C’est l’ouverture vers le champ des possibles. L’additif culinaire idéal, positionné sur la diversité et la proximité, avant de fêter comme il se doit le quatre-vingtième anniversaire de la maison. « La Côte Saint-Jacques », table doublement étoilé à l’universalité reconnue, célèbrera en 2026 ses huit décennies d’existence à Joigny. Et pour couronner le tout, sous le sceau de la modernité et de l’inventivité, quoi de plus naturel en somme que d’y ajouter en ces murs, une nouvelle référence goûteuse en mode « bistronomique » ! Ce « Bistrot des Générations » revisitant à prix plus doux et abordables les recettes fondamentales créées par la famille LORAIN !
JOIGNY : Il s’amuse, le souriant chef Alexandre BONDOUX ! Revêtu de son traditionnel habit de toque experte et posant fièrement dans le saint des saints de « La Côte Saint-Jacques » - la cuisine ! -, le neveu de Jean-Michel LORAIN possède dans sa besace plus d’un tour gastronomique dans son sac ! Et il compte bien le partager auprès de sa clientèle habituelle, férue de grandes tables étoilées qui permettent encore à la France de resplendir auprès des touristes étrangers grâce à la gastronomie hors norme, en ces temps de disette sociétale, mais aussi de cette clientèle dite de proximité que le binôme d’entrepreneurs veut désormais capter en adaptant sa stratégie commerciale.
Et justement, ce nouveau concept culinaire, opérationnel depuis une semaine et qui rencontre déjà le succès auprès des aficionados des arts de vivre et des épicuriens du bien-être – les trente couverts s’arrachent du côté des réservations !-, entend bien ouvrir davantage les portes du sémillant établissement qui traverse les âges sans réellement prendre une ride, bien au contraire. Preuve que la jeunesse tenant la barre d’un vaisseau amiral tel que le double étoilé Michelin peut faire preuve d’imagination et de féconde créativité !
Ah, les bonnes recettes familiales !
Il le dit sans ambages : « je vais puiser parmi les archives culinaires de la maison pour alimenter mes menus proposés à cette nouvelle table, « le Bistrot des Générations ».
A ce titre, on aura remarqué la subtile référence sémantique dans cette appellation officielle de la marque de cette saga familiale qui préside à la destinée des lieux depuis ses origines. Il y a eu Marie LORAIN, la grand-mère, puis, Michel, le fils, après Jean-Michel, le petit-fils, et enfin Alexandre BONDOUX, le neveu ! Alors des recettes de famille, le trentenaire qui dirige dorénavant la grande maison, il en possède quelques-unes d’avance à nous faire découvrir !
A commencer par la succulente recette de « côtelettes de brochet à la jovinienne », que les invités de la séance inaugurale de l’établissement auront pu déguster à satiété en se pourléchant les babines ! Un véritable régal à convertir les inconditionnels « viandards » à la délicatesse exquise du poisson !
« Cette recette était déjà répertoriée dans le guide Michelin de l’année 1971, ajoute Jean-Michel LORAIN, c’est avec ce plat que mon papa a reçu la première étoile et elle est restée très longtemps à la carte ! ».
Qu’en est-il exactement de ce mets à la sauce agréable en bouche ?
Réponse d’Alexandre BONDOUX : « c’est une farce mousseline de brochet avec une duxelles de champignons, agrémentée d’une sauce Nantua. Là, nous l’avons conçue avec des têtes de homard… ».
Fichtre ! On en redemanderait presque une seconde assiette tellement c’est savoureux !
Un premier menu proposé à 32 euros
La naissance de ce « Bistrot des Générations » répond à deux objectifs que nous exposent près des fourneaux et les ustensiles d’un cuivre rutilant les deux chefs de Joigny. Il y a naturellement la réalité économique avec le nécessaire besoin de se diversifier. Il y a surtout le fun et ce plaisir de s’amuser en cuisine qui excite le jeune trentenaire prêt à relever le challenge.
« L’idée avec cette enseigne est de proposer une offre un peu plus diversifiée, et d’offrir l’opportunité aux personnes qui ne pouvaient venir à « La Côte Saint-Jacques » d’ordinaire de pouvoir le faire grâce à une variante culinaire plus appropriée, grâce à des prix plus attractifs tout en conservant notre savoir-faire… ».
Autant dire que désormais, au vu de la palette de tarifs proposés, tout le monde ou presque peut franchir la porte du flamboyant établissement et venir s’installer dans le décor joliment ornementé de la salle faisant office de lieu d’accueil de ce bistrot, dorénavant intégré parmi les murs de « La Côte Saint-Jacques ».
