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La sécurité aux Jeux Olympiques de Paris constitue un enjeu très important pour les organisateurs de la manifestation, les pouvoirs publics, les forces de l’ordre, les athlètes, les spectateurs, mais aussi pour le Président de la République. Emmanuel MACRON a souhaité réaliser des Jeux hors normes et surtout, comme étant la consécration de son deuxième quinquennat !

 

TRIBUNE : Le terrorisme représente aujourd’hui le risque le plus important des Jeux. L'EI-K a revendiqué l’attaque de Moscou le 22 mars dernier. Or, ce groupe a déjà sévi à plusieurs reprises ces dernières années et compte récidiver très vite sur le continent européen. Toutes les grandes puissances sont visées et les différents conflits actuels jouent en sa faveur. Avec ses 4 000 fanatiques, ce groupe est bien plus sanguinaire que peut l’être Al-Qaïda, au plus fort de l’Etat islamique. Une inauguration sur les berges de la Seine semble suicidaire pour bon nombre de spécialistes de la sécurité. Le risque de manifestations et de grèves est aussi une épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous. N’oublions pas, non plus, le risque sanitaire : la pollution de la Seine ne sera peut-être pas réglée d’ici le 26 juillet prochain.

 

Un risque accru d’actes terroristes

 

Les terroristes du groupe EI-K se disent prêts à l’action. Il faut craindre aussi Al-Qaïda. Le terrorisme est un mode d’action violent au service d’une idéologie. Historiquement, trois formes de terrorisme sont apparues en France à partir de la fin du XIXe siècle : le terrorisme révolutionnaire qui souhaite changer radicalement la forme de l’état en poussant la population vers la lutte armée ; le terrorisme de libération qui réclame l’indépendance d’une partie du territoire d’un état ; le terrorisme étatique qui traduit la volonté d’un état d’accroître sa capacité d’influence hors du champ diplomatique, par des actions clandestines et contraires au Droit international.

Protéiforme, le terrorisme international cible la France depuis les années 1970. Cette menace trouve d’abord sa source dans des conflits extérieurs à nos frontières, servant jusqu’au milieu des années 1980 des revendications nationales ou des intérêts étatiques. Les années 1990 sont celles de l’émergence d’une menace terroriste d'inspiration islamiste radicale, en relation avec la guerre civile algérienne. Elle est favorisée par le développement de l’idéologie salafiste en France, portée par des islamistes algériens ayant fui leur pays ou par les réseaux du Groupe Islamique Armé (GIA).

Enfin, à compter du début des années 2000, la France est visée par la menace djihadiste globale insufflée par la mouvance Al-Qaïda puis par l’État Islamique. Cette menace tend aujourd’hui à s’autonomiser en s’émancipant en partie de l’influence de ces organisations terroristes.

 

 

Terrorisme de « libération nationale » et terrorisme d’Etat dans les années 1980 

 

Issues de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), des factions terroristes palestiniennes prennent pour cible des intérêts israéliens et la communauté juive en Europe dès les années 1970, à l’instar de l’attentat des Jeux Olympiques de Munich, commis par l’organisation « Septembre Noir » en 1972. En France, le groupe « Carlos » commet plusieurs attentats au cours de cette période, qu’il revendique au nom de la cause palestinienne. Parallèlement, des groupes palestiniens ciblent la communauté juive en France. Le 03 octobre 1980, un attentat à la bombe vise la synagogue de la rue Copernic à Paris, faisant quatre morts et des centaines de blessés. Le 09 août 1982, un groupe dissident de l’OLP commet un attentat meurtrier qui cible un restaurant juif, rue des Rosiers à Paris. À la fin des années 1980, en raison d’une évolution de la situation internationale qui leur est défavorable et d’une pression accrue des états visés, les groupes terroristes perdent leurs principaux commanditaires et soutiens, et cette forme de violence se tarit progressivement.

Au milieu des années 1980, l’Iran, alors en guerre avec l’Irak et principal porte-drapeau de l’islamisme politique, commandite des attentats en France, en représailles à divers contentieux opposant les deux états et au soutien apporté par la France à l’Irak. À la même époque, les intérêts français au Liban puis en France sont frappés par le Hezbollah. En 1986, un réseau terroriste qui lui est lié commet une série d’attentats à la bombe en France : dix attaques causent la mort de 14 personnes et en blessent 300 autres, notamment rue de Rennes à Paris, le 17 septembre 1986.

