Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

L’opacité imputable au nuage de vapeur se dissipe peu à peu autour du véhicule dont on distingue les formes, créant avec les halos de lumière une atmosphère très originale dans la concession. Apparaît alors la star de la soirée. C’est la nouvelle « Audi Q6 e-tron » 100 % électrique ! Les smartphones sont de sortie et la nombreuse assistance, clientèle de la marque aux quatre anneaux, n’en manque pas une miette ! Histoire d’immortaliser ainsi l’évènement. Renouant avec les grandes soirées de lancement ouvertes aux VIP, le groupe JEANNIN plonge les férus d’automobile dans une ambiance de fête…sur fond d’innovation et de technologie.

 

AUXERRE : Le moment est unique. Il l’est toujours en pareille circonstance lorsqu’un concessionnaire a le privilège de dévoiler devant sa clientèle avide de curiosité un nouveau modèle, reçu depuis peu en vitrine, via le constructeur. Là, l’évènement est double. D’une part, le rendez-vous marque officiellement les trois coups de la nouvelle saison économique et commerciale qui s’amorce, une saison 2024/2025 que le responsable de la communication du groupe JEANNIN Automobiles, Rudy VALADAR, nous a promis intense et importante, compte tenu des nouveautés qui devraient être accueillies en concessions – le groupe Icaunais représente à lui seul une dizaine de constructeurs dont Audi, Volkswagen, Nissan ou MG - ; d’autre part, c’est bien un modèle de la marque premium qui sera dévoilé d’ici un instant devant nous, le dernier cru de chez Audi, le nec plus ultra de l’automobile haut de gamme à l’heure actuelle.

Pour faire patienter la clientèle et les amateurs de belles voitures avant que ne soit dévoilé au grand jour l’objet à quatre roues de toutes les convoitises, Gaëtan QUILLIN excelle derrière le buffet en parfait traiteur avisé ! Un petit canapé à l’arôme sympathique se présente sur un plateau argenté et hop, le tour est joué, histoire de se sustenter !

De l’autre côté de la pièce, les invités hésitent entre un alcool effervescent, un vin 100 % du terroir de l’Yonne que l’on ne présente plus, des jus de fruits (pourquoi pas après tout puisqu’il en faut pour tous les goûts !) et même de l’eau. Plate ou gazeuse ! Bon, il faut être honnête : le liquide à la limpidité naturelle n’a que peu d’amateurs pour en faire la dégustation ! Mais, j’en suis !

 

 

Une scénographie parfaitement huilée !

 

Impatiente et prête à en découdre avec le micro – c’est toujours elle qui assure les présentations des nouveaux véhicules désormais ! – la blonde et élégante Sarah CHARLES relit rapidement ses notes explicatives qui lui permettront dans une poignée de minutes de faire grimper l’intensité et l’adrénaline des éventuels acquéreurs ! La prolixe jeune femme, conseillère commerciale au sein du groupe JEANNIN pour la marque Audi se lance enfin. Annonçant toutes les variantes du modèle dont on distingue à peu près le châssis, une fois le rideau de fumée disparu !

« Il y aura aussi dans la gamme de ce nouveau modèle présenté ce soir, le Q6 e-tron quatro qui fera 387 chevaux et le S Q6 e-tron, soit la version sportive dudit modèle, qui développera 516 chevaux ! Avec la particularité de combiner un moteur électrique à l’avant et un autre, placé à l’arrière ! ».

Pendant la présentation orale assurée par la jeune femme, le design résolument audacieux du véhicule se fait plus net, aux yeux des observateurs, la fumée perdant de sa nébulosité. Le SUV nous fait face.

Sarah CHARLES poursuit sur sa lancée. Sa voix se mêle à une douce musique distillée en arrière fond. L’oratrice parle des performances de ce modèle qui présente une ligne futuriste.

« Ce SUV possède des capacités de batteries qui vont se situer entre 83 kW et 100 kW, ajoute-t-elle, en regardant de temps à autre ses mémos, quant au temps de charge de ce véhicule électrique, il est de neuf heures au maximum à la maison en courant alternatif… ».

 

 

Une autonomie oscillant entre 400 et 500 kilomètres selon les usages

 

Si la recharge s’effectue sur du courant continu, le nouveau Q 6 e-tron peut accepter une puissance de 260 kW, dans un temps de recharge de dix minutes offrant une autonomie de 250 kilomètres sur un super chargeur. L’autonomie, justement, Sarah CHARLES ne manquera pas de la mentionner : « Je le sais, plaisanta-t-elle, en s’adressant à la cantonade, c’est ce qui vous intéresse en priorité ! ».

Le Q6 nouvelle variante est annoncé avec une autonomie par le constructeur allemand de 590 kilomètres. Mais, sur une conduite autoroutière, il est plus sage, selon la conseillère commerciale de JEANNIN, de ramener cette prétention à 400 kilomètres. C’est, a contrario, plus important que les précédentes autonomies jusque-là proposées par ce type de modèle…

La signature lumineuse de l’automobile aura suscité l’intérêt du public. Les phares sont uniques et de nouvelles générations : ils n’équipent à date que les modèles Q6. On devrait les voir bientôt sur les Q5.

Esthétiquement, à l’intérieur, Audi a totalement réinventé le design de l’habitacle. L’écran virtuel cockpit est du plus bel effet. Un second écran central se présente au conducteur avec ses 14,9 pouces. La nouveauté réside du côté passager avec un troisième écran qui lui permet de faire de nouvelles programmations au niveau de la navigation, effectuer des jeux durant le voyage, changer de musique à sa guise et même pratiquer l’art du karaoké ! Attention, toutefois, aux fausses notes !

 

 

Un son en 3D et spatialisé avec 16 haut-parleurs !

 

De nombreuses lumières leds sont placées dans le véhicule, notamment sur le tableau de bord. Elles suivent les agissements en mode pilotage du conducteur s’il tourne à gauche ou à droite. Créant une atmosphère sympa et ultra moderniste dans l’habitacle. Les mélomanes, quant à eux, seront à la noce ! Avec une technologie embarquée signée « B&O » - la qualité optimale d’outre-Rhin ! – et ses seize haut-parleurs qui proposent du son 3D spatialisé, y compris dans chaque appui-tête ! Une immersion sonore incroyable afin de mieux apprécier les œuvres de BEETHOVEN interprétées avec l’orchestre symphonique dirigé par l’immortel et incomparable Herbert Von KARAJAN à la baguette !

Quant au stockage, le Q6 nouvelle version offre 1 529 litres, y compris à l’avant avec un volume de coffre de 75 litres en sus !

Un modèle qui est vraiment bluffant, donnant un aperçu futuriste de ce que le constructeur germanique devrait nous gratifier dans les prochains mois, à défaut les prochaines années.

Quant au prix, chut c’est une surprise ! « Venez nous voir, nous allons vous en parler devait conclure par cette forme de boutade l’irrésistible présentatrice de cette soirée !

On n’en saura donc pas davantage, pour l’instant !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’inclusion numérique n’est pas un vain mot à La Poste. Le sujet est régulièrement abordé lors des séances de travail de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT), dans l’Yonne comme partout ailleurs dans l’Hexagone. Preuve qu’il est nécessaire d’accélérer un processus permettant aux usagers des services postaux d’accéder à davantage de possibilités en matière de prestations. Normal, puisque 90 % des services postaux et bancaires assurés par l’établissement sont désormais disponibles en ligne…

 

AUXERRE : Même auprès de ses partenaires – ils étaient réunis il y a quelques jours dans le joli cadre champêtre du Domaine des Colombiers à quelques encablures d’Escolives -, le message émanant de la direction postale ne varie pas d’un iota : la lutte contre l’illectronisme demeure l’une des priorités de la grande maison ! Question de logique, en somme, puisque à date, la plupart des offres de services et des prestations bancaires assurées par La Poste peuvent être consultées en ligne.

Aussi, toutes les entités postales, des plus importantes aux plus petites (les agences communales), sont aujourd’hui équipées de tablettes et d’îlots numériques. Un espace usuel et pratique qui comprend un ordinateur offrant l’accès à Internet, agrémenté d’une imprimante/scanner. Du matériel très précieux pour accompagner les habitants de ces localités qui ont de réels besoins administratifs.

Sur place, tout ceci est simple d’utilisation, même pour les néophytes, et l’on pense en particulier aux seniors, pas toujours à l’aise avec le maniement de l’informatique.

