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Un petit bonjour avant de regarder la télé ?! C’est ce qu’a proposé en substance et non sans humour le délégué général de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie de l’Yonne (UIMM), Claude VAUCOULOUX, lors de sa très brève prise de parole introductive, lors du lancement de la 13ème édition de la Semaine de l’Industrie, lundi matin à Auxerre. L’évènement prend ses quartiers sur le territoire avec conférences et immersions en entreprises. Avant un job dating devant servir de point d’orgue à la manifestation…

 

AUXERRE : Tout en verve et en aisance orale, Claude VAUCOULOUX a accueilli ses invités lundi matin dans les locaux de la Maison de l’Entreprise pour y déclarer ouverte l’édition 2024 de la traditionnelle « Semaine de l’Industrie ». Un rendez-vous, treizième du nom, aux origines hexagonales dont peuvent bénéficier plus localement les départements. L’Yonne ne déroge pas à la règle, bien évidemment !

Un simple bonjour d’humeur joviale et le délégué général de l’UIMM et du MEDEF de l’Yonne laissera immédiatement la place à un écran de télévision, devant diffuser une courte vidéo ayant la finalité de poser les jalons de cet évènement, faisant la part belle également à l’apprentissage dans la filière industrielle. « Un patron, un apprenti ». Quelques images et peu de minutes de diffusion permettront de mieux appréhender le fondement même de cette manifestation qui va se dérouler sur l’ensemble de la semaine. Le besoin de communiquer autour d’une filière qui peine encore à recruter des représentantes de la gent féminine – « pourquoi se priver de 50 % de l’intelligence disponible ? » s’interrogera à regret Claude VAUCOULOUX lors de sa prise de parole -, et surtout de la valoriser auprès du plus grand nombre de futurs salariés, qu’ils soient issus des demandeurs d’emploi, de la reconversion professionnelle mais aussi des collégiens, lycéens ou étudiants, sans omettre les allocataires du RSA.

 

Stop à l’exercice de l’auto-flagellation chronique !

 

Citant le directeur national des Ponts-et-Chaussées, Jérôme LESUEUR (« Si l’économie est la main gauche de la fortune, l’industrie est sa main droite ! »), l’hôte de la Maison de l’Entreprise brossa en quelques mots la situation actuelle de l’industrie dans un Hexagone qui aura connu depuis une trentaine d’années une hémorragie en termes d’emplois et de débouchés économiques dans un secteur qui fut le fleuron des « Trente Glorieuses ».

« La France doit redevenir un grand pays industriel. C’est l’objectif de cette manifestation nationale que nous relayons ici même pour nous permettre d’exposer ce qu’est réellement l’industrie et quelles sont ses perspectives… ».

Une Semaine de l’Industrie qui se veut être une vitrine servant à promouvoir des métiers et leurs filières, mais aussi leurs parcours de formation.

« Dans l’Yonne, nous avons la chance de posséder de belles pépites industrielles, se réjouit l’orateur face à un public d’institutionnels et d’entrepreneurs, parfois, cela est méconnu de certains Icaunais qui se complaisent dans un exercice d’auto-flagellation typiquement bien français ! »

Moyennant quoi, Claude VAUCOULOUX de rajouter : « Stop à ce petit jeu stupide et pernicieux, bien au contraire, nous disons bravo à l’industrie icaunaise et à tout ce qu’elle représente ! ».

Un avis partagé par l’ensemble des suiveurs dans la salle. Evoquant ensuite le capital humain de la filière, le représentant de l’UIMM ne targua pas d’éloges sur cette voie professionnelle synonyme de richesses et de prospérité, de compétences et de souveraineté nationale.

 

 

Des vidéos utiles pour mettre en exergue l’apprentissage

 

Parlant du sympathique cocktail préparé par tous les acteurs de l’emploi réunis derrière ce vocable de « Semaine de l’Industrie » - France Travail, Cap Emploi, l’APEC BFC, AJIR, SPRO, OPCO2l, le rectorat, l’Etat, le MEDEF, le Pôle Formation 58/89, le Réseau pour l’Emploi -, l’intervenant prit soin ensuite de détailler le contenu de ce copieux rendez-vous, articulé autour de visites d’entreprise, de rencontres avec des dirigeants de société, des entretiens avec des demandeurs d’emploi, des scolaires, des démonstrations, des conférences, des publications sur les réseaux sociaux.

