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Ah, que le Général de GAULLE était visionnaire lorsqu’il évoquait jadis la situation de notre Hexagone, confronté à la fin des années soixante à des crises sociétales diverses et variées à répétition, en parlant de « chienlit » ! L’expression ne semble pas avoir pris une ride, près de six décennies plus tard quand on voit les ultimes péripéties offertes ces derniers mois par une classe politique de tout bord qui se préoccupe plus de ses propres intérêts de partis, de carrière personnelle et de lutte de pouvoir que du quotidien bien réel des Françaises et Français qui n’en peuvent plus de subir leurs humeurs déficientes et leurs querelles de chiffonnier tous les jours à la une de l’actualité ! Des Françaises et Français dans la souffrance, aussi aux antipodes des atermoiements du parlement.

C’est simple : beaucoup de nos concitoyens tournent systématiquement le bouton de leur téléviseur ou de leur radio – sans omettre celles et ceux qui ne lisent plus les journaux depuis belle lurette ! - pour mettre sur stop face à ces litanies continuelles de bavardages insipides et de conjectures hypothétiques pour connaître le nom du prochain élu, qui occupera le siège tout chaud mais laisser vacant par un Michel BARNIER à Matignon qui n’aura in fine fait qu’un petit tour et puis s’en va !

 

La vie politique ? Un théâtre façon Guignol, mais en moins drôle…

 

Un vrai spectacle de marionnettes qui ressemblerait presque au théâtre lyonnais, celui qui faisait rire les gosses antan dans la rue, j’ai nommé « Guignol » ! Oui, mais là, c’était vraiment drôle et satirique. Dans la vraie vie, un tel spectacle proposé par nos élites de la bien-pensance et de la morale perpétuelle qui en arriverait presque à en venir aux mains comme ce fut le cas il y a peu dans l’hémicycle du Palais Bourbon entre un député du MoDem et un de ses collègues de La France Insoumise, en est ridicule et infantile à souhait.

C’est simple : on dirait les mauvais élèves d’une classe de primaire trop turbulente et inculte pour écouter la maîtresse d’école, incarnée du haut de son perchoir par la pauvre Yaël BRAUN-PIVET, un peu dépassée par les évènements et qui tente de remettre de l’ordre tant bien que mal dans cette basse-cour frénétique où règne une cacophonie sans nom !

C’est donc cela l’image actuelle que la France envoie à l’international et qui fait sourire, voire s’esclaffer les fines gâchettes des éditorialistes de la presse politique d’Outre-Manche et d’Outre-Atlantique, adorateurs de ces coups d’éclat si pertinents ! Oui, c’est bien celle-là dont on parle !

Même si grâce au hasard du calendrier où certains y verront peut-être un miracle digne de l’apparition de l’Immaculée Conception, la réouverture après cinq ans de longs mais réussis travaux de réhabilitation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris donne un tout autre aperçu du savoir-faire à la française (bravo aux artisans, aux maîtres d’œuvre et architectes, aux sapeurs-pompiers, aux forces de l’ordre, aux spécialistes de la communication et de la logistique, aux artistes…) pour faire de ce moment fort de notre existence quelque chose de béni des dieux !

Oui, mais cela ne durera que le temps à l’instar des Jeux Olympiques et Paralympiques d’un évènementiel, soit un rendez-vous, certes inoubliable à l’échelle du temps, mais éphémère pour bon nombre de Françaises et Français qui ont bien d’autres préoccupations plus cartésiennes et moins culturelles/intellectuelles à résoudre pour pouvoir subsister dans ce pays qui s’enfonce un peu plus chaque jour dans la crise.

 

 

Une nouvelle crise après toutes les autres : la crise politique !

 

On connaissait la crise sanitaire – après la COVID où tout devait s’améliorer dans les milieux thérapeutiques, c’est encore pire qu’avant dans les urgences et la désertification médicale qui progresse, certains départements manquant cruellement de tout ! -, la crise économique avec une inflation ultra galopante où tout a augmenté sauf les salaires des personnes lambda qui bossent durement pour gagner leur pitance et avant de nouvelles brouettes de départs vers le chômage où l’on évoque déjà des chiffres très alarmistes, oscillant entre 200 000 et 300 000 personnes dès 2025 ; la crise sociale qui n’en finit pas de se traduire par des mouvements de grève venant s’empiler les uns sur les autres quand ce ne sont pas les revendications légitimes des milieux agricoles pressurisés avec les accords du MERCOSUR, enfin actés ce jour par la présidence de l’Union européenne au grand dam de l’Elysée, et bien voilà la dernière-née pour compléter le tableau, la crise politique !

