C’est l’une des plus importantes manifestations agricoles de la saison. Entre moments d’échanges, riches en contacts, et partage de convivialité. Une manière ludique, voire éducative, de renouer les liens avec la filière économique, d’en connaître les tenants et aboutissants, d’en comprendre les enjeux. Accueillie dans l’Avallonnais, la 28ème édition de la Fête de l’Agriculture, proposée par les Jeunes Agriculteurs 89, devrait battre des records de fréquentation les 12 et 13 août…
AVALLON: Les chiens de troupeau seront à la noce, c’est sûr, lors de cette énième déclinaison de la fameuse manifestation agricole départementale. Nos amis canidés, l’un des plus fidèles compagnons de l’homme, devront se mettre en évidence avec démonstrations à la clef. Sans doute, y aura-t-il obligation pour leurs maîtres de leur accorder une petite récompense sous forme de friandise ! Ces chiens qui ne manquent ni d’adresse ni d’agilité ne seront pas les seuls à interpeller les visiteurs.
Côté nouveautés, les JA 89, comprenez les Jeunes Agriculteurs, ont vu les choses en grand pour ces vingt-huitièmes retrouvailles estivales avec le grand public. Celui-ci aura droit à une découverte exceptionnelle, entre marchés des producteurs et exposition de matériel agricole d’aujourd’hui et d’hier : la présence de « tracteurs pulling ». Une activité qui est chapeautée par une fédération nationale officielle, apparue en 2004 et présente deux jours durant sur l’évènement icaunais concocté à Sainte-Colombe dans l’Avallonnais.
Du spectaculaire avec les démonstrations de tracteur pulling…
De quoi s’agit-il exactement ? La discipline originaire des Etats-Unis, – elle possède son propre championnat de France et des compétitions qui se développent un peu partout sur le Vieux continent –, consiste à tracter une remorque à masse variable le plus loin possible, soit une distance de cent mètres au maximum. Il est clair que la remorque accueille des charges lourdes, des godets, qui ralentissent le déplacement de l’engin. Tout est fait pour que ces épreuves soient le plus spectaculaire possible, et pour agrémenter le tout, la remorque atteint même une position de bêche entrant de plusieurs centimètres dans le sol ! La remorque homologuée doit pouvoir arrêter les meilleurs tracteurs avant les cent mètres. A titre indicatif, certaines catégories de tracteurs – des monstres de 4,5 tonnes – peuvent atteindre des vitesses astronomiques de…8 000 km/h !
En incluant cette démonstration à leur programme 2023, les Jeunes Agriculteurs 89 veulent créer la sensation parmi une population friande de nouveautés. Ils devraient y parvenir à coup sûr !
Une cinquantaine de professionnels issus de la filière ont confirmé leur présence durant ces deux journées festives comprenant moult animations. Venez nombreux !
En savoir plus :
Fête de l’Agriculture à Sainte-Colombe
Les 12 et 13 août
Organisée par les Jeunes Agriculteurs de l’Yonne
Programme du samedi et du dimanche :
Ouverture au public à partir de 14 heures, avec jeux pour enfants (châteaux gonflables, ferme pédagogique, balade à poney), marché de producteurs, démonstration de chien de troupeau, exposition de matériel agricole, présence des organismes professionnels agricoles, démonstration de moisson d’antan, de moissbatt-cross, de traine-cul, de tracteur pulling, de tonte de moutons. Dégustation de jambon à la broche à partir de 19h30 et soirée avec DJ.
Le dimanche : en sus, baptême d’hélicoptère.
Informations pratiques :
Entrée à 5 euros,
Gratuit pour les jeunes âgés de moins de 10 ans,
Soirée du samedi : entrée libre dans la limite de la capacité d’accueil.
Plus d’informations sur la page Facebook des Jeunes Agriculteurs 89.
Thierry BRET
D’ordinaire, c’est plutôt lui qui remet les médailles et autres distinctions honorifiques à leurs récipiendaires de la sphère artisanale. Mais, cette fois-ci, il n’y échappera pas : le triple président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, de la Chambre Economique de l’Yonne et de la CAPEB 89 devra bien se conformer aux règles protocolaires pour se voir décerner la médaille de l’Assemblée nationale.
