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Immersion au cœur de l’excellence pour les élus de l’Yonne ! En découvrant le nouveau décorum de l’institut esthétique du centre de formation par l’alternance et l’apprentissage d’Auxerre, les yeux de certaines et certains de nos édiles ont pétillé de joie ! Le pôle n’avait pas connu une telle cure de jouvence depuis une décennie. Entre la plénitude offerte par les lieux, via ses possibilités de soins et le confort apporté à l’atmosphère environnante : aucun doute n’est permis. Les officiels ayant inauguré le site y reviendront pour tester les différents univers de détente proposés par la relève de la corporation !

 

AUXERRE : L’espace balnéothérapie vaut le déplacement. Un spa de belle facture trône dans une pièce agréablement décorée. Cela sent la relaxation à plein nez. Et on imagine aisément que bon nombre de visiteurs pénétrant dans cet antre de l’esthétisme et de la beauté en savourent d’avance le futur usage qu’ils en feraient si leur enveloppe corporelle était allongée à l’intérieur de cette « baignoire améliorée », afin de profiter du doux clapotis provoqué par les remous d’une eau bouillonnante à plus de 35 degrés !

Un peu plus loin, se trouve un autre univers aquatique, plutôt déroutant. Un coin douche aux multiples sensations chromatiques (bleu, vert, etc.) face à une imagerie technologique en 3D où l’eau, élément fondamental de la vie humaine et ressource si précieuse à préserver, est en état de grâce ! L’effet est inspirant et très joli. Une à une, les personnalités découvrant cet endroit et sa douche sensorielle, se prennent à rêver d’une pause salvatrice après une journée de labeur ! Nous, aussi, d’ailleurs !

Contenant une douzaine de postes de travail où s’affairent toute en délicatesse les apprenties esthéticiennes formées au CIFA, l’institut où elles apprennent les fondamentaux de leur futur métier se nomme « Infinité ».

 

 

De la technologie pour optimiser le bien-être…

 

Maîtres de cérémonie, Lilian GARCIA, directeur du centre de formation, et son président Didier CHAPUIS sont à la manœuvre pour assurer cette visite inaugurale. L’aboutissement d’un beau projet, ciselé comme un joyau dans un écrin.

Poursuivant la déambulation à pas lent, le cortège s’arrête devant l’espace tout en transparence et en luminosité du hammam. Son bois aguiche le regard. Les parois vitrées de l’endroit offrent plus de chaleur et de lumière – un sérieux atout visuel sauf pour les flashs des appareils photographiques se reflétant sur ses vitres ! -, de vision insolite, aussi. La conseillère départementale Sonia PATOURET, très admirative par la réalisation, serait-elle partante pour l’essayer un jour ou l’autre de passage dans la capitale de l’Yonne ? Sans aucun doute !

 

 

Autre curiosité qui ne manque pas de titiller l’esprit vif de la sénatrice Dominique VERIEN, la présence sur les postes de travail accueillant les futures esthéticiennes, d’un son directionnel, diffusé au-dessus de la tête de la « cliente ». Une prouesse sonore technologique du meilleur effet que la parlementaire testera à sa façon, en posant le haut de son buste sur l’appareil pour mieux apprécier l’écoute exceptionnelle de cette spatialisation du son. Le temps d’être immortalisée pour la postérité par nos soins !

 

 

Ce beau métier pour embellir les corps et les âmes !

 

Cette ambiance sonore originale habille également l’espace « onglerie » de l’institut. Le service bien-être à la clientèle, mis en avant dans la présentation de Lilian GARCIA, se visualise dans chaque recoin de cet institut totalement relooké pour le confort des élèves et de leurs enseignants.

Les visiteurs ont eu tout le loisir d’admirer les lieux – y compris les anciens responsables du CIFA, Michel TONNELLIER et Marcel FONTBONNE -, de retour en terre icaunaise après son installation en Savoie. Le dialogue était aussi permis avec les apprentis et leurs formateurs ; ce que ne manqueront pas de faire Gilles DEMERSSEMAN, du Conseil régional, et les conseillers départementaux, Emmanuelle MIREDIN, Pascal HENRIAT et Christophe BONNEFOND.

Une installation magnifique à découvrir au plus vite pour la relève de ce beau métier qui aide à embellir les corps…mais aussi les âmes !

 

Thierry BRET

 

 


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C’est à la rentrée 1992 que s’ouvrit au lycée Saint-Joseph, la première formation post-bac sous forme d’un BTS Commerce international. Trois décennies plus tard, ils étaient nombreux à avoir répondu à l’invitation de l’Amicale des Anciens de l’établissement, présidée par Françoise MICHAUT, figure tutélaire de l’endroit qui exerça en qualité de professeur d’anglais. Cet anniversaire aura été l’occasion pour beaucoup d’un retour empreint d’émotion en un lieu chargé de souvenirs heureux.  

