C’est le temps de la mobilisation pour les représentants de La France Insoumise (LFI) de l’Yonne. Ce mercredi, à partir de 14 heures, leurs porte-paroles, avec sans aucun doute Adrien PROVENCE à leur tête, se mobiliseront aux côtés des enseignants et des parents d’élèves pour la préservation des classes, des écoles et du personnel encadrant lors d’un mouvement protestataire, se déroulant devant les bureaux de la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DASEN) à Auxerre…
AUXERRE : Gratuité totale de l’école, recrutement de personnels enseignants mais aussi éducatifs, infirmiers et psychologues, titularisation de l’ensemble des AESH, les Accompagnants des élèves en situation de handicap… : voilà en substance les revendications que les représentants de La France Insoumise (LFI) de l’Yonne ne manqueront pas de faire valoir lors de cette nouvelle démonstration protestataire, organisée ce mercredi après-midi, devant les bureaux de la DASEN de l’Yonne, la Direction des services départementaux de l’Education nationale.
« Nous nous inscrivons pleinement dans le combat des parents d’élèves, des syndicats enseignants et des professeurs de l’Yonne pour la préservation des classes, des écoles et du personnel encadrant, ont déclaré par un communiqué de presse, les porte-voix de la formation politique icaunaise.
Pour mettre de l’eau à leur moulin, il est vrai que la direction académique de l’Yonne a dévoilé il y a quelques jours ses intentions de suppression de postes d’enseignants dans le premier degré et la baisse des dotations d’heures globales dans les collèges.
Conséquence, ce sont près de 70 écoles qui sont menacées de fermeture de classes, voire de fusions pour certaines d’entre elles. Quant aux dotations horaires arrachées aux collèges, précisons que près de 400 heures pourraient être remises en question à l’issue. Un coup de rabot inacceptable pour les représentants de LFI qui considèrent que la proposition budgétaire de François BAYROU est une copie quasi conforme à celle du gouvernement BARNIER, pourtant largement censuré par les oppositions au Palais Bourbon.
« Bien que la France soit l'un des pays de l'OCDE où le taux d'élèves par classes et l'accompagnement par élèves sont les plus élevés, invoquer sans cesse la baisse démographique pour justifier la suppression de postes d'enseignants relève d'un non-sens absolu. Les besoins éducatifs sont énormes, il faut donc y répondre massivement…, estiment les leaders de La France Insoumise du département.
Thierry BRET
Serait-ce un coup de pouce de la destinée ? On aimerait bien y croire alors que l’aide exceptionnelle qui était accordée jusque-là pour favoriser la pratique de l’apprentissage en France va connaître un coup de rabot préjudiciable à sa pérennité ! Exit donc les six mille euros, versés aux entreprises favorables à l’embauche d’un jeune en alternance ! Alors, au final, le soutien de la Société des Membres de la Légion d’Honneur de l’Yonne – c’est aussi le cas au niveau hexagonal – pour encourager les jeunes pousses de l’emploi, n’est donc pas si anodin que cela en cette période économique troublée…
AUXERRE : C’est devenu une tradition. Logique qu’elle nous revienne chaque année en période des vœux ! Avec cet objectif, louable, de la part de ses auteurs : braquer les projecteurs médiatiques sur quelques-unes et quelques-uns des jeunes apprentis de notre territoire, peut-être un peu plus méritants. Comme ce fut le cas en 2024, où six jeunes gens furent lauréats de la cérémonie officielle, accueillie sous les ors de la préfecture de l’Yonne.
Six ? Ce sera le même nombre d’impétrants, cette année encore, pour recevoir des mains des légionnaires icaunais, le diplôme de la reconnaissance éternelle de la vénérable institution. Les membres de la SMLH 89 aiment ce rendez-vous et ces retrouvailles distinctives qui honorent de jeunes personnes, mobilisées dans leur parcours d’orientation professionnel, via l’apprentissage. Un engagement de soi pour faire carrière, en somme…
De vrais ambassadeurs de leurs centres de formation
Cette année, les futurs lauréats, portant beau et belle allure – cravate et costume noir pour les garçons, joli ensemble chez les demoiselles ! -, proviennent de quelques références incontournables de la formation professionnelle de notre département. Le CIFA (on ne présente plus ce pôle de l’excellence représenté par son directeur, Lilian GARCIA, accompagné de son président Didier CHAPUIS, lui-même membre de la fameuse entité), l’UIMM La Maison de l’Entreprise, que le toujours dynamique Claude VAUCOULOUX porte au pinacle lors de ses sorties en représentations officielles, et le CFA Bâtiment, dirigé par Nezha MAMOUNI et présidé par Thierry DOUBRE.
