La remise des prix du traditionnel concours des « Villes et Villages Fleuris de l’Yonne », une manifestation organisée par le Conseil départemental de l’Yonne et l’agence de développement touristique, « Yonne Tourisme », se déroulera dans le cadre de l’évènementiel accueilli ce 17 octobre au Parc des expositions d’Auxerre, « Cité 89 ».
AUXERRE ; Le palmarès 2024 des « Villes et Villages Fleuris » de l’Yonne sera dévoilé ce jeudi 17 octobre. La remise des prix départementaux vise à récompenser les actions menées par les collectivités locales en faveur de la qualité de vie. Créé en 1959, ce label a pour but de promouvoir le fleurissement, le cadre de vie et les espaces verts. Dans l’Yonne, cette démarche de valorisation paysagère est organisée par Yonne Tourisme, par délégation du Conseil Départemental.
Présidée par Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de Yonne Tourisme et du jury départemental de fleurissement, et de Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental de l’Yonne, la cérémonie se déroulera en présence des membres du jury, à partir de 16h30.
Cette année, 62 communes icaunaises ont candidaté, dont quatre sont nouvellement engagées dans la démarche. Au cours des tournées du jury cet été, qui ont eu lieu du 24 au 27 juin 2024, dix campings ont également été visités au titre du prix des « Campings Fleuris », organisé en partenariat avec la FDHPA (Fédération Départementale de l’Hôtellerie de Plein Air).
Les rencontres entre les membres du jury, élus et techniciens ont été mises à profit pour échanger de nombreux conseils et bonnes pratiques à mettre en œuvre à l’avenir.
La cérémonie de remise de prix est l’occasion de souligner l’implication et la mobilisation des municipalités pour embellir notre territoire. En parallèle, décerné pour la dixième année et organisé par l’Association Romarin, un autre prix, celui des Jardins des Ecoles de l’Yonne, récompense les projets de jardinage réalisés par les élèves et leurs enseignants. Il sera également remis aux lauréats de cette catégorie lors de la soirée. Treize établissements y ont participé cette année…
Très motivée, la cheffe de l’Avallonnais derrière les fourneaux ! La gérante du « Vaudésir Aux Hirondelles » n’a pas boudé son plaisir ce jeudi après-midi pour prendre part aux côtés des apprentis du lycée hôtelier Vauban à Auxerre aux préparatifs du menu qui sera dégusté quelques heures plus tard dans le cadre de l’opération culinaire, « Grand Repas 89 ».
AUXERRE : Concentrée, la cheffe icaunaise, marraine du « Grand Repas 89 », Cécile RIOTTE ! Elle met la main à la pâte (ou plutôt au fourneau !), en donnant un ultime coup de collier à quelques heures de la dégustation du menu qu’elle a spécialement concocté pour cette quatrième édition proposée sur notre territoire ! Aux côtés des apprentis du lycée des métiers hôteliers de Vauban, la toque du « Vaudésir Aux Hirondelles » s’active en cuisine sous le regard admiratif de Michèle CROUZET, ancienne parlementaire aux commandes de ce challenge ayant pour objectif de promouvoir l’art du bien mangé et de la gastronomie auprès de nos concitoyens ! Le patron des cuisines de l’établissement auxerrois n’est pas très loin : François HENNARD veille au grain également auprès de ses jeunes pousses, ravies de prendre part à cette belle aventure culinaire.
« Les élèves ont beaucoup travaillé ! Ils ont lu et relu les fiches techniques de la recette, explique la cheffe de l’Avallonnais, tout se passe bien ! ».
Satisfaite, Cécile est heureuse d’être là ! « Tout le monde s’implique, les jeunes, les professeurs, les chefs ! Je suis hyper contente du résultat ! ». Une belle manière de valoriser le terroir, à la sauce gastronomique !
