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Le concept se nomme une boutique pédagogique. Opérationnel depuis une année, il offre la judicieuse opportunité aux nombreux apprenants qui fréquentent avec régularité constante « LADAPT de l’Yonne » de se plonger dans une situation commerciale, mettant en exergue des séquences éducatives inhérentes aux modules de vente et de commerce. Pour couronner le tout, les produits proposés sur les rayonnages proviennent de producteurs et artisans du terroir. Une réussite…

 

MONETEAU : L’endroit ne possède pas encore d’enseigne commerciale. Peut-être pourrait-il en disposer tôt ou tard ? Histoire de bien ancrer dans le mémoriel local ce lieu qui mérite amplement le détour, à commencer par sa vocation purement pédagogique au départ. Une boutique ne proposant que de la vente privée, qui a le mérite d’exister et se faire sa petite réputation au vue de son originalité au fil des mois qui s’égrènent. Intégrée au sein même des locaux de LADAPT de l’Yonne, dans l’un des bâtiments principaux que compte ce lieu ressource en matière d’évaluation, de qualification et d’insertion professionnelle pour les personnes en situation de handicap, la vitrine commerciale à bas coûts, côté tarifications des produits proposés, de l’établissement ressemble à une bulle d’oxygène, à un espace d’aération dont les occupants du site ont besoin.

Un rapide coup d’œil dans cette pièce sans doute devenue trop étroite au fil du temps offre un panorama exhaustif de ce que les apprenants peuvent acheter à des prix modestes pour redonner du sens à leur vie et à leur quête du retour vers l’emploi grâce à la réinsertion sociale. La première chose qui titille les narines, c’est cette odeur très douce et agréable d’un encens parfumé qui brûle à partir d’une bougie allumée. Il y aurait presque un petit aspect exotique donné à cette vitrine qui regorge de vêtements en tout genre, de produits alimentaires, de pots de terrine ou de gâteaux, parmi lesquels on aura repéré ceux produits sur l’unité de production de Joux-la-Ville de la société icaunaise, la « Biscuiterie de Bourgogne ». Notamment les fameux financiers, succulents en bouche que Geoffrey CHOPARD, dirigeant de l’entreprise, sait mettre en exergue à la moindre des présentations !

 

 

Plein de projets pour faire évoluer la boutique en 2025

 

« Tout ce qui est ici, c’est du local et de l’artisanal, confie Aurélie, la gestionnaire du lieu, sous le regard admiratif de Jean LIBERATORE, le nouveau responsable de l’établissement ayant pris son poste il y a plusieurs mois. L’idée, c’est du dépôt/vente avec les différents fournisseurs. On arrive à négocier des marges avec ces derniers… ».

Les projets ne sont pas en reste pour accroître l’aménagement de cette boutique un peu particulière. Prochainement, ce sera l’installation d’une vitrine réfrigérée afin d’y déposer à la vente des produits frais, vendus sous forme de précommandes. De quoi restreindre un peu plus un espace déjà confiné ! Des paniers maraîchers sont également inscrits parmi les priorités de 2025.

Le site représente un élément du parcours de formation pour les stagiaires qui sont immergés au sein de LADAPT Yonne. A chaque fois que la boutique est ouverte (le vendredi), elle est tenue par des personnes en situation de handicap. Trop heureux de valoriser le fruit du travail des artisans locaux. Une vraie volonté RSE et solidaire, exprimée ainsi par LADAPT de l’Yonne. « C’est très chouette !, précisera ravie Marie-Céline CARRAT, la directrice régionale de LADAPT Bourgogne Franche-Comté, venue visiter le site de Monéteau lors de la journée des Portes Ouvertes.

Une belle initiative, méritante et au profit des apprenants, c’est sûr…

 

Thierry BRET

 


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L’opération se décline jusqu’au mois de décembre. Elle est accueillie dans vingt-cinq centres hospitaliers de l’Hexagone. Sur notre territoire, plus précisément dans les locaux des CHU de Dijon et de Besançon. Une première, en somme. Se rapportant au dépistage de l’insuffisance cardiaque, porté par la Société française de cardiologie. Une initiative nécessairement soutenue par la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie qui ne cesse de multiplier depuis septembre les informations à ce sujet. Une sensibilisation destinée à un large public car il est indispensable de pouvoir déceler les premiers signaux d’alerte de la pathologie…

 

AUXERRE : On ne plaisante pas avec son cœur ! Il y va de notre existence. Et celle de nos condisciples. C’est pourquoi depuis plusieurs mois, la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie (CPAM), via ses vecteurs représentatifs nationaux et départementaux, multiplient les initiatives informatives sur cette thématique ô combien capitale sur le volet sanitaire. Dès septembre, et dans un souci de réitérer la démarche conduite l’an passé, l’institution sanitaire française annonçait poursuivre sa campagne de sensibilisation aux signes d’alerte de l’insuffisance cardiaque, partout sur le territoire. Une campagne utile à plus d’un titre en faveur de la précocité de la détection de cette maladie…

 

Ne soyez pas « EPOF », préférez la solution « EPON » !