Ambassadeurs de ces établissements, six filles et garçons dont les regards pétillent du fait de l’importance de ce rendez-vous. Ce n’est pas tous les jours que l’on est reçu dans les salons d’honneur de la préfecture, accueillie par la secrétaire générale et sous-préfète de l’arrondissement d’Auxerre, Pauline GIRARDOT, aux côtés de la fine fleur des personnalités distingués de ce département. On y reconnaît notamment Damien LECLERC, le responsable de la coopérative viticole « La Chablisienne », mais aussi Didier CHAPUIS, créateur des « FESTINS », ou Jacques GILET, l’ancien maire de Champignelles qui porte toujours après quarante années d’existence les fameux « Entretiens éponymes » sur le devant de la scène institutionnelle, destinés aux représentants des collectivités locales de la Puisaye-Forterre.
Un satisfecit général autour de cette promotion 2025 !
C’est d’ailleurs ce dernier qui succèdera au président de la SMLH 89, Baudouin DELFORGE, au pupitre officiel. Il vient y présenter les futurs impétrants. L’orateur s’est d’ailleurs félicité que le département de l’Yonne a été le premier des territoires de l’Hexagone à avoir favorisé l’apprentissage des ingénieurs. Citant au passage le travail de Michel PISANI, à l’époque directeur général de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne. Des ingénieurs nécessaires au développement de l’industrie.
Evoquant la sélection 2025 de cette promotion, Jacques GILET mit l’accent sur la diversité des métiers représentés avec la présence de ces jeunes gens, de la coiffure à la restauration, de la menuiserie à l’ingénierie industrielle.
Les deux représentants du CFA Bâtiment Bourgogne Franche-Comté furent les premiers à être distingués, Cécily CARRE – elle est titulaire d’un CAP en maçonnerie -, et Timothée AMARAL, qui a suivi une formation de CAP menuiserie. Didier CHAPUIS, président du CIFA de l’Yonne, et Roger LECOT, ancien apprenti, leur remirent le diplôme agrémenté d’un chèque de 250 euros. Chacun devant avoir la même somme, il va de soi !
Ce sont ensuite les jeunes gens issus du CIFA auxerrois qui devaient se présenter aux côtés des autorités afin d’y recevoir leurs récompenses. Line DA MOTA (CAP coiffure) fut longuement applaudie par le public. Vint ensuite Pritesh BEEHARRY, titulaire d’un brevet professionnel et d’un baccalauréat pro services.
Détenteur d’un BTS maintenance, Noël BERTHEREAU fit son apparition pour le compte de la Maison de l’Entreprise et de son pôle de formation à vocation industrielle, sous le regard de Claude VAUCOULOUX. C’est le patron de La Chablisienne, Damien LECLERC qui offrit le prix au jeune homme.
Quant à la dernière lauréate de cette édition 2025, il s’agissait de Lorette DUMEZ, possédant un diplôme d’ingénieure industrielle. Elle fut chaleureusement félicitée par le président DELFORGE, satisfait de la cérémonie. Le tout sous le regard du sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, heureux d’avoir pu participer également à ce qui reste un évènement dans la promotion des métiers sur notre territoire.
Thierry BRET
D’Olympe de GOUGES à Louise MICHEL, en passant par Néfertiti, nous savons depuis des lustres que si les hommes gouvernent, les femmes règnent ! Les historiens ont été amenés à constater l'importance de la présence des femmes lors des mouvements de révoltes populaires de la période moderne (fin XVème-début XIXème siècle), en France et dans l’Antiquité. Dans son étude sur les soulèvements populaires en France de 1623 à 1648, l'historien soviétique Boris PORCHNEV soulignait « le rôle extraordinairement important des femmes, non seulement comme participantes aux mouvements, mais encore en tant que dirigeantes et meneuses, appelant à la révolte… ».