 

L’apparition du terrorisme djihadiste dans les années 1990

 

En 1992, à la suite de l’interruption du processus électoral en Algérie, des militants islamistes prennent le maquis et fondent notamment le Groupe Islamique Armé (GIA), lequel s’engage dans une démarche radicale d’inspiration salafiste-djihadiste (massacres de civils, assassinats de coopérants français). Le GIA critique vivement la France, accusée de soutenir le régime algérien. Le 24 décembre 1994, quatre terroristes du groupe prennent le contrôle d’un aéronef d’Air France à l’aéroport d’Alger. Ils abattent trois voyageurs avant de décoller vers Marseille, où ils retiennent les passagers de l’avion en otages, jusqu’à leur neutralisation par le GIGN. En 1995, le GIA décide de passer à l’offensive sur le territoire national. Durant l’été, six attentats frappent la France, notamment à Paris, où un attentat à la bombe fait 8 morts et 119 blessés, à la station RER Saint-Michel, le 25 juillet 1995. Les membres du réseau du GIA présents sur le territoire national sont arrêtés ou neutralisés au cours des mois suivants.

 

L’influence d’Al-Qaïda sur la mouvance islamiste radicale française

 

Dès 1996, des individus issus de diverses mouvances salafistes-djihadistes du monde arabe se regroupent en Afghanistan, alors contrôlé par les Talibans. Al-Qaïda s’impose à la fin des années 1990 comme porte-parole d’un nouveau mode d’engagement djihadiste en déclarant la guerre à l’Occident. La France figure parmi les pays visés, en raison de son statut d’allié des États-Unis et de son rôle historique en Afrique.

Sous l’influence d’Al-Qaïda, des filières de recrutement se structurent sur le territoire national, connectées aux théâtres de djihad successifs. Deux principales zones attirent des volontaires français : l’Afghanistan et l’Irak. Ils sont tous volontaires pour rejoindre les 72 vierges de leur paradis et mourir en martyrs. Groupes organisés, matériels sophistiqués, drones, explosifs, pour des stratégies élaborées : il ne faudra pas oublier les actes individuels d’illuminés incontrôlables. Aujourd’hui, les Jeux de Paris deviennent leur cible prioritaire.

 

Des Jeux perturbés par des  mouvements sociaux ?

 

En sus, les revanchards de la défaite de la réforme des retraites veulent marquer les Jeux de leurs empreintes. Des syndicats, comme FO et la CGT ont déjà déposé des préavis de grève durant les Jeux dans les trois branches de la fonction publique (Etat, la territoriale et la fonction hospitalière).

Les transports sont aussi concernés. La police menace aussi de faire grève, si les primes promises pour le maintien de l’ordre durant les Jeux,  ne sont pas versées. La filière « Collecte et traitement des déchets » défie également l’Etat. La RATP assure un moyen de pression pour leurs revendications en assurant des grèves pour les JO. Quid d’autres mouvements non contrôlés par les syndicats, et mécontents des actions gouvernementales tous azimuts ?

Tous ces mouvements de colère peuvent perturber grandement les athlètes et les spectateurs ! C’est un scénario catastrophe pour les pouvoirs publics : que notre sport national, la grève, devienne épreuve olympique ! Que les syndicats se saisissent de l’occasion de présenter au monde les spécialités locales, baguette, bon-vivre et… manifs.

Seulement voilà : six mois après une mobilisation historique contre la réforme des retraites, et à six mois du début des épreuves, la probabilité d’une grève générale semble ténue. D'après le préfet de police de Paris, Laurent NUNEZ, l’organisation de manifestation est possible : « L’organisation des Jeux n'écrase pas la liberté d'expression ou la liberté de manifester, explique le responsable, en poste depuis 2022.

Hôtellerie-restauration, commerces, sites touristiques : c’est la grande inconnue. Ajoutons que la direction de la SNCF assure qu’il n’y aura pas de grèves et les contrôleurs aériens affirment qu’ils respecteront la trêve olympique ! Aussi incongru que cela puisse paraître, la France sociale négocie.

Espérons… ou mieux encore, nous invitons les chrétiens à faire brûler des cierges à Sainte Rita, la patronne des causes perdues…

Fin de la première partie

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Curieux paradoxe que celui-ci ! La Foire exposition d’Auxerre annonce haut et fort à grand coup de formule marketing, diffusée via ses supports publicitaires, de la nouveauté prouvant sa jeunesse et pourtant, elle est une nonagénaire agile, bien ancrée dans le paysage local. Programmée sur quatre jours, en ce long week-end de Pentecôte,  au parc des expositions dont la gestion est assurée par la filiale évènementielle de Centre France, la manifestation se veut être avant tout un melting-pot démonstratif et accueillant des richesses artisanales et commerçantes que compte ce territoire.