AUXERRE : Personnage d’un abord très discret, il n’aime guère être placé sur le devant de la scène publique, le chef d’entreprise icaunais. Un brin pudique et réservé, il se contente, d’habitude, de parler du travail des autres, valorisant au passage le savoir-faire et la dextérité des acteurs de l’artisanat. Celles et ceux qu’il côtoie au quotidien, via le prisme de ses différents mandats.
Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne, Jean-Pierre RICHARD – le cumul de ces diverses fonctions lui prête toujours à sourire – est à la tête également de la Chambre Economique de l’Yonne, structure fédératrice autour des trois entités consulaires départementales avec les chambres de commerce/industrie et de l’agriculture. Sans omettre, au plan de la représentativité patronale, la direction de la CAPEB, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment.
C’est grâce à ces différents titres et surtout à ce qu’ils correspondent en investissements que l’entrepreneur de l’Yonne recevra lundi au beau milieu de l’après-midi une récompense parlementaire, remise par le député de la première circonscription, Daniel GRENON.
C’est l’artisanat et ses valeurs qui sont plébiscités…
Par ce geste lourd de symboles, l’élu du Rassemblement national veut saluer le dévouement de Jean-Pierre RICHARD à travers son engagement dans ces diverses responsabilités professionnelles.
Le président de la Chambre des Métiers ne sera pas le seul à repartir avec la médaille du Palais Bourbon. Deux autres personnes en seront aussi destinataires : Denis DIEUDONNE, un ardent défenseur de l'artisanat bien connu dans le landerneau et le jeune - et déjà très plébiscité - Dimitri MORIN, maître artisan peintre qui collectionne les trophées depuis quelques temps !
Le 10 juin dernier, en guise de conclusion de l’assemblée générale de la CAPEB, le dirigeant de la société « Le Bon Rouleau 89 », n’avait-il pas reçu la médaille du Sénat des mains de l’une de ses représentantes, la sénatrice Dominique VERIEN ?
Il ne lui manquerait alors qu’une breloque émanant de l’Elysée pour parfaire sa collection ! La prochaine étape à venir pour le jeune artisan de Chevannes ?!
Thierry BRET
Comme le dirait le truculent Jacques PRADEL, on l’avait un peu « perdu de vue » au fil de ces derniers mois, l’ancienne encadrante du CIFA de l’Yonne à Auxerre. Elle avait quitté ses fonctions d’adjointe de direction durant l’année 2022. La voici qui fait un retour remarqué au sein de la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat avec sa fonction de directrice de la relation clients. Un poste où elle chapeaute depuis le mois de mai les rouages relationnels stratégiques de la chambre consulaire…
AUXERRE : Toujours pimpante et souriante, Delphine ENGELVIN ! Un visage connu et reconnu dans le landerneau de la vie entrepreneuriale et professionnelle de l’Yonne qui avait quelque peu disparu des écrans de contrôle à la suite de son départ du CIFA de l’Yonne au printemps 2022. Un centre de formation où elle officiait en qualité d’adjointe de Marcel FONTBONNE, le directeur de l’établissement d’alors, qui coule aujourd’hui une méritoire retraite du côté du Grand-Bornand au cœur de la chaîne des Aravis !
Depuis quelques semaines, la sémillante spécialiste des relations publiques et de la communication a refait surface en intégrant un poste décisionnel stratégique au sein de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Bourgogne Franche-Comté.
Elle y dirige dorénavant la relation clients. Avec un « s », s’il vous plaît, puisque ce poste, situé dans la stratosphère de l’organigramme de la vénérable institution consulaire, lui permet de coiffer l’ensemble des « clients » potentiels d’une chambre des métiers. A savoir, les entreprises adhérentes, les élus, les institutionnels, les collectivités ou encore les médias.
Déjà des idées plein la tête pour la nouvelle directrice des relations clients...
Se partageant entre Dijon, siège de la chambre consulaire régionale où œuvrent le secrétaire général Simon PHILIBERT et le président Emmanuel POYEN, ainsi que sur les sept autres départements disposants d’une antenne locale, Delphine ENGELVIN fait encore acte de présence à Auxerre dans les locaux de la rue du Moulin du Président, où elle y possède un bureau.