 

AUXERRE: Le temps semble ne pas avoir d’emprise sur la mémoire de Françoise MICHAUT, au discours riche de souvenirs : « en 1992, ils étaient 32 élèves à s’inscrire à cette première formation BTS Commerce international, pour seulement quatre garçons, avec au final, 68,47 % de sorties positives, ce qui n’était pas mal du tout pour une première promotion… ».

Un BTS qui ouvrait la voie de l’enseignement supérieur à Saint-Joseph, à l’initiative du chef d’établissement de l’époque, le frère TOBIE, dont l’inspiration visionnaire est saluée aujourd’hui encore par la présidente de l’Amicale des Anciens de Saint-Joseph - La Salle - Sainte-Thérèse d’Auxerre : « il avait à l’époque remué pour cela ciel et terre et il fut, on peut bien le dire, un bâtisseur pour « Saint-Jo », développant le temps de son séjour ici, nombre de partenariats… ».

Création d’un laboratoire de langue en 1995, attache avec une université néerlandaise, partenariat avec différentes écoles supérieures de commerce, initiateur d’un labo multimédia ouvert en 1997, il fut un précurseur en la matière et son souvenir était bien présent parmi les anciens de « Saint-Jo », ayant répondu à l’invitation.

 

 

Vers le développement de liens intergénérationnels

 

« Mais si ! Ce bâtiment-là existait déjà, de notre temps, c’était l’internat… ».  Pas toujours facile plus de trente ans après pour certains, de reconnaître la configuration de l’établissement, d’autant qu’il ne cesse de s’agrandir. Pour preuve ces nouvelles salles de formation BTS en cours de travaux, dont l’ouverture est prévue à la rentrée 2024.

Métiers du notariat, management dans la sécurité, option « Vins et cultures de France » en Commerce international… : au fil des années, les filières se sont multipliées, assurant à l’établissement lassalien une renommée bien au-delà des frontières départementales. Vice-présidente de l’amicale, Nathalie fut de la première promo BTS et aspirait depuis longtemps à renouer avec ses anciens camarades : « cette fête des trente ans était l’occasion rêvée pour cela. Mais au niveau de l’amicale, l’on souhaite aller plus loin encore, créer des liens intergénérationnels entre tous, créer un groupe « WhatsApp » pour correspondre entre nous, etc… ».

Confessant avec une pointe de nostalgie, les « blagounettes » de l’époque, « quand on ramenait des boules de neige pour les faire fondre dans les cases sous les tables ou quand toute la classe se retournait devant le prof, un œillet blanc collé sur le front… ». Ce qui pouvait alors paraître pour le comble de l’insolence, semble bien innocent aujourd’hui : « même si cela crispait certains profs, tout était bon enfant et ne portait pas à conséquence. Cela n’allait jamais très loin car l’on savait les barrières à ne pas franchir… ».

 

 

Le « temple du savoir » face au « temple de l’argent »

 

Marie-Jo pour sa part, « a fait 68 » ! Entendez par là que, venant de l’école Sainte-Marie, elle fit partie des premières élèves à intégrer le nouvel établissement qui venait de voir le jour, boulevard de la Marne à Auxerre.

Une rentrée en seconde sous le signe de la mixité, faisant figure de véritable révolution dans l’enseignement catholique, d’alors. Autre découverte, celle des grands espaces et du grand air : « en ville, c’était renfermé, ici, c’était le « Far West », on était seuls au milieu des pâturages, un no man's land, où à part l’hôpital, il n’y avait rien… ».

Si elle ne garde pas une très bonne image du réfectoire, ni des températures des premiers bâtiments préfabriqués, « froid l’hiver, chaud l’été », Carole, sa cadette, garde un souvenir ému de son passage à « Saint-Jo », depuis la classe de 6e en 1974 : « nous étions peu nombreux à l’époque, quelques centaines et j’avais vraiment l’impression de trouver là une seconde famille… ».

Se rappelant ce que disait le préposé à l’accueil, « le frère Charles », du cube à l’architecture d’avant-garde que venait de faire construire le Crédit Agricole, juste en face de l’établissement, aujourd’hui propriété du Conseil départemental : « avec son accent rocailleux du Sud-Ouest, il l’appelait le temple de l’argent ».

Comme un écho à un autre temple, celui du « savoir » qu’a su bâtir au fil des années l’institution catholique auxerroise.     

