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Dis donc, Père Noël, et si tu nous apportais plein de jolis cadeaux à déposer au pied du sapin en cette fin d’année 2023 ? Mais, pas nécessairement, ces jouets venant des confins de l’Asie bourrés d’électronique, des bouquins dénués d’intérêt à mettre au pilon, des CD inaudibles à l’écoute, des vêtements que l’on se débarrassera à la première occasion sur un site Internet parce que trop moches ou pas à la bonne taille, et toutes ces choses totalement inutiles, ringardes, voire obsolètes avant même de les déballer que l’on n’oserait même pas offrir à son pire ennemi !

Non, Père Noël, ce que les Françaises et les Français désirent le plus au monde en cette belle fin d’année 2023, si particulière et chaotique, c’est du rêve ! De l’espérance à en revendre, du civisme et du respect à l’état brut ! Du tangible et pas de l’a peu près !

Période de trêve et d’espoir, la célébration de la Nativité et ce, quel que soient les religions, se veut aussi porteuse de fraternité, d’amour, de paix, d’amitié, de promesses. Celle de vivre en paix dans un monde qui se délite un peu plus chaque jour. Celle de connaître des jours meilleurs quand on est dans la peine, la souffrance psychique et morale, la maladie, le handicap.

Cette croyance en ce personnage imaginaire qui aura bercé toute notre petite enfance – du moins l’espère-t-on car le mythe est magnifique à bien des égards quand on l’examine de plus près ! – représente toujours une bulle d’oxygène pour ces parents qui gâtent leur jeune progéniture en leur offrant des cadeaux. Certains, utiles ; d’autres si futiles !

 

Et les adultes dans tout ça ?

 

Et si les adultes se prenaient à y croire, à nouveau ? Que pourrions-nous demander par lettre interposée et sans l’oblitération d’un timbre postal parmi nos souhaits ? Après avoir vécu une telle année 2023, la liste pourrait être très longue, pour combler nos désirs les plus fous et les plus sincères.

L’avancement de la retraite à…60 ans et non à 64 ans tel que cela nous a été imposé de la manière la plus brutale et sans notre consentement – il y a le mythe du Père Noël, assurément, mais en France, il y a aussi le mythe du référendum dont on ne voit jamais la trace ! - ; on y ajouterait parmi les paquets cadeaux la maîtrise de l’inflation et la hausse du pouvoir d’achat !

Merci, par ailleurs, aux valeureux spéculateurs de tout poil de s’enrichir de manière éhontée, abusive et immuable sur le dos de tous les pauvres couillons que nous sommes, nous autres les consommateurs lambda devant satisfaire nos besoins consuméristes ou ceux de notre progéniture !

 

 

Des « bons cadeaux » pour obtenir la paix

 

Sur le plan international, et avec le lot de gabegies planétaires que nous vivons en mode accéléré et que nous avalons telles des couleuvres depuis 2022, on pourrait voir le Père Noël apporter dans sa hotte des « bons cadeaux » donnant enfin droit à la paix et à la sérénité pour des pays et des peuples en déshérence qui en auraient bien besoin.

Bien sûr, le premier d’entre eux serait l’Ukraine qui ne connaîtra pas de trêve des confiseurs, même le jour de la Nativité sous les bombardements meurtriers et aveugles de l’envahisseur russe.

Une simple histoire de famille et de disputes entre Slaves, pourrait souffler Vladimir POUTINE pour qualifier un conflit qui plombe l’économie mondiale – mais pas trop la sienne malgré les sanctions économiques adressées en paquets de douze – et qui menace l’Europe et les pays de l’Est, même si vu de la France, en particulier, cela ne soit guère probable dans les faits. Curieux que nos concitoyens aient la mémoire aussi transparente et si courte quand il s’agit de se remémorer les affres de l’Histoire, période du début des années 1940…au hasard, l’année 1938 !

Le second territoire à y prétendre est évidemment la Palestine. Avec une bande de Gaza, aujourd’hui totalement dévastée et laminée par une puissance militaire, Tsahal, qui ne répond qu’aux principes de la loi du Talion, chère à l’Etat hébreu.

