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C’est un flux continu de visiteurs en cette journée de samedi. De quoi réjouir le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD. Organisé dans dix de ses centres régionaux de formation, les portes ouvertes de l’organisme consulaire s’apparentent déjà à un véritable succès. Logique, quand l’on propose plus d’une soixantaine de formations en apprentissage et en formation continue, du CAP au Bac +3. Cela parle aux jeunes et aux moins jeunes !

 

AUXERRE : Il y en a pour tout le monde et pour tous les goûts, en définitive. Que l’on soit apprenti, demandeurs d’emploi, salariés, voire en reconversion professionnelle. Mais aussi, selon les cas, chefs d’entreprise ou conjoints collaborateurs. Une cible, la plus large possible qui ne peut plus ignorer que la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté dispose de sacrés atouts dans son jeu, en matière d’orientation et de formation.

Pas moins de soixante (même un peu plus) possibilités offertes sur le marché par l’institution régionale ! Il n’y a qu’à se baisser et se servir pour satisfaire ses envies.

A Auxerre comme à Vesoul, Nevers, Chalon-sur-Saône ou Dijon, l’objectif de cette journée du samedi 09 mars était évident : prendre le temps de présenter ce panel de formations au public, lors d’entretiens directs constructifs.

A charge pour les collaborateurs de la chambre consulaire régionale de se placer en tête de gondole et d’expliquer, argumenter, analyser, affiner leurs renseignements. De manière privilégiée avec les interlocuteurs, venus en quête d’informations utiles et pragmatiques par rapport à leur projet professionnel.

 

 

 

Ce qui fera dire à Jean-Pierre RICHARD, président de la chambre de l’Yonne, jamais à court de bons mots : « la Chambre de Métiers et de l’Artisanat est une vraie boussole de l’entreprise dans ces moments de tempête… ».

Se sera-t-il inspiré des calicots aux slogans humoristiques qui trônent dans le hall d’entrée de l’établissement ? Peut-être à la lecture de quelques-uns d’entre eux : « Moi, j’ai trouvé ma voie, c’est par là ! ». Ou encore « L’avenir s’illumine lorsque l’on sait où on va ! ».

D’autant que la Chambre régionale était porteuse de très bonnes nouvelles. En effet, dès la rentrée de septembre, des formations supplémentaires seront disponibles afin de préparer des diplômes reconnus par l’Etat. On peut citer à titre d’exemples du BTS Gestion de la PME, du BTS négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) ainsi que des niveaux Bac + 3 avec le bachelor responsable d’établissement touristique, celui de responsable de développement commercial et enfin celui de conseiller clientèle en assurances et produits financiers. Des innovations ayant pour but de répondre aux réels besoins des entreprises, notamment celles qui évoluent dans le secteur artisanal sur des métiers en tension.

 

Thierry BRET

 

 


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Force est de reconnaître qu'il demeure peu de maisons culinaires historiques dans notre belle Bourgogne. Parfois, tel « L'Hôtel de Paris » à Sens, elles finissent tout simplement rasées. « Chez Camille » à Arnay-le-Duc (Côte d'Or) est de celles-ci. Elle traversa les époques, les crises, les guerres,  résista à l'exode des automobilistes vers la jeune autoroute A6 des années 1960. Accrochez vos ceintures qui n'existaient point à l'époque ! Marche arrière toute avec notre Peugeot 201, star naissante des années 30. Mais quelques années avant, ce fut le chemin de fer à vapeur qui nous amena ici, puisque la ligne de Beaune à Arnay-le-Duc fut ouverte à la fin du XIXe siècle.

 

ARNAY-LE-DUC : Quelques années plus tard, un épicier ambitieux, prénommé Camille ouvrit en ses lieux une cave-épicerie, avec sa jolie épouse.  Tous deux ne songeaient sûrement pas que leurs photos respectives trôneraient dans le hall d'entrée de la maison quelques 125 années plus tard !

C'est au tout début des années 30, que l'on retrouve l'établissement dans la Bible de l'époque : le Michelin. « Chez Camille » s'est transformé en hôtel-restaurant. A la fin de la terrible grande guerre, naissent les années folles, et l'essor du tourisme automobile. Traversée par la RN6, Arnay-le-Duc compte  alors nombre d'établissements fermés désormais. Seuls demeurent les calicots : « Chez Henri », cuisine soignée,  chambre à 140 francs.
Michelin nous indique alors que « Chez Camille » est un établissement sans confort moderne, mais où l'on peut déjeuner ou dîner, et éventuellement coucher. Il y est indiqué treize chambres, et présence d'eau courante froide !



