Qu'entend-on par activité obligatoire pour le RSA ? L'une des mesures phares de la réforme est l'instauration d'une obligation de 15 à 20 heures d'activité hebdomadaire pour les allocataires de ce dispositif. Ces activités doivent permettre aux bénéficiaires de se réinsérer socialement ou professionnellement.
Or, depuis le 1er janvier 2025, elles s'appliquent sur l'ensemble du territoire français. Chaque personne percevant le RSA (soit 635,71 euros par mois) est désormais obligatoirement inscrite à France Travail et doit signer un contrat d'engagement précisant ses objectifs d'insertion sociale et professionnelle. Les périodes de perception du revenu minimum d'insertion (RMI), du revenu de solidarité active (RSA) et de la prime d'activité ne vous affilient pas aux régimes de retraite, de base ou complémentaire. Elles ne sont donc pas prises en compte pour la retraite.
Pour bénéficier du RSA, il faut continuer à faire sa déclaration de ressources tous les trois mois auprès de la Caisse d'Allocations familiales ou de la Mutualité Sociale agricole, en fonction de la situation. Par ailleurs, comme tous les demandeurs d’emploi, vous devez actualiser et renouveler chaque mois votre inscription auprès de France Travail sauf exceptions.
En tant que bénéficiaire du RSA, vous concluez avec votre organisme référent un contrat d’engagement. Ce contrat, qui est élaboré avec vous, contient vos obligations et les actions que vous devez entreprendre. Il tient compte de votre situation, de vos besoins, de votre projet et de vos difficultés éventuelles. Le contrat d’engagement détermine un plan d'action avec des objectifs d'insertion sociale et professionnelle. A propos de ces 15 heures d’activité par semaine, il peut notamment s’agir d’une mise en situation professionnelle, d’une formation, d’actions permettant de pérenniser ou de développer une activité si vous avez déjà un emploi.
Des dissensions chez certains salariés de France Travail
Toutefois, la durée minimale de 15 heures peut être abaissée, en fonction de la situation. Certains allocataires du RSA sont exemptés de cette obligation. Il s’agit des personnes rencontrant des difficultés particulières et avérées en raison notamment de leur état de santé, de leur handicap, de leur situation de parent isolé n'ayant pas de solution de garde pour un enfant de moins de 12 ans.
Notons également qu’un président de conseil départemental peut décider la suspension, en tout ou partie et pour une durée qu'il fixe, du versement du RSA lorsque, sans motif légitime, le bénéficiaire refuse d'élaborer ou d'actualiser son contrat d'engagement, ne respecte pas tout ou partie des obligations énoncées dans ce contrat. Le Département, financeur du RSA, est en étroite collaboration avec France Travail. On note déjà au sein de France Travail, quelques résistances contre cette réforme. Il est pourtant demandé à l’organisme d’appliquer la loi et de la faire appliquer ! Les états d’âmes de certains salariés semblent plus motivés par des considérations politiques et syndicales que par la légitime obligation de bien accomplir son travail !
Trouver les entreprises désireuses d’insérer des allocataires
À l’instar de la Côte-d’Or, le département de l’Yonne a été sélectionné en 2023 pour expérimenter le dispositif d’accompagnement des allocataires du RSA, mis en place dans le cadre de France Travail. Objectif : remettre les 8 000 oubliés du travail que compte ce territoire en selle.
Un CV laissant une période d’inactivité d’un an et plus est rédhibitoire pour le futur employeur, et certains, semblent avoir oublié la nécessité et le devoir de travailler !
Avec le laps de temps dédié aux oubliés du système, on réalise des immersions en entreprise, de la formation, du coaching, de la remobilisation à partir d’ateliers pour travailler par exemple la confiance sur soi...
Le but affiché de la réforme est donc de construire un parcours de retour à l'emploi.
Le Cher (département avec le plus haut taux d'allocataires du RSA de la région Centre Val-de-Loire) expérimente depuis seulement quelques mois, le RSA sous condition. Avec un équilibre pas forcément facile à trouver : convaincre des entreprises à collaborer à ce projet où pourraient s'appliquer en les insérant les compétences des allocataires, dans un secteur qui a tendance à recruter, tout en restant proche du lieu de résidence. Un casse-tête cornélien, parfois !
470 euros par mois : vivre ou survivre ?
Quant à France Travail, l’organisme est devenu l’acteur majeur de ce dispositif : un réseau d'entreprises à constituer, avec l’identification des demandes secteur par secteur, la mise en place de dispositifs de formation, mobiliser les fédérations professionnelles… recenser aussi les organismes qui proposent un parrainage de seniors pour accompagner les demandeurs d’emploi.
En lien avec le public concerné, l‘entité doit se montrer vigilante quant aux offres de travail ne pouvant pas déboucher sur un emploi. A l’instar de cet élu qui recruta dans le cadre de la réforme, du personnel pour revégétaliser le cimetière. Arguments de l’édile : « c’est du travail et je n’ai plus de budget pour ce programme ! ».
L’Etat fait sa part, même insuffisante tandis que les services publics s’activent. Les bénéficiaires du RSA entrevoient dans leur grande majorité favorablement ces nouveaux dispositifs.
Ceux qui ne veulent pas travailler se marginalisent petit à petit. Quant à ceux qui pensent que les chômeurs sont des fainéants, je leur conseille de participer comme bénévoles à des soupes populaires ou aux Restos du Cœur !
Juste pour qu’ils s’informent de la réalité et pour leur permettre de vivre la solidarité prévue dans la déclaration des Droits de l’homme. Nous connaissons tous un Néerlandais brun aux yeux noirs ou un parlementaire des extrêmes, pondéré et ouvert, sans en faire pour autant une généralité !
« Si vous trouvez que les gens qui ont le RSA sont des assistés, démissionnez et vivez avec 470 euros par mois, et vous aurez autant de chance qu’eux ! » disait le comédien Jean ROCHEFORT ! Une phrase dont on peut s’inspirer en effet pour mieux appréhender le problème !
Jean-Paul ALLOU
Décidément, rien ne sera donc épargné aux zones rurales de notre beau pays ! Surtout celles qui se situent dans la fameuse bande de la « Diagonale du Vide », la bien-nommée. Evidemment, la région Bourgogne Franche-Comté, à l’instar de la Champagne ou d’une large frange de la région Centre, en fait partie. Voilà que la puissance étatique, peu avare en coupes sombres en tout genre, surtout quand les économies doivent se réaliser en province dans les campagnes les plus reculées du territoire plutôt que dans les ministères parisiens, a décidé au nom du respect impérieux de la sacro-sainte ligne budgétaire 2025 de se défausser en matière de réhabilitation financière en ce qui concerne les réaménagements des « petites » lignes ferroviaires sur les Régions. Celles-ci ayant déjà les plus grandes difficultés à subvenir à leurs besoins, vu leur enveloppe de fonctionnement et d’investissements qui a pris un très sérieux coup dans l’aile, devant réduire leurs aides de manière très drastique. Et ce, depuis deux années, déjà…
Alors que les zones rurales souffrent d’un manque d’à peu près tout sur le plan fonctionnel (désertification médicale, absence d’infrastructures routières ou autoroutières digne de ces appellations, déclin des services publics, défaut de centres de formation et d’enseignement de niveau supérieur…) quand ce ne sont pas les zones blanches de la téléphonie ou du numérique qui se rappellent encore à notre bon souvenir, voilà que le dossier des transports collectifs remonte à la surface en ce début d’année.
Fichtre ! De quoi faire dérailler une bonne fois pour tout le train de l’attractivité rurale dont on nous vante pourtant les bienfaits chaque jour auprès des instances institutionnelles et politiques de ces secteurs géographiques mais qui dans les faits ont bien du mal à prendre racine. Il suffit pour s’en apercevoir de tâter le pouls des activités économiques enregistrées sur ces zones champêtres pour constater le fossé qui existe bel et bien entre la réalité du terrain et le verbiage habituel des promesses, qui comme de bien entendu ne sont pas tenues…
L’indispensable moyen de locomotion à vocation sociétale
Alors, de quoi s’agit-il précisément dans ce nouveau dossier qui atteste bien que la France fonctionne réellement à deux vitesses, pour celles et ceux qui en douteraient encore : celles des villes, et celles des champs ! Cela aurait pu inspirer le fabuliste Jean de La FONTAINE s’il revenait à notre époque !