 

D’ailleurs, les chiffres restent malheureusement évocateurs. Chaque année, ce sont près de 70 000 personnes qui y perdent la vie. Négliger un diagnostic peut s’avérer fatal. Et pourtant, les signaux d’alerte sont facilement identifiables et ne doivent pas être pris à la légère s’ils sont constatés. Ils sont au nombre de quatre. Basique. Les thérapeutes les reconnaissent sous le vocable « EPOF », un acronyme signifiant « Essoufflement, Prise de poids, Œdème des pieds et des chevilles, Fatigue ». « EPOF » : facile à retenir sur le papier. Et pourtant, beaucoup de nos compatriotes en ont une parfaite ignorance. Le sigle possède son contraire. Dans la pure logique thérapeutique : « EPON ». Pour « Exercice ou activité physique régulière, Pesage régulier afin de suivre la prise de poids superflu d’une semaine à l’autre, Observation de ses traitements en cas de besoin et Nutrition avec l’évitement de l’ajout de sel systématique dans les plats comme le pratiquent la plupart des Français qui mettent les pieds sous la table !

 

200 000 personnes hospitalisées chaque année !

 

Depuis trois ans, l’Assurance Maladie s’est positionnée sur cet item en matière de communication descendante. Afin de toucher un maximum de nos concitoyens. Mais, aussi auprès des professionnels de santé. Il est vrai que les derniers éléments statistiques font peur. L’insuffisance cardiaque concerne plus de deux millions de personnes en France, engendrant à la clé plus de 200 000 séjours à l’hôpital. Un indice important : le vieillissement de la population n’arrange rien et de facto, le nombre de patients est en hausse de 25 % tous les quatre ans. Une mauvaise olympiade en quelque sorte.

Dire que les personnes âgées de plus de 65 ans sont les plus concernées par cette anomalie de la fonction cardiaque est une vérité. Ce qui est plus grave : c’est que plusieurs centaines de personnes vivant dans l’Yonne comme ailleurs ignorent qu’elles possèdent tous les signes d’alerte en elle. A date, ils sont un petit millier d’Icaunais à avoir été identifié dans cette catégorie pathologique par les médecins généralistes de notre territoire. Ces derniers sont formels : l’arrêt du tabac et la limitation de la consommation d’alcool deviennent une nécessité face à ce fléau pouvant nuire à la vie.

 

 

Une suite de trucs et astuces à visionner en vidéos !

 

Alors, prendre soin de son cœur. Un bien nécessaire ? Bon nombre de personnes ne s’adonnent à aucune activité physique régulière. Selon la Société Française de Cardiologie, 44 % des personnes traitées médicalement affirment ne pas avoir reçu d’informations sur la nécessité de suivre rigoureusement leur traitement. Une curiosité qui ne manque pas de sel ! C’est pourquoi la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie s’est engouffrée dans la brèche depuis trois ans pour apporter son lot d’informations à l’ensemble des publics. Mieux, elle met en scène des témoins faisant partager leurs expériences du quotidien. Cette nouvelle campagne d’accompagnement au changement se mue en une suite de trucs et astuces à employer chaque jour pour prendre soin de son cœur. De manière ludique et pédagogique ! Ce sont de courtes vidéos à retrouver sur le site ameli.fr mais aussi via des dépliants que l’on peut consulter chez le médecin traitant.

Parmi les conseils utiles à ne pas ergoter au quotidien, citons la surveillance de son poids de manière journalière sur la balance, la limitation du sel dans les plats – mieux vaut enlever la salière de la table, cela ne permettra pas d’être tenté ! -, la marche obligatoire de trente minutes au quotidien ou la pratique rapide de la promenade, du vélo, de la danse, du jardinage, voire pour les puristes de la propreté du ménage !

 

Un service ad hoc pertinent : « Prado IC »

 

En parallèle, l’Assurance Maladie a conçu des outils innovants pour aider les équipes soignantes à développer des parcours de soin territorialisés améliorant la prise en charge des patients. Cette mobilisation, en partenariat avec les associations de patients, les professionnels de santé, les sociétés savantes et les partenaires institutionnels, commence à porter ses fruits : d’après une étude de l’Assurance Maladie, le recours annuel au cardiologue est passé de 59 % à 62 % entre 2018-2019 et 2021-2022. De plus, la proportion de patients avec une insuffisance cardiaque bénéficiant d’un suivi ambulatoire régulier par une infirmière libérale a progressé de 6 points (de 55 % à 61 % sur la même période).

Autre particularisme dans l’Yonne : la CPAM apporte son soutien et un accompagnement aux assurés concernés avec son service « Prado IC », un programme facilitant le retour à domicile en cas d'insuffisance cardiaque diagnostiquée.

 

Thierry BRET

 


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C’est du deux en un ! Mais, attention, avec de la haute intensité ne serait-ce qu’au niveau qualitatif par rapport aux participants. Pour la première fois de sa longue existence (bientôt cinquante ans), le Centre de formation interprofessionnel de l’Yonne (CIFA) auxerrois accueille trois jours durant les épreuves hexagonales du Concours national des Meilleurs Jeunes Boulangers dont c’est la 43ème édition et du Trophée national du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie, 14ème rendez-vous. Tout cela dans le cadre de la Semaine de l’Excellence…

 

AUXERRE : Avec tact et courtoisie, le jeune homme positionné derrière le comptoir de la boulangerie-pâtisserie fictive du CIFA de l’Yonne gère poliment la cliente à la limite du supportable qui exige de lui une baguette de pain dans l’instantanéité. Peu aimable, presque agressive et insolente, le portable rivé sur l’oreille droite en affirmant à son interlocuteur haut et clair qu’elle va aller de ce pas quérir sa baguette dans un autre établissement si le jeune vendeur n’y met pas du sien pour répondre à ses caprices consuméristes à assouvir dans l’immédiateté, la fausse cliente qui se prête avec talent à ce jeu petit de la déstabilisation n’est autre que l’examinatrice de l’une des épreuves un peu cash de ce Trophée national du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie. Un membre du jury qui éclatera même de rire, une fois l’exercice terminé !

Impassible, se voulant perfectionniste jusqu’au bout des ongles et de la coiffe posée sur sa tête, le jeune candidat aura su contourner avec brio et calme l’obstacle de la cliente irascible et pressée qui gêne tout le monde par son impétuosité à vouloir être servie tout de suite !

« Ce n’est que le début des épreuves, prophétise Maxime LAUZET, en charge de la communication du CIFA de l’Yonne, heureux de nous faire visiter les différents ateliers où se déroulent les épreuves de cette double compétition hexagonale accueillie durant trois jours dans son établissement. Après, on a même prévu la venue d’un client désireux consommer du pain mais immobilisé dans un fauteuil roulant… ».

 

Des compétiteurs traités comme des sportifs de haut niveau

 

De quoi réjouir ou pas les dix-sept candidats en provenance des quatre coins de l’Hexagone qui s’affrontent dans cette compétition, quatorzième du nom. De leur côté, les jeunes boulangers qui espèrent recevoir le titre suprême de MJB de France 2024 sont dix-neuf à se présenter sur la grille de départ. Deux finales nationales qui se disputent en simultanée dans le saint des saints des centres de formation qui vante l’excellence en France : une grande première pour le CIFA de l’Yonne.

Après avoir franchi le cap des sélections départementales, puis régionales, les jeunes gens se retrouvent donc en terre icaunaise pour l’ultime partie de ces concours à effet gigogne. In fine, c’est la crème de la crème des compétiteurs tricolores qui ont posé leurs valises sur les bords de l’Yonne à l’occasion de cette double confrontation des métiers.

 

 

Dans son approche logistique, le CIFA de l’Yonne s’est mué en un véritable centre d’accueil de « sportifs de haut niveau ». Comme l’explicite si bien Maxime LAUZET : « nous avons tout pris en charge au niveau de l’hébergement des candidats, la restauration, les moyens de transport ainsi que les activités annexes. Afin qu’ils se concentrent uniquement sur leurs épreuves et qu’ils ne pensent qu’à cela… ».

Une manière pour ces jeunes gens de donner le meilleur d’eux-mêmes ?

 

Le pavé auxerrois, l’un des thèmes de ce concours national

 

La fine fleur de la profession boulangère s’est naturellement mobilisée autour de ces journées de compétition, constituant un jury de quinze spécialistes. Un jury devant goûter et noter chacune des pièces produites par les jeunes boulangers selon les thématiques choisies – le pavé auxerrois dont le président du syndicat des boulangers de l’Yonne Laurent BISSON a choisi le thème ou le vin dans le monde du pain -, ou selon les prestations assurées lorsqu’il s’agissait de bien agencer la vitrine de la boutique virtuelle afin de mieux commercialiser les pains de toute sorte.

A noter parmi les sujets imposés aux candidats : la prise de commande de la clientèle. Avec là aussi ses spécificités diverses et variées, entre le mariage, l’enterrement de vie de garçon (ou de fille !), un anniversaire, etc. Quinze minutes d’entretien avec le jury pour que le candidat puisse convaincre les potentiels acheteurs sur la pertinence de l’offre commerciale.

Président de la Confédération nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, Dominique ANRACT qui possède aussi des attaches du côté de Villeneuve-sur-Yonne assistera évidemment à la remise des prix, devant se dérouler ce jeudi à partir de 19 heures…

 

Thierry BRET

 


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Un petit bonjour avant de regarder la télé ?! C’est ce qu’a proposé en substance et non sans humour le délégué général de l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie de l’Yonne (UIMM), Claude VAUCOULOUX, lors de sa très brève prise de parole introductive, lors du lancement de la 13ème édition de la Semaine de l’Industrie, lundi matin à Auxerre. L’évènement prend ses quartiers sur le territoire avec conférences et immersions en entreprises. Avant un job dating devant servir de point d’orgue à la manifestation…

 

AUXERRE : Tout en verve et en aisance orale, Claude VAUCOULOUX a accueilli ses invités lundi matin dans les locaux de la Maison de l’Entreprise pour y déclarer ouverte l’édition 2024 de la traditionnelle « Semaine de l’Industrie ». Un rendez-vous, treizième du nom, aux origines hexagonales dont peuvent bénéficier plus localement les départements. L’Yonne ne déroge pas à la règle, bien évidemment !

Un simple bonjour d’humeur joviale et le délégué général de l’UIMM et du MEDEF de l’Yonne laissera immédiatement la place à un écran de télévision, devant diffuser une courte vidéo ayant la finalité de poser les jalons de cet évènement, faisant la part belle également à l’apprentissage dans la filière industrielle. « Un patron, un apprenti ». Quelques images et peu de minutes de diffusion permettront de mieux appréhender le fondement même de cette manifestation qui va se dérouler sur l’ensemble de la semaine. Le besoin de communiquer autour d’une filière qui peine encore à recruter des représentantes de la gent féminine – « pourquoi se priver de 50 % de l’intelligence disponible ? » s’interrogera à regret Claude VAUCOULOUX lors de sa prise de parole -, et surtout de la valoriser auprès du plus grand nombre de futurs salariés, qu’ils soient issus des demandeurs d’emploi, de la reconversion professionnelle mais aussi des collégiens, lycéens ou étudiants, sans omettre les allocataires du RSA.

 

Stop à l’exercice de l’auto-flagellation chronique !

 

Citant le directeur national des Ponts-et-Chaussées, Jérôme LESUEUR (« Si l’économie est la main gauche de la fortune, l’industrie est sa main droite ! »), l’hôte de la Maison de l’Entreprise brossa en quelques mots la situation actuelle de l’industrie dans un Hexagone qui aura connu depuis une trentaine d’années une hémorragie en termes d’emplois et de débouchés économiques dans un secteur qui fut le fleuron des « Trente Glorieuses ».

« La France doit redevenir un grand pays industriel. C’est l’objectif de cette manifestation nationale que nous relayons ici même pour nous permettre d’exposer ce qu’est réellement l’industrie et quelles sont ses perspectives… ».

Une Semaine de l’Industrie qui se veut être une vitrine servant à promouvoir des métiers et leurs filières, mais aussi leurs parcours de formation.

« Dans l’Yonne, nous avons la chance de posséder de belles pépites industrielles, se réjouit l’orateur face à un public d’institutionnels et d’entrepreneurs, parfois, cela est méconnu de certains Icaunais qui se complaisent dans un exercice d’auto-flagellation typiquement bien français ! »

Moyennant quoi, Claude VAUCOULOUX de rajouter : « Stop à ce petit jeu stupide et pernicieux, bien au contraire, nous disons bravo à l’industrie icaunaise et à tout ce qu’elle représente ! ».

Un avis partagé par l’ensemble des suiveurs dans la salle. Evoquant ensuite le capital humain de la filière, le représentant de l’UIMM ne targua pas d’éloges sur cette voie professionnelle synonyme de richesses et de prospérité, de compétences et de souveraineté nationale.

 

 

Des vidéos utiles pour mettre en exergue l’apprentissage

 

Parlant du sympathique cocktail préparé par tous les acteurs de l’emploi réunis derrière ce vocable de « Semaine de l’Industrie » - France Travail, Cap Emploi, l’APEC BFC, AJIR, SPRO, OPCO2l, le rectorat, l’Etat, le MEDEF, le Pôle Formation 58/89, le Réseau pour l’Emploi -, l’intervenant prit soin ensuite de détailler le contenu de ce copieux rendez-vous, articulé autour de visites d’entreprise, de rencontres avec des dirigeants de société, des entretiens avec des demandeurs d’emploi, des scolaires, des démonstrations, des conférences, des publications sur les réseaux sociaux.

Claude VAUCOULOUX expliqua ensuite l’initiative du concept « Un Patron, un Apprenti » qui vit sa troisième édition. De courts reportages assurés par la « Télé de l’Yonne » et les équipes de Miguel MARQUEZ traduisent en faisant circuler la parole les bienfaits de l’alternance, vue par les deux bouts de la lorgnette. Des « pitchs » de quelques minutes plutôt bien ficelés qui permettent aux protagonistes, le patron et l’apprenti, de s’exprimer sur la réciprocité bénéfique de l’apprentissage en industrie.

Une industrie qui se doit de passer la vitesse supérieure, selon le délégué général de l’UIMM/MEDEF de l’Yonne.

« La filière doit reprendre sa marche en avant, constate-t-il, pour revenir sur des positions que nous avons connues et que nous n’aurions jamais dû abandonnées. Se contenter d’une industrie hexagonale dont le poids ne représente plus que 10 % du PIB est une véritable hérésie ; nous devons tout entreprendre pour la faire remonter à au moins 15 % ! Voire plus, au cours de ces prochaines années. La volonté politique qui s’est prononcée de manière quasi unanime en faveur de la réindustrialisation massive doit se mettre en œuvre. C’est un élan vital national ultra-prioritaire ! ».

 

Une mémoire qui désire, celle d’un passionné !  

 

Un Claude VAUCOULOUX subjugué par l’enthousiasme dont les propos s’inscrivaient nullement dans une démarche politique ni partisane. « Quoique, au niveau partisan, plaisanta-t-il en regardant d’un œil amusé la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, je le suis au nom de toutes celles et de tous ceux qui aiment l’industrie dans notre pays… ».

De là à faire des suggestions à la représentante de l’Etat, il n’y a qu’un pas que Claude VAUCOULOUX aura su franchir avec allégresse !

« Permettez-moi si vous le voulez bien de faire écho auprès des services de l’Etat de cette petite idée qui m’est venue en préparant cet évènement, ajouta-t-il, c’est celle de l’instauration d’une « décennie de la réindustrialisation » où à l’image de ce que nous savons faire durant une semaine, nous sachions réunir toutes les énergies et les mettre en mouvement durant une décennie au service de la grandeur de notre industrie. Je me plais à en rêver et à garder l’espoir que nous y parviendrons… ».

Un espoir qu’Honoré de BALZAC disait qu’il est « une mémoire qui désire ». Une mémoire qui demeure toujours aussi intacte pour le délégué général de l’UIMM ayant déjà consacré quarante ans de sa vie professionnelle à promouvoir l’industrie…Celle d’un passionné.

 

Thierry BRET

 

 


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L’ambiance se veut très studieuse. Pas une mouche que l’on entendrait voler dans la salle. Les participants à ce mini-séminaire d’une demi-journée écoutent attentivement les propos du maître de cérémonie du jour, l’un des encadrants de France Travail. Il explique les nouvelles règles du jeu. Parmi l’assistance, uniquement des représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ainsi que des collaborateurs de France Travail Auxerre, l’ex-entité institutionnelle, autrefois mieux connue sous le vocable de « Pôle Emploi ». Une première qui se concrétise, en vérité. Celle des synergies renforcées pour se mettre en ordre de bataille au service des entreprises locales…

 

AUXERRE : On n’ira pas jusqu’à qualifier cette rencontre de première hexagonale historique, mais de l’avis de ses organisateurs, il s’agit bien là d’une rencontre novatrice et unique en Bourgogne Franche-Comté, devant en appeler d’autres ! Même si, jusqu’à preuve du contraire, il y a toujours eu des rapprochements probants entre les chambres consulaires au niveau collaboratif, en particulier la CCI, et l’organisme « France Travail », même du temps de sa glorieuse appellation, « Pôle Emploi ».

Toutefois, un nouveau cap dans la relation semble avoir été franchi avec cet épisode relationnel tangible devant faire des émules dans d’autres endroits du territoire. Voire au-delà.

Réunir, un après-midi durant, les collaborateurs des deux organismes institutionnels pour échanger et phosphorer sur les méthodologies permettant au recrutement de sortir vainqueur de ces échanges pour le bien des entreprises locales ferait presque parti de la grande nouveauté de ce rendez-vous, accueilli dans la pépinière d’entreprises consulaire auxerroise. Un site qui est toujours en travaux comme chacun le sait et qui aura dévoilé avec sa salle de travail un lieu propice à la réflexion participative commune entre partenaires de l’emploi.

 

Maximiser le partage des connaissances et des acquis

 

Profitant du lancement – c’est effectif depuis le 24 octobre dernier – de la nouvelle offre de service nationale délivrée aux entreprises, « France Travail Pro », les équipes des deux partenaires se retrouvèrent donc en séance de brainstorming pour une demi-journée consacrée à la découverte et l’analyse de leurs services respectifs déclinés vers le monde de l’entrepreneuriat. Un travail de connaissance utile et constructif qui devra in fine délivrer les fruits de la réussite dans l’objectif suprême établi : améliorer les dispositifs d’aides au recrutement des entreprises du bassin auxerrois, tout secteur professionnel confondu.

L’objectif de cette immersion en toute réciprocité, c’est le partage. Celui des expertises accumulées au fil des expériences dans les deux univers. Que ce soit en matière d’emploi, de formation, de financement, de conseil en environnement ou numérique.

 

 

La genèse de ce rapprochement puise ses sources au niveau national. Elle est née d’une convention de partenariat établie entre la CCI, France Travail mais aussi l’Union nationale des Missions Locales et Cap Emploi. Le carré d’as hexagonal de l’emploi à l’heure actuelle !

La problématique du recrutement en entreprises est telle aujourd’hui qu’il était nécessaire de mutualiser ses savoirs et compétences pour mieux soutenir les efforts à l’employabilité. D’où cette étroite collaboration qui vient de se mettre en place dans l’Yonne, département précurseur dans la contrée régionale, mais qui ne devrait pas rester le seul à le faire à terme.

 

Une multitude d’outils favorisant les initiatives inclusives

 

De la pure logique, en somme. D’une part, la chambre consulaire positionnée sur le commerce et l’industrie pilote en partie le programme « Territoires d’industrie », un concept favorisant la valorisation des filières industrie et métallurgie en accointance avec le Conseil départemental. D’autre part, on ne présente plus les missions de France Travail. L’organisme apporte ses services aux besoins de recrutement des entreprises grâce à de multiples outils dont la fameuse « MRS », la Méthode de Recrutement par Situation que les conseillers de la CCI ont eu tout le loisir de découvrir dans ses moindres détails via la présentation d’une vidéo illustrant son application et sa pertinence. Un acteur clé de l’emploi qui participe également activement au Service Public Régional d’Orientation, le SPRO, en phase collaborative avec la Région.

En outre, la CCI s’appuie aussi sur un outil apparu il y a déjà plusieurs saisons et qui porte ses fruits : « Les Entreprises s’engagent ». Un concept à l’origine de manifestations plutôt bien perçues à l’instar de « Stades vers l’Emploi », organisés avec France Travail, où les méthodes de recrutement apparaissent débridées et novatrices.

Les initiatives inclusives en entreprise se multiplient. Les acteurs de l’emploi y trouvent une vraie réussite tant pour créer des liens bénéfiques aux allocataires du RSA que les autres, des demandeurs d’emploi en recherche du précieux Graal. En créant de nouvelles synergies constructives, la CCI de l’Yonne et France Travail, via sa nouvelle entité, « France Travail Pro », ont bien décidé de passer à la vitesse supérieure pour résoudre au mieux cette sempiternelle équation de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi. Une équation qui se révèle de plus en plus être un casse-tête chinois pour les directions des ressources humaines des entreprises…

 

Thierry BRET

 

 


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