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Puisaye Forterre

Invité de la première édition auxerroise de « Récid’Eau », Thierry CASTEL, maître de conférences à AGROSUP Dijon et chercheur au Centre de Recherches de Climatologie (CRC) de l’Université de Bourgogne, a dressé un constat préoccupant : la région Bourgogne Franche-Comté se réchauffe plus vite que la moyenne nationale. Un basculement thermique qui modifie déjà le cycle de l’eau et fragilise une ressource précieuse pour l’agriculture, la biodiversité et la vie quotidienne de chacun.

 

AUXERRE : « L’eau et le climat sont deux objets qui dialoguent entre eux en permanence… ». Des propos introductifs qui plantent le décor et résument bien l’approche systémique que défend le climatologue dijonnais dans ses travaux. Car comprendre les mécanismes du climat régional revient à scruter les interactions permanentes entre l’hydrosphère, l’atmosphère et les surfaces continentales. Et dans ce jeu d’équilibres, la Bourgogne Franche-Comté est un territoire en pleine mutation, observé à la loupe par les chercheurs.

Depuis plus de soixante ans, les données des stations météo régionales le confirment : les températures maximales moyennes augmentent. Deux scénarios de lecture coexistent. Le premier, linéaire, évoque une hausse progressive de l’ordre de + 0,3 °C par décennie. Le second, non linéaire, met en évidence des ruptures soudaines. Selon Thierry CASTEL, deux bascules majeures ont été identifiées : l’une en 1987, l’autre en 2014. À chaque fois, le climat régional a franchi un nouveau palier thermique. Résultat : + 1,3 °C de hausse des températures entre 1988 et 2014, suivie d’une moyenne qui passe à + 2,1 °C sur la décennie suivante. Plus frappant encore : cette hausse n’est pas uniforme. Les reliefs, comme le Morvan ou le Haut-Jura, accusent une augmentation encore plus marquée. Le climatologue évoquant un « déséquilibre thermique » qui reconfigure déjà les équilibres hydriques de la région : « dans le Morvan, les anciens vous le diront : depuis une vingtaine d’années, il n’y a quasiment plus de neige… ».

 

Des implications majeures pour les territoires

 

« Le climat ne réagit pas comme un simple thermostat, mais comme un système complexe avec des boucles de rétroaction », insiste Thierry CASTEL. Ce que l’on observe aujourd’hui avec la fonte accélérée du Groenland, préfigure à une autre échelle, ce qui se produit déjà en Bourgogne Franche-Comté : « ce qu’il faut bien avoir en tête, c’est que les surfaces continentales vont se réchauffer plus fortement que les océans, c’est-à-dire que plus vous allez vers le Nord, plus l’amplitude du réchauffement est importante, à l’image du Groenland, qui a « gagné », si j’ose dire, + 6°C… ».

Dans notre région, le réchauffement s’accompagne d’une amplification des extrêmes et d’une désynchronisation des cycles hydriques. À terme, c’est la gestion même de la ressource qui devra être repensée. Ce bouleversement du régime thermique a des répercussions directes sur le cycle de l’eau : «avec la hausse des températures, on observe une évaporation accrue qui affecte tous les compartiments de la ressource…».

Moins de neige, des précipitations parfois plus intenses mais moins bien réparties, et une évapotranspiration végétale plus forte, font que les bilans hydriques s’en trouvent fragilisés. Si la ressource en eau dépend de trois mécanismes : le ruissellement de surface, les écoulements de subsurface et la vidange des nappes, ces deux dernières composantes, dites « lentes », sont particulièrement vulnérables à la hausse des températures. Leur réactivité moindre au climat laisse planer une incertitude supplémentaire et l’inertie des nappes phréatiques pourrait masquer aujourd’hui les effets de demain.