 

Dominique BERNERD

 


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Dans le langage commun, c’est lui le « Boss ». Le patron, en somme, d’une très belle équipe qui défendra hautes nos couleurs dans l’une des villes les plus prestigieuses de France, catégorie « gastronomie » : j’ai nommé la capitale des Gaules, Lyon ! A l’automne 2024, la cité entre Rhône et Saône, chère au regretté Paul BOCUSE accueillera le concours des WorldSkills, l’équivalent des Jeux olympiques des métiers. Le CIFA de l’Yonne reçoit deux jours durant les épreuves de la sélection définitive de cette équipe qui déterminera notre futur représentant(e).

 

AUXERRE: Quel tiercé ! Mais, il faudra sans doute la photo finish pour les départager en bout de course à l’issue de ces quarante-huit heures vécues en terre icaunaise où vont se dérouler les ultimes épreuves qualificatives pour sélectionner la candidate ou le candidat, ayant l’immense privilège de représenter les couleurs de la France aux « Worldskills » 2024 ! Une fois est devenue coutume, le CIFA de l’Yonne, terreau de l’excellence, accueille de jeunes prodiges de la gastronomie tricolore encore en âge d’étudier et de parfaire leur dextérité auprès de leurs maîtres de stage, dans l’antichambre d’un évènementiel international. Et ce n’est pas n’importe lequel à dire vrai puisque les trois concurrents (Laura, Thibault et Naël) n’ont d’autres objectifs que de gagner l’une des places qualificatives à la finale mondiale de ces Jeux olympiques des métiers – ils se disputeront à Lyon, capitale hexagonale de la gastronomie en septembre prochain -, voire pour le dauphin ayant échoué si près du but dans sa quête du graal à prendre part aux « Euroskills » 2025 (l’équivalent strictement européen de la compétition), accueillis au Danemark.

Trois semaines après la finale nationale de ces championnats des métiers, disputés au préalable dans la grande métropole du Rhône, c’est une sorte de bis repetita qui redémarre pour ces trois jeunes gens – le podium hexagonal – qui repartent avec de nouvelles ambitions et davantage de stress pour tenter de décrocher la lune, ici à Auxerre, dans un centre de formation aux lignes modernistes et aux équipements ultra performants, et son personnel, toujours au petit soin pour mieux cocooner les candidats.

 

Un expert international confirmé pour les accompagner

 

Esthète confirmé de l’enseignement de la cuisine – il exerçait son métier de pédagogue au lycée de la Closerie à Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes d’Armor depuis 35 ans -, le Breton Hervé LORANT a été nommé il y a peu coach de l’équipe de France de cuisine, avec pour objectif de briller lors de ces épreuves internationales à Lyon. Un expert international qui nous explique ce que sera l’épreuve de mise en place de cuisine, accueillie au CIFA de l’Yonne, celle du module de pâtisserie, avant la réalisation de la cuisine, à proprement parlé, les connaissances technologiques et l’examen oral en langue anglaise.

La fine fleur du métier est suivie de près par le coach qui espère que ces jeunes pousses arriveront à maturité en septembre prochain pour tenter de lutter avec les meilleurs mondiaux, issus de 85 pays.

A date, les trois prétendants au sésame suprême possèdent déjà 45,5 % des points qui ont déjà été actés lors de la finale lyonnaise il y a trois semaines. 19,5 % des points sont distribués avec les deux épreuves pratiques, le reliquat incombe à la posture et surtout aux qualités émotionnelles des candidats à bien savoir gérer au niveau psychologique, ce type d’épreuve.

 

 

En 2022, Hervé LORANT avait déjà gagné le mondial à Lucerne (Suisse) avec le jeune Paul PIPARD en qualité de coach. Il rêve de réitérer ce coup de génie l’an prochain avec l’un des trois candidats, présents à Auxerre.

Le portrait-robot du futur lauréat nous est brossé par le coach breton : c’est celui qui sera le plus en phase avec la cuisine raisonnée, un concept très dans l’air du temps, à l’heure actuelle.

Quant au CIFA de l’Yonne, Hervé LORANT est admiratif devant la qualité des équipements et de celles et ceux qui s’en servent.

« C’est un outil superbe, l’établissement a reçu l’agrément Worldskills pour trois ans et ne parlons pas de l’accueil que nous réserve le chef Vincent DEHARBE ! ».

Moralité, il y aura un peu du CIFA de l’Yonne dans cette future sélection internationale à venir : alors, cocorico pour l’Yonne et la Bourgogne !

