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Dans un rapport publié le 30 septembre dernier, l’association AUBE dresse un état des lieux sans concession de la vie étudiante dans l’Auxerrois. Reposant sur une enquête menée auprès de 200 étudiants, ce document souligne des lacunes criantes en matière de logement, de restauration, d’inégalités sociales et appelle à une mobilisation urgente des acteurs publics.

 

AUXERRE : Créée en septembre 2024, l’association AUBE (Auxerre Unis pour nos Besoins et nos Envies) s’est imposée en moins d’un an comme un acteur majeur de la solidarité jeunesse dans l’Auxerrois, avec à son actif, plus de 800 jeunes bénéficiaires depuis l’automne dernier. Mais l’association présidée par Emmanuel BRONDEL ne se limite pas à l’aide d’urgence, s’engageant dans le même temps sur le terrain de la réflexion et du plaidoyer. Révélé le 30 septembre dernier à la Maison du Bâtiment, devant un large parterre, parmi lesquels de nombreux élus ou représentants de formations politiques, son « Rapport 2025 sur la vie étudiante à Auxerre » en est un premier jalon : une enquête menée auprès de 200 étudiants de l’Université de Bourgogne Europe à Auxerre, soit près de 19 % de ses effectifs et environ 6 % des étudiants auxerrois. Une base modeste mais révélatrice, selon l’association, des besoins structurels auxquels il est urgent de répondre.

 

Une jeunesse nombreuse mais sous-considérée et oubliée

 

Souvent qualifiée de « belle endormie » à la population vieillissante, on oublie souvent qu’Auxerre est une ville jeune, rappelle Emmanuel BRONDEL dans ses propos introductifs : « saviez-vous que plus de 30 % de la population auxerroise a moins de 30 ans ? Qu’il y a plus de 12 000 jeunes de 16 à 25 ans dans toute l’agglomération, soit 37 % de cette tranche d’âge pour le département ? ».

Une vitalité qui peine malgré tout à se traduire dans les politiques locales, alors que la ville préfecture, avec 3 300 étudiants, pour 71 formations sur dix sites différents, concentre pourtant l’essentiel de l’enseignement supérieur du territoire icaunais. Auxerre étant de fait l’épicentre de la vie étudiante dans l’Yonne, mais sans toutes les infrastructures qui devraient accompagner ce statut. L’un des principaux constats concerne la pénurie de logements étudiants. Même en tenant compte des étudiants habitant chez leurs parents (85 % selon l’INSEE), 322 logements manqueraient pour couvrir les besoins des étudiants restants. Si un projet de résidence étudiante avec 150 chambres est à l’étude, porté par la municipalité et l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat), son directeur général, Éric CAMPOY, qui intervenait lors de la seconde table ronde de la soirée, se veut réaliste : « on a aujourd’hui environ quarante étudiants en recherche d’un logement, pour lesquels il n’y a pas de solution alors qu’en tant que bailleur social, on a vocation à loger toutes les personnes ayant besoin de trouver un toit. Le problème étant que nous avons très peu de logements qui se libèrent et très peu de typologie correspondant aux besoins des étudiants… ».

 

 

Le délicat problème de la restauration étudiante à Auxerre

 

Logement, restauration, aides sociales : le compte n’y est pas. Pointé du doigt également, le désengagement du CROUS qui, en 2009, sous-louait 112 logements à Auxerre, contre 62 seulement aujourd’hui, malgré un taux d’occupation de 100 %. Aucun hébergement d’urgence n’étant prévu pour les jeunes en situation de grande précarité, alerte Emmanuel BRONDEL, citant le cas de deux étudiantes qui, l’an dernier, faute de toit et de moyens de s’alimenter, étaient hébergées et nourries par les équipes éducatives.

Principal acteur de la vie et de la solidarité étudiante, le CROUS est également accusé d’engendrer des disparités entre les étudiants à l’université ou en BTS. Ces derniers, bien que soumis à « ParcourSup », « ont un statut bâtard entre Education nationale et enseignement supérieur, qui ne leur permet pas de bénéficier des mêmes services ni des mêmes droits… ».

Le rapport met également en lumière les limites du système de restauration. Auxerre ne dispose que d’un seul espace conventionné avec le CROUS, situé sur le site de l’IUT. Bien que théoriquement ouvert à tous, il reste inaccessible aux étudiants des autres sites (INSPE, IFSI), en raison des temps de trajet et des horaires inadaptés. Avec pour conséquence, à peine 26 repas CROUS servis par an et par étudiant. La création d’un restaurant universitaire en centre-ville est évoquée, afin de permettre à tous les étudiants, y compris les BTS, d’accéder à une offre de restauration à tarif social.