On ne pourra jamais cautionner les actes terroristes et assassins des membres du Hamas – la couverture légitime et suppôt de l’Iran dans cette partie du Moyen-Orient en train de sombrer vers la désespérance et la guerre -, mais ces milliers d’enfants, de femmes et d’adultes palestiniens doivent-ils payer le prix fort de cette barbarie d’un autre âge qu’ils n’ont pas commis ?

Dans les deux cas, cher Père Noël, une simple question à ajouter en additif à notre lettre revendicatrice : jusqu’à quand le massacre ?

 

 

Conserver notre âme d’enfant : le « meilleur est pour demain »…

 

Bien sûr, d’autres régions brûlantes de la planète pourraient aussi bénéficier de la mansuétude et des largesses du fameux bonhomme rouge, faisant le tour du globe avec son traîneau et ses rennes. Ce ne sont pas les conflits qui manquent et qui risquent de se propager dès 2024 avec la crise de l’eau et le réchauffement climatique sur notre bonne vieille Terre ! Non ?

On dit toujours que « le meilleur est pour demain ». C’est peut-être cela, la vraie maxime de Noël, que nous devons tous conserver au fond de nous-même. Une phrase simple à se répéter mille fois, comme une litote qui a force de volonté finira bien par s’ancrer dans nos neurones fatigués et nos rivages où nous vivons au quotidien.

C’est peut-être cela la magie de Noël qui nous permet encore, nous autres les adultes, d’entretenir notre âme d’enfant. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Happy Christmas, comme le chantait si bien en 1972, le regretté et pacifiste, John LENNON. Peut-être, certaines et certains parmi vous, ont encore envie de croire au Père Noël…

 

Thierry BRET

 


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« Qui c’est qui est très gentil ? Les gentils ! Qui c’est qui est très méchant ? Les méchants ! Qui a tous les premiers prix ? Les gentils. Qui roupille au dernier rang ? Les méchants... ». C’est un peu la définition légitime des « risque-tout » (les entrepreneurs) face à leurs éternels opposants, les « risque-rien » (les bureaucrates).

Question simpliste mais ô combien cruciale après coup que l’on aurait pu poser machinalement au numéro un de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) François ASSELIN, en déplacement à Auxerre – le deuxième depuis huit ans en territoire de Bourgogne du nord cette semaine -, est-il un adepte des chansons de Michel FUGAIN et de son fameux « Big Bazar » ?!

« Les gentils, les méchants ». Le titre a été diffusé très largement sur les ondes radiophoniques en 1972. Déjà un constat brûlant et cruel de la société de l’époque, toujours dans le prolongement des « Trente Glorieuses » et juste avant que ne survienne le premier choc pétrolier de 1973, fatal à l’économie hexagonale. Avec sa célèbre maxime publicitaire : « En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ! ».

« Les gentils, les méchants ». Dans la bouche du patron des patrons de la CPME, cela se transforme en la formule suivante : « les risque-tout » et les « risque-rien » ! On aura compris aisément que les risque-tout sont celles et ceux qui se lèvent tôt le matin, créent de la valeur ajoutée dans le pays, génèrent de l’emploi et du chiffre d’affaires même au tréfonds des provinces de l’Hexagone en prenant le maximum de risques et en sacrifiant leur existence familiale, permettent de maintenir le cap de cette nation aux pieds d’argile dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe au niveau économique, bref, celles et ceux qui entreprennent sans regarder la montre et compter les heures qui les séparent d’un hypothétique week-end de labeur !

 

Les congés payés pendant les arrêts maladies : inadmissible pour la CPME

 

Remonté tel un coucou helvétique qui n’est pas prêt de s’arrêter, François ASSELIN qui ne pratique pas la langue de bois lors de ses interventions orales s’insurge au nom des milliers d’adhérents du premier syndicat patronal de France contre la bureaucratie cocardière de ce pays, en déshérence administrative. Pleine de contradictions et d’envies malignes d’empêcher le système économique de tourner rond. La dernière en date qui a suscité le lancement d’une pétition au sein de la Confédération : les congés payés acquis pendant les arrêts maladies.

