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Les perspectives en termes d’embauches sont excellentes pour cet acteur majeur de la transition énergétique. EDF table sur le recrutement de près de 20 000 collaborateurs en 2024 ! Une preuve, s’il en est, de dynamisme pour le groupe qui veut augmenter ses volumes d’intégration de nouveaux salariés afin de répondre à ses besoins en compétences industrielles, techniques et numériques dans la durée. Une stratégie dont le ruissellement concerne aussi la Bourgogne Franche-Comté où 650 recrutements sont prévus d’ici la fin d’année…

 

DIJON (Côte d’Or) : Qu’on se le dise : le groupe EDF recherche aujourd’hui des femmes et des hommes engagés au service de la transition énergétique  dans tous les métiers et filiales (ils sont nombreux !) présents sur le territoire de la Bourgogne Franche-Comté. Avec comme trajectoire d’atterrissage en fin d’année, l’accueil de 650 nouveaux collaborateurs ! Une tendance similaire à celle de l’Hexagone puisque le spécialiste de la transition énergétique souhaite incorporer dans ses rangs, près de vingt mille personnes cette année ! Dont dix mille nouveaux salariés en contrat à durée indéterminée, 4 500 issus de l’alternance et cinq mille stagiaires.

Rien que le volet du nucléaire est prometteur en matière de futures embauches. EDF et ses diverses composantes devraient renforcer leurs effectifs de 4 500 nouveaux collaborateurs en 2024. Que des postes proposés en CDI !

Du côté de l’hydraulique et des énergies renouvelables, ce n’est pas mal non plus avec un millier de jobs supplémentaires à mettre dans l’escarcelle du groupe. Trois mille postes sont à pourvoir du côté de DALKIA, la filiale des services énergétiques du groupe ; tandis qu’ENEDIS espère en pourvoir 1 500 d’ici le terme de l’année. Outre les embauches fermes et définitives, garanties par cette typologie de contrat de travail, EDF priorise aussi sur la recrudescence des jeunes talents, en matière d’intégration, via l’alternance et la pratique des stages, comptabilisant ainsi environ dix mille demandes cette année.

 

 

La part belle est faite à la féminisation, aussi !

 

Côté profil, dans un contexte économique de relance du programme nucléaire, de développement des énergies renouvelables et de reprise des investissements dans l’hydraulique, EDF table sur des candidatures de niveau Bac pro (15 %), Bac + 2 + 3 (45 %) et ingénieurs ou diplômés de l’université pour 40 %. Quant aux alternants et stagiaires, ils deviennent à l’issue de leur formation des candidats prioritaires pour les emplois en CDI dans les domaines techniques.

Ne se fermant aucune porte, le groupe recherche aussi en complément des professionnels possédant un acquis dans la maintenance et l’exploitation des sites de production, le pilotage de projet pour le programme nucléaire, le numérique ou les métiers des services énergétiques.

La part de la féminisation est également mise en exergue au sein de l’entreprise, y compris dans ces nouveaux postes à pourvoir. Elle est passée de 25 à 30 % en deux ans, une dynamique devant s’amplifier dans les années à venir. Idem pour les personnes en situation de handicap, y compris dans les métiers techniques.

Rappelons que le groupe emploie déjà 179 000 salariés à date. Et ce n’est pas fini, semble-t-il !

Un appel est donc lancé pour toutes celles et tous ceux qui croient en la transition énergétique et son avenir : postulez et apportez vos compétences pour relever les défis de demain !

 

Thierry BRET

 


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C’est presque un doux euphémisme que de le dire ! A date, une chose s’avère malheureusement observable : la billetterie des Jeux Paralympiques de Paris 2024 qui se dérouleront du 28 août au 08 septembre, semble être totalement grippée au niveau de ses ventes. Atone, même, à la limite de la déroute car les spectateurs de l’Hexagone comme ceux d’ailleurs ne se pressent pas sur les précieux tickets pour les acquérir. Et ce ne sont pas les prix ultra compétitifs proposés dès 15 euros qui inversent pour l’heure la tendance générale. Une situation qui provoque l’inquiétude, voire l’incompréhension des organisateurs de ces Jeux : ils ne s’attendaient pas à un tel revers…de la médaille, passez-moi l’expression !