Claude VAUCOULOUX expliqua ensuite l’initiative du concept « Un Patron, un Apprenti » qui vit sa troisième édition. De courts reportages assurés par la « Télé de l’Yonne » et les équipes de Miguel MARQUEZ traduisent en faisant circuler la parole les bienfaits de l’alternance, vue par les deux bouts de la lorgnette. Des « pitchs » de quelques minutes plutôt bien ficelés qui permettent aux protagonistes, le patron et l’apprenti, de s’exprimer sur la réciprocité bénéfique de l’apprentissage en industrie.

Une industrie qui se doit de passer la vitesse supérieure, selon le délégué général de l’UIMM/MEDEF de l’Yonne.

« La filière doit reprendre sa marche en avant, constate-t-il, pour revenir sur des positions que nous avons connues et que nous n’aurions jamais dû abandonnées. Se contenter d’une industrie hexagonale dont le poids ne représente plus que 10 % du PIB est une véritable hérésie ; nous devons tout entreprendre pour la faire remonter à au moins 15 % ! Voire plus, au cours de ces prochaines années. La volonté politique qui s’est prononcée de manière quasi unanime en faveur de la réindustrialisation massive doit se mettre en œuvre. C’est un élan vital national ultra-prioritaire ! ».

 

Une mémoire qui désire, celle d’un passionné !  

 

Un Claude VAUCOULOUX subjugué par l’enthousiasme dont les propos s’inscrivaient nullement dans une démarche politique ni partisane. « Quoique, au niveau partisan, plaisanta-t-il en regardant d’un œil amusé la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, je le suis au nom de toutes celles et de tous ceux qui aiment l’industrie dans notre pays… ».

De là à faire des suggestions à la représentante de l’Etat, il n’y a qu’un pas que Claude VAUCOULOUX aura su franchir avec allégresse !

« Permettez-moi si vous le voulez bien de faire écho auprès des services de l’Etat de cette petite idée qui m’est venue en préparant cet évènement, ajouta-t-il, c’est celle de l’instauration d’une « décennie de la réindustrialisation » où à l’image de ce que nous savons faire durant une semaine, nous sachions réunir toutes les énergies et les mettre en mouvement durant une décennie au service de la grandeur de notre industrie. Je me plais à en rêver et à garder l’espoir que nous y parviendrons… ».

Un espoir qu’Honoré de BALZAC disait qu’il est « une mémoire qui désire ». Une mémoire qui demeure toujours aussi intacte pour le délégué général de l’UIMM ayant déjà consacré quarante ans de sa vie professionnelle à promouvoir l’industrie…Celle d’un passionné.

 

Thierry BRET

 

 


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La politique « RSE » au sein de la Banque Verte ? Ce ne sont pas des paroles en l’air, visiblement ! « Elle nous tient à cœur », devait affirmer le directeur-adjoint de l’établissement, dont la zone de chalandise est à cheval sur deux grandes régions que sont la Champagne et la Bourgogne. En déplacement ce vendredi tantôt dans l’Yonne, à l’occasion de la remise de cycles électriques à trente-trois collaborateurs du siège icaunais auxerrois, Laurent HARO a rappelé le sens de la responsabilité et de l’engagement de son entreprise, en présence d’élus de la Ville d’Auxerre.

 

AUXERRE : Qu’on se le dise, les usages de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et ses déclinaisons sont connus, voire pratiqués par l’ensemble des collaborateurs du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ! Et ce, depuis 2023, date à laquelle ils ont été tous formés ! Un engagement voulu par la direction de l’établissement « vert » qui revendique depuis plusieurs années sa motivation à vouloir les suivre.

Face aux défis soulevés par la lutte contre le réchauffement climatique et la nécessaire transition énergétique qui en découle, les têtes pensantes de la « grande maison » ne sont pas restées les deux pieds dans le même sabot au niveau des initiatives à prendre. Le crédo de l’entreprise est le suivant : réduire les émissions carbones liées à ses financements d’ici 2050 ! Une stratégie de neutralisation qui s’étend sur l’ensemble de ses activités.