L’exemple du moment, c’est la menace qui plane sur la pérennité des « petites » lignes ferroviaires. Trop coûteuses et peu rentables. Nonobstant, un indispensable moyen de locomotion pour relier les agglomérations moyennes de nos campagnes aux grandes cités de la métropole. A l’exemple de ces lignes empruntées par des TER entre Avallon, Corbigny, Clamecy, Auxerre…
Les usagères et les usagers utilisent ces trains pour se rendre à leur travail, parfois jusqu’à Paris puisque l’une des dessertes recherchées est précisément la capitale de l’Hexagone. Mais, aussi pour bénéficier de salvatrices et nécessaires opportunités de services sanitaires que les campagnes ne permettent plus : aller se soigner chez un médecin ou un spécialiste – il y a belle lurette que le département de l’Yonne pour mémoire ne dispose plus de rhumatologue ou de dermatologue sur son territoire alors que le vieillissement de la population est en progression ascendante ! -, ou à des fins d’agrément personnel, tant pour la vie culturelle que proposent les grandes villes que les voyages via le relais aéroportuaire de Paris.
L’Etat renvoie la balle sur les Régions : l’impossible équation
Oui, mais voilà. Entretenir ces infrastructures coûte un bras ! Surtout quand il s’agit de rénover les lignes, voire de les dédoubler si besoin. Et l’Etat doit impérativement réaliser des économies pour tenter d’inverser la tendance abyssale de la dette publique, estimée à date à plus de 3 000 milliards d’euros. Sic ! Et encore, on peut se féliciter de disposer dorénavant d’un budget en 2025 pour celles et ceux qui feraient la fine bouche !
Pour remédier à ces nombreux entretiens de lignes ferroviaires qui entrent dans le domaine de compétences des Régions, il faudrait grosso modo que celle de la Bourgogne Franche-Comté dispose de 400 millions d’euros pour mieux les injecter ensuite dans la réalisation de différents travaux sur l’ensemble de son territoire et ses huit départements. Bien sûr, l’institution ne les possède pas aujourd’hui, devant faire face à une très importante réduction de ses enveloppes financières. Un peu plus d’1,5 million d’euros serait impératif pour envisager l’amélioration de la seule ligne ferroviaire entre Corbigny et Clamecy, d’après les estimations des porte-paroles du collectif LAD, soit « Lignes à Défendre » en Bourgogne Nord, à l’origine d’un grand rassemblement populaire, ce samedi 08 février en gare de Clamecy, où étaient présents élus, institutionnels, syndicalistes, citoyens…
Objectif : faire pression sur l’Etat pour que celui-ci revoit sa « copy stratégie » afin de ne pas plomber un peu plus l’attractivité déjà très relative des zones rurales. Car, demain, peut-être, faute de réhabilitation de ces structures, plus aucun train ne pourrait circuler si l’on n’y prend garde. Notamment dans cette zone de la « Diagonale du Vide ». Une seule manifestation n’y suffira pas, bien sûr !
Engagé dans la défense et l'amélioration des liaisons ferroviaires régionales, et plus particulièrement celles des lignes TER entre les localités d’Avallon/Corbigny/Clamecy/Auxerre/Paris, le collectif « LAD Bourgogne Nord » multiplie ainsi les initiatives en tout genre entre pétitions, manifestations, motions, rencontres…La prochaine opération traduisant leur mécontentement est d’ailleurs programmée le samedi 15 février en gare d’Avallon.
Le bras de fer entre les usagères et les usagers de ces nécessaires TER, soutenus par les élus du territoire, et les services étatiques ne fait que commencer. Il en va de la liberté de se mouvoir dans nos régions et notre pays, il en va aussi de remettre les villes et les zones rurales sur le même pied d’égalité. Au nom de l’attractivité territoriale qui pourrait très vite dérailler pour les campagnes de l’Hexagone…
Thierry BRET
Toujours la forme, Yves CHEVILLON ! L’ancien directeur général de l’Action régionale d’EDF en Bourgogne Franche-Comté n’a pas effectué son come-back professionnel, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de l’entité il y a quelques jours à Dijon, dans l’une des spécificités très prisées de la Cité de la Gastronomie, la « Cave ». Pourtant, il a eu droit aux honneurs de son successeur, Carmen MUNOZ-DORMOY qui lui a remis la médaille du travail or en reconnaissance de son engagement…
DIJON (Côte d’Or) : Le temps s’est écoulé depuis sa prise de fonction en septembre 2018 en qualité de délégué régional EDF en Bourgogne Franche-Comté. Un poste localisé dans la capitale des ducs de Bourgogne. C’était hier ou presque et cependant rien n’a changé pour Yves CHEVILLON, toujours bon pied bon œil, au fait de l’importante actualité du groupe qui commercialise de l’énergie et des services énergétiques.