Il aura déjà fallu près de deux à quatre mois au locataire de l’Elysée au début de l’été pour nommer un chef de gouvernement, devant établir une feuille de route digne de ce nom sur le budget – la priorité des priorités dans un pays criblé de dettes ! – et voilà que 90 jours plus tard, sur une simple motion de censure ralliant 331 parlementaires à la décision, exit le Premier Ministre qui peut retourner dans sa Savoie de prédilection !

Laissant la France et les Français, gros jean comme devant et sans que rien ne préfigure de bon pour redorer le blason de notre nation à court terme. D’où les éclats de rire de nos voisins européens ou nos amis d’ailleurs, face à la situation ubuesque traversée par la France, parfois grande donneuse de leçon en matière de démocratie…ce que nous reproche désormais la plupart des pays africains à grands coups de pied dans le séant pour nous glisser irrémédiablement vers la sortie.

 

La démocratie est en danger à cause de la gabegie

 

La démocratie, parlons-en, elle est aussi en grand danger avec ces crises de confiance à répétition, faisant le jeu des partisans de la dérive autocratique. Et l’éclatement façon atomique d’une classe politique qui n’est pas prête à faire des concessions avec l’autre ou à travailler ensemble dans l’intérêt général de la nation. Charles de GAULLE, s’il était encore parmi nous, aurait aussi ironisé en parlant de « gabegie » le contexte dans lequel cette incompréhensible dissolution de l’Assemblée nationale nous a conduite. Une erreur de stratégie à marquer d’une pierre blanche.

« Les Français sont des veaux », disait ainsi la figure emblématique de Colombey-les-Deux-Eglises du haut de sa grandeur ! Doit-on y ajouter les représentants de la vie politique actuelle dans la catégorie ? Au vu de leur comportement où l’égo est roi et de leurs gamineries de cour d’école, tout est envisageable, non ?!

 

Thierry BRET

 


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Le mot est lâché. Pas par nous, les observateurs au quotidien de tout ce qui nous entoure et que l’on nomme usuellement l’actualité. Mais, par eux ! Les élus, eux-mêmes, représentants de ces collectivités régionales, territoriales ou communales, abasourdis par les décisions qui viennent de plus haut. « Sacrifice » ! Bing, rien que cela et on se le prend bien fort sur la tête, à nous filer des migraines à n’en plus finir. Car, malheureusement, c’est sûr : c’est loin d’être terminé même si certains édiles estiment que cette mauvaise passe ne durerait que l’espace de quelques mois, correspondant à l’année 2025. Funeste erreur d’appréciation !

Tant au vu de la situation économique catastrophique de notre pays qui accuse la bagatelle de plus de 3 000 milliards d’euros de dettes à rembourser avec les menaces en forme de couperets des agences de notation prêtes à nous dégrader au moindre faux pas ; tant, aussi, au niveau d’un contexte de géopolitique international qui frise avec l’apoplexie du fait de ses crises belliqueuses à répétition qui secouent quasi continuellement la planète. On connaît la liste de ces endroits conflictuels prêts à se transformer en mondialisation guerrière, donc il n'y a pas nécessité à les rappeler !

 

Le jeu de la solidarité et de la péréquation nationale

 

« Sacrifice » ! Oui, le mot est désormais impunément lâché par les…élus eux-mêmes qui n’ont plus peurs de parler ! C’est tout dire quant à leur appréciation de ce que l’Etat veut leur faire subir budgétairement parlant avec le contenu de cette fameuse loi de finances 2025 qui peine à sortir du ventre d’un gouvernement bancal, de plus en plus poussé vers la sortie par les oppositions, certes, mais aussi par des membres issus de son camp, quand ce ne sont pas les Français eux-mêmes qui expriment leurs souhaits par sondages interposés !