 

 

 

Morvan, château d’eau menacé : les nouvelles lois du cycle de l’eau

 

Il pleut… Il pleut même parfois beaucoup et pourtant, les sols s’assèchent. En région BFC, les données climatiques compilées depuis les années 1960 dressent un tableau contrasté du cycle de l’eau. Si les précipitations totales demeurent relativement stables, leur variabilité interannuelle est forte, et leur répartition dans l’année tend à se modifier. En parallèle, l’évapotranspiration, cette vapeur d’eau rendue à l’atmosphère par le sol et les plantes, connaît une hausse continue. En découle un déséquilibre hydrique préoccupant. Longtemps perçu comme un réservoir naturel, le Morvan subit de plein fouet les effets du changement climatique, menaçant son rôle historique de « château d’eau » de la Bourgogne. Les chiffres sont sans appel : entre 1959 et 1987, le territoire enregistrait un excédent hydrique de 296 mm, un bilan qui, sur la période 2015-2024, chute à 88 mm. Une baisse de près de 70 %, symptomatique d’un territoire qui perd sa capacité de stockage en eau. Avec pour conséquence une végétation entrant en stress plutôt, des sols qui se vidangent plus vite et des rivières asséchées en été.

À l’échelle de la région, les modélisations du bilan hydrique annuel sur plusieurs décennies montrent une dégradation constante : - 3 % d’eau dans les sols entre 1988 et 2014, puis - 7 % entre 2015 et 2024. Le Morvan, du fait de son socle granitique et de l’absence de nappes profondes, est particulièrement vulnérable souligne le chercheur dijonnais : « on n’y trouve pas de ressources profondes, ni de remontées de nappes, c’est un territoire où l’eau vient essentiellement de la pluie et la moindre altération du cycle s’y fait sentir avec d’autant plus d’intensité… ».

Le rythme saisonnier des pluies, autrefois assez régulier dans la région, évolue lui aussi. Les modèles climatiques anticipent moins de pluies au printemps et en été, et davantage en automne et hiver. Un déplacement du calendrier hydrologique qui ne coïncide plus avec les besoins de la végétation. Résultat : une montée en puissance des sécheresses estivales, de plus en plus précoces et plus longues, avec sur certains cours d’eau, des étiages atteignant des niveaux inédits, voire des écoulements devenus intermittents. Et attention aux « faux semblants » !

L’année 2024, bien que perçue comme « humide », illustre à quel point notre perception est biaisée par les repères du passé. Cette année-là, les précipitations furent dans la moyenne de la période 1980/2014, mais l’évaporation très faible, liée à un important déficit d’ensoleillement, a faussement redonné l’impression d’un retour à la normale. En réalité, elle s’inscrit dans un contexte de dérèglement structurel durable.

L’agriculture, la biodiversité, l’approvisionnement en eau potable, la prévention des crues, le tourisme, l’agroforesterie, sont autant d’enjeux désormais liés aux mutations climatiques en cours, mais les perspectives dressées par Thierry CASTEL dans ses propos de conclusion ne rassurent guère.

Si la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre se poursuit, le Morvan pourrait devenir déficitaire en eau d’ici la fin du siècle : « le château d’eau de la Bourgogne est menacé et déjà fortement ébranlé… ».

Dans cette mécanique désormais bien enclenché, chaque degré compte. Chaque tonne de Co2 évitée a son importance, même si une partie du futur est déjà écrite du fait de l’inertie du climat et des erreurs commises. C’est la suite de l’histoire, celles des années après 2050 que nous pouvons encore écrire, mais il faut agir vite, très vite… Le combat est entamé et sur le front, l’eau est déjà en première ligne !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Sans doute surveille-t-il de très prés l’évolution de la météo, en ce dimanche d’averses orageuses, le représentant en Bourgogne Franche-Comté de l’association « Golfeurs d’Etoiles », l’Icaunais Dominique COJAN ! Normal, ils seront 64 pratiquants de la discipline sportive additionnant élégance et stratégie à se retrouver dès 08 heures du matin, ce lundi 16 juin, au Domaine de Roncemay à Chassy pour y disputer un tournoi pas vraiment comme les autres, au profit de trois œuvres sociales….