Intervention de Jean-Michel LORAIN qui exprime alors son désir de fidéliser un peu plus la clientèle locale : « par le passé, notre établissement a toujours su créer des possibilités commerciales attractives pour ne pas se couper de la clientèle de proximité, les portes restent grandes ouvertes pour un maximum de personnes en respectant des budgets de plus en plus serrés… ».
Ainsi, au « Bistrot des Générations », il sera possible dès 32 euros de pouvoir se sustenter le midi avec le menu « express », destiné à la clientèle désireuse de déjeuner rapidement (les professionnels) à partir de produits d’exception. Le menu « génération », décliné à 60 euros, comprend entrée, plat et dessert. Avec un choix de trois entrées, quatre plats et trois desserts ! On imagine déjà les gourmands et gourmets se précipiter dans la ville chère à Nicolas SORET !

L’esprit RSE et des embauches à la clé
La carte s’agrémente aussi de plats à partager pour deux ou trois convives, à l’instar de la pièce du boucher ou un poisson.
Stratégiquement, et afin de mutualiser les forces en présence au niveau des collaborateurs, le choix d’intégrer la nouvelle offre gourmande au sein même de la maison mère s’inscrivait parmi les évidences pour le tandem directionnel de l’entreprise.
« Nous possédons la même cuisine et les mêmes collaborateurs, tout en travaillant un peu différemment, ajoute Jean-Michel LORAIN, cela nous permet surtout de ne pas faire des investissements importants ce qui aurait été le cas si nous avions séparé les établissements les uns des autres… ».
Autre aspect attrayant pour les clients : se rendre dans cette institution gastronomique universelle que représente « La Côte Saint-Jacques » et pouvoir y vivre une expérience culinaire forcément inoubliable au palais. Plusieurs étoilés dans l’Hexagone ont d’ailleurs développé ce concept plus moderniste.
Après la réfection du spa et celle des chambres de l’hôtel, « La Côte Saint-Jacques » poursuit une mue des plus agréables qualitativement en conservant son approche chaleureuse et cocooning dont la clientèle est si friande. Prochainement, c’est l’aire de parking qui bénéficiera de l’apport de bornes de recharge électrique pour les automobilistes « vertueux ». Toujours dans l’esprit RSE et développement durable, un chemin qui est emprunté par la grande maison de Joigny depuis quelques années. Avec l’ouverture de ce « Bistrot des Générations », qui prévoit l’embauche de cinq à six collaborateurs supplémentaires à terme, c’est un nouveau pas qui est ainsi franchi par Jean-Michel LORAIN et Alexandre BONDOUX…
En savoir plus :
Le « Bistrot des Générations » est ouvert du mardi soir au samedi midi et le dimanche soir.
Le menu « Express » est servi uniquement au déjeuner à 32 euros.
Le menu « Génération » qui comprend une entrée, un plat et dessert, est proposé à 60 euros.
Le menu « Génération » dans une autre variante propose une entrée, deux plats et dessert à 75 euros.
Les planches à partager le sont à partir de 15 euros.
Thierry BRET
Question prévoyance et anticipation, ils en connaissent un sérieux rayon, les responsables de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne ! Opportunité était donc donnée aux adhérents de la CPME 89 de se retrouver lors d’une séance de travail (et surtout de convivialité) à bord de la péniche de « La Scène des Quais » à Auxerre, il y a quelques jours, au cours d’une soirée spéciale « mandataires ». Normal, l’ensemble des mandats sociaux et prudhommaux seront à renouveler d’ici la fin de l’année. D’où cette petite explication de texte sur le sujet, afin de motiver les bonnes volontés en matière de candidatures !
AUXERRE : On recherche de bonnes âmes et beaucoup de volonté à la CPME de l’Yonne ! Surtout pour se présenter d’ici la fin de l’année lors de l’exercice de renouvellement des mandats sociaux, des mandats d’affaires et des mandats prudhommaux, afin d’y occuper les postes clés, permettant au bon déroulement de ces organes institutionnels sur notre territoire. Dans un souci de distiller l’information à l’ensemble des adhérents de la Confédération départementale des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne, le président Didier BARJOT avait convié les membres de l’organisation patronale à embarquer à bord de la fameuse péniche-cabaret auxerroise, « La Scène des Quais », la semaine dernière, non pas pour y vivre un énième épisode de « La Croisière s’amuse » côté atmosphère, mais pour y participer à une soirée thématique orientée sur la présentation de ces mandats, cruciaux dans la vie professionnelle et économique.
