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Sans chauvinisme aucun, force est de reconnaître, que bien souvent, désormais, nos entrées de ville sont d'une rare mocheté (en la matière,  Sens et Auxerre ne font hélas point exception !), les coulisses de notre pays sont aussi jolies qu'accueillantes. Dans le Rhône, la route départementale entre Villefranche-sur-Saône et Tarare nous permet entre autres, d'admirer les pierres dorées en terre du Beaujolais. Tournant la tête à gauche, mais aussi à droite, tout y est beau ! Quel plaisir !

 

LEGNY (Rhône) : Soudain, avec un brin de malignité survient l'heure du déjeuner. Parfois, l'estomac sait le rappeler aussi. Mais en la matière, les choses deviennent parfois quelque peu ardues. Elle était bien jolie cette auberge du vignoble, hélas fermée à tout jamais dans ce petit bourg, tandis que dans le village suivant « Le Relais Beaujolais » est en fermeture hebdomadaire. Mince alors...

 

Le « 500 », pour 500 bornes depuis Paris ?

 

C'est alors, que proche du énième rond-point, on aperçoit nombre de fourgonnettes stationnées. On a l'impression que maçons, plaquistes et autres peintres s'y sont donné rendez-vous ! Il y a du monde au restaurant-bar, « Le 500 » (peut-être à « 500 bornes » depuis la capitale !) tenu par Cédric et Franck PROST, deux frangins sûrement !

Une petite table est disponible, en ce jour estival ensoleillé - si, si ! - alors installons-nous, tandis que les bécanes, elles aussi, se reposent. Les serveuses s'activent avec brio, en apportant des assiettes copieuses, signature de la maison. La formule déjeuner est à 18 euros, avec des lasagnes ce midi-là ! La carte fait la part belle à la viande, onglet de bœuf à 23 euros ou foie de veau à 25 euros. Le tout, région oblige, est accompagné d'un petit pot (46 cl) de beaujolais, vin agréable s’il en est.

 

 

 

Une réputation qui n’est plus à faire localement



Avouons sans ambages, que ce n'est pas d'une grande finesse - ce n'est pas l'endroit ! – mais, c'est bon ! L'onglet est impeccablement saignant, tout comme le foie de veau rosé. Un brin de persil sur la viande n'eut pas dérangé ! Mention bien pour la salade verte, assaisonnée à point. Sitôt débarrassée, la table est de nouveau occupée par des convives. La réputation locale de l'endroit n'est sûrement plus à faire.

En dessert, le chef pâtissier, c'est Franck ! Sa spécialité est le « pétillant framboise ». C’est un biscuit financier avec une compotée de framboises et de crème pistache. Cela tient au corps mais c’est bien ! A l'intérieur de l'établissement, le comptoir, lui non plus, ne désemplit pas.

Et adossé au « 500 », la gare de Bois-d'Oingt, avec la ligne Lyon-Paray-le- Monial, permet aussi d'y venir en train. Rendons grâce à ces valeureuses petites adresses, qui année après année, tendent à disparaître, hélas. Merci au « 500 » et aux autres, aussi !

 

 

 

En savoir plus :

 


Les - : il y a un peu d'attente, mais bon, il y a du monde !


Les + : l'ambiance est typique dans ces nobles cantines de travailleurs !

 

Contact :

Le 500

Parking de la Gare

69620 LEGNY

Tel : 04. 72. 38. 07. 24.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Chez les puristes de cette musique si débridée et légère, importée des Etats-Unis, laissant la part belle à l’improvisation, aux joutes musicales à n’en plus finir et à la dextérité complice des instrumentistes, on commençait à ronger son frein, avec une certaine impatience. Mais, cette fois-ci, ça y est ! Le parvis du castel moyenâgeux devrait bruisser de ces folles sonorités sautillantes, deux jours durant les 05 et 06 juillet prochains. « Jazz à Druyes », édition 2024, nous revient avec ses agréables soirées où l’on se dit que la vie est belle…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le credo est simple avec le retour de ce festival en nos terres de l’Yonne ! La fidélisation du public, via un programme hyper léché, bien élaboré comme une excellente recette de cuisine, concocté autour de l’ambition, du professionnalisme, de la qualité, et de l’esprit de fête, aussi.