 

AUXERRE : On ne le dira jamais assez mais les préparatifs d’un tel évènement, aussi bien rôdé qu’il soit, nécessitent de la part des équipes organisatrices, plusieurs mois de travail. C’est en substance le message initial qu’aura divulgué le directeur du parc des expositions, AUXERREXPO, Sébastien FUENTES, à qui il revenait le droit de prendre, le premier, la parole lors de la cérémonie protocolaire inaugurale de cette 94ème édition d’une Foire exposition, placée sous le sceau de la « nouveauté ».

Un credo qui se distillait bien au-delà des mots, puisque affiché en lettres très  visibles sur l’écran géant de 28 mètres carrés, placé derrière l’estrade officielle devant accueillir les personnalités du cru qui prononcèrent les mots usuels pour lancer ce rendez-vous commercial printanier.

Désireux de mettre l’eau à la bouche d’un auditoire principalement composé de VIP institutionnels et politiques – mais où était donc passé le grand public au moment de cette phase inaugurale ? -, l’orateur évoqua d’emblée les « grosses surprises » inhérentes à cette manifestation qui désormais a su trouver ses marques calendaires au mois de mai. Contrairement à un récent passé où l’animation se calquait sur les derniers jours de septembre…

 

 

Le village gastronomique en guise de hors d’œuvre dès l’entrée…

 

Pour ce rendez-vous, qui bénéficiera toutefois de conditions météo mi-figue, mi-raisin côté ensoleillement, a été recensée la présence de cent-quarante exposants, des professionnels de l’artisanat, du commerce, des services, de l’habitat et du logement, de l’automobile, de la viticulture, de la gastronomie, du tourisme, etc. Des acteurs économiques à large majorité originaire de l’Yonne et de la Bourgogne.

Des aspects météorologiques qui ne perturbent guère un Sébastien FUENTES qui déroule son argumentaire à la tribune officielle. Notamment sur le choix stratégique de positionner la foire au printemps, comme c’était le cas  il y a des lustres.

« L’an dernier, nous avons augmenté le nombre de visiteurs de 30 %, souligne-t-il, soit 26 000 personnes, plutôt satisfaites… ».

 

 

L’une des premières innovations de cette 94ème édition est la présence d’un village gastronomique sur le parvis du parc des expositions. Un passage extérieur obligé pour les chalands puisque délimité par un ensemble de barrières et où ils peuvent déjà se régaler de spécialités gourmandes et locales de bon aloi, avant de rejoindre l’enceinte du bâtiment. S’y dégustent des fromages, du nougat, de la charcuterie,  des confiseries, et même une goûteuse liqueur à base de chocolat qu’auront su apprécier à sa juste valeur la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, la conseillère départementale Arminda GUIBLAIN,, son homologue en charge du commerce à Auxerre Isabelle JOAQUINA et même le préfet de l’Yonne, Pascal JAN ! A dose très modérée, évidemment !

Food-trucks, bars, restaurants – la formule poulet grillé frites a eu les honneurs des premiers visiteurs ce vendredi ! -, la part faite à la gastronomie est belle, à l’identique des dégustations possibles de  ces produits viticoles à découvrir sans abuser sur les stands vignerons.

 

Le retour des bonimenteurs pour vendre des produits malins

 

Une fois pénétré dans le vaste hall d’AUXERREXPO, deux univers se découvrent immédiatement, celui consacré à l’automobile et aux nouveautés de plusieurs constructeurs – y compris les utilitaires et les véhicules sans permis -, et le domaine toujours très prisé sur les foires, l’habitat. Un léger coup d’œil sur les panneaux identifiants chaque stand, démontre que bon nombre de ces exposants sont de purs locaux.

« Cette année, précise Sébastien FUENTES, il y a beaucoup de démonstrateurs de produits malins, ils ont des objets sympathiques à nous faire découvrir… ».

Reviendrait-on à la formule ancienne de ces foires marchandes qui firent leur réputation avec la présence de ces bonimenteurs jouant de la parole et du verbe afin de séduire les badauds, toujours admiratifs de leurs prestations oratoires, à défaut de leurs produits ?!