 

Le monde d’aujourd’hui, c’est le « Dallas » d’hier…

 

Mais, au fond, est-ce si étonnant que cela, dans notre société si impitoyable, où le regard des autres peut se montrer très cruel et intolérant sur celles et ceux qui « possèdent des différences » physiques ou intellectuelles ? Ceux qui ne leur ressemblent pas, en définitive, dans la vie de tous les jours…

Ce ne sont pas les deux tiers des 2,8 millions de billets encore disponibles qui prouveront le contraire ! Le monde d’aujourd’hui, c’est le « Dallas » d’hier, comme on le voyait sur les écrans cathodiques des téléviseurs il y a quelques décennies de cela où le méchant « JR » incarnait les pires valeurs de l’homme, entre vanité, orgueil, puissance, suffisance et mépris pour celui qui lui était inférieur.

Qui se soucie réellement du sort de ces personnes en situation de handicap dans cette société très individualiste, incivique et devenue trop agressive à chaque coin de rue ? Hormis les personnes qui sont concernées de très près et dans leur chair par cet état de fait parce qu’il touche un membre de leur famille ; hormis ces rares acteurs institutionnels et politiques qui  se retroussent véritablement les manches pour faire bouger les lignes de cet inébranlable monolithe sociétal et changer les paradigmes parce qu’ils y croient ; hormis, enfin, les représentants d’un certain milieu associatif qui sont plus enclins à verser dans la solidarité et l’altruisme, voire la bienveillance, qu’autre chose.

 

Dans le brouillard, des initiatives éclairées !

 

Bien sûr que tous ces acteurs existent en France comme ailleurs, mais ils ne sont pas légion. Et la reproduction de leur modèle de pensée si salvatrice auprès des plus jeunes n’est pas garantie à l’heure de la console de jeux et des réseaux « asociaux » !

Aussi, l’initiative prise parfois par des clubs services, à l’instar de la grande soirée conférence concoctée par le Rotary Doyen d’Auxerre, ce vendredi soir, offre une réelle vitrine, une opportunité heureuse et bénie des dieux sur un sujet le plus souvent occulté des mass médias.

Le handicap. Qu’en dire ? Qu’en penser, en vérité ? Surtout si cela ne nous concerne pas en direct. Et sans tomber ouvertement dans le pathos, la précarité et le misérabilisme à faire les choux gras de certaines presses à sensation ou de plateaux de télé-réalité aux contours tellement nauséabonds…

Concevoir une « soirée de gala » – le titre, à tort, pourrait s’avérer un tantinet trop pompeux, excessif et se limiter uniquement à une certaine frange de la notabilité d’une ville – pour y discuter de ces « choses-là » n’est pas aussi évidente à réaliser.

Car au-delà des actes, louables on s’en doute, il faut trouver les mots. Les paroles justes, les témoignages à fleur de peau, les idées claires qui font mouche dans tous les cœurs. Pour qu’ils puissent résonner longuement ensuite dans les neurones titillés de ces convives qui ne doivent pas se contenter de se sustenter entre amis de manière agréable, juste pour refaire le monde à leur manière entre la poire et le fromage.

 

 

 

Le handicap en mode gaité et bonheur, ça existe !

 

Le handicap est une thématique beaucoup  trop sérieuse pour la prendre à la légère, elle mérite toute la lumière qui doit lui être faite. De la lumière, parlons-en ! Ce fut un festival d’arguments, un feu d’artifice de paroles, avec le témoignage vibrant de Catherine MAUDET, vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, évoquant le rôle si précieux et à l’écoute de la MDPH, la Maison Départementale des Personnes Handicapées, et de ses personnels investis. Tel que cela se vit dans l’Yonne.

Ce fut celui du docteur Joël LAPORTE, psychiatre passionné qui décortiqua dans les moindres détails les affres de la maladie d’Alzheimer et ses troubles. Des propos faisant écho à ceux tenus un instant auparavant par Gérard CLEMENCELLE, vice-président de la vertueuse association « France Alzheimer 89 », et le rôle déterminant et si peu connu des aidants.

Et à celui de deux sportifs, se mouvant dans leurs fauteuils, qui évoquèrent avec le sourire et de la timidité pour l’un leur…joie de vivre en pratiquant des activités physiques même de haut niveau. L’interlocutrice possédant même plusieurs titres de championne de France au tir à l’arc !