Souriant, détendu, ayant laissé la cravate de côté, le préretraité était même au centre de tous les intérêts lors de la traditionnelle séance de vœux de la structure régionale qui avait invité un parterre de personnalités, issues de la sphère institutionnelle, partenariale et économique de Côte d’Or. Il eut même droit à prendre la parole ! Normal, la dynamique Carmen MUNOZ-DORMOY devait honorer au terme de son intervention l’actuel secrétaire général de la Ligue contre le Cancer de Côte d’Or. Une activité qui occupe pleinement l’emploi du temps du futur retraité…
Après avoir passé dix années de son existence à la tête d’EDF Commerce tant en Bourgogne Franche-Comté que dans le Grand-Est, Yves CHEVILLON aura été durant toutes ces années de présence à l’action régionale d’EDF BFC un interlocuteur investi et engagé en faveur de la transition énergétique, le cheval de bataille du groupe que Carmen MUNOZ-DORMOY prit soin de rappeler lors de son discours précédant la remise de la distinction.
« J’ai constaté qu’un certain nombre de chantiers sur lesquels j’avais eu l’occasion de travailler se sont finalisés ou sont en cours de l’être, expliqua l’heureux récipiendaire de cet objet en or, des chantiers qui me laissent aujourd’hui de beaux souvenirs d’activité… ».
Ayant quitté ses fonctions il y a un an et demi, Yves CHEVILLON a avoué sans ambages dans un large sourire que son emploi du temps était surbooké !
« Je n’ai plus de temps à moi, et comme le disait Montaigne, « il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même ! ».
Et le sympathique personnage de se promettre de lever le pied à l’avenir pour mieux revenir lors de ces rendez-vous officiels, pour y trinquer avec plaisir aux côtés de tous ses amis. Ils étaient très nombreux en effet à l’applaudir à la fin de sa brève allocution, heureux de présenter la précieuse médaille à l’auditoire !
Thierry BRET
Est-ce la naissance d’un nouveau concept médiatique qui ne demande qu’à croître en termes d’amplitude et d’opportunités ? Né du rapprochement ô combien stratégique entre les proximités techniques et rédactionnelles de France Télévisions et de Radio France ? De toute évidence, en portant sur les fonts baptismaux ce mardi 04 février ces 02h30 de « programmes communs » – rien à voir avec une quelconque référence politique des années 70 ! -, « Ici Auxerre Radio TV Digital » devrait immanquablement augmenter le nombre d’auditeurs et de téléspectateurs dans la tranche matinale comprise entre 06h30 et 9h, du lundi au vendredi…au nom de la proximité !
AUXERRE : Est-il fébrile avant de s’installer sur le plateau, notre confrère Thierry BOULANT ? Que nenni ! Malgré l’effervescence qui règne dans le hall d’entrée de la station radiophonique auxerroise (France Bleu Auxerre, rebaptisée depuis peu en « Ici Auxerre ») en toute légitimité avec ce jour inaugural qui fait chaud au cœur pour tous les amoureux de la presse et de sa liberté, il attend le feu vert de l’animateur du jour, Julien RULLIER, avant de prendre parole pour y évoquer l’information de ce mardi si particulier, nimbé de brouillard et à la froidure qui tend en dessous de zéro.
Désormais, le journaliste vedette des matinales de la station icaunaise sera visible par les téléspectateurs de France 3, tout en restant audible sur les ondes d’Ici Auxerre. Un judicieux « deux en un », mariant radio et télé, pour le plus grand bonheur des suiveurs quotidiens de l’actualité puisque ce seront deux heures et demi de programmes communs, entre les deux partenaires, qui seront dorénavant proposé à l’écoute et à la vue des aficionados de ces deux relais d’information.
Pendant que le hall d’entrée (bondé) se remplit d’invités du cru, entre institutionnels, figures politiques ou associatives, sans omettre d’anciennes gloires sportives comme l’inoxydable Guy ROUX, Thierry BOULANT déroule le programme du jour dans le grand studio qui a été totalement relooké pour la circonstance. Et pour cette première matinale filmée du réseau depuis que « France Bleu » a mué en « Ici Auxerre », soit le 06 janvier, tout se passe dans le meilleur des mondes !
Le son, l’image et le digital : la modernisation du traitement de l’information
Proposé depuis 2019, le concept des matinales filmées a été progressivement généralisé à l’ensemble du réseau que compte la station du groupe Radio France. Elles sont au nombre de quarante-quatre – la dernière à être créée fut on s’en souvient celle de Saint-Etienne – et avec celle d’Auxerre, ce sont à présent trente-huit matinales offertes à la captation de l’image via cette étroite osmose partenariale avec les équipes de France Télévisions. D’ici peu, toutes les antennes de l’ex-France Bleu déclineront le même service auprès de leurs auditeurs/spectateurs. Sachant que l’offre est également visible via les supports numériques pour les internautes.