«Jazz à Druyes » va donc poser ses valises au pied du fameux château de l’illustre famille des Courtenay de jadis (du temps de Philippe-Auguste, ça date non ?!) pour égayer durant deux soirées, mélomanes et aficionados de cette musique si particulière qui déferla sur le monde en provenance des Etats-Unis !

Quel choc ! Et quelle folie sonore qui fit vibrer longtemps les nocturnes parisiennes de Saint-Germain-des-Prés, chères aux regrettés, entre autres, Boris VIAN et Henri SALVADOR ! C’était au temps de René COTY ! Un bail…

Quatrième rendez-vous du nom, l’évènement s’inscrira dans une veine similaire à ses prédécesseurs. Un instant de pure magie pour celles et ceux qui adorent passionnément la musique, qu’elle soit produite d’une guitare acoustique, électrique, piano, cuivres, violons, percussions, batteries !

 

Quatre rendez-vous déclinés pour les mélomanes au pied du château…

 

Au niveau de la symbolique, l’édition nouvelle qui va se déguster tel un bon cru que l’on a hâte de se délecter en bouche, répond au nombre de quatre. Un chiffre correspondant à la stabilité, la structuration, la fondation, l’équilibre. Une véritable numérologie, non pas hasardeuse mais toute en légitimité pour les organisateurs de ce rendez-vous fleurant bon l’été qui recherchent avec cet opus davantage de solidité, de construction dans leur édifice artistique, mais aussi de rigueur et de détermination. Ne serait-ce point d’ailleurs le propre de tout musicien qui se respecte à l’interprétation d’un morceau ?!

Une fois que cela est dit, que penser de ce futur millésime qui devrait donner de l’ivresse aux férus de ce genre musical puisant ses racines dans le blues, le ragtime ou le negro spiritual ? Grâce à de talentueux instrumentistes, le public ne devrait pas être déçu par le plateau programmé durant ces deux journées. Quatre (décidément Michelle et Didier GILBERTAS, les métronomes qui sont à la baguette pour la réussite de cette aventure, aiment ce chiffre !) concerts seront assurés sur le parvis du château, sous,  et on l’espère déjà du côté de la météo, de belles conditions estivales !

 

De fines « gâchettes » du jazz made in Bourgogne

 

On retrouvera notamment des fidèles d’entre les fidèles, le saint des saints des instrumentistes qui affectionnent l’endroit depuis sa création en la personne de l’harmoniciste Laurent MAUR – il présentait en mai dernier au festival « Fleurs de Jazz » dans la Nièvre sa « Fantaisie Improbable » avec sa complice, l’excellente flûtiste Emilie CALME – ou le guitariste, accompagné de son trio éponyme, Jean-Baptiste HARDY, qui redonnera une lecture personnalisée de quelques  standards, distillés de ses compositions mélangeant les influences, les genres, et les musiques du monde. Un sacré métissage qui ne peut que séduire les oreilles expertes des mélomanes, assurément.

Notons, et c’est de coutume, également la présence de l’école de musique, de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre ou encore le « Small Band » de l’incontournable François CANARD dans ses œuvres.

 

Près de 500 spectateurs en l’espace de deux jours…

 

Si les trois précédentes éditions furent organisées sous la tutelle associative des « Lumières de Druyes », c’est désormais la nouvelle structure « Jazz à Druyes » qui en porte l’intégrale responsabilité. Un changement de paradigme logique, selon Michelle et Didier GILBERTAS, qui voulaient se concentrer pleinement à la programmation et à l’organisation de l’évènementiel, en toute indépendance. Une décision prise naturellement avec le succès rencontré la saison passée où le festival aura accueilli près de cinq cents spectateurs en deux jours.