On explique les faits. La CPME est résolument opposée à l’acquisition de congés payés pendant les arrêts-maladies, qui découle d’arrêts récents de la Cour de cassation, pris en application d’une directive adoptée à Bruxelles en 2003 avec l’aval du gouvernement français de l’époque.

« Sur le fond, précise-t-on à la CPME, découpler travail effectif et congés payés est profondément choquant. C’est la valeur travail qui est ainsi attaquée. De surcroît, il est parfaitement injuste qu’un salarié absent pendant une longue période bénéficie d’autant de congés qu’un salarié présent à son poste. Par ailleurs, la rétroactivité qui permettra aux salariés de se retourner contre leur employeur et de réclamer des congés payés au titre de leurs arrêts-maladies des trois dernières années est inadmissible… ».

 

 

Une décision qui révulse profondément François ASSELIN et ce dernier en a fait part aux deux cent cinquante participants de la CPME de l’Yonne – il n’y avait pas que des entrepreneurs issus de la Confédération - : cela risque de coûter plusieurs milliards d’euros chaque année aux entreprises françaises, grandes ou petites, et de condamner certaines PME, ce qui est totalement inacceptable. Dans les faits, les choses ne peuvent rester en l’état.

« Le gouvernement doit comprendre l’indignation des chefs d’entreprise et agir. Il en a les moyens, précise François ASSELIN qui possède ses entrées dans les hautes sphères du pouvoir tricolore, à l’Elysée comme à Matignon.

 

 

7 % de chômeurs et des entreprises qui peinent à recruter !

 

Une CPME qui prend aussi toute sa part dans la consultation lancée par l’Etat concernant le sempiternel serpent de mer de la technocratie française : la simplification administrative. Une arlésienne qui pollue celles et ceux qui ne comptent pas leurs heures pour tenter de faire tourner leurs boîtes qui croulent déjà sous une avalanche de normes, tricolores – elles sont au nombre de 400 000 pour faire simple ! – et européennes, il va de soi !

La baisse de l’activité n’arrange rien avec la chute des carnets de commandes. Quant à l’aspect social, il est omniprésent. Tant au niveau des recrutements difficiles à résoudre que des arrêts maladies qui explosent !

« Les entrepreneurs se sentent dépossédés de leur autorité de chef !, lâche tout de go la figure  patronale des Deux-Sèvres à la tête d’une société positionnée dans le bâtiment et le gros œuvre. Les relations sociales nous échappent et on ne les comprend pas… Mais, une entreprise, c’est un lieu de travail où il faut bosser ! ».

Pas de langue de bois, avons-nous dit ! Autre sujet d’incompréhension pour le représentant de ce syndicat : « on est dans un pays où il y a 7 % de chômeurs et on a des entreprises qui ne trouvent pas de salariés à recruter ! ». Un casse-tête chinois ou une autre configuration de l’opposition entre les « risque-tout » et les « risque-rien », termes que François ASSELIN assène régulièrement dans ses propos ?

 

La gifle de trop aux commerçants et aux artisans !

 

Quant à la campagne actuelle de l’ADEME proposant une drôle d’alternative consumériste – l’apologie de la décroissance qui fait pousser des cris d’orfraie aux commerçants et artisans totalement stigmatisés -, la CPME n’y va pas par quatre chemins. Elle exige le retrait sine die de ces spots qui sont largement diffusées aux heures de grande écoute sur les chaînes télévisées de l’Hexagone.

Explications : « L’ADEME et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, à grand renfort de fonds publics, ont lancé une campagne de communication faisant, sous couvert de consommation responsable, l’apologie de la décroissance, en prônant une renonciation à l’acte d’achat. Les commerces sont explicitement visés avec un message qui se veut humoristique d’un soi-disant « dévendeur » dont la mission est de faire fuir les clients d’un magasin de bricolage, d’électroménager ou d’habillement.