Thierry BRET
Il y a un petit parfum de « rentrée des classes » qui flotte dans l’air. L’une de ces fragrances agréables au nez qui met du baume au cœur parmi l’assistance parce qu’en bout de course, il est question d’emplois à pouvoir au terme d’un long processus de formation. Celle qui devrait mener une quinzaine de demandeurs d’emploi vers le métier de secrétaire générale de mairie ! Un poste clé, au cœur d’un organigramme municipal exigeant et polymorphe, on s’en doute. Une préparation que l’on doit au CNFPT, le Centre national de la Fonction Publique Territoriale de l’Yonne…
AUXERRE : Des cours théoriques pour bien assimiler tous les arcanes de la profession. Soit un équivalent de deux cents heures, voilà un copieux programme à digérer en cette période de rentrée ! Mais, ces séances pédagogiques où il sera de bon ton de prendre des notes et de faire preuve d’assiduité comme pour tout élève qui reçoit une leçon, seront agrémentées de leur équivalence pratique. Une immersion sous la forme de stages (là-aussi, le programme comprend deux cents heures de formation !) aux côtés des acteurs des collectivités territoriales. Elles (il n’y pas l’ombre d’un représentant de la gent masculine dans cette nouvelle session pédagogique !) seront in fine au nombre de quinze pour se frotter à ce parcours « sup » (!) de l’apprentissage menant au beau métier de secrétaire général de mairie.
Un métier qualifié ainsi par Jean-Pierre GERARDIN, président du Centre de Gestion 89. Durant de longues minutes, en guise de préambule à la réunion de lancement de la nouvelle formation 2024/2025, et dans un silence religieux, il prendra soin de détailler les missions imputables à cette fonction, hautement stratégique dans une commune rurale. Rappelant les objectifs de ce rendez-vous, suivi par les quinze heureuses élues après sélection.
« Quinze demandeurs d’emploi ont été recrutés pour bénéficier de cette formation de 400 heures, explique-t-il, celle-ci se terminera dans trois mois en fin d’année. Pendant ce laps de temps, les stagiaires auront abordé différents modules relatif à la fonction de secrétaire général de mairie : l’état civil, la comptabilité publique, l’urbanisme, les marchés publics, etc. ».
Promouvoir ce type de formation pour pallier aux manques
In fine, le taux de retour à l’emploi est plus que significatif pour ces prétendants à ces postes, avec près de 70 % en 2023 !
Existant depuis deux décennies, le cursus attire des personnes soucieuses de se réinsérer dans la vie active. Comme le stipule Jean-Pierre GERARDIN, « il est important d’assurer la promotion et la communication autour de cette formation, parce que les secrétaires générales de mairie (cela concerne les localités de moins de 3 500 habitants) sont devenues de la denrée rare au fil des années. En parler autour de nous est capital afin d’attirer les profils adaptés à la spécificité de ce métier… ».
Un métier qui représente un réel potentiel d’opportunités afin de répondre aux enjeux de nos territoires. Mais qui éprouve des difficultés à trouver des candidatures alors que les besoins sont présents. La formation proposée par le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) offre l’avantage de mettre en relation les impétrants et les secrétaires de mairie déjà en poste. Un sérieux avantage pour mieux en appréhender tous les aspects.
Thierry BRET
Comme il est de tradition, c’est sous les voûtes de la cathédrale Saint-Etienne à Auxerre que s’est déroulée la cérémonie de remise des prix des lauréats de la certification « Cambridge ». Une célébration empreinte de solennité et de faste, à l’image de la célèbre université britannique, qui a mis en lumière les 161 élèves et étudiants du groupe scolaire Saint-Joseph La Salle, allant du CM2 au BTS, récompensés cette année pour le travail personnel accompli. Et un tremplin sans pareil pour leur avenir…
AUXERRE : B1, A2, C1…, autant de codes semblant sortis tout droit d’une bataille navale ! Ils représentent en fait, quelques-uns des niveaux de la certification « Cambridge » à laquelle plus de 12 millions de candidats se sont attelés l’an dernier à travers le monde. En région Bourgogne Franche-Comté, pas moins de 5 000 jeunes étaient inscrits, dont près d’un quart pour les épreuves redoutables niveau terminale, du B2 et du C1, ponctuées à l’issue du cursus, par plus de six heures d’épreuves. Aujourd’hui, comme l’a rappelé Philip GOMIS, maître de cérémonie et directeur du Centre d’examen « Cambridge » de Dijon, « c’est une certification qui, à son plus haut niveau, permet une admissibilité dans toutes nos universités à travers le monde et ils sont cette année 170 originaires de la région, à effectuer ainsi leurs études au sein d’universités étrangères… »
Un message dont Ilyes, élève de première au lycée Saint-Joseph, s’est depuis longtemps inspiré : « c’est pour moi une fierté de savoir parler plusieurs langues et pour mon futur parcours professionnel, cela me montre que je serai capable d’aller étudier ailleurs. Mais, c’est également une manière de pouvoir échanger avec les autres et cela a son importance aussi… ». Béchir, Augustine, Ethan, Margot, Assia, Andréa…, de toutes origines et de toutes confessions, ils sont au total 161 élèves du groupe scolaire auxerrois à s’être, comme lui, inscrits aux examens « Cambridge » l’an dernier, allant de la classe de CM2 aux BTS.
Etre un saumon qui remonte la rivière à contre-courant…
La nef de la cathédrale était comble vendredi soir et la même fierté partagée se lisait sur tous les visages, qu’ils soient lauréats, parents ou enseignants. Une cérémonie très codifiée et aux accents de tradition, menée avec majesté par Philip GOMIS, plus « british » que jamais, profitant de l’occasion pour délivrer quelques messages aux jeunes « Lassaliens » présents : « l’éducation est en train d’être bafouée et n’a plus ses lettres de noblesse et j’ai envie de vous dire, soyez des saumons qui remontent la rivière à contre-courant… ».
Il insista sur l’importance à faire vivre ces diplômes d’excellence que sont le B2 et le C1: « allez-vous challenger à l’étranger ! Rendez fier le lycée Saint-Joseph, ne gardez pas ce diplôme en poche pour « parcoursupper » (sic !), allez parcourir le monde ! ».
Une cérémonie protocolaire si british !
Pas certain que Jeanne d’Arc, venue, selon les écrits des historiens, prier le 19 février 1429, durant la guerre de Cent Ans, en la « grande église » d’Auxerre, aurait beaucoup apprécié de voir ainsi l’édifice orné des couleurs de l’Union Jack et ses voûtes résonner des volutes musicales de la cornemuse mais qu’importe !
Saint-Etienne était à l’heure anglaise, laissant sa place quelques temps à « Saint Stephen » et comme le veut la tradition séculaire, c’est par un vibrant et sonore « hat Throwing » que s’est ponctuée la cérémonie sur le parvis de la cathédrale, coiffe « mortarboard » tenue fièrement au-dessus de la tête, pour la plus grande joie des familles et des objectifs de leurs téléphones portables… « Congratulations to all the graduates » !
En savoir plus :
Répartition des diplômes obtenus :
Starters : 14 lauréats (CM2)
A1 Movers : 47 lauréats (6e / 5e)
A2 Key : 53 lauréats (4e / 3e)
B1 Preliminary : 25 lauréats (3e / 2e)
B2 First : 11 lauréats (1ère / Terminale)
C1 Advanced : 3 lauréats (BTS)
Linguaskill : 3 lauréats
Dominique BERNERD
De la graine de championne, cette demoiselle ! Une gamine à la tête bien pleine et à la détermination intacte, ayant trusté les récompenses aurifères en cette année 2024 qui lui fut très prolifique ! Agée de vingt ans, tout juste, Suzanne CONSTANT a suscité l’enthousiasme et l’admiration de ses suiveurs (maître d’apprentissage comme professeurs) du centre de formation agricole (CFA) de la Brosse lors de ces trois concours d’Un des Meilleurs apprentis de France qu’elle a gagnés dans une discipline méconnue du quidam, palefrenier-soigneur. Le Graal, elle l’a même touché à Lyon en remportant la finale nationale de la catégorie !
VENOY : Un rêve de gosse. Dès sa prime jeunesse, elle souhaitait un jour exercer une activité professionnelle en présence de chevaux. Un travail où elle s’en occuperait avec amour, en les soignants, en les nourrissants et surtout, en les aimants. Un rêve de petite fille qui est devenu aujourd’hui une réalité tangible. Cette réalité s’est même muée en titres de gloire. Une médaille d’or glanée au niveau départemental lors de la sélection du fameux concours, d’Un des Meilleurs apprentis de France, dans une discipline où visiblement elle excelle, celle de palefrenier-soigneur. Puis, une deuxième breloque du même métal décrochée lors de l’étape supérieure, au concours régional, qualificatif pour le saint des saints de ces compétitions procurant stimuli et excitation. Enfin, en juin dernier, dans la capitale des Gaules encore toute auréolée d’avoir accueilli les Olympiades des Métiers (les Worldskills) à Lyon où ce petit bout de gamine, d’à peine vingt ans, ira tutoyer les sommets en remportant le titre national ! Bilan de la manœuvre : trois titres et trois médailles d’or à ramener dans sa besace ! Sous le sceau du CFA La Brosse, le centre de formation agricole de l’Yonne et dont a encore du mal à se remettre sa directrice, Hélène DECULTOT-TREMBLAY !
Et maintenant place à l’avenir !
Elégante, décontractée, prête à poursuivre son cursus vers les métiers de la filière équestre en le renforçant de nouvelles expériences faites de stages et d’intégration dans les centres spécialisés, Suzanne CONSTANT analyse ses performances après coup avec une belle lucidité, humble et tranquille. La jeune fille se projette vers un avenir qui lui est grand ouvert du côté de Magny-Cours où un centre de formation équestre va lui octroyer d’autres rudiments nécessaires à son cursus. Objectif : l’obtention du brevet professionnel animation équitation débutant galop, avant de progressivement ajouter d’autres cordes pédagogiques à son arc.
Quoi de plus normal en somme pour elle qui est propriétaire de sa jument, baptisée « Ushuaia ». Logique clin d’œil à cette immense terre de Patagonie qui prolonge l’Argentine jusqu’aux confins de son territoire, une région où les gauchos savent éduquer le plus ancien compagnon de l’homme…
Envisage-t-elle plus tard de créer sa propre entreprise sur cette filière équestre fortement développée en Ile-de-France, en Normandie et dans la Bourgogne septentrionale ? Pourquoi pas, répond-elle de manière évasive. Elle qui s’était réjouie d’obtenir une mention assez bien au baccalauréat peut entrevoir le futur sous un jour nouveau !
« Bien sûr que je suis fière de ces résultats, confie-t-elle, que de chemin parcouru depuis cinq ans ! ».
Une native du taureau qui a fait du cheval son allié !
On retiendra de Suzanne CONSTANT dans les annales de ce glorieux concours qu’elle se sera imposée avec la manière face à une vingtaine de jeunes filles, ambassadrices de toutes les régions de l’Hexagone.
S’armant de patience avant de connaître les résultats – ils furent prononcés en fin de journée soit près de quatre heures après le terme de l’épreuve ! -, et devant surmonter son stress. Elle ne découvrira jamais la note du jury ce jour-là, mais une chose est sûre, il fallait dépasser au niveau de la moyenne des deux journées de compétition, 18 sur 20 pour espérer gagner le titre suprême ! C’est dire !
Cette native du signe du taureau aura su faire du cheval son meilleur allié professionnel…et pourtant, elle n’est pas originaire de la Camargue !
Thierry BRET