D’ailleurs, à ce titre, à quand la véritable expression du peuple de France consultée par la voie référendaire ! Un outil tellement peu usité dans l’Hexagone qui, s’il était employé à bon escient, permettrait peut-être de débloquer les situations ubuesques du moment au sein de l’hémicycle parlementaire qui ressemble à s’y méprendre à une cour de récréation de potaches boutonneux et acnéiques prêts à en découdre pour une poignée de billes en terre cuite !

Une vision lamentable de la démocratie qui doit bien faire sourire l’homme fort du Kremlin et tous ses sbires, tapis dans l’ombre tel des chats guettant une souris effrayée pour que les états démocratiques européens s’effondrent les uns après les autres comme un branlant château de cartes (Géorgie, Moldavie, Roumanie, Slovaquie, Hongrie, Kosovo…).

« Sacrifice » ! Parce que toutes les strates institutionnelles du millefeuille national doivent remplir leurs obligations en termes de péréquation afin de renflouer les caisses d’un Etat qui ne se résigne jamais à réaliser réellement des économies ? Des plus petites aux plus grandes de ces institutions. On appelle cela le jeu de la solidarité. Au nom de l’austérité – le maître mot des gouvernances qui se sont succédé au pouvoir depuis des lustres à force de n’avoir jamais su gérer de manière convenable un budget – et du sens de la responsabilité.

 

 

Des sacrifices à vivre dans notre quotidien

 

Parmi les victimes collatérales de ce divorce à l’italienne entre l’Etat ultra dépensier et les collectivités locales qui ont su pour la plupart se désendetter au fil de ces ans avec beaucoup de pugnacité, on retrouve au premier rang les régions, les départements, les intercommunalités, les communes. On pourrait même y ajouter certaines caisses de régime de retraite qui sont la cible récurrente des usuriers de l’Etat ou les chambres consulaires, régulièrement ponctionnées au grand dam des entreprises qu’elles soient artisanales, commerçantes ou industrielles. Un sérieux manque à gagner pour les petits patrons qui in fine n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Adieu, leurs projets d’investissement !

« Sacrifice » ! C’est aussi celui indirectement des citoyens que nous sommes tous : nous en subirons les effets dans notre quotidien. Quid de l’état des voiries et des routes qui ne seront peut-être plus aussi bien entretenues que par le passé, faute de moyens dans les conseils départementaux ? Quid de la qualité d’accueil, de l’enseignement et de la vie ordinaire dans les collèges et les lycées si les enveloppes budgétaires desdites collectivités qui en ont la charge venaient à se réduire comme une peau de chagrin à l’avenir ? Ne parlons pas des projets de construction de nouvelles écoles permettant de désengorger l’existent et de rééquilibrer des zones géographiques qui en seraient dépourvues, à l’instar de nos secteurs ruraux ? Et le domaine de la santé que l’on sait déjà fiévreux et en convalescence dans bien des endroits de notre territoire ? Quant à la protection de l’enfance et celle des femmes victimes des pires maltraitances conjugales – décidément un phénomène récurrent par les temps qui courent – qu’en adviendra-t-il si les Départements voient leur bas de laine fondre comme neige au soleil parce que devant combler le gouffre abyssal de la Nation ? Ne parlons même pas des subsides délivrés aux structures associatives qu’elles soient sportives, culturelles, éducatives, altruistes…

 

Des projections 2025 peu enclines à l’optimisme

 

Après le temps de l’austérité, voici l’ère des sacrifices qui nous attend à l’échelle de nos territoires. Leur modèle de fonctionnement devient progressivement obsolète, propice peut-être à la réforme de tout le système de ces institutions, dont certaines n’y survivront pas.  

Des conséquences sacrificielles qui ne manqueront elles non plus de perturber considérablement le domaine économique avec une chute vertigineuse des carnets de commandes des entreprises artisanales proposant leur savoir-faire aux collectivités, avec des appels d’offres en berne. Il ne manquait plus que ça alors que bon nombre de filières broient déjà du noir. Et les projections de 2025 n’incitent guère à la béatitude !

