Attention, depuis le 01er octobre 2024 date de la création officielle de ce cabinet très spécial dans l’Yonne, vous êtes peut-être suivis ! Une filature dont vous ne soupçonnez peut-être même pas l’existence mais qui se pratique dans les règles de l’art en toute discrétion et avec beaucoup de discernement par un professionnel. Un vrai de vrai, ancien capitaine de la Gendarmerie au service du droit de la preuve et en quête de vérité. Un détective privé, en chair et en os, pas comme dans les films, qui opère désormais dans notre département avec sa société, « INQUISITOR ». Adeptes de l’adultère et de l’escroquerie en tout genre, tremblez pour votre matricule !
CHARBUY : « Je me définis avant toute chose comme un enquêteur, désireux aider les personnes faisant appel à mes services pour la recherche de la vérité… ». A 62 ans, Dominique LARGE porte beau. Un impeccable costume bleu de belle coupe, la cravate assortie rehaussant la blancheur immaculée de sa chemise. Un personnage très élégant, tant dans l’accueil que dans la prise de temps qu’il consacre à cet entretien afin de mieux présenter l’un de ses métiers. Sans doute celui qui l’affectionne le plus ! Rien à voir avec les détectives de série B que l’on peut apercevoir avec un zeste d’humour dans les films noirs américains. Non, notre « Nestor BURMA » départemental ne porte pas le chapeau feutré qui fit la gloire du regretté Guy MARCHAND dans le célèbre feuilleton.
L’ancien capitaine de la Gendarmerie nationale a décidé après quarante années de carrière émérite de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, tout aussi palpitante pour apporter ses services (ses connaissances et ses réseaux) à toutes personnes ayant besoin de vérité. Ainsi est né le cabinet de détective privé, « INQUISITOR ». Un terme emprunté au latin qui signifie tout simplement, « enquêteur »…
Tout est mené dans le respect du cadre juridique
Petits gâteaux sur la table lui faisant office de bureau, thé et café, Dominique LARGE est inscrit à la Chambre professionnelle des détectives privés français. A date, son cabinet est le seul à exister dans l’Yonne. Une curiosité, quand on sait que pléthore de faits divers sordides ont émaillé le quotidien des habitants de ce territoire depuis plusieurs décennies.
Son spectre d’investigations est très étendu, dans l’absolu. Si les premiers dossiers qui s’entassent sur son bureau concernent dans leur grande majorité des faits d’adultère – tiens, tiens, les Icaunaises et Icaunais seraient-ils plus primesautiers qu’il n’y paraît côté vie privée ?! -, le spécialiste de la recherche à tout crin ne s’interdit pas de reprendre des affaires inexpliquées (les fameuses cold case) qui mériteraient peut-être de reconsidérer les choses. Le domaine des entreprises l’interpelle également. Tout comme les litiges pouvant survenir au sein des collectivités territoriales.
Bref, notre natif de l’Aube qui souhaite également faire des émules auprès des plus jeunes en les accueillant dans sa future école de détectives privées pouvant voir le jour cette année entend bien inculquer les principes vertueux de la transparence, de la probité et de la rigueur professionnelle (les entreprises qui s’exercent à quelques fraudes administratives et fiscales sont prévenues !) avec son outil dont le siège social est implanté à Charbuy.
Bénéficiant de l’agrément du CNAPS (Conseil national des Activités Privées de la Sécurité), INQUISITOR, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, se veut garant des réglementations strictes qui encadrent la profession. Tant sur le plan de la légalité que de l’éthique, en parfaite conformité avec la loi ; « les investigations diverses et variées étant menées dans le strict respect du cadre juridique, explique Dominique LARGE.
Résoudre des affaires jusque-là inexpliquées
Questions que l’on peut se poser en toute évidence : dans quelles circonstances peut-on faire appel au service d’un détective privé ?
