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Fouler à pied l’asphalte d’une autoroute désertée de toute sa circulation n’arrive pas tous les jours dans la vie d’un homme ! Songerait-il à cette pensée aux relents philosophiques, Arnaud ROUSSEAU, le successeur de Christiane LAMBERT, la très emblématique ancienne présidente de la FNSEA, avant de s’exprimer face à la presse ? Venu de la capitale, en compagnie du président national des Jeunes Agriculteurs Arnaud GAILLOT, il a réaffirmé toute la détermination de la filière agricole dans ce bras de fer qui l’oppose à l’Etat. En y mettant la pression !

 

NITRY : Curieuse scène que celle-là ! Un brasero crépitant avec un feu de joie qui est savamment entretenu par quelques agriculteurs dévoués. Une foule très compacte, réunie sous le pont autoroutier de Nitry, sur l’A 6 – les manifestants ! - et une cohorte de journalistes, bardés de caméras et d’appareils photographiques, prêts à saisir le moindre mot prononcé par le dirigeant de la Fédération Nationale du Syndicat d’Exploitants agricoles. Car, c’est bien lui qui doit être mis en lumière, aujourd’hui, lors de cette conférence de presse, très originale, accueillie au beau milieu de l’axe autoroutier, l’un des plus fréquentés de France d’ordinaire. Arnaud ROUSSEAU, le président de la FNSEA. Son homologue, président des JA, les Jeunes Agriculteurs, Arnaud GAILLOT, l’accompagne.

Mais, avant de prendre la parole et d’expliquer aux médias, à large majorité hexagonale – toutes les grandes références du sérail médiatique ont effectué le déplacement pour l’occasion, ce qui est loin d’arriver tous les jours dans notre département sauf si un faits divers glauque et croustillant attire les convoitises -, le président de la FNSEA fait de ce site de la contestation de fortune, organisé au milieu de nulle part, en rase campagne ! Arnaud ROUSSEAU discute avec la base. Il prend le temps de s’entretenir avec les responsables départementaux, dont Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89, qui le suit de près.

 

« La loi EGALIM doit être respectée… »

 

Bon, cela commence à grogner un tantinet parmi les journalistes de la presse nationale (et parisienne) car les délais impartis correspondant au début de la conférence de presse s’étiolent de minute en minute. Bref, ce qui devait commencer à 12h45 ne le sera in fine qu’à partir de 13h30 ! Un jeu de patience, donc, que la collecte des informations. Ce qui a l’air d’énerver quelques preneurs d’images, pressés d’adresser le fruit de leur travail en régie !

« Notre présence, ici, c’est pour mesurer le degré de détermination que l’on avait senti très fort sur le terrain, confie en guise de préambule le porte-voix de la FNSEA, mais, après avoir discuté avec des agricultrices et des agriculteurs, ce degré est plus fort encore ! ».

Vingt ans que les griefs s’accumulent. Que les choses insupportables à vivre au quotidien plombent le moral des professionnels de la filière. « Les décisions qui vont être annoncées par le Premier ministre Gabriel ATTAL sont très attendues et doivent être très au niveau de nos attentes… ».

Bien sûr, il est nécessaire de rendre leur dignité aux agriculteurs. De redéfinir la place de l’agriculture dans la société d’aujourd’hui et la place de leurs produits dans nos assiettes. Oui, mais une question semble évidente et Arnaud ROUSSEAU la pose à haute voix : « que fait-on des importations qui ne cessent d’arriver en France alors que l’on a du mal à vivre avec nos métiers ? ».  

Mais ce ne sont pas les seuls sujets de préoccupation. Que fait-on du revenu des agriculteurs, à titre d’exemple ?

« On est en pleine négociation et il faut que l’on fasse attention, souligne Arnaud ROUSSEAU, avec la grande distribution et la matière agricole. La loi EGALIM doit être respectée ! ».

Mais, l’exercice du métier ne fait pas la part belle à d’optimistes perspectives. « J’ai entendu des professionnels qui me disent que sur leur ferme, ils peuvent subir quatre à cinq contrôles différents avec deux inspecteurs présents à chaque fois. Cela n’est plus tenable… ».