TRIBUNE : Aujourd'hui, il est bien établi que, de la Renaissance à la Révolution, les femmes sont présentes dans les émotions populaires, qui, régulièrement secouent la communauté villageoise ou urbaine. On sait, grâce à la vaste enquête de Jean NICOLAS, qu'entre 1661 et 1789, il se serait produit au moins 8 528 actes de rébellion en France. Cependant, malgré l'important développement de l’histoire des femmes et celle du genre depuis la fin du XXème siècle, malgré l'essor plus récent de la recherche sur l'histoire de la violence féminine, ou encore le renouveau des études sur les révoltes populaires, de nombreuses femmes remarquables ont été activement engagées dans la guerre.
Déjà à l'époque antique (du XVIIe siècle av. J.-C. au IVe siècle), Lâhhotep I a une stèle érigée à Karnak pour avoir rassemblé l'Égypte, pris soin de son armée, l'avoir gardée, ramené ceux qui avaient fui, rassemblé ses déserteurs, après avoir apaisé le sud, soumis ceux qui l'ont défié. Quant à Lâhhotep II, elle est enterrée avec un poignard et une hache, ainsi que trois pendentifs en forme de mouche en or, une récompense militaire.
Dame Fu Hao, épouse de l'empereur chinois Wu Ding, mène 3 000 hommes au combat sous la dynastie Shang. Yaël assassine Siséra, un général en retraite ennemi des Israélites, selon le Livre des Juges. Quant à la reine Tomyris des Massagètes, elle dirige des combattants qui battent une armée perse sous Cyrus le Grand. Tomyris est connue pour toujours comme « la tueuse de Cyrus ». La reine de Palmyre, Zénobie, mène les armées au combat contre l'Empire romain…et tant d’autres combattantes, révoltées, insoumises qui ont grandement participé à l’histoire du monde !
Ces héroïnes qui luttent pour la reconnaissance des femmes
Des femmes le plus souvent méconnues mais qui méritent la reconnaissance de la nation, surtout si leurs combats ont souvent déplu aux hommes…On peut citer les références suivantes.
Madeleine PELLETIER (1874 – 1939) : vous connaissez (peut-être) « Docteur Quinn », mais connaissez-vous Madeleine PELLETIER ? Cette parisienne est la première femme médecin diplômée en psychiatrie de l'histoire de France. Au tout début du XXe siècle, cette femme de sciences rejoint effectivement les internes des asiles du pays. Médecin, donc, mais aussi femme de lettres antimilitariste, militante suffragante, anarchiste, pionnière du féminisme moderne.
Tee CORINNE (1943-2006) : grande figure de l'activisme lesbien de la seconde moitié du XXe siècle. Les sourires solaires et esprit en constante ébullition définissaient cette artiste underground qui a aussi bien investi le champ de la photographie que celui de l'édition.
SOLITUDE (1772-1802) : sous ce nom mélancolique, un drame historique. Née en Guadeloupe en 1772, Rosalie est réduite en esclavage aux Antilles. Vingt ans plus tard, l'esclavagisme est aboli en Guadeloupe, avant d'être rétabli en 1802 par l'empereur Napoléon Bonaparte. Rosalie va alors rejoindre un groupe d'anciens esclaves qui clament leur révolte et luttent pour leur liberté. Rosalie n'est plus. La jeune femme se fait alors appeler « Solitude ».
Awa THIAM (née en 1950) : « La Parole aux négresses », c'est le titre de l'un des essais majeurs de cette femme. Un ouvrage de référence. L'autrice sénégalaise y narre les nombreuses violences et discriminations dont font l'objet les femmes africaines. De quoi ériger l'intellectuelle en nom majeur de l'afro-féminisme.
Joséphine PENCALET (1886-1972) : ouvrière, syndicaliste, politicienne, révoltée. A une époque où les femmes ne pouvaient encore se faire élire, cette native de Douarnenez parvient tout de même à devenir conseillère municipale au sein de sa chère Bretagne. Comment ? En se jouant d'une faille : l'éligibilité des candidats n'était vérifiée qu'a posteriori. Parmi tant d'autres « têtes de sardines » (les ouvrières des conserveries), Joséphine PENCALET a porté sur elle de vastes mouvements de grève pour exiger de meilleures conditions de travail. Droits des travailleurs (sous-payés), droits des femmes... L'une des premières femmes élues en France est de ces voix qui sont venues bousculer le patronat et le patriarcat.