D’une part, l’utilisation de l’îlot numérique en libre-service peut aussi supposer un accompagnement par un agent postal. Et ce, sans bourse déliée !

En effet, les agents d’accueil des vitrines postales ont bénéficié en amont d’une formation numérique appropriée : ils sont donc en mesure de pouvoir accompagner les usagers qui en feraient la demande dans toutes leurs démarches.

Se voulant ainsi pédagogue, La Poste veut offrir l’accès le plus large possible aux outils numériques et services dématérialisés au plus grand nombre, tout en initiant une véritable culture à l’usage du numérique, auprès d’une population qui ne serait pas encore connectée.

 

 

Des ateliers de formations menées avec la Grange de Beauvais !

 

L’établissement a même entraîné dans son sillage, c’est le cas dans le département de l’Yonne, des partenaires intéressés par la démarche, à l’instar de l’association de la Grange de Beauvais qui assurent des approches formatives lors d’ateliers de médiation numérique, depuis 2023. Des actions d’inclusion numérique bien ciblées qui bénéficient à juste titre du fonds de péréquation de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne !

Rien qu’en Bourgogne Franche-Comté, ce sont d’ailleurs une dizaine de conseillers numériques qui ont ainsi été recrutés par La Poste afin d’être opérationnels sur le terrain. Des seniors qui sont aussi « choyés » puisque ces derniers peuvent apprendre les rudiments de la digitalisation via des tablettes « ARDOIZ » plutôt fonctionnelles et ergonomiques adaptables à leurs besoins. Enfin, le groupe postal n’a pas hésité à créer sa propre filiale se rapportant à ce sujet prégnant de l’illectronisme chez les personnes âgées, « TIKEASY ». C’est elle qui a développé cette fameuse tablette « ARDOIZ » intuitive et simplifiée. Elle assure la mise en place de ces ateliers numériques et se penche sur cette problématique pouvant aboutir à un phénomène d’exclusion depuis déjà quinze ans…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Qui donne, reçoit ! ».  Sur le papier, la formule est plaisante. Dans la réalité, et sans se référer à une dissertation philosophique, la phrase n’est pas vide de sens. Un peu comme l’autre citation bien connue, « aide-toi, le ciel t’aidera ! ». Bon, dans le cas présent, on fait fi de toutes considérations métaphysiques et on s’en tient à l’application concrète du credo. Cela fonctionne-t-il réellement ? Oui, affirment sans ambages, les vingt-deux membres du BNI auxerrois qui effectuaient ce jour leur grande rentrée économique, selon le principe d’une réunion déclinable en 1 + 1 !

 

APPOIGNY : Le business, certes oui, mais avec une approche bien particulière dans son mode applicatif. Faite de recommandations, de partage d’informations – elles deviennent les « infomerciales » dans la bouche des membres de la structure qui prennent bonne note de tout ce qui se dit ! -, de demandes spécifiques, c’est-à-dire de besoins posément identifiés pouvant in fine faire mouche en termes de résultats ! Le « saint des saints » des réseaux d’affaires procédait donc à sa grande rentrée économique et relationnelle, ce jeudi matin, dès potron-minet avec un accueil des participants à partir de 07 heures (sous une magnifique pleine lune !) à l’hôtel Mercure.

 

Efficacité et pertinence d’un réseau d’affaires !

 

Un petit vent frisquet balayait le parvis du complexe hôtelier mais cela n’empêcha nullement dirigeants et cadres d’entreprise du bassin d’Auxerre (voire d’un peu plus loin) de se précipiter ver un buffet salvateur et bien garni, proposant au passage les viennoiseries d’usage et les boissons adéquates, ne serait-ce que pour se réchauffer un peu, voire se réveiller totalement pour celles et ceux qui venaient d’être tirés du lit par ces impérieuses obligations professionnelles !

Les chiffres parlent d’eux-mêmes quand ils sont énoncés par la valeureuse secrétaire de l’entité, Séverine GEENEN ! Au cours des douze derniers mois, le « BNI Auxerre Impulsion », puisque tel est son nouveau nom de baptême, a engendré la bagatelle de 503 recommandations initiées par des échanges entre ses vingt-deux membres (soit 42 recommandations par mois !), 181 prises de rendez-vous assurés en tête-à-tête et générés la coquette somme de 1,364 million d’euros de chiffre d’affaires, soit 113 000 euros obtenus par mois ! Si l’on doutait encore de l’efficacité et de la pertinence de ce type de réseau, voilà de quoi y répondre !