« Sacrifice » ! Un mot qu’il faudra ajouter à la panoplie de termes déjà employés pour qualifier l’ordinaire de ces Françaises et de ces Français qui tentent tant bien que mal de se maintenir la tête hors de l’eau pour exister. Les autres ? Il y a déjà longtemps qu’ils ont coulé à pic…

 

Thierry BRET

 

 

 


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En visite à Sens à l’occasion du beaujolais nouveau, Louis ALIOT s’est exprimé sur divers sujets aux côtés de son hôte Julien ODOUL, député de la troisième circonscription de l’Yonne, mais aussi du nouveau référent Yonne de l’UDR, Vincent HAMELIN et Sophie-Laurence ROY, députée de la deuxième circonscription de l’Yonne.

 

SENS : Le Premier ministre Michel BARNIER débute les consultations des groupes parlementaires d'opposition « sur les textes financiers mais aussi sur les autres enjeux du pays », à commencer par Marine LE PEN. Pour Louis ALIOT, maire de Perpignan, « BARNIER, c’est un peu l’opération de sauvetage de Monsieur MACRON ».

Bien que l’élu soit persuadé que le pays ne retrouvera sa stabilité que « quand MACRON ne sera plus là ». Et en dépit de « la courtoisie » du Premier ministre, c’est « avec une certaine méfiance » qu’il accueille ses annonces. « Il ne bousculera rien. On voit bien qu’il ne s’engagera sur rien ».

Si Michel BARNIER ne tenait compte d’aucune mesure demandée par le Rassemblement National, soutenu par plus de 11 millions d’électeurs comme le souligne l’édile de Perpignan, notamment sur le pouvoir d’achat, l’immigration ou encore l’AME, le parti voterait contre le budget. Et en cas d’utilisation du 49.3, l’élu n’exclut pas un ralliement du parti à une motion de censure.

 

Réduire les dépenses inutiles…

 

Ce qui le préoccupe particulièrement le maire, c’est un budget qui risque de peser sur les contribuables. Il est persuadé que le gouvernement continuera « à ponctionner celles et ceux qui, malheureusement, sont le plus en souffrance dans le pays » afin de combler la dette de 3 000 milliards d’euros. Une opinion partagée par Julien ODOUL qui considère que « la France est un pays très riche dont les Français ne voient plus le produit de la richesse ».

 

 

Un budget qui pourrait aussi fortement impacter les collectivités, notamment les communes déjà en difficulté en raison d’un désengagement constant de l’Etat. De son côté, le député de la troisième circonscription de l’Yonne estime que certaines instances comme les régions sont en mesure de réaliser des économies sur des postes qu’il ne juge pas indispensables. Pour la région Bourgogne-Franche-Comté, il évoque la formation des migrants pour un budget de 6 millions d’euros qui pourrait être suspendu « le temps que ça aille mieux », le budget dédié à la coopération internationale ou encore « les voyages de ses vice-présidents à Las Vegas » financés grâce à des subventions dont le montant n’aurait pas encore été dévoilé.

 

Prendre des mesures nécessaires à l’échelle de l’Europe

 

Quant au maire de Perpignan, il craint également que le prochain semestre soit moins tranquille vue la colère des agriculteurs. « L’Europe se préoccupe en priorité de l’importation de toutes les denrées alimentaires de la planète par des traités de libre-échange alors que nos agriculteurs veulent produire localement avec des normes qui sont les nôtres, des produits de qualité et faire vivre leur famille » déclare l’élu. « Je crains que cette affaire avec les agriculteurs, même si on est en période d’élection des chambres d’agriculture, ne finisse mal. Je ne vois pas comment ça va évoluer sans prendre des mesures à l’échelle de l’Europe, et en rupture ».

En revanche, sur le procès en cours qui concerne le RN, Louis ALIOT n’est pas spécialement inquiet, comptant sur une bonne défense et le cas échéant sur une décision en leur faveur en appel.

 

Floriane BOIVIN

 


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Les 35 heures, l’âge de départ à la retraite, les aménagements du temps de travail, sont autant de facteurs qui impactent l’économie, les finances publiques, et la productivité. Les sempiternelles polémiques politiciennes font florès. Chaque parti, chaque espace médiatique, les dirigeants politiques assènent des statistiques parfaitement manipulées. Alors qu’une seule et unique question se pose aujourd’hui : les Français travaillent-ils assez ?

