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Les correcteurs de l’Education nationale ne s’ennuient jamais. Surtout, quand ils font passer les oraux du bac. Les réponses de nos chers étudiants dépassent parfois l’entendement et la réalité se situe bien au-delà de la fiction. S’amuser un peu, rire et sourire, sûrement. Mais, il n’est pas question de se moquer : nos aînés n’ont pas nécessairement fait mieux !

Non, c’est plutôt une réflexion à mener sur la pédagogie et le mode d’enseignement qu’il serait nécessaire de réaliser. Peut-être que celles et ceux qui ont confondu Simone VEIL (l’ancienne ministre) avec Simone WEIL (la philosophe, anarchiste et spécialiste de la condition ouvrière), proposée cette année dans un sujet du bac philo, devront-ils atterrir aux oraux de rattrapage !

C’est au XIIIe siècle qu’apparaît pour la première fois le bac qui se divise alors en « filières ». Élèves latinistes, vous les avez probablement entendus lors de vos cours dans le secondaire. C’est ce que l’on appelait « Trivium » (arts de la parole) : la grammaire, la rhétorique, la dialectique ou « Quadrivium » (arts du nombre), avec l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.

En 1809 se déroule la première édition du « bachot » (ancienne appellation du bac), uniquement composé d’épreuves orales avec cinq disciplines : droit, lettres, médecine, sciences, théologie. Trente-et-un candidats obtiennent le diplôme. En 1924, les femmes peuvent enfin passer l’examen. C’est un grand tournant dans la société française !

Notons tout de même qu’une exception s’est produite à notre insu : Julie-Victoire DAUBIE, jeune femme de 37 ans, a eu la possibilité de passer son baccalauréat en 1861, appuyée par l’impératrice Eugénie.

Intéressons-nous un instant à l’étymologie de « baccalauréat ». Il est intéressant de revenir sur le mot en lui-même. Il provient du latin « bacca laurea », qui signifie « couronne de laurier ». Cette fameuse couronne de laurier est le couvre-chef des héros de l’Antiquité.

 

Quelques perles de nos chers candidats

 

Nous avons donc, face à face, un examinateur et un candidat. Règlementairement, il faut qu’il y ait dans la salle au moins un autre étudiant. Un témoin en cas de problème. Que la séance commence : « quelle est la capitale de l’Argentine ? ». L’étudiante semble sécher et l’examinatrice veut l’aider : « ça commence par Buen… » et réponse spontanée de la jeune fille : « Buenos Dias » ! Bravo, mademoiselle et « Buenos Noches »…

Parlez-moi du réchauffement climatique. Réponse : « c’est quand les pôles fondent et que la « capote » glacière disparaît ». Le prof veut rattraper l’élève : « vous voulez dire « la calotte» ? Non, non répond l’effrontée, de toute façon l’un ne va pas sans l’autre ! » CQFD…

Comme ce croustillant fait historique : « qui était le chef de la Résistance française en 1940 ? ». Une réponse à méditer : Louis De GAULLE ! Vous voulez dire Charles de GAULLE ? réplique un prof qui croit tout savoir. Non, non Louis comme tous les rois !

Avouons qu’au second degré, la réponse a de la saveur. Restons-en à 1940. Et le début de la Seconde Guerre mondiale. L’étudiant inspiré : « ça commence par les Etats-Unis qui déclarent la guerre à l’Amérique ! Ensuite, les Français se font prendre par derrière par les Allemands ! Mais, tout se termine en 1918 par la signature du traité de Versailles ! ».

Hors du temps mais propos rigoureusement authentiques.

 

 

Un florilège d’âneries à faire sourire !

 

Quel est l’impact d’Internet dans l’économie ? « Ben oui, c’est les sites de rencontre qui provoquent des divorces. Après, il faut déménager, acheter de nouveaux équipements ». C’est bon pour l’économie. On sent du vécu familial… Quel est la taille de Hong-Kong ? « Environ 10 mètres, il était très grand ». Logique : quand nos gamins jouent à King-Kong…bien sûr !

