Stop ! On prend quelques instants parmi le peu de volontaires pour se faire une petite séance photo ! Histoire, d’une part, d’immortaliser l’instant, car cela fera toujours des souvenirs plus tard. Mais, aussi de prendre date avec la rentrée de la session pédagogique du jour : le BTS MCO, pour Management Commercial Opérationnel, qui vient de s’installer durablement dans les locaux de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne !
AUXERRE : Certaines et certains ont décliné l’offre. Timidité ? Pudeur ? Atteinte à la liberté ? D’autres se sont levés de leurs sièges avec enthousiasme pour entourer le professeur du moment, Philippe HERVE – le garçon que l’on connaît bien dans le sérail économique de l’Yonne est également à la tête d’une société spécialisée dans le coaching pour dirigeants -, afin de prendre la pose. Directrice du centre de formation des sites d’Auxerre et de Nevers pour le compte de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Christelle PENDU, devait les rejoindre. Tous ont arboré leurs plus beaux sourires ! Clic, clac, et le cliché fut pris, prouvant manifestement que les étudiants du BTS MCO accueillis au sein de la chambre consulaire étaient bien dans leurs baskets !
Désormais, et depuis début septembre, qu’ils soient localisés à Auxerre, Nevers ou Sens, les étudiants désireux de suivre une formation d’enseignement supérieur au sein de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat peuvent le faire, sans l’once d’une difficulté. Une petite trentaine de jeunes gens ont effectué leur grande rentrée scolaire cette année, permettant ainsi à la vénérable institution de diversifier ses offres de formation dans sa région fétiche, à l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres départements de la contrée.
Spécificité : à Sens, depuis le 09 septembre, les étudiants ont l’opportunité de suivre un cursus un tantinet différent de celui du MCO (management commercial opérationnel), à savoir le BTS gestion des PME.
De petites unités avec des profils disparates
Quant au profil de ces jeunes « recrues », il est disparate. Naturellement, on retrouve dans les salles de cours de jeunes bacheliers, fraîchement émoulus de leur récent diplôme, ayant fait leur choix via la plateforme « Parcoursup », mais aussi des personnes adultes en reconversion professionnelle ou des jeunes gens, désireux de reprendre le chemin des études après un laps de temps d’interruption. Un éclectisme structurel plutôt judicieux de l’avis de Christelle PENDU, la directrice du centre de formation de l’établissement consulaire : « c’est sympa, il y a un vrai partage d’expériences ! ».
Autre cerise sur le gâteau : la Chambre de Métiers et de l’Artisanat a privilégié des séances pédagogiques en petites unités. « Cela demeurera ainsi, confirme Christelle PENDU. Elle ne tarit pas d’éloges, d’ailleurs, sur ce diplôme, le BTS, dernier cursus à l’échelle hexagonale à faciliter l’insertion dans la vie active.
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté, via ses déclinaisons départementales, poursuivra sur cette lancée à l’avenir. Se doter de nouvelles filières éducatives permettant de valoriser le savoir-faire au bénéfice des entreprises du secteur. Affaire à suivre, donc.
Thierry BRET
Apprendre à aimer ses échecs ! La belle affaire quand on vient de se prendre une tôle dans l’univers professionnel ou un râteau lors de ses échanges amoureux ! Pourtant, tous les spécialistes de la confiance vous le diront : c’est l’un des cinq paramètres qu’il est nécessaire de savoir maîtriser à la perfection afin de mieux rebondir ! Avec l’identification de ses points forts, la fixation d’objectifs atteignables, le souvenir de ses succès (tout de même !) et le fait de ne jamais se comparer à autrui. Le retour à la confiance comme source de jouvence dans le quotidien ? C’est ce que propose l’un de ses plus fervents adeptes le coach Attila FARKAS…
AUXERRE : Le terme est à la mode. On peut d’ailleurs le décliner à toutes les sauces et sous toutes les latitudes. La confiance. En soi de préférence plutôt que de trop l’accorder aux autres. Une confiance qui est devenue le fonds de commerce d’un ancien entraîneur sportif qui sait amplement de quoi on parle avec ce sujet ! Attila FARKAS, puisque tel est son nom !