Déjà la course aux étoiles…



Après la Seconde Guerre mondiale, la vie reprend tant bien que mal en France. Le  Michelin reparaît sommairement en 1945 et distribue à nouveau ses étoiles convoitées, au fur et à mesure de l'amenuisement des restrictions. En 1951, le chef LAROMANIE est étoilé pour sa cuisine « Chez Camille ». L'on s'y régale alors de jambon à la crème,  de truite à la chambrette, et autres quiches morvandelles, le tout arrosé d'aligoté et de beaujolais. La maison, quant à elle, s'est un peu modernisée : chauffage central, garage payant, mais l'eau courante y est toujours désespérément froide. Son étoile culinaire accompagnera le chef durant une vingtaine d'années.  L'un de ses apprentis est un bon « p'tit gars », il s'appelle Armand POINSOT (retenez son nom !).
Au début des années 80, le jeune Armand et son épouse Monique rachetèrent l'établissement. Ils le modernisent quelque peu, avec l'apparition de salles de bains avec WC privés. Le Michelin mentionne un « bel aménagement intérieur ».

La maison poursuit sa marche en avant. En 1988, à l'instar de son maître d'apprentissage, le chef Armand est étoilé pour sa crème de grenouille aux perles du Japon, la fondue d'escargot aux choux de Bruxelles, ainsi que la fricassée de chapon fermier archiduc arrosés de Pinot et Montagny. Les souriantes serveuses y officient en robe ! La maison demeura étoilée quelques années durant et ce couple entreprenant se partagea entre Arnay-le-Duc et Suresnes où ils avaient une table réputée «  Les Jardins de Camille » avec une vue imprenable sur la capitale. L'année d'après, celle du bicentenaire de la Révolution,  leur fille Joy-Astrid naît.

 

 

 

De l’eau chaude qui s’écoule à profusion !

 

 

Nous voici en 2024. Quelques trente-cinq années plus tard, en train de béquiller nos motos, par un soir d'hiver, devant l'établissement. Ne faut-il pas en avoir un petit coup dans le bol pour faire de la moto en février ?! Je reconnais ne pas avoir,  en la matière,  de réponse précise !  L'étape nocturne est, en tous cas la bienvenue ! Sitôt entrés,  nous sommes comme saisis, par ces photos dans le hall d'entrée, de toutes ces personnes, parfois disparues, qui ont marqué l'histoire séculaire de cette maison. Bienvenue « Chez Camille » !

L'établissement est désormais dirigé par la cheffe Joy-Astrid et son mari, le chef Alexis, ancien restaurateur parisien et roi reconnu du pâté-croûte ! Les chambres y sont au goût du jour, et pur délice, l'eau chaude y coule à profusion ! Nous ne sommes plus sous la Troisième République en 1934 !
Le salon est accueillant pour l'apéritif, avant de s'attabler dans cette jolie salle surmontée d'une lumineuse verrière. Comme un marqueur de la maison, la version beaunoise du pâté-croûte accompagne notre verre.

En salle, le service est supervisé par M. PINO, jeune pro souriant et un rien caustique. L'œil à tout, il est à son affaire, lorsque l'on ouvre la carte des vins, qui contient, de petites pépites à prix raisonnables ! Les tables sont nappées,  et l'élégance cuivrée accompagne notre repas. Le premier menu servi à 38 euros est un modèle du genre. Il existe aussi une formule-déjeuner proposée à 25 euros de mémoire. En entrée,  je choisis la morue de Miguel (prénom d'un apprenti de la maison aux origines lusitaniennes). Ce marbré est aussi surprenant que délicieux, relevé par ce condiment gambas, citron, gingembre. Rien ne domine et tout y est équilibré. C'est fort bon.

 

 

Un dessert inspiré par le maître ESCOFFIER !

 

Ensuite, c'est un plat terre/mer qui nous attend : pigeon rôti et laqué, son voile et ses Saint-Jacques, jus rôti au romarin et whisky flambé. Le volatile est de belle provenance, celle de Patrick SANCHEZ, ancien cuisinier réputé des « Terrasses de Corton », sises à Ladoix-Serrigny, proche de Beaune (un Bib gourmand à l'époque). Reconversion réussie pour ce chef ! Le plat est délicieux, même si, pareil mets pourrait se suffire à lui  tout seul, du fait de l'excellence de sa chair. Les sauces excellentes sont servies avec des cassolettes en cuivre : la classe.