Notre homme, tout sourire, nous répond : « pour les particuliers, il s’agit de lever le doute sur des situations familiales ou personnelles parfois sensibles en apportant des preuves claires et tangibles. Dans le cas des entreprises, le cabinet va intervenir dans la lutte contre la fraude aux arrêts maladie (une excellente nouvelle pour la Caisse Primaire d’Assurance Maladie !), le vol interne, les abus de confiance et autres irrégularités observées dans le monde du travail. Quant aux collectivités territoriales, les missions peuvent être différentes au service d’élus qui effectueraient des recherches approfondies afin d’attirer des médecins dans les campagnes, sur des délits liés à l’urbanisme, les suspicions de fraudes dans l’attribution des marchés publics ou encore la gestion de conflits internes… ».
Mais, ce qui retient notre attention, c’est surtout la réouverture des affaires non élucidées. Et dans l’Yonne, il y existe encore pas mal de zones d’ombre dans certains domaines…
« Certaines affaires qu’il s’agisse de disparitions inexpliquées, de dossiers judiciaires classés sans suite ou de mystères familiaux peuvent trouver un nouvel éclairage grâce à des méthodes d’investigation modernes, une approche analytique renouvelée et un regard extérieur objectif. Aujourd’hui, le cabinet peut y répondre car il collabore avec des experts en criminalistique, des avocats ou même des journalistes d’investigation. Ainsi, nous exploiter de nouvelles pistes et redonner espoir à celles et à ceux qui recherchent des réponses depuis tant d’années… ».
Quant à la méthode, elle se veut discrète, confidentielle avec une analyse minutieuse des éléments de preuve et une collecte d’informations assurée dans le respect de la législation.
« Nous comprenons que chaque enquête touche à des aspects personnels ou professionnels délicats, ajoute Dominique LARGE, c’est pourquoi nous nous engageons à adopter une approche éthique et respectueuse de la vie privée de chacun… ».
Six mois après sa fondation, le cabinet a déjà en portefeuille plusieurs clients : entreprises locales, institutions publiques, collectivités territoriales et…particuliers. Motif des besoins : la lutte contre la fraude aux arrêts maladie, la sécurisation des données économiques et la recherche de solutions pour les territoires ruraux.
En parallèle, Dominique LARGE est également l’auteur d’un ouvrage didactique sur le métier de détective privé : « Détective privé, mode d’emploi » qui peut être trouvé sur toutes les plateformes de vente de livres. Une lecture incontournable pour les curieux et celles et ceux qui rêvent un jour de mener des enquêtes !
En savoir plus :
On peut contacter le cabinet INQUISITOR au 07.83.92.39.62. ou sur la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
Dur, dur, d’être un bébé ! C’est JORDY qui chantait çà en 1992. Une ritournelle qui aura bercé longtemps les oreilles des auditeurs français avec un thème traité sur le mode humoristique sur les conditions existentielles complexes de nos jeunes pousses en devenir ! Bon, qu’on se le dise, ce ne sera pas l’hymne de ce 6ème Salon du Bébé et de la Petite Enfance 2025 concocté par le KIWANIS Ycaunae de Sens. Peut-être que les nombreux visiteurs auront cet air-là qui leur trottera dans la tête lors de leur venue ce samedi 05 avril, salle René Binet !
SENS : Ici, on accueille les parents, les futurs parents, les oncles, les tantes, les cousins, les cousines, les grands-parents, les aïeuls…Bref, tout ce qui compte dans la composition d’une famille de base, sans oublier les…enfants ! Qu’ils soient petits, voire un peu plus grands, naturellement ! Fort de ces succès observés lors des éditions précédentes, le Salon du Bébé et de la Petite Enfance pose ses valises pour la sixième année dans la salle des fêtes de la sous-préfecture septentrionale de l’Yonne. Un rendez-vous à la fois familial – il ne pouvait en être autrement – mais également convivial.
A la baguette, un club service. L’insigne au revers du chemisier ou de la veste car il est féminin, est celui du KIWANIS. Nom de baptême : YCAUNAE. Sémantique originelle : ICAUNA, déesse de la rivière Yonne, célébrée dans la religion païenne gallo-romaine bien avant le christianisme. Le club service de Sens se nomme donc KIWANIS YCAUNAE SENS. En abrégé : KYS. Rien à voir avec les musiciens du célébrissime groupe de hard-rock (KISS), dont la signification, vous l’aurez compris, est tout autre : le baiser !
