Le temps d’une pause photographique, plusieurs personnalités de l’Auxerrois ont privilégié l’échange direct et l’immortalisation de l’instant avec l’ancien Président de la République François HOLLANDE lors de sa récente visite dans la capitale de l’Yonne à l’occasion de sa séance de dédicaces et d’une conférence accueillie dans le cadre des travaux du Cercle Condorcet Auxerrois…
BREVE : Quel succès ! Quelle popularité ! Et surtout quel beau souvenir pour les intéressés d’avoir pu poser le temps d’une prise de vue photographique un jour avec l’ancien Président de la République, François HOLLANDE !
Entre photos souvenir de circonstance en lien avec ses orientations politiques ou pause quasi obligatoire aux accents républicains au vu du statut du visiteur, plusieurs personnalités du sérail icaunais n’auront pas manqué ce rendez-vous pour la postérité devant la focale d’un appareil photographique ou d’un smartphone ! Ainsi, on aura pu voir la poignée de mains chaleureuse avec l’ancien maire d’Auxerre, Guy FEREZ, qui avait accueilli l’ancien secrétaire national du Parti Socialiste à l’abbaye Saint-Germain, il y a tout juste treize ans, lors de la campagne présidentielle.
Le temps du cliché avec l’actuel Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans l'Yonne, Mani CAMBEFORT, avant que l’actuel locataire de l’Hôtel de ville auxerrois, Crescent MARAULT (plutôt centre droit dans ses choix politiques) ne fasse de même lors d’une courte apparition de courtoisie aux accents républicains. Même le secrétaire général de la FFB 89 et suiveur de la vie politique locale, Christian DUCHET, aura pris soin de se plier avec plaisir au même exercice. Ainsi va la démocratie !
Thierry BRET et Dominique BERNERD
La Bourgogne Franche-Comté s’est distinguée jeudi dernier au Palais des congrès du Futuroscope à Poitiers. En présence de Hicham BOUJLILAT, vice-président en charge du Sport à la Région, notre contrée a été mise à l’honneur lors de la remise des Trophées Handisport 2025. Une manifestation organisée à l’occasion des 11ème Journées nationales handisport. Lors de ce rendez-vous incontournable pour les acteurs du réseau de la Fédération française handisport (FFH), la Bourgogne-Franche-Comté s’est vue remettre le « Trophée Territoire », pour son engagement et ses différents soutiens en direction des pratiquants et licenciés des clubs et des structures fédérales.
POITIERS (Vienne) : Sur proposition du comité régional handisport de Bourgogne Franche-Comté, la Région a été retenue cette année pour se voir délivrer le « Trophée Territoire » lors des Journées nationales handisport, organisées par la Fédération française. Celles-ci accueillent plus de 500 participants (clubs, comités, commissions, siège national, partenaires, bénévoles, élus, salariés, techniciens, réseau…), avec plus de cinquante intervenants, exposants et partenaires. Pour l’édition 2025, c’est au palais des congrès du Futuroscope à Poitiers que devait se dérouler cette remise de récompenses.
Soutien historique de la pratique sportive des publics en situation de handicap physique sensoriel, psychique ou mental sur l’ensemble du territoire, la Région Bourgogne Franche-Comté se distingue chaque année des autres régions françaises par la variété des aides visant à promouvoir les activités placées sous la responsabilité de la Fédération française handisport. Ces activités sont coordonnées par un comité régional à l’expertise et à l’engagement reconnus, au service de ses comités et des clubs affiliés dans les huit départements de la région.
Le soutien spécifique à cette pratique handisport, centrée sur les publics en situation de handicap physique sensoriel (personnes déficientes visuelles, personnes sourdes ou malentendantes) s’adresse aux quelques 125 clubs affiliés et à leurs comités. Il s’articule autour de dispositifs variés : soutien au projet de développement du comité régional avec un contrat d’objectif, aide à l’acquisition de matériels spécifiques, avec un parc mutualisé mis à disposition des clubs locaux, soutien aux emplois sportifs associatifs, remboursement de l’affiliation fédérale handisport (et sport adapté) à tous les licenciés et tous les encadrants des clubs affiliés qui le demandent, soutien direct ou indirect aux manifestations handisport de tout niveau, aide à l’acquisition de minibus, soutien aux athlètes paralympiques.
« Le comité régional BFC handisport peut également être félicité pour avoir reçu le Trophée High Five, qui prime les initiatives en matière de promotion du sport outdoor (de plein air ou de pleine nature) », devait préciser l’élu Hicham BOUJLILAT.