Quant au pain, il est à l'unisson de ce délicieux repas, servi avec attention et gentillesse. Et pour terminer, c'est la fameuse crêpe Suzette, flambée au Grand-Marnier (à table et non en cuisine : c'est beaucoup plus joli !), beurre Suzette aux agrumes et son sorbet : un pur délice, injustement disparu de nombre de tables, et que l'on applaudit des deux mains !

Un dessert créé par le grand chef Auguste ESCOFFIER à la fin du XIXe siècle,  excusez du peu !

 

 

 

Une maison toujours boudée, à tort, par le Michelin…

 

 

La cheffe Joy arrive alors, histoire de tailler une petite bavette. Du dynamisme à revendre, elle nous explique avec drôlerie, avoir transformé deux à trois jours durant, leur établissement en routier improvisé,  durant le blocage agricole de février dernier ! Cette championne  2022 des œufs en meurette les propose à sa table chaque jeudi : qu'on se le dise !

Elle non plus n'arrive pas à comprendre pourquoi leur maison n'est plus référencée au Michelin. C'est aussi injuste qu'incompréhensible. Antan, le Michelin était légitimement fier de mentionner « ses » maisons de longue date. Il semble que cela ne soit plus le cas. Notre incompréhension va grandissante face à de tels changements de valeurs, de celui qui fut très longtemps, la Bible de la cuisine française,  enviée et respectée.

Après une nuit très bonne, rien de tel qu'un bon petit déjeuner. C'est le cas ici. Il est 9h15, nos selles sont un brin humides, alors retrouvons vite  « notre » RN6. Merci « Camille », c'est promis,  nous reviendrons ! 

 

 

 

En savoir plus

 

Les - : c'est joli l'éclairage de la table avec des bougies, mais c'est une autre paire de manches pour lire pleinement la carte des vins ! Heureusement que M. PINO est là !

Les + : la gentillesse et l’élégance des lieux.

 

Contact :

 

« Chez Camille »

1, Place Edouard Herriot

21230 ARNAY-LE-DUC

Tel : 03.80.90.01.86.

Fermé dimanche soir et lundi. Stationnement devant l'établissement. 

Gauthier PAJONA

 


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Drastiques, les préconisations d’avant-visite ! Pas de portable, exit les objets métalliques et autres clés dans les poches, passeport et carte nationale d’identité bien mis en évidence à l’entrée, portails électroniques : on ne badine pas avec les services de sécurité alors que fleurissent sur les murs de la salle d’accueil des explicatifs sur « Vigipirate ». La communauté des Positives Entreprises de la CCI de l’Yonne a vécu un rendez-vous instructif, vendredi, avec celle des détenus qui travaillent à leur réinsertion sociale dans les ateliers du centre pénitentiaire de Joux-la-Ville. Immersion…

 

JOUX-LA-VILLE : Autant dire qu’il était recommandé de laisser ses bijoux, montres, ceintures et autres objets ostentatoires hors de l’enceinte pénitentiaire. Idem pour les  téléphones portables, il va de soi, pour d’évidentes raisons de sécurité. La quarantaine d’entrepreneurs, adhérents à la communauté des Positives Entreprises chère à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont donc respecté au pied de la lettre la consigne sécuritaire imposée par l’Administration pénitentiaire et la société IDEX, en charge de la gestion des ateliers professionnels, accueillis au fameux centre de Joux-la-Ville.

 Avant de se diriger vers une exiguë salle de réunion pour y assister au briefing explicatif, donnant le tempo de cette visite. Le monde de l’entrepreneuriat qui s’immerge dans un centre de détention, ce n’est pas une surprise en soi. Ni un décalage d’appréciation. De la pure logique, en vérité.

Car, il faut le savoir que sur les six cents pensionnaires de l’établissement pénitentiaire de l’Yonne, 570 exercent une activité professionnelle quasi quotidienne dans l’un des quatre ateliers accueillis dans les trois mille mètres carrés de surface, dédiés à cet effet, au sein même du centre de détention.