Le handicap, en mode gaité, entre espoir et opportunité : du pur bonheur à glisser entre les oreilles ! Ca fait chaud à l’âme…

Car, bien sûr, nul valide ne doit ignorer que demain, ce sera peut-être lui qui sera assis dans ce fauteuil roulant si « monstrueux » à croiser sur un trottoir ou cette personne amputée d’un membre à la suite d’un accident de la circulation, désireuse de se rendre à un concert ou à une représentation théâtrale, et jugée par les autres, parce que considérée comme une « bête de foire » que l’on doit cacher….

 

 

Valides et invalides ont les mêmes droits d’existence

 

Parce qu’il demeure toujours en nous, le « regard des autres ». Certes, il y a eu des avancées mais ce n’est pas suffisant, au goût de la sénatrice de l’Essonne Jocelyne GUIDEZ qui a déjà légiféré sur le sujet du handicap. Et ce, dès 2018. Un handicap qui nous concerne tous. Chose que l’on aurait tendance à oublier. Un handicap que la parlementaire connaît très bien, en rapport à sa propre nièce, et dont elle parlera avec beaucoup de tendresse et d’émotion.

Ce « regard de l’autre », si dur, si éprouvant, si injuste, si méchant pour la personne observée et ses proches, il doit impérativement changer. Parce que valides et invalides ont les mêmes droits d’existence sur cette Terre. Les mêmes envies et les mêmes passions, en respirant le même oxygène. Et que cette soirée imputable à un club service du Rotary a tout fait pour nous le rappeler…à raison !

 

Thierry BRET

 


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« Pas de quoi en faire un fromage » diront certains. Et pourtant, ce n’est pas tous les jours qu’un concours de cette envergure se déroule dans l’Yonne. Qui plus est, sous les voûtes d’une « vieille dame » née au Ve siècle, joyau du paysage auxerrois. On a connu pire comme « boîte » à fromages ! Un concours qui aura su mettre en valeur et récompenser le savoir-faire de tous ces artisans du quotidien qui contribuent à la sauvegarde d’un patrimoine gastronomique sans pareil, couronné par une organisation sans faille, grâce notamment à toutes les « petites mains » de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, à la manœuvre dès les premières heures de la matinée.

 

AUXERRE : Nul doute que Saint-Germain a du se retourner dans son tombeau, peu coutumier de se réveiller sous les saveurs olfactives fleurant bon la vache laitière et le fromage de chèvre ! Sur les tables, pas moins de 220 échantillons venus des quatre départements bourguignons, parmi lesquels 69 icaunais issus de 19 producteurs, répartis en 22 catégories dont une majorité de chèvres déclinés sous toutes les formes, du lactique frais à la pâte pressée, en passant par le mi-sec, l’affiné ou le cendré…

Parmi les 85 jurés, ayant la lourde tâche d’officier, Jean-Michel, un habitué des concours, venu de Seine-et-Marne, mais dont le fromage préféré est le « clacbitou », un fromage de chèvre à la forme dodue, cousin du « Charolais » et originaire du Morvan. Au fil du temps, ce passionné s’est forgé quelques règles : « un fromage doit bien se tenir et ne pas couler, quelque soit son type. Couler est un défaut majeur… ». Il regrette que les jeunes générations privilégient une autre forme de dégustation : « aujourd’hui, les jeunes l’utilisent surtout en cuisine, oubliant d’apprécier le fromage avec du pain comme on a appris à le faire et c’est dommage… ».

 

 

 

Un concours, placé sous la présidence prestigieuse de Virginie DUBOIS-DHORNE. Sacrée championne du monde des fromagers en 2021, la Française est à ce jour la seule tricolore à avoir décroché une telle distinction. Et pourtant, rien ne prédisposait cette thésarde en littérature allemande à « tomber dans le fromage ». Cupidon est passé par là. Elle a depuis suivi son affineur de mari dans l’aventure, bien impliquée aujourd’hui dans l’entreprise familiale basée au cœur même de l’ancienne citadelle d’Arras, devenue au fil du temps « la » référence en matière de fromages dans toute l’agglomération lilloise.

Souriante, avenante et sympathique, la présidente du jour a adressé ces quelques conseils aux jurés à l’ouverture du concours, évoquant les producteurs en lice : « certains fromages peuvent présenter un défaut à la base, mais il faut les encourager et ne pas être trop radical dans vos jugements car c’est leur travail que vous jugez. Ce sont des gens passionnés qui bossent comme des dingues, pour essayer de nous faire plaisir… ».

