteur des basses œuvres dans les services de ressources humaines de ces boîtes irrespectueuses de l’humain, puisque les éliminateurs d’aujourd’hui, sans compassion et sans réelle empathie avec les victimes de ces plans sociaux, seront qu’on se le dise les éliminés de demain par plus jeunes qu’eux ! Ainsi va la vie !

Bon, çà, on le savait déjà, pour celles et ceux qui sont concernés directement par cette catégorie d’âge où il est difficile de pouvoir surfer sur son plan de carrière et de faire des plans sur la comète désormais !

 

 

Et pourquoi ne pas payer ses propres formations pour s’en sortir !

 

Mais, voilà que les seniors de plus de 55 ans sont dorénavant dans le collimateur de Bercy ! Aïe, aïe, aïe : 2024 ne sera guère facile à aborder pour ces personnes des deux sexes – là, au moins la parité existe sans différenciation de salaires ! – puisqu’il est question d’une part de diminuer les indemnités chômage de ces populations en France, en raccourcissant la période sur laquelle les toucher ! Et d’autre part, de les inciter à prendre en charge, en partie, leurs formations qui pourraient éventuellement les ramener dans la vie active. Si tant est qu’on les emploie au bout du compte. Kafkaïen à souhait !

Une idée lumineuse d’une rare logique, effectivement pour des demandeurs d’emploi de longue durée (parfois ils le sont depuis plus de trois ans avant de plonger dans les affres des allocations RSA tellement réductrices…) qui ont des ressources financières suffisantes, il est vrai, pour se payer une partie de leur future formation alors qu’ils ne pensent déjà qu’à survivre au quotidien en se payant un paquet de pattes et du riz !

Tout le monde ne dispose pas de 9 000 euros net de retraite par mois à l’instar de certains anciens journalistes de la presse parisienne qui se plaignent comme des divas de leur triste sort à qui veut les entendre ! La honte !

Un peu de respect et de décence, tout de même, et beaucoup moins de condescendance envers cette France, la vraie qui se lève tôt et qui travaille dur, qui souffre dans sa réalité existentielle et qui ne sait plus comment boucler ses fins de mois ! C’est ça, la vraie vie en 2024 dans ce pays…

 

Thierry BRET

 


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Il n’est pas bon être une représentante de la gent féminine dans notre société dite civilisée et moderniste ! De quoi satisfaire tous les phallocrates et autres misogynes qui s’affirment ou qui s’ignorent !

Si la Journée internationale des Droits des Femmes, programmée depuis des lustres ce fameux 08 mars que l’on célèbre un peu partout sur la planète sauf dans les pays autocratiques et dictatoriaux – ils ne cessent d’ailleurs de gagner des parts de marché ces temps-ci preuve que les valeurs et les vertus de la bonne conscience ont le vent en poupe ! -, leur est consacrée en pointant de l’index les outrages physiques et mentaux qui leur sont réservées ; du côté des rémunérations au féminin, là, en revanche, c’est le grand désert au niveau des initiatives pertinentes et durables afin de solutionner enfin la problématique !  

Et ce ne sont pas les dernières statistiques livrées par l’INSEE – vous savez l’institution de référence de la recherche sociologique et économique qui place celles et ceux âgés de 45 ans dans la catégorie des seniors ! – qui vont les rassurer !

Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente ou que nous succombions tous à la canicule : le salaire des femmes demeure encore et toujours bien en deçà de celui des hommes !

Immuable constat d’échec social dans le temps !

C’est comme ça ! Presque métaphysique, en vérité ! La grande question qui taraude les esprits chafouins devant tant d’inégalités est de savoir…pourquoi ? 

Même quand elles sont davantage diplômées que leurs collègues masculins, les femmes restent bien en deçà des prétentions salariales dans les entreprises du public ou du privé ; mais il est vrai que l’on est plus à une injustice près dans notre société qui prône pourtant l’égalité, la liberté et la fraternité ! Y compris sur le fronton des édifices publics.

 

L’IVG dans la constitution, c’est bien ; l’égalité salariale, c’est mieux !

 

C’est très bien de sceller de manière officielle le droit à l’IVG dans la constitution hexagonale et de vouloir l’imposer à l’échelle européenne, mais il serait peut-être légitime pour la gouvernance de ce pays démocratique de pousser le bouchon du progressisme idéologique et social un peu plus en avant encore en inscrivant l’égalité des salaires à diplôme équivalent pour les femmes dans les entreprises !

Car là, véritablement le bât blesse vraiment et ça fait mal. Déjà qu’elles endurent le supplice de l’accouchement, si, si, même avec l’action bénéfique de la péridurale ou de l’acupuncture !

Blague à part. En France, les femmes qui exercent des activités professionnelles en entreprises ou dans la fonction publique gagnent 14,9 % de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

 

Plus étonnant, cela se rapporte à toutes les catégories socio-professionnelles et secteurs d’activité. Chez les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement le différentiel avec leurs homologues masculins s’élève à 17 %. Il ne sera que de 14 %, en revanche pour les catégories ouvrières et employées.

Particularisme régional : la Bourgogne Franche-Comté, notre région de cœur et de référence, est encore plus mauvaise élève côté différenciation entre les deux sexes. L’écart se situe  à 16 % entre les femmes et les hommes même quand ces dernières peuvent produire davantage de diplômes et de qualifications.

 

 

Une progression sociale des femmes plus difficiles…

 

Curieusement, l’INSEE révèle dans sa dernière publication statistique que le salaire net moyen des femmes au cours de l’année 2021 s’établissait à 1 992 euros par mois. Celui des hommes, se positionnant à 2 366 euros net moyen. Une vision régionale plutôt à la hausse dans son ensemble puisque applicable aux huit départements bourguignons franc-comtois. Mais, qui n’est pas du tout le reflet de l’Yonne ou de la Nièvre, dans la réalité où les rémunérations médianes des femmes, comme des hommes, se situent bien en deçà de ces données chiffrées.

Seule note optimiste dans ce sombre tableau sociologique peu favorable aux femmes : elles sont beaucoup plus nombreuses à posséder un diplôme de l’enseignement supérieur ! Ce qui ne se traduit pas véritablement pas dans les faits au niveau des salaires proposés ! Bref, cela ne sert à rien ou c’est tout comme !

Autre bizarrerie qui frise avec l’absurde : les femmes ne peuvent pas aussi bien progresser socialement que les hommes. Plusieurs facteurs à cela ! L’enfantement – mais à  ce que l’on sache des enfants, on les fait à deux ! -, les questions de mobilité géographique – la femme est le plus souvent soumise à la mobilité du mari et rarement l’inverse -, les choix arbitraires des employeurs qui a poste équivalent dans les hautes sphères décisionnelles préfèreront en règle générale confier le poste à responsabilités à un homme plutôt qu’à une femme. Question de principe, de machisme dans certains secteurs, de sacro-saints prétextes vieux comme Hérode, etc.

Dès l’école, les métiers sont dans l’esprit déjà attribués selon les genres. Alors que la féminisation des métiers dits masculins progresse depuis pas mal d’années. Ne serait-ce que la filière de la presse, ou mieux encore celles de la communication, du marketing et des ressources humaines, occupées en grande majorité aujourd’hui par des femmes qui en veulent et qui se battent pour obtenir gain de cause dans un univers toujours rétrograde. Une seule espérance, en réalité, vivement le retour des Amazones parmi nous pour modifier tout cela !

 

Thierry BRET

 


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