Mention spéciale, aussi, pour le pavillon dédié aux institutions, à la culture et au tourisme. Le responsable du parc des expositions auxerrois s’y attarde quelque peu, avant de parler du jeu interactif sur les Jeux de Paris, question d’actualité.   

 

 

Une actualité qui adoptera aussi les couleurs blanc et bleu de l’AJ Auxerre, avec l’installation d’une zone spécifique permettant de visionner devant un écran géant de 28 mètres carrés l’ultime journée de Ligue 2 opposant les locaux à l’US Concarneau – très large victoire des Icaunais 4 à 1, scellant définitivement leur titre de champion et de retour parmi l’élite un an après l’avoir quittée -, une opération menée en accointance avec les dirigeants du club sportif. Même les droits ont été négociés pour la retransmission de cette rencontre avec Amazon Prime et la Ligue Professionnelle de Football !

Second rendez-vous d’importance et qui là se range parmi les innovations majeures de cette édition le tir d’un feu d’artifice dimanche soir, au-dessus de l’Yonne, afin de prolonger la fête, avec la présence de deux DJ. Ambiance festive garantie aux abords du parc des expositions !

On l’aura compris : durant quatre jours, il y en aura pour tous les goûts. Entre innovation technologique et jeux en réalité virtuelle, recettes de cuisine à déguster avec l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, créativité culturelle (présence d’artistes peintres), les Auxerrois profiteront pleinement de ces animations pour se détendre à loisir et des professionnels afin d’acheter de bons produits histoire de satisfaire leur envie consumériste…

 

Thierry BRET

 

 


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Ca y est ! C’est bel et bien l’ultime ligne droite pour le département de l’Yonne dans sa phase préparatoire à l’évènement sportif le plus universel du globe. En accueillant jusqu’au 28 mai, une athlète de la Chine Taipeh (Taïwan) et deux membres du staff, la Patriote Sénonaise est l’un des clubs icaunais à bénéficier de cette aura médiatique. Ce qui réjouit le vice-président du Département 89, en charge des Sports, François BOUCHER…

 

SENS: Une note d’humour en guise de préambule. « Elles ne parlent pas français ! ». La précision, de manière laconique, émane de la présidente du club de tir sportif de sens, La Patriote Sénonaise, Monique LANGUILLAT ! Forcément, la langue de Molière n’intègre pas encore l’ADN oral des ressortissantes de Taïwan, l’ancienne île de Formose, rebaptisée par les instances internationales du sport, « Chine Taipeh », du nom de la capitale de cet état, à peine reconnu par quelques poignées de démocratie sur la planète.

Cela n’empêchera nullement l’adjoint de la Ville de Sens, Romain CROCCO, de s’essayer à la pratique de l’anglais, en ânonnant quelques timides mots, histoire de lancer la conversation. Lui qui est en charge des sports dans sa ville de prédilection, il donne l’exemple !

Face à lui, l’athlète Tien CHIA-CHEN. Une esthète dans le tir au pistolet à 25 mètres qui peut nourrir de quelques prétentions pour décrocher une breloque pour son pays – l’île de Taïwan devrait être représentée dans une douzaine de disciplines sportives lors des Jeux de Paris avec une cinquantaine d’athlètes -, son entraîneuse, Chen SZU-WEI et une interprète (en anglais only !) qui n’est autre que la sœur de la sportive quadragénaire, Tien YU-HSUAN.

 

Le Liban, le Canada, Taïwan : l’Yonne s’internationalise…

 

Sens à l’heure des Jeux de Paris ? C’est une réalité palpable, on dirait ! La petite délégation asiatique, accueillie jusqu’au 28 mai dans la cité la plus septentrionale de l’Yonne, a été reçue par les officiels. Notamment, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, François BOUCHER, très satisfait de ce séjour.

« On rentre dans l’action proprement dite, confie le maire de Migennes, avec la venue de cette délégation qui permettra à la tireuse de la Chine Taipeh de participer à ses troisièmes Jeux Olympiques… ».

 

 

A ce titre, l’Yonne s’internationalise de plus en plus à la grande joie des représentants du Comité départemental et sportif de l’Yonne (CDOS). Il y a peu, à Brienon-sur-Armançon, le Liban avait déjà dépêché l’un de ses athlètes qualifié pour le tournoi olympique de tir à l’arc.