Au final, ce sont 143 médailles qui ont été décernées dont 52 pour le seul département de l’Yonne, parmi lesquelles 15 en or, 19 d’argent et 18 de bronze.

 

Dominique BERNERD

 

 


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La dernière fois qu’il est venu dans l’Yonne, pour y visiter l’Ecole de la Police nationale de Sens, la COVID-19 faisait encore de véritables poussées de fièvre, inquiétant au passage la population qui dissimulait son visage derrière le fameux masque protecteur. On ne parlait pas de conflit en Ukraine. Même si les soubresauts belliqueux de l’armée russe avaient de quoi surprendre et intriguer les observateurs. Quant à la crise inflationniste, elle n’avait pas frappé nos économies. Le 04 juin prochain, le ministre de l’Intérieur se rendra à Auxerre. Pour une toute autre raison. Apporter son soutien à la liste de Valérie HAYER…campagne oblige !

 

AUXERRE : Le Président de la République l’avait martelé à maintes occasions lors de ses dernières interviews ! Tous les membres du gouvernement se doivent de relever les manches et de mouiller la chemise lors de cette campagne des européennes qui ne passionne pas le plus grand nombre de nos concitoyens. Les estimations situent l’abstentionnisme, premier « parti » de l’Hexagone à plus de 55 % le dimanche 09 juin. Il est donc grand temps, dans l’ultime ligne droite qui se profile devant nous, d’occuper l’espace médiatique en multipliant les réunions publiques aux quatre coins du pays…

Voire les séances de remise de tracts auprès de la population comme l’ont fait les représentants de la majorité présidentielle de l’Yonne (Renaissance, MoDem, Horizons, Parti Radical et UDI) il y a quelques jours sur le marché de Chablis. On y a vu, entre autres, sous un soleil quasi radieux un Victor ALBRECHT, décontracté et tout sourire ainsi qu’un Jacques HOJLO déterminé à engager la conversation avec les consommateurs des produits locaux.

 

 

Le come-back de Gérald DARMANIN, mais à quand la visite du Président ?

 

Ce sera donc un changement de registre radical, qui sera proposé le mardi 04 juin prochain aux alentours de 19 heures, à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre. La solennité en plus, la décontraction, en moins !

La liste « Besoin d’Europe », celle conduite par Valérie HAYER – elle plafonne à date à 15 % d’intention de votes, talonnée de très près par celle de Raphaël GLUCKSMANN mais loin derrière le team de Jordan BARDELLA située à 32 % -, organisera une réunion publique dans ce lieu emblématique du patrimoine architectural auxerrois.

Avec, tenez-vous bien, une star du sérail politique hexagonal : le ministre de l’Intérieur en personne ! Un Gérald DARMANIN qui reviendra donc pour la seconde fois dans le département le plus septentrional de la Bourgogne, alors que nous attendons toujours la visite officielle du Président de la République Emmanuel MACRON, qui depuis 2017, date de son premier mandat, n’a toujours pas foulé le sol icaunais dans la vêture présidentielle…

 

Un plateau de premier choix au niveau des intervenants

 

Bon, là, au vu du plateau et des intervenants proposés, les férus de la chose politique et les aficionados de la majorité présidentielle en auront pour leur argent ! Une façon de s’exprimer avec humour, puisque le rendez-vous politique est libre d’accès, évidemment, sans bourse déliée !

Aux côtés de Gérald DARMANIN, seront donc présents des députés européens (Christophe GRUDLER et Jérémy DECERLE – ils défendent tant à Bruxelles qu’à Strasbourg les couleurs de la Bourgogne Franche-Comté l’un étant élu dans le Territoire de Belfort, l’autre en Saône-et-Loire), ainsi que des candidats actuels, l’ancien ministre et président du Parti Radical, cher à l’Auxerrois Jacques HOJLO, Laurent HENART, et Shannon SEBAN, conseillère municipale de Rosny-sous-Bois ; les élus de notre terroir ne manqueront pas de prendre la parole, à l’instar de l’ancien ministre et sénateur, Jean-Baptiste LEMOYNE, la sénatrice Dominique VERIEN et le député André VILLIERS. Rappelons que le représentant icaunais de la liste « Besoin d’Europe » n’est autre que Victor ALBRECHT.

 

 

Une France forte dans une Europe puissante

 

Réaffirmer le besoin d’une France forte dans une Europe puissante sera le leitmotiv de ces personnalités aux obédiences politiques diverses mais unies derrière ce programme.