Parfois chronophages, le plus souvent méconnus, ces mandats occupés par des représentants des organisations patronales telles la CPME de l’Yonne méritaient amplement quelques explications d’usage, ne serait-ce que pour satisfaire la soif d’apprendre des nouveaux adhérents ayant choisi de rejoindre la CPME icaunaise (une centaine de membres à jour de cotisation aujourd’hui).

Une belle progression du nombre d’adhérents
Profitant de ces retrouvailles au parfum enivrant et estival, le président de la CPME de l’Yonne souhaitait également féliciter et récompenser les mandataires actuels, en leur offrant deux places au théâtre d’Auxerre pour la nouvelle saison 2025/2026. D’où la présence de son directeur, Pierre KECHKEGUIAN, toujours très intéressé par la vie économique et les perspectives offertes par les entreprises, celles-ci ayant la possibilité d’être de potentielles partenaires de la copieuse programmation culturelle de la saison, voire de privatiser le superbe endroit lors de soirées évènementielles à destination de leurs clients.
Parmi les invités, on notait la présence de Thierry CADEVILLE, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ou de Cyril CHARETIE, président de la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. La CPME 89 a su gagner de nouveaux mandats par rapport au renouvellement précédent.

En harmonie avec le MEDEF sur l’inertie économique constatée lors de cette rentrée, la CPME 89 se dit très inquiète du contexte actuel. Vigilant, Didier BARJOT n’exclut pas de faire entendre la voix de la CPME auprès des autorités d’usage si les choses n’évoluent pas rapidement. Il en a profité pour saluer le travail de Sophie BILLON, chargée de développement de la CPME qui aura permis au nombre de nouveaux adhérents de repartir à la hausse.
« J’encourage fortement les entrepreneurs à nous rejoindre, ajouta Didier BARJOT, cela leur permet de bénéficier d’informations importantes et de pouvoir mieux les défendre… ».
Aujourd’hui, la CPME a placé ses représentants à la présidence de la CCI 89, du tribunal de commerce d’Auxerre et au Conseil des Prud’hommes de l’Yonne. Elle espère continuer sur sa lancée en faisant encore mieux lors des futures désignations des mandataires.
Thierry BRET

L’opération a du succès. C’est indéniable. Il suffit de se pencher sur les chiffres fournis par les concepteurs de ce projet sur la saison écoulée pour le constater. En 2024, la manifestation « Stade vers l’Emploi » dont l’abréviation n’est autre que « SVE » a réuni en moyenne sur les pistes d’athlétisme de la région BFC 80 demandeurs d’emploi et une quinzaine de recruteurs, accueillis sous le couvert de l’anonymat, lors du rendez-vous en matinée. Résultats : 26 % de déclarations préalables à l’embauche à un mois et 51 % à douze mois ont été signifiées aux termes de ces séances mêlant sportivité, convivialité et découverte du monde du travail…
AUXERRE : Initié par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, l’Agence Nationale du Sport, les Entreprises s’engagent, les clubs sportifs engagés et France Travail, l’opération d’insertion professionnelle par le sport, baptisée sobrement « Stade vers l’emploi » (SVE) peut se targuer d’être une réussite à part entière dans l’Hexagone.
Bien ancrée dans les territoires dont la Bourgogne Franche-Comté depuis ses débuts, l’animation propose aux entreprises de recruter autrement et de manière conviviale. Ici, point de CV à fournir par les candidats à un poste, dans un premier temps. Les recruteurs se focalisent pour l’essentiel sur les savoir-être des candidats qui acceptent de jouer le jeu de la pratique sportive. Parfois une découverte au gré des disciplines qui peuvent être selon les cas et les spécificités régionales l’athlétisme, le rugby, le football, le judo…
Sur notre territoire, l’an passé, l’opération a été déclinée par seize fois ! Elle a été accueillie dans seize villes de six départements en proposant huit disciplines sportives différentes. Un succès au bout du compte puisque 77 % des demandeurs d’emploi ont fait appel à au moins une prestation de France Travail à l’issue de cette manifestation et 12 % intègrent un parcours de formation.
Une manifestation se déclinant en trois temps forts
Les participants sont accueillis en tenue sportive dès le début de la matinée avant que ne se constituent les équipes mixtes, de manière anonyme entre les employeurs et les demandeurs d’emploi. Les activités sportives sont encadrées par les clubs sportifs engagés et précédées d’une séance d’échauffement. Fous rires et esprit de challenge assurés !
Puis, c’est le temps de partager le déjeuner. Après les défis sportifs du matin et les premiers contacts, les échanges se poursuivent pendant le repas convivial, avec les recruteurs et les conseillers de France Travail. L’après-midi, ô surprise, l’anonymat tombe ! Les entreprises sont présentées et le recrutement peut commencer... Le « job dating » est un moment d’échanges informel, organisé dans les infrastructures du stade pour échanger avec les recruteurs sur leurs propositions, sans CV et en gardant le dress-code « sport » de la journée. Les équipes du « Réseau Pour l’Emploi » et ses partenaires sont présentes afin de proposer toutes les solutions qui pourront faciliter l’embauche des candidats.
Cette année, une vingtaine de « Stades vers l’emploi » ont été programmés en Bourgogne-Franche-Comté. Une dizaine de manifestations se dérouleront de septembre à novembre. Les « Stades vers l’emploi » accueillent des recruteurs ayant des besoins variés. Les équipes de France Travail accompagnent les candidats en amont pour les préparer dans les meilleures conditions à rencontrer les recruteurs. Précisons qu’il n’y a pas besoin d’exigence particulière en ce qui concerne la pratique sportive. Tout candidat ou employeur intéressé par cet événement doit s’inscrire préalablement auprès de son conseiller référent à France Travail, en raison des places limitées. Elles s’élèvent en général à une centaine par date. Une expérience unique à vivre pour celles et ceux en recherche de travail, sous le sceau de l’adage bien connu, celui de « joindre l’utile à l’agréable ». Ce qui n’est pas si courant lors d’une recherche d’emploi…
En savoir plus :
Voici les dates de ces rendez-vous en Bourgogne Franche-Comté à biffer sur son agenda :
Thierry BRET
C’est le combat d’un homme. Livré à lui-même, seul contre tous. Rattrapé par la faute à pas de chance et la fatalité. Mais qui possède suffisamment de force intérieure et de courage en lui pour pouvoir livrer un témoignage rare et précieux, situé au paroxysme du bouleversement et de l’émotion. Poignant à l’extrême. Insoutenable, à en perdre son souffle parmi une assistance médusée qui s’enfonce un peu plus à chaque parole prononcée au fond de son siège. L’un des deux cents accueillis dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise où David CHOMAT, dirigeant de société, se met à nu sans voile pour évoquer cette « chienne » de pathologie qui l’a totalement déstabilisé. Respect et applaudissements à tout rompre : en guise de préambule, la santé mentale du dirigeant, thème de la rentrée économique choisi par l’UIMM/MEDEF 89, ne pouvait malheureusement pas être mieux illustré…
AUXERRE : Interminables applaudissements. Cela fait même caisse de résonnance dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise durant un long moment. Les deux cents personnes présentes se lèvent comme un seul homme. L’ovation ne faiblit pas. Le public a la boule au ventre. L’émotion est palpable à fleur de peau. L’orateur qui a déclenché cette avalanche de réactions, le sent bien, aussi. Presque penaud, la tête baissée sur les genoux, David CHOMAT essuie les larmes qui lui perlent aux yeux. A la limite de sanglots plus profonds qu’il parvient à maîtriser tant bien que mal. Le temps est suspendu. Eternel…
La terrible évocation de la pathologie (une leucémie) et ses conséquences implacables sur son existence de chef d’entreprise et de père résonnera sans doute encore longtemps dans les oreilles grandes ouvertes des participants à cette rentrée économique consacrée à la santé mentale du dirigeant.
La chair de poule envahit l’assistance
Santé, tout court, d’ailleurs avec le témoignage à vif et ô combien bouleversant de ce chef d’entreprise auxerrois qui se bat depuis bientôt deux ans contre ce mal sournois et invisible. Qui croirait en lui serrant la main au moment de la pause-café et en lui adressant quelques phrases conventionnelles de tous les jours « comment ça va ? », que l’homme qui est en face de vous livre un combat farouche et déterminé pour survivre et profiter de la vie ?
L’animatrice de la matinée, Marie VERNAY – une ancienne collaboratrice de l’équipe de France Bleu Auxerre qui s’est forgée une solide réputation de professionnelle aguerrie au micro et qui officie désormais sur les ondes d’Ici Vaucluse en Avignon – l’avoue de facto : « ce témoignage m’a donné la chair de poule ». On la sent, comme tous les autres, ébranlée par tant de vérités criantes sur notre société et sa perception de la maladie. En proposant à l’ancien dirigeant de la société DAVEM d’ouvrir la table ronde par son vibrant témoignage, escomptait-elle un tel résultat émotionnel parmi l’assistance ? D’ailleurs, les autres intervenants trouvèrent même leurs propos (même si de grand intérêt) un brin dérisoire par rapport à ce qu’ils venaient d’entendre eux-aussi.
