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Déjeuner à la maison Doucet : une table étoilée, c'est toujours un peu la fête, songeai-je, en entrant dans cette salle lumineuse, aux tables nappées (bravo !). L'équipe de salle est prête. Leur tenue est impeccable : nous n'y sommes plus guère habitués. Quant aux chaussures, elles sont cirées, ce qui devient rare, par baskets  interposées ! Cette rigueur dans la tenue fait honneur à cet établissement classifié « Relais & Châteaux ». A découvrir, sans modération du côté de Charolles… 

 

CHAROLLES (Saône-et-Loire) : Un mot avant de consulter les menus, à propos d'Alex, truculent maître d'hôtel, sommelier et conseil, de cette belle table. Il est arrivé ici, sitôt son bac pro en poche, voici une vingtaine d'années. Il n’en est jamais reparti. La classe, souriant, naturellement gentil avec la clientèle,  tout en étant un vrai pro, il contribue largement au plaisir du repas. Sacré Alex !

Les menus, c'est la mission de Mélanie. Elle explique avec sourire et conviction, les formules (premier menu à 75 euros), leur esprit, et toujours, cette sorte de fil rouge Charolais qui unit tables et cuisine. Un déjeuner émaillé de moult attentions gourmandes et donnant au déjeuner, comme une sorte de rythme atypique, l'esprit de la maison. Je choisis donc l'immersion bourguignonne (180 euros).

 

 

Un bout de viande fumé agrémenté de sa glace à la moutarde…

 

Le repas commence avec un mets puissant comme un bouillon des sous-bois charolais. Ce  liquide est d'une grande pureté gustative et laisse à imaginer le meilleur pour la suite. Le pain d'une boulangerie locale et servi tiède est délicieux. Il est accompagné d'un véritable beurre au lait cru, mais aussi d'une huile de noisette de la proche huilerie Leblanc. Le chef DOUCET, tout sourire, passe saluer ses tables et tombe forcément sur un ancien artisan-peintre ayant œuvré dans la maison !

C'est alors qu'arrive une table roulante pilotée par Valentin, stagiaire de l'institut Paul BOCUSE. Il explique clairement qu'il va nous fumer un petit bout de bœuf charolais, accompagné d'une onctueuse glace à la moutarde. C'est aussi sidérant que délicieux et rompt quelque peu avec le sempiternel déroulement du repas, par le biais de cette ponctuelle et plaisante animation.

 

 

Le chemin parcouru depuis 2017 !

 


En salle, le personnel s'active avec sourire et aisance et l'on ne perçoit aucune tension dans le rythme. Sur les recommandations d'Alex, je choisis une véritable pépite vineuse, le « Pouilly-Fuissé Premier cru Les Ménétrières » 2021 du domaine FERRET. Il est juste magnifique. Que la fête commence !

Et c'est véritablement le cas, avec cette sublime truffe noire en tartelette, velours de vin jaune. Souvent évoqué ici, ce cépage savagnin jurassien donne des sauces au caractère exceptionnel ! Ce mets simple en apparence est tout simplement sublime  et digne des plus grandes tables. Je n'avais pas déjeuné ici depuis 2017 et mesure le chemin parcouru ! C’est impressionnant. A la table voisine, un convive découvre  ravi, le champagne Dom Pérignon. C'est aussi cela le plaisir du restaurant avec un grand « R ».

 

 

La truite de Crisenon met l’Yonne à l’honneur !

 

La fête continue avec ce sandre de Loire, miroirs de pistils de crocus, ail sauvage fermenté. L'excellence saucière accompagne ce déjeuner, c’est encore le cas avec cette délicatesse de l'ail sauvage. Le poisson a une belle mâche. C'est délicieux et convient aussi à cet excellent vin. A une table proche, déjeune un client japonais. Il semble ravi de découvrir notre gastronomie. Cela se voit, il se régale véritablement...
Ensuite, et cela fait plaisir, car elle est présente dans nombre de belles tables bourguignonnes, l'Yonne est  à l'honneur grâce à la fameuse et délicate truite de Crisenon. Ici, elle est cuite à la noix avec un sublime beurre noisette aux aromates.  C'est délicieux, avec un rien d'acidité, toujours plaisant lors d'un repas !
Avant le délicat ris de veau, une autre surprise nous attend. L'un des chefs de rang nous emmène en cuisine pour y déguster une onctueuse petite  bouchée de bœuf, préparée devant nous. Les locaux sont impeccables et il y sent bon !