Depuis le début de la campagne, dans l’Yonne, les représentants de la majorité présidentielle ont multiplié les déplacements sur les marchés.

« Face aux grands enjeux auxquels nous devons répondre, précise Victor ALBRECHT, certains prônent le repli sur soi tandis que d’autres se réfugient dans de vaines incantations. Notre liste a fait le choix de l’action pour une Europe forte, souveraine, solidaire et innovante… ».

Des arguments qui seront sans aucun doute étayés d’exemples nourris et concrets lors de la venue de Gérald DARMANIN, mardi en soirée à Auxerre. Une seule inquiétude, au préalable, pour les organisateurs de la réunion publique en cas de succès : le manque de place dans la salle de l’abbaye qui n’offre pas une capacité d’accueil et d’assise exceptionnelle…

 

Thierry BRET

 

 


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Mais qui a pondu cette merveilleuse idée ?! Cette géniale trouvaille en mode « Euréka » – une de plus dans le monde nébuleux, déconnecté et un tantinet archaïque de l’Education nationale – de rendre obligatoire et ce, durant deux semaines au cœur du mois de juin, un stage immersif en entreprise pour les élèves des classes de seconde qui fréquentent les lycées de l’Hexagone ?

Une décision, fraîchement apparue, il y a quelques mois à peine dans les neurones des technocrates du ministère de l’Education nationale, à l’époque dirigé par un certain…Gabriel ATTAL, qui laissent aujourd’hui parents, enfants et entrepreneurs plus que pantois pour son application, quand ce n’est pas dans la panade totale…

Parce qu’il est clair, à date, que les potaches du premier degré de l’enseignement supérieur français éprouvent les pires difficultés à décrocher le précieux sésame leur permettant de répondre aux obligations imposées par le milieu scolaire, d’ordinaire si éloigné de la réalité économique des entreprises et de leurs besoins.

 

Une fin de saison particulièrement chargée en entreprise…

 

Si l’idée peut être louable en soi sur le papier, qu’en est-il réellement de sa concrétisation sur le terrain, surtout en aussi peu de temps et à pareille époque pour le monde de l’entrepreneuriat, en proie aux bilans comptables de fin d’exercice, à la gestion des prévisions et autres plannings en matière de ressources humaines d’avant les très longs congés estivaux, à la récupération du business et des rendez-vous perdus à la suite d’un mois de mai 2024 chaotique ponctué de ponts et autres aqueducs à répétition, à la prolifération des évènementiels et autres assemblées générales qui s’organisent à la belle saison, à la préparation des mutations et des remplacements des collaborateurs qui se multiplient dans ce créneau calendaire, etc.

Sans omettre le coup de mou bien naturel tant physique que mental de fin de saison, vécu par toutes celles et tous ceux, dirigeants, cadres et subalternes qui ne pensent plus qu’à une seule chose à partir de juin : mettre la clé du bureau ou de l’atelier sous le paillasson et profiter pleinement de moments de villégiature agréables les pieds dans l’eau et la tête dans les nuages !

 

 

Une initiative déjà vouée à l’échec avant d’être lancée ?

 

Bref, vous l’aurez compris : en un mot comme en cent, la « géniale idée », très peu anticipée en amont par le ministère, risque de se transformer en véritable cauchemar à la fois pour les familles qui ont vu l’initiative leur tomber sur la tête comme le ciel au temps des Gaulois – et ils ne sont pas tous réfractaires ceux-là ! – mais aussi pour les employeurs, pas prêts à accueillir des élèves durant quinze jours au sein de leurs boîtes !

L’estimation, aujourd’hui, est qu’un élève sur dix est parvenu à décrocher la Lune en faisant jouer les réseaux parentaux afin de se faire intégrer dans l’entreprise familiale ou de proche relation avec ses géniteurs. Autant dire, une paille !

Ce stage d’observation est programmé de manière imposée entre le 17 et le 28 juin, nul besoin de rajouter que cela sent déjà le souffre à plein nez pour espérer atteindre tous les objectifs initialement fixés.