Une force mentale inaliénable…
Quant à David CHOMAT, chapeau ! Ancien adepte de judo – il a d’ailleurs reçu une vidéo d’encouragement de la part de Teddy RINER qu’il ne connaît pas ! -, il aura démontré en public et avec volontarisme qu’il possédait un sacré réservoir de forces mentales en lui ! Lui qui a subi 16 chimiothérapies lourdes vécues dans des pièces stériles sans autre vision journalière durant des semaines que la présence furtive de blouses vertes et de yeux qui le surveillaient de près, lui qui aura subi une greffe de la dernière chance grâce à une donatrice américaine est l’exemple parfait de la force mentale qu’il est nécessaire de posséder en soi dans le monde actuel pour faire face aux dures réalités de la vie. Confronté à l’isolement, aux trajets réguliers entre le domicile et l’hôpital, à l’oubli de tous ses contacts professionnels, parfois personnels, il s’est rabattu sur l’éducation de son fils, âgé de 14 ans. Sa bouée de sauvetage. Son phare dans la nuit…
En rechute depuis le mois de mai, David CHOMAT vivra dès mardi prochain au centre hospitalier de Dijon une nouvelle greffe, un long périple de cent jours partagés entre isolement, souffrance, inquiétude et… espoir.
« Cette fois-ci, la donneuse est néerlandaise, c’est encore une femme. Avec l’américaine en sus, j’ai l’impression que je vais vivre à trois dans mon corps, ce qui va être compliqué, plaisante-t-il le sourire aux lèvres mais le regard triste. Mais, j’ai une chance infinie : cette néerlandaise va me donner la possibilité d’avoir une greffe, une chance sur quinze millions de la recevoir… ».
Une greffe dont bénéficiera David grâce à son état physique et à cette force mentale et psychologique de…champion. Un témoignage inouï qui va percuter l’ensemble des propos tenus lors de cette table ronde. Et au-delà. Puissant et impressionnant à la fois ! Chapeau bas, David et merci pour tout ! Pour ton courage et ta volonté : bats-toi, nous sommes tous à tes côtés !
Thierry BRET
Plus d’ouverture d’esprit, d’échanges et de synergie : les chefs d’entreprises, issus de six clubs d’affaires du Sénonais, ont décidé de briser les codes au cours d’une rencontre inédite ce jeudi 11 septembre, accueillis par Lydia CHALABI, dirigeante de « Sports in d’Or » à Malay-le-Grand.
MALAY-LE-GRAND : Les clubs d’entrepreneurs ont généralement la réputation d’être fermés : recrutement par cooptation, une personne par métier. Un fonctionnement qui garantit une homogénéité de la composition, un certain niveau de confiance, et évite les conflits entre membres concurrents. Ce modèle favorise la spécialisation, la confidentialité, et des relations fortes entre membres. Mais, il semble plus étiolé, ces dernières années, par une envie de transversalité de certains clubs partout en France, comme CARBAO qui organisent régulièrement des rencontres interclubs printaniers.
A l’initiative de cette rencontre, en collaboration avec Claire ESEKIELU, vice-présidente de BNI Sens, l’actuel président de CARBAO Sens Marc LANCELOT souhaitait poursuivre le projet porté par son prédécesseur David de FREITAS. « Le fait de ne pas s’ouvrir sur l’extérieur, ça nous limitait pour certains » confie Marc LANCELOT qui croit avant tout en l’humain et aux bienfaits de ce partage entre clubs. Pour lui, l’objectif est d’offrir de nouvelles opportunités de croissance aux entrepreneurs. Il estime qu’en cette période de rentrée, c’est « une bonne impulsion pour les uns et les autres sur leur secteur d’activités, et pour certains qui ont besoin de se redynamiser ».
Speed-meetings, discussions, réseautage, échanges autour des pratiques managériales et collation préparée par « l’Atelier n°1 » : cette soirée était placée sous le signe de la convivialité. L’événement a également réuni plusieurs personnalités locales, parmi lesquelles Hervé AUBERGER, directeur du Pôle Emploi et Formation à la CCI de l'Yonne, Francis SARLIN, directeur du Commerce et de l'Artisanat et membre de Business Sens, Paul-Antoine de CARVILLE, maire de Sens, ainsi que Clarisse QUENTIN, en tant que vice-présidente de l’agglomération qui témoigne d’une « santé économique correcte sur le Grand Sénonais ». Une participation éclectique qui traduit aussi la volonté commune de soutenir et de faire évoluer le territoire.
Floriane BOIVIN