 

 

 

A quand la seconde étoile qui serait méritée


Puis, l'on se rassoit dans de confortables fauteuils, avant que n'arrive un impeccable ris de veau (moelleux à l'intérieur et croustillant sur l'extérieur). Il est délicatement imprégné de Pastis de La Clayette (localité voisine). L'alliance est parfaite avec le fenouil confit fort bien assaisonné. 
Quelques lichettes fromagères se présentent à la dégustation dont le charolais de la fromagerie voisine « La RACOTIERE », toujours au rendez-vous depuis moult années. Puis, on termine avec légèreté par un soufflé à la luzerne, cazette du Morvan, glace au foin.
Le café conclut ce déjeuner d'anthologie. Ici, la deuxième étoile ne serait pas déméritée. Viendra-t-elle ? Difficile de comprendre que dans son pays natal (1900), MICHELIN soit  beaucoup plus économe de ses distinctions que dans les nombreux - trop ? - pays où il œuvre désormais. Un dommage immérité pour nos restauratrices et restaurateurs, bien souvent à leur compte de surcroît. Bravo au chef DOUCET : avec votre brigade, vous pouvez être fier de ce beau parcours qui ne pourra que continuer de bien jolie manière. Et avant de remonter dans le train, nous crions à l'unisson, vive le Charolais !

 

 

Contact

Maison DOUCET, avec chambres et impeccable petit déjeuner

01 Avenue de la Libération-

71120 CHAROLLES

Tel : 03.85.24.11.32.

Fermé dimanche soir, lundi, mardi.

Premier menu : 75 euros.

 

Gauthier PAJONA


 


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Incontestablement, il a le vent en poupe, le club d’affaires sénonais CARBAO ! Pour s’en apercevoir, il aura fallu s’immerger, lors de la dernière rencontre business aux vertus conviviales accueillie dans la concession automobile « Etoile 89 » du groupe CHOPARD, pour mieux en cerner les avantages proposés à ses adhérents. Certes, les cartes de visite circulaient entre les membres et les prospects. Mais, il se dégageait de cette soirée entrepreneuriale un petit quelque chose en plus comme un supplément d’âme…

 

SENS : On se salue, on se tutoie, on se reconnaît, on se découvre, on se parle, on s’écoute ! C’est la base même de toute structure associative qui se respecte, celle-là plus qu’ailleurs, puisque telle est sa vocation première : nouer des liens entre chefs d’entreprise afin d’y développer du réseau, au préalable, et du business, si affinités et convergence d’intérêts !

A l’instar de tous ces clubs d’affaires qui font florès depuis plusieurs années dans le paysage icaunais, CARBAO poursuit son développement sur l’un des territoires de prédilection qui est le sien dans l’Yonne : le Sénonais. Le poumon économique de la Bourgogne septentrionale, diront certains. Gageons qu’ils n’ont pas tout à fait tort, au moins sur la strate industrielle puisque les deux bassins d’emploi que sont le Sénonais et le Jovinien, possèdent le plus gros des troupes des salariés travaillant pour ce secteur d’activité dans notre département.

Représentaient-ils tous une enseigne ou une référence de l’industrie nord-icaunaise les invités de cette Rencontre spéciale business ? Pas nécessairement, loin s’en faut. Qu’importe, cela démontre aussi l’éclectisme absolu qui règne au sein de ce réseau qui compte aujourd’hui 130 clubs similaires à celui de Sens répartis aux quatre coins de l’Hexagone.

 

 

Posons les jalons autour de ce concept qui peut être encore de l’hébreu, voire de l’araméen, pour certains de nos lecteurs aux antipodes des clubs d’affaires ! Celui-ci qui représente environ 1 400 dirigeants d’entreprise se définit comme un club de recommandation par le bouche à oreille avec pour background le business, l’échange et l’éthique. Important, cela l’éthique par les temps qui courent ! C’est avec ces trois critères que la structure associative qui ne cesse de s’étendre à travers la France marque ses différences avec d’autres clubs dont les noms sont plus connus.