Se calquant sur le modèle du très ringardisé stage d’observation de troisième où les collégiens découvrent avec de grands yeux ronds ce qu’est l’entreprise par un petit bout de la lorgnette qui est loin de ressembler à la réalité – c’est déjà une problématique pour les entreprises qui ne savent pas quoi faire de ces jeunes pousses durant une semaine d’immersion -, ce stage newlook destiné aux élèves de seconde semble très mal engagé au quotidien. La plupart des professionnels et des représentants du milieu consulaire interrogés à ce propos ne font que corroborer l’impression initiale : « personne n’est prêt pour accueillir ce public en si peu de temps et à cette période de l’année… ».

Alors, l’initiative est-elle déjà morte dans l’œuf et vouée à l’échec ?

 

Les établissements scolaires ne placeront pas en entreprises…

 

Peut-être pas à 100 % quand on sait que l’administration mais surtout les structures associatives, plus enclines à favoriser l’intégration des jeunes, peuvent faire office de point d’accueil légitime à toute cette jeunesse  qui elle, de son côté, ne fait que subir une directive qu’elle ne porte pas au summum de l’optimisme.

D’accord, les lycéens savent que ce concept « Mon stage de seconde », nom de baptême de l’opération séduction hexagonale, représente l’ouverture d’une porte, même minime fut-elle par le trou de la serrure, sans plus, sur le milieu entrepreneurial, pouvant peut-être les aider en matière d’orientation.

 Mais, est-ce suffisant pour comprendre ce que l’on attendra d’eux, une fois franchie la ligne de l’intégration dans la vie active ?

Pourtant décidé en novembre 2023, un peu à la va-vite, le projet fait du surplace depuis. Et ce ne sont pas les établissements scolaires, coupés de la réalité économique et de l’entreprise à de rares exceptions près, qui aideront à placer les filles et les garçons qui n’auraient pas touché le Graal du ticket gagnant dans la quinzaine de jours qui vient.

 

 

La nurserie, le nouveau rôle des entreprises en France ?!

 

Quant aux parents, s’ils ne possèdent pas toujours des réseaux aux vertus salvatrices à la résolution d’équations insurmontables, autant dire que leur rôle sera plus que restrictif en la matière. Ne parlons pas des familles déjà confrontées tous les jours aux affres du chômage ou de la précarité financière. Une telle initiative, montée de bric et de broc, ne devrait pas atténuer leur malaise…et réduire les disparités sociales. Ceux qui peuvent se permettre de faire jouer les réseaux d’influence, ceux qui ne le pourront jamais…En résumé, les riches, d’un côté, les pauvres, de l’autre ! Sic !

Du côté des enseignants, c’est du pareil au même face à ce projet proposé à la hussarde. La plupart ne comprennent pas la philosophie de ce concept immersif, ne reposant sur pas grand-chose. Si ce n’est qu’au mois de juin, le plus souvent sur la deuxième quinzaine, il s’agira d’occuper du mieux possible les élèves des classes de seconde qui ne sont pas encore concernés par les épreuves du baccalauréat.

Les placer en entreprises pour les occuper serait-il alors le palliatif idéal aux manques de cours, fautes de professeurs devant s’atteler à faire passer les examens ? En terme clair, et de toute évidence, le milieu entrepreneurial deviendrait-il durant cette opération si mal ficelée le supplétif à la garde d’enfant, même devenu adolescent, telle une nurserie ! On tombe des nues !

 

Quid du contenu de ces stages qui peuvent être synonymes d’oisiveté ?

 

Reste la partie intégrante du contenu de ces stages en immersion qui engendrent, on l’imagine bien, de la passion de folie tant chez les employeurs que chez les lycéens !

Que peut-on bien apprendre dans un delta temporel de quinze jours, c’est-à-dire une période aussi courte. Sera-ce le remake du stage d’observation de 3ème où les gamins s’ennuient à mourir la plupart du temps, passant plus de temps sur leur console de jeu que dans l’apprentissage approfondi de ce qu’est une entreprise ? Ou un faire-valoir pour celles et ceux en manquent d’activité qui videront les poubelles, chercheront les cafés ou passeront les trois-quarts de leur temps à reproduire des documents sur      la photocopieuse ?

Nul ne possède la réponse à l’instant où se rédigent ces lignes ! Ce stage de juin sera l’ultime effort de la saison à fournir pour ces lycéens qui c’est sûr, tant au niveau des recherches en amont que de l’emploi du temps avec lequel il faudra composer pour les plus veinards ayant décroché le pompon, ne devraient pas être oisifs en ce début d’été !

 

Thierry BRET

 


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