Quant à la laine de mouton, elle est considérée désormais comme un déchet ! « Les éleveurs ne peuvent même pas la réutiliser pour en faire une litière utile à leurs animaux : ce n’est pas possible ! ».

 

 

« Il nous faut des réponses urgentes ! »

 

Des exemples de ce type, il en a plein sa besace de président syndical, le président de la FNSEA, « il faut soulager les professionnels de la filière ! ». Soulager ? Oui, mais aussi bien en France qu’à Bruxelles, où la noria de normes tout aussi indigestes vient sanctionner le travail des agriculteurs.

Avec les Jeunes Agriculteurs, les adhérents de la FNSEA ont élaboré un cahier des charges comprenant plus de 140 propositions destinées au gouvernement. « C’est un paquet sur lequel nous ne transigerons pas ! affirme Arnaud ROUSSEAU face aux représentants de la presse qui n’en perdent pas une miette alors que la foule s’agglutine autour d’eux.

Mais, alors qu’attend-t-il le patron de la FNSEA ? « Il nous faut des réponses urgentes, je pense au volet du sanitaire, au règlement du GNR (Gazole Non Routier), de l’eau. Que fait-on également sur la négociation des prix et des accords internationaux ? ».

Oui, un sujet plus que jamais d’actualité alors que le commissaire européen parle de rouvrir les accords du MERCOSUR (« c’est une véritable provocation ! »).   

La balle est dans le camp du gouvernement. Mais, une chose est sûre pour le monde agricole, rien ne semble négociable (et cela a été confirmé par Arnaud GAILLOT) parmi les 140 propositions couchées sur la feuille de route remise à Matignon.

Une fois les annonces du chef du gouvernement – il est déplacement en Haute-Garonne au moment où s’écrivent ces lignes pour y rencontrer des professionnels de la filière – faites, les leaders de la FNSEA et des JA consulteront leurs bases afin de décider de la suite à donner à leur mouvement protestataire. A suivre de près, donc.

 

Thierry BRET

 


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« Faites l’amour mais pas la guerre ! ». On a tous en mémoire ce fameux slogan, emprunté au mouvement hippie des années soixante-dix, alors que le monde se berçait d’illusions en croyant encore à la vertu utopique du pouvoir des fleurs et à la liberté à tout crin, distillée aux quatre coins de la planète. Un courant de pensée, qui nous apparaît aujourd’hui bien désuet, quant à la réalité mortifère de notre globe terrestre, englué dans de multiples conflits. Ethniques, religieuses, expansionnistes, impérialistes, pour conquérir davantage de terre, à cause de l’eau ou des ressources précieuses, par déni : les causes des guerres peuvent prendre toutes les origines et diverses formes, parfois à cause de la gent féminine. Cela était le cas le plus souvent au fil des siècles passés !

Etrange paradoxe que celui-ci ! Mais, quand le Président de la République reprend à son compte, au cours de sa récente conférence avec la presse, la formule du « réarmement » en faisant allusion à la démographie, on ne peut qu’esquisser un sourire. Mais, que souhaite-t-il dire par là ?!

Réarmer un acte d’amour ? Contrer de façon quasi militaire la chute drastique de la natalité dans notre pays ? J’en vois déjà certains de nos humoristes patentés qui doivent sourire en leur for intérieur, prêt à dégainer (sans jeu de mot, bien sûr !) avec leurs blagues de niveau potache et toute en finesse, nous ramenant nécessairement en dessous de la ceinture ! Parce que « réarmer son appareil génital » afin d’enfanter le plus grand nombre de bambins possible, gageons que Patrick SEBASTIEN, Jean-Marie BIGARD ou Bernard MABILLE auraient des explications de texte croustillantes à nous fournir à ce propos, pas piquées des hannetons !

 

Une curieuse sémantique à la vocation guerrière

 

Il est vrai que le pensionnaire de l’Elysée aime employer ce mot à toutes les sauces depuis quelque temps. Le réarmement. Pour la cause économique, certes. Avec un objectif de relance industrielle, admettons ! Dans la transition écologique et énergétique, pourquoi pas ! Sur le plan militaire, enfin où là il était grandement question de remettre les pendules à l’heure après que la France ait eu à subir de véritables coupes sombres dans les budgets accordés jusque-là à l’armée.