Quant aux littéraires qui deviennent cinéphiles : « parlez-moi d’Arthur RIMBAUD ». Réponse sur le ton de la certitude : « Rambo, il a fait plein de choses. D’abord Rambo 1, puis Rambo 2, 3 et 4 avec Julie Benz… Il n’y aura pas d’entracte ! Léonard de VINCI était, quant à lui, un grand écrivain, selon un amateur de littérature, il a écrit « Da Vinci Code »…

Comment est formé un sonnet ? Et l’étudiant spécialiste de répondre : « un quatrain et deux tiercés ! ». Le prof désabusé de rétorquer : « tiercé gagnant bien sûr et dans l’ordre ! ». Et c’est dans l’ordre, pas de désordre… Parlez de l’âge de pierre. C’est environ 35 ans. Le prof d’insister : l’âge de bronze ? 50, 55 ans…

Parlez-moi d’Albert CAMUS et particulièrement de la difficulté à exprimer ses sentiments. Oui, les hommes ont du mal à exprimer leurs sentiments. Les chiens, c’est facile, ils remuent la queue et on sait qu’ils sont contents ! Pour les hommes, c’est pareil ! Heureusement, le prof était une femme car elle avait du mal à cacher sa joie…

L’économie « circulaire » correspondrait au secteur des roues de vélo, de moto et d’auto ; tandis que le libre-échange, pour un adepte de l’économie libérale : « c’est quand tout le monde couche avec tout le monde »…La palme revient à ce spécialiste des sciences : « quelle est la composition de l’air ? ».  70 % d’azote, 50 % d’oxygène, 40 % d’hydrogène et 30 % de gaz rares, comme le xénon… Quand on aime, on ne compte pas !

 

 

Une « Foire aux cancres » parfois faite de bon sens !

 

 

Pas question de moqueries, juste de se détendre et sourire un peu dans un monde de plus en plus complexe. Jean-Charles, dans son célèbre livre « La Foire aux Cancres », a montré que nos aïeux, des années 50 et 60 n’étaient pas moins hilarants.

Nos jeunes, c’est notre avenir et les défis de demain, pour aborder le marché de l’emploi. Notre jeunesse est pleine d’enthousiasme ! Comment adapter notre enseignement à la révolution technologique ? Donner des cours, hors de ce qu’ils peuvent trouver dans les livres. Enseigner des contenus que nos étudiants ne trouveront pas sur Internet, c’est un défi compliqué, mais c’est aussi son charme.

Un enseignement proche de l’humain, du contact direct, d’une interaction émotionnelle, loin de l’Intelligence Artificielle, qui va venir encore compliquer la manière d’enseigner. Un étudiant venait de recevoir la copie corrigée de son partiel : zéro. Il me croise et me dit : « je suis nul, Monsieur ». Ai-je dit cela ?

« Non, votre copie est nulle mais personne n’a le droit de vous dire que vous êtes nul ! ». Il est important de l’affirmer, de redonner du tonus à cet étudiant, et ça, aucune Intelligence Artificielle ne pourra lui offrir la dignité nécessaire à sa vie d’homme.

Je laisserai la parole à cet autre étudiant, qui me donna l’illusion, un court instant, de me sentir utile. Avant de corriger sa copie (copie blanche) de son partiel de gestion financière, je pus lire ce que l’étudiant avait écrit en marge : « je n’ai rien compris à la gestion financière, mais avec vous j’ai compris comment ne pas se laisser abattre et relever la tête »…Plutôt encourageant pour l’avenir, non ?

 

Jean Paul ALLOU   

 


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Plus que quelques jours à patienter avant le premier tour de ces législatives anticipées. Le député sortant et candidat pour la troisième circonscription Julien ODOUL tenait un point presse il y a peu à Sens. Il semble plutôt serein face au Nouveau Front Populaire et à la majorité présidentielle…

 

SENS: Toujours en tête des sondages à quatre jours du premier tour des élections, le Rassemblement National et leurs alliés du LR continuent de mobiliser leurs troupes autour de leurs deux thèmes de prédilection : le pouvoir d’achat et l’immigration.

Candidat dans la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL a déclaré que « ces idées de bon sens peuvent arriver au pouvoir s’il y a une mobilisation populaire démocratique dans les urnes ».

Le RN veut en finir avec un système obsolète, basé sur « des bidouillages » depuis quarante ans et proposer des mesures nouvelles déjà appliquées dans d’autres pays européens comme en Espagne. « On libère, on allège, on dynamise » ajoute le candidat.