Une belle distinction pour la collectivité régionale et l’encouragement apporté aux adeptes des disciplines handisports qui ont connu un réel engouement à la suite des Jeux Paralympiques 2024 à Paris.
Thierry BRET
L’eau est un enjeu majeur des politiques locales. Dans l’Auxerrois, le choix d’en déléguer sa gestion à la société SUEZ pour vingt ans a depuis deux ans, suscité la colère des élus d’opposition, qui rejettent l’idée d’en confier la gouvernance au privé. Le collectif « Notr’Eau », qui rassemble des usagers de la Communauté d’agglomération privilégiant eux aussi une gestion publique de « l’or bleu », a organisé une réunion publique sur le sujet, avec comme invité, le député LFI Gabriel AMARD. Spécialiste en la matière qui, fort de son expérience, a multiplié les exemples pour démontrer les atouts que pourraient représenter pour le territoire un tel choix.
AUXERRE : Auxerre aura été la neuvième étape d’une tournée nationale entreprise par le député LFI du Rhône Gabriel AMARD pour défendre la gestion publique de l’eau. Un sujet qui est loin d’être anodin quand on sait qu’en métropole, plus de 430 000 personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable sécurisée, qu’elle est aujourd’hui rationnée quasi quotidiennement, dans des départements d’Outre-mer comme Mayotte ou la Guadeloupe et que près d’un million de nos concitoyens n’ont pas accès à des sanitaires de qualité. Droit fondamental pour les uns, marchandise pour les autres, l’eau, ce « commun du vivant », comme l’appelle l’ancien maire de Viry-Châtillon, est au fil des années devenue l’objet de toutes les convoitises et par sa raréfaction, le défi majeur des générations futures.
« A Auxerre, on vous fait passer des vessies pour des lanternes en vous faisant croire que le sens de l’histoire, c’est d’avoir signé en 2023 un contrat pendant vingt ans avec SUEZ ! Le modèle français historique de notre patrie républicaine, c’est la régie publique communale, cela n’a jamais été SUEZ ou VEOLIA… ». S’appuyant sur des données chiffrées, le commentaire du député LFI est sans appel : « en 2010, la France comptait 34 000 services d’eau et d’assainissements, pour 12 400 contrats de délégation confiés au privé. Aujourd’hui, ils ne représentent plus que 6 380 contrats… ». Un mouvement de fond privilégiant la gestion publique et locale qui s’est accéléré ces quinze dernières années, particulièrement, dans les plus petites communes, mais également dans les grandes métropoles, à l’image de Nice, Lyon, Paris ou Avignon, toutes repassées en régie publique : « c’est pour dire que tout le monde peut y venir pour des raisons différentes. A Nice, Christian ESTROSI a fait une régie publique, il n’y est sans doute pas venu pour les mêmes raisons que moi… ».
Pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre le système !
Pour étayer son discours, Gabriel AMARD a brossé un argumentaire explicite, ironisant au passage sur le choix de la gestion de l’eau par le privé, décidé par la majorité communautaire : « ils prétendent qu’il savent tout et que ce sont de bons gestionnaires, là où vous ne seriez dans le meilleur des cas que des illuminés, voire des « bolcheviks », adeptes de je ne sais quel « gosplan » d’un monde révolu et passé, comme si budgéter les choses, les planifier en annuité budgétaire, c’était du stalinisme ! ». (Sic)
Les exemples cités par l’ancien compagnon de route du Parti socialiste, en faveur d’une régie publique, à ses yeux plus efficace et moins dispendieuse dans sa gestion de l’eau, sont multiples, à commencer par le montant de la masse salariale répercutée sur les factures : « avec le public, vous ne payez que les emplois se consacrant avec compétence pour que vous ayez une eau de qualité, là où dans le privé, sont inclus les salaires de directeurs commerciaux et régionaux… ». Selon les règles de comptabilité publique en vigueur, « il n’y a pas non plus de remontées financières vers une maison mère, pas d’impôts locaux, pas d’impôt sur les sociétés… ».
Chaque centime payé en régie publique et non dépensé, étant affecté au budget de l’année suivante. Dernier argument et pas des moindres, les investissements, dont les opérateurs privés privilégieraient le remboursement en un temps plus rapide que dans le public : « et ce, afin de s’en faire rembourser avant la fin du contrat. Je dis que c’est de la mauvaise gestion, contrairement aux règles de comptabilité publique amorties financièrement sur de longues durées. Si vous faites 10 millions d’investissements, ils coûteront moins cher au mètre cube chaque année si vous les payez en 30 ou 50 ans selon la nature de l’investissement, que si vous devez les rembourser en 10 ou 5 ans, il n’y a pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre ça ! ».