Le garçon propose un programme à la fois introspectif et évolutif de remise à niveau pour que chacune et chacun la retrouve de nouveau. La confiance étant un très précieux carburant dont s’alimente le moteur humain pour avancer. Tant dans le domaine professionnel que personnel. Car, sans la confiance, c’est l’immobilisme et l’inertie.
Ce samedi 28 septembre, dans le superbe cadre du château de Villefargeau – le lieu se prête à merveille à l’accueil de séminaires et de réunions entrepreneuriales -, ATI COACHING, la société exploitée par l’ex-préparateur mental de l’équipe première de l’AJ Auxerre, dévoilera le contenu de son tout nouveau programme « Emergence », basée sur le retour de cette satanée confiance. Dont parfois, l’individu manque cruellement ! Une belle manière de retrouver du « peps » assurément !
En savoir plus
Programme le retour de la confiance avec ATI COACHING
Journée immersive autour de la confiance avec Attila FARKAS et Franck SVENSEN au château de Villefargeau
Renseignements et inscriptions au 06.84.96.98.60.
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Thierry BRET
L’opacité imputable au nuage de vapeur se dissipe peu à peu autour du véhicule dont on distingue les formes, créant avec les halos de lumière une atmosphère très originale dans la concession. Apparaît alors la star de la soirée. C’est la nouvelle « Audi Q6 e-tron » 100 % électrique ! Les smartphones sont de sortie et la nombreuse assistance, clientèle de la marque aux quatre anneaux, n’en manque pas une miette ! Histoire d’immortaliser ainsi l’évènement. Renouant avec les grandes soirées de lancement ouvertes aux VIP, le groupe JEANNIN plonge les férus d’automobile dans une ambiance de fête…sur fond d’innovation et de technologie.
AUXERRE : Le moment est unique. Il l’est toujours en pareille circonstance lorsqu’un concessionnaire a le privilège de dévoiler devant sa clientèle avide de curiosité un nouveau modèle, reçu depuis peu en vitrine, via le constructeur. Là, l’évènement est double. D’une part, le rendez-vous marque officiellement les trois coups de la nouvelle saison économique et commerciale qui s’amorce, une saison 2024/2025 que le responsable de la communication du groupe JEANNIN Automobiles, Rudy VALADAR, nous a promis intense et importante, compte tenu des nouveautés qui devraient être accueillies en concessions – le groupe Icaunais représente à lui seul une dizaine de constructeurs dont Audi, Volkswagen, Nissan ou MG - ; d’autre part, c’est bien un modèle de la marque premium qui sera dévoilé d’ici un instant devant nous, le dernier cru de chez Audi, le nec plus ultra de l’automobile haut de gamme à l’heure actuelle.
Pour faire patienter la clientèle et les amateurs de belles voitures avant que ne soit dévoilé au grand jour l’objet à quatre roues de toutes les convoitises, Gaëtan QUILLIN excelle derrière le buffet en parfait traiteur avisé ! Un petit canapé à l’arôme sympathique se présente sur un plateau argenté et hop, le tour est joué, histoire de se sustenter !
De l’autre côté de la pièce, les invités hésitent entre un alcool effervescent, un vin 100 % du terroir de l’Yonne que l’on ne présente plus, des jus de fruits (pourquoi pas après tout puisqu’il en faut pour tous les goûts !) et même de l’eau. Plate ou gazeuse ! Bon, il faut être honnête : le liquide à la limpidité naturelle n’a que peu d’amateurs pour en faire la dégustation ! Mais, j’en suis !
Une scénographie parfaitement huilée !
Impatiente et prête à en découdre avec le micro – c’est toujours elle qui assure les présentations des nouveaux véhicules désormais ! – la blonde et élégante Sarah CHARLES relit rapidement ses notes explicatives qui lui permettront dans une poignée de minutes de faire grimper l’intensité et l’adrénaline des éventuels acquéreurs ! La prolixe jeune femme, conseillère commerciale au sein du groupe JEANNIN pour la marque Audi se lance enfin. Annonçant toutes les variantes du modèle dont on distingue à peu près le châssis, une fois le rideau de fumée disparu !
« Il y aura aussi dans la gamme de ce nouveau modèle présenté ce soir, le Q6 e-tron quatro qui fera 387 chevaux et le S Q6 e-tron, soit la version sportive dudit modèle, qui développera 516 chevaux ! Avec la particularité de combiner un moteur électrique à l’avant et un autre, placé à l’arrière ! ».
Pendant la présentation orale assurée par la jeune femme, le design résolument audacieux du véhicule se fait plus net, aux yeux des observateurs, la fumée perdant de sa nébulosité. Le SUV nous fait face.
Sarah CHARLES poursuit sur sa lancée. Sa voix se mêle à une douce musique distillée en arrière fond. L’oratrice parle des performances de ce modèle qui présente une ligne futuriste.
« Ce SUV possède des capacités de batteries qui vont se situer entre 83 kW et 100 kW, ajoute-t-elle, en regardant de temps à autre ses mémos, quant au temps de charge de ce véhicule électrique, il est de neuf heures au maximum à la maison en courant alternatif… ».
Une autonomie oscillant entre 400 et 500 kilomètres selon les usages
Si la recharge s’effectue sur du courant continu, le nouveau Q 6 e-tron peut accepter une puissance de 260 kW, dans un temps de recharge de dix minutes offrant une autonomie de 250 kilomètres sur un super chargeur. L’autonomie, justement, Sarah CHARLES ne manquera pas de la mentionner : « Je le sais, plaisanta-t-elle, en s’adressant à la cantonade, c’est ce qui vous intéresse en priorité ! ».
Le Q6 nouvelle variante est annoncé avec une autonomie par le constructeur allemand de 590 kilomètres. Mais, sur une conduite autoroutière, il est plus sage, selon la conseillère commerciale de JEANNIN, de ramener cette prétention à 400 kilomètres. C’est, a contrario, plus important que les précédentes autonomies jusque-là proposées par ce type de modèle…
La signature lumineuse de l’automobile aura suscité l’intérêt du public. Les phares sont uniques et de nouvelles générations : ils n’équipent à date que les modèles Q6. On devrait les voir bientôt sur les Q5.
Esthétiquement, à l’intérieur, Audi a totalement réinventé le design de l’habitacle. L’écran virtuel cockpit est du plus bel effet. Un second écran central se présente au conducteur avec ses 14,9 pouces. La nouveauté réside du côté passager avec un troisième écran qui lui permet de faire de nouvelles programmations au niveau de la navigation, effectuer des jeux durant le voyage, changer de musique à sa guise et même pratiquer l’art du karaoké ! Attention, toutefois, aux fausses notes !
Un son en 3D et spatialisé avec 16 haut-parleurs !
De nombreuses lumières leds sont placées dans le véhicule, notamment sur le tableau de bord. Elles suivent les agissements en mode pilotage du conducteur s’il tourne à gauche ou à droite. Créant une atmosphère sympa et ultra moderniste dans l’habitacle. Les mélomanes, quant à eux, seront à la noce ! Avec une technologie embarquée signée « B&O » - la qualité optimale d’outre-Rhin ! – et ses seize haut-parleurs qui proposent du son 3D spatialisé, y compris dans chaque appui-tête ! Une immersion sonore incroyable afin de mieux apprécier les œuvres de BEETHOVEN interprétées avec l’orchestre symphonique dirigé par l’immortel et incomparable Herbert Von KARAJAN à la baguette !
Quant au stockage, le Q6 nouvelle version offre 1 529 litres, y compris à l’avant avec un volume de coffre de 75 litres en sus !
Un modèle qui est vraiment bluffant, donnant un aperçu futuriste de ce que le constructeur germanique devrait nous gratifier dans les prochains mois, à défaut les prochaines années.
Quant au prix, chut c’est une surprise ! « Venez nous voir, nous allons vous en parler devait conclure par cette forme de boutade l’irrésistible présentatrice de cette soirée !
On n’en saura donc pas davantage, pour l’instant !
Thierry BRET
L’inclusion numérique n’est pas un vain mot à La Poste. Le sujet est régulièrement abordé lors des séances de travail de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT), dans l’Yonne comme partout ailleurs dans l’Hexagone. Preuve qu’il est nécessaire d’accélérer un processus permettant aux usagers des services postaux d’accéder à davantage de possibilités en matière de prestations. Normal, puisque 90 % des services postaux et bancaires assurés par l’établissement sont désormais disponibles en ligne…
AUXERRE : Même auprès de ses partenaires – ils étaient réunis il y a quelques jours dans le joli cadre champêtre du Domaine des Colombiers à quelques encablures d’Escolives -, le message émanant de la direction postale ne varie pas d’un iota : la lutte contre l’illectronisme demeure l’une des priorités de la grande maison ! Question de logique, en somme, puisque à date, la plupart des offres de services et des prestations bancaires assurées par La Poste peuvent être consultées en ligne.
Aussi, toutes les entités postales, des plus importantes aux plus petites (les agences communales), sont aujourd’hui équipées de tablettes et d’îlots numériques. Un espace usuel et pratique qui comprend un ordinateur offrant l’accès à Internet, agrémenté d’une imprimante/scanner. Du matériel très précieux pour accompagner les habitants de ces localités qui ont de réels besoins administratifs.
Sur place, tout ceci est simple d’utilisation, même pour les néophytes, et l’on pense en particulier aux seniors, pas toujours à l’aise avec le maniement de l’informatique.
D’une part, l’utilisation de l’îlot numérique en libre-service peut aussi supposer un accompagnement par un agent postal. Et ce, sans bourse déliée !
En effet, les agents d’accueil des vitrines postales ont bénéficié en amont d’une formation numérique appropriée : ils sont donc en mesure de pouvoir accompagner les usagers qui en feraient la demande dans toutes leurs démarches.
Se voulant ainsi pédagogue, La Poste veut offrir l’accès le plus large possible aux outils numériques et services dématérialisés au plus grand nombre, tout en initiant une véritable culture à l’usage du numérique, auprès d’une population qui ne serait pas encore connectée.
Des ateliers de formations menées avec la Grange de Beauvais !
L’établissement a même entraîné dans son sillage, c’est le cas dans le département de l’Yonne, des partenaires intéressés par la démarche, à l’instar de l’association de la Grange de Beauvais qui assurent des approches formatives lors d’ateliers de médiation numérique, depuis 2023. Des actions d’inclusion numérique bien ciblées qui bénéficient à juste titre du fonds de péréquation de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne !
Rien qu’en Bourgogne Franche-Comté, ce sont d’ailleurs une dizaine de conseillers numériques qui ont ainsi été recrutés par La Poste afin d’être opérationnels sur le terrain. Des seniors qui sont aussi « choyés » puisque ces derniers peuvent apprendre les rudiments de la digitalisation via des tablettes « ARDOIZ » plutôt fonctionnelles et ergonomiques adaptables à leurs besoins. Enfin, le groupe postal n’a pas hésité à créer sa propre filiale se rapportant à ce sujet prégnant de l’illectronisme chez les personnes âgées, « TIKEASY ». C’est elle qui a développé cette fameuse tablette « ARDOIZ » intuitive et simplifiée. Elle assure la mise en place de ces ateliers numériques et se penche sur cette problématique pouvant aboutir à un phénomène d’exclusion depuis déjà quinze ans…
Thierry BRET
« Qui donne, reçoit ! ». Sur le papier, la formule est plaisante. Dans la réalité, et sans se référer à une dissertation philosophique, la phrase n’est pas vide de sens. Un peu comme l’autre citation bien connue, « aide-toi, le ciel t’aidera ! ». Bon, dans le cas présent, on fait fi de toutes considérations métaphysiques et on s’en tient à l’application concrète du credo. Cela fonctionne-t-il réellement ? Oui, affirment sans ambages, les vingt-deux membres du BNI auxerrois qui effectuaient ce jour leur grande rentrée économique, selon le principe d’une réunion déclinable en 1 + 1 !
APPOIGNY : Le business, certes oui, mais avec une approche bien particulière dans son mode applicatif. Faite de recommandations, de partage d’informations – elles deviennent les « infomerciales » dans la bouche des membres de la structure qui prennent bonne note de tout ce qui se dit ! -, de demandes spécifiques, c’est-à-dire de besoins posément identifiés pouvant in fine faire mouche en termes de résultats ! Le « saint des saints » des réseaux d’affaires procédait donc à sa grande rentrée économique et relationnelle, ce jeudi matin, dès potron-minet avec un accueil des participants à partir de 07 heures (sous une magnifique pleine lune !) à l’hôtel Mercure.
Efficacité et pertinence d’un réseau d’affaires !
Un petit vent frisquet balayait le parvis du complexe hôtelier mais cela n’empêcha nullement dirigeants et cadres d’entreprise du bassin d’Auxerre (voire d’un peu plus loin) de se précipiter ver un buffet salvateur et bien garni, proposant au passage les viennoiseries d’usage et les boissons adéquates, ne serait-ce que pour se réchauffer un peu, voire se réveiller totalement pour celles et ceux qui venaient d’être tirés du lit par ces impérieuses obligations professionnelles !
Les chiffres parlent d’eux-mêmes quand ils sont énoncés par la valeureuse secrétaire de l’entité, Séverine GEENEN ! Au cours des douze derniers mois, le « BNI Auxerre Impulsion », puisque tel est son nouveau nom de baptême, a engendré la bagatelle de 503 recommandations initiées par des échanges entre ses vingt-deux membres (soit 42 recommandations par mois !), 181 prises de rendez-vous assurés en tête-à-tête et générés la coquette somme de 1,364 million d’euros de chiffre d’affaires, soit 113 000 euros obtenus par mois ! Si l’on doutait encore de l’efficacité et de la pertinence de ce type de réseau, voilà de quoi y répondre !
Accueillant en son sein un représentant unique d’une profession (exemples : banquier, expert-comptable, consultant informatique, architecte d’intérieur, artisan peintre, etc.), le BNI s’appréhende par ses inféodés à un véritable tremplin offrant de multiples pistes de progrès pour dynamiser ses affaires.
Des chiffres au-delà des espérances
Apparue en 2012 – il y a quarante ans les plus anciens de la troupe (Emmanuelle REMY ou Laurent GRAFFE) se trouvaient déjà là à cet endroit pour porter sur les fonts baptismaux la structure associative ! -, « BNI Auxerre Impulsion » (à traduire par Business Network International) posait ses jalons dans la cité de Paul Bert. Comme devait le retracer le directeur consultant de la structure, Lucien BONENFANT, de manière rétrospective à l’issue de la réunion de deux heures.
« Si la structure auxerroise a fêté ses douze années d’existence, que dire du mouvement BNI, se développant dans le monde entier, qui est né en 1985 ! Quarante ans plus tard, une chose est sûre dans le monde de l’entrepreneuriat : 60 % des affaires sont conclues sur recommandations au sein des réseaux ! ».
La moyenne nationale de chiffre d’affaires engrangée par membre correspond à 50 000 euros annuels ! Cela vaut bien de se lever parfois à l’aube (une fois par semaine le jeudi à Auxerre) et d’enfiler sa tenue de chef d’entreprise dès que chante le coq !
L’entité auxerroise, quant à elle, a généré depuis sa création plus de 7 000 recommandations, 3 030 rendez-vous en tête-à-tête pour un global de 15,1 millions d’euros de chiffre d’affaires ! Qui dit mieux sur la place ! Autre élément intéressant, plus de 800 invités postulants sont passés au moins une fois dans leur vie par ce système de recrutement, fréquentant ainsi le procédé du « 1 + 1 », c’est-à-dire dans les faits qu’un membre propose un invité postulant à une réunion. Une excellente manière d’assurer la pérennité du concept !
Les cadeaux de Noël comme offre marketing !
La soixantaine d’invités du jour eut droit à son petit tour de table de présentation. A l’image des 22 adhérents officiels qui consacrèrent 45 secondes à leur présentation (raison sociale et raison d’être, assortie d’un petit slogan publicitaire les mettant en valeur du plus bel effet !) ! Des visiteurs aux profils les plus disparates : opticien à domicile, spécialiste des cosmétiques bio, gérant de société de service intervenant dans le domaine du nettoyage et de la propreté, porte-parole de la BPI, de l’AFPA Migennes, du « Criquet Magazine » ou de structures positionnées dans le coaching et le consulting.
On notera la présence d’Anne AZALBERT – l’ex-directrice du CIFA de l’Yonne – reconvertie en ambassadrice convaincante de l’association, « Habitat et Humanisme », aujourd’hui présidée par Jacques HOJLO. Certains demeurèrent sobres dans leurs brèves interventions. D’autres abattirent déjà la carte de Noël et des cadeaux d’entreprises qui vont avec pour proposer une démonstration de pur marketing ! Le sens des affaires, en somme, celles qui justifient la raison de vivre d’un réseau BNI qui n’a pas fini de nous surprendre, tant dans la méthode qu’au niveau de ses résultats surprenants !
Thierry BRET