Déclinant son animation sur le principe de la participation libre du public en matière de paiement, l’entité organisatrice s’est fixée comme objectif d’engranger quelques subsides lui permettant d’assurer des investissements  techniques (éclairages, matériels sonorisation) ; soit d’indispensables dépenses lui garantissant sérieux, qualité et durabilité.

Transparent, le couple s’en explique : « il est important pour nous de construire un financement ayant une répartition équilibrée entre subventions publiques, sponsors privés et participation des spectateurs.. ».

Justement, et sur ce dernier point, l’augmentation de la jauge public est l’un des critères facilitant la pérennité de l’entreprise artistique, tant au niveau du bar et des consommations qui y sont vendues lors des entractes, qu’au passage du « chapeau » dans le public où les spectateurs peuvent donner à hauteur de leurs possibilités. Un mix nécessaire à l’essor de ce festival des plus prometteurs et enthousiasmants, à découvrir sans modération au pied d’un édifice du Moyen-Age…

 

 

En savoir plus :

Festival « Jazz à Druyes »

Les 05 et 06 juillet sur le parvis du château de Druyes-les-Belles-Fontaines

Entrée libre, participation des spectateurs au chapeau.

Programmation :

Le vendredi 05 juillet et le samedi 06 juillet :

18h30 : en première partie de chacun des spectacles, l’école de musique, de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre qui jouera des musiques de son répertoire, « Shades of Jazz » animé par Nicolas COUSON (le 05) et « Small Band » animé par François CANARD, le 06 juillet.

20h30 : le concert principal, avec Laurent MAUR et les flûtes d’Emilie CALME et leur « Family Business Quintet » le 05 juillet.

La formation de Jean-Baptiste HARDY Trio (le 06 juillet) avec du jazz métissé à base de musiques du monde.

Buvette ouverte pendant toute la durée du festival.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est toujours un plaisir de se promener dans les rues de ce joli village de Saint-Bris-le-Vineux, en s’y remémorant de bons souvenirs passés au détour de belles dégustations ou des Saint-Vincent 2004 ou 2013 entre autres ! Des pensées, aussi, pour ces accueillants vignerons, les domaines VERRET, PETITJEAN et autres …

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le restaurant local à la fin du siècle dernier, ce fut chez Mauricette (« Le Saint-Bris ») vendu au début du XXIe siècle à Fabrice STENGER. Mais hélas, plus rien depuis dix ans.

C’est pourquoi l’ouverture au printemps dernier du « Belle Croix », niché dans le vignoble à l’entrée du village, donna une joie légitime aux convives du coin.

Las ! Un printemps pourri et pluvieux compliqua quelque peu les débuts de cette jeune table, dans laquelle est impliquée un vigneron local, aussi talentueux que compétent, Jean-Christophe BERSAN. Aussi quelle chance en ce jour ensoleillé de début d’été de s’attabler sur cette jolie terrasse, avec une vue à couper le souffle véritablement, sur tout le vignoble environnant : c’est magnifique !

Une formule du midi est proposée à l’ardoise (18 euros) et le choix est fait du menu « Belle Croix » à 39 euros.

 

Des escargots en cassolette des plus plaisants…

 

Le kir est typique. C’est un clin d’œil au cépage aligoté, produit aussi sur la commune, à l’instar du sauvignon, symbole du village, tenant de la centième AOC bourguignonne. En entrée, l’œuf cocotte lutée fondue de poireau a belle allure ! Le feuilletage habille élégamment la cocotte et eut mérité une minute de cuisson en sus, peut-on penser ! Mais, l’ensemble est bon.
La traditionnelle cassolette d’escargots est plaisante, aussi. Quant aux mini-toasts croustillants, ils complètent agréablement ce mets si bourguignon. Une petite pointe de sel n’aurait pas été inutile !