 

Une direction Engagement Sociétal créée en interne dès 2023

 

Prenant le taureau par les cornes, le Crédit Agricole de notre contrée régionale s’est donc attelé à créer en 2023 une direction de l’Engagement Sociétal. Elle mobilise son réseau humain autour de trois axes prioritaires : le renforcement de la cohésion et de l’inclusion sociale, l’agissement en faveur du climat et la transition vers une économie bas carbone, et enfin, dernier point, la réussite des transitions agricoles et alimentaires, le fondement même de l’établissement bancaire.

« En interne, nous avons un rôle à jouer, a expliqué le directeur-adjoint du groupe Laurent HARO en déplacement dans l’Yonne, vendredi après-midi à l’occasion de la remise d’une trentaine de vélos électriques à autant de collaborateurs volontaires pour effectuer a minima cinquante trajets lieu de travail/domicile par le truchement de la mobilité douce, auprès de nos salariés. Mais aussi en externe, auprès de nos partenaires et fournisseurs… ».

 

Un petit jeu de devinettes fort utile pour mieux comprendre les enjeux

 

Puis, se prêtant au jeu de la devinette, le dirigeant du CACB interrogea ses collaborateurs sur le niveau de l’empreinte carbone d’un français moyen en équivalence tonne de Co2 à l’année. Laissant un court laps de temps à son public d’y réfléchir, avant de formuler la réponse. « Un Français moyen dépense de 6 à 7 tonnes d’équivalent Co2 par an ! ». Loin des 200 tonnes soufflées par l’une des salariés du groupe, qui avait un peu forcé le trait, ce qui aura entraîné quelques rires amusés parmi l’assistance.

Satisfait de son petit jeu, Laurent HARO proposa une seconde interrogation du même acabit au public : « quelle est l’empreinte carbone interne de la caisse régionale ? ». De nouveau, un blanc parmi l’assistance. Mais, là, personne n’ose s’aventurer sur le thème en esquissant un semblant de réponse.

« En fait, renchérit le dirigeant régional du Crédit Agricole, le chiffre à retenir s’élève à 17 000 tonnes d’équivalence Co2 à l’année ! C’est ce que dépense la caisse régionale de Champagne-Bourgogne, annuellement ! Cela comprend les rejets carbones du chauffage des locaux, de l’utilisation de l’énergie, la mobilité, etc. Et à partir de ce chiffre-là, nous nous sommes donnés comme ambition d’être à zéro en 2050… ».

 

 

Le premier jalon de – 20 % en 2024 est atteint !

 

Très ambitieux, effectivement ! Depuis 2022, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne s’est plongé sur le dossier. Fin 2024, un premier palier de – 20 % de réduction du Co2 par l’entreprise sera atteint. « On y sera grâce à votre engagement, expliqua l’orateur, grâce à toutes les actions que nous avons mis en place et la sensibilisation opérée auprès de tous les salariés, dans un vaste plan de formation décliné en 2023… ».

Du côté des bâtiments, la rénovation des agences commerciales aura permis de supprimer les passoires thermiques en faisant abstraction désormais des cuves à fioul. Le contrôle des températures dans les locaux intègre ses priorités. Un premier jalon qui a été posé avec succès dans la feuille de route de la banque.

Reste le troisième volet, très important pour l’établissement bancaire : son empreinte carbone relative à ses financements. Une fois de plus, Laurent HARO un brin amusé prend au jeu ses collaborateurs auxerrois : « A votre avis, c’est combien ? ».

De nouveau, le silence de plomb alourdit l’atmosphère dans le hall du siège auxerrois du groupe financier.

« C’est énorme, souligne l’interlocuteur, cela correspond à 800 000 tonnes d’équivalent Co2 à l’année ! Notre engagement 2050 de nous situer à zéro concerne également cette partie là de notre activité. Celle-ci se traduit par des soutiens financiers apportés à l’agriculture et notamment à la filière de l’élevage, un secteur qui contribue fortement aux émissions de carbone comme chacun le sait. Il y a aussi l’immobilier résidentiel puisque les constructions en Bourgogne Franche-Comté sont parmi les plus permissives de l’Hexagone, avec un immobilier ancien et une zone météorologique ne faisant pas partie des plus chaudes de France… ».

 

Façonner le territoire à la transition énergétique

 

Deux options se présentent ainsi à la Banque Verte pour réduire drastiquement ses émissions et celles des autres de ses partenaires : « soit on arrête de soutenir les éleveurs ou de financer l’acquisition de logements ayant de faibles DPE ; soit on se dit que l’on prend notre responsabilité sociétale auprès de tous les acteurs de la vie qu’ils soient particuliers ou professionnels en leur proposant de « verdir » l’économie. Ainsi, en les aidant et en les accompagnant, on va faire pivoter dans la même direction tous les agents économiques et tout le monde pour passer vers des modèles économiques et climatiques plus vertueux… ».