 

CHASSY : Qu’il se rassure l’organisateur de cette première épreuve golfique concoctée au profit des structures associatives altruistes défendant les intérêts de jeunes malades de notre territoire : ce lundi sera un nouveau jour, logiquement peu ou pas perturbé par les ondées pluvieuses ! Membre de l’association des « Golfeurs d’Etoiles », Dominique COJAN – on l’a connu jadis sous d’autres casquettes plus épistolaires lorsqu’il dévoilait en séances de dédicaces ses ouvrages didactiques aux côtés de Jean-Eric FRAY – sera ce 16 juin à la manœuvre de cette édition 2025 d’un tournoi pas ordinaire, devant accueillir sur les greens de Roncemay près d’une centaine de participants, néophytes et férus du sport à la petite balle blanche.

Organisée par la Fondation pour la Promotion de l’Homme, cette épreuve devant débuter dès 08 heures verra la totalité de ses bénéfices reversés quelques heures plus tard, au beau milieu de l’après-midi, au bénéfice de l’association « Maxime + » - on ne présente plus cette entité auxerroise -, celle se nommant « La Marque de bienfaisance-Donnez de la Lumière » et l’unique école d’éducation de chiens guides d’Europe, « l’association Frédéric GAILLANNE ». 

Des associations qui s’occupent plus particulièrement des enfants atteints de lourdes pathologies comme des leucémies ou des cancers pédiatriques, mais aussi de celles et ceux qui souffrent de malvoyance.

 

Soutenir les familles et les enfants malades de « Maxime + »

 

Créée en 1986 par des soignants du centre hospitalier d’Auxerre et des parents d’enfants malades, l’association « Maxime + » est aujourd’hui un acteur majeur dans l’accompagnement des familles et des enfants atteints de maladies graves.

« Nous accompagnons les enfants dans leur lutte contre des maladies graves, principalement le cancer et la leucémie, explique Bernard MARTIN, le président. Ces maladies nécessitent souvent des soins lourds dans des hôpitaux spécialisés, parfois éloignés de l’Yonne. Nous soutenons donc également les parents en leur offrant une aide humaine, morale et financière. « Maxime + » a pour mission de rendre la vie des enfants malades plus belle ».

Parmi les activités proposées, des sorties à Nigloland, à Thoiry, au spectacle de Saint-Fargeau, au feu d’artifice de Rogny, des entrées au cinéma, des baptêmes de l’air organisés en partenariat avec le KIWANIS Auxerre, ainsi que des cadeaux pour les anniversaires et Noël. L’association finance aussi les formations scolaires à domicile pour les enfants qui ne peuvent pas sortir, ainsi que l’achat de déambulateurs et de joëlettes.

 

 

Des passionnés du golf agissant dans des actions caritatives

 

Quant à l’école de chiens-guides de Frédéric GAILLANNE, elle est à date l’unique école d’éducation de chiens guides en Europe exclusivement destinée aux enfants aveugles et malvoyants ou atteints d’autres formes de handicap. Nos amis canins y reçoivent une éducation spécifique de 6 à 8 mois par une équipe d’éducateurs de chiens guides professionnels. À l’issue de cette formation, les chiens obtiennent un certificat d’aptitude à être chien guide, avant d’intégrer une famille.

Créée en 2021, l’association des « Golfeurs d’Etoiles » accueille des passionnés de la discipline, permettant de développer des liens relationnels et d’amitiés durables. La structure hexagonale organise des événements, rencontres, et tournois pour tisser des relations authentiques, tant sur le plan personnel que professionnel. Au-delà du sport, ses membres s’engagent dans des actions caritatives, reflétant leur conviction que le golf peut être un formidable outil de changement social.

Le rendez-vous de ce lundi 16 juin est le premier du genre à être accueilli dans l’Yonne. Nul doute qu’il devrait y en avoir d’autres à l’avenir au Domaine de Roncemay !

 

Thierry BRET

 


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Triste monde dans lequel l’on vit ! Sans repères, sans empathie, sans écoute, aussi. Un monde de plus en plus fou, replié sur lui-même et ultra vindicatif, accumulant les choses à cent à l’heure, si ce n’est pas plus et qui augure du pire pour les années à venir, si rien n’est fait pour enrayer ce processus global qui semble irréversible.