Le 1er mai dernier, durant sa conférence de presse, le Président Emmanuel MACRON a estimé que les Français devaient travailler plus, en affirmant que nous travaillons moins que nos voisins. Tout fut immédiatement contesté, chiffres à l’appui, mais rien n’est comparable ! De quoi parle-t-on ? Les uns comparent la durée hebdomadaire tandis que d’autres, la durée moyenne annuelle, largement défavorable à la France ! La durée du temps de travail n’est pas comparable avec les autres pays européens : les lois diffèrent, les données statistiques sont compilées différemment, et les choix politiques en matière d’emploi ont une incidence sur le temps réel passé au travail.

 

Trop de querelles idéologiques qui sont préjudiciables aux Français

 

La seule question possible : est-ce qu’il y a une nécessité économique à travailler plus en France ? Il est déjà évident que l’âge légal du départ à la retraite, fixé à 64 ans, a permis de rééquilibrer partiellement, les principaux régimes de retraite. La solution fut simple et efficace sur le terrain financier, mais dramatique sur le contexte social. Alors que la rue était dehors, vent debout, Elisabeth BORNE faisait violemment passer la réforme à coup de 49.3 ! Aujourd’hui, le RN et le NFP veulent abolir la réforme des retraites. Mais là, attention, le RN refuse toute proposition émanent du NFP et réciproquement ! Les querelles idéologiques sont aujourd’hui dramatiques pour la France et les Français. Actuellement le Conseil Constitutionnel a jugé irrecevable et anticonstitutionnel toute loi abaissant l’âge de la retraite.

En abrogeant la réforme des retraites, on supprime 4 milliards de coûts nouveaux, mais on se prive de 19 milliards de rentrées nouvelles ! Résultat, une telle réforme produirait 15 milliards de charges supplémentaires. Peu envisageable dans le contexte de surendettement de la France. Pour compenser les 15 milliards, chaque parti propose des solutions de recettes nouvelles : pour le Rassemblement National, limiter et diminuer les avantages sociaux réservés aux émigrés, voire les supprimer, et pour le Nouveau Front Populaire, il faut prendre encore plus aux entreprises. Ce sont des solutions violentes, dénuées d’humanisme et hors de contrôle économique.

 

Du 49.3 au 47.1, il n’y a qu’un pas !

 

Le Premier ministre propose une réforme des retraites, sans toucher à l’âge de départ et propose quelques aménagements plus anecdotiques que rassurants pour les salariés. Le locataire de Matignon doit et veut entériner la réforme des retraites. Après le 49.3, les Français vont sans doute se familiariser avec le 47.1 ! Un coup de génie politique pour les uns, un coup de force antidémocratique, pour beaucoup d’analystes.

Le gouvernement souhaite maintenant aller vite, tout en évitant le 49.3, et en ayant recours à un projet de loi rectificatif, concernant le financement de la Sécurité Sociale afin de porter la réforme des retraites. En substance, le 47.1 se présente ainsi : l’Assemblée nationale à vingt jours, après le dépôt du dossier sur le bureau, pour faire passer une loi. Ensuite, le texte est proposé au Sénat qui a quinze jours pour se décider. Si les Sénateurs tombent d’accord, le texte est voté. C’est une option possible, le Palais du Luxembourg étant majoritairement à droite et en faveur de la réforme des retraites. Cependant, si les sénateurs ne trouvent pas d’accord, le texte arrivera en commission mixte paritaire, composé de sept députés et de sept sénateurs. De toute façon, entre le dépôt du texte et la fin des délibérations de la commission, la durée de vie de l’instruction ne peut pas dépasser 50 jours !

 

 

Faire davantage travailler les seniors en France

 

Si aucun accord ne fait jour au bout des 50 jours, le texte passera par « ordonnance ». Outre la rapidité de l’exécution de la loi, l’ordonnance met au silence le Conseil Constitutionnel. Si le 49.3 a mauvaise réputation du côté de l’opinion publique, c’est tout de même un coup de poker que pourrait jouer Michel BARNIER. Il peut provoquer la colère du peuple déjà bien exacerbée par les agriculteurs, les « Gilets jaunes » et autres grévistes !

Le seul avantage, c’est d’améliorer la connaissance de la Constitution française, après avoir été des incollables du 49.3, nous allons découvrir les vertus maléfiques du 47.1.  Faire machine arrière et permettre une réforme des retraites produiraient une catastrophe économique et financière. Travailler plus longtemps, une nécessité pour le pays et doit permettre un aménagement central en fixant une durée de cotisation, privilégiant ceux qui ont travaillé très jeune, en les laissant partir plus tôt. C’est un projet défendu par le RN. Un point central : élaborer des schémas innovants qui déboucheraient sur le travail des seniors. Des aménagements spécifiques, du temps partiel, des exonérations sociales pour les entreprises… Seuls la Suède, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie et les Pays-Bas voient plus de 70 % des 55-64 ans travailler. La France est quant à elle à la 16e place sur 27, avec un taux d’emploi des seniors de 55,9 %. Trop faible, en vérité…

 

Travailler plus, c’est remettre en cause les 35 heures

 

Gérald DARMANIN a avancé des pistes d'économies avec l'objectif de faire « travailler plus » les Français, un débat qui agite la classe politique quasiment depuis l'instauration des 35 heures dans les années 2000. Nombreux, à droite, sont ceux qui demandent la fin de ces 35 heures. En réalité, le système est tellement complexe, qu’aujourd’hui, dans les entreprises, personne n’a vraiment envie d’y toucher. Ce n’est d’ailleurs pas une demande formelle du patronat. Les employeurs affirment avoir mis tellement de temps à signer des accords, et à adapter l'organisation du travail, qu’ils n’ont plus envie de revenir dessus.

En plus, c’est une bombe sociale ! Les syndicats monteraient immédiatement au créneau, et personne n’a très envie de rentrer dans un conflit social dur. Enfin, cela compliquerait encore les recrutements, car les salariés aspirent tous à un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Ils sont sensibles à la semaine de quatre jours, ou aux 32 heures. Cependant, par rapport aux autres pays, les Français travaillent moins et c’est le problème en réalité. Le déficit de la France concerne surtout la durée globale de travail tout au long de la vie. Or, les Français rentrent tard sur le marché du travail, et en matière d’emploi des seniors, le pays est à la traîne.

En tout cas, pour financer le système social, l’équation ne tient pas. Il faudra laisser le soin à un prochain gouvernement, ou président, de traiter le problème des 35 heures. Il y a plus urgent. Taux de chômage élevé, menaces concernant les retraites, entrée en récession, défaillances en cascades des entreprises…impactent considérablement la productivité de nos entreprises. Alors attendre un miracle ? Non, chacun doit devenir son propre miracle !

Les économistes créent des fables. Un économiste, un chimiste et un physicien sont échoués sur une île déserte avec comme seul moyen de survie des boîtes de conserves, mais pas d’ouvre-boîtes… Le chimiste propose : « il n’y a qu’à les mettre dans l’eau de mer et attendre que le sel ronge le métal ». Le physicien propose : « on les pose sous un cocotier et on attend que des noix de coco les brisent en tombant ». L’économiste prend alors la parole : « bon, posons notre première hypothèse : nous avons un ouvre-boîte… ». Elle est de Paul A. SAMUELSON, prix Nobel d’économie en 1970. O combien d’actualité !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Retour à la case départ pour le monde agricole. Sans avoir touché les 20 000 euros remis de manière systématique par la banque à tout joueur ayant fait le tour complet du cadran sur le fameux jeu où l’on achète des biens immobiliers afin d’y construire des maisons et des hôtels, jeu qui enchante toujours petits et grands lors des sacro-saintes fêtes de fin d’année ! Celles-ci, malheureusement, pour les agriculteurs hexagonaux risquent une fois de plus d’avoir un goût amer, plein de bile et de fiel, d’ici quelques semaines…

Tant leur situation ne s’est pas améliorée depuis le mouvement social de l’hiver dernier. Pire, il s’est même aggravé devant l’inertie récurrente de nos politiques qui décidément abreuvent les filières professionnelles de tout bord de vaines promesses électoralistes qui ne sont jamais tenues en bout de course. Il suffit de regarder du côté du secteur industriel pour mieux comprendre vers quel naufrage le bateau « France » est en train de se diriger à l’échelle européenne et internationale…Un naufrage programmé depuis une trentaine d’années.

 

Des panneaux signalétiques jamais remis pour anticiper la future crise ?

 

C’est devenu presque une ritournelle mélancolique dont chacun connaît la chanson et la moindre note : le monde agricole est en souffrance. La faute aux conditions météo qui se modifient à la vitesse grand « V » du fait du réchauffement climatique, mais ce n’est pas que ! L’Europe et sa noria de normes, les prétextes géopolitiques à tout va accoucheurs de nouveaux conflits qui ont boosté les coûts des matières premières et ceux de l’énergie, les accords coopératifs avec d’autres pays qui produisent moins cher, moins bon, et sans contrainte : suivez mon regard, vous aurez reconnu entre les lignes le fameux traité du MERCORSUR…

A croire que les revendications de l’hiver dernier n’auront servi à rien, il n’y a qu’un pas que l’on pourrait allègrement franchir, en vérité. Et pourtant, les agriculteurs de France et de Navarre – ils s’étaient attiré une cote de sympathie et de popularité bien légitime et importante auprès de nos compatriotes – avaient mis le paquet au niveau de leur communication.

Souvenez-vous de ces fameux panneaux de signalisation à l’entrée des villes et villages de l’Hexagone, placés tête bèche pour bien insister sur l’aspect revendicatif de la démarche ! Bon nombre de communes n’ont même jamais pris soin de remettre les panneaux dans le bon sens, peut-être en anticipant une probable nouvelle action à venir ?

Donc, nous y voilà, en cette mi-novembre 2024 ! « On marche toujours sur la tête » ! Le nouveau slogan mobilisateur de celles et de ceux qui nourrissent la France, nous revient en tête de gondole de l’actualité sociale pour nous signaler que rien n’est terminé. Bien au contraire !

 

 

Toujours les mêmes revendications puisque rien n’a changé !

 

A l’appel de la FNSEA (Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles), via leurs antennes départementales, et des JA, les Jeunes Agriculteurs, et les autres fédérations syndicales, le monde de l’agriculture a décidé de reprendre la main sur sa destinée. Du moins celle qui va lui permettre une fois de plus d’exercer la pression, avec l’appui des citoyens, sur un gouvernement déjà moribond qui, comme le précédent de l’ère MACRON, se sera contenter de gérer les affaires courantes dans cette crise profonde et insondable qu’est le milieu agricole.

Les revendications n’ont pas changé d’un iota depuis janvier dernier. Le monde agricole tricolore est en attente d’un signal fort de la France et de l’Europe en sa faveur. Soit la simplification administrative drastique d’un état de fait, appliqué au quotidien par des fonctionnaires trop zélés et sans l’once d’une souplesse professionnelle qui nuisent à la bonne santé des exploitants agricoles en subissant les frais.

Soit des textes législatifs qui remettent l’esprit d’entreprendre au centre des politiques agricoles en avant, au lieu de l’inverse avec son lot de multiples contraintes, quasi impossibles à résoudre. Soit une cohérence européenne et mondiale en faveur d’une vraie souveraineté alimentaire européenne.

Enfin, de réelles mesures conjoncturelles en matière de trésorerie pour les professionnels qui sont frappés de plein fouet par la crise économique et ses conséquences funestes sur les fins de mois.

 

Le monde agricole est à bout : il y a urgence !

 

Insatisfaits des mesurettes superficielles prises alors par le gouvernement ATTAL au printemps 2024, et avant la probable ratification ces jours prochains de l’accord avec le MERCORSUR (la plupart des pays de l’Amérique du Sud dont les poids lourds de l’Argentine et du Brésil qui va accueillir sous peu le futur G 20), les syndicats agricoles français ont décidé de reprendre les mobilisations afin de faire valoir leurs droits. A une vie meilleure et à une amélioration économique de leur situation, qui reste quasi catastrophique dans une majorité de cas. Ne parlons pas du nombre de fermetures des exploitations et des disparitions brutales et tragiques de leurs propriétaires, acculés irrémédiablement vers la faillite…

Mesdames et Messieurs les gouvernants, il serait grand temps de sortir de votre léthargie habituelle et de la lenteur coutumière qui est vôtre pour résoudre les dossiers d’extrême urgence : le monde agricole le revendique haut et fort, il est à bout ! Comme tant d’autres représentants de corporatisme et de castes dans ce beau pays qui est la France…Un pays qui socialement prend l’eau de toute part à l’image des crues qui détruisent les récoltes…

 

Thierry BRET

 


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