Un chemin sur lequel le Crédit Agricole est engagé depuis plusieurs années dans notre région, avec le concours de partenaires institutionnels et entrepreneuriaux du terroir, à l’instar d’EDF. Un impact façonneur sur le territoire champenois et bourguignon qui est pris à cœur par les dirigeants de la structure.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Voici quelques années, nous évoquâmes dans nos colonnes l'histoire formidable du « Bambou' s Café », sis à Savigny-en-Terre-Plaine. Une commune de 130 habitants, située entre Avallon et la Côte d'Or, où un jeune chef talentueux Gabriel GIRARD racheta à vingt ans le bistrot de son village. Objectif : qu’il ne disparaisse pas. Ce cuisinier courageux et travailleur a connu un  succès immédiat, favorisé de surcroît par sa cuisine simple, bonne, mais aussi soignée…

 

SAVIGNY-EN-TERRE-PLAINE : Après quelques années, des travaux devinrent nécessaires. C’est ainsi que le « Bambou’ s Café » devint le « Gab'istro ». Poussé par sa réputation méritée, le lieu ne désemplit pas ! Les murs se sont parés d'un blanc immaculé. La cuisine est plus fonctionnelle pour nos marmitons, sans oublier au premier étage une collection de pendules aux horaires variés.

Le menu de vraie cuisine est proposé à 16 euros : oui, vous avez bien lu ! Il est un modèle du genre. Désormais, il est suggéré comme un peu partout ailleurs, écrit sur une feuille avec ses quatre entrées, plats et desserts. Tout cela change de façon hebdomadaire.

 

 

 

Huit tonnes de pommes de terre locales livrées à l’année !

 

 

Ce midi-là, notre choix se porta sur une variante du vol au vent, proposé sur un lit de salade. Il était notamment composé de rognons et de champignons. Ensuite, dans une assiette bien chaude, arrivèrent de bonnes boulettes maison à la sauce poivre, accompagnées du légume de la maison : les frites. De mémoire, ce ne sont pas moins de huit tonnes à l'année de patates qui sont livrées par un paysan local ! Mais aussi d'un peu de verdure. Franchement, c'est fort bon, avant de terminer par un onctueux riz au lait.

 

 

 

 

Retrouver l’âme d’antan…

 


Seize euros, rien à dire ! Si ce n'est merci chef, sauf que lorsque l'on a connu avant, on se dit que ce bel endroit a perdu un brin de son âme. Cela en faisait son charme, mais aussi l'authenticité : le menu sur l'ardoise, les bocaux de rhum remplis de piments ou de fruits de la passion. Bref, ce petit côté un rien désordonné qui avait plu au réputé chroniqueur François SIMON qui l'a narré un jour dans l'hebdo de la « Tribune Dimanche », en faisant de ce lieu aussi magique qu'unique...

Gageons qu'avec le temps, le « Gab'istro » sera à l'unisson de son bel aîné,  marqué par la patine du temps passé.

 



 

Contact :

 

Le Gab'istro »

Bar, tabac et restaurant.

5 Rue des Forges

89420 SAVIGNY-en-TERRE-PLAINE

Tel : 03.86. 32.58. 70.

Portable : 06.44.20.02.13.

Ouverture du lundi au samedi inclus.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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C’est un indéniable plus. Un vrai atout que de disposer d’un tel service dans une localité, située en milieu rural. Question d’indépendance, aussi, lorsque les habitants de la commune doivent encore utiliser l’automobile comme seul et unique moyen de transport pour se rendre à leur travail ou dans la ville d’à côté, en l’occurrence Auxerre. La réouverture de la station-service à Chevannes, après une période d’absence de trois ans, suscite de l’enthousiasme dans le landerneau. Une réouverture que l’on doit au groupe « TotalEnergies »…

 

CHEVANNES : Eté 2021, exit la station-service, sise à l’entrée est de la localité proche de la périphérie auxerroise. La fermeture prive les riverains et les automobilistes de passage, fréquentant cet axe de la circulation menant aux confins de la Puisaye, de l’opportunité de pouvoir effectuer le plein de carburant, en un lieu de vie et de cohésion sociale comme dans la plupart des agglomérations de campagne qui sont pourvues d’une telle infrastructure.