Une telle campagne à l’approche des fêtes de Noël est une véritable gifle aux commerçants qui subissent l’inflation de plein fouet et s’inquiètent d’une activité économique qui donne des signes de ralentissement. Stigmatiser les commerçants est particulièrement malvenu lorsque l’on sait les difficultés que rencontre ce secteur qui multiplie pourtant les initiatives pour limiter son empreinte carbone. Et que dire de ces industriels français, pleinement engagés dans la transition écologique, qui se battent au quotidien pour faire vivre et dynamiser le made in France ? ».

On appelle cela se tirer une balle dans le pied. A l’heure où l’Etat parle de réindustrialisation à outrance et d’attractivité des territoires à tout crin, le responsable de la CPME ne comprend pas le sens de ces messages donnés à la population.

« Les gentils, les méchants » était l’un des tubes de 1972. Plus de cinquante ans après, le morceau pourrait faire florès à l’audimat de notre France contemporaine confrontée à cette même problématique qui couve depuis longtemps entre les « risque-tout » et « les risque-rien »…

 

Thierry BRET

 


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« Le travail, c’est la santé » chantait l’amuseur public numéro un de la variété française, le regretté Henri SALVADOR, en 1965. Une chanson de potache, à ne pas prendre au sérieux et à mettre entre toutes les oreilles des citoyens dans la France de De Gaulle, qui eut un succès retentissant en pleine période des « Yéyés » et avant que ne s’abatte sur l’Hexagone la déferlante pop de la perfide Albion ! Si le titre ne figure plus depuis très longtemps dans les playlists des radios FM qui programment de manière très artificielle et numérique, logiciels oblige, leur contenu musical en 24X24 ; le second couplet de ce morceau sympathique, lui est aujourd’hui totalement d’actualité !

« Rien faire, c’est la conserver… ». On a l’impression désormais que ce leitmotiv, ode au farniente, à la détente et à la paresse, est devenu l’apanage de millions de personnes en France, et ce depuis quelques années. Ces travailleuses et ces travailleurs, comme l’aurait dit l’égérie de Lutte Ouvrière Arlette LAGUILLIER du temps de sa superbe, qui aujourd’hui éprouvent un ras-le-bol généralisé avec ce terme, limite grossier, synonyme de contraintes, d’enfermement, d’ennui, de non-reconnaissance, de pénibilité… : le travail !

Bref, ce mot semble sortir tout droit d’un autre temps, et d’un autre monde, avec ses qualificatifs qui procurent du stress, de la sinistrose et de l’urticaire (quand ce n’est pas une autre pathologie) à bon nombre de nos compatriotes lassés de vivre cela dans leur quotidien. Productivité, rentabilité, profit, implication, horaires…

 

A l’origine du mal : la COVID-19, les confinements et le télétravail !

 

Le pire, c’est que ce ressenti anti-travail continuel qui secoue la France (mais pas que) telle une tempête de force 9 depuis un long moment ne touche pas que la nouvelle génération et ses fameux milléniums, comprenez par-là, celles et ceux qui ont vu le jour dans les années 2000 ! Même les seniors s’y sont mis avec enthousiasme, et ce dès la petite cinquantaine – rappel pour mémoire et selon les critères de l’INSEE tout individu ayant dépassé le cap fatidique des 45 ans intègre de facto cette « sinistre » catégorie dans laquelle on accepte d’être jetée tel un vieux Kleenex usagé à se débarrasser dans la bonne poubelle pour rester dans l’esprit écolo ! – et quittent à tour de bras en démissionnant pour un désir d’autre chose leurs postes de cadre à responsabilités, quand ils ne se font pas débarquer de façon inopinée à cause de la limite d’âge par une DRH toujours condescendante et bienveillante !

L’origine de tous ces maux est souvent identifiée avec la crise sanitaire, celle de la COVID-19, qui a bouleversé le monde au début de l’année 2020. Certaines et certains en regrettent même encore les bienfaits des confinements successifs  qui auront permis de goûter aux joies du repos forcé mais salvateur, loin des crises de nerf d’un supérieur obséquieux à la limite du burn-out et glapissant ses ordres dans les bureaux, à la limite du harcèlement, parce que cela existe bel et bien dans l’univers parfois un peu trop doré et propret que l’on veut bien se faire du monde professionnel…Et ce, tout secteur corporatiste confondu.