 

Une vraie ruche où se meuvent des ouvrières et ouvriers

 

On y met des pralines en sachets – elles ont l’air savoureuses ces sucreries ! -, on y coupe de la toile plastifiée avec du matériel de belle technicité, on y conçoit des phares pour cycles – ces produits commercialisés par une société de Clamecy dans la Nièvre inonderont ensuite le marché scandinave ou batave -, on y fabrique en salle grise, à l’hermétisme éprouvé, des pièces pour le secteur de l’automobile. On y prépare des objets de conditionnement à base de carton.

Bref, une vraie petite ruche avec ses ouvrières et  ouvriers, qui agissent avec méthodologie comme dans n’importe quel atelier d’une unité de production  ordinaire. Le tout, placé sous le contrôle expert des spécialistes de la qualité – des détenus également -, des encadrants de la société IDEX qui assure la bonne logistique de tout ce système économique recrée dans un univers carcéral et sous la surveillance discrète mais vigilante des agents de l’Administration pénitentiaire.

Peu importe les peines, l’essentiel est de travailler, de renaître et de se préparer tôt ou tard, parfois après vingt années d’emprisonnement comme le confirmera une détenue s’affairant avec enthousiasme à la tâche, au retour à la vie sociale. La réinsertion, le mot magique qui fait briller les regards.

 

 

Des entrepreneurs de l’Yonne, très agréablement surpris…

 

Surpris, étonnés, les membres de la communauté des Positives Entreprises ont beaucoup appris de cette visite. Et de cette approche bien spécifique de la sous-traitance ramenée à des besoins ponctuels ou pérennes, entre les deux partenaires que peuvent être l’entreprise (artisanale, industrielle) et le centre de détention.

L’un des responsables de la société IDEX le rappellera d’ailleurs lors de son speech : « les ateliers permettent aux entreprises de maîtriser les coûts, de se décharger de la gestion d’une activité, de répondre aux enjeux de volume, d’adopter et de valoriser un engagement sociétal, réaliser des achats inclusifs et responsables en circuit court… ».

En outre, ils assurent pour les personnes détenues une rémunération réglementaire suivant les principes de la réforme pénitentiaire (rémunération à l’heure soit un équivalent à 45 % du SMIC, des droits sociaux…), une formation pour préparer leur réinsertion, une dynamique d’emploi et de socialisation.

Aujourd’hui, une quinzaine de sociétés entrepreneuriales collaborent avec le centre de détention de Joux-la-Ville. Dont certaines de longue date. Une manière de dépasser les frontières entre deux mondes, au nom de l’audace, de la socialisation et du civisme…

 

Thierry BRET

 


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Il faut croire que la maîtrise des énergies et leur réduction drastique imposées par le DPE (diagnostic de performance énergétique) perturbe de plus en plus les esprits chafouins des propriétaires de biens immobiliers dans l’Yonne. L’Association des Responsables de Copropriété Icaunaise (ARCI) a pu le constater en organisant son premier Salon de la Copropriété, ce mercredi à Appoigny. Un évènement regroupant une vingtaine d’acteurs de l’immobilier qui étaient là pour prodiguer conseils et préconisations…

 

APPOIGNY : La maîtrise de l’énergie. C’était le credo de ce premier Salon de la Copropriété qui en appellera d’autres, à l’avenir. C’est une évidence. Tant le public, celui des copropriétaires de biens immobiliers, était venu en nombre pour glaner conseils et informations pratico-pratiques sur cet évènementiel porté par l’ARCI. Parce qu’il est vrai que l’application obligatoire du DPE, le fameux diagnostic de performance énergétique et les innombrables contraintes imposées par l’Etat et ses relais territoriaux, ne s’apparente guère à de la clarté et de la facilité dans l’esprit des propriétaires. Ces derniers sont en effet de plus en plus perplexes et contraints face à ces directives environnementales punitives – comme d’habitude en France dès lors que l’on évoque les améliorations écologiques ! – que constructives ! Un vrai imbroglio de recommandations et de contrôles d’une rare complexité contradictoire où plus personne n’y comprend que couic, pas même, parfois, les techniciens de l’immobilier ce qui est un comble !

 

 

Plus de soixante copropriétés adhérentes à la structure

 

Alors, oui, heureuse fut l’initiative de l’ARCI, cette association départementale qui ne fait pas trop parler d’elle mais qui a un rôle prépondérant pour améliorer la qualité de vie des copropriétaires et des syndics de ce territoire. Comme le rappelle Jacques NOTTE, son président, très pédagogue dans ses explications : « Notre objectif est simple : informer, conseiller et accompagner les conseils syndicaux et syndics bénévoles à améliorer la qualité de vie dans leur copropriété ».

Réunissant plusieurs partenaires (ADIL 89, CAUE 89, ANAH, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois), l’ARCI a donc eu la judicieuse initiative de monter ce salon, accueilli à l’Espace culturel de la petite commune, gérée par Magloire SIOPATHIS. Aujourd’hui, elles sont plus de soixante copropriétés de l’Yonne à être adhérentes de cette structure associative qui place l’information, le conseil et la pédagogique parmi ses priorités.

Rassurer les propriétaires et copropriétaires était la vocation initiale de ce rendez-vous. « Ces personnes sont vraiment préoccupées par deux obligations, explique Jacques NOTTE, qui ont été imposées par la loi Climat et Résilience, à savoir le diagnostic de performance énergétique (DPE) collectif et la mise en place d’un plan pluriannuel de travaux dans les copropriétés quand le DPE révèle qu’il y aura des travaux à réaliser dans les dix ans… ».

Autant dire, un vrai casse-tête chinois pour les propriétaires immobiliers qui ne savent plus à quels saints se vouer devant la complexité de ces dossiers qui les attend ! Ceux-ci étaient venus nombreux récolter un maximum de renseignements auprès des vingt-et-un stands officiels, disposés çà et là à travers la grande salle de l’espace culturel.

 

 

 

L’ARCI, un lieu d’échange par excellence

 

Face aux échéances qui arrivent dare-dare pour les copropriétaires et propriétaires, l’ARCI a souhaité réagir à chaud en organisant ce premier rendez-vous qui en appellera certainement d’autres à l’avenir.

« Quand on veut obtenir quelque chose qu’on a jamais eu, il faut tenter de faire quelque chose que l’on a jamais fait, ajoute avec philosophie Jacques NOTTE, c’est pourquoi l’ARCI qui est un lieu d’échange avant tout à proposer la mise en place de ce projet… ».

Aujourd’hui, l’ARCI regroupe près de 65 copropriétés, soit plus de trois mille logements sur le département. Le développement sur le Sénonais est imminent. Lionel TERRASSON, élu du Grand Sénonais en charge de l’immobilier, et Jean-Pierre CROST, autre représentant de l’institution septentrionale, avaient effectué le déplacement près d’Auxerre pour la circonstance. Un programme d’amélioration de l’habitat est en phase de concrétisation, d’où le besoin d’intervention de l’ARCI.

Sur Auxerre, au sein de la pépinière d’entreprises de la CCI, l’association tient des permanences régulières pour informer les copropriétaires. En sus, quatre à cinq forums annuels sont organisés sur des thématiques précises afin de conserver une proximité avec les adhérents.

L’ADN de l’ARCI se résume par cette volonté d’instaurer un lieu d’échange, utile pour celles et ceux qui se passionnent pour l’immobilier. Vu le contexte actuel, la mission de l’ARCI est loin d’être négligeable…

 

Thierry BRET

 

 


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Posé au beau milieu de la table centrale, le fac-similé d’un chèque de 3 000 euros attend sous les regards des adhérents de changer de main. Même si, in fine, la transaction entre le généreux donateur (la Fondation GRDF) et le bénéficiaire s’effectuera par un simple virement bancaire. Trois mille euros : la somme est coquette pour le responsable de la structure associative AMIDON 89, Guy PARIS. Elle sera d’ailleurs employée à bon escient puisque finançant en partie l’achat d’une nouvelle brodeuse. Un coup de pouce ô combien salvateur pour le retour vers l’activité…

 

AUXERRE : Elle ne perd jamais espoir dans ses démarches, la structure spécialisée dans l’insertion professionnelle auxerroise. Toujours en quête de nouveaux financements et de partenaires, prêts à faire montre d’altruisme et de générosité. En l’occurrence, le nouvel acteur clé dans cette opération de soutien, bénéfique aux jeunes femmes désireuses de s’insérer dans la vie active, se nomme GRDF. Par le truchement de sa fondation.

L’argent ? Le nerf de la guerre de tout projet digne de cette appellation et qui se respecte, comme le répètera à maintes reprises le président de l’entité auxerroise, l’ancien élu Guy PARIS.