Quant à l’équipe féminine de rugby à sept du Canada, elle est attendue d’ici peu à Auxerre où elle aura l’opportunité de fouler la pelouse des terrains locaux pour s’y entraîner avant le début des épreuves.

 

 

Des retombées pour les clubs sportifs en nombre de licenciés

 

Une autre délégation, originaire d’Asie, et positionnée sur les épreuves d’athlétisme, est également annoncée. Une information confirmée par François BOUCHER. D’ailleurs, pour être tout à fait complet sur ce propos, cette délégation aurait arrêté son choix sur les nouvelles infrastructures du Stade Auxerrois qui dispose désormais d’une piste au revêtement similaire à celui du stade olympique parisien, une infrastructure qui a été inaugurée lors d’une cérémonie parrainée par l’inoubliable Guy DRUT, champion olympique du 110 mètres haires aux Jeux de Montréal en 1976, cette semaine.

C’est donc une phase d’accélération pour le calendrier de ces ultimes préparatifs et réglages d’avant JO pour l’Yonne, puisque le 15 mai aura été dévoilé le parcours exact du passage de la flamme le 11 juillet, assorti de ses diverses animations.

Une vraie motivation tant pour les retombées économiques à venir que pour les clubs locaux qui verront sans doute leurs rangs grossir dès l’automne en nombre de licenciés.

 

Thierry BRET

 

 


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Indéniablement, c’est un sérieux plus pour optimiser l’attractivité touristique du territoire. Surtout pour les adeptes de « slow » tourisme, cette pratique itinérante toute en douceur et très en vogue que l’on peut pratiquer, entre autres, via l’usage du cycle. Le vélo, parlons-en justement ! La Communauté de communes de Puisaye-Forterre l’encourage fortement. Depuis la récente inauguration d’une portion de sept kilomètres entre Dammarie-sur-Loing (Loiret) et Rogny-les-Sept-Ecluses, un itinéraire à vocation internationale qui relie le nord de la Norvège à l’ouest de l’Espagne, en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle. Et tout çà, depuis le sud-ouest de l’Yonne !

 

ROGNY-LES-SEPT-ECLUSES : Dans le jargon technique, on appelle cela une « vélo-route ». Un ruban d’asphalte interminable qui permet aux cyclistes de tous horizons de s’adonner à leur discipline préférée en ne se cantonnant pas à circuler sur quelques kilomètres seulement. Imaginez le tableau ! A l’aide de cette « EuroVélo 3 » - le clin d’œil à l’européanisation du cycle de loisir pour celles et ceux qui veulent bien s’y mettre et ne craignent pas d’avaler des kilomètres ! -, il est désormais possible depuis l’ouest de notre territoire – pour les plus courageux d’entre nous et si le cœur vous en dit - de rejoindre par le nord la ville de Trondheim en Norvège et par le sud le Cap Fisterra espagnol, dans la province de La Corogne.

Il y a une poignée de jours, la collectivité communautaire de Puisaye-Forterre a ainsi procédé à l’inauguration de ce tronçon de sept kilomètres permettant aux cyclotouristes de venir faire un petit tour en toute sécurité du côté de l’Yonne occidentale. Des travaux d’aménagement devant s’étirer sur un semestre avant d’arriver à ce résultat définitif. Pour mémoire, cette « EuroVélo 3 » court sur 1 700 kilomètres à travers l’Hexagone : elle est surnommée la « Scandibérique », contraction logique entre Scandinavie et péninsule ibérique.

 

 

 

Avec cette inauguration – elle a été rendue officielle le 23 avril dernier -, la CCPF marque son attachement à la promotion de la culture et du patrimoine (les cyclistes fréquentant cette longue piste fleurant bon les vacances et la villégiature peuvent y découvrir des lieux patrimoniaux emblématiques), à la mobilité durable (le vélo) et au tourisme, engendrant nécessairement des retombées économiques. Des items prégnants et surtout stratégiques pour accroître l’essor attractif de ce territoire déjà bien côté par une clientèle internationale lors des périodes de vacance. Du pain bénit, donc et par ricochet pour tout ce qui est commerce et artisanat dans le secteur géographique.

Côté financement, cet aménagement écologique et environnemental atypique aura coûté 1,235 million d’euros, avec les aides salvatrices du fonds européen Leader (669 000 euros) et les subsides du Département de l’Yonne, soit 128 000 euros. Parallèlement, une commande artistique fut faite au sculpteur Jean-Michel UNGER, à l’été 2023. Utilisant des matériaux locaux et durables, ce dernier se lance dans la conception de « L’Arbre aux Poissons », installé non loin du canal de Briare, une représentation en acier d’un arbre dont les extrémités des branches sont habillées d’éléments mobiles, les fameux poissons. Un clin d’œil à la symbolique chrétienne puisque la vélo-route européenne peut nous mener du côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, terre de pèlerinage ? Peut-être ? Ou peut-être pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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En pleine discussion avec le chef d’établissement de la maison d’arrêtd’Auxerre Christian MBEA, le député de la première circonscription de l’Yonne prend le temps de faire le point sur la situation avec son interlocuteur. Mercredi, au premier jour de la mobilisation des personnels pénitentiaires devant l’établissement, c’était l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT qui venait tâter le pouls du mouvement revendicatif. Ce jeudi, c’est au tour de Daniel GRENON de s’y coller et de soutenir les manifestants…

 

AUXERRE : D’entrée de jeu, il pointe du doigt le laxisme du Garde des Sceaux, le parlementaire de l’Yonne lors de sa visite aux personnels de l’Administration pénitentiaire, mobilisés depuis vingt-quatre heures devant les portes de la maison d’arrêt auxerroise.

« Il était peut-être bon défenseur lors de ses plaidoiries mais il n’est pas bon souteneur pour accompagner dans leurs intérêts ses personnels administratifs, estime à chaud Daniel GRENON, qui est venu rendre une visite plus que de courtoisie à la cinquantaine de personnes postées sur le piquet de grève qui connaît une effervescence à chaque coup de klaxon des automobilistes, signe ostentatoire d’encouragement à leur cause.

Le député de la première circonscription à l’étiquette Rassemblement National, accompagné de son épouse, est venu ici pour prendre la température. Sociale ? Pourquoi pas ! Surtout que là, en pareille circonstance, sur un sujet aussi brûlant et dramatique que le volet sécuritaire et la protection des Français, c’est un peu sa tasse de thé naturelle, eu égard à son appartenance politique.

 

Une aberration : l’existence de la visioconférence mais sa non-utilisation

 

Durant plus d’une heure, le pensionnaire de l’Assemblée Nationale a pris soin de discuter avec les représentants des deux syndicats présents sur cette manifestation, les délégués de FO et de la CGT, avant de s’entretenir avec les différentes catégories de personnel de l’Administration pénitentiaire, notamment celle du transport, meurtrie dans sa chair après le tragique « faits divers » survenu au péage autoroutier près d’Evreux de ce début de semaine.

« C’est une catégorie qui est vraiment délaissée, insiste Daniel GRENON, ils ont beaucoup de revendications à adresser au gouvernement. Il y a vraiment un gros travail de fond à faire… ».

Quant au sujet de polémique dont les médias se font les choux gras depuis le dramatique incident, la tenue de visioconférence, l’élu du RN a sa propre opinion des choses.

« C’est vrai, la visioconférence existe sauf qu’elle n’est pas utilisée en France ! Ce qui est une grosse aberration à mes yeux. L’administration française met des choses en place mais elle ne les utilise pas… ».

 

Même la question salariale a été évoquée par le parlementaire

 

Prônant une présence solidaire de sa part, le parlementaire de l’Yonne, rentré hier soir de Paris, voulait être sur le terrain dès ce jeudi en fin de matinée aux côtés des personnels en grève.

Pour lui, il serait judicieux que l’Etat optimise le volet sécuritaire de l’Administration pénitentiaire en moyens conséquents afin de sécuriser les transports des détenus. Quant aux rémunérations, Daniel GRENON y a fait aussi allusion : « les indices augmentent plus lentement que le SMIC…c’est impensable ».

C’est la troisième fois que l’élu de Puisaye Forterre et de l’Auxerrois se déplace sur le site carcéral de l’avenue Charles-de-Gaulle où il a déjà visité l’établissement. L’ancien professionnel féru d’électricité – sa formation initiale - avait été sensible aux problématiques inhérentes à ce moyen énergétique du fait d’installations pour le moins vétustes.

Il s’en était suivi une question écrite au gouvernement. Puis, prophétique, l’élu de rajouter avec un sourire en coin : « je pense qu’en 2025, il devrait y avoir des travaux à réaliser en ces murs à ce niveau-là ! ».

Chiche ! On ne demande qu’à voir, monsieur le député !

 

Thierry BRET

 


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