De quoi s’instruire et s’éduquer au rôle de parents
Mais, justement des baisers et autres bisous, il y devrait y en avoir à foison avec toute cette progéniture (les bébés et la petite enfance) qui se retrouvent ainsi au centre de cette actualité généreuse, orchestrée par les membres du KYS Sénonais. Bien sûr, les visiteurs y retrouveront tout ce que compte la filière professionnelle intervenant sur ce thème : ceux de l’accouchement (il faut bien commencer par un point de départ) à ceux de la puériculture, de la santé et de l’éducation. Tous seront là pour y prodiguer conseils et préconisations, répondant ainsi à toutes les interrogations des parents ou futurs parents. D’ailleurs, la plupart de ces professionnels interviennent au sein du département Femme Mère Enfant, la nouvelle entité du centre hospitalier local.
En parallèle, les visiteurs pourront assister à des conférences, voire des démonstrations sur des sujets variés tels que les gestes des premiers secours – toujours très utiles, il est vrai -, la nutrition, l’éducation, l’accueil des enfants, la préparation à l’arrivée d’un nourrisson…Des animations orientées vers les adultes.
Du côté des bambins – il y en aura logiquement ! -, l’organisation s’appuie sur ses partenaires pour rendre attractifs les espaces de jeux et autres ateliers créatifs pour les plus petits, notamment. Une plage d’activité est même consacrée aux massages…
L’euro symbolique pour l’entrée mais utile pour l’hôpital de Sens
Unique salon de la région organisé autour de cette thématique pourtant essentielle de la structure familiale, ce rendez-vous qui s’articule en priorité sur des offres de services et de prestations pour les enfants âgés de 0 à 7 ans sera ouvert à partir de 10 heures, samedi, pour mieux s’achever aux alentours de 18 heures. Un droit d’entrée, certes symbolique d’un euro mais ô combien précieux pour le département Femme Mère Enfant de l’hôpital de Sens, sera demandé aux visiteurs, sauf aux enfants. Une façon astucieuse pour les adhérentes du KIWANIS YCAUNAE de réaliser leur action sociale ! Il sera même possible de se sustenter sur place et de réchauffer les biberons des plus affamés !
Thierry BRET
Cette fois, c’est fait ! Les abords du célèbre chantier médiéval de GUEDELON bénéficient d’un accès sécurisé à la suite du réaménagement de la route départementale RD 955. De la pure logique quand on sait que plus de 3 500 bus transitent en saison régulière dans cet endroit, sans omettre les trajets reliant la gare de Paris-Bercy au Centre-Yonne en pleine période estivale. Avec 300 000 visiteurs annuels en moyenne, GUEDELON demeure le fer de lance du tourisme de ce territoire nord-bourguignon. Normal que le Département y consacre une enveloppe d’environ 500 000 euros pour en améliorer les accès…
GUEDELON : Il fallait optimiser la sécurisation des accès menant au fameux chantier médiéval, connu et reconnu quasiment dans le monde entier, c’est fait ! Les représentants du Conseil départemental de l’Yonne viennent de procéder à l’inauguration de ce réaménagement ayant nécessité un investissement financier de 506 000 euros TTC en fin de semaine dernière. L’idéal, juste avant la reprise de l’activité touristique sur notre territoire…
Les travaux autour de l’accès menant au fameux château érigé depuis plusieurs décennies et d’inspiration moyenâgeuse s’avéraient indispensables. Le lieu recevant chaque année plus de 300 000 visiteurs, sur la période des sept mois d’ouverture de ce site très prisé, petits et grands, de culture et d’histoire. Un vrai casse-tête chinois, au niveau de la circulation, sur cet axe routier (RD 955) avec les inévitables embouteillages les jours de forte affluence.
Le Conseil départemental de l’Yonne a donc décidé de réaliser des travaux afin de renforcer cette sécurité aux abords du site icaunais. Comment ? En créant une voie pour tourner à droite pour les automobilistes en provenance de Saint-Sauveur-en-Puisaye et l’équivalent, côté gauche, pour ceux arrivant de Saint-Amand-en-Puisaye.