« Ici » est-il un vrai média de proximité à la sauce 360, englobant la radio, la télévision et le digital ? Oui, dans sa nouvelle version standardisée en 2025 !
Fruit du développement coopératif entre ces deux poids lourds de l’information de proximité, ce concept unissant France Télévisions et Radio France via sa représentation locale (« Ici ») devrait encore se renforcer dans les mois et années à venir, c’est certain. Pour que l’offre de proximité de service public informatif, à partir de ces matinales locales communes, gagne davantage en pertinence et en fidélisation auprès des publics visés.
Au vu des sourires qui éclairaient les visages des journalistes et animateurs présents sur le plateau lors de ce premier rendez-vous vécu en commun, gageons que l’optimisme est de rigueur pour atteindre ces objectifs…
En savoir plus :
« Ici Matin Auxerre » est la nouvelle émission matinale commune réalisée entre les équipes de France Télévisions et Radio France. Elle se déroule du lundi au vendredi de 6h30 à 9h00 en direct sur France 3 Bourgogne et france.tv. Soit 02h30 de programmes communs radio/télé que les téléspectateurs et les auditeurs pourront suivre du lundi au vendredi…
Thierry BRET
Précédemment, la fonction était tenue par Laurent HARO. L’un des dirigeants du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne en sa qualité de directeur général adjoint. Désormais, le poste revient pour un mandat de deux ans, au numéro un de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, François de LAPORTALIERE, arrivé dans notre contrée en 2023. Une passation de pouvoir en douceur et dans la continuité pour la Fédération bancaire française (FBF) de Bourgogne Franche-Comté, organe fédérateur des établissements bancaires agissant sur les huit départements de notre territoire…
DIJON (Côte d’Or) : Le Comité régional de la Fédération bancaire française s’est doté d’une nouvelle gouvernance ces jours-ci avec la nomination de François de LAPORTALIERE, l’actuel dirigeant de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté. Un haut responsable du secteur bancaire, diplômé d’un DESS Finance obtenu à l’Université de Toulouse Capitole et âgé à date de 54 ans. Succédant à Laurent HARO, il est à la tête de cet organisme, la Fédération Bancaire Française régionale, une structure qui représente les intérêts des banques hexagonales et étrangères installées sur le sol français.
Apparue en 2001, la FBF est la vitrine des 326 établissements bancaires français et internationaux qui exercent leur activité dans l’Hexagone. L’entité possède aujourd’hui cent un comités régionaux et départementaux. Elle intervient sur toutes les questions réglementaires bancaires et financières tant au niveau hexagonal qu’au niveau européen – la FBF dispose même d’un bureau à Bruxelles -, et à l’échelle internationale. La place de la banque dans l’économie et la société y est largement abordée…
Coté régional, le milieu bancaire est bien représenté avec ses 1 600 caisses et agences réparties sur les huit départements qui composent la Bourgogne Franche-Comté. Un secteur d’activité qui génère plus de 90 milliards d’euros d’encours de financement. Les banques se mobilisent pour accompagner et soutenir leurs clientèles de particuliers, de professionnels, mais aussi de collectivités, entreprises et autres associations, à la réalisation de leurs projets. Elles revendiquent pour la plupart leur ancrage territorial à grand renfort de manifestations ciblées et agissent au quotidien sur les volets de la transition environnementale, technologique et sociétale.
Quant à François de LAPORTALIERE, ses premiers mots après sa nomination ont été adressés à l’ensemble de ses consœurs et confrères du Comité régional des banques : « je les remercie pour leur confiance et salue le travail effectué par mes prédécesseurs ».
En savoir plus :
Créée il y a près de 140 ans, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain (BPBFC) fait partie du Groupe BPCE, 2e groupe bancaire en France. Banque coopérative composée de 1 800 collaborateurs, présente sur 9 départements avec près de 200 agences et centres d’affaire, également à distance, elle accompagne près de 700 000 clients (particuliers, professionnels, entreprises, associations, ESSI) dont 158 000 sociétaires, dans une relation durable et de proximité.
La BPBFC soutient les initiatives locales en veillant à intégrer les enjeux sociétaux à son rôle d’acteur économique régional de premier plan, pour créer de la valeur ici et pour longtemps : 341 actions de proximité ont été soutenues en 2023 pour un montant total de 14 millions d’euros.
Thierry BRET