Louise MICHEL, Olympe de GOUGES : deux pointures de la cause féminine
Il est important d’évoquer deux femmes qui ont marqué l’histoire et emblématiques des combats pour la liberté, pour l’abolition de la peine de mort et de l’esclavage. Louise MICHEL. Elle est née le 29 mai 1830 en Haute-Marne, elle devient servante dans un château. Elle y reçoit une éducation de qualité. Les châtelains sont adeptes des « Lumières » ; ils lui font lire Rousseau, Voltaire, Diderot, et lui inculquent des valeurs humanistes. En 1852, Louise obtient un diplôme d’institutrice. La même année, refusant de prêter serment à Napoléon III, elle crée une école libre en Haute-Marne. Elle publie des textes et des poèmes sous le nom d’Enjolras (un personnage des « Misérables » de Victor HUGO, chef d’une coterie révolutionnaire) et entretient une correspondance avec lui. Après l’épisode de la Commune de Paris, l’écrivain prendra sa défense. En 1870, pendant la guerre franco-prussienne, Louise MICHEL manifeste contre l’arrestation des « blanquistes ». Alors que la famine sévit à Paris, assiégée par les troupes prussiennes, elle crée une cantine pour ses élèves et pour les enfants pauvres. Elle collabore en outre au quotidien d’opposition au gouvernement de Thiers, créé par Jules VALLES et Pierre DENIS, « Le Cri du peuple ». Durant la « Commune », Louise se lance corps et âme dans l’insurrection. Après les sanglants combats qui ont fait des milliers de morts, Louise est condamnée à la déportation, et envoyée en Nouvelle-Calédonie en 1873. Libérée, elle reprendra le combat, et de luttes en arrestations, elle mourut à Marseille en janvier 1905. Une femme de cœur, de révoltes, une anarchiste qui s’est battue pour la liberté, l’égalité et la fraternité !
Quant à Olympe de GOUGES : c’est une figure de la Révolution ! Elle écrit en 1791 la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». Parmi ses défauts majeurs soulignés par les hommes, c’est une intellectuelle qui publiera plus d’une centaine d’ouvrages : poésies, théâtre, écrits politiques… elle défend la condition des femmes, prône l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort… Elle suivit DANTON dans les réformes fiscales (imposer les plus riches), dans les soins à apporter aux plus pauvres, mais critiqua ouvertement ROBESPIERRE ! Des écrits farouches et révolutionnaires qui lui coûteront l’échafaud en 1793 ! Oubliée par les républicains et longtemps ignorée par les historiens, Olympe de GOUGES est aujourd’hui reconnue comme une figure majeure de l’engagement des femmes dans la Révolution française. Son nom est régulièrement évoqué pour entrer au Panthéon.
Petite histoire pour les femmes qui souhaitent sourire de la naïveté des hommes et pour tous ceux qui ont de l’humour : « dit maman, qui m’a donné mon intelligence ? Ton père, répliqua la maman. La gamine poursuit : comment tu le sais ? Et la mère de conclure : moi j’ai gardé la mienne… » !
Paul GUILLON
Le programme de l’après-midi se voulait très copieux. Avec en toile de fond, l’inclusion professionnelle des travailleurs en situation de handicap. Une convention, signée entre France Travail, Cap Emploi, ANDICAT, les Missions Locales et les ESAT de l’Yonne devait par ailleurs en découler. C’est une étape significative dans la mise en œuvre des engagements pris au niveau national par l’Etat, afin de favoriser l’insertion professionnelle de cette typologie de la population hexagonale…
AILLANT-SUR-THOLON : A date, 2 400 ESAT (établissements et services d’aide par le travail) accueillent des personnes en situation de handicap au sein de leurs infrastructures. Sont également comprises dans ce chiffre, les EA, soit les entreprises adaptées. 170 000 personnes y exercent une activité professionnelle dans plus de deux cents filières et métiers. Ce qui n’est pas négligeable, au niveau de l’Hexagone. Pour aller plus loin dans la démarche, celle qui vise à favoriser l’inclusion de ces personnes dans le monde du travail, la collaboration renforcée entre les ESAT et les opérateurs du service public de l’emploi est donc essentielle pour offrir des parcours professionnels sans rupture et permettre aux travailleurs d'évoluer en milieu ordinaire. D’où l’importance de cette convention de partenariat, qui vient d’être paraphée dans l’une des salles de réunion de SERVICAT, l’ESAT implanté sur la localité d’Aillant-sur-Tholon. On y retrouve plusieurs acteurs du monde de l’emploi : France Travail, Cap Emploi, les ESAT de l’Yonne mais aussi ANDICAT et les Missions Locales.