Des aménagements qui vont permettre de fluidifier les accès au site touristique, tant au niveau des entrées que des sorties, et rendront obsolètes le stationnement anarchique qui découlait sur les accotements de l’afflux des visiteurs. Même la création d’un trottoir entre le chemin de randonnée et l’entrée sécurisera le déplacement piétonnier.
Quatre mois de travaux et un budget de 508 000 euros
Il y a quelques jours, le président de l’exécutif départemental Grégory DORTE s’est rendu sur place. Il était accompagné de plusieurs élus dont le vice-président départemental en charge des Travaux, Routes et de l’Immobilier, Christophe BONNEFOND. Accueillis par l’une des fondatrices du site, Maryline MARTIN, les deux élus ont pu ainsi inaugurer ces nouveaux aménagements, ayant nécessité une enveloppe de plus de 500 000 euros.
Quatre mois de travaux auront été nécessaires à la réalisation de ce chantier. Ils ont été confiés après appel d’offres à la société de travaux publics, MERLOT TP, de décembre 2024 à mars 2025. Parmi les différentes étapes marquantes de cette réalisation, citons le déplacement préalable des réseaux souterrains par les concessionnaires (électricité, eau potable, télécommunications et bornes de recharge pour véhicules électriques), puis la réalisation des terrassements et l’élargissement de la chaussée.
La reprise des structures existantes a été effectuée, accompagnée de la mise en place d’un système d’assainissement, de bordures et d’un trottoir reliant le chemin de randonnée à l’entrée du site. La couche de roulement de la chaussée a été refaite, et la signalisation verticale et horizontale a été entièrement renouvelée. Des dispositifs urbains, tels que des potelets et des glissières de sécurité, ont été installés afin d’empêcher le stationnement désorganisé sur les accotements.
Un enjeu important pour le territoire
Comme devait le rappeler le président DORTE lors de sa prise de parole, ce projet d’aménagement revêt plusieurs enjeux majeurs pour le territoire. Le premier enjeu est la sécurité routière. La forte affluence touristique sur le site engendrait régulièrement des ralentissements, voire des situations favorisant les accidents, notamment en raison des manœuvres de stationnement sur les bas-côtés ou des freinages intempestifs. Les aménagements réalisés permettent désormais de mieux canaliser les flux de véhicules, de réduire les risques d’accidents et d’assurer une circulation plus sereine.
Le second enjeu concerne l’amélioration de la mobilité pour tous les usagers de la RD 955 : automobilistes, riverains, visiteurs, mais aussi les services de transport scolaire. La création de ces voies de tourne-à-gauche et de tourne-à-droite fluidifie les déplacements, tout en facilitant les entrées et sorties du site. Un autre objectif est la préservation et la mise en valeur de l’environnement touristique local.
En supprimant le stationnement anarchique et en réaménageant les abords immédiats du lieu, le Département a contribué à offrir un cadre plus lisible, plus sécurisé et plus esthétique aux nombreux visiteurs. Enfin, cet aménagement participe à renforcer l’attractivité du site de GUEDLON qui est l’un des piliers de l’offre touristique de l’Yonne. Il s’inscrit dans une volonté plus large de soutien aux territoires ruraux et de développement harmonieux de leurs infrastructures.
En savoir plus :
Les chiffres clés de ces travaux :
90 jours
Montant de l’opération : 506 289,60 € TTC
Volume de remblais : 2 000 m3
Longueur de glissières : 500 m.
Longueur de bordures : 400 m.
Quantité d’enrobés : 1 200 tonnes.
Soutènement : 51 m.