Parmi ses grandes priorités estivales – loin des vacances évidemment ! -, une réflexion sur la création d’un pôle commercial avec des offres de service appropriées, le développement économique de l’institution, le travail de notoriété autour de la filière artisanale, le renforcement et développement des partenariats. Déjà, les idées lui fourmillent plein la tête !
Autre objectif de la « Belle » : augmenter le nombre d’apprentis sur les trois sites gérés par la chambre consulaire implantés à Mercurey en Saône-et-Loire, Vesoul en Haute-Saône et à Gevingey, près de Lons-le-Saulnier. Plus de 2 600 élèves fréquentent déjà ces établissements. L’objectif serait d’en ajouter 400 supplémentaires. Histoire d’établir un record et un compte rond au passage, à trois mille apprenants !
Thierry BRET
Il y avait « Les Brivaux 1 ». Désormais, il faudra s’intéresser à la seconde mouture de ces constructions pavillonnaires de bel aloi pour se repérer parmi les hauteurs de la commune périphérique d’Auxerre. Regroupant une vingtaine de constructions individuelles, érigées sous l’égide de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH), cette résidence à fleur de champs avec garages et jardins s’inscrit dans la continuité de la première tranche de travaux. Une réalisation confiée à l’architecte de Chablis, Didier GALLARD…
VALLAN : Le calme. Il est perceptible au premier coup d’œil. Une vue d’ensemble sur les maisons neuves qui se veut rassurante et paisible. Une belle réalisation que celle-là qui a définitivement surgi de terre après plusieurs mois de travaux. Avec ses rues toutes droites et plutôt larges, évoquant les savoureuses appellations des fruits de notre campagne. Les cerisiers et ses déclinaisons. Les guignes. Une variété de petites cerises rouges foncé ou noire, à chair ferme et sucrée, pour l’explicatif ! Et pourquoi pas, les griottes et les burlats !
Présentant de jolies façades, ils sont une vingtaine de pavillons à avoir été bâtis en l’espace de quelques mois par les artisans du cru (92 % de professionnels icaunais sur ce chantier) pour former le nouveau projet immobilier porté par l’OAH. Un Office Auxerrois de l’Habitat qui ne manque jamais d’imagination pour trouver de nouvelles parcelles devant accueillir ses logements à vocation sociale.
Ici, dans cet endroit quasi champêtre situé à l’orée des champs, les locataires résident dans des habitations qui se répartissent en T2 (4), T3 (9), T4 (5) et 2 T5. Quant aux parcelles, elles offrent de 500 à 600 mètres carrés de terrain. Idéal pour y cultiver son petit lopin de terre pour y faire pousser quelques légumes et des fleurs ornementant l’ensemble. Six lots à bâtir viabilisés seront également mis à la vente.
On imagine la quiétude des riverains.
Didier GALLARD : un architecte fidèle à l’OAH…
On doit cette réussite à l’architecte Didier GALLARD. Un esthète en la matière qui a laissé libre cours à son imaginaire fécond. Voilà plus de trois décennies que le professionnel de Chablis œuvre avec l’OAH ! Preuve d’une incontestable fidélité et d’un respect de ses pairs envers le travail rendu. Les maisons sont belles, spacieuses, de plain-pied ou élaborées sur différents niveaux, avec des toitures diverses dans les lignes, des couleurs qui se veulent éclectiques. C’est un vrai beau quartier que l’on aimerait voir transposer un peu partout dans nos villages. Plutôt de simples lotissements à l’uniforme morosité.
« J’ai opté pour la conception de deux quartiers en raison de la topologie du terrain, explique-t-il avec passion, en raison de la différence très importante de niveaux entre le bas et le haut du terrain… ».
Le programme architectural offre d’agréables perspectives vers le lointain. Des terres agricoles, à perte de vue, et qui devraient le rester. Des surfaces, bordées de magnifiques coquelicots, créant un paysage presque onirique et enjôleur à l’œil.