Plus de contrôle pour l’eau au robinet !
Quid du prix de l’eau ? Le député du Rhône milite en faveur de conditions tarifaires différenciées selon l’usage que l’on en fait, ainsi que pour la gratuité des premiers mètres cube indispensables à la survie : « est-ce que l’eau concourant à un chiffre d’affaires permettant à certains de faire du business est l’égale de l’eau dans la cuisine ou la salle de bain du domicile principal, je pense que non… ». Et d’ailleurs, le Conseil d’Etat dans sa grande sagesse, a déjà pris des dispositions en ce sens, différenciant plusieurs catégories de tarifs, à commencer par ceux s’appliquant à une résidence principale ou secondaire.
Une différenciation qu’en sa qualité de législateur, il souhaiterait voir appliquée aux industriels et au monde agricole : « je n’accepte pas que la redevance pour prélèvement d’eau dans la nature payée par les agriculteurs, soit à zéro ! Que celle payée par les industriels, le soit à des taux très bas. Aujourd’hui, la pollution non domestique est à 90 % générée par « l’agriculture industrielle », mais qui paie la dépollution ? A 70 ou 80 %, ce sont les usagers domestiques ! Il y a urgence à ce qu’il y ait un rééquilibrage et que grâce à une redevance déplafonnée, on puisse lever des moyens pour cela et c’est à la loi de finances de le prévoir… ». En réponse à une remarque sur le prix de l’eau multiplié par quinze en cinquante ans, là où le salaire médian l’a été par dix, Gabriel AMARD s’est voulu pragmatique, prônant une pédagogie citoyenne : « il faut rappeler que même multiplié par quinze, le prix de l’eau au mètre cube est à cinq, voire deux euros, là où l’achat en bouteille vous coûtera de 300 à 1 000 euros le mètre cube ! Trop de gens pensent que l’eau en bouteille ne comporte pas de polluants. On est tous dans le même jardin planétaire, mais l’eau la plus contrôlée aujourd’hui, c’est celle du robinet, pas celle de l’eau en plastique ! ».
A un an des prochaines municipales, le message de conclusion ne pouvait être bien sûr, que politique : « nous sommes en 2025 et le sujet de l’eau va être au cœur des politiques locales, s’il vous plaît, ne faites pas de ce « commun du vivant » un sujet à la marge ! Je n’ai d’autre conclusion à vous dire que s’il y en a qui ont été à ce point « scélérats » pour signer en 2023 un contrat les faisant repartir pour vingt ans avec SUEZ, je vous abjure, remplacez- les… ! ».
Un message qui à entendre nombre de personnes présentes, en la salle Anna de la Maison Paul-Bert, « coulait de source », il va sans dire !
Dominique BERNERD
Son style est difficile à étiqueter ! C’est le moins que l’on puisse dire après un premier tour d’horizon scrutateur vécu dans l’espace culturel qui accueille cette exposition jusqu’au 27 avril. Entre pop art et surréalisme. Le tout est auréolé de chaudes couleurs chatoyantes, de personnages décalés (quelques rocks stars à la légende éternelle) ou d’un curieux animal du septième art et du dessin animé qui revient sans cesse comme un fil d’Ariane ! La « Panthère Rose » ! Omniprésente et humoristique. Un personnage qu’affectionne tout particulièrement la peintre Sabine CHAPRON…
GURGY : Un hybride de pop art, un soupçon de surréalisme ! C’est le cocktail gagnant de la nouvelle exposition accueillie à l’espace culturel de la localité périphérique de l’Auxerrois à découvrir jusqu’à la fin de ce mois d’avril. On la doit à une artiste de l’Yonne qui s’émancipe à sa manière des animations collectives avec lesquelles elle a précédemment présenté ses travaux.
Accessible à tous, le pop art résonne dans son esprit comme le moyen artistique le plus compréhensible auprès du public. « Je ne veux pas cloisonner l’art à une élite, explique la jeune femme en guise de préambule, je souhaite diffuser mes œuvres auprès d’une large majorité… ».
Bon, il est certain que petits et grands s’y retrouveront à la contemplation de la quarantaine d’œuvres dévoilées à l’initiative de la municipalité et de son adjoint, féru de culture, Jean-Luc LIVERNEAUX. Sur les cimaises, on sera surpris du résultat. Mais, une chose est sûre : la compréhension sera évidente pour tous avec des regards différents selon les sensibilités. Une exposition multi-sens avec beaucoup de liberté qui rejaillit via les couleurs utilisés, les coups de pinceaux apposés sur les toiles, le choix des personnages mis en scène avec sérieux ou humour débridé.