 

 

Les sombres perspectives des seniors, déjà qualifiés de vieux !

 

Alors, oui, c’est un constat qui ne cesse de s’amplifier parmi les observations officielles, confortées par les études des cabinets spécialisés dans la sociologie qui moulinent des tonnes de données à n’en plus finir qui, in fine, ne changeront rien ni à la situation, ni à l’équation  : le rapport des Français avec le travail évolue en grande profondeur, c’est désormais une évidence avec lequel il faudra bien composer. On oserait même dire que cela ne semble être que le début, au vu de l’accélération du processus et de son inexorabilité.

Si les jeunes générations désirent davantage de flexibilité, de moments à eux avec des plages de détente et de liberté, les plus vieux – pour éviter ce terme de « senior », employé à toutes occasions par les adeptes du marketing de bas étage qui nous conditionne et qui nous hérisse le poil nous autres actifs de plus de 45 ans ! – espèrent eux de la reconnaissance, du pouvoir d’achat, de la prise de responsabilité, de la progression de carrière, de l’assouplissement, aussi, dans leur rythme de travail intense qui peut frôler la sinécure chronique et la perte de repères.

La réforme de la retraite à 64 ans va donc créer, mais tout le monde s’en fout dans les soupentes de la technocratie hexagonale, une génération de personnes désabusées et fatiguées, des gens usés par 43 ou 44 années de labeur, pour certaines vécues dans la très grande pénibilité, à courir tous les jours après on ne sait quoi, perclus par les douleurs rhumatismales et avec le moral en berne, au fond des chaussettes de ne pouvoir vieillir correctement…sans souci ni pression.

        

Une France du travail à deux vitesses !

 

C’est sûr, les initiatives portées par l’Etat et ses opérateurs publics à l’instar de Pôle Emploi se multiplient à tous les étages (des forums, des colloques – ils ont le mérite d’exister !) pour optimiser la valeur travail auprès de la population !

C’est bien normal si la France veut regagner tout ce qu’elle a perdu en matière de productivité – celle-ci est d’ailleurs très faible à l’échelle mondiale -, le retour à l’industrialisation optimale et même au travail à temps complet puisque notre pays, selon la toute récente étude publiée cette semaine par REXECODE la situe dans les limbes des classements européens, occupant l’avant-dernière place derrière la Finlande !

Les Français travaillent de moins en moins, c’est une certitude avec une durée moyenne de 124 heures de moins par rapport aux ténors de l’Union européenne. Il serait peut-être judicieux d’analyser la situation de près et surtout de remédier à cela dans un pays où existent les RTT, les arrêts maladie, les congés parentaux, les vacances, etc. si l’on veut reprendre notre lustre d’antan, lors des années glorieuses, tant dans le privé que le public.

Nonobstant, un sacré bémol apparaît pourtant : les professions libérales, les commerçants, les artisans, les entrepreneurs indépendants sont parmi ceux qui bossent le plus dans leur quotidien à l’échelle européenne. A croire qu’il y aurait donc une France à deux vitesses dans le monde professionnel, avec celles et ceux qui triment avec plus de 70 heures par semaine, les avantages et la sérénité en moins ! Un aspect égalitaire avec le reste du monde professionnel déconcertant.

« Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os… ». Sacré Henri ! Et si ta chanson était vraiment prémonitoire…

 

Thierry BRET

 


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Sur le papier, l’idée est bonne. Excellente, même car il est grand temps de remettre enfin « l’église médiatique », si décriée dans notre société, au centre du village ! Par les temps qui courent, et Dieu sait que les turbulences de l’actualité n’ont de cesse de faire trembler nos équilibres vitaux, il est plus sûr de s’informer correctement auprès de sources fiables plutôt que de pratiquer la politique de l’autruche, en s’enfouissant la tête dans le sable ! Surtout, avec ce qui se passe dans le monde ou à côté de chez nous, mais cela ne nous regarde pas ! On dirait un sketch des « Inconnus » !

On ne compte plus, en effet, le nombre de nos compatriotes de tous âges et de toutes conditions sociales qui aujourd’hui ont remisé dans les oubliettes leurs téléviseurs et annulés leurs abonnements à leurs quotidiens et magazines pour se couper de tout. Du monde en général !

Certains de nos concitoyens sont devenus aussi sourds, muets et aveugles que le fameux personnage de « Tommy », le mythique opéra-rock des WHO, dans lequel le cinéaste Ken RUSSEL met en scène le chanteur du groupe pop britannique, Roger DALTREY, dans un rôle de polyhandicapé, hermétique à tout ce qui l’entoure. Une vision cinématographique déjà prémonitoire en 1975 sur les aversions des futurs habitants de la planète Terre vis-à-vis de l’information ?

A leur décharge, il est vrai que les nouvelles sont tellement anxiogènes de jour en jour que parfois il serait bon de les oublier de manière définitive…en appuyant sur le disjoncteur !

 

Un concept plus que louable sur le papier !

 

Alors, proposer l’organisation des Etats Généraux de l’Information (EGI) afin de mieux prendre le pouls de la population hexagonale afin d’établir un diagnostic pertinent sur le poids et le rôle de la sphère médiatique sur notre environnement est tout naturellement une idée à laquelle on ne peut que souscrire. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’il nous est permis de s’interroger sur ces organes de presse qui accompagnent notre existence dans les bons et les mauvais jours d’une actualité intensément éclectique.

On doit d’ailleurs l’idée initiale au Président de la République, Emmanuel MACRON. Par un beau jour de juillet (2023), depuis l’Elysée, le chef de l’Etat a décidé de lancer l’initiative, au demeurant louable, à la manière des « Grands Débats » où les citoyens étaient invités à venir s’exprimer en totale liberté comme le chante si bien Gilbert MONTAGNE, sur la thématique choisie. Des Etats Généraux de l’Information, pourquoi pas !

L’appellation claque bien dans le vent avec son sigle (EGI). Le bien-fondé de l’évènementiel tombe plutôt à pic afin d’établir une analyse précise sur les enjeux de l’information. Et puis, il y a aussi le volet des préconisations à apporter afin de booster à l’avenir des actions concrètes qui pourraient se déployer aux niveaux européen, national, voire régional ou il ne faudrait pas les oublier au niveau départemental.

En amont du grand jour, on se frotte les mains en lisant l’énoncé de l’équation et en se disant chic : enfin, on va réconcilier les Français avec la presse et leurs médias. Sachant que ces Etats Généraux spécifiques se déroulent selon un axe de réflexion devant courir jusqu’à l’été 2024, avec d’autres rendez-vous, appelant à la délibération des propositions ou encore à leur restitution, devant se faire dans un lieu universitaire de prestige, La Sorbonne à Paris !

Même le Conseil économique, social et environnemental (CESE) – une institution intellectuelle de référence en France dans bien des domaines qui produit des avis auxquels il faut donner lecture et crédits – a apporté sa caution morale à l’exercice. C’est simple, l’organisme est partenaire de ces EGI. En outre, aux termes de ce planning nous menant jusqu’à l’été 2024, il compilera réflexions et analyses au sein d’un avis, établi par sa commission Education, Culture et Communication.

 

 

 

54 % des Français se méfient du traitement de l’actualité par les journalistes

 

Vu de notre basse-cour locale, on a aussi crié cocorico ! Pourquoi ? Parce que cette première Agora autour de l’information – petit mémo pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas les us et coutumes de la Grèce antique, l’Agora était la place publique dans les cités hellènes qui accueillaient les débatteurs de la chose civile et politique – se déroulait dans cette bonne vieille ville d’Auxerre, capitale de l’Yonne, à quelques encablures de Paris, quand on veut bien s’en souvenir pour y organiser des évènements nationaux ! En son antre logique et légitime pour recevoir les foules, à savoir le parc des expositions de Centre France Parc Expo, AUXERREXPO ! Avec un décorum plutôt réussi au niveau de l’atmosphère.