Sans parler de la réduction des effectifs et l’arrêt de la conscription qui avait du bon à l’époque – celles et ceux qui ont goûté un jour au service militaire s’en souviennent encore avec émotion – tant au niveau de la cohésion sociale et au brassage des populations que sur la dotation des effectifs, trop soucieux de la notion patriotique qui fait défaut désormais. Sauf quand la France de Kylian MBAPPE tente de gagner un titre mondial sur une pelouse ! Et encore, combien d’entre nous connaissons « La Marseillaise » dans sa version intégrale ?!

 

 

Voilà, maintenant, que le réarmement – une notion singulièrement guerrière, à la limite belliqueuse au niveau de la sémantique – fait une curieuse irruption dans la démographie. Quand on sait que pour faire des enfants, il faut avoir a minima de la tendresse et de l’amour dans le couple ; bon nombre de philosophes ont dû pousser des cris d’orfraie et plonger dans la psychanalyse après la fameuse sortie présidentielle !

Ou alors, fort des lettres qu’il a reçues de sa chère épouse, Brigitte, qui lui enseigna jadis le français, notre président faisait allusion dans ses propos aux fameuses « Amazones » - pas le géant de la distribution pour les incultes, mais bel et bien ces femmes guerrières qui donnèrent la peur bleue à tous les représentants de la gent masculine vivant aux abords de la Mer Noire selon la mythologie grecque ! – qui doivent se montrer mobilisées pour la nouvelle cause patriotique qu’est la démographie hexagonale.

 

 

Une chute de – 6,3 % de la natalité en 2023

 

En matière de chiffres, il est vrai, ce n’est guère brillant côté naissances en France. La natalité est en net déclin, voire même en chute libre depuis le début des années 2020. Il y a bien eu un petit sursaut en 2021 grâce à ce satané virus de la COVID – le confinement a eu du bon pour occuper convenablement nos concitoyens bloqués à chez eux à ne plus savoir que faire ! – mais en 2023, c’est la catastrophe. Alarmiste même pour l’Etat et son chef suprême, soit - 6,6 % de naissances !

Les raisons de ce désaveu natal sont multiples. Quel est le couple sensé qui, aujourd’hui, a envie de donner vie à un nouvel être humain qui sera confronté tôt ou tard à un cataclysme de mauvaises nouvelles dont on nous rabâche les oreilles du soir au matin et inversement ?

Pas d’exagérations dans les propos mais bon nombre de jeunes couples ont pris conscience que le monde dans lequel ils se mouvaient n’était pas aussi idyllique que le jardin d’Eden !

Réchauffement climatique, guerres, menaces nucléaires, COVID et pandémies universelles, crise économique, inflation et baisse du pouvoir d’achat, chômage des jeunes et des seniors, crise écologique, perte de confiance et individualisme, terrorisme et cyberattaques…un éditorial entier ne suffirait pas à lister tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète !

Même l’infertilité – le président de la République a mis le doigt dessus lors de son intervention – progresse : est déjà une conséquence très lourde (un fléau) de cette démographie en pleine déliquescence. Elle concerne tout de même trois millions de Français.

Bref, le « réarmement démographique » n’est pas un leurre. Il y a aussi péril en la demeure pour préserver (garantir serait un mot trop fort) la survie du système social et des retraites.

Contrairement à Vladimir POUTINE qui vient de prendre de nouvelles dispositions en Russie pour que les femmes soient beaucoup plus fécondes et fassent des enfants – les même qui seront enrôlés très tôt dans les appareils militaires et qui feront de la chair à canon dans le cadre des futures conquêtes expansionnistes ! -, Emmanuel MACRON veut que les Françaises et les Français « se remettent à l’ouvrage » pour repeupler les écoles, les entreprises, les collectivités rurales qui perdent des âmes désertant les campagnes frappés de plein fouet par la désertification et le recul économique. A l’instar du célèbre couplet de « la Marseillaise » : « Aux Armes citoyens » !

 

Thierry BRET

 


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La période du « en même temps » serait-elle désormais révolue pour le chef de l’Etat Emmanuel MACRON ? Comme le disait si bien l’amuseur de RTL, Philippe CAVERIVIERE, dans l’une de ses chroniques humoristiques matinales dont il a le secret à l’annonce, cette semaine, du nouveau gouvernement, « la France est gouvernée par huit ministres de droite, deux de gauche et les autres… de droite ! ».