Novembre 2024, tel un Phénix renaissant de ses cendres – quoique que la comparaison s’avère dangereuse avec de tels produits inflammables que sont l’essence et le diesel ! -, la nouvelle station-service à l’estampille du groupe « TotalEnergies » est de nouveau fonctionnelle. Permettant à ses utilisateurs de bénéficier de services essentiels qu’ils sont en droit de recevoir et fort utiles dans leur quotidien.

Présent le jour inaugural sur le site, l’édile du cru, Dominique CHAMBENOIT, s’est montré satisfait de la résurrection de ce point névralgique tant commercial qu’économique.

« Je suis heureux de voir que la station-service reprend vie, devait-il préciser, car la dépendance à la voiture est prédominante en milieu rural… ».

Un lieu de passage synonyme de mobilité, de lien social mais aussi d’emploi.

 

Une force de frappe de plus de mille stations en zone rurale

 

C’est aussi une présence territoriale. Un argument ô combien fondamental dans les campagnes qui parfois manquent de tout ou presque. Et Dominique CHAMBENOIT de rajouter : « cette réouverture est importante pour les résidents locaux, ils peuvent effectuer leur plein de carburant sans avoir à quitter le village. Ils peuvent aussi profiter des services de qualité proposés dans la boutique… ».

Parmi ces offres désormais proposées, un service de dépôt de colis « CORA » et « Mondial Relay » qui simplifient l’envoi et la réception de paquets, et naturellement le ravitaillement en carburant, assuré par trois pompes (SP 98, SP 95 et Gasoil Excellium).

 

 

Avec cette réouverture dans la localité de l’Yonne, le groupe « TotalEnergies » compte à date de 1 150 stations rurales. Une force de frappe appréciable pour une entreprise qui a planifié la réouverture de vingt stations-service dans les campagnes de l’Hexagone en 2023. Le rythme devant se situer ensuite sur la base de dix nouvelles structures inaugurées chaque année. La genèse de cette stratégie est simple : puisque 20 millions de Français vivent en zone rurale, le groupe aux 35 000 collaborateurs a décidé de se positionner comme un acteur local en ayant pour objectif de maintenir un réseau de proximité à travers tout le pays, garantissant que 90 % de nos concitoyens soient à moins de quinze minutes d’une station-service à l’estampille de la célèbre compagnie. Signe d’un engagement fort en matière d’ancrage territorial.

 

L’accompagnement des mobilités au quotidien

 

Présidente de « TotalEnergies Proxi Sud-Est », Valérie LAUGIER s’est réjouie du travail accompli à Chevannes avec le garage « LG Auto » et ses équipes, en lien avec les collectivités locales, pour arriver à ce résultat. « Ce travail traduit notre volonté d’accompagner les mobilités du quotidien… ».

De son côté, Vincent GAFFARD, directeur régional Bourgogne Franche-Comté du groupe, évoqua le rôle essentiel d’une réouverture de station-service en zone rurale. « Elle contribue au maintien de l’activité de proximité, tout en développant l’attractivité locale pour les commerces qui sont essentiels dans la vie des Français dans ces communes… ».

Pour l’heure et dans le cas présent, ce sont les habitants de Chevannes qui sont les principaux bénéficiaires de cette réouverture qui n’aura pas laissé les villageois indifférents…

 

Thierry BRET

 


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L’ambiance se veut très studieuse. Pas une mouche que l’on entendrait voler dans la salle. Les participants à ce mini-séminaire d’une demi-journée écoutent attentivement les propos du maître de cérémonie du jour, l’un des encadrants de France Travail. Il explique les nouvelles règles du jeu. Parmi l’assistance, uniquement des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ainsi que des collaborateurs de France Travail Auxerre, l’ex-entité institutionnelle, autrefois mieux connue sous le vocable de « Pôle Emploi ». Une première qui se concrétise, en vérité. Celle des synergies renforcées pour se mettre en ordre de bataille au service des entreprises locales…

 

AUXERRE : On n’ira pas jusqu’à qualifier cette rencontre de première hexagonale historique, mais de l’avis de ses organisateurs, il s’agit bien là d’une rencontre novatrice et unique en Bourgogne Franche-Comté, devant en appeler d’autres ! Même si, jusqu’à preuve du contraire, il y a toujours eu des rapprochements probants entre les chambres consulaires au niveau collaboratif, en particulier la CCI, et l’organisme « France Travail », même du temps de sa glorieuse appellation, « Pôle Emploi ».