Offrir des parcours professionnels de qualité aux travailleurs handicapés
De l’avis d’Yves HUTIN, directeur territorial de France Travail dans l’Yonne, l’un des signataires de ce document, « la collaboration renforcée entre les ESAT et les opérateurs du service public de l’emploi est essentielle pour offrir des parcours professionnels de qualité à ces publics… ».
Une convention qui s'inscrit dans le cadre de la loi pour le Plein Emploi. Ce texte a été promulgué le 18 décembre 2023. Il vise à garantir un accompagnement adapté à la recherche d’emploi pour chaque personne en situation de handicap en France. Une avancée importante.
Cette signature de cette convention est un symbole fort de l’engagement collectif du réseau pour l’emploi envers l'inclusion professionnelle. Elle témoigne de la volonté commune de construire un avenir où chaque personne, quel que soit son handicap, a sa place sur le marché du travail. Conséquence, dès l’inscription de la personne auprès des services de France Travail, plusieurs actions seront mises en place.
Sensibiliser les employeurs aux compétences des travailleurs
Animant cette réunion aux côtés d’Yves HUTIN, David SAUTEREAU, directeur de Cap Emploi 89 et Marc SIVET, représentant ANDICAT pour le département exprimèrent également leur point de vue : « cela inclut l'organisation d'ateliers d'information et de temps d'échanges réguliers entre les équipes des ESAT et celles du Réseau pour l’Emploi (France Travail, Cap Emploi, Mission Locale). Des événements seront organisés pour permettre aux employeurs locaux de rencontrer les travailleurs. Cette initiative répond également à la nécessité de sensibiliser les employeurs aux compétences des travailleurs, issus du milieu protégé et à leur potentiel. En facilitant l'accès à des immersions professionnelles et en promouvant les profils des travailleurs des ESAT auprès des entreprises, un environnement propice à leur intégration sera favorisé… ».
En savoir plus :
Un ESAT, c’est quoi ? Un Établissement et service d’aide par le travail (ESAT) est une structure médicosociale de travail protégé, dédiée aux personnes en situation de handicap et visant leur insertion ou leur réinsertion sociale et professionnelle.
Les ESAT proposent des activités professionnelles rémunérées et un suivi médico-social et éducatif. Ils sont accessibles aux personnes en situation de handicap qui ne présentent pas, provisoirement ou définitivement, une autonomie suffisante pour travailler en milieu ordinaire.
Thierry BRET
Sans doute, est-il nécessaire de s’y intéresser d’un peu plus près. Mais, la filière transport et logistique est porteuse aujourd’hui de plus de deux millions d’emplois dans l’Hexagone. Elle se classe à la cinquième place des plus grands recruteurs en France ! Permettant à 95 % de ses salariés de trouver un contrat à durée indéterminée (CDI), en suivant un cursus de formation, allant du CAP au niveau Bac + 6. L’un de ses acteurs, AFTRAL, propose ce samedi 01er février la première de ses deux opérations nationales annuelles, des « Portes Ouvertes » permettant de tout connaître sur les métiers de la filière. Par chance, il existe un centre dans l’Yonne, près d’Auxerre !
APPOIGNY : Cela ne s’invente pas ! Il faut pousser son trajet jusqu’au 46 Chemin des Ruelles, sis dans la zone industrielle de la localité chère à son édile Magloire SIOPATHIS, pour se rendre sur le lieu qui ouvrira ses portes, ce samedi 01er février, et sur la journée de 09 h à 17 h pour en apprendre davantage sur la pléthore de possibilités offrant l’accès aux métiers de la filière Transport et logistique.
Les opportunités existent bel et bien. En voici quelques exemples : le CAP conducteur routier marchandises dispensé en apprentissage et ce sur une durée de douze mois après la troisième. Mais, aussi le TP (Titre Professionnel) de conducteur du transport routier de marchandises sur porteur selon les modalités que précédemment. Ou encore le Bac Pro organisation de transport de marchandises sur trois ans en apprentissage. Mais, aussi le TP de technicien en logistique d’entreposage. Le BTS gestion des transports et logistique associée en deux ans. Etc. Soit de nombreuses pistes et opportunités professionnelles disponibles dans un secteur qui connaît toujours un certain dynamisme…
Disposant de 125 centres de formation continue aux quatre coins de l’Hexagone, AFTRAL a au fil des années élargi son potentiel d’enseignement, ouvrant au passage une trentaine de centres d’ambulanciers – un métier qui est également très recherché dans le domaine du sanitaire – et possède une trentaine d’écoles supérieures propres à la filière transport et logistique. Autant dire que l’entité est un incontournable acteur de la formation, permettant aux jeunes gens (et au moins jeunes) d’embrasser une carrière sur ce pan de l’économie. Depuis le CAP jusqu’au Bac + 6, AFTRAL dispense des formations sanctionnés par des diplômes reconnus, visant à préparer les étudiants à une insertion professionnelle la plus aboutie, dans des domaines très éclectiques comme la conduite, l’exploitation, la logistique et même le tourisme.
De quoi seront faites ces journées Portes Ouvertes ?
On connaît très bien le principe de ce type d’animation, devant faire toute la lumière sur un segment d’activité professionnel et les métiers qui y sont associés. Bien sûr, et le centre de formation de l’Yonne, aujourd’hui dirigé par Cyrille ROUZE, ne dérogera pas à la règle : une visite des locaux sera proposée ce samedi. Afin de découvrir les installations modernes d’un site important en matière de superficie. Seconde étape, ne pouvant qu’éclairer les esprits sagaces des familles et des futurs jeunes impétrants, la rencontre avec les formateurs sera primordiale pour se faire une idée précise de l’enseignement qui est distillé en ces murs. Ce sera l’occasion de pouvoir poser toutes les questions d’usage sur les différents métiers existants.
Sans doute, comme il est de coutume, des ateliers pratiques serviront à mieux appréhender le cœur des formations au travers de démonstrations. Cerise sur le gâteau, et dans un souci de décrocher le Graal de l’alternance, des recruteurs seront présents pour participer à un habituel job dating. Une aubaine pour décrocher un contrat ?!
91 % de taux d’insertion professionnelle à l’issue des formations !
Un chiffre est à retenir, en substance. Celui du taux d’insertion professionnel à la suite des formations prodiguées dans ces centres spécialisés : 91 % !
Quant à l’éventail des formations, il est large, nous l’avons dit. AFTRAL s’appuie aussi sur ses écoles supérieures (elles ont pour nom EPT, ISTELI, IFA) pour emmener le plus loin possible sur des cursus Bac + 6 les jeunes gens motivés.
Toutes ces formations sont principalement accessibles en alternance en alliant théorie et pratique en entreprise. Que ce soit pour une première orientation ou une reconversion, les formations répondent aux besoins d’un secteur en forte demande.
Les métiers de la conduite, comme le transport de marchandises et de voyageurs, sont particulièrement recherchés et bénéficient de formations adaptées permettant un accès rapide à l’emploi.
Précisons, en parallèle, que le centre de formation veille également à l’inclusion des personnes en situation de handicap grâce à un réseau de référents et des innovations pédagogiques. Un atout que nul ne doit négliger.
En savoir plus :
Leader en formation transport et logistique en France et en Europe, AFTRAL forme chaque année près de 300 000 personnes en formation continue.
Elles répondent aux besoins de requalification et de montée en compétences des professionnels du secteur.
Elles se déclinent sous des formats courts et adaptés, visant à répondre aux exigences spécifiques du marché actuel (réglementaires, sécurité, transport de marchandises et voyageurs, logistique, manutention, management, etc.).
Depuis peu, AFTRAL Auxerre propose une nouvelle formation, RUTL. Cette formation de Responsable d’Unité de Transport et Logistique représente une opportunité unique pour développer des compétences spécialisées dans la gestion des opérations de transport et logistique. Conçue pour répondre aux besoins des entreprises du secteur, elle est de niveau Bac +2. Elle vise à former des experts capables de gérer, organiser et optimiser les flux de transport et logistique d’une entreprise. Il allie théorie et pratique pour fournir les compétences nécessaires à la prise de décisions stratégiques dans des environnements complexes et dynamiques.
La formation se déroule en alternance sur une durée d’environ dix mois. Ce format en alternance permet aux apprenants de combiner périodes en entreprise et cours théoriques, favorisant ainsi une intégration rapide et efficace dans le monde professionnel. Parmi les carrières possibles au terme du cursus : les postes de responsable logistique, responsable d’exploitation transport, chef d’agence logistique, coordinateur « supply chain » ou manager d’entrepôt…
Thierry BRET