« On arrive à fonctionner correctement avec les financements des partenaires institutionnels, précise un Guy PARIS en pleine forme et visiblement satisfait de la nouvelle opportunité créée par l’opérateur gazier ; a contrario, dès que nous avons des investissements à faire, il faut que l’on recherche d’autres financements que les deniers publics, en provenance de fondations. Elles nous permettent d’obtenir des subsides conséquents qui nous permettent de développer nos activités… ».

En 2022, à l’occasion de « Cité 89 », l’incontournable évènementiel institutionnel de la place auxerroise, s’amorcent ainsi les premiers contacts entre GRDF, par le biais de son directeur territorial Bourgogne Franche-Comté de l’époque, Thierry GAY, et AMIDON 89, une association bien connue dans le paysage de l’insertion de l’Yonne.

« Nous avions échangé et convenu de l’inviter au sein de nos locaux pour lui montrer ce que représentait alors un atelier chantier d’insertion professionnelle… ».

 

D’abord, des micro-ordinateurs pour faciliter la formation…

 

De fil en aiguille – Guy PARIS cède au bon mot et à l’humour en rappelant l’activité couture de la structure ! -, les choses se mirent en place.

Une certaine fragilité informatique liée au respect de la RGPD, d’une part, et le désir de s’engager plus en amont dans la RSE (respect social et environnemental) de la structure, d’autre part, furent des points de convergence quasi naturels avec le futur partenaire de l’association auxerroise.

Toutes ces pistes de réflexion furent ainsi abordées lors de ces échanges nourris et constructifs entre les deux partenaires.

 

 

« Il nous fallait du matériel informatique, expliqua Guy PARIS, il nous fallait également du matériel pour développer le pôle broderie… ».

Bref, le temps des arbitrages passé, AMIDON 89 put raisonnablement avancé sur ses réels besoins. Pendant que la marraine de la structure, Leslie ARNOULT, conseillère GRDF des collectivités territoriales de l’Yonne, apportait son inconditionnel soutien à la faisabilité de ce projet d’étroite coopération.

Dans un premier temps, la fondation de l’opérateur gazier fournira un lot très appréciable de micro-ordinateurs portables, une opération réalisée en juin 2023. Des appareils utiles afin d’assurer les formations réalisées dans les locaux d’AMIDON 89.

Aujourd’hui, c’est le temps du second acte, comme au théâtre !

 

 

Une brodeuse au top pour optimiser l’émergence de nouveaux marchés

 

Cette fois-ci, grâce à l’apport de trois mille euros supplémentaires à ajouter dans la besace, la structure associative va pouvoir financer une partie de la future acquisition nécessaire à son développement, sur le volet couture, d’une brodeuse.

Récemment, AMIDON 89 a contracté un nouveau marché avec SOLARGIL, fabricant de produits céramiques et spécialiste des ocres de Puisaye, soit la confection de tabliers de tourneur de très belle qualité made in France. Seule ombre au tableau : le besoin d’un logo brodé sur le tissu que l’association dût se résoudre à sous-traiter car ne disposant pas d’une brodeuse.

« Grâce à cette machine, explique Guy PARIS, on se rend compte que nous aurons de nouvelles pistes de développement pour créer d’autres produits tels des maillots pour les milieux sportifs. La brodeuse facilitera à la fois la formation de notre personnel, tout en optimisant l’essor de nouveaux marchés… ».

Le dossier AMIDON 89 a donc reçu une écoute favorable de la part du Comité des projets de la Fondation GRDF. Approuvée à l’unanimité, la participation de trois mille euros au financement de la future brodeuse ne fut plus qu’une simple formalité pour l’opérateur.

Un geste ô combien symbolique qui fera dire à Leslie ARNOULT, « Nous sommes ravis de pouvoir apporter notre participation à cette nouvelle étape qui a tout son sens pour favoriser le développement des compétences et qualifications des salariés d’AMIDON 89… ».

Adhérente de l’association et utilisatrice elle-même des services qui en sont proposés, Leslie ARNOULT apprécie les activités repassage – le point d’ancrage principal de la structure qui réalise le plus gros de son chiffre d’affaires avec ce pôle de compétences – et les travaux de couture. Placer la fondation GRDF dans la boucle des partenaires potentiels était pour elle de la pure logique. De fil en aiguille, donc ! Une formule amusante qui fera sourire notre confrère Jean-Luc TABOUREAU, présent pour le compte de L’Yonne Républicaine, sur l’évènement !

 

Thierry BRET

 

 

 


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