Une « Panthère rose » qui la suit comme un fil d’Ariane
Dès ses débuts – ils remontent à quelques années à peine dans la pratique de l’art pictural -, Sabine CHAPRON se prend de passion pour l’un de ses personnages ayant sillonné notre enfance, « La Panthère Rose ». Originellement une série de huit long-métrages que l’on doit au cinéaste britannique Blake EDWARDS et à son dessinateur afin d’illustrer les génériques, Friz FRELENG, donnera naissance au fameux animal malicieux. Sur grand écran, « La Panthère Rose » n’est autre que le nom d’un magnifique diamant, convoité par les voleurs de la Terre entière. Un diamant qui est protégé tant bien que mal par le célèbre inspecteur français (dans les films), Jacques CLOUSEAU, incarné par l’irrésistible comédien anglais, Peter SELLERS. Au vu du succès rencontré dans les années 60 avec cette production cinématographique, il existera ensuite une déclinaison du fameux personnage animalier en dessin animé, agrémenté des fameuses notes de musique qui tournent toujours en boucle dans nos têtes à la simple évocation de ce standard et que Henry MANCINI a composé.
« Ce personnage m’a beaucoup plus pour son design, ajoute Sabine CHAPRON, je l’a met en scène sur mes tableaux de manière parodique en suivant le fil de mes idées. Avec des variations différentes au niveau des couleurs au moment d’Halloween où la robe de la panthère deviendra orange ou bleu ! Il n’y a pas de limite à ma créativité. C’est un peu mon avatar qui me suit… ».
La preuve, on retrouve sur l’une des toiles cocasses par son humour une « Panthère Rose » flottant en bordure de l’Yonne sur les rives de…Gurgy !
Une autre interprétation dudit félin est remarquable. On voit la bestiole grimée en sapin de Noël avec des caractéristiques de brillance sur la toile grâce à l’utilisation nouvelle de la part de la créatrice de la résine époxy.
« A la base, j’emploie un vernis spécifique acrylique huile pour donner un soupçon de brillance, souligne l’artiste, j’aime accentuer les coups de pinceaux avec deux passages du vernis de protection. Cette résine époxy lisse toutes les aspérités des tableaux et cela donne un effet carte postale, effet miroir et ultra brillant. J’expérimente aussi des toiles en 3D avec des sprays aérosols pour donner des aspects différents dans les volumes… ».
Une drôle de « Scène » avec Jim MORRISON incarné en Christ !
Née à Migennes, Sabine CHAPRON quitte l’Yonne pour rejoindre la capitale où elle y effectuera des études de commerce. Mais, elle bifurque vers le dessin et la comédie. « J’ai laissé mes désirs créatifs exploser ! Il faut croire en soi en s’emparant de ses pinceaux… ».
Membre de l’association des « 4 Arts » à ses débuts, Sabine CHAPRON vient de rejoindre en parallèle une autre structure collective, « Mouv’Art ». Des associations lui permettant d’obtenir davantage de visibilité grâce aux expositions organisées par ces deux entités.
Curieuse et imprégnée par la musique dont elle use et abuse tant pour la créativité que dans la pratique du jogging, l’artiste a rendu hommage à sa manière aux groupes ou chanteurs ayant ses préférences lors de cette exposition.
Il ne sera donc pas surprenant d’admirer les réalisations consacrées à DEPECHE MODE, les portraits très colorés de David BOWIE ou de Mick JAGGER – elle a d’ailleurs été éduquée aux ROLLING STONES par un ami photographe ayant travaillé avec les cinq musiciens originels plutôt que les BEATLES qu’elle trouve moins rock’n’roll selon elle ! -, ou de contempler une insolite fresque rappelant la fameuse « Cène » de Léonard de VINCI, une « Cène » ou l’ancien chanteur des DOORS, l’iconique Jim MORRISON, occupe la place du Christ aux côtés d’autres célébrités de la pop-music aujourd’hui passées de vie à trépas ! Un tableau qui se nomme d’ailleurs la... « Scène ».
Le carton ondulé brut sert aussi de trame pour proposer un portrait très assagi de Kurt COBAIN, le regretté chanteur de NIRVANA ou de l’interprète allemande des heures punk, Nina HAGEN. Du pop art avons-nous dit ! Réalisé avec réussite, talent et humour !
En savoir plus :
Exposition Sabine CHAPRON
Jusqu’au 27 avril 2025 à l’Espace culturel de Gurgy
Ouvert le mercredi, samedi et dimanche de 14h à 18h en présence de l’artiste
Entrée libre.
Thierry BRET
Sur le papier, c’est du costaud ! La création de la structure, tout d’abord, qui remonte à 1998 (eh, oui, l’année de la première Coupe du Monde de football obtenue par nos Tricolores emmenés à l’époque par Aimé JACQUET !). La présence sur l’Hexagone de ce spécialiste de l’enseignement supérieur équivaut à date à 70 complexes. Enfin, le nombre d’entreprises partenaires de ladite enseigne s’élève à plus de dix mille ! Rien d’étonnant donc qu’entre le groupe ALTERNANCE et la Mission Locale de l’Auxerrois, l’hymen se présente sous ses meilleurs auspices. Surtout après la journée « Mission Insertion » qui a réuni une huitaine de BTS ayant concocté cette initiative découverte dans le cadre de leur projet citoyen…
AUXERRE : Le principe reposait sur une action « portes ouvertes ». Un grand classique, certes. Mais, là, le cadre était un peu différent. D’une part, cette journée « Mission Insertion » - plutôt engageante et implicative cette terminologie ! – offrait l’opportunité aux jeunes gens âgés de 16 à 25 ans de découvrir les formations proposées en alternance afin de les aider à booster leur intégration dans la vie active. Mais, d’autre part, le concept permettait à ses participants de pouvoir rencontrer des acteurs de la vie professionnelle, voire d’établir des échanges avec les partenaires de la manifestation, en premier lieu la Mission Locale de l’Auxerrois. Un organisme que l’on ne présente plus dans le landerneau…
On doit la genèse de ce projet au groupe ALTERNANCE et à sa déclinaison auxerroise. De qui parle-t-on précisément ? D’une école d’enseignement supérieur qui a fait sienne de proposer l’alternance (d’où son appellation significative) une véritable expérience formatrice, son cheval de bataille en vérité facilitant ainsi l’intégration des jeunes pousses dans le monde âpre du travail. Fort de ce constat, on comprend l’intérêt de la Mission Locale de l’Auxerrois pour cette structure dans le souci de l’optimisation des jeunes vers l’emploi.
ALTERNANCE possède un maillage appréciable au niveau de l’Hexagone, avec ses 70 antennes relais dont celle de Côte d’Or et de l’Yonne, à titre d’exemple. Aujourd’hui, le groupe dispense ses interventions en proposant multiples BTS, Bachelors et Masters (MBA) visant à préparer de la meilleure façon les jeunes générations aux besoins du monde professionnel, via des cycles de formation adaptés à la réalité du marché. Côté secteurs, ils sont éclectiques : commerce, marketing et communication, management, administration,…des formules apprenantes toutes reconnues par l’Etat.
Des jeunes BTS qui parlent à d’autres jeunes
En collaboration avec l’Ecole de la Deuxième Chance, le GRETA 89, la MLDS et la Mission Locale de l’Auxerrois, ALTERNANCE s’est donc fendu de ce projet porté dans ses locaux auxerrois. Huit étudiants en première année de BTS sont passés de la théorie à la pratique dans le cadre de leur projet citoyen pour assurer l’organisation de cette journée découverte.
Chargée des relations entreprises et du recrutement, Mandy MESSADIA explique la raison d’être de cette initiative : « Notre engagement dans le projet "Mission Insertion" naît d'une profonde conviction que chaque individu mérite une chance équitable de réussir et de s'épanouir. Nous avons voulu organiser une journée ludique et enrichissante qui aura allié l’amusement grâce à nos activités et un projet d’avenir. La compétition a été intense, avec des cadeaux à gagner à la clé pour les participants… ».
De quoi joindre l’utile à l’agréable, en somme ! Il y aura même une collation en mode « goûter » qui sera servie au terme de la journée ! On sait recevoir chez ALTERNANCE !
Ce concept « Mission Insertion » s’est décliné via quatre jeux animés par les jeunes étudiants de BTS autour de thèmes liés à l’alternance, répartis dans quatre salles. Un projet inclusif des plus satisfaisants pour les visiteurs intéressés par ce projet. Une manière ludique pour donner envie aux jeunes en quête d’un emploi (une quinzaine environ) de se remotiver pour l’avenir. Et peut-être de reprendre l’école grâce à l’immersion en entreprise et l’alternance…
A noter que le groupe ALTERNANCE accueillera le grand public lors de ses portes ouvertes, proposées le 14 juin prochain sur son site à Auxerre.
Thierry BRET