Autrefois, l’école sous ses différentes variantes, depuis la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, représentait encore un havre de paix. Et de sérénité, tant pour les enseignants qui y dispensaient leur savoir, à travers des cours parfois plus ou moins bien construits, mais qui symbolisaient pourtant une réelle transmission de connaissances dont les élèves puiseraient plus tard la substantifique moelle leur servant dans la vie active.

Tant pour les élèves, aussi, qu’ils soient simples potaches ou brillamment surdoués qui avaient toujours quelque chose à gagner de cette Education nationale et de ses enseignements à géométrie variable selon les établissements choisis, que l’on pouvait perfectionner par l’apport de bienveillantes lectures, de nécessaires recherches, de rencontres inoubliables, de découvertes exceptionnelles…

Bref, à notre époque – c’était il y a cinquante à trente ans en arrière ! -, on prenait un malin plaisir à se rendre au quotidien ou presque au « bahut » pour y apprendre des choses à retenir selon les centres d’intérêt, se motiver pour un cursus passionnant et prometteur, se projeter vers un avenir quasi assuré qui nous tendait les bras, s’intéresser à l’autre quelque soit sa couleur de peau, son origine sociale ou sa religion – ni sectarisme ni racisme affirmé à cette époque-là ! -, prendre du plaisir à être là ! Dans le respect du civisme et de la camaraderie.

 

« Pour vivre mieux, vivons cachés » : un principe encore tenable de nos jours ?

 

Que reste-t-il de tout cela, aujourd’hui ? Plus grand-chose quand on se réfère à la lecture des tragiques faits divers s’étalant à la une de tous les médias de la planète qui depuis les années 2000 se multiplient à la vitesse grand « V » tel un tsunami frappant les établissements scolaires et tout ce que cela représente en appréciation symbolique de la transmission de savoirs et de connaissances.

Ce ne sont que des agressions, des bagarres, des menaces, des coups portés contre l’institution, des assassinats, des meurtres, de la violence gratuite et sans raison d’être, le plus souvent coiffée sous la fameuse explication des « troubles psychologiques ».

Un argument, tellement plus simpliste à balancer à la presse pour cacher en vérité, la poussière sous le tapis et s’avouer que notre société est en train de faillir à bien des égards par rapport à la multitude de problématiques qui se présente à elle…Une politique de l’autruche, coutumière de nos démocraties occidentales, qui malheureusement s’applique à moult sujets de notre société dite moderne. Selon les préceptes fumeux du « pour vivre heureux, vivons cachés ! ».

 

 

Combien de témoignages d’enseignants, d’éducateurs, de personnels administratifs, de directeurs d’établissements, d’élèves, de parents d’élèves qui se sont plaints des malversations dramatiques les concernant directement ou leur progéniture, observées dans le milieu scolaire au fil de ces années ?

Combien de courriers ou mails adressés à une hiérarchie ou à un supérieur pour mentionner tel ou tel fait suffisamment grave qui sont demeurés lettres mortes, mis à la corbeille car il ne fallait surtout pas « faire de vagues » en y répondant par l’affirmative d’une écoute attentive ?  

 

L’école, théâtre du « ne pas faire de vagues »…

 

« Ne pas faire de vagues » : voilà une formule qui ne doit plus être employée aujourd’hui dans notre vocabulaire. Tant au sein de l’Education nationale que dans les autres administrations, structures associatives et entreprises qui sont confrontées à ce fléau de la violence moderne, faite d’incivisme, de rejet de l’autre et de non-respect des valeurs institutionnelles.

L’horreur absolue vécue cette semaine avec l’assassinat de la surveillante trentenaire du collège de Nogent-sur-Marne, une commune paisible de la Champagne, nous le rappelle avec cruelle amertume. Mélanie, 31 ans, qui laisse derrière elle un enfant de quatre et un conjoint anéanti a été tuée de plusieurs coups de couteaux portés par un collégien âgé de…14 ans ! Un énième fait divers aux conséquences dramatiques qui vient ternir cette image d’Epinal du monde scolaire que l’on croyait encore tranquille où les causes peuvent être multiples – influence des réseaux sociaux, abrutissement des jeux vidéo, manque de discernement sur la réalité du monde bien réel, problématiques familiales et environnementales, usages de produits illicites, encouragement à la violence pour faire le buzz…-, voire bien pire encore.

« Ne pas faire de vagues » dans le milieu scolaire ? Plus jamais, çà, bien sûr ! Ne serait-ce qu’en souvenir de Mélanie et de toutes les pauvres victimes de la bêtise humaine, même adolescente, qui l’ont précédée en enrichissant la liste funeste de ces faits divers sordides…

 

Thierry BRET

 

 


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Cela devient une habitude. Elle provoque le mécontentement fort légitime des usagers des lignes ferroviaires circulant entre Clamecy et Corbigny. Une nouvelle fois, des perturbations viennent entacher le bon fonctionnement de la mobilité collective sur un secteur géographique déjà dépourvu de grandes axes routiers et autoroutiers. Des faits qui sont remontés régulièrement aux oreilles de la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY. La présidente de l’exécutif dénonce la défaillance de l’Etat…

 

CLAMECY (Nièvre) : La circulation ferroviaire entre Clamecy et Corbigny, chez nos voisins de la Nièvre, est une fois de plus passablement perturbée depuis plusieurs semaines. Une fois de trop devrait-on dire pour la responsable de l’institution régionale, la socialiste Marie-Guite DUFAY, qui pointe du doigt les insuffisances de l’Etat sur ce sujet ô combien épineux en France des transports collectifs.

Nouvelle pierre à ajouter à cet édifice de l’insatisfaction chronique auprès des usagers de la Nièvre mais aussi de l’Yonne : les perturbations inhérentes aux périodes de grandes chaleurs qui fragilisent les voies ferrées, comme c’est le cas depuis quelques jours du fait de températures excessives pour un mois de juin.

Les faits sont les suivants, selon un communiqué de presse émanant du service communication de la Région Bourgogne Franche-Comté : « L’exploitant des trains MOBIGO indique avoir reçu des instructions de « SNCF Réseau », gestionnaire de l’infrastructure, concernant une trop grande fragilité des voies en période de chaleurs, et imposant de fait une restriction de circulation des trains… ».

La réaction de la présidente de la Région a été immédiate : « Il n’est pas acceptable que « SNCF Réseau » annonce des mesures perturbatrices avec si peu de délais, à quelques jours de l’été. Ces difficultés, qui vont pénaliser les usagers du Morvan, sont l’illustration parfaite de la défaillance de l’Etat concernant l’investissement dans l’entretien des lignes ferroviaires, dont il est le propriétaire… ».

 

 

Et Marie-Guite DUFAY de poursuivre : « Dans ce contexte, je demande à « SNCF Voyageurs » de tout mettre en œuvre pour développer des solutions de substitution performantes par car à chaque fois que les trains ne pourront circuler, et de porter une attention particulière à ce que les voyageurs soient prévenus suffisamment tôt, afin de ne pas les laisser démunis, et ce d’autant plus dans une période touristique qui s’ouvre. Il serait impensable que l’Etat se désengage de l’entretien de son réseau ferroviaire et fasse peser l’intégralité du poids financier sur les Régions, tout en réduisant toujours davantage leurs marges de manœuvres… ».

C’est dit ! Et de façon, claire, nette et précise ! Reste à savoir, maintenant, si l’Etat prendra acte de ces suggestions et tiendra enfin ses engagements en apportant les solutions idoines pour ne pas laisser les utilisateurs de la Nièvre et du Morvan, gros Jean comme devant, seuls face à leurs problématiques sur les quais des gares concernées en surchauffe…

 

Thierry BRET

 


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Certes, ils ne sont plus comptabilisés comme demandeurs d’emploi. Pour autant, la France recense un peu moins de deux millions de personnes intégrant la catégorie des allocataires du RSA, le Revenu de Solidarité Active. L’ultime marchepied social, avant de sombrer irrémédiablement vers la précarité si rien n’est fait pour changer de statut.

Si l’on ajoute à cette donnée chiffrée le nombre de conjoints et enfants à charge au sein du foyer d’un bénéficiaire de ladite prestation, cela concerne plus de 4 millions de personnes. Soit 6 % de la population hexagonale. Une statistique qui s’était stabilisée depuis quelques années mais qui a tendance à progresser de nouveau du fait des incertitudes observées à l’heure actuelle dans le monde économique et celui de l’employabilité. Certains de nos compatriotes cultivent même, intentionnellement ou non, le sens générationnel de ce particularisme d’entraide sociale, voulue par l’Etat : ils sont bénéficiaires du RSA de génération en génération ! Un comble qui est devenu une réalité dans certaines contrées françaises et qui commence à exaspérer de plus en plus les responsables des collectivités départementales ayant la lourde tâche d’en gérer le poste budgétaire.

Qui dit RSA, dit chômage, il va de soi. Aujourd’hui, la moitié des bénéficiaires de cette allocation s’identifie à des personnes seules, la plupart du temps sans enfant, voire pour un tier d’entre elles à des familles monoparentales. Notons que c’est dans le Pas-de-Calais que l’on trouve le plus grand nombre de personnes touchant le RSA.

 

 

Un coût de versement qui ne cesse de progresser pour les départements

 

Alors que leurs contraintes budgétaires sont au paroxysme de la réduction avec des coupes sombres à l’appui et ce, depuis plusieurs mois, les départements français dans leur ensemble font grise mine. D’une part, et c’est une aberration totale, ces collectivités ne possèdent pas dans leur domaine de compétences le poste économique et pourtant, c’est à eux que l’Etat demande de régler la note, celle des enveloppes financières inhérentes aux bénéficiaires de la fameuse prestation, sans en compenser les 50 % comme cela devrait être dans les faits.

D’autre part, cette politique dont le coût est déjà conséquent ne cesse de croître en France. Puisque l’Etat a exigé encore plus cette année à ses partenaires départementaux sur le sujet qui, progressivement et à tour de rôle (c’est le cas du département de l’Yonne), se refusent à appliquer la hausse.

Si l’on prend l’exemple de l’Yonne, le coût du versement du RSA s’est élevé à 60 millions d’euros l’année dernière ; il était de 54 millions d’euros en 2019, à nombre de bénéficiaires équivalent.

 

La chasse aux « indus » de la CAF est déclarée !

 

Mais, là où le bât blesse dans le système allocataire en France et où il serait bon et intelligent d’accorder au plus vite ses violons, au vu du contexte économique de ce pays, ce sont les versements injustifiés de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) – les « indus » - envers les bénéficiaires du RSA qui sont de plus en plus importants en France (6,4 milliards d’euros) et qui irritent de plus en plus les responsables des collectivités départementales.

Ces sommes ne correspondent à rien, aux dires des élus courroucés par cette situation, et évoluent de façon inquiétante. La Cour des Comptes a ainsi pointé du doigt ce phénomène non justifié et en appelle à des renforcements systématiques des contrôles, eux-mêmes assurés par…la CAF !

D’ailleurs, la mise en œuvre du RSA à la source, faite de manière non concertée avec les collectivités départementales, interpellent ces exécutifs qui voient cela d’un très mauvais œil. Non seulement, cela pourrait accroître le nombre de bénéficiaires en France (et de ces fameux « indus » injustifiés) mais en outre, cela ferait augmenter considérablement la charge budgétaire sur des départements qui n’en ont pas besoin, compte tenu des coupes drastiques devant être effectuées dans leurs caisses en ces temps de crise institutionnelle. Certains territoires, à l’instar de l’Aisne, sont déjà presque en dépôt de bilan et placé sous la tutelle de l’Etat ! Le retour à l’envoyeur, en quelque sorte…

Dès lors, et c’est le vœu des collectivités concernées par le versement du RSA, il est nécessaire que la CAF et l’Etat érigent la lutte contre les « indus » comme une priorité nationale pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Bref, de l’argent issu de nos impôts et qui est très mal employé, visiblement, et après on vient nous tarauder les neurones à répétition avec la possibilité de départ à la retraite à l’âge de 66 ans et 5 mois à partir de 2030 pour faire des économies ? De qui se moque-t-on, vraiment !

 

Thierry BRET

 

 


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