Preuve que le nouveau chef du gouvernement qui lui vient plutôt de la gauche (anciennement parti socialiste) aurait choisi une équipe en concertation avec le palais élyséen qui pencherait significativement plus vers la droite que l’inverse. Une question de déséquilibre, en somme, que le fanfaron du matin n’aura donc pas manqué de railler sur les ondes hertziennes.

Et ce n’est pas l’arrivée de deux poids lourds ayant déjà officié sous l’ère de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC qui vont infléchir ce sentiment de droitisation de la politique actuelle. A trois ans du terme du second mandat du plus jeune Président de la République élu (39 ans), non seulement le locataire de l’Elysée se paie le luxe de nommer un « gamin » de 34 ans à la tête du gouvernement, Gabriel ATTAL, et de muscler ainsi l’aile droite de son exécutif, peut-être en prévision des futures joutes présidentielles de 2027, élections décisives pour l’avenir du pays, présentes déjà dans toutes les têtes.

 

La nomination de Rachida DATI créée plus que de la surprise !

 

Serait-ce la « botte de Nevers » astucieuse à la D’Artagnan – c’est plutôt d’actualité avec la nouvelle adaptation cinématographique du roman fleuve d’Alexandre DUMAS – qu’aura choisie Emmanuel MACRON pour couper l’herbe sous les pieds du Rassemblement National et des Républicains, avant de se lancer dans la course à l’Elysée ?

Peut-être. Ou peut-être pas. Mais, le Président de la République est suffisamment un fin renard de tacticien pour ne pas l’avoir envisagé !

Face à la jeunesse incarnée par les jeunes loups aux dents acérées du RN (Jordan BARDELLA, Laurent JACOBELLI, Sébastien CHENU, Julien ODOUL…), le dirigeant de l’Etat français a donc opté pour un choix stratégique qui lui permet d’occuper le terrain, avec des ministres de droite, tout acquis à sa cause. Dont d’anciennes figures gouvernementales ayant déjà connu les ors du pouvoir grâce à un maroquin sous la présidence de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC : Rachida DATI, ancienne Garde des Sceaux et Catherine VAUTRIN, ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances, entre autres.

Certains poussent déjà des cris d’orfraie en s’étranglant à moitié ! Notamment envers la première des susnommées. Surtout, François BAYROU du MoDem qui ne doit plus trouver le sommeil depuis cette nomination surprise et pour le moins inattendue.

 

 

Rachida DATI entre dans un gouvernement de l’ère MACRON ! Elle qui a tellement vilipendé sur les ondes et dans les meetings l’action présidentielle et gouvernementale depuis 2007 se retrouve donc en première ligne, certes avec le portefeuille du ministère de la Culture. Il ne faudrait pas exagérer tout de même ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis, dit-on !

Il paraît que dans les soupentes de la chose politique, tous les observateurs s’accordent à le dire que d’une part François BAYROU – de moins en moins influent auprès de la présidence hexagonale – ne décolère pas à la suite de cette nomination des moins surprenantes. Il pourrait même lancer sa propre liste aux Européennes tellement le garçon semble dépité ! Pire, Rachida DATI personnifie la détestation suprême pour le maire de Pau et leader du mouvement centriste car c’était l’ennemie jurée de feu Marielle de SARNEZ, son égérie, aujourd’hui disparue.

D’autre part, confier la culture à l’élue de l’opposition parisienne équivaut à une sinistre plaisanterie, selon les sbires de la grande prêtresse de la capitale, Anne HIDALGO ! Une autre de ces ennemies jurées. Elle l’accuse ouvertement de ne rien connaître à la cause des artistes ! Bing, ça mitraille à tout va !

Du côté des leaders des Républicains, cette prise de guerre réalisée face au camp adverse par Emmanuel MACRON fait également grincer des dents auprès des instances supérieures du parti de droite, toujours englué dans l’opposition à la recherche d’un véritable chef charismatique en vue des présidentielles 2027. L’excommunication n’est pas très loin ! A défaut, la radiation ou le bannissement, alors que l’intéressée se défend de quitter sa famille politique dont elle incarne une incontestable force.

 

Les inquiétudes des mouvements LGBT avec le retour de Catherine VAUTRIN

 

Ancienne présidente de l’ANRU (Agence nationale pour la Rénovation Urbaine) – à ce titre, Crescent MARAULT, maire de droite d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois, l’avait reçue en juin dernier en grande pompe dans sa ville de prédilection lors d’une signature de partenariat -, Catherine VAUTRIN, adoubée entre-temps par l’Elysée pour s’installer au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, suscite bon nombre d’interrogations également.

Réputée ultra conservatrice et bien empreinte dans l’idéologie d’un catholicisme pur jus, les prises de position de l’intéressée, jadis, contre les mouvements LGBT et le mariage pour tous, font couiner aujourd’hui les sphères homosexuelles de l’Hexagone. Un non-sens pour les libertés, clament déjà ses plus farouches opposants même si l’ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances (de toutes les chances ?!) a fait depuis son mea culpa sur le sujet. Sait-on jamais : et si un jour on lui avait proposé de gérer à nouveau un  portefeuille ministériel !

A l’énoncé de son patronyme, certains ont carrément parlé de « douche froide » ! Un comble, que cette nomination quand on sait que le nouveau Premier ministre de notre pays est le premier chef de gouvernement à avoir effectué publiquement son « coming out » et à affirmer ainsi son homosexualité !

Mais, au-delà de ces différentes désignations et du resserrement millimétré de la liste ministérielle où l’on prend in fine du vieux pour tenter de nous vendre du neuf, on retiendra tout de même une belle note de positivisme, prononcée lors de la première intervention audiovisuelle du très jeune Gabriel ATTAL : « je veux de l’action, de l’action, de l’action pour obtenir des résultats, des résultats, des résultats… ».

Enfin de belles paroles, audibles à nos oreilles et que l’on aimerait tellement croire dans les faits !

 

Thierry BRET

 


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Sera-t-il laid ou bien beau ? Déjà dans les années 70, le chanteur Alain SOUCHON, un brin pessimiste et nostalgique comme à l’accoutumée dans ses textes si mélancoliques, s’interrogeait sur le sens de la vie, au fil du temps qui passe. Force est de constater que les années défilent, les décennies s’accumulent et que la même ritournelle revient inlassablement à nos oreilles : que nous réservera l’année prochaine ?

2024, la belle année ? Cela pourrait peut-être seulement se résumer et se souhaiter aux termes des douze coups de minuit, le soir de la Saint Sylvestre ! Parce qu’il est vrai que dans le monde actuel où l’on vit sur cette bonne vieille Terre, les sujets anxiogènes et d’inquiétude ne manquent pas !

Depuis que le monde est monde, les crises et les conflits habitent notre planète. Pire, jadis, il y avait aussi les dinosaures et des monstres marins ! Mais, il est vrai que cette année 2024 sent quand même la poudre. Pas d’escampette, malheureusement, mais bel et bien le souffre du canon – pas de ceux que l’on boit un soir d’hiver au coin de la cheminée -, celui de la guerre.

 

Pour vivre heureux aujourd’hui, il faut être carpe diem !

 

Il ne faut pas être prophète en son pays pour dire que 2024, à l’instar de 2023 qui s’achève sans regrets éternels, ni fleurs ni couronnes, risque de se présenter dans la même veine que les années de la décennie 2020. Chaud bouillant.

Le monde semble totalement déstabilisé, balloté, sans pilote dans l’avion. Ou alors avec trop de prétendants, plus désaxés les uns que les autres, qui espèrent tous devenir tôt ou tard les maîtres de la planète avec leurs bombinettes nucléaires. Une planète qui ne tourne plus vraiment bien rond : il ne manquerait plus que l’astéroïde qui nous fonce dessus et baptisé avec force humour « Chaos de la Création » par les ingénieurs de la NASA ne viennent à nous percuter de plein fouet d’ici quelques mois et cela en serait terminé de cet éditorial et de tout ce qui l’accompagne ici-bas !

Carpe diem, disent les philosophes, emplis de sagesse. Oui, la vie qui vaut la peine d’être vécue, ne doit pas nous faire oublier les bons moments à couler dès que les instants se présentent à nous, loin de la fureur des hommes et de leurs perpétuels bruits de bottes, synonymes de guerre.

Aujourd’hui, les conflits sont légion. Comme au temps de Rome ! Pas un continent n’y échappe même la bouillonnante Amérique du Sud s’en mêle avec la nouvelle possibilité d’opposition entre le Venezuela et la Guyana, soutenue par la perfide Albion – le Royaume-Uni – qui est loin d’être prude sur le sujet. Un remake de la guerre des Malouines ou des Falkland comme en 1978 ?

 

 

Un monde en perdition avec des points conflictuels…

 

Et que dire de la situation au Moyen-Orient où la trêve des confiseurs n’a pas été respectée, à la manière identique de l’Ukraine qui a reçu un tapis de 110 missiles meurtriers entre Noël et Nouvel An, provoquant une fois encore son lot de deuils, de drames et de rancune farouche.

Et comme si cela ne suffisait pas – avec la Serbie ultra nationaliste qui aimerait bien en découdre de nouveau afin de prendre sa revanche sur le Kosovo et la Bosnie – voilà que le grand leader de Corée du Nord évoque lors de l’assemblée générale du parti unique qui l’a porté au pouvoir les nécessaires préparatifs à la guerre que son peuple doit accepter au nom des principes de cette tyrannie familiale sans nom !

Un conflit qui pourrait même être nucléarisé selon le dictateur de Pyongyang et qui s’en féliciterait presque avec un regard enfantin de gros nounours, enfant gâté de la dynastie des Kim !

Tandis qu’à Taïwan où l’on subit toujours l’influence de Pékin afin de perturber les futures élections présidentielles, on s’inquiète de la présence de moins en moins rassurante de ces navires de guerre battant pavillon rouge, représentant une menace grandissante pour les insulaires qui ne désirent pas être avalés par l’empire du Milieu.

 

S’accommoder de 2024, le sourire aux lèvres ou pas !

 

Quant à la Mer Rouge, théâtre de multiples opérations des groupuscules terroristes à la solde de l’Iran visant à saper le commerce international en coulant les pétroliers et méthaniers, elle est devenue un nouveau pôle géographique d’instabilité de ce monde en perdition.

Vous en voulez encore dans cet inventaire à la Prévert, sinistre et lugubre ? Non, stop ! De grâce, profitons de l’instant présent et pensons plutôt à réveillonner en famille ou avec des amis, en sirotant une coupe de champagne ou un Américano ! Demain, et l’année prochaine, seront d’autres jours à vivre pleinement. Avec ses moments d’allégresse et de folies dont il faudra bien pourtant s’accommoder, le sourire aux lèvres ou pas !

Au gui l’an neuf, comme le veut la tradition et bonne année 2024 !

 

Thierry BRET

 


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Dis donc, Père Noël, et si tu nous apportais plein de jolis cadeaux à déposer au pied du sapin en cette fin d’année 2023 ? Mais, pas nécessairement, ces jouets venant des confins de l’Asie bourrés d’électronique, des bouquins dénués d’intérêt à mettre au pilon, des CD inaudibles à l’écoute, des vêtements que l’on se débarrassera à la première occasion sur un site Internet parce que trop moches ou pas à la bonne taille, et toutes ces choses totalement inutiles, ringardes, voire obsolètes avant même de les déballer que l’on n’oserait même pas offrir à son pire ennemi !

Non, Père Noël, ce que les Françaises et les Français désirent le plus au monde en cette belle fin d’année 2023, si particulière et chaotique, c’est du rêve ! De l’espérance à en revendre, du civisme et du respect à l’état brut ! Du tangible et pas de l’a peu près !

Période de trêve et d’espoir, la célébration de la Nativité et ce, quel que soient les religions, se veut aussi porteuse de fraternité, d’amour, de paix, d’amitié, de promesses. Celle de vivre en paix dans un monde qui se délite un peu plus chaque jour. Celle de connaître des jours meilleurs quand on est dans la peine, la souffrance psychique et morale, la maladie, le handicap.

Cette croyance en ce personnage imaginaire qui aura bercé toute notre petite enfance – du moins l’espère-t-on car le mythe est magnifique à bien des égards quand on l’examine de plus près ! – représente toujours une bulle d’oxygène pour ces parents qui gâtent leur jeune progéniture en leur offrant des cadeaux. Certains, utiles ; d’autres si futiles !

 

Et les adultes dans tout ça ?

 

Et si les adultes se prenaient à y croire, à nouveau ? Que pourrions-nous demander par lettre interposée et sans l’oblitération d’un timbre postal parmi nos souhaits ? Après avoir vécu une telle année 2023, la liste pourrait être très longue, pour combler nos désirs les plus fous et les plus sincères.

L’avancement de la retraite à…60 ans et non à 64 ans tel que cela nous a été imposé de la manière la plus brutale et sans notre consentement – il y a le mythe du Père Noël, assurément, mais en France, il y a aussi le mythe du référendum dont on ne voit jamais la trace ! - ; on y ajouterait parmi les paquets cadeaux la maîtrise de l’inflation et la hausse du pouvoir d’achat !

Merci, par ailleurs, aux valeureux spéculateurs de tout poil de s’enrichir de manière éhontée, abusive et immuable sur le dos de tous les pauvres couillons que nous sommes, nous autres les consommateurs lambda devant satisfaire nos besoins consuméristes ou ceux de notre progéniture !

 

 

Des « bons cadeaux » pour obtenir la paix

 

Sur le plan international, et avec le lot de gabegies planétaires que nous vivons en mode accéléré et que nous avalons telles des couleuvres depuis 2022, on pourrait voir le Père Noël apporter dans sa hotte des « bons cadeaux » donnant enfin droit à la paix et à la sérénité pour des pays et des peuples en déshérence qui en auraient bien besoin.

Bien sûr, le premier d’entre eux serait l’Ukraine qui ne connaîtra pas de trêve des confiseurs, même le jour de la Nativité sous les bombardements meurtriers et aveugles de l’envahisseur russe.

Une simple histoire de famille et de disputes entre Slaves, pourrait souffler Vladimir POUTINE pour qualifier un conflit qui plombe l’économie mondiale – mais pas trop la sienne malgré les sanctions économiques adressées en paquets de douze – et qui menace l’Europe et les pays de l’Est, même si vu de la France, en particulier, cela ne soit guère probable dans les faits. Curieux que nos concitoyens aient la mémoire aussi transparente et si courte quand il s’agit de se remémorer les affres de l’Histoire, période du début des années 1940…au hasard, l’année 1938 !

Le second territoire à y prétendre est évidemment la Palestine. Avec une bande de Gaza, aujourd’hui totalement dévastée et laminée par une puissance militaire, Tsahal, qui ne répond qu’aux principes de la loi du Talion, chère à l’Etat hébreu.

On ne pourra jamais cautionner les actes terroristes et assassins des membres du Hamas – la couverture légitime et suppôt de l’Iran dans cette partie du Moyen-Orient en train de sombrer vers la désespérance et la guerre -, mais ces milliers d’enfants, de femmes et d’adultes palestiniens doivent-ils payer le prix fort de cette barbarie d’un autre âge qu’ils n’ont pas commis ?

Dans les deux cas, cher Père Noël, une simple question à ajouter en additif à notre lettre revendicatrice : jusqu’à quand le massacre ?

 

 

Conserver notre âme d’enfant : le « meilleur est pour demain »…

 

Bien sûr, d’autres régions brûlantes de la planète pourraient aussi bénéficier de la mansuétude et des largesses du fameux bonhomme rouge, faisant le tour du globe avec son traîneau et ses rennes. Ce ne sont pas les conflits qui manquent et qui risquent de se propager dès 2024 avec la crise de l’eau et le réchauffement climatique sur notre bonne vieille Terre ! Non ?

On dit toujours que « le meilleur est pour demain ». C’est peut-être cela, la vraie maxime de Noël, que nous devons tous conserver au fond de nous-même. Une phrase simple à se répéter mille fois, comme une litote qui a force de volonté finira bien par s’ancrer dans nos neurones fatigués et nos rivages où nous vivons au quotidien.

C’est peut-être cela la magie de Noël qui nous permet encore, nous autres les adultes, d’entretenir notre âme d’enfant. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Happy Christmas, comme le chantait si bien en 1972, le regretté et pacifiste, John LENNON. Peut-être, certaines et certains parmi vous, ont encore envie de croire au Père Noël…

 

Thierry BRET

 


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