Et précisément, dans ce code déontologique de l’éthique, on y retrouve des valeurs fortes telles que la confiance, la solidarité, le partage, la bienveillance, le professionnalisme…

Il revenait au président du club local, David de FREITAS de présenter ces valeurs aux soixante-dix personnes accueillies dans la concession de Paulo PIMENTEL, promoteur des produits automobiles à l’estampille de MERCEDES. Un club dont les membres sont fédérés depuis 2019 (16 adhérents) au détour de plusieurs réunions par mois, le jeudi à partir de 11 heures et d’actions communes. Un tour de table façon job dating permit ensuite à chacun de se découvrir par la parole dans un laps de temps précis. Cette troisième rencontre business a été couronnée de succès selon ses organisateurs qui poursuivirent les échanges le verre à la main en seconde partie de soirée…

 

Thierry BRET

 


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Ainsi, nous autres modestes représentants de la presse, nous avons été conviés à un évènement, aussi important que le premier pas de l’homme sur la Lune le 21 juillet 1969 ?! A la fin d’un mythe datant du XVIIIème siècle avec le père fondateur de l’économie, à savoir pour les puristes, Adam SMITH ? Oui, oui, le fameux créateur du concept de la « main invisible », celle qui permet d’atteindre une situation d’équilibre entre le prix du marché et le prix naturel. Une « main invisible devenue visible » aux dires du sous-préfet de l’arrondissement de Sens, l’excellent Wassim KAMEL qui au-delà des comparatifs enthousiastes s’est pleinement félicité de la tenue des premières Rencontres de la Mobilité professionnelle proposées dans l’Yonne…

 

SENS : D’entrée de jeu, le représentant de l’Etat annonce la couleur. Tel un joueur de poker qui possède toutes les cartes maîtresses dans sa main et sûr de son coup. « Vous assistez à une première ! ». Assis aux côtés du sous-préfet Wassim KAMEL, deux représentants du Grand-Sénonais, en l’occurrence son président et entrepreneur, Marc BOTIN et Clarisse QUENTIN. Mais, il y aussi un esthète au service de l’emploi et des compétences hexagonal, le Lillois Olivier VERHAEGHE. Président fondateur de la data, MBJ My Better Job. Pas besoin de traduction, l’on aura compris !

Du beau monde, en somme, qui est venu commenter après coup, car elles ont eu lieu en matinée en l’absence de la presse (?), les premières Rencontres de la Mobilité professionnelle, concoctées par ces différents partenaires auxquels il est juste de rajouter la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, représentée par la dynamique et souriante Sandra VERBRUGGEN. Sans oublier Daphnée RIVERO, de la DREETS, Salia RABHI, directrice de la DDETSPP et Mourad YOUBI, directeur adjoint au Travail et délégué à l'accompagnement et aux reconversions professionnelles auprès du ministère du Travail. A la manœuvre, côté communication, une agence…de Lyon ! Décidément, la « première », tant annoncée par le haut fonctionnaire sénonais prend déjà forme dans sa composante géographique ! Lille, Lyon, Sens, Auxerre et pourquoi pas, Paris, pendant que nous y sommes !

 

Une idée qui vient de celles et ceux qui ont les pieds dans la glaise

 

Mais, alors d’où vient cette idée si exceptionnelle que l’on nous vend aujourd’hui comme exceptionnel en découvrant ce rendez-vous économique ?

« Elle ne vient pas de la tête de quelques technocrates vivant à l’intérieur du périphérique, précise Wassim KAMEL en parfait maître de cérémonie de cette prise de parole (on peut d’ores et déjà éliminer la piste parisienne !), non, elle vient cette idée de femmes et d’hommes qui ont les pieds dans la glaise, issus du terrain… ».

Cela veut dire concrètement que ce projet, lumineux à bien des égards, car il favorise le recrutement, émane des élus territoriaux et des entrepreneurs, eux-mêmes. Partant du postulat observé dans les milieux industriels – les difficultés pour recruter de nouvelles personnes venant grossir les effectifs et optimiser en bout de course les carnets de commandes -, entrepreneurs et élus se sont donc rapprochés. Aidés en cela par les services de l’Etat et les représentants du monde consulaire.