Rappelons que le site de GUEDELON accueille :
3 590 bus sur la saison (scolaires majoritairement)
20 bus par jour
45 bus les jeudis et vendredis en mai et juin
7 trajets en bus depuis la gare de Bercy à Paris aller/retour de juin à fin août
Des navettes depuis la gare de Joigny
Thierry BRET
Des apprentis en première ligne, au niveau des honneurs. L’initiative est louable et rend un peu de noblesse au statut de ces jeunes gens ayant choisi de vivre une expérience pédagogique unique en optant pour l’alternance leur permettant d’apprendre un métier. Quarante-deux d’entre eux, la fine fleur de ce que compte l’apprentissage sur notre territoire, ont reçu des mains de représentants institutionnels et politiques du cru diplômes et médailles obtenus lors des sélections départementales et régionales du fameux concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » (MAF) édition 2025…
AUXERRE : En sa qualité d’adjointe de la municipalité d’Auxerre en charge du Commerce et de l’Artisanat, il revenait à Isabelle JOAQUINA d’ouvrir le bal de cette traditionnelle cérémonie de remise de récompenses (diplômes et médailles) du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France », dans sa version des sélections départementales et régionales, sous la houlette de son maître à penser : le MOF Marc LABARDE, président de la vénérable institution dans l’Yonne. Une personnalité totalement dévouée à la cause de l’apprentissage et à sa promotion, cheville ouvrière dans l’organisation et l’animation des jurys de ces concours toujours bien suivis qui chaque année nous reviennent à la manière d’inexorables métronomes, ponctuer l’actualité de l’éducation, de la formation et de l’emploi. Fidèle à son dress-code usuel, Marc LABARDE devait se présenter sur l’estrade de la nouvelle salle Vaulabelle relookée avec sa célèbre écharpe rouge à la Christophe BARBIER sur les épaules.
« C’est lui qui m’a piqué l’idée ! ». Une plaisanterie en clin d’œil qui démontre l’aspect jubilatoire de cet ancien MOF, très investi et toujours motivé auprès des jeunes générations.
Les nouvelles pépites de l’Yonne : les apprentis de l’artisanat
Quatorze métiers différents allaient donc être placés sous le feu des projecteurs durant cette remise de prix qui allait suivre. Des filières de l’artisanat enseignées au cœur de plusieurs établissements du territoire dont les représentants étaient présents parmi l’assistance : le CIFA de l’Yonne – l’excellence est son credo ! -, son voisin de la rue d’en face, le CFA Bâtiment, mais aussi la MFR (Maison Familiale Rurale) de Gron, le lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration, Vauban, sans omettre les Compagnons du Devoir, représentés par le jeune prévôt, Charles BARBAY.
Cet artisanat que l’Agglomération de l’Auxerrois défend et soutient mordicus grâce à une convention qui a été entérinée auprès de la présidence départementale de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat au cours de plusieurs actions et évènements. Isabelle JOAQUINA en profita pour donner un petit coup de pouce en termes de communications aux prochaines Journées européennes des Métiers d’Art. Celles-ci se déroulant le week-end du 05 et 06 avril à l’Abbaye Saint-Germain.
« Je me félicite de tous ces talents qui existent sur le territoire, ajouta l’élue locale, nous avons besoin de jeunes qui s’investissent dans leurs études et qui sont passionnés par l’apprentissage de leur futur métier artisanal. Ils ont en eux l’ambition de réussir. N’oublions pas que l’apprentissage est un vrai passeport pour l’emploi… ».
Gravissant l’estrade sans emprunter les escaliers, le président du CD 89 Grégory DORTE y alla également de son petit mot bienveillant à l’égard de tous les récipiendaires. Le maire de Pont-sur-Yonne fit un retour dans le temps, en évoquant les nombreux apprentis qui travaillaient jadis en ce lieu (la salle Vaulabelle qui accueillait autrefois les apprentis des usines GUILLET) un symbole du monde économique de l’époque. « Vous êtes des pépites, affirma le président, en valorisant les filières artisanales que vous apprenez… ».
Un Grégory DORTE qui se souvint alors de l’un de ses grands-pères (pas celui qui était militaire, mais l’autre qui exerçait dans la boucherie en ayant débuté sa carrière en qualité d’apprenti…), avant de rappeler ses préférences : « mais, j’ai un petit faible pour la pâtisserie et la boulangerie ! ». L’ancien professeur d’histoire devait conclure son intervention par une citation : « il est des richesses de force et d’hommes… ». Ces jeunes apprentis lauréats des différentes médailles des MAF n’auront-ils pas à cœur de faire briller notre département et sa filière artisanale par la suite ?
N’abandonnez jamais vos métiers !
Vint le temps où Marc LABARDE s’installa au pupitre. « Je tire mon chapeau pour tous ceux qui se sont lancés dans ce concours « Un des Meilleurs Apprentis de France », avant de rappeler qu’un échec ensoi, cela n’existe pas. Un échec n’est autre qu’une remise en question que l’on doit effectuer. Si un jour, vous êtes face à un problème, essayez de vous projeter ! Et envisager la construction de votre futur pour le contourner… ».