 

Thierry BRET

 


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Voilà un chiffre porte-bonheur pour la commune de l’Auxerrois. Dix-sept ! C’est le nombre de réalisations qui sont désormais opérationnelles sur le territoire de l’Yonne, en attendant la phase de concrétisation de nouveaux projets. Figurant néanmoins parmi les mauvais élèves de la Bourgogne Franche-Comté, au niveau de son offre médicale, l’Yonne peut s’enorgueillir de posséder de belles infrastructures, des Maisons de Santé, devant répondre aux attentes de la patientèle et surtout des praticiens…

 

CHEVANNES: Deux mois, déjà. L’édifice, un bâti flambant neuf conçu tout en longueur par le cabinet ATRIA Architectes et sa doublette de spécialistes (Annick WOROBEL et Benoît BAZEROLLES), ne désemplit pas. Premier constat : tous les cabinets sont pourvus de praticiens. Pas si mal, en vérité ! On ne compte pas les projets de maison de santé qui peinent parfois à trouver chaussures à leurs pieds au niveau de l’intérêt des professionnels à l’installation en zone rurale.

Ici, à quelques encablures, à peine d’une dizaine de kilomètres de la capitale de l’Yonne, on ne se situe pas dans ce contexte. Les patients répondent présents ! Il est vrai que sur le papier, la nouvelle infrastructure est plutôt alléchante à la dégustation : généraliste, dentistes, assistants dentaires, podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste,…Qui dit mieux ?!

Au total, huit professionnels de santé prodiguant soins et préconisations thérapeutiques afin de soulager du mieux possible la population. Elle n’est pas belle, la vie ?!

 

La maison de santé, un moyen de trancher le nœud gordien de la désertification…

 

Visiblement, elle est belle aussi pour l’édile de la commune, Dominique CHAMBENOIT, qui savoure avec jubilation l’instant. Une cérémonie, mêlant immersion dans les locaux élaborés de belle facture, lumineux et joliment décorés – les quatre espaces dentaires offrent des coloris différents selon les humeurs du jour de la patientèle ? – en guise de hors d’œuvre, juste après que la plaque officielle eut été dévoilée et le ruban tricolore découpé par les autorités institutionnelles et politiques. Tiens, tiens, on a un peu bouleversé les choses au niveau de l’ordre protocolaire !

La visite, à l’intérieur de ces locaux spacieux ne survient qu’après. Autre surprise, le temps des allocutions (fichtre, une demi-douzaine d’interventions à se mettre entre les deux oreilles) s’effectuera un peu plus tard, et un peu plus loin, dans la salle polyvalente, non loin de l’édifice médical. Sous la luminescence murale d’un immense drapeau tricolore qui surplombe de sa hauteur le pupitre où se feront les prises de parole successives des élus.

Que dire de cette construction ? Outre qu’elle témoigne de l’importance fondamentale dont profitera dorénavant la commune, elle est la traduction absolue de ce qui peut se réaliser de mieux pour résoudre le nœud gordien – il faudra bien le trancher un jour – propre à la désertification médicale dans nos territoires. Un terme que la sous-préfète Pauline GIRARDOT reprendra à son compte en citant le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, qui évoque lui le positivisme de la revitalisation des territoires plutôt que de la désertification médicale, un tantinet trop négatif.

 

 

Nous sommes les parents de la maison de santé…

 

Dire que l’élaboration du projet fut une longue promenade de santé (sans jeu de mot) serait vain ! Dominique CHAMBENOIT le rappelait en guise de propos liminaires : « quand le projet devient réalité, cela signifie que ce moment est à la fois la fin d’un cheminement parfois long, consacré à la réflexion et à la réalisation, et le début de vie de l’équipement par ses occupants… ».

Une fois balayée l’hypothèse que cet édifice médical soit envisagé comme une annexe de la maison de santé de Courson-les-Carrières, le projet a pu se concevoir avec l’appui de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de manière totalement autonome.

« Nous sommes les parents de cette maison de santé, affirme un Dominique CHAMBENOIT qui en revendique la paternité, avec son conseil municipal attaché à la validation de ce projet. Ce projet est né d’une rencontre entre les praticiens et les élus autour d’un objectif partagé… ».

Un projet qui prendra forme petit à petit, devenant de facto à l’unanimité de son conseil municipal, le fil d’Ariane de la mandature.