Accueillant en son sein un représentant unique d’une profession (exemples : banquier, expert-comptable, consultant informatique, architecte d’intérieur, artisan peintre, etc.), le BNI s’appréhende par ses inféodés à un véritable tremplin offrant de multiples pistes de progrès pour dynamiser ses affaires.

 

 

Des chiffres au-delà des espérances

 

Apparue en 2012 – il y a quarante ans les plus anciens de la troupe (Emmanuelle REMY ou Laurent GRAFFE) se trouvaient déjà là à cet endroit pour porter sur les fonts baptismaux la structure associative ! -, « BNI Auxerre Impulsion » (à traduire par Business Network International) posait ses jalons dans la cité de Paul Bert. Comme devait le retracer le directeur consultant de la structure, Lucien BONENFANT, de manière rétrospective à l’issue de la réunion de deux heures.

« Si la structure auxerroise a fêté ses douze années d’existence, que dire du mouvement BNI, se développant dans le monde entier, qui est né en 1985 ! Quarante ans plus tard, une chose est sûre dans le monde de l’entrepreneuriat : 60 % des affaires sont conclues sur recommandations au sein des réseaux ! ».

La moyenne nationale de chiffre d’affaires engrangée par membre correspond à 50 000 euros annuels ! Cela vaut bien de se lever parfois à l’aube (une fois par semaine le jeudi à Auxerre) et d’enfiler sa tenue de chef d’entreprise dès que chante le coq !

L’entité auxerroise, quant à elle, a généré depuis sa création plus de 7 000 recommandations, 3 030 rendez-vous en tête-à-tête pour un global de 15,1 millions d’euros de chiffre d’affaires ! Qui dit mieux sur la place ! Autre élément intéressant, plus de 800 invités postulants sont passés au moins une fois dans leur vie par ce système de recrutement, fréquentant ainsi le procédé du « 1 + 1 », c’est-à-dire dans les faits qu’un membre propose un invité postulant à une réunion. Une excellente manière d’assurer la pérennité du concept !

 

 

Les cadeaux de Noël comme offre marketing !

 

La soixantaine d’invités du jour eut droit à son petit tour de table de présentation. A l’image des 22 adhérents officiels qui consacrèrent 45 secondes à leur présentation (raison sociale et raison d’être, assortie d’un petit slogan publicitaire les mettant en valeur du plus bel effet !) ! Des visiteurs aux profils les plus disparates : opticien à domicile, spécialiste des cosmétiques bio, gérant de société de service intervenant dans le domaine du nettoyage et de la propreté, porte-parole de la BPI, de l’AFPA Migennes, du « Criquet Magazine » ou de structures positionnées dans le coaching et le consulting.

On notera la présence d’Anne AZALBERT – l’ex-directrice du CIFA de l’Yonne – reconvertie en ambassadrice convaincante de l’association, « Habitat et Humanisme », aujourd’hui présidée par Jacques HOJLO. Certains demeurèrent sobres dans leurs brèves interventions. D’autres abattirent déjà la carte de Noël et des cadeaux d’entreprises qui vont avec pour proposer une démonstration de pur marketing ! Le sens des affaires, en somme, celles qui justifient la raison de vivre d’un réseau BNI qui n’a pas fini de nous surprendre, tant dans la méthode qu’au niveau de ses résultats surprenants !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

S’attendaient-ils à une telle visite, agrémentée d’un échange poli et courtois de près de dix minutes, les exploitants du restaurant « L’Evidence » ? Toujours est-il que la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël BRAUN-PIVET, n’a pas hésité à traverser la place des Commerces vendredi dernier pour se rendre en compagnie de l’édile du cru, Dominique CHAMBENOIT et du représentant de l’Etat, le préfet Pascal JAN, à l’intérieur de l’établissement, juste avant l’heure du service.   

 

CHEVANNES : Bon, il y a des jours comme ça qui sortent quelque peu de l’ordinaire, même pour un couple de restaurateurs, pourtant habitués à voir toute sorte de clientèle fréquenter leur établissement ! Là, il ne fut malheureusement pas question de se mettre à table (dommage car le menu du jour qui était écrit sur l’ardoise avait l’air plutôt goûteux et sympathique !) mais de se raconter à leur hôte en quelques minutes et de la manière la plus synthétique possible. Un exercice pas si simple que cela, en vérité !