D’ailleurs, toutes celles et ceux qui souhaitaient apporter leur contribution autour des nombreux items abordés lors de cette journée spéciale, c’est-à-dire les citoyens lambda, les étudiants, les scolaires, les milieux économiques, les retraités, les élus, les femmes et les hommes qui composent notre microcosme étaient les bienvenus à ce raout alléchant et pertinent dans sa configuration.

Parce que tous les Français ont vraisemblablement un avis sur la presse et ses diverses variantes, sachant que dans le même temps seront diffusés sur les ondes les résultats de la traditionnelle enquête proposée par NPA Conseil et Harris Interactive sur nos concitoyens et l’information.

Un chiffre à retenir, tout de même, extrait de cette étude poussée dans ses commentaires : plus de 70 % des habitants de ce pays se disent intéressés par l’actualité nationale et internationale. Mais, pour se faire un peu l’avocat du diable, ajoutons que 54 % des Français estiment que la plupart du temps, il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité (sic) selon le baromètre Kantar !

 

 

Mais où était le grand public invité à débattre ?

 

54 % des Français pensent que « la plupart du temps il faut se méfier de ce que disent les médias sur les grands sujets d’actualité » selon le dernier baromètre Kantar

Enfin, même les représentants de la presse étaient conviés à assister à cette manifestation devant mettre leur métier à l’honneur ! Le contraire eut été étonnant !

Mais, c’est là que le bât a blessé dans ce rendez-vous, pourtant riche en interventions et ponctué de témoignages parfois déconcertants, surtout quand on apprend que les jeunes générations sont interpellées par les métiers du journalisme afin de devenir « influenceurs » sur les réseaux sociaux – on ne doit pas parler du même travail, c’est sûr ! - ; de grand public, il n’y avait point ou tellement peu depuis l’estrade surplombant la scène !

D’ailleurs, les références de la presse nationale ayant fait écho de l’acte un de cette « tournée des popotes » de l’information n’ont pas été tendres dans leurs manchettes après coup avec cet état de fait.

Hormis les journalistes de la sphère parisienne et francilienne, venus en nombre (peu de représentants de la presse régionale et départementale à signaler hormis la PQR locale), le grand public pour lequel cet évènement citoyen a été créé en amont était cruellement absent de ces débats. Un comble !

Bref, cette impression de l’entre soi était donc très tenace au terme de la matinée de ce rendez-vous qui aurait pu (dû) déboucher sur une vraie consultation avec les Français. Serait-ce imputable à un défaut de communication en amont ? Ou d’un réel manque d’information autour de l’évènement ! La copie est à revoir avant l’acte II…

Thierry BRET

 


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Purée, c’est à rien n’y comprendre ! Côté vandalisme, il y en a vraiment qui ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer ! Déjà que les radars fixes ont été peinturlurés de noir en début de semaine sur la nationale à la grande joie des as du volant, annihilant ainsi tout risque de contredanses, et voilà que la signalétique des entrées des deux communes traversées sur la route, menant au bureau ce matin, se retrouvent inversée !

C’est à peine croyable !

Ces dégradations seraient-elles l’œuvre de quelques sectes satanistes, qui agissent dès la nuit tombée dans nos campagnes ? De mauvais plaisantins en manque de sensations fortes et sans doute un peu trop grisés par quelques verres de chablis en sus, avalés à la hâte dès potron-minet ? Ou bien d’une bande de jeunes en totale déliquescence avec le civisme qui s’en prennent même aux objets symboles du Code de la Route !

Bref, heureusement que les automobiles sont équipées de GPS pour nous indiquer les lieux des patelins que l’on vient de parcourir, parce que là, vraiment, c’est le summum du risible, voire du ridicule !

 

 

Des agriculteurs cloués au pilori des normes administratives…

 

Oui, mais voilà, chères conductrice, chers conducteurs ayant emprunté ce matin les axes de circulation de l’Yonne, de la Nièvre, de l’Aube, de la Côte d’Or, mais aussi de la France toute entière puisque l’opération était de portée nationale, ces renversements de panneaux, sans dessus/dessous, étaient tout, sauf une blague, digne d’un potache écervelé et acnéique !    