Une hausse budgétaire du projet imputable à la hausse des matériaux…
Bénéficiant de subventions – la commune a déposé dans la corbeille de la mariée la coquette somme de 60 000 euros, l’Etat a versé près de 29 000 euros et l’Agglomération de l’Auxerrois a contribué à hauteur de 26 000 euros -, le montant final de ce projet immobilier s’élève à 3,7 millions d’euros. Une hausse importante par rapport au budget primitif qui s’établissait alors à 2,7 millions d’euros. L’inflation appliquée aux coûts des matières premières et aux matériaux explique cette nette progression budgétaire.
Précisons afin d’être tout à fait transparent sur le montage financier de ce projet que l’Office Auxerrois de l’Habitat a puisé dans ses fonds propres pour injecter la somme de 558 000 euros tandis que la Banque des Territoires accordait un prêt d’un peu plus de trois millions d’euros.
Fiers de cet ensemble architectural, Vincent VALLE, président de l’OAH, à l’instar d’Eric CAMPOY, le directeur, le sont après l’inauguration le mois dernier de ce nouveau complexe patrimonial qui a permis, aux dires de l’élu municipal Bernard RIANT, d’accroître la population locale d’une cinquantaine de personnes supplémentaires. Un sérieux plus pour la vie du village, ses commerces et son école…
Thierry BRET
Il y a de l’inquiétude dans l’air. Une colère sourde, aussi. Des yeux rougis par l’émotion. Quelques vociférations parfois qui éclatent contre le système. Capitaliste, il va de soi ! Mais également des pleurs qui glacent un peu plus la scène devenue surréaliste. Combien sont-ils à entourer l’orateur d’un soir, Gérard BATTREAU, retraité à l’initiative de ce collectif des résidents des Hauts d’Auxerre et de leurs quartiers où les habitants se sentent délaissés ? 130 ? 150 ? Plus encore ? La fermeture de l’Intermarché le 31 août semble être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Dans un océan d’amertume…
AUXERRE : Micro à la main, il harangue la foule avec véhémence. Au fil des minutes, elle gagne en compacité tout autour de lui malgré la chaleur suffocante qui plombe le quartier Saint-Siméon croulant sous le chaud soleil de cette fin d’après-midi. Et même si la petite enceinte n’est pas à la hauteur de l’évènement au niveau puissance, il n’en a cure, Gérard BATTREAU ! Sa voix, grave et forte, porte loin.
A l’identique de certains interlocuteurs syndicalistes (FO, CGT) ou de représentants politiques (PCF,…) qui prendront soin d’intervenir à leur tour pour crier leur mécontentement contre ce nouveau coup dur vécu comme un « assassinat » dans le quartier. Un quartier qui accueille le tiers ?, le quart ?, de la population auxerroise qui n’avait pas besoin de ce nouveau signal négatif à l’encontre de l’attractivité économique.
A moins d’un miracle, chronique d’une mort annoncée…
A moins qu’un miracle ne se produise au cours des prochaines semaines avec l’intérêt manifesté par un hypothétique repreneur, ce qui est loin d’être le cas, au vu du contexte. Le 31 août, INTERMARCHE fermera définitivement ses portes, laissant sur le carreau son personnel désappointé, ses clients effondrés et ses commerçants de la galerie marchande totalement désarçonnés par l’ampleur catastrophique de la situation.
La tristesse se lit sur chacun de ses visages anéantis. Certains fréquentaient le centre commercial depuis plus d’une décennie. Ce sont les habitudes qui en prennent un sérieux coup. Et sans que l’on sache de quoi sera fait demain.
La parole circule. Ici, un témoignage virulent d’une femme. Elle ne comprend pas l’absence de réactions des élus municipaux. Là, une dame d’un certain âge qui évoque ses lointains souvenirs. La nostalgie, douloureuse, s’installe. Le cahier de revendications circule. On en appelle à Crescent MARAULT, aux conseillers municipaux mais aussi à la préfecture…
La lente agonie des quartiers des Hauts d’Auxerre ?