Christelle et Sébastien DUPORT se sont donc pliés de bonne grâce à cette prise de parole quasi privative. Un entretien avec l’une des hautes personnalités de l’Etat tricolore : la Présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël BRAUN-PIVET, de passage en matinée dans la commune pour une visite officielle dans le cadre de ses déplacements en province, au contact des collectivités et des entrepreneurs. Deux témoins privilégiés assistaient à la scène, à l’intérieur du petit estaminet où avait pris place dans un des recoins de la salle un vieux monsieur solitaire, prenant déjà son repas, à peine midi sonné…Dominique CHAMBENOIT, le maire et Pascal JAN, le préfet.

Spontanément, la « patronne » du Palais Bourbon s’avança vers lui et tout en se penchant vers son oreille lui adressa quelques mots de sympathie. Un pauvre homme qui avait l’air si triste, perdu et…déboussolé.

Puis, se rapprochant du comptoir, elle voulut en savoir davantage sur ce restaurant « L’Evidence », l’une des deux tables du village périphérique d’Auxerre, avec la « Table La Maison Lobies », tenue par Sun et Jérémie LOBIES.

 

On parle enfin cuisine et recettes !

 

De l’envie de monter son affaire et de laisser derrière soi sa vie professionnelle d’antan, de travailler sur un vrai projet personnel, de redonner un supplément d’âme à l’activité commerçante et économique de la commune – autrefois, un opticien tenait boutique dans ce qui deviendra « L’Evidence » -, de s’intégrer au cœur du village… : ce furent autant d’éléments informatifs qui apportaient de l’eau au moulin de la présidente de l’hémicycle hexagonal du Palais Bourbon, posant moult questions pour en savoir plus sur les us et coutumes de la maison.

« Et votre clientèle, est-ce des gens de la commune ? Des touristes de passage ? interroge-t-elle.

Puis, parce qu’il était bientôt l’heure de déjeuner, Yaël BRAUN-PIVET s’intéressa davantage aux spécialités culinaires de la maison ! Le foie gras, répondit tout de go Sébastien DUPORT, un sourire gourmand sur les lèvres.

« Nous aimons toute la cuisine car nous sommes bourguignons ! ». Eh, oui, un critère de référence comme l’aurait si bien suggéré notre ami chroniqueur, Gauthier PAJONA !

Outre les spécialités du terroir, on peut se régaler en saison d’un rougail saucisse, mais aussi de tartare de saumon au sésame, de brochette de gambas – elles sont flambées au pastis ce qui leur confèrent une saveur anisée -, du fameux jambon à la chablisienne ou les noix de Saint-Jacques au jus de coco ! Sans omettre de délicieuses pizzas. Un coup de cœur également accordé au filet de rumsteck nappé de sa sauce au poivre vert.

Pas de chance, Yaël BRAUN-PIVET qui a un emploi du temps de ministre (!), ne pourra s’asseoir et déguster l’une de ces recettes !

 

 

Le poids des charges ? « On fait avec et on essaie d’équilibrer ! »

 

De son côté, Christelle DUPORT expliquera ses longues journées dans le restaurant, un temps de présence en cuisine le matin, avant de s’occuper de la salle et des clients au moment du coup de feu.

« Cela vous plaît, cette nouvelle vie dans la restauration ?, esquissa la Présidente de l’Assemblée Nationale.

Oui, ça me plaît ! lui répondit l’épouse du chef avec enthousiasme.

Même si travailler ensemble n’est jamais chose aisée, comme on peut l’imaginer ! Surtout quand il s’agit de travailler la bagatelle de…14 heures par jour afin de contenter et de servir les vingt-quatre couverts pouvant être accueillis dans la petite salle. Soit plus de 70 heures par semaine, sans compter les aspects administratifs à gérer le soir à la maison ! Eloquent, non ?

« C’est un choix, explique Sébastien DUPORT, 52 ans, et toujours jeune dans sa tête !

Quant aux hausses des charges et à l’impact désastreux du coût de l’électricité sur l’enseigne artisanale, il renchérit l’air fataliste : « on n’a pas le choix, on essaie d’équilibrer comme on peut… ».