Toutefois, ce n’est pas tout. Il était nécessaire de prendre en compte les desiderata ô combien naturels des salariés, soucieux de travailler mais à proximité de chez eux, sur leur territoire. A cela, la volonté des élus de faire prospérer leurs communes en conservant leurs administrés sur leur territoire.

Une véritable triangulation entre les chefs d’entreprise, les salariés et le territoire qui s’est fait jour en amont de ces futures Rencontres, grâce aux études menées par la data nordiste, MBJ My Better Job.

Une trouvaille conceptuelle logique puisque dans le même temps et sur un bassin d’emploi identique, des entreprises licencient, alors que d’autres peinent à recruter !

Créer un maillage, façon fil d’Ariane, entre ces entités devenait ainsi source d’évidence…

 

 

Une main bien visible et commune à tous les acteurs !

 

« C’est pour cela, renchérit Wassim KAMEL lors de ses explicatifs, qu’il n’y pas de « main invisible » mais bien une main visible commune ! On va donc faire venir ensemble ces entreprises, qu’elles puissent s’organiser ensemble dans l’intérêt de tous pour que les tuyaux fonctionnent ! ».

Un vrai cheminement ternaire, pour les férus d’arithmétique ou de symboles, où l’anticipation devient une vertu – ainsi 108 salariés de chez MARELLI à Joigny vont recevoir d’ici peu leurs lettres de licenciement entre avril et juillet remettant en cause leur dignité – qui se traduira dans les faits par le décloisonnement des ressources.

« Ce n’est pas à ces personnes qui perdent leur emploi de faire l’effort toute seule pour trouver une solution, ajoute le sous-préfet du Sénonais, nous allons les accompagner dans la démarche…car nous allons mettre en relation l’entreprise qui débauche avec celle qui embauche… ».

Proposant ainsi des temps de rencontres privilégiées où les deux « partenaires »  auront tout le loisir d’échanger sur cet « échange » de collaborateurs. Une nouveauté donc sur le principe qui ne s’est jamais vue ailleurs, selon le sous-préfet de l’Yonne.

Quatre mois durant lesquels, l’étude pour identifier les ressources et les besoins en amont, assurée par MBJ My Better Job aura fait son œuvre, avec un budget global (et régional) d’environ 25 000 euros nécessaire à sa réalisation.

Reprenant le cas concret des 108 personnes licenciées de chez MARELLI, Wassim KAMEL fournit un exemple précis en matière de droit au reclassement. « Ces personnes peuvent trouver de leur côté des solutions, souligne-t-il, à l’instar des 350 anciens collaborateurs de BENTELER dont 280 ont été reclassées dans le cadre du droit au travail… ».

L’aspect innovant de ce nouveau procédé, en complémentarité des choses faites dans le cadre du droit du travail, est de mettre le plus tôt possible en relations les entreprises qui dégraissent leurs effectifs et celles qui sont en quête de nouveaux collaborateurs. L’art et la manière d’apporter le niveau le plus fécond au niveau de la résolution du problème, en l’anticipant, tout simplement ! Une preuve d’intelligence de la part des territoires ?

« Oui, il y a une intelligence collective sur ce territoire, on est précurseurs dans le Sénonais, en partant sur des faits objectifs, rétorque le sous-préfet.

 

Un concept vertueux devant rassurer les entrepreneurs

 

Un système en plus de, et non à la place de, comme devait le stipuler Marc BOTIN, qui espère que « ce concept va se dupliquer un peu partout dans le département ».

Un processus de reclassement devant s’intéresser aux personnes qui n’ont pu se reclasser objectivement lors de leurs démarches et qui ne peuvent pas rester au bord du chemin. En privilégiant l’interconnexion entre les bassins d’emplois. Tant à Sens en mettant en rapportant le directeur des ressources humaines de PRYSMIAN à celui de MARELLI à Joigny. La première des deux entreprises recherche à embaucher 60 personnes à Gron. La seconde, quant à elle, doit licencier 108 salariés.

Les deux bassins d’emploi, Sens et Joigny – ils ont en pourcentage le plus grand nombre d’emplois industriels de l’Yonne – ont donc vécu cette expérience via des représentants entrepreneuriaux.