 

 

Un appel à la mobilisation collective


Depuis sa création, AUBE a organisé six distributions sur les campus de l’Université de Bourgogne Europe. Produits alimentaires, d’hygiène, fournitures scolaires ou protections menstruelles ont été remis à plus de 750 jeunes dont 650 étudiants. Malgré cet engagement, l’association déplore le manque de coordination entre acteurs publics et privés, ainsi qu’une faible reconnaissance institutionnelle de ses actions, appelant à la création d’un Pôle jeunesse centralisé à Auxerre, à proximité du centre-ville, afin de regrouper services, information, accompagnement et lieux de vie.

AUBE alerte également sur l’absence de dispositifs de soutien locaux spécifiques, suggérant de s’inspirer de la ville de Chenôve, qui propose une bourse municipale conditionnée à une résidence de deux ans. A Auxerre, un tel dispositif pourrait s’accompagner d’une distribution en « cagnole », la monnaie locale, afin de réinjecter ces aides dans l’économie du territoire, suggère Antoine ROUGER, coordinateur de l’association « SoliCagnole » : « donnant ainsi accès à une alimentation biologique et locale, qui aiderait les producteurs locaux engagés dans des principes vertueux, de sortir eux aussi de la précarité… ».
Bien plus qu’un simple document, ce rapport 2025 se veut cri d’alerte et manifeste pour une jeunesse auxerroise trop souvent oubliée. Auxerre a les moyens de devenir une vraie ville étudiante, à condition d’en faire une priorité politique. Un message que l’association entend bien rappeler le moment venu à l’ensemble des candidats aux municipales 2026. Bien décidée à donner tort à François MAURIAC, lui qui un jour a écrit : « la jeunesse n’a pas d’avenir » !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Placée sous le signe du partage et de l’inspiration, la manifestation devrait drainer bon nombre de décideurs économiques et de représentants de la sphère institutionnelle (peut-être politique) de notre territoire. Le lancement d’un nouveau réseau, de surcroît positionné sur la pratique des vertus humanistes car venant en aide aux entrepreneurs ayant perdu leur outil de travail, ne laissera sans doute pas indifférents les exégètes de l’économie icaunaise. Entre rencontres enrichissantes et échanges passionnants, la pépinière d’entreprises de la CCI de l’Yonne brillera de mille feux pour accueillir l’ouverture de l’antenne départementale de la structure associative « 60 000 Rebonds » le 15 octobre à Auxerre.

 

AUXERRE: Depuis quelques jours, les réseaux sociaux s’affolent ! « Nos entrepreneurs ont besoin de soutien et d’aides, c’est chouette que cette association ouvre une antenne sur l’Auxerrois ». « Je veux bien être des vôtres pour participer à cet évènement de partage… ». De quoi s’agit-il exactement ?

De l’émergence d’un nouveau réseau sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté ! Plutôt de son officialisation visuelle grâce à une localisation physique qui sera accueillie dans le saint des saints de la vie économique de notre département : la Chambre de Commerce et d’Industrie, via son complexe joliment remanié au printemps dernier, le complexe « OCTOPUS ». Pour les puristes, la pépinière d’entreprises auxerroise, tout simplement !

Ce n’est d’ailleurs pas le fruit du hasard si ce soir-là, le 15 octobre aux alentours de 19 heures, le président de la chambre consulaire en personne prendra la parole. Un mot de bienvenue, certes, de la part de Thierry CADEVILLE ; mais une explication de texte qui permettra de bien comprendre le positionnement de la CCI 89 envers cette structure associative altruiste et solidaire des chefs d’entreprises qui laissent des plumes face aux aléas de la conjoncture économique.

 

Rendre positive la vision de l’échec en France

 

Rien qu’en 2024, ce fut plus de 1 400 entrepreneurs qui ont ainsi bénéficié des aides salvatrices de ce réseau qui accueille aujourd’hui au niveau hexagonal près de trois mille contributeurs bénévoles. Sachant que selon le site numérique de « 60 000 Rebonds », il existe à date 77 points d’accueil reconnus pour tel dans la France métropolitaine mais aussi aux Antilles, en Guyane et à la Réunion.