Bienvenue dans la vraie vie ! Celle des entrepreneurs et des indépendants qui ne comptent pas leurs heures pour conserver la tête hors de l’eau. Et qui ne reculent devant aucun sacrifice ni horaire ni personnel pour faire tourner la boutique du mieux possible en s’acquittant de leurs charges. Une « Evidence », non ?!

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est devenu un vrai rituel. Surtout pour celles et ceux qui n’ont guère le temps de fréquenter les marchés, du fait de leurs occupations professionnelles excessives et qui se rendent là, sur le parking attenant à la Chambre départementale de l’Agriculture, pour y acheter de bons produits issus de la ferme. Des légumes ayant le goût de céleris et de navets ! Des fruits qui possèdent l’agréable texture d’une pomme juteuse à l’envie ! Le drive fermier poursuit sur sa lancée. Il a célébré sa décennie d’existence en proposant aux habitués un marché de producteurs, vendredi soir…

 

AUXERRE : Certes, il n’y a que quelques étals qui forment un « U », mais les produits proposés dans les cagettes sont appétissants ! Des légumes et des fruits de saison à volonté ! Carottes, choux, courges, haricots verts… : de quoi se sustenter aisément avec à l’appui de belles recettes concoctées dans sa cuisine si l’imaginaire suit ! Un peu plus loin, on se régale de charcuteries et de cochonnailles servis à l’assiette, histoire de titiller les papilles ! Des fromages bien faits font tirer la langue des plus gourmands. A moins qu’une bonne glace ne vienne encore nous rafraîchir le palais, malgré l’heure passablement tardive. Une glace 100 % made in Yonne et avec du lait maison avec « L’Amour est dans le lait » !  

L’initiative a le mérite d’exister. Un drive fermier qui, ce soir, se présente sous la forme d’un marché de producteurs, prétexte à un anniversaire à ne pas négliger, et fête ses dix ans ! Pile poil, un vendredi 13 ! Un chiffre porte-bonheur, il est vrai ! Tous les producteurs (ils sont au nombre de vingt-quatre) ne sont pas là, ce soir. Peu importe, l’ambiance est là, avec des visiteurs qui viennent en famille, accompagnés de leurs enfants, sans doute pour les initier aux plaisirs des courses en lien direct avec les agriculteurs.

 

 

La FDSEA et la Chambre agricole à l’origine du concept

 

D’ordinaire, on passe sa commande en ligne. Simple comme bonjour et l’on vient récupérer ses emplettes (viande, œufs, fromages, légumes et fruits, vins, bières locales, confitures…) sur l’un des deux points de retrait, soit derrière l’édifice de la Chambre départementale d’Agriculture, sur le parking vidé chaque vendredi de ses véhicules ; soit au lycée professionnel de Champs-sur-Yonne, partenaire de cette initiative qu’il aurait fallu inventer si elle n’existait pas !

Président de la section départementale de la FDSEA, Damien BRAYOTEL, visite le lieu, l’air réjoui. Il est rejoint quelques instants plus tard, après la sortie du bureau, par Arnaud DELESTRE, le président de la chambre consulaire agricole. Que pense-t-il de cette animation, le porte-parole institutionnel de la filière ?

« C’est une belle opportunité et réussite pour les producteurs, et il faut rappeler qu’initialement, c’est la Chambre et la FDSEA qui ont mis en place ce concept qui perdure aujourd’hui. Cet outil traduit l’implication de l’ensemble des producteurs sur le territoire et c’est très important pour le département… ».

 

 

 

Si la fréquentation du drive fut en très nette hausse lors de l’épisode sanitaire lié à la COVID-19, la présence des consommateurs est moindre désormais. La raison en est simple : le retour à la vie normale faite de ses contraintes organisationnelles et du retour consumériste facile vers la grande distribution.

« Toutefois, insiste Arnaud DELESTRE, les gens reviennent petit à petit sur de la consommation locale, et des produits issus de nos fermes. S’ils veulent du local, les consommateurs, on peut leur en proposer très facilement ! ».

Une phrase dite sur le ton de la plaisanterie mais qui résume l’état d’esprit de ce marché des producteurs à réitérer. Avant le vingtième anniversaire, n’est-ce pas ?!

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil