Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Rêver d’un métier, c’est bien ; dénicher le métier de ses rêves, c’est mieux. Pour sa seconde édition, le Salon de l’étudiant a fait le plein à Auxerrexpo, proposant à un public de collégiens et lycéens, mais aussi de jeunes en reconversion, de découvrir tout un panel de cursus de formation souvent insoupçonnés, pour beaucoup présents dans le département ou sur le territoire bourguignon.

 

AUXERRE : Que l’on soit en quête d’études longues post-Bac ou de formations en alternance, trouver un métier n’est pas toujours chose aisée pour des jeunes en mal d’avenir. La tâche s’apparente le plus souvent à un parcours du combattant. Le salon de l’étudiant qui s’est tenu deux jours durant à Auxerrexpo, aura pour beaucoup permis d’entrevoir des pistes, voire de se forger des projets, au travers de la soixantaine d’organismes présents. Pilote de chasse, hôtellerie restauration, développeur informatique, ébéniste d’art, métiers de l’industrie ou de la santé… Un inventaire que n’aurait pas renié le regretté Jacques PREVERT, témoin de la quantité de formations proposées et des débouchés possibles dès lors que naît une passion.

 

Sortir de sa zone de confort et intégrer un métier où il y a de l’éthique

 

Comme souvent avec ce type d’évènements, il y avait foule sur le pôle sécurité, englobant à la fois les stands de l’armée, de la police ou des pompiers Un engouement dû en partie au prestige de l’uniforme, reconnait Fendi, pompier professionnel depuis six ans, mais pas seulement : « c’est aussi lié au désir de se sortir de sa zone de confort, d’intégrer un métier avec des mots clé parlant à tout le monde, comme cohésion, éthique, secours aux personnes… ».

A deux pas de là, Arnaud et Louise échangent depuis une dizaine de minutes. Le premier est chargé de recrutement à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté au sein de la police nationale, après plus de vingt ans en qualité d’enquêteur ; la seconde est une jeune adolescente accompagnée de sa maman, qui cherche à tracer sa route au milieu de la « jungle » des formations possibles.

« C’est un métier difficile, exigeant, où l’on ne compte pas ses heures, même si elles seront récupérées. On a affaire à la mort, au pire de l’humanité parfois. Un monde où l’on peut le matin escorter un Président de la République, et le soir venu, aller ramasser « Gérard », clochard complètement désociabilisé, alcoolique, qui va nous gueuler dessus et vomir dans la voiture… ».

Par-delà le discours « trash » d’Arnaud, la passion d’un métier et la volonté de convaincre un jeune que tout est possible dès lors que la volonté est présente. Louise semble convaincue, mais avec quelques doutes en bandoulière : « je ne suis pas certaine de pouvoir passer les épreuves physiques de sélection, mais je vais m’accrocher… ».

 

 

Le bâtiment, la voie rapide à l’entrepreneuriat

 

Difficile pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne de rivaliser avec l’aura de l’uniforme ! Pour son président, Jean-Pierre RICHARD, l’important est bien d’être présent : « nous sommes au début du commencement de la remontée ! Les gens prennent enfin conscience que parfois, plus on est diplômé, plus ça fait mal quand on est au chômage… ».

Si le bâtiment peine encore à recruter, ses atouts sont multiples, à commencer par une rémunération de ses apprentis supérieure de 25 % aux autres filières, souligne fièrement celui qui est également président de la CAPEB : « il est à noter aussi que c’est, je pense, la voie la plus rapide pour accéder au statut de patron… ».

Un univers de plus en plus technique, où les anciens d’un niveau CAP sont en train de prendre leur retraite, remplacés très souvent par des personnes en reconversion après de longues études et une ébauche de carrière avortée : « avec en poche un BTS économie ou gestion, augmentant d’autant le niveau des futurs artisans… ».  

 

Des métiers en tension faute de ressources

 

Même déficit de notoriété pour les métiers de l’industrie et de la métallurgie, reconnaît Edita KOZAR, en charge du développement de la formation initiale au pôle formation d’Auxerre : « sur un salon de ce type, l’on s’aperçoit que la plupart des visiteurs n’imaginent même pas le champ des formations proposées, allant du CAP au Master en passant par BAC et BTS. Chaque année, nous accueillons plus de 600 jeunes apprentis, avec un taux de réussite aux examens de 92 % et une entrée dans la vie active pour 86 % d’entre eux après leur diplôme… ».

Reste à savoir si la ligne virtuelle d’usinage couplée à une batterie d’écrans de contrôle présentée à bord d’une semi-remorque sillonnant toute la Bourgogne et les arguments avancés feront naître de nouvelles vocations. Il y a urgence et le secteur recrute à tour de bras : « nos entreprises ont besoin de compétences et aujourd’hui, beaucoup de métiers sont en tension faute de ressources… ».

C’est en famille que Théo VILLAIN, croisé sur le stand de l’armée de l’air, est venu se renseigner pour faire de son rêve une réalité : devenir un jour pilote de chasse. Pas plus perturbé que cela, d’avoir un jour à quitter la maison familiale au sortir de la seconde pour intégrer une école militaire à Saintes. Elève de 1ère en Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant, son frère Lucas est également en quête de renseignements : « je cherche surtout des études courtes et professionnelles après le Bac, ingénieur, ça ne me plaît pas trop. Je préfère le BTS et vise le machinisme agricole… ».

Bonne pioche ! Le secteur est lui aussi en mal de recrutement et embauche à tour de bras. Gaelle, aujourd’hui en 4e, attendra un peu pour se positionner. « Il y a moins urgence », explique Yannick, leur père, tout en soulignant le bien fondé d’un salon de ce type : « ici, nous sommes dans le concret, avec la possibilité de rencontrer un maximum de personnes et l’avantage d’avoir plusieurs établissements sur un même site, cela évite d’avoir à multiplier les journées Portes Ouvertes…».

 

 

Des études supérieures dans l’Yonne ? Oui, c’est possible !

 

« Mes études supérieures dans l’Yonne »… Un slogan affiché fièrement sur le stand de la CCI ne pouvant qu’interpeller positivement des parents en mal de logement, pour leur progéniture tentée de poursuivre leur cursus en dehors du territoire. Il y a longtemps que la chambre consulaire propose au registre de ses formations, un BTS commercial en alternance, Hervé AUBERGER, directeur du pôle Emploi Formation se souvient : « plus de quinze ans que l’on a une école de commerce sur Sens. On nous a pris pour des fous à l’époque, personne n’y croyait, considérant que les études supérieures ne pouvaient se faire qu’à Paris ou Dijon mais surtout pas dans l’Yonne… ».

Une « évasion » préjudiciable aux entreprises du département : « il est important de lutter contre cela, car notre territoire a besoin de garder ses jeunes ressources et ses jeunes talents et notre département a de vrais atouts pour développer l’enseignement supérieur, notamment la qualité de vie… ».

Même tonalité dans le discours de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, qui ouvrira prochainement un bachelor « Responsable de Zone Import-Export », point d’orgue de la formation BTS commerce international initialement proposée : « on passera ainsi à BAC + 3 et cela fait partie de ce que recherchent nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour élargir la zone et imaginer que des jeunes de Dijon ou Paris viennent pour cela jusque chez nous. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours dans le même sens… ».

Beau pied de nez à une idée préconçue, sous-entendant jusqu’alors que sans passage par la capitale ou la cité des Ducs de Bourgogne, point de salut !

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Il n’a pas pour habitude de se murer dans le silence le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Surtout en si bonne compagnie ! Avec, excusez du peu, les présences de son ami de longue date – ils se connaissent depuis deux décennies -  Thibaut GUILLUY, nouveau directeur général de France Travail (ex-Pôle Emploi), Jérôme MARCHAND-ARVIER, délégué général à l’Emploi et à la Formation professionnelle ou le préfet Pascal JAN. Nicolas SORET a fait entendre la voix de l’institution régionale, très investie sur le volet de l’emploi et de la formation, lors de cette visite d’envergure nationale…

 

AVALLON : On sent une réelle complicité entre ces deux personnages ! En effet, dans des vies antérieures, ils ont cheminé côte à côte dans le Nord de la France lorsque Nicolas SORET s’intéressait de très près à l’insertion par le volet économique. D’ailleurs, le grand argentier de la Région Bourgogne Franche-Comté ne tarit pas d’éloges sur les qualités de son ami de deux décennies, un Thibaut GUILLUY, tout sourire et satisfait d’être là, dans l’agence de l’ex-Pôle Emploi locale, venu accompagné de plusieurs personnalités évoquer la préfiguration du Comité départemental pour l’emploi dans l’Yonne.

« Je dirai du directeur général de France Travail qu’il a la remise à l’emploi des publics en difficulté chevillée au corps depuis très longtemps et qu’il sait comment faire ! ».

Cela ne pouvait pas mieux démarrer pour caractériser la venue du nouvel homme providentiel de l’univers emploi et formation de l’Hexagone, accueilli avec un cérémonial très solennel, dans l’agence avallonnaise de France Travail, dirigée par le responsable du cru, M. ROY.

 

Une enveloppe annuelle de 140 millions d’euros pour la formation

 

Porte-parole de l’institution régionale dont il est l’un des rouages importants dans l’organigramme en sa qualité de numéro trois, le maire de Joigny rappela à qui voulait l’entendre que la Région apportait dans la corbeille de la mariée ses compétences obligatoires. Notamment dans le domaine de la formation.

« Ce n’est pas un vain mot, devait-il souligner, c’est le parcours personnel de la présidente Marie-Guite DUFAY qui l’a toujours traduit dans son action au quotidien… ».

Dans les chiffres, 140 millions d’euros sont mis chaque année par la Région BFC dans le volet formation. Nerf de la guerre indissociable au retour vers l’activité des demandeurs d’emploi.

« Précisons, poursuit Nicolas SORET devant le parterre de VIP très attentifs à ses propos, que notre Région investit sur ce registre beaucoup plus que les autres contrées ! Dans son budget, en nombre d’habitants, l’institution régionale met énormément de moyens sur la formation des demandeurs d’emploi… ».

Le département de l’Yonne profite naturellement de ce ruissellement régional. Rien qu’en 2023, ce sont 1 700 demandeurs d’emploi qui ont été ainsi accompagnés par les services de la Région. Un maillage de différents organismes assurant des formations, extrêmement denses dans le paysage territorial.

 

 

Des moyens importants et tricotés en lien avec les entreprises

 

Plus petite des régions hexagonales en termes de budget avant la Corse, la Bourgogne Franche-Comté est peu dense en habitants. « Ici, insiste Nicolas SORET, on gère l’espace et l’accès au service public plutôt que les hommes ! ».

Pourtant, notre région n’a pas à rougir de cet accès à la formation. Elle occupait en 2023 la seconde position nationale, juste derrière les Hauts-de-France ! Signalons que la BFC se place sur la troisième marche du podium pour l’accès à la formation reconnue comme certifiée. Un vrai cocorico que nous apportera là, le 3ème vice-président en charge des finances, du développement économique et de l’emploi.

Ravi de la mise en place de ce nouveau dispositif France Travail – « c’est une belle union reconnaît l’orateur -, la Région arrive avec des moyens importants et tricotés au plus proche du territoire en lien avec les entreprises.

« Nous nous assurons qu’il y ait une demande et nous, organisme régional, nous mettons la formation en face de la demande des entreprises, schématise le président de la CC du JOVINIEN, un vrai continuum précis entre entreprises, organismes de formation financés par la Région et demandeurs d’emploi… ».

 

Une belle expérimentation qui honore l’Yonne…

 

Autre axe de réflexion de l’institution régionale : la mobilité. Un dossier qui concerne directement la Région avec la gestion des TER et des lignes de bus mais aussi des intercommunalités. « Nous sommes en attente de la copie des PETR, ajoute Nicolas SORET, le territoire doit présenter une vision des cinq derniers kilomètres à parcourir, la Région apportant son concours pour y répondre… ».

Et le maire de Joigny de parler ensuite de la mobilité solidaire et de MOBIL ECO, structure accueillie dans la « belle ville » du centre de l’Yonne avec moult moyens.

Mais, parmi les freins du retour à l’emploi, un autre sujet pointa son nez. La garde des enfants. « 95 % des familles monoparentales peinent à faire garder leurs enfants, annonce Nicolas SORET, si l’une de ces femmes décroche un job lundi matin à la suite d’un entretien, nous n’avons pas de solutions pour faire garder leurs enfants ! ».

Quelles seraient les bonnes solutions, alors ? « Il faudrait geler des places dans les crèches, plaide l’élu de l’Yonne, une sorte de place d’urgence sur l’heure mais il faut partager le coût ! C’est pourquoi, je fais des appels du pied à la CAF et au Conseil départemental sur ce sujet… ».

Si la mobilité semble à peu près gérée, la vraie problématique pointée du doigt par Nicolas SORET se rapporte à ces gardes d’enfants, préjudiciables aux mères seules qui souhaiteraient retourner vers l’emploi. Toutefois, le maire de Joigny terminera son propos sur une note optimiste : « L’Yonne se distingue avec cette belle expérimentation ! Il faut le dire aux journalistes – tiens, tiens, serions-nous visés par nos propos ?! – il y a des choses que l’on sait faire dans notre département pour le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA… ».

Message reçu cinq sur cinq !

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Destinataire de la lettre : un certain Gabriel ATTAL. Premier Ministre de son état. L’auteur, un ancien parlementaire en phase de reconquête de son poste de député, fait partie intégrante de la classe politique hexagonale. Patronyme : Guillaume LARRIVE. L’ancien élu de l’Yonne s’est fendu d’une missive adressée à l’hôte de Matignon afin d’y dénoncer la situation plus que préoccupante du collège de Puisaye. Un établissement dont la perte de certaines options pédagogiques incarne cette ruralité, privée d’avenir et de seconde zone…

 

PARIS : La moutarde a dû lui monter aux narines ! Et si la carte scolaire et ses nouveaux découpages font la une de l’actualité éducative, un peu partout en France ces jours-ci, l’ancien député de l’Yonne Guillaume LARRIVE s’est saisi, à son tour, de sa plume pour adresser un courrier officiel au premier des ministres du gouvernement français, Gabriel ATTAL, en personne. Un écrit daté de ce mercredi 07 février.

Objet de la lettre : la situation extrêmement préoccupante du collège de Puisaye, où le député de l’époque (entre 2012 et 2022) avait obtenu de la part des différents ministres de l’Education nationale et des inspecteurs d’académie le bénéfice de dotations horaires permettant le maintien d’une offre éducative, déclinable sur trois sites, Bléneau, Saint-Fargeau et Saint-Sauveur-en-Puisaye.

Or, la réalité est tout autre aujourd’hui. « Je déplore que le collège de Puisaye n’ait pas été défendu à bon niveau, écrit Guillaume LARRIVE, et que d’autres choix ont été faits… ».

Dans le concret, la suppression du site Alexandre-Dethou à Bléneau depuis la rentrée 2023 a sonné le glas et les illusions de bon nombre d’habitants de ce secteur occidental de l’Yonne. « Cela a été un très mauvais coup porté aux habitants de notre territoire rural, précise le président des Républicains de l’Yonne. Aujourd’hui, le collège ne comporte plus que deux sites, celui de Saint-Fargeau et celui de Saint-Sauveur-en-Puisaye… ».

 

 

366 élèves ont été impactés par ces bouleversements

 

Dernièrement, les parents d’élèves ont été stupéfaits d’apprendre que les services de l’Education nationale envisageaient de réduire davantage la dotation horaire globale. Et ce, à l’automne 2024 !

« On passerait de 509 à 462,5 heures, explique Guillaume LARRIVE dans ses écrits, ce qui condamnerait les deux sites de Saint-Fargeau et de Saint-Sauveur-en-Puisaye à des perspectives totalement inacceptables… ».

Conséquence : certaines classes verraient leurs effectifs dépasser les quarante élèves ! Quant à l’enseignement du latin ou de l’allemand, ce ne serait plus que de l’histoire ancienne…

« Au nom de quoi les enfants de Puisaye devraient-ils être privés du droit à une éducation de qualité ?, s’interroge l’ancien parlementaire, la Puisaye, territoire rural, ne serait-elle qu’une seconde zone privée d’avenir ? ».

Une orientation contraire avec le projet d’excellence et d’égalité qui doit continuer à être celui de l’école de la République, convenons-en !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La grogne se généralise dans les campagnes. Les multiples prévisions de fermetures de classe hérissent le poil des élus territoriaux mais aussi des enseignants et parents d’élèves. Manifestations, pétitions, demandes de rendez-vous avec la DASEN (direction des services départementaux de l’Education nationale), sensibilisation des politiques… : la carte scolaire version 2024 ne semble pas faire que des heureux dans le landerneau. A l’instar des localités de Butteaux, Germigny et Percey.

 

GERMIGNY : Se battre pour défendre l’intérêt des écoles. Encore et encore, telle est la sempiternelle question préoccupant les habitants de l’Yonne ! L’annonce d’une fermeture de classe dans le secteur des trois localités de Butteaux, Germigny et Percey ne se digère pas, parmi la population.

Cible visée : la deuxième classe qui est accueillie jusque-là dans l’école de Germigny. Arithmétiquement, il ne resterait in fine que quatre classes au lieu de cinq sur les trois bourgades, situées à l’est de Saint-Florentin. Une décision inconcevable pour les maires desdites localités !

Conséquence : les effectifs dans les classes de maternelle et primaire s’en trouveraient davantage chargés. Sachant que 98 enfants sont concernés par le regroupement pédagogique à la rentrée 2024 sur ce secteur. Le risque est de se retrouver avec des classes excédentaires, dès l’automne prochain, à 28 élèves. Voire plus ?

Complexe et ingérable pour les enseignants, pouvant être confrontés à différents niveaux d’enseignement dans la même classe !

Protester contre la décision de l’Education nationale, telle était la motivation de ce regroupement pacifiste, se déroulant vendredi matin, au beau milieu du village, en occupant la route départementale. Plusieurs personnes ont arrêté la circulation routière afin de faire signer une pétition ; le tout dans un climat bon enfant et dans une ambiance sonore des plus supportables.

 

 

Construire une école centralisée ? Mais pourquoi faire !

 

« On ne veut pas bloquer les écoles, précise Cyril PARMENTIER, l’un des parents d’élèves concerné par ce nouveau recul pédagogique en zone rurale, on veut juste se faire entendre ! Nous sommes accompagnés de nos élus pour faire avancer le sujet… ».

A ce titre, la DASEN devrait recevoir prochainement une délégation avant que celle-ci ne rencontre les services de la préfecture.

Quant à Pascal FOURNIER, maire de Germigny, il se désole de la situation : « nous sommes désabusés et n’avons aucune visibilité sur l’avenir de nos écoles et des investissements que nous y avons effectué, précise-t-il, on nous dit que pour être plus attractif, l’idéal serait de construire une école centralisée qui serait plus attirante. On se demande au nom de quel critère ! Plusieurs exemples déjà réalisés sur le territoire démentent cette affirmation. Voyez ce qui s’est passé à Ligny-le-Châtel où la commune a été contrainte de fermer une classe trois ans à peine après la construction d’un nouveau groupe scolaire… ».

A date, vingt-neuf communes sont menacées de perdre des classes d’enseignement du premier degré avec l’esquisse de la nouvelle carte scolaire à venir.

« Cela fait beaucoup trop, renchérit Cyril PARMENTIER, les premiers qui pâtissent de ces décisions arbitraires, sont les enfants ! ».

Mais, aussi, les adultes par un effet de ricochet pervers : qui va effectivement oser s’installer dans une localité où les écoles auraient mis la clé sous le paillasson ?

   

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A l’instar du célèbre éditorialiste de « BFM TV », il ne se départit jamais de sa fameuse écharpe d’un rouge flamboyant, le président départemental de la Société des Meilleurs Ouvriers de France de l’Yonne, Marc LABARDE ! Un signe de référence, peut-être, qui traduit le dynamisme et l’enthousiasme du personnage. Surtout lorsqu’il intervient en qualité de maître de cérémonie du 38ème Concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » lors de la  remise des prix, survenue sous les voûtes séculaires de l’abbaye Saint-Germain à Auxerre…

 

AUXERRE: Il explique les règles du jeu, le Monsieur Loyal, d’un soir. Pragmatique, clair et concis dans ses propos. Logique, en somme, pour l’ancien MOF (Meilleur ouvrier de France) en conseil en solutions énergétiques. Marc LABARDE jubile vis-à-vis de la qualité de cette soirée, accueillie devant un parterre bien rempli de parents, tuteurs et apprentis, qui d’ici peu vivront avec le cœur battant la chamade le déroulé de cette cérémonie, bien huilée. Une trente-huitième édition, dans le département de l’Yonne. Mais, seulement la seconde qui a les honneurs de la fameuse abbaye Saint-Germain, devenue le carrefour idoine de  bon nombre d’évènements culturels et intellectuels, désormais.

Dans l’assistance, on repère des visages connus. Le patron du CFA Bâtiment Gérald JAFFRE, le tourbillonnant Maxime LAUZET en charge de la communication au sein du CIFA de l’Yonne qui ne cesse de faire des allers retours entre la scène pour y recevoir des prix – ceux des apprentis qui n’ont pu se déplacer à la cérémonie – et la salle. Lilian GARCIA, directeur du centre de formation icaunais, n’est pas loin, non plus. Il y a aussi la gracile Hélène DECULTOT, en charge de la gestion du CFA La Brosse. La présence de lauréats dans la catégorie professionnelle des palefreniers soigneurs en surprendra plus d’un dans la salle, à commencer par la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT. Chez les élus, Emmanuelle MIREDIN, pour la Ville et l’Agglo de l’Auxerrois et Isabelle JOAQUINA, conseillère départementale, seront invitées à gravir les quelques marches les menant sur l’estrade afin d’y distribuer médailles et diplômes. Même le président-maire auxerrois, Crescent MARAULT y sera de sa partition officielle, passant un long moment à féliciter et à distinguer les jeunes apprentis, tout auréolés de leurs succès. Côté média, et toujours à l’affût de la moindre information lui permettant d’étayer son futur papier, notre confrère de « L’Yonne Républicaine » Jean-Luc TABOUREAU s’en donne à cœur de joie à la collecte des témoignages de jeunes gens, accompagnés pour la plupart de leurs familles.

 

 

Mais, de quoi s’agit-il exactement lorsque l’on parle de concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » ?

Représentant onze métiers différents, recevant la bagatelle de 46 breloques et diplômes officiels au cours d’une cérémonie sans temps mort et pas trop longue, jeunes filles et jeunes garçons – il y aura même des adultes – incarnent la transmission des savoirs et la valorisation des métiers manuels. Des lauréats quand ils touchent l’or du Graal national sont considérés comme le vivier naturel des futurs MOF, ces Meilleurs Ouvriers de France, au devenir professionnel assuré. Précisons que pour cette trente-huitième édition, plus de 6 500 dossiers de candidatures, au  niveau de l’Hexagone, avaient été déposés !

Du petit lait pour un Marc LABARDE, qui excelle dans la mission qu’il s’est confiée.

« Pour la première fois, cette année, nous sommes fiers d’avoir organisé et fédéré les établissements, les centres de formations, formateurs maître d’apprentissage, employeurs et parents afin de faire concourir cent jeunes dans 46 métiers » expliquera-t-il en guise d’amuse-bouche.

L’appel des candidats se fit en respectant les us et coutumes de l’animation, avec solennité, par métier et par ordre alphabétique. Des moments ponctués par la prise de vue photographique, afin d’immortaliser ces instants de pur bonheur pour les lauréats.

 

 

 

Les résultats (départemental et régional)

BEZOUT

Remi

2023

Couverture bâtiment Bronze

BONIN

CLARA

2023

Palefrenier or et argent

BORDEAU

Shana

2023

Coiffure Femme argent

CONSTANT

SUZANNE

2023

Palefrenier soigneur or et argent

DE MONGE DE FRANEAU

NATHAN

2023

Installateur thermique or et or

DELHAYE

Clea

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie bronze

DOS SANTOS RIBEIRO

Mathys

2023

Jardins et espaces verts bronze

FAUVERNIER

Antoine

2023

Zinguerie or et argent

FERNANDES FERREIRA

ESTELLA

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie argent

FOURNIER

Felicia

2023

Employé de vente or et or

GOULET

ALEXIS

2023

Jardins et espaces verts bronze

GRILLOT

ORNELLA

2023

Palefrenier soigneur argent

HERAULT

ENZO

2023

Couverture bâtiment bronze

HERAULT

Camille

2023

Coiffure Femme bronze

JAVORCEK

LORENZO

2023

Installateur thermique or et argent

KAPP

ROMAIN

2023

Jardins et espaces verts or et or

KIRCHGESSNER-DUPIN

Oceane

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie bronze

LAFOSSE

Lelio

2023

Couverture bâtiment 

MAES

Lisa

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie bronze

MECA

Isalina

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie bronze

MICOREK

Nathan

2023

Maçonnerie or et argent

MIROFF

Elisa

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie argent et argent 

MORENO

VICTORIEN

2023

Jardins et espaces verts argent et argent 

NICOLAI

Romain

2023

Boulanger argent

PERROT

Maxence

2023

Boulanger or et or

QUAAK

LEIA

2023

Palefrenier soigneur or et argent

ROGER

Lenny

2023

Jardins et espaces verts or et argent

SALIN

Chloe

2023

Coiffure Femme argent et argent

SCHNEIDER

Kellyne

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie bronze

SKABSKI

Lena

2023

Esthétique, Cosmétique, parfumerie bronze

TOURNEAU

Théo

2023

Couverture bâtiment argent

TRECHE

Maël

2023

Restaurant : Art de la table et du service argent

VIEL

Nathan

2023

Boulanger bronze

LUBOUE

Camille

2023

Palefrenier soigneur argent

Bollea

Molie

2023

Palefrenier soigneur argent

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil