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Logiciels pour apprendre et autre progiciels, internet, réseaux sociaux, tutos papier, audio et vidéo, et surtout aujourd’hui, l’IA (intelligence artificielle) visent à nous apprendre un certain nombre de savoirs en se passant de la parole. Pour autant, la transmission des maîtres et des experts va-t-elle réellement disparaître ?

 

TRIBUNE : Depuis des temps immémoriaux, la « parole » faisait partie de la seule voix de transmission, celle des savoir-faire, de l’histoire, des traditions locales et familiales, et même de la religion. Les religions musulmanes et hébraïques sont au départ, liées à la tradition orale. Les textes seront écrits bien plus tard après leur naissance. Les chrétiens transmettront oralement à partir des écrits (évangiles et épitres de Paul de TARCE). L’apparition de l’imprimerie facilitera la formation sur les contenus théoriques.

Au coin du feu, le grand-père transmettait l’histoire de la famille, l’histoire de sa vie… La parole donnée était sacrée et nul ne pouvait la trahir. Certains sont persuadés qu’écrire l’information, c’est la tuer ! Raison pour laquelle certains secrets (d’Etat ou autres), dévoilés à tort, sont publiés dans des journaux populaires peu crédibles… Au Moyen-Age, avant les taxes, on réunissait les notables du village et le dialogue était le suivant : - « Moi Jean Dubois, je suis bien le propriétaire de la ferme dite « les Hauts Près » ? ».  Et, les notables d’acquiescer. « Je vous présente Pierre Garnier. Il achète ma ferme pour 500 écus ». On se frappait dans la main et la vente était réalisée sans autre forme de procès !

Ce fondement de la tradition orale dans la création d’entreprise est toujours valable. Le principe d’ «affectio societatis » définit l'intention de s'associer. Il est l’élément indispensable lors de la création d'une société. Il traduit la volonté des associés, traduite oralement, de collaborer ensemble à l'exploitation de son objet. Les applications en droit sont importantes et dangereuses pour qui les ignore ! Lorsque Rome envahit la Gaule, cette nouvelle civilisation va progressivement imposer la primauté de l’écrit sur l’oral.

 

La transmission intergénérationnelle est-elle toujours essentielle ?

 

Les seniors ont le sentiment que les chaînes de transmission s’affaiblissent avec le temps, et que les jeunes vivent sur une planète très éloignée de la leur. Nos anciens éprouvent le besoin de préserver le lien, de transmettre les valeurs essentielles dont ils estiment être les dépositaires : le respect de l’autorité et l’ouverture à l’altérité. Cela répond aussi à une angoisse existentielle. On poursuit sa vie par ce que l’on dépose chez les plus jeunes, que ce soit des idéaux ou des recettes de cuisine. Les jeunes générations sont plus ambivalentes : elles n’ont aucune envie de recevoir des leçons de morale, mais restent friandes d’histoires du passé, de réflexions philosophiques…

Elles sont aussi demandeuses d’échanges intergénérationnels articulés autour du partage de savoir-faire, comme la cuisine, le bricolage ou le jardinage !

 

 

Quelles pistes pour assurer la transmission ?

 

Autrefois, la cohabitation intergénérationnelle était subie. Parents, enfants et aïeux habitaient ensemble, par tradition ou sans autre possibilité. Aujourd’hui, les familles se dispersent aux quatre coins de l’Hexagone ou de la planète : divorce, travail… Cette situation constitue des freins à la transmission, la rendant même impossible dans certains cas.

Il y va de la responsabilité de chacun : permettre aux plus jeunes de visiter les grands-parents afin qu’ils jouent leur rôle de courroie de transmission de la culture familiale. Lorsque juniors et seniors travaillent ensemble, dans une même entreprise.

Dans ce cadre, s’ajoute la transmission de savoir-faire et de l’expérience des plus âgés au bénéfice des plus jeunes. Ce n’est pas une relation à sens unique. Les plus expérimentés sont prêts à accueillir les apports de leurs cadets : la maîtrise des nouvelles technologies et des nouveaux processus. L’expérience n’a pas force de loi et les savants l’ont démontré. Mon père et mes aïeux, depuis la nuit des temps, ont témoigné : le soleil se lève chaque jour.

Pour autant, je ne peux en aucun cas, dire qu’il se lèvera demain, un autre jour ou éternellement… Avec la cuisine, on s’inscrit dans le partage du plaisir de faire ensemble et de manger. En transmettant leurs recettes, les anciens savent qu’ils vont laisser une trace.

Fin de la partie un

 

Paul  GUILLON

 


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C’est l’âge de la maturité. D’ailleurs, les esthètes en numérologie ne s’y trompent pas. 35 ans - la structure d’insertion par l’activité économique a atteint ce chiffre en 2023 – est synonyme de croissance et d’expansion. De ses activités ? A la bonne heure pour les duettistes qui tiennent les rênes de cet organisme agissant au service, à la fois des personnes en demande d’emploi et des acteurs économiques en quête de nouvelles recrues, Claire DUCHET, présidente, et Isabelle JOAQUINA, directrice…

 

PERRIGNY : « Renouer 89 ». C’est au vue de sa courte appellation l’art de la sémantique qui résume en un seul mot la nature exacte d’une structure associative que l’on ne présente plus dans le paysage icaunais. Une entité qui a pour objectif de recréer des liens pérennes entre les individus – le plus souvent des déshérités des relations sociales et professionnelles -, en leur redonnant le goût à l’effort, à la sociabilité, au travail. A la convivialité, aussi, comme en témoignera le sympathique et humoristique spectacle, parfois désopilant sur la thématique du sport et des Jeux Olympiques, proposé au terme d’une assemblée générale se voulant être le reflet de la bonne santé d’un partenaire incontournable de l’emploi dans le département de l’Yonne.

 

545 personnes embauchées en 2023 : elles renouent avec des liens sociaux

 

« Renouer 89 » a donc eu trente-cinq ans ! La belle affaire pour une association qui semble plus jeune et dynamique que jamais, à l’image de son personnel et de ses dirigeantes, toutes deux vêtues d’un ensemble blanc et vert du plus bel effet ! Le blanc de la pureté (dans les intentions) et le vert de l’espérance (sortir de l’ornière inhérente aux vicissitudes de l’existence), sans doute.

Déjà l’an passé, l’association icaunaise avait présenté un bilan des plus satisfaisants et prometteurs  au niveau de ses activités avec plus de 500 demandeurs d’emploi embauchés pour de la mise à disposition de personnel dans divers domaines d’activités. Selon des périodes à géométrie variable en termes de durée.

Réactualisé, le bilan de cet acteur de proximité à la notoriété établie est encore plus optimal. Ce sont 545 personnes en proie à des difficultés sociales importantes qui ont ainsi retrouvé le chemin de l’emploi, accompagnées par les équipes dédiées sur les huit sites géographiques que compte la structure. Un bilan des plus éloquents malgré les freins à l’emploi qui ne cessent de perturber aujourd’hui les demandeurs d’emploi. On peut citer entre autres la mobilité (inexorable problématique), les aspects psychologiques et le manque de confiance en soi, les écueils financiers, etc.

 

Le précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier de l’emploi…

 

Jouant la carte de la personnalisation des relations avec ce public vivant dans la précarité, « Renouer 89 » obtient toutefois de bons résultats : le taux de sortie sur l’emploi équivaut à 69 %, avec à la clé en guise de bons de sortie une formation qualifiante, au mieux un job. Léger bémol vis-à-vis de l’exercice antérieur : ce taux excédait les 70 % en 2022, s’établissant à 75 %. Preuve que malgré tout, ce système d’accompagnement plutôt efficient d’ordinaire aurait eu plus de mal à faire recette auprès des partenaires entrepreneuriaux l’année dernière ?

Quoi qu’il en soit, « Renouer 89 » est un précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier dans la sphère de l’emploi pour toute personne signataire d’un contrat. Mis à la disposition d’un particulier ou d’un professionnel, le « collaborateur » de « Renouer 89 » intervient lors de missions spécifiques tels que l’administratif, le nettoyage, le bâtiment et les travaux publics, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, les espaces verts, la vente, la logistique, la sécurité, les services à domicile. Un patchwork de possibilités qui peuvent durer jusqu’à deux ans.

Nonobstant, Claire DUCHET prévient : « malgré tous nos efforts, les coordinateurs de nos six agences sont restés en peine pour trouver des profils permettant de répondre aux opportunités d’emploi et certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues en 2023… ».

Entraînant de facto une légère baisse de l’activité. Dont acte !

 

 

L’appui de partenaires spécialisés dans le maraîchage

 

Il existe un autre volet d’activité, celui porté par « Renouer Environnement ». Et ce depuis 2015, date à laquelle la structure associative a développé deux chantiers d’insertion, l’un situé à Cheny avec la production et la vente de légumes bio 100 % local, cultivés dans l’Yonne ; l’autre à Pontigny avec un pôle entretien d’espaces verts qui est destiné aux particuliers, collectivités et professionnels.

Le succès de ces deux sites n’est plus à démontrer. Isabelle JOAQUINA le stipule : « Une cinquantaine de personne en difficulté d’emploi ont été embauchées et accompagnées sur ces deux sites en 2023, souligne la directrice de Renouer 89, 65 % d’entre elles sont sorties sur un emploi ou une formation à l’issue de leur contrat de travail… ».

Un nouveau terrain, il est d’une superficie totale de trois hectares, a été ajouté dans la besace de la structure dans la commune de Cheny. « C’était un gros challenge à relever, confie Claire DUCHET, mais nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus… ».

Toutefois, plus optimiste pour la suite, la présidente de la structure se satisfait de l’appui de plusieurs partenaires dont Bio Bourgogne et des Jardins de la Croisière (une nouvelle façon de produire également imputable à un changement d’encadrement) laisse entrevoir une année en cours plus sereine, au niveau de la rentabilité de la surface.

 

 

Le moment d’émotion en souvenir des disparus

 

Lors de cette assemblée générale, il y eut bien sûr un aparté à destination des soutiens financiers de la structure, en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne – on notera la présence de Sonia PATOURET toujours investie et très à l’écoute sur les dossiers du social -, et l’Etat.

A date, Renouer emploie dix-neuf salariés permanents, de véritables chevilles ouvrières qui assurent la bonne fonctionnalité de l’ensemble. Naturellement, il y eut aussi un moment d’émotion lors de l’évocation de Pierre QUEUDRAY, l’inoubliable président d’honneur de l’association. « Un homme de cœur, fondateur de Renouer et qui en fut le président de 2000 à 2011, disparu en 2023 ».

La mémoire de deux autres administrateurs, Jean-François MARCK et Yves GUIDON, trop tôt disparus, fut également saluée.

De l’émotion et de l’optimisme avec de nouvelles perspectives : ce fut donc un grand cru que cette assemblée générale 2024 !

 

Thierry BRET

 

 


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Le plus troublant sur ces clichés en noir et blanc de grande taille qui se dévoilent à nos yeux entre deux gouttes de pluie, ce sont les regards des sujets photographiés. Parfois, ils semblent perdus dans le vide. Dissimulant avec peine, leur émotivité. Une crainte, peut-être de se retrouver face à un objectif. Celui de Jean-Robert DANTOU, en l’occurrence,  membre de l’agence « VU’ » et spécialiste de la photographie documentaire. « A Balles réelles », le travail d’une recherche sociologique menée depuis cinq ans à Tonnerre, dans le cadre de sa thèse en sa qualité de doctorant, a pris ses quartiers dans l’hôtel « Coeurderoy », le bien-nommé, belle bâtisse du patrimoine local à redécouvrir pour l’occasion…A admirer jusqu’au 29 juin.

 

TONNERRE : Dans le jargon technique, celui d’un thésard de 44 ans qui suit un doctorat en Science, Art, Création et Recherche au sein de « Paris Sciences et Lettres » - il en fera d’ailleurs la soutenance d’ici quelques jours -, on appelle cette restitution publique proposée à Tonnerre de « l’ethnographie réflexive » !

Pour le commun des mortels, et aux autres ignares de la pratique dans les règles de l’art de la photographie documentaire, ce serait tout simplement une exposition de clichés, plus ou moins traditionnelle.

 

La spirale signe de recommencement et de régénération…

 

Sauf, que là, il suffit d’arpenter de quelques pas seulement la cour intérieure de cette étrange bâtisse (l’hôtel Coeurderoy et sa construction architecturale étonnante) pour s’apercevoir qu’il y a bien autre chose derrière ces images. D’abord, cette forme géométrique voulue par l’auteur de cette présentation, Jean-Robert DANTOU qui a choisi la mise en scène de ces chevalets supportant sa quarantaine de grands portraits en forme de spirale. La spirale. Elle n’est pas placée là du fait du hasard, qu’on se le dise !

Symbole de la créativité et de l’énergie, elle représente aussi le recommencement, la régénération et l’initiation. Mais, elle peut être aussi celle de l’appauvrissement. Autant d’éléments qui peuvent expliquer sobrement la genèse de ce travail, décidément pas ordinaire. Ici, c’est le visage triste d’une femme qui fixe la focale de l’appareil. Là, c’est un homme, le chapeau vissé sur la tête qui observe contemplatif l’horizon. Des textes accompagnent ces portraits. Ils apportent des explications et délivrent des messages. On prend le temps de les lire, afin de comprendre comment tous ces panneaux de bois (et résistants à la pluie naissante) s’imbriquent les uns dans les autres, donnant légitimité à un parcours de vie, un chemin à emprunter pour se plonger dans toutes ces existences.

 

 

L’adoubement de la Ville de Tonnerre…

 

La scénographie s’articule en trois items très complémentaires aux connotations nettement scientifiques : le déplacement des personnes en situation de précarité dans une ville dont elles ignoraient l’existence (Tonnerre) ; l’adaptabilité de certaines d’entre elles faisant face à d’importantes difficultés économiques et sociales et qui arrivent à tenir alors que d’autres dans le même laps de temps disparaissent ou meurent ; enfin, ultime voyage intellectuel qui est soumis à la sagacité du visiteur, le rôle de la photographie documentaire – à la limite du reportage photo journalisme – qui permet de décrire avec fiabilité et véracité le monde observé.

On voit mieux pourquoi un Cédric CLECH, édile de Tonnerre, féru de communication puisqu’il en a fait son métier du côté de la production audiovisuelle, ait été séduit par la démarche iconoclaste de Jean-Robert DANTOU. Lui donnant le feu vert et l’imprimatur pour réaliser cette analyse grandeur nature de la sociologie de ce bassin, malmené par le passé par les vicissitudes de la crise économique…

 

Un vrai patchwork d’expressions !

 

Sur le lieu de l’exposition, ça fourmille de personnes qui donnent le dernier coup de rein en vue des préparatifs inhérents au vernissage officiel. Celui-ci a eu lieu le 01er juin. Chacun se retrousse les manches pour terminer la construction des chevalets. Recouvrir d’un revêtement approprié le petit sentier s’enfonçant dans la spirale. D’autres s’activent à la pose des toiles sur ces cimaises faites de bois. Un parfait exemple de création collective, en somme !

En outre, cette exposition se veut transdisciplinaire. Proposant de singuliers croisements entre l’ethnographie, la cartographie, les sciences sociales, la création audiovisuelle. Bref, un vrai patchwork d’expressions !

On profite d’un moment de flânerie pour admirer d’un peu plus près le travail photographique de ce Jean-Robert DANTOU, déroutant de sincérité et de pugnacité. Mais qui sont donc ces femmes, ces hommes, et même parfois ces enfants qui posent là éternellement face à l’objectif sur des toiles dépourvues de couleurs ? Entre doutes et espérances, envies et craintes, joie de vivre qui éclate parfois et tristesse contenue. On y voit des personnes en situation de handicap. On y aperçoit des travailleurs en insertion. Des recalés et exclus de la vie à qui l’ont offre une belle porte de sortie, temporaire certes, mais éternelle puisqu’à jamais couchés sur la pellicule de l’appareil argentique les ayant immortalisés. Quand ce n’est pas le modèle qui tout sourire pose à côté de son double photographique…

 

 

Un travail fouillé pour soutenir une thèse

 

« A Balles réelles ». Curieuse appellation, d’ailleurs, pour une expo. Comme si toutes ces visions qui s’étalent là en version XXL devant nos yeux devaient faire mouche en nous touchant en plein cœur. Prenant en compte les évolutions sociales et sociétales d’une ville (Tonnerre) devant faire face aux aléas de crises successives, comme un peu partout d’ailleurs dans le monde d’aujourd’hui, livré à lui-même ou presque.

Dès le début du parcours, le visiteur est immergé dans le grand bain avec la partie de l’exposition intitulée, « arriver par les logements d’urgence pour hommes et pour femmes ». Des personnes qui vivent dans la rue dans des conditions insoutenables, orientées par le 115 vers les logements d’accueil. Un chemin de croix, en somme…

Une autre partie est consacrée à l’arrivée par les résidences d’accueil, une institution dans le monde de la précarité, des personnes sortant de psychiatrie ou de l’administration pénitentiaire.

« Je travaille lentement avec les sujets dont je vais réaliser le portrait, explique Jean-Robert DANTOU, je les mets en confiance et je leur explique ma méthode de travail, expliquant que ces photographies seront exposées au public… ».

Ce sont des morceaux de trajectoire de leur existence qui illustrent les portraits noir et blanc sur les chevalets. « Mon travail de thèse a été de comprendre pourquoi ces personnes fragilisées et en précarité ont été déplacées vers Tonnerre. Et savoir quelles ont été les degrés de contraintes de ces déplacements. En analysant l’effet sur la personne de se déplacer et les répercussions sur un territoire comme celui du Tonnerrois… ».

Une recherche approfondie en photographie documentaire, assemblée à des textes très précis et complémentaires. Une question revenait sans cesse dans la tête de quadragénaire natif du Limousin. Savoir comment les choses s’étaient déroulées dans l’Yonne à Tonnerre, ville ayant eu à subir les effets de la précarité

Le format est peu commun pour une thèse. On doit au scénographe Mitia CLAISSE l’ossature physique de ce travail d’exception qui aura accouché au bout de douze mois, non pas d’une souris, mais d’une configuration scénique unique en son genre. Cette fameuse spirale, liée à la fermeture des usines qui entraînent la fermeture des classes et le départ des populations. Et ainsi de suite avec la fermeture des commerces et des cabinets médicaux. La spirale vécue dans l’Yonne ?

 

 

En savoir plus :

« A Balles réelles », exposition de photographie documentaire de Jean-Robert DANTOU

Du 01er au 29 juin 2024

Atelier le 27 juin, avec les personnes photographiées.

A voir à l’hôtel Coeurderoy

Tonnerre

Du mardi au samedi de 10h à 18h.

Entrée libre

 

Thierry BRET

 

 


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Concilier l’aspect ludique à la pédagogie. La belle initiative que voilà ! Surtout dans le domaine de la prévention des risques professionnels et la sensibilisation aux gestes à connaître en matière de sécurité. Le tout s’agrémente d’un challenge, concernant tous les acteurs de la filière. « 100 minutes pour la vie ». Il est décliné depuis quatre éditions par l’OPPBTP, l’Organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des Travaux Publics, à l’échelle hexagonale. Sa cérémonie des récompenses régionales s’est déroulée il y a peu à l’amphithéâtre de La Brosse…

 

VENOY : Sur la grille de départ, ils étaient plus de 15 000 jeunes à concourir. A l’échelle de l’Hexagone, il va de soi. Vu du prisme de la Bourgogne Franche-Comté, six ont pu valider des récompenses territoriales. Dont un apprenti. C’est le jeune Jérémy qui a remporté le premier lot, un splendide VTT, de quoi lui donner des ailes supplémentaires pour grimper quatre à quatre les quelques marches le conduisant sur la scène de l’amphithéâtre du groupe CFPPA 89 La Brosse. Signalons que deux candidats de l’établissement de l’Yonne ont même pris part au concours national, terminant à la sixième place, toutes sections confondues.

Une dizaine d’établissements, des centres de formation professionnelle, de notre contrée ont tenté leur chance lors de cette quatrième édition d’une challenge un peu particulier mais ô combien important autour de la sensibilisation aux risques sécuritaires dans les métiers du bâtiment et des travaux publics, le fameux « 100 minutes pour la vie ».

 

Une véritable résonnance auprès des apprentis de la filière

 

A l’origine, le concept a vu le jour grâce à l’OPPBTP, l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics. Il s’est déroulé l’hiver dernier, entre janvier et février ; permettant ainsi au corps enseignant, aux équipes éducatives des établissements participants, aux élèves et apprentis de se mobiliser pleinement autour de ce défi visant à renforcer l’ancrage des bonnes pratiques au niveau de la sécurité. Indispensable, de nos jours…

De l’avis des spécialistes de la filière, et notamment des représentants de l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, MM. MILLOT et PONS qui avaient effectué le déplacement, ce concours possède une certaine résonnance en termes de notoriété.

Coachés par l’équipe de formateurs du pôle travaux publics du CFPPA 89, les 19 élèves de seconde année, c’est-à-dire les apprentis du CAP Constructeurs de Routes et Aménagements Urbains, ont pris plaisir à participer à ce challenge. Une réussite au niveau de la motivation puisque deux d’entre eux, comme nous l’avons écrit, se sont même rendus à la finale nationale qui était accueillie à Arras les 27 et 28 mars, rassemblant de fait les douze meilleures équipes du pays.

 

 

 

Sensibiliser à la sécurité : primordial sur les chantiers !

 

Dans les faits, les participants devaient répondre correctement à une cinquantaine de questions liées à la prévention des risques professionnels. Voire parfois à des mises en situation façon étude de cas !

Les organisateurs nationaux de ce concours ne peuvent que se frotter les mains : depuis ses origines, ce sont plus de 230 000 jeunes gens ayant opté pour l’apprentissage qui ont ainsi concouru à ce challenge.

Côté récompenses, il y avait de quoi allécher les jeunes candidats avec à chaque fois dans toutes les régions de France la remise de prix très corrects comme un VTT électrique (c’est le jeune Jérémy qui en a donc hérité par chez nous !), une caméra Go Pro ou un mini-projecteur vidéo pour le troisième du podium !

 

 

Côté accessits, c’est la deuxième année consécutive où l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté et le CFPPA 89 La Brosse gagnent ce challenge régional.

« La sécurité est primordiale dans les travaux publics, elle est primordiale d’être inculquée dès l’apprentissage…, soulignera l’une des représentantes de l’Ecole des TP BFC.

Présent à la remise des prix, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne Christophe BONNEFOND s’est félicité à son tour des excellents résultats du groupe pédagogique, implanté sur sa commune, d’autant que deux jours auparavant le CFA agricole, cher à Hélène TREMBLAY-DECULTOT sa responsable, avait déjà raflé toutes les distinctions du concours des espaces verts et jardin régionales.

« Là, je reviens pour les prix au CFPPA 89, et cela fait plaisir de voir cette réussite avec un établissement de cette qualité ! Je suis très fier de cela…».

Une réussite presque insolente, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Nom de code de cet acronyme (CEJ) : « Contrat Engagement Jeunes ». Concept apparu sur les fonts baptismaux depuis 2022, cet outil est une mesure positive qui permet de proposer des parcours sur mesure à la jeune génération en quête d’emploi en lien avec les entreprises locales. Il y a peu plusieurs acteurs institutionnels de l’Yonne se réunissaient pour en tirer à partir de témoignages les enseignements et célébrer ainsi un dispositif qui semble bien fonctionner…

 

SENS : Courage, conviction, optimisme, aussi. Les jeunes gens ont su trouver les mots justes pour faire part de leur ressenti après avoir vécu l’expérience. Celle du « CEJ ». Ce fameux « Contrat Engagement Jeunes » dont ils ont dû s’accommoder depuis sa création, survenue il y a deux ans, une vraie passerelle vers l’emploi. Même si les projets et les chemins de vie sont différents, tous ont été unanimes dans leurs explicatifs : chacun, grâce aux conseils avisés d’accompagnateurs à l’écoute et attentifs, a pu trouver des réponses appropriées à la résolution de leur équation, grâce à ces parcours sur mesure, adaptés aux besoins de ces jeunes désireux de s’insérer dès que possible dans l’emploi.

A l’initiative de ce rendez-vous, les différents acteurs institutionnels de l’emploi du Centre Yonne et de la partie septentrionale de notre territoire. Soit les Missions Locales, celles du Jovinien, du Migennois, mais aussi les antennes de France Travail Joigny et Sens. Ou encore le PEIPS de Sens : le Pôle Economique et Insertion Professionnelle du Sénonais.

 

Des témoignages probants sur la pertinence du système

 

Tous se sont donc retrouvés. Pourquoi ? Pour évoquer le succès de ce dispositif, ce « CEJ » qui a été créé il y a déjà deux ans, en laissant libre la parole auprès des jeunes gens mais aussi des entreprises et des conseillers de ce fameux instrument de travail. On notait aussi la présence des services de l’Etat ainsi que Clarisse QUENTIN, quatrième vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, adjointe au maire de Sens et présidente du PEIPS.

Alors qu’ont pu dire les Justine (elles étaient deux d’ailleurs !), Calista, Jeanne, Ingrid ou Ondeline en partageant leurs parcours en toute sincérité et courage. Car, il en faut du courage pour s’exprimer devant des professionnels et des élus !

Pour chacune d’entre elles, la motivation, la persévérance, l’intensité des actions et démarches, leur conviction et l’appui de leurs conseillers ont été déterminant pour la réussite de leur projet.

On comptabilise d’ailleurs plusieurs CDI, 1 CDD, une formation en alternance pour la rentrée et une orientation vers les métiers d’infirmier : tous les jeunes ont trouvé une solution entre 4 et 12 mois d’accompagnement dans ce dispositif. Quant à l’accompagnement des conseillers, il a été un appui important via la présence, la remobilisation lors des découragements face aux refus de candidature par exemple, ou l’aide pour traverser les périodes de doute, forcément toujours présents…

La mobilisation des différentes offres de services proposées par le PEIPS, la Mission Locale ou France Travail, adaptées aux besoins du jeune ont également été décisif, grâce à des actions spécifiques autour de la reprise de confiance en soi, les simulations d’entretien, les périodes de mises en situation en milieu professionnel, voire des « escape game »…

 

Des embauches à la clé et des potentialités…

 

Puis, ce fut le tour des entreprises. Elles ont également apporté leurs commentaires via le retour d’entrepreneurs. Ainsi, M. DOUMBIA, de « IBS Sécurité » sur le Jovinien, souligna la nécessité d’ouvrir ses portes, de donner la chance aux premières expériences professionnelles, et de prendre le temps nécessaire pour accompagner une jeune recrue. Il était avec Justine, embauchée depuis deux mois. Il a valorisé sa progression vers l’autonomie.

Son de cloche similaire de la part de Mme BITROU. Elle représentait l’entreprise CERP de Sens. « Je me suis rendue disponible pour les simulations d’entretien d’embauche, mais également pour les immersions en milieu professionnel, explique-t-elle, oui, c’était un investissement de temps ; mais aussi une opportunité de faire découvrir un métier, une entreprise. C’est un plaisir et c’est valorisant ».

Enfin, M. BOUTANTIN, représentant la société VILLEBENOIT de Sens, ne pouvait cacher sa satisfaction : « je suis ravi, j’ai embauché trois jeunes, et j’ai indiqué bien vouloir en embaucher deux à trois autres de plus… ».

Un dirigeant qui ouvre ses portes également pour les périodes de mise en situation en milieu professionnel. Il recherche des savoirs être, mettant en exergue la ponctualité, la politesse et la formation en entreprise.

 

 

Un travail de symbiose entre tous les acteurs de l’emploi

 

Enfin, il fut question également parmi cette abondance d’informations de recueillir le ressenti des conseillers Christophe, Foucya, Christophe, Amélie, Sophie, Frédérique et les jeunes présents ce jour. A l’image de leur parcours commun et de l’accompagnement, similaire à un partenariat, les binômes ont œuvré ensemble vers la réussite des projets et embauches. Et cela ne s’arrête pas là. En effet, une fois en poste, le conseiller maintient les contacts avec le jeune, afin de favoriser son intégration, notamment.

Rappelons que le réseau des Missions Locales, ceux du PEIPS et de France Travail, agissent ensemble pour l’accès à l’emploi des demandeurs d’emplois et jeunes inscrits ou non à France Travail. Ils sont également unis pour accompagner les entreprises vers la satisfaction de leurs offres. Quant à l’élue Clarisse QUENTIN, elle souligna la qualité de ces échanges riches ; M. MINIER, de la DDETS de l’Yonne salua l’humanisation de cette démarche, dans l’axe de la loi pour le plein emploi, en améliorant les accompagnements au bénéfice de tous…

 

Thierry BRET

 

 


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