 

 

Un large pan consacré au volet de la RSE

 

Dix-sept mois de travaux auront été nécessaires pour imaginer le concept – on reconnaît bien là la griffe du tandem d’architectes d’ATRIA ! – avant que ne soit livré à la sagacité des citoyens ce complexe finement ciselé ayant coûté in fine, après les aléas successifs de l’inflation, plus d’un million d’euros. Chacun des partenaires y jouant sa partition avec la présence de l’Etat (275 322 euros apportés dans l’escarcelle par la préfecture), le Conseil régional (215 255 euros) et le Département, où 175 000 euros furent injectés à la réalisation du projet. Bref, une enveloppe globale de subventions excédant les 665 000 euros hors taxe. Soit un total de 80 % d’aides !

Le reliquat revient naturellement à la collectivité locale, avec la contraction d’un emprunt engagé sur deux décennies.

Le volet RSE n’aura pas été occulté à l’édification de ce bâtiment de 389 mètres carrés. Installation de panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur, construction à énergie positive, le tout proposé dans un périmètre de protection d’un monument classé église : rien n’aura été négligé dans ce concept, synonyme de facteur du « mieux vivre » pour tous les professionnels de santé et leur patientèle. Côté stationnement, il n’y aura pas de besoins supplémentaires : les quarante places de parking utilisées pour se rendre aux consultations étaient déjà existantes.

 

Thierry BRET

 

 


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Il est copieux, le menu pédagogique proposé par le CNFPT, le Centre de gestion de la Fonction publique territoriale de l’Yonne ! Se déclinant dans ses versions théorique et pratique, il se compose de 400 heures de formation à assurer auprès des collectivités locales. Celles et ceux des demandeurs d’emploi qui souhaitaient embrasser un jour le métier de secrétaire de mairie en commune rurale sont donc servis. Royalement, au vu des seize modules du cursus ! Gare à l’indigestion !

 

AUXERRE : Elles et ils écoutent en silence les propos liminaires tenus par le président de la vénérable institution, Jean-Pierre GERARDIN, lors de la phase de présentation. La nouvelle promotion des quinze demandeurs d’emploi, débutant ce cycle de formation au métier de secrétaire de mairie en commune rurale, assise autour de tables placées en U, est donc dans les starting-blocks, prête à en découdre avec le volumineux programme didactique qui l’attend.

Au bas mot, ce sont seize modules de formation qui permettent de préparer les stagiaires aux arcanes du poste de secrétaire de mairie, une fonction essentielle par excellence, dans les rouages d’une collectivité rurale.

Pêle-mêle, on y trouve dans le contenu (très bien ordonné, quant à lui !), la connaissance du milieu territorial, celle de la fonction publique qui s’y rapporte, la gestion des rémunérations, la comptabilité et les budgets – le nerf de la guerre de toute collectivité qui se respecte ! -, la rédaction administrative, l’état civil, les élections, l’urbanisme, les marchés publics ou encore la gestion des archives. Il y a même un chapitre pédagogique concernant la gestion du stress en situation d’accueil. A croire que les secrétaires de mairie sont exposées à la vindicte populaire ! Plus sérieusement, ce métier aux multiples tâches n’est pas si facile à exercer car en première ligne face aux revendications parfois agressives de quelques citoyens réfractaires au respect du droit et de la loi !

 

 

Répondre aux besoins des localités rurales

 

Souvent, le secrétaire de mairie – seul collaborateur de l’élu parfois dans certaines communes – est un précieux auxiliaire qui ne ménage pas sa peine. Son absence, même temporaire, peut engendrer des dysfonctionnements importants en raison de la diversité et multiplicité des tâches. Quant à la réglementation, sa complexité aurait pu en rebuter plus d’un : ce qui ne fut pas le cas, lundi matin, dans l’une des salles municipales auxerroises où le Centre de gestion de la Fonction publique territoriale (CNFPT) a pris habitude de recevoir lors de ses sessions de recrutement régulières.

Pour ces demandeurs d’emploi, c’est donc une excellente opportunité de pouvoir transformer l’essai – ils seront des agents de remplacement dans un premier temps – mais ils peuvent avoir l’opportunité de pérenniser leur poste par voie de concours ou par recrutement direct. D’autre part, l’initiative, judicieuse, du CNFPT est aussi de répondre aux besoins des territoires, plus particulièrement ceux des zones rurales.  

Lors de cette prise de contact, ce fut le temps des explications dans le détail avec la présentation du cursus aux stagiaires et du métier de secrétaire de mairie. Etaient présents les tuteurs qui ont évoqué leur métier avec moult témoignages, les élus et les candidats. Un échange nourri et constructif pour faire toute la lumière sur ce métier indispensable où les pré-acquis sont la loyauté, la discrétion, la disponibilité et…les compétences pour tenir le poste, tout de même !

 

Thierry BRET

 


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