Invitant ensuite les jeunes gens à ne jamais baisser les bras, ni laisser tomber leur métier car demain, ils l’exerceront peut-être en qualité de chef d’entreprise. « Perfectionnez-vous et maintenez votre métier jusqu’à l’excellence ! ». Un discours plein de sagesse de Me LABARDE adressé aux dignes ambassadeurs des filières de la boulangerie, arts de la table, commerce, coiffure, couverture, électricité, jardins et espaces verts, esthétique-cosmétique, palefrenier-soigneur, fleuriste, cavalier d’entraînement et desserts de restaurant….
Thierry BRET
Du « Ben HARPER » en mode acoustique en guise de hors d’œuvre musical. C’est un excellent prélude pour créer une ambiance chaleureuse qui est proposée là par trois musiciens qui s’affairent avec application sur leurs instruments. A leur côté, la chanteuse du groupe, Laura, assise sur une enceinte donne le rythme en jouant des percussions. Une atmosphère agréable dans un cadre qui l’est tout autant. Il offre à ses visiteurs d’un soir une splendide vision du vignoble environnant alors que la nuit arrive progressivement. Le Bellecroix fête à sa façon sa première année d’existence, avec le chef Stéphan CALVO, à la baguette…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Des vignes, à perte de vue. Au premier plan, les ruelles de ce village de la périphérie auxerroise, idéalement exposé. A l’horizon, on distingue par intermittence les signaux lumineux et caractéristiques des champs d’éoliennes implantés en Puisaye-Forterre. Le ciel est dégagé et depuis la terrasse de l’établissement, un sentiment de liberté envahit les convives qui se réunissent petit à petit malgré la fraîcheur de l’air pour célébrer l’évènement un verre de blanc du domaine BERSAN à la main. Un anniversaire, en somme. La première année d’existence de ce restaurant, baptisé « Le Belle Croix ». Un antre de la gastronomie régionale et de terroir, proposé par le chef Stephan CALVO. Un natif du coin féru de circuits courts et de produits frais. Certains sont même élevés dans son jardin, situé tout près de là.
Le pari était ambitieux lorsqu’il y a douze mois s’ouvrait ce restaurant qui aujourd’hui tient toutes ses promesses tant dans l’assiette que dans l’atmosphère. Il est vrai que depuis sept ans, le village pourtant très fréquenté par les amateurs d’œnotourisme de la région mais aussi de contrées plus lointaines attendait la réouverture d’un lieu de détente permettant de se sustenter convenablement, tout en dégustant quelques nectars du cru. Et à Saint-Bris, il n’en manque pas !
Un esprit bon enfant pour une soirée conviviale
Aussi, c’est dans cet état d’esprit festif et convivial que Stephan CALVO – il est associé dans cette aventure à Jean-Christophe BERSAN une référence de la viticulture locale – a proposé cette animation un peu spéciale, rassemblant les amateurs de bonnes tables réunis lors d’une présentation des lieux, depuis la terrasse, agréablement agencée à l’aide de gros tonneaux servant de mange-debout. Certains convives n’hésitèrent pas à s’installer aux places habituelles, se régalant de planchettes apéritives composées de charcuteries et de fromages.
A l’intérieur, le personnel s’activait pour servir de jolies gougères bien tièdes pour réchauffer les consommateurs situés sur la terrasse externe et qui ne quittèrent pas leurs manteaux du fait de la tombée de la nuit, encore fraîche.
Une formation musicale de bel aloi (LAMALOGA) agrémenta la soirée de ses solides arpèges avec deux guitaristes et un bassiste, ce dernier montrant aussi ses capacités de multi-instrumentiste en évoluant aux claviers sur certains moreaux. On aura apprécié également le timbre de voix puissant et harmonieux de la jeune interprète, prénommée Laura, qui officiait en parallèle aux percussions.
De quoi vivre une excellente soirée en ce début de week-end qui prenait ainsi ses marques du côté de Saint-Bris-le-Vineux…
Thierry BRET