Toutefois, un nouveau cap dans la relation semble avoir été franchi avec cet épisode relationnel tangible devant faire des émules dans d’autres endroits du territoire. Voire au-delà.

Réunir, un après-midi durant, les collaborateurs des deux organismes institutionnels pour échanger et phosphorer sur les méthodologies permettant au recrutement de sortir vainqueur de ces échanges pour le bien des entreprises locales ferait presque parti de la grande nouveauté de ce rendez-vous, accueilli dans la pépinière d’entreprises consulaire auxerroise. Un site qui est toujours en travaux comme chacun le sait et qui aura dévoilé avec sa salle de travail un lieu propice à la réflexion participative commune entre partenaires de l’emploi.

 

Maximiser le partage des connaissances et des acquis

 

Profitant du lancement – c’est effectif depuis le 24 octobre dernier – de la nouvelle offre de service nationale délivrée aux entreprises, « France Travail Pro », les équipes des deux partenaires se retrouvèrent donc en séance de brainstorming pour une demi-journée consacrée à la découverte et l’analyse de leurs services respectifs déclinés vers le monde de l’entrepreneuriat. Un travail de connaissance utile et constructif qui devra in fine délivrer les fruits de la réussite dans l’objectif suprême établi : améliorer les dispositifs d’aides au recrutement des entreprises du bassin auxerrois, tout secteur professionnel confondu.

L’objectif de cette immersion en toute réciprocité, c’est le partage. Celui des expertises accumulées au fil des expériences dans les deux univers. Que ce soit en matière d’emploi, de formation, de financement, de conseil en environnement ou numérique.

 

 

La genèse de ce rapprochement puise ses sources au niveau national. Elle est née d’une convention de partenariat établie entre la CCI, France Travail mais aussi l’Union nationale des Missions Locales et Cap Emploi. Le carré d’as hexagonal de l’emploi à l’heure actuelle !

La problématique du recrutement en entreprises est telle aujourd’hui qu’il était nécessaire de mutualiser ses savoirs et compétences pour mieux soutenir les efforts à l’employabilité. D’où cette étroite collaboration qui vient de se mettre en place dans l’Yonne, département précurseur dans la contrée régionale, mais qui ne devrait pas rester le seul à le faire à terme.

 

Une multitude d’outils favorisant les initiatives inclusives

 

De la pure logique, en somme. D’une part, la chambre consulaire positionnée sur le commerce et l’industrie pilote en partie le programme « Territoires d’industrie », un concept favorisant la valorisation des filières industrie et métallurgie en accointance avec le Conseil départemental. D’autre part, on ne présente plus les missions de France Travail. L’organisme apporte ses services aux besoins de recrutement des entreprises grâce à de multiples outils dont la fameuse « MRS », la Méthode de Recrutement par Situation que les conseillers de la CCI ont eu tout le loisir de découvrir dans ses moindres détails via la présentation d’une vidéo illustrant son application et sa pertinence. Un acteur clé de l’emploi qui participe également activement au Service Public Régional d’Orientation, le SPRO, en phase collaborative avec la Région.

En outre, la CCI s’appuie aussi sur un outil apparu il y a déjà plusieurs saisons et qui porte ses fruits : « Les Entreprises s’engagent ». Un concept à l’origine de manifestations plutôt bien perçues à l’instar de « Stades vers l’Emploi », organisés avec France Travail, où les méthodes de recrutement apparaissent débridées et novatrices.

Les initiatives inclusives en entreprise se multiplient. Les acteurs de l’emploi y trouvent une vraie réussite tant pour créer des liens bénéfiques aux allocataires du RSA que les autres, des demandeurs d’emploi en recherche du précieux Graal. En créant de nouvelles synergies constructives, la CCI de l’Yonne et France Travail, via sa nouvelle entité, « France Travail Pro », ont bien décidé de passer à la vitesse supérieure pour résoudre au mieux cette sempiternelle équation de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi. Une équation qui se révèle de plus en plus être un casse-tête chinois pour les directions des ressources humaines des entreprises…

 

Thierry BRET

 

 


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