En Bourgogne Franche-Comté, l’entité peut se targuer de soutenir en les accompagnent humainement plus de 120 chefs d’entreprise dans le besoin. Coaches, experts, parrains, marraines…interviennent sous le sceau du bénévolat et la passion de l’autre.

Vice-président national de l’association et président régional, Frédéric LIOTARD avait effectué il y a quelques jours un déplacement depuis Dijon jusqu’à Auxerre afin de témoigner lors de la Rentrée économique du MEDEF 89 qui consacrait une table ronde à la santé mentale du dirigeant. Il était par ailleurs accompagné de Vanina COSTES, coache professionnelle et bénévole au sein de cette structure qui a pour ambition de faire changer le regard de l’échec professionnel (et entrepreneurial) en France. L’objectif de « 60 000 Rebonds » BFC est simple : poursuivre son développement sur le territoire régional et rendre accessible le dispositif d’accompagnement à tous les chefs d’entreprise, artisans et commerçants.

Un fil d’Ariane déontologique des plus sympathiques et utiles envers celles et ceux des entrepreneurs dans la souffrance qui est soutenu aujourd’hui par une multitude de mécènes à l’instar du groupe ACTIVE, de la Banque Populaire, de Dijon Métropole, de la Région ou encore de…FESTINS, la société icaunaise fondée par Evelyne et Didier CHAPUIS. Quant aux partenaires, issus du milieu institutionnel et fédérations, ils sont légion : CPME, MEDEF, CCI, URSSAF, etc.

Présente dans l’Yonne depuis un an, l’association accompagne une quinzaine de chefs d’entreprise. Pour accroître sa visibilité, il était important d’ouvrir une antenne officielle sur le département. Ce sera chose faite, le 15 octobre.

« Nous avons deux grandes missions, explique Frédéric LIOTARD, accompagner des dirigeants post-liquidation à rebondir dans la vie à l’aide d’un binôme coach professionnel et parrain bénévole, le plus souvent des anciens cadres dirigeants et dirigeants. Il existe également toute une communauté d’experts. Le deuxième axe de notre mission est de changer le regard de la société sur la notion de l’échec en France. C’est un sujet où nous aurons beaucoup de mal car souvent au sortir du tribunal, les dirigeants qui ont tout perdu se censurent et se jugent. C’est une attitude normale car ils ont en face d’eux des « robes noires », les représentants de la justice… ».

 

Un maillage qui se renforce en Bourgogne Franche-Comté

 

Accompagnés sur une période de deux années, les entrepreneurs suivis par les spécialistes de la structure rebondissent à 70 % dans le salariat, le reliquat se destinant à vivre une nouvelle aventure entrepreneuriale. Quant à la curieuse appellation de l’entité, il correspond tout simplement au nombre de liquidations d’entreprises annuelles en France lors de la création de la structure.  

Mais derrière les chiffres se rapportant aux liquidations, Frédéric LIOTARD insiste sur le nombre d’arrêts d’activité en France, un chiffre que l’on n’évoque jamais mais en perpétuelle progression. Soit 400 000 par an.

« Si l’on prend le chiffre de 60 000 liquidations à 2,5 emplois en moyenne par an, ajoute l’interlocuteur, cela fait 200 000 emplois perdus chaque année, en dix ans, cela deux millions d’emplois disparus et cela ne fait pas malheureusement la une des médias ! ».

Une vigilance que souhaite mettre en exergue le président régional de « 60 000 Rebonds » en Bourgogne Franche-Comté.  

A Auxerre, au soir du 15 octobre, les suiveurs de l’actualité économique auront tout le loisir de découvrir cette nouvelle entité qui permettra de recruter des bénévoles, des parrains et des coaches en s’appuyant sur la proximité. Après la Côte d’Or, la Saône-et-Loire, le Doubs et prochainement le Jura, l’Yonne intègrera très prochainement le maillage représentatif de cette association, désireuse d’aider les oubliés du système : les entrepreneurs eux-mêmes qui ne peuvent prétendre à pas grand-chose au niveau social du fait de leurs statuts.

 

En savoir plus :

Soirée d’ouverture de l’antenne 60 000 Rebonds à Auxerre

A la pépinière d’entreprise de la CCI 89

Le 15 octobre à 19 heures

Avec une table ronde : « pourquoi s’engager autour du rebond ? ».

Conférence de Benoît DAVID, conseil et entraîneur de dirigeants et de cadres : « comment la pensée des philosophes de l’Antiquité peut-elle nous aider à être plus heureux et vivre mieux aujourd’hui ? ».

 

Thierry BRET

 


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Changement de décor et de maître de cérémonie pour la traditionnelle remise des diplômes « Cambridge » à Auxerre. C’est en l’église Saint-Pierre que dans une ambiance solennelle et joyeusement britannique, les élèves lauréats de la certification délivrée par l’Université de Cambridge se sont vus remettre leur précieux diplôme, coiffés du pittoresque « mortarboard »…

 

AUXERRE : La cathédrale d’Auxerre étant exceptionnellement indisponible (pour un concert dans le cadre des Médiévales finalement annulé), c’est l’église Saint-Pierre qui a servi d’écrin, à la cérémonie de remise des diplômes de certification « Cambridge » aux élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-La-Salle. Un contretemps logistique, mais une continuité symbolique, l’église du quartier du Pont prolongeant l’esprit de la prestigieuse université anglaise, attachée depuis huit siècles à ce que l’évènement se déroule en des bâtiments chargés d’histoire, parmi lesquels bien sûr, les lieux consacrés.

Emma, Yacine, Enzo, Nathan, Hugo, Cherifa, Jeanne…, ils sont près de 150 élèves, de l’école Sainte-Thérèse au lycée Saint-Joseph, à avoir décroché cette année leur diplôme « Cambridge », du niveau « Starters » pour les plus jeunes au niveau « Advanced C1 » pour les lycéens de seconde, première et terminale, sans oublier les élèves de l’école Sainte-Marie. Autant dire que les bancs de l’église étaient, tout comme le parvis, bien remplis. Parents, familles, professeurs, tous étaient réunis pour célébrer la réussite de ces jeunes qui ont brillamment prouvé leur maîtrise de l’anglais. Parmi eux, Nicolas et Lucas, tous deux élèves de 1ère à Saint-Joseph, qui vouent depuis longtemps une passion pour la langue anglaise. Presque une obligation pour Lucas, à l’horizon professionnel déjà tracé : « en fait, je souhaite devenir contrôleur aérien et pour cela, le niveau est particulièrement élevé… ». Habitué à voyager à travers le monde avec ses parents depuis sa tendre enfance : « on a dû aller une dizaine de fois ensemble aux Etats-Unis et au Canada, je connais Londres pratiquement par cœur et comme mes parents ont un peu de mal à s’exprimer, je joue les interprètes ! » (Rires)

 

 

Une certification synonyme de passeport dans la vie

 

Autre nouveauté cette année, avec un passage de relais à la présidence de la cérémonie. Amy BRACKNALL, formatrice et examinatrice en langue anglaise, originaire du Yorkshire et installée à Dijon, succédant à l’emblématique Philip GOMIS. Dès ses premiers mots, elle a su captiver l’auditoire avec un humour résolument britannique : « Pourquoi passer « Cambridge » quand on sait déjà dire « Brian is in the kitchen » ou « my tailor is rich » ? Parce que c’est la preuve internationale que vous êtes capables de parler anglais sans bugger ! ». Amy BRACKNALL a rappelé avec énergie l’importance de l’anglais au XXIe siècle, dans un monde professionnel où 90 % des métiers exigent un bon niveau de langue : « on ne vous demandera peut-être jamais de conjuguer « to be » au plus-que-parfait du passif, mais on vous demandera sûrement d’écrire un mail en anglais… ». Voire ajoute-t-elle en souriant, « de commander un milkshake avec un super accent, ça aide aussi ! ». Une certification « Cambridge », synonyme de véritable passeport pour l’avenir : « c’est un peu comme apprendre à faire du vélo sans les mains, mais en anglais ! ».

Sous les applaudissements des élèves présents, elle a tenu à rendre hommage aux professeurs « ces héros du quotidien qui arrivent chaque matin à l’école avec la patience d’un moine et le sourire d’un vendeur de glace en hiver… » ainsi qu’aux parents, « ces coaches de vie qui, après que les professeurs nous aient donné les clés du savoir, nous apprennent à ne pas les perdre ! ».

 

 

Un pur cérémonial à la sauce anglaise !

 

La cérémonie s’est poursuivie avec la traditionnelle remise des « mortarboards », ces coiffes noires, symbole de réussite académique. Appelés par groupes de cinq, les élèves se sont inclinés devant leurs enseignants après avoir reçu leur précieux couvre-chef. Une mise en scène codifiée, empreinte de respect, même si l’autorité bienveillante mais ferme de Philip GOMIS a parfois manqué pour canaliser l’enthousiasme débordant des plus jeunes, qu’Amy BRACKNALL a su néanmoins gérer avec tact et humour.

Le final, tout en émotion, a réuni tous les participants à l’extérieur de l’église, au son solennel de la cornemuse et des notes « d’Amazing Grace », l’un des hymnes les plus emblématiques du monde anglophone. Moment venu pour le traditionnel et sonore « hat throwing », coiffes tenues fièrement à bout de bras, face à des familles enthousiastes, portables dressés, pour immortaliser l’instant. On a le « mortarboard » que l’on peut !

 

 

En savoir plus :

 

Répartition des diplômes obtenus :

Ecole Sainte-Marie : 27 lauréats

Starters Sainte Thérèse : 21 lauréats

A1 Movers : 42 lauréats (6e)

A2 Key for schools : 45 lauréats (5e / 4/ 3e)

B1 Preliminary : 31 lauréats (4e /3/ 2e)

B2 First : 6 lauréats

C1 Advanced : 6 lauréats

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Fédératrice et conviviale, la seconde édition de l’opération « Yonne Santé Vous Sport » l’aura été, sur l’ensemble de la journée. Après une précédente manifestation marquée par le succès au même endroit en 2024, le DAC 89 (Dispositif d’appui à la Coordination de l’Yonne) a su réitérer avec brio ce nouveau rendez-vous, en accueillant plus de deux cents professionnels de santé à la salle des fêtes de Venoy.

 

VENOY: Le programme était pour le moins copieux pour les participants de cette animation conviviale, concoctée par le DAC 89, un évènement qui s’inscrit progressivement dans le marbre, au calendrier des activités icaunaises institutionnelles. Plus d’une vingtaine d’activités sportives et ludiques y étaient proposées in extenso au cours de la journée. Certaines, à l’extérieur, qui n’auront malheureusement pas bénéficié de la même clémence météorologique, à l’instar de celles vécues ici même la saison dernière. Céci-foot, pétanque, karting à pédales, tyrolienne… : autant de disciplines permettant à chacune et à chacun des invités (des professionnels de la sphère sanitaire) de découvrir l’autre en joignant l’utile à l’agréable.

Plusieurs structures associatives avaient confirmé leur présence en ce jour pluvieux. Celles de l’aide à domicile, celles du médico-social et du sanitaire. Organisée en accord avec le Conseil départemental de l’Yonne, soutenue financièrement par l’Agence Régionale de Santé (ARS), la manifestation comportait également des temps d’échanges afin de renforcer les liens entre les différents acteurs de santé du territoire.

 

 

Les visiteurs eurent l’opportunité de découvrir une huitaine de stands dont la plupart étaient situés à l’extérieur. Il fallait donc être bien couvert durant ces conversations !

On notait parmi ces ateliers celui de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui devait présenter les activités déclinées par le CES, le Centre d’Examens de Santé auxerrois ainsi que leurs différentes prestations de service. Le public s’arrêta aussi aux stands du centre hospitalier auxerrois, avec l’unité de recherche clinique, le Conseil département avec Yonne Attractivité et le pack santé…

Médecins, infirmiers, auxiliaires de vie, aides à la santé…toutes les filières professionnelles étaient représentées lors de cette journée de cohésion et de découverte. Une journée axée autour du ludique et du pédagogique. Une seconde édition qui en appelle nécessairement une troisième, sans doute organisée à Venoy dès 2026.

 

Thierry BRET

 

 


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Quatre jours durant, Auxerre endosse le rôle honorifique de capitale hexagonale de la filière boulangère. Normal, l’un de ses centres de formation, le CIFA de l’Yonne, y accueille l’une des compétitions les plus prisées du secteur artisanal, le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Un défi réunissant la fine fleur des apprentis de l’Hexagone – 24 candidats -, tous auréolés de titres départementaux et régionaux, ayant servi à les qualifier pour ce rendez-vous de huit heures de compétition où le mental et la technique professionnelle sont mis à rude épreuve…

 

AUXERRE : « Votre présence en ses murs montrent bien la nature de l’engagement que vous avez… ». Les mots de bienvenue adressés par le président des Meilleurs Ouvriers de France (MOF) de l’Yonne, Marc LABARDE, ne rentrent pas visiblement dans l’oreille de sourds. Assis face à lui en rang d’oignons, un petit groupe d’une dizaine de jeunes gens écoute consciencieusement les conseils prodigués par « l’homme à l’écharpe rouge ». Curieusement, alors que le temps s’est rafraîchi aujourd’hui, l’exégète es « MOF » de l’Yonne ne la porte pas ce mardi en milieu de matinée autour du cou !  Un oubli ou un geste volontaire ?

Il se veut rassurant envers les candidats, Marc LABARDE. Des jeunes pousses de la filière boulangère, dont certains sont déjà bien rodés à l’exercice des concours, disputés au gré des envies, source de progression professionnelle et de motivation personnelle. L’orateur parle de sécurisation, de protection, avant que les concurrents de ce 40ème concours « Un des Meilleurs apprentis de France » ne débutent la première phase de ce long cheminement menant au sacre national : la préparation de la pâte.

 

« Respectez-vous les uns les autres » : une histoire de valeur…

 

Il est tellement précautionneux vis-à-vis de ces jeunes concurrents qui n’en perdent pas une miette (de pain, il va de soi !) que l’intervenant présente même les risques topographiques de l’endroit (une petite barre de seuil) lorsque les candidats devront circuler avec un chariot d’une pièce à l’autre avant de constituer l’assemblage définitif de leur présentation ! Du grand Marc LABARDE, comme d’habitude, devrait-on dire ! Invitant au passage les filles et garçons devant disputer cette finale nationale à se dépasser coté créativité, tout en prenant beaucoup de plaisir à vivre l’instant présent. Les valeurs circulent aussi durant cet entretien liminaire d’avant confrontation : « respectez-vous les uns les autres durant cette compétition, insiste Marc LABARDE, prenant le relais du président du jury Xavier BORDET, ne confondez pas vitesse et précipitation, cela peut donner des résultats négatifs… ».

Une vraie transmission de savoir-être et de savoir-faire, en somme. Les paroles apaisantes semblent rassérénés les jeunes gens. Dans ce groupe, il n’y a qu’une seule fille. Elle lève le doigt timidement pour poser des questions.

 

 

 

Les ténors du national bien présents à Auxerre

 

Tous âgés de moins de 21 ans, la vingtaine de prétendants à ce titre de gloire qui auréolera à jamais le CV des boulangers en herbe vit avec intensité ce moment déjà crucial de leur apprentissage, voire de leur carrière. Participer à une finale nationale d’une épreuve aussi prestigieuse depuis quatre décennies, ce n’est pas rien ! L’atmosphère est pesante et silencieuse dans les couloirs du centre de formation que le petit groupe découvre lors d’une visite au pas de charge proposée par Maxime LAUZET, l’homme de la communication au CIFA. Demain, certains commenceront leur compétition dès 4 heures du matin ! Alors, autant de se familiariser du mieux possible avec l’endroit, cher à son président, Didier CHAPUIS.

En attendant la venue des hautes instances de la Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie française (CNBPF) – son président, Dominique ANRACT, originaire de Villeneuve-sur-Yonne, devant arrivé mercredi soir -, et de la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France (SNMOF) – là aussi le président nationale, Jean-François GIRARDIN a confirmé sa venue à Auxerre -, les choses sérieuses ont déjà débuté dans le pôle boulangerie du CIFA auxerrois où s’affairent les premiers concurrents. Sous le regard attentif des membres du jury, dont Laurent BISSON, président des boulangers de l’Yonne et président de l’U2P 89, qui prend des notes sur un porte-document.

 

 

Des décors « monumentaux » à réaliser !

 

Quant au travail à réaliser par les candidats, il repose sur une seule thématique : les « monuments », une trame inventive devant agrémenter le décorum de la présentation finale. Un sujet où dextérité et imaginaire ne manqueront pas d’être sollicités par les jeunes candidats. Durant ce concours, les finalistes devront répondre à un cahier des charges articulé autour de quatre items : la fabrication de pain de tradition française (cela comprend les baguettes, les petits pains avec des formes variées…), le pain de campagne au levain naturel, la pâte feuilletée permettant de concevoir des croissants, les pains au chocolat et autres viennoiseries tout aussi appétissantes, avec enfin pour couronner le tout, la conception de la pièce artistique, avec son décor toujours aussi spectaculaire pour les yeux scrutateurs des jurys. Notons que la Bourgogne Franche-Comté est représentée par deux candidats, Ylan BOLE RICHARD et le pur produit du CIFA auxerrois, Kilian NAUDIN. Le verdict sera connu jeudi 18 septembre aux alentours de 17 heures…

 

Thierry BRET

 

 

 


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