MIGENNES : Le 16 avril 1960, le jeune Jean-Philippe SMET, alias Johnny HALLYDAY, effectue une première apparition timide mais déjà insolite sur la scène du cabaret de l'Yonne. Ce sera le prélude à la carrière exceptionnelle qui suivra très vite. Entre souvenirs et hommage, et avec la complicité de nos confrères de Radio Triage FM et du journaliste audiovisuel Claude ROUTHIAU à la caméra, PRESSE EVASION tenait à saluer la mémoire de l'artiste le plus populaire de France qui fera cruellement défaut à notre quotidien culturel et sociétal...Salut Johnny, repose en paix !
Loin des idées reçues, les contrôles de la CAF connaissent une recrudescence sur notre territoire tout en étant mieux ciblés et plus efficaces. D’ailleurs, dès 2018, 150 opérations supplémentaires seront organisées avec la perspective d’une nouvelle embauche dès le mois de janvier. Un effectif de 3,5 collaborateurs sera ainsi opérationnel pour tenter de dissuader les réfractaires aux principes d’égalité et du droit. Chaque année, un allocataire sur deux est soumis à un contrôle de la part de l’organisme. Quant à 2016, grâce à un système qui évalue les risques en fonction de l’allocataire, ce sont 170 personnes qui ont été rattrapées par la patrouille pour une enveloppe globale de 1,278 million d’euros…
AUXERRE : « La politique de contrôle de la Caisse d’allocations familiales, c’est tout autant favoriser l’accès aux droits que de lutter contre la fraude ». En réalisant 33 000 contrôles l’année dernière sur le département de l’Yonne, la structure a voulu apporter une réponse claire et sans ambages au respect de la règlementation. Procédant par croisements de données et appels de pièces justificatives, la CAF a aussi dépêché ses trois agents assermentés chez les allocataires afin de clarifier un certain nombre de dossiers. Dans 90 % des cas, le contrôle a conduit à une régularisation immédiate avec un impact moyen par dossier s’élevant à 1 950 euros.
Mais, la suite de l’opération réserve encore quelques surprises. 170 dossiers seront qualifiés de frauduleux pour une conséquence financière qui atteindra 1 217 865 euros dont 672 000 euros au préjudice du RSA. Soit une moyenne de 7 164 euros par dossier !
Quatre dépôts de plainte pouvant conduire à de la prison ferme…
Mais, comme devait le préciser Olivier DELISLE, agent comptable de la CAF, « la première fois, et sous condition du droit à l’erreur, le litige se résoudra avec un simple avertissement ». En revanche, si la fraude est caractérisée, des pénalités avec des amendes administratives s’abattront sur l’allocataire malveillant. Ce dernier aura toujours la possibilité de contester la sanction.
Cependant, celles-ci s’alourdissent selon la gravité des faits. L’an dernier, 4 dépôts de plainte ont été réalisés. Quant aux pénalités prononcées, elles furent au nombre de 48 pour un montant total de 32 256 euros contre 11466 euros en 2015. L’année 2017 s’avère être déjà un grand cru au niveau de la fraude avec 175 dossiers frauduleux pour un préjudice dépassant le million d’euros, soit 1 060 266 euros…
« L’allocataire doit accepter les contrôles, ajoute le directeur de la CAF Pierre ROUGE, les refuser, ce serait l’exposition aux sanctions pouvant conduire jusqu’au pénal. Sur les dépôts de plainte de l’exercice antérieur, il y a eu trois jugements dont deux avec sursis et un cas avec un an de prison ferme… ».
Précisons par ailleurs que le Conseil départemental applique ses propres sanctions depuis 2016 pour toutes les infractions commises sur le RSA, sous formes d’amendes ou de plaintes. Quant à la nature des fraudes, elle provient de la falsification des informations apportées sur la vie maritale (58 dossiers), la situation professionnelle (105 cas) et le niveau de ressources non déclarés.
Frauder n’est pas jouer…
« Notre message se veut pédagogique auprès des allocataires qui seraient tentés par la tricherie, ajoute le président de l’organisme, nous devons faire comprendre à ces derniers que ces contrôles ne sont pas anodins car nous avons la faculté de pouvoir remonter les vérifications sur les trois dernières années avec des pénalités qui peuvent atteindre 6 000 euros. Celles-ci venant s’ajouter aux sommes à rembourser ! ».
L’inscription au registre national des fraudes, en cas de récidive, peut être lourde de conséquence car l’effacement de la dette est impossible en cas de surendettement.
Si la CAF de l’Yonne verse 365 millions d’euros à l’année à destination de 58 400 allocataires, cela n’empêche pas ses services d’être vigilant et de cerner le profil type du fraudeur. Certains allocataires intégrant les catégories dites à risque, avec la multiplication de fraudes alimentaires, sur la consommation d’eau, sur les revenus.
Membre du CODAF, la structure diligentée par la préfecture afin de lutter efficacement contre les excès de toute sorte, la CAF travaille en étroite osmose avec de nombreux partenaires institutionnels et associatifs. Même si le souci prioritaire n’est pas de perturber la vie des allocataires.
« Nos campagnes de communication balancent entre dissuasion et prévention, précise le président ROUGE, mais notre volonté est de leur rappeler à tous que « frauder n’est pas jouer » ».
Restent les actes de délation pour la plupart anonymes. Une à deux recommandations « bienveillantes » aboutissent au quotidien sur le bureau des trois agents assermentés : ces gestes à la morale douteuse ne sont heureusement pas traités par le personnel de la CAF.
Titulaire d’un Master en communication et marketing obtenu au sein d’une école de commerce à Paris, Laurine LOUBINETZ (24 ans) a su convertir ses acquis validés par le biais de l’alternance pour rejoindre depuis le 06 novembre le groupe de transport en commun régional. En sa nouvelle qualité de chef de projet marketing, communication digitale et relations presse, la jeune femme originaire de l’Essonne aura pour tâches prioritaires d’accroître la visibilité de ce spécialiste des voyages à l’international et des réseaux urbains…
PROVINS (77) : Adepte des disciplines nautiques et adorant se ressourcer au plus près de la nature, Laurine LOUBINETZ ne devrait pas connaître l’oisiveté au cours de ces prochaines semaines. Cette jeune femme, native de Saint-Germain les Corbeil (Essonne), n’a pas hésité un seul instant à se projeter à soixante kilomètres de là, pour relever le challenge que lui a proposé Frédéric JOUY, responsable de PROCARS, l’un des acteurs clés dans l’univers des transports en commun en Ile de France, Champagne Ardennes mais aussi Bourgogne Franche-Comté.
Renforcer la présence et l’image de l’entreprise vers les réseaux sociaux
Diplôme calé au fond de sa besace, ce pur produit d’une école de commerce de la capitale accède ainsi à son premier poste de cadre en contrat à durée indéterminée, forte de ses expériences acquises grâce à la pratique de l’alternance en entreprise. Durant son cursus, Laurine a aiguisé ses connaissances théoriques en tant que chargée de communication auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Essonne, puis à la SYMAG, une filiale de la BNP à Villejuif (Val de Marne).
Soucieux de pourvoir rapidement le nouveau poste de chargé de communication et de marketing qu’il avait décidé de créer en 2017, le dirigeant de PROCARS a conçu la feuille de route stratégique de sa future collaboratrice. Laurine LOUBINETZ aura pour mission initiale de développer un site multimédia, indispensable au rayonnement numérique de l’entreprise aux 300 salariés.
Booster la présence de l’entreprise sur les réseaux sociaux (FACEBOOK avec une refonte de l’existant ou la création de pages informatives vers LINKEDIN) constituera un autre volet du cahier des charges inhérent à la jeune femme. L’optimisation des relations publiques à travers la mise en place d’événementiels et les contacts envers les représentants des médias seront abordés en parallèle.
A terme, le pôle communication et marketing devrait s’étoffer avec l’apport de nouvelles compétences qui assureront la dynamique de l’entreprise en interne et au sein de ses différentes filiales (ACKERMANN, Cars MATHIEU, PROCARS Sénonais…) mais aussi vers l’externe.
Détentrice à quatre reprises du plus prestigieux des trophées nationaux (1994, 1996, 2003 et 2005), l’AJ Auxerre entame la nouvelle campagne 2017/2018 avec certaines ambitions. Tout en considérant le réalisme de l’instant, compte tenu d’une multitude de blessures. Néanmoins, le moral est au beau fixe. Le club de Chamalières, pensionnaire de Nationale 3 (6ème), en fera peut-être les frais ce samedi 11 novembre dans une rencontre sans doute disputée dans des conditions climatiques plutôt hivernales selon les prévisions. Mais, l’accueil musclé du public, chauffé à blanc, et les velléités combatives des joueurs auvergnats n’altèrent en aucune mesure les motivations du coach bourguignon, Francis GILLOT, qui croit en la victoire…
AUXERRE : Entre l’AJ Auxerre et la Coupe de France, c’est une longue histoire d’amour. Auréolée de quatre valeureux succès obtenus face aux meilleures équipes de France. Bon nombre de supporters bourguignons se souviennent de ces instants magnifiques, gardant en mémoire le fruit des exploits sportifs de ces belles années vécues sous l’ère de Guy ROUX.
Ne pas sous-estimer l’adversaire et rester humble…
Or, à quelques heures d’un premier tour, qui emmènera l’équipe première à la périphérie de Clermont-Ferrand, Francis GILLOT qui a déjà soulevé le trophée avec les Girondins de Bordeaux en 2013, se prépare à vivre face aux footballeurs du FC Chamalières une rencontre délicate.
Il n’est jamais simple d’évoluer à l’extérieur, contre une équipe réputée plus faible sur le papier et qui donnera toutes ses tripes pour créer l’exploit retentissant, imputable à la « magie » et à la grandeur patrimoniale de l’épreuve.
« Ce match s’annonce complexe, analyse le coach bourguignon, avec ses chausse-trappes qu’il faudra savoir déjouer, un stade propice à l’effervescence chez les supporters adverses, et pourquoi pas des conditions météo dont il faudra s’accoutumer. Bref, nous avons à nous méfier, de ne pas sous-estimer l’adversaire et de rester dans l’humilité… ».
Malgré un effectif un peu décimé pour cause de blessures, le retour de BARETTO ne pourra se faire d’ici Noël, l’entraîneur de l’AJ Auxerre comptera cependant sur le retour expérimenté de quelques valeurs sûres qui ont fait beaucoup d’efforts pour revenir à leurs meilleurs niveaux et intégrés le onze de départ. On pense notamment à DIALLO et à Mikaël TACALFRED.
« Ils devraient saisir leurs chances et essayer de se distinguer en marquant des buts : c’est l’essentiel aujourd’hui pour notre équipe. Peu importe la manière, il faut privilégier le résultat et gagner cette rencontre qualificative pour la prochaine échéance… ».
Le dilemme auvergnat du président…avec une préférence pour Auxerre !
Aller le plus loin possible dans cette mythique épreuve est pour l’heure le premier des objectifs de Francis GILLOT qui ne s’impose aucune contrainte psychologique sur le sujet. « L’importance du score m’est tout à fait égal : il faut l’emporter et poursuivre notre route, un point c’est tout ! ».
Reste que cette rencontre que l’on souhaite plaisante à suivre occasionne peut-être un petit dilemme pour le président de l’AJA, Francis GRAILLE, auvergnat pure souche. Sa connaissance de Chamalières montre que ce club est résolument sympathique et que le staff a d’ores et déjà prévu un après-match des plus conviviaux. Autour d’une potée ou d’un aligot ?
Unique coordinatrice de la VAE (Validation des acquis de l’expérience) sur le territoire de l’Yonne depuis 2014, Frédérique NIKA évoque les principes fondamentaux de ce dispositif professionnel qui a été remodelé au 01er octobre en toute discrétion. Instrument essentiel de la loi de modernisation sociale promulguée le 17 janvier 2002, la VAE est l’une des méthodologies intelligentes de faire reconnaître son savoir-faire professionnel (ou bénévole) en vue de l’obtention d’un diplôme ou d’une progression sociale au sein de son entreprise. Explications…
AUXERRE : S’adressant aux salariés, professions libérales, demandeurs d’emploi et même bénévoles associatifs, la VAE est devenue au fil des ans le moyen idoine de faire valoriser ses nombreuses années d’expérience avant d’obtenir le diplôme, précieux sésame légitime permettant de convertir cela de manière officielle.
Pour Frédérique NIKA, coordinatrice de cet outil facilitateur pour gravir les échelons, « une VAE répond à plusieurs objectifs lorsque l’on entreprend la démarche de l’obtenir : attester d’un niveau professionnel atteint pour favoriser l’évolution professionnelle dans le cas d’une reconversion, ou pour obtenir une qualification dans le cadre d’un concours ou d’optimiser sa qualification professionnelle en cas d’évolution de poste et de statut. Dans tous les cas, la VAE est indispensable à la personne pour développer la confiance en soi ».
« On peut être amené à le faire par conviction personnelle, par choix d’évolution, en répondant au besoin d’exigence d’un prêt requis ou pour un concours, mais aussi en face des offres d’emploi, ajoute cette spécialiste de la question.
Le législateur ramène le processus de 3 à 1 an…
Jusqu’à présent, trois ans d’expérience en rapport direct avec le diplôme choisi étaient nécessaires pour pouvoir y prétendre. Mais, la réforme de la loi Travail (Loi 2016 et le texte du 08 août 2017, correspondant à l’abaissement de la durée requise à un an) a modifié sensiblement la donne. Sachant, dans l’intervalle, que tous les ministères n’avaient pas encore appliqué ces mesures. Mais, depuis le 01er octobre 2017, on ne peut sursoir à ces modifications.
« Il est important que le législateur ait fait évoluer le développement de la VAE, concède la jeune femme en charge de la gestion des dossiers dans l’Yonne, la réduction de l’expérience, ramenée de trois ans à un an, est essentielle pour gommer les aspérités techniques de ce dossier et freinait les velléités des prétendants. La notion d’expérience acquise et valorisable s’élargit et ne concerne plus uniquement le seul degré professionnel. Ce qui signifie dans l’absolu que le montage d’un dossier peut entrevoir des réussites obtenues lors d’un mandat électif, pendant une activité associative, mais aussi sportive ou culturelle… ».
Néanmoins, il est nécessaire de rappeler que l’on ne peut valider que des expériences qui ont eu cours sur son chemin de vie. « Si la personne n’a jamais exercé une discipline et qu’elle souhaite l’intégrer au sein d’une VAE, il n’y aura pas d’autres alternatives que de la diriger vers la formation… ».
Une photographie à l’instant « t » de son parcours d’expérience
Le contingent des personnes interpellées par la validation des acquis de l’expérience ne cesse de croître d’année en année. Les raisons en sont évidentes avec le net désir de changer de vie professionnelle de manière plus fréquente et ce besoin assumé de reprendre sa destinée en main. Après avoir pris contact avec Frédérique NIKA, conseillère VAE auprès de la Maison de l’Emploi pour la zone sud de l’Yonne, et le CIBC (Centre interinstitutionnel de bilan de compétence de l’Yonne sur le centre et la partie nord du département), les futurs lauréats à cette validation se renseignent sur bon nombre de questionnements. Les principaux étant le mode de financement, les étapes permettant de suivre ce parcours initiatique, la découverte de ses différents acteurs, l’éligibilité du candidat, les aides dans le choix du diplôme, la prise en charge…
« Ensuite, explique Frédérique, nous les orientons vers l’organisme certificateur qui validera ce parcours pédagogique… ».
Un profil éclectique avec 70 % de public féminin
Entre 36 et 45 ans, de nombreuses femmes s’essaient à la pratique de la validation des acquis de l’expérience. Quel que soit le niveau de diplômes, mais avec un maximum de niveau V et VI. Le délai pour arriver au bout du chemin équivaut le plus souvent à une année.
Mais, dans la grande majorité des cas, la VAE est une approche méconnue des salariés.
« C’est surprenant, s’étonne Frédérique NIKA, tous peuvent y prétendre mais peu connaissent réellement leurs droits… ».
Parmi les freins incontestables de ce processus pourtant très utile à la sécurisation des emplois, c’est la lourdeur administrative qui prévaut.
« En fait, il est nécessaire de passer par un point relais conseil comme celui de la Maison de l’Emploi à Auxerre ou les antennes du CIBC à Sens et à Joigny pour obtenir des informations.
Quant à l’organisme certificateur qui validera in fine le parcours, il peut se présenter sous différentes formes : ministère de l’emploi, de la jeunesse, de l’agriculture mais aussi l’Education nationale, voire des établissements privés. La certification est établie par chacun de ses organismes. Mais, aujourd’hui, le législateur souhaite une uniformisation du processus sans doute pour le rendre plus accessible.
Grâce au concours du point relais, et l’aide au choix et à l’identification du diplôme, le candidat s’inscrit à la demande de recevabilité. Une étape obligatoire afin de mener à bien le terme de cette initiative. C’est là que Frédérique NIKA joue les bonnes fées en apportant sa plus-value et ses connaissances à la constitution de ce lourd dossier, argumentant dans les moindres détails les expériences professionnelles des prétendants.
A l’issue de ce long chemin pédagogique, on ne valide rien. Soit on obtient le diplôme, ou partiellement certains modules. Un jury composé de professionnels peut alors faire des préconisations et expliquer les failles du candidat. S’en suivra nécessairement des formations complémentaires pour pallier aux manques…
Des aides financières de la Région et de Pôle Emploi…
Quant à la partie financière, elle ne peut être édulcorée. L’accompagnement pour atteindre ses objectifs n’est pas obligatoire mais il est vivement conseillé. Afin de bénéficier de conseils pertinents, 95 % des personnes qui suivent ce procédé intellectuel choisissent un accompagnateur. Ensuite, et selon la situation, on pourra mobiliser des aides de la Région et de Pôle emploi pour les demandeurs d’emploi, ou un congé de VAE pour les salariés dans le cadre du Compte personnel de Formation qui remplace les DIF.
Le coût pour une VAE est estimé de 500 euros à 2 000 euros. Les subsides étant analysés au cas par cas (frais d’accompagnement, frais d’université…). Pour les salariés, il n’y a pas de coût particulier car tout est pris en charge grâce aux OPCA qui assurent le financement selon leurs typologies.
Précisons que la Région Bourgogne Franche-Comté qui a habilité la Maison de l’Emploi à proposer ces missions, contribue à financer les demandeurs d’emplois selon certains critères.