Ce concept vertueux va sans aucun doute rassurer les chefs d’entreprise sur leur avenir, notamment ceux qui désirent investir. Et qui parfois se trouvent en porte à faux en termes de recrutements pour honorer sciemment leurs carnets de commandes, faute de main d’œuvre. L’intelligence collective du territoire est là désormais pour leur redonner confiance, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 


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Des militaires à l’assaut de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne ?! Oui, d’une certaine manière, afin de renforcer les liens entre l’armée, sous ses diverses composantes, et le milieu entrepreneurial, à vocation industrielle, en particulier. Voilà le tableau insolite qui attendait les invités de cette soirée exceptionnelle, concoctée par l’UIMM et le MEDEF à Auxerre, en présence du commandant de la zone Terre Grand-Est et gouverneur militaire de Metz, le général quatre étoiles, Yann GRAVETHE, venu spécialement pour la circonstance…

 

AUXERRE : Brrr ! Ca fait froid dans le dos ! Le témoignage de l’un des chefs d’entreprise de l’Yonne, recueilli à chaud, après avoir assisté à cette passionnante présentation de près de deux heures et qui pourra toujours se consoler, voire se changer les idées, en dégustant une coupe de crémant local, agrémentée d’une gougère, résumerait presque la teneur de la conférence !

Il est vrai que les propos tenus par le général Yann GRAVETHE, commandant des forces françaises et des éléments civils stationnés en Allemagne et officier général de zone de défense et de sécurité Est de l’Hexagone, ne prêtaient guère à l’optimisme dans sa fine et pertinente analyse de la géopolitique actuelle. La dangerosité du monde dans lequel nous évoluons n’est pas vaine !

 

Un panorama non exhaustif des malheurs de la Terre

 

Durant de longues minutes où l’on ne devait entendre une mouche voler dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise, tant les spectateurs buvaient les paroles de l’orateur, le nouveau gouverneur militaire de Metz prit soin de poser pas à pas les jalons de son exposé. En débutant par un large aperçu informatif axé sur le contexte international de ce début d’année qui ne fait pas la part belle à un optimisme béat, c’est le moins que l’on puisse dire !

Dans cet inventaire à la Prévert des conflits, des troubles belliqueux et des situations explosives qui polluent notre univers au quotidien, le général Yann GRAVETHE brossa un tableau quasi apocalyptique de ce monde qui ne tourne plus dans le bon sens, visiblement. Ici, ce sont des coups d’états (Afrique) – plus de deux cents putschs répertoriés en vingt ans ! - ; là c’est l’inéluctable poudrière du Moyen-Orient ravivée par les flammes depuis l’acte odieux du Hamas en Israël le 07 octobre. Un peu plus loin, la pression de l’Azerbaïdjan sur son voisin arménien, pays coincé entre des nations hégémonistes comme la Russie, la Turquie et l’Iran. Sans oublier le bourbier sanguinaire rappelant les pires heures de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées et ses gaz assassins, entre la Russie et l’Ukraine où l’Europe semble être de plus en plus menacée avec les diatribes régulières de propagandistes russes qui aimeraient bien vitrifier quelques capitales occidentales telles Londres, Berlin ou Paris !

 

Le terrorisme et ses résurgences menacent les Jeux…

 

 

Bref, la vie en rose en quelque sorte que nous a proposée là le très imaginatif Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, qui aime composer des soirées thématiques originales, devant ponctuer le calendrier !

Pendant ce temps- là, au pupitre et toujours très à l’aise devant le public, l’ex-entrepreneur militaire (Yann GRAVETHE a œuvré il fut un temps dans la société familiale avant de faire la carrière militaire que l’on sait) poursuivait sur le même registre en s’intéressant aux bruissements de bottes continuels qui proviennent de la zone Pacifique, avec Taïwan et la Corée du Nord dans l’œil du cyclone, sous dépression chinoise !

« Il ne se passe pas un mois sans que les tensions ne soient pas exacerbées dans cette zone géographique, insista le haut gradé de l’armée de terre, cela a des conséquences pour le demi-million de nos compatriotes qui vient dans les outre-mer… ».

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le général prévient : « la résurgence du terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne pourrait avoir des répercussions graves sur le territoire national… ».   

Un tour du monde peu enclin à prêter à sourire pour la salle comble qui ne pipait toujours mot, trop absorbée par les propos du conférencier en uniforme. Poussant le bouchon un peu loin à son avantage, le général GRAVETHE continua sur le changement climatique dont les effets ne peuvent qu’imputer de nouveaux désordres géopolitiques, sans omettre la compétition autour des ressources naturelles dont l’eau. La fameuse guerre de l’eau qui a déjà débuté dans certaines parties de la planète…

 

 

Gare au cyber et à ses funestes attaques depuis la Corée du Nord…

 

Recentrant ses arguments sur une factuelle concrète qui perturbe le quotidien des entrepreneurs et des collectivités, l’orateur évoqua en toute logique le cyber et ses risques en mode exponentiels depuis quelques temps.

« Toutes les 45 secondes en France, les entreprises, les organisations gouvernementales, les collectivités et les associations sont attaquées par des opérations cyber, menées à grande échelle, devait-il souligner, or un tiers de ces cibles, et principalement les entreprises, ne survivent pas six mois à ces attaques lorsqu’elles sont perpétrées… ».

Coup de froid supplémentaire parmi l’assistance où les spectateurs s’enfoncent davantage dans les sièges.

Pointant de l’index le régime de Pyongyang, Yann GRAVETHE expliquera que la Corée du Nord dispose d’une « armée » de 600 000 hackers ayant levé de manière illicite et frauduleuse plus de 3,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires grâce à la prolifération des cyber-attaques à travers le monde. Les fonds récoltés servant à financer le programme nucléaire de cet état, considéré comme « voyou » par les démocraties occidentales.

Fin stratège dans l’ordonnancement de ses idées, le général parla ensuite de la pression informationnelle exercée par la Russie dans nos médias et les réseaux sociaux, apôtres de la désinformation et des fake news à longueur de journée.

« Les Russes vont profiter de la séquence électorale qui s’ouvre en novembre aux Etats-Unis pour renforcer leur pouvoir de nuisance, ajouta-t-il, mais aussi des élections européennes le 09 juin prochain et des Jeux olympiques pour nous diviser, nous fracturer, et réduire notre réputation. Même les services des armées ne sont pas exempts de ces méfaits… ».

 

 

Le marché de la défense, une manne pour les industriels…

 

Des attaques qui devraient durer dans le temps, en augmentant il va de soi. L’espace est devenu également un lieu de menaces où la Chine et la Russie ont déjà fait des tests visant à la destruction de leurs propres satellites ; ce qui suppose qu’ils peuvent également détruire les nôtres en substance. Quant aux fonds marins, ils n’ont pas été oubliés par le conférencier notamment les régions polaires très convoitées et de manière agressive par les autocraties.

Face à cet environnement de contestation idéologique et de confrontation militaire,  complexe et imprévisible, les armées (terre, air, mer) ont des besoins auprès de leurs partenaires économiques. Tout cela a été confirmé au plan législatif par la loi de programmation militaire, votée au parlement à l’été dernier, avec ses 413 millions d’euros d’enveloppe budgétaire. Un effort collectif de défense de la France pour permettre de vivre libre et en sécurité.

Un message entendu par les chefs d’entreprise de l’Yonne qui peuvent bénéficier de la manne inhérente à l’ouverture de ce marché en pleine croissance et accessible, et qui « paie bien et vite », plaisantera même l’intervenant tout sourire !

Chiffres à l’appui, Yann GRAVETHE précisera que le budget de la défense va doubler d’ici à 2030, passant ainsi de 30 milliards d’euros à date à 70 milliards d’euros d’ici six ans. Soit une croissance avec des marges annuelles de 6 à 10 % tous les ans !

Quant aux besoins, ils sont très éclectiques et ne concernent pas uniquement le matériel d’armement. De l’alimentation au numérique, de la manutention à la technologie de précision, aux espaces verts au vestimentaire, sans oublier les drones, au centre de toutes les convoitises.

« Nous sommes de bons clients et nous avons besoin de vous, répéta le militaire, aujourd’hui, les entreprises s’organisent en clusters pour aller vers les marchés de la défense, loin de la paperasse habituelle liée à la commande publique… ».