« Ce rassemblement est très important, précise Gérard BATTREAU lucide, toutes ces personnes sont venues des quartiers de la ZAC Saint-Siméon, de la ZUP Sainte-Geneviève, des Rosoirs, des quartiers pavillonnaires périphériques parce que toutes ces dernières années nous avons assisté de manière progressive à la fermeture d’un collège de plus de 600 élèves (Bienvenu-Martin), à la fermeture de trois écoles sur quatre, au retrait de l’officine pharmaceutique, de l’épicerie, de la boucherie, de la boulangerie, du tabac-presse, d’un bureau postal, d’une agence bancaire avec un distributeur de billets… ».
Un inventaire à la Prévert qui ressemble à une longue litanie. L’agonie des quartiers des Hauts d’Auxerre ? Le 31 août, une nouvelle page noire de cette longue descente aux enfers s’ouvrira pour ces quartiers et ses habitants qui n’en peuvent plus, avec la mise sous le paillasson de la clé de l’enseigne INTERMARCHE.
« Trop, c’est trop ! », éructe une personne parmi l’assistance. Chacun sait au fond de lui-même que les commerces satellites de la grande surface, la boulangerie et la station-service qui dépote à tour de bras aux heures de pointe sont condamnées à disparaître, elles aussi.
Un second rassemblement programmé le 27 juillet à 15 heures…
Que faire, alors ? Pleurer sur son sort et attendre que les dés soient jetés sans rien faire ?
« Cette énième fermeture va impacter le quotidien de dix mille habitants, souligne Gérard BATTREAU, nous allons bientôt nous retrouver en cités dortoirs, sans aucun commerces… ».
De sombres perspectives sont ensuite évoquées par les protestataires, une large majorité de retraités et de femmes.
« Nous sommes des travailleurs, parfois des sans-emploi, avec de modestes revenus ; nous sommes des mères de familles quelques fois seules pour élever nos enfants, des retraités éloignés de leurs enfants, pour tous, la fermeture d’un commerce alimentaire équivaut à une catastrophe, sans parler des jeunes de plus en plus portés vers le désespoir… ».
Faut-il agir, en se promettant de porter le cahier de revendications sur le bureau de l’édile auxerrois afin de provoquer une réaction de sa part et des élus municipaux ?
Gérard BATTREAU est clair dans sa réponse : « ce cahier des revendications n’a pas vocation à alimenter des polémiques politiques stériles… ».
Un message adressé aux quelques représentants politiques et syndicaux présents ?
« Non, reprend-il en s’adressant à la foule qui espère, nous sommes des citoyens ordinaires et des électeurs ordinaires qui veulent continuer à vivre en toute sérénité au sein de leurs quartiers mais déterminés à avoir des réponses concrètes à toutes nos interrogations… ».
Celles-ci, adoptées sous la forme de motions à main levée par le public, se traduisent en cinq points (voir ci-dessous). Elles seront adressées à l’hôtel de ville le plus vite possible. Toutefois, les riverains du centre commercial prévoient de se retrouver en cas d’absence de réponse aux inquiétudes de la population d’ici le 26 juillet, le lendemain, jeudi 27 juillet, aux alentours de 15 heures, pour un deuxième rassemblement devant l’entrée du commerce de Saint-Siméon.
Un regroupement qui devrait ensuite converger tout naturellement vers l’hôtel de ville afin d’y obtenir une audience…
En savoir plus :
Le cahier des revendications des habitants des quartiers des Hauts d’Auxerre :
1) créer un commerce d’alimentation de proximité qui prenne le relai d’INTERMARCHE,
2) disposer d’un service public souple de navette entre les quartiers et les centres commerciaux des Hauts d’Auxerre, les lignes de bus actuelles n’étant pas adaptées aux besoins de nombreuses personnes,
3) bénéficier d’heures de permanence hebdomadaire de représentants de mairie pour les tenir informés des démarches concernant les quartiers concernés,
4) que les associations de ces quartiers puissent réunir leurs adhérents gratuitement dans les locaux des maisons de quartier en dehors des heures d’animations,
5) le souhait qu’un conseil municipal extraordinaire se réunisse d’ici le 10 août et avant la fermeture définitive d’INTERMARCHE pour traiter de toutes les questions sur l’avenir des commerces dans les quartiers.
Thierry BRET