Nom de baptême de cette opération nocturne, façon « commando » bien organisée une fois que le pli était pris pour retourner la situation – ou du moins le panneau de ferraille, façon de parler ! – et de le refixer convenablement sur sa potence : « On marche sur la tête ! ».

Une subtile allusion, en effet, aux calligraphies se trouvant ainsi renversées et ne permettant pas de lire de manière correcte le nom des communes. Celles qui avaient été choisies pour cible.

 

 

A la manœuvre de cette démonstration de force efficiente, bon enfant et finalement plutôt amusante, voire un brin ironique, le monde agricole. Pas n’importe lequel, les représentants de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitations Agricoles) et les JA, littéralement, Jeunes Agriculteurs.

Remontés comme des coucous suisses sur le terrain mais pour la bonne cause. La leur, qui consiste à améliorer coûte que coûte leur quotidien et vivre sainement du fruit de leur labeur, ce qui est loin d’être le cas pour la grande majorité d’entre eux.

Mais, aussi, la nôtre. Pour bien nous faire comprendre qu’il vaut mieux privilégier la qualité et la proximité que la quantité, le savoir-faire à la française que d’ingurgiter dans notre assiette alimentaire des «tas de cochonneries », issues de la supra-production internationale que l’Union européenne et l’Etat hexagonal autorisent à plein régime à l’importation alors que des règles normatives drastiques empêchent nos agriculteurs du terroir de vivre de leur outil de travail, cloués au pilori de la multiplication des normes administratives et de la multitude d’interdictions.

 

 

Dénoncer les politiques actuelles incohérentes qui empilent les contraintes…

 

« On marche sur la tête ». Quel beau slogan tellement significatif ! Les protestataires d’un soir auraient pu opter également pour l’autre formule tout aussi probante, « c’est le monde à l’envers ».

Et il y a de quoi lorsque lesdits professionnels nous présentent leur cahier de doléances, long comme un jour de pluie sans fin. Avec, évidemment, un goût de fiel et d’amertume tenace, dans la bouche tant ils ont mal dans leur âme. Et dans leur existence.

Alors, oui, ce ras-le-bol généralisé s’est voulu champêtre et rural à la fois. Très visuel, aussi, aux bords de nos routes, juste pour attirer les regards d’automobilistes surpris sans doute de ne pas voir leurs panneaux de signalétique habituels être dans le bon sens ! Juste pour que les uns et les autres de ces consommateurs comprennent l’âpreté de la situation économique pour ces femmes et ces hommes, ces anciens et cette jeunesse qui ne savent plus où donner de la tête ni à quels saints se vouer pour se sortir ENFIN de ce piège technocratique immonde qui coûte chaque année des exploitations, des emplois mais aussi, et cela est nettement plus tragique, des vies dans ce monde si hermétique de l’agriculture.

Car, ici, comme le chantait si bien le grand Jacques (Brel pour les incultes !), « chez ces gens-là », on est des taiseux que l’on ne voit pas trop d’ordinaire dans les cortèges de la revendication ou dans la rue à tout bout de chant. Chacun chez soi, dans sa ferme, et les cochons seront bien mieux gardés.

Conclusion : pour un coup d’éclat, l’opération « panneaux tête en bas » aura été un coup de génie, dont les origines nous viennent du Tarn. Tout le monde a vu, y compris les élus et les politiques – peut-être pas les technocrates qui travaillent dans les ministères et qui ne sortent jamais de la capitale ! – les effets de cette campagne de sensibilisation à la solde de la souveraineté alimentaire, de la compétitivité de l’agriculture tricolore, à la pérennité des exploitations, et à l’incitation de la jeunesse à s’installer en reprenant les 50 % d’exploitations à saisir dans les années proches.

Finalement, digne d’un bêtisier de Noël – mais là avec des arguments beaucoup plus sérieux et pertinents au niveau des explications -, le monde agricole nous aura tous fait tomber dans le panneau avec une telle action.

La preuve ? C’est que tout le monde en aura parlé ce jour, un véritable sans-faute en termes de communication !

 

Thierry BRET

 

 


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