Bref, il n’y a donc pas d’innocence dans la démarche du MEDEF d’accueillir désormais les représentants des armées dans leur enceinte. « C’est votre armée à tous, devait conclure le général GRAVETHE à l’auditoire, elle sait qu’elle pourra compter sur vous… ».

Serait-ce un pas de plus vers l’économie de guerre dont personne n’ose avouer ouvertement l’existence en France pour ne pas affoler les citoyens ? En tout cas, cela lui ressemble de plus en plus…

 

Thierry BRET

 


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« Sur le bout des doigts ». La thématique des dix-huitièmes Journées européennes des Métiers d’Art se veut plutôt alléchante sur le papier. Notamment sur les cartons d’invitation et le communiqué de presse, adressés par le service ad hoc de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne-Franche-Comté. D’une part, l’un des cadres retenus par l’organisation à Auxerre pour y accueillir ce rendez-vous est envoûtant : l’Abbaye Saint-Germain. D’autre part, les visiteurs en prennent plein les yeux en découvrant des professionnels talentueux qui exercent un travail de qualité le plus souvent méconnu…

 

AUXERRE : On peut y rester des heures. L’endroit, séculaire et patrimonial, se veut déjà magique de manière naturelle. Mais, si en plus, on y saupoudre le tout en y ajoutant des artisans d’art – plus d’une cinquantaine de professionnels aguerris et esthètes qui disposent de petits stands de démonstration et d’exposition – alors là, c’est du pur bonheur pour les sens.

La vue, parce que l’on y tutoie parfois les sommets du remarquable au niveau de la finition. Le toucher, quand on le peut afin de mieux s’imprégner de la texture de la matière travaillée par les artisans. L’odorat, car les émanations olfactives de certains ateliers apportent un précieux complément informel. L’ouïe, quand l’un de ces maîtres du travail bien fait tapote délicatement avec un outil la pièce au centre de tous les intérêts pour la modeler de façon définitive et harmonieuse.

Il ne manque donc que le goût et encore ! Voir ces créateurs à l’imaginaire si fertile donner naissance à des œuvres décoratives et intemporelles, des pièces uniques et personnalisées, en mettrait presque l’eau à la bouche aux observateurs curieux de se retrouver là !

 

 

Une nouvelle approche visuelle de l’Abbaye Saint-Germain…

 

Excellente idée que celle-ci, d’organiser la dix-huitième édition des Journées européennes des Métiers d’Art, en ce lieu chargé d’histoire et enclin à valoriser les vertus du patrimoine auxerrois. L’Abbaye Saint-Germain et ses univers éclectiques se découvrent ainsi sous une nouvelle approche visuelle, en y additionnant les œuvres présentées par ces professionnels, connus et reconnus par leurs pairs.

Qui sont-ils précisément ? Elles et ils sont ébénistes, céramistes, couturiers, maroquiniers, créateurs de luminaires, de poteries, de bijoux, de cadres pour ornementer les tableaux et lithographies, etc.

 

 

Certains sont doreurs. D’autres travaillent méticuleusement le bois. On redonne un sens et la vie à de vieux fauteuils. On expose ses créations picturales. On restaure le papier et d’anciens livres. On exerce son art à partir de la laque, du bois, du verre, du métal…

Chacun parle, discute, échange, exécute quelque chose quand c’est possible, propose et…commercialise aussi ses pièces qui méritent le détour et la contemplation.

 

 

Susciter des vocations, l’autre objectif de l’animation

 

Au-delà de l’exposition, il y a aussi une vertu initiatique induite à ce rendez-vous. Celui de susciter des vocations auprès des plus jeunes – les scolaires auxerrois ont eu droit à leur visite en bonne et due forme dès le vendredi – mais aussi des adultes en besoin de reconversion professionnelle, voire d’évolution de carrière en changeant radicalement d’axe d’orientation, se créant ainsi de nouveaux objectifs via les travaux manuels.

« Sur le bout des doigts ». Mission accomplie, donc, pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté et ses nombreux partenaires, à commencer par la Région, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre – du moins en ce haut lieu culturel – qui durant ces trois journées auront su prodiguer du rêve et de la beauté au public. Il en restera toujours quelque chose dans les esprits. Et qui sait, peut-être l’émergence de nouvelles vocations !

 

Thierry BRET

 

 


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