Même s’il ne souhaite pas vraiment spéculer sur les résultats des élections ni se projeter dans une « politique fiction », Julien ODOUL croit en la possibilité d’une majorité absolue pour le RN et préconise un « raz-de-marée patriote » au second tour.

Mais le candidat envisage toujours cette fonction au-delà de ces enjeux nationaux avec la volonté de répondre aux problématiques locales et une proximité avec la population.

« Je serai toujours le député des lotos et des vide-greniers » affirme le président du groupe RN à la Région, qui se montre plutôt confiant pour la circonscription où il avait été élu avec 55,84 % en 2022.

Pour lui, pouvoir continuer ce qu’il a commencé il y a deux ans est primordial. C’est « construire un travail parlementaire qui soit au plus près des réalités et en même temps de pouvoir échanger, avoir les critiques… ».

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Il a le sourire facile. Et la poignée de main franche et ferme. Ce n’est pas tous les jours d’ailleurs qu’une petite commune de l’Yonne reçoit la visite du second personnage de l’Etat en ces murs. Ceux de la mairie qui se transforment dans l’une de ses pièces en salle de conférence de presse, pour la circonstance. Sur les 577 circonscriptions de l’Hexagone – celles qui auront droit dès dimanche 30 juin à un grand coup de projecteur médiatique au terme du premier tour de scrutin! -, la première de l’Yonne, chère à Guillaume LARRIVE, le Président du Sénat Gérard LARCHER n’a pas hésité à se rendre en terre icaunaise afin d’y apporter son amitié et son soutien à la nouvelle prétendante à l’hémicycle national, Céline BAHR…

 

MEZILLES: Une touffeur à ne pas mettre un homme politique dehors ! Et pourtant, cravaté et costumé comme le veut la fonction d’homme d’Etat, le Président du Sénat se prête au jeu de l’interview avec nos amis de France 3, malgré les ardents rayons de l’astre diurne. L’ombre se fait rare sur le parvis de la mairie de la localité de Puisaye qui reçoit sa visite, mais l’ancien vétérinaire devenu deuxième personnage de l’Hexagone après le locataire de l’Elysée n’en a cure !

En l’espace de quelques minutes, face caméra, il confirme avec force et vigueur son attachement aux valeurs républicaines, aux vertus de la liberté et de la démocratie, et surtout à la modération en politique, appelant ses électeurs à rallier le projet incarné par Les Républicains (LR) – les vrais de vrais ! – et défendu localement par la jeune postulante au titre de députée de l’Yonne, une Céline BAHR qui a su fourbir ses armes en l’espace de quelques années (et quelques mandats) dont ceux de conseillère régionale, communautaire et municipale, proche du président-maire d’Auxerre, Crescent MARAULT.

L’objectif pour le haut parlementaire est naturellement de barrer la route aux extrêmes, ceux de gauche autant que ceux de droite, via leurs projets qui ne trouveront jamais grâce à ses yeux.

 

 

Le zéro pointé de Guillaume LARRIVE au député sortant…

 

Quelques minutes auparavant, aux côtés de son suppléant – le maire de Saint-Privé, Jean-François BOISARD qu’elle qualifiera de « soldat de la République » -, c’est une Céline BAHR tout en dynamisme et en verve qui aura posé les jalons de son programme, à proximité de son mentor et « passeur de relais » comme il le définira lui-même un Guillaume LARRIVE, plus virulent que jamais contre le bilan de son prédécesseur, un certain Daniel GRENON (RN) qui l’avait éliminé dès le premier tour des législatives de 2022, à la grande surprise générale. Un bilan fait de zéro pointé tant dans les propositions de lois que les rapports parlementaires, sans omettre la prise de parole en séance, selon l’ancien député gaulliste.

Mais, cette confrontation initiale se terminera sept jours plus tard de la manière la plus inédite et inattendue entre la candidate de la NUPES, la Verte Florence LOURY et le résident de Toucy, inconnu ou presque des observateurs de la chose politique.

A l’autre bout de la table, Michel CARRE, l’édile de Mézilles, savoure intérieurement l’instant. Un tel plateau politique réuni dans sa bourgade : fichtre, cela est à inscrire dans les annales en lettres d’or !

Bon, du côté de la presse, on prend les mêmes et on recommence dans ce genre d’exercice ! Entre l’Yonne Républicaine et France 3, et…France Bleu Auxerre qui se fait attendre ! Qu’importe ! Céline BAHR lance les débats à une heure précise et déroule sa présentation avant de céder la parole au premier des sénateurs, le Président du Palais du Luxembourg ! 

Un défenseur inlassable des communes et une référence tutélaire de la droite républicaine et du centre, une droite qui peine à se rassembler sous la même bannière, précisera-t-elle en guise d’introduction.

 

 

Une « téléconsultation » d’à peine deux minutes sur la dissolution…

 

Défendre les citoyens qui travaillent, retrouver l’ordre dans les comptes publics comme dans la rue et respecter davantage les territoires ruraux intègrent les priorités de la jeune candidate.

« Notre conviction est qu’il ne faut pas rajouter du chaos au chaos, explique une Céline BAHR pesant chaque mot prononcé, la France ne doit pas être abandonnée aux extrêmes. C’est un appel à la non-résignation : je le dis comme citoyenne et en qualité de jeune maman, c’est pourquoi je m’engage dans ce combat… ».

Quant à Gérard LARCHER, heureux d’être là et de s’amuser dans le même temps de participer à un exercice similaire dans le Vaucluse via la magie d’un enregistrement vidéo, il ne veut pas que la France rurale, cette France si chère à ses yeux, soit oubliée par les élites parisiennes.

« Une partie de notre pays a le sentiment de ne plus être entendu. Outre le choix de l’amitié envers Guillaume LARRIVE et Céline BAHR, être là aujourd’hui à leurs côtés, c’est aussi un choix strictement politique pour le Président du Sénat que je suis, précisera l’orateur, je ne souhaite pas que l’avenir de ces territoires soient confiés au RN. Il y a une extraordinaire crise de confiance entre les citoyens et les élites en particulier l’Elysée. Quand je vois le programme des deux blocs adverses, je suis très inquiet : pourtant il y a une autre voie qui s’inscrit dans les valeurs de la droite et du centre et elle doit être présente le 30 juin et le 07 juillet… ».

 

 

Ne voulant pas baisser les bras, Gérard LARCHER estime que la candidate de la première circonscription possède toutes ses chances pour rassembler et l’emporter. Puis, il reviendra sur l’étrange épisode de la dissolution du Palais Bourbon dont beaucoup, y compris dans le propre camp présidentiel n’ont su entraver que couic sur les explications !

« Oui, il y a eu une consultation du chef de l’Etat, plaisante Gérard LARCHER, sur sa prise de décision. Celle-ci a duré au bas mot une minute et trente secondes ! J’appelle cela de la téléconsultation, pour faire référence à la télémédecine ! C’est à peine si on a eu le temps de prendre la tension de la France !».

Une tension qui depuis vire au cauchemar obsessionnel et frise l’apoplexie chez les investisseurs et entrepreneurs, sans omettre les observateurs internationaux, toujours secoués par de tels soubresauts sismiques irréversibles, dans un contexte international déjà délétère.

Pour Gérard LARCHER comme pour Guillaume LARRIVE, c’est clair : le coup de « BAHR » vers la droite et le centre droit est plus que jamais nécessaire dès le 30 juin prochain pour retrouver le lustre de la France…

 

Thierry BRET

 

 


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Il y a eu, dans le même après-midi, Villeneuve l’Archevêque. Puis, ce fut Egriselles-le-Bocage. Enfin, ultime localité à être visitée durant ce petit périple dans l’Yonne septentrionale, la commune de Sergines. Là, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY et son vice-président en charge des Finances, du Développement économique et de l’Emploi, Nicolas SORET, devaient être accueillis par l’édile local, André PITOU, dans cet étrange salon d’honneur, évoquant davantage un prétoire qu’une mairie ! Mais, il n’était nullement question de « gros sous » mais bel et bien de campagne électorale pour le candidat socialiste, étiqueté « NPF », sur la troisième circonscription !

 

SERGINES : Elle n’a pas hésité à avaler les kilomètres, depuis Dijon traversant la Bourgogne du sud au nord, ou presque, pour venir encourager l’un de ses fidèles représentants, au sein du Conseil régional. Trois ans déjà que le binôme qui fait face aux représentants de la presse, lors de cette conférence du même nom, œuvre ensemble à la destinée de la Bourgogne Franche-Comté.

« C’est un honneur et un vrai moment de bonheur pour moi que Marie-Guite DUFAY soit à mes côtés pour constater tout le travail qui a été entrepris dans cette partie septentrionale de notre territoire, lâche en substance un Nicolas SORET, à la verve facile.

Détendu et serein, le garçon plaisante avec son voisin de droite, le maire de Sergines André PITOU – on l’a connu jadis en responsabilité au sein de La Prévention Routière -, un élu ravi de l’aubaine de recevoir les journalistes dans sa localité. Et dans cette salle municipale, on ne peut plus bizarre sur le plan architectural où l’on s’attendrait presque à entendre la cour délibérer à l’issue d’un procès aux assises !

De délibérations, il n’y en eu point lors de cet exercice oratoire qui permit à l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes du Jovinien, d’expliciter les motivations de sa candidature, sous le sceau du Nouveau Front Populaire (NPF) dans cette troisième circonscription aux aspérités redoutables à bien des égards.

Il en faudrait bien davantage au militant du Parti Socialiste pour être découragé ! Ce n’est pas le style de la maison ! Un candidat sans langue de bois, donc, qui affirmera d’entrée de jeu son attachement viscéral à ce territoire et à la ruralité.

 

Tourner définitivement la page de l’ère MACRON…

 

Déjà en 2012, lors d’une précédente campagne pour tenter d’accéder au statut de parlementaire au Palais Bourbon – Nicolas SORET échoua face à la regrettée Marie-Louise FORT arborant alors les couleurs de l’UMP -, le porte-voix du socialisme avait choisi une localité rurale pour se positionner officiellement dans cette course aux suffrages populaires.

On le sent bien dans ses propos : douze ans après, rien n’a changé en Nicolas SORET, fidèle d’entre les fidèles, à sa terre de l’Yonne et à ses racines.

Devant la gravité de la situation – « c’est un moment historique » -, Nicolas SORET a ressenti depuis plusieurs mois la volonté du terrain d’en finir de manière abrupte avec l’ère MACRON et de tourner la page.

« Le modèle du débauchage tant à gauche qu’à droite est arrivé à son terme : il est à bout de souffle, souligne-t-il sous l’écoute très attentive de Marie-Guite DUFAY, les gens sont favorables à l’alternance qui est le principe même de la démocratie… ».

 

 

Oui, pour l’alternance, mais avec qui ?

« D’un côté, il y a un parti qui propose un programme nationaliste qui ne permettra pas aux personnes de vivre plus dignement ou mieux, soit un programme de gauche que j’incarne avec le Nouveau Front Populaire qui favorisera dans les quinze premiers jours une véritable rupture sociale afin de vivre mieux avec la hausse du SMIC, l’abolition des décrets sur la loi retraite et l’assurance chômage… ».

 

« On prétend que j’organise le chaos parce que je suis d’extrême gauche ! »…

 

Nicolas SORET marque une pause dans ses explicatifs. Avant de reprendre sur le volet de l’ancrage territorial dont il est le défenseur.

« Moi, j’ose affirmer que cette circonscription, je l’a connais bien ! Plusieurs mandats locaux l’attestent et j’ai exercé dans tous les niveaux, gagnant la confiance des habitants, du monde économique et des élus… ».

Alors, Nicolas SORET sera-t-il l’homme du consensus auprès de toutes les instances représentatives de ce territoire pour faire progresser ses idées ?

« Oui, évidemment, rétorque-t-il, je serai celui-là ! Tout comme, je reste socialiste et je n’ai pas céder aux sirènes de la Macronie ni à d’autres. Si demain, je suis élu à la députation, je siègerai parmi le groupe socialiste à l’Assemblée nationale. En étant engagé dans un accord programmatique favorable aux mesures du Nouveau Front Populaire, n’en déplaise à Julien ODOUL (RN) qui parle de moi sur une vidéo récente en me qualifiant de « candidat de la gauche et de l’extrême gauche qui veut désarmer les forces de l’ordre, interdire les médias et organiser le chaos dans nos rues », je me demande s’il parle vraiment de moi. Où s’il fait allusion aux autres candidats de Lutte Ouvrière ou du NPA qui se présentent également sur la circonscription ! ». Bing, la petite flèche cinglante est décochée !

Evoquant la sécurité, précisément, le maire de Joigny rappelle son attachement à celle-ci, garante de nos libertés.

« Chacun sait aussi mon attachement au pluralisme de la presse, ajoute-t-il un brin ironique à l’endroit de son adversaire, enfin je ne pense pas avoir organisé un jour le chaos dans cette contrée ! Je ne correspond pas à l’image que l’on veut prêter de moi ».

 

 

Un candidat à qui l’on peut accorder sa confiance…

 

Quant à la présidente de la Région, elle se remémorera les premiers contacts avec le candidat socialiste. « Nicolas n’est pas un homme de communication mais de conviction et de passion pour défendre les dossiers sur le territoire. Nous avons eu par le passé des débats affirmés où l’on s’est opposé et cette opposition a nourri mon affection pour Nicolas SORET. Je savais que je tenais-là un vice-président pour mon second mandat d’élue régionale. C’est ainsi qu’a commencé notre compagnonnage. Je suis très fière de le voir partir dans cette campagne mais s’il y a quelqu’un qui peut rassurer et à qui on peut accorder sa confiance, c’est bien Nicolas SORET ! Un homme qui a des convictions chevillées au corps et qui ne change pas… ».

Analysant le poids du RN dans cette campagne, Marie-Guite DUFAY estime que c’est l’abandon du gouvernement, notamment sur les questions rurales, qui a accentué le trait avec cette dernière poussée bleu marine observée aux européennes.

« Il n’y a pas le rural qui est loin de l’urbain à la Région, nous les traitons à égalité, insista-t-elle, ce n’est pas une question de financement car nous accompagnons les projets, petits et grands, dans les communes. Grâce à la solidarité territoriale… ».

Des valeurs qui sont chères au tandem du Parti socialiste. Un Nicolas SORET qui a donc osé franchir ce pas sous l’insistance d’une présidente régionale qui n’a pourtant pas intérêt à le voir partir sous d’autres cieux.

Oui mais, « c’est un jeune homme qui peut affronter l’enjeu »…Et celui-ci est de taille, pour faire rempart à la déferlante bleu marine…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Tiens, changement de registre, aujourd’hui, dans les lignes de cet éditorial ! Et si on parlait enfin de la vie et de l’espérance afin d’oublier la triste réalité de notre ordinaire, ponctué de querelles intestines dans les partis politiques – tous sans exception à l’approche imminente de ces inattendues et capitales législatives -, de conflits en tout genre qui ne cessent de faire trembler les fondements de la planète et de ces agressions inciviques à répétition polluant au gré des jours qui passent, nos libertés. Sans omettre le pouvoir d’achat en berne, l’inflation toujours aussi galopante et le chômage qui frappe de plein fouet, jeunes et surtout seniors, condamnés à vivre dorénavant à l’ère de la précarité…

Le choix de ce thème, nous le devons donc à ce petit ruban vert, presque pomme acidulé, que bon nombre d’animateurs et de journalistes des chaînes de télévision ont porté ce week-end face caméra au revers d’une veste ou d’un chemisier.

Un ruban vert que bon nombre de citoyens ne connaissent même pas ou si peu alors que le sujet mérite amplement que l’on s’y intéresse de plus près.

Un ruban vert. Couleur de l’espérance, de toute évidence en termes de symbolique chromatique. Un coloris que toutes les associations assurant la promotion du don d’organes ont adopté en guise de référentiel au niveau de leur communication.

Sans doute, un grand nombre de nos concitoyens ne le savent pas mais le 22 juin – date où se rédigent précisément ces lignes – correspond à la Journée nationale du don d’organes. La vie et l’espoir en somme pour des milliers de malades, atteints de graves pathologies rénales ou autres troubles physiques, attendant patiemment en croisant les doigts qu’un donneur fera enfin le geste salvateur…

 

Des nuances un peu floues au niveau du législateur…

 

Un ruban vert. En guise d’aide-mémoire ? Pour toucher les consciences ? Pour lever les doutes et les « a priori » ? Sans doute. En 2023, ils sont encore près de 40 % de nos compatriotes à refuser catégoriquement la simple idée de se voir prélever d’un organe, ne serait-ce que pour apporter secours à autrui !

Un chiffre très révélateur malgré un texte de loi qui dit tout l’inverse, par ailleurs ! Que dit le législateur à ce propos : c’est en 1976 avec la loi Caillavet que l’Etat prend position sur ce sujet de société.

Le texte reçut le complément de lois concernant la bioéthique. Mais, comme le précisent les responsables de l’association France ADOT, « ces textes légaux ont toujours permis de respecter la volonté des personnes s’opposant aux prélèvements via le registre des refus officiels ».

Un registre qui est par ailleurs consulté par l’Agence de Biomédecine en France dès le constat de mort encéphalique de la personne, observée par les équipes médicales.

La difficulté, aujourd’hui, pour les associations qui militent en faveur du don d’organes en France est justement de sensibiliser très largement l’opinion publique. D’autant que le dernier texte de loi voté par les parlementaires sur cette thématique n’a pas vraiment donné satisfaction, laissant la place libre à l’interprétation suivante : « on est tous donneurs et que, si on en parle pas dans son proche entourage familial, les organes seront prélevées de manière systématique ».

 

 

Même les collectivités s’en mêlent

 

Or, le taux d’opposition à ces prélèvements a progressé de manière exponentielle dans l’Hexagone alors que le texte législatif avait pour vocation d’atténuer les doutes ! Un paradoxe de plus, qui inquiète la structure France ADOT.

Ses bénévoles – on ne peut que saluer leur pugnacité et leur sens de la communication afin d’informer le plus grand nombre – ne cessent de multiplier depuis les actions à travers le pays, à l’instar de cette Journée nationale pour développer une véritable culture du don en France.

Le ruban vert. Petit à petit, sa signification concerne aussi les collectivités. Notamment les édiles de municipalités qui n’hésitent pas à s’engager dans l’opération en assurant des plantations « d’arbres de vie », en hommage aux donneurs d’organes et à leurs proches qui en ont aussi accepté l’idée. Ce qui au plan psychologique n’est pas aussi évident que cela en a l’air.

Ne soyez donc pas surpris, si chemin faisant en parcourant l’Hexagone de part et d’autre, vous voyez aux entrées de ces agglomérations impliquées des signalétiques spéciales aux couleurs de ces « villes ambassadrices du don d’organes ».

 

« Savoir pour ses proches, ça change tout ! »

 

En 2023, plus de 21 800 personnes étaient en attente d’une greffe, indispensable à leur survie. 5 634 ont pu être réalisées. Les reins, en priorité pour 3 525 patients, mais aussi le foie avec 1 343 transplantations et le cœur, dans le cas de 384 interventions.  Toutefois, il y a un sérieux bémol à ce tableau : beaucoup sont encore dans l’attente. Ils étaient encore plus de 11 400 personnes au 01er janvier 2024 à espérer obtenir un organe sain d’un potentiel donneur afin d’avoir la vie sauve….

Grâce aux progrès des solutions thérapeutiques, moins de patients en liste d’attente sont décédés dans cet intervalle par rapport à 2022 : 823 décès contre plus d’un millier l’année précédente. On ne peut que s’en réjouir…

Mais qui sont les donneurs ? Des gens, comme vous et moi, bien sûr ! Quant à l’âge moyen des donneurs décédés, il s’élève à 57,8 ans, un chiffre stable depuis une décennie. L’an passé, 647 donneurs étaient âgés de plus de 65 ans ; notons aussi que les dons pédiatriques se développent avec 48 dons avec des personnes âgées parfois de moins de cinq ans…

Reste la présence sur soi de la fameuse « Carte d’ambassadeur du don d’organes ». Signe non anodin de l’engagement de son possesseur à cette cause, elle permet surtout aux proches de ne pas choisir à votre place. Tout ceci sous le sceau de l’expression, du recueil de consentement et du respect de la volonté. L’un des codes éthiques de France ADOT et des différents organismes qui promeuvent le don d’organes vers le plus grand nombre. En résumé, « savoir pour ses proches, ça change tout » ! Et cela peut aussi changer des vies, qu’on se le dise dans le cercle familial….

 

Thierry BRET

 


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