 

 

Un canard aux saveurs appétissantes…


Mention spéciale pour le Côte d’Auxerre blanc « La Nature de Belle Croix », produit par notre vigneron- restaurateur. Le cru de 2022 est agréable en bouche par son amplitude. Gageons que d’ici deux ans, il pourrait mieux encore se révéler. En plat, l’émincé de canard demandé rosé l’est véritablement. Il est mentionné épicé, ce que l’on perçoit peu. Coup de cœur pour le délicieux écrasé de pommes de terre aux olives qui est fort bon. Le wok de légumes frais avec carottes, champignons, est servi à même l’assiette. Excellent !

 

 

Un établissement à inscrire parmi ses favoris

 

C’est avec un agréable dessert de saison (la nage de fruits rouges, sorbet fraise et madeleine) que se termine ce bon déjeuner.
Le « Belle Croix » figure depuis peu dans la liste des restaurants icaunais. On lui souhaite désormais, un peu plus de clients que ce midi-là. L’endroit le mérite vraiment !

 

 

En savoir plus :

Les - : un petit travail sur l’assaisonnement semble nécessaire. Pas grand-chose, en fait, juste ce qui fait monter l’assiette d’un cran !

Les + : la vue sur le vignoble est vraiment superbe !

 


Contact :

Le Belle Croix

03, Route de Quenne

89530 Saint-Bris-le-Vineux

Tel : 03.86.41.59.66.

Ouverture du mercredi au dimanche inclus. Stationnement aisé.


Gauthier PAJONA

 

 


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C’était le 05 juin 2023. A l’époque, elle n’était pas encore entrée au gouvernement, profitant quelques jours plus tard au sortir de l’été d’un remaniement ministériel. La présidente de l’ANRU avait alors visité, accompagnée du maire Crescent MARAULT, plusieurs quartiers d’Auxerre avant d’apposer sa griffe sur des documents officiels, dans les salons de l’hôtel de ville. Cette fois-ci, c’est sous l’étiquette de la majorité présidentielle (et avec le statut de ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités) que Catherine VAUTRIN est revenue en terre icaunaise, apportant son indéfectible soutien au candidat de la première circonscription, Victor ALBRECHT…

 

CHAMPS-SUR-YONNE : Catherine VAUTRIN dans l’Yonne ? Cela devient presque une habitude pour la représentante du gouvernement ! Il y a un an, quasi jour pour jour, Madame la ministre avait déjà effectué une visite plus que de courtoisie dans notre territoire. A un détail près, à l’époque elle officiait encore en qualité de présidente de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) et non comme porte-voix gouvernemental de l’Elysée ! C’était à Auxerre mais elle rendit la pareille à Sens, également.

Pour ce nouveau déplacement, un cocktail éclectique lui fut proposé par un Victor ALBRECHT plus déterminé que jamais à relever le challenge, celui d’incarner la « voix de la modération » afin de s’installer dans un fauteuil au Palais Bourbon. Si les suffrages obtenus aux soirs du 30 juin et du 07 juillet lui permettent, évidemment, de réaliser ses désirs…

Au programme, la Maison Colette et la Maison de Santé à Saint-Sauveur-en-Puisaye ainsi que la rencontre fructueuse avec des entrepreneurs composèrent le menu de la ministre de ce jour en terre de l’Yonne, avant cette réunion publique de début de soirée. Un rendez-vous suivi seulement par une quarantaine de personnes…trop peu malgré la présence d’un membre du gouvernement.

 

 

« La candidature de Céline BAHR, c’est celle de la division »…

 

Au cours du petit point presse, improvisé à la hâte juste avant que les orateurs ne prennent la parole, le candidat de la majorité présidentielle rappela qu’il avait le soutien du Président de la République et du Premier ministre, ainsi que des membres du gouvernement dont Catherine VAUTRIN à l’écoute attentive, à ses côtés. Se présentant comme un candidat utile à son territoire, le membre de Renaissance balaya d’un revers de la main les affaires d’appareil et les alliances non faites dès le lancement de la campagne.

« Je suis le seul à pouvoir battre sur ma circonscription les représentants des deux blocs, ajouta-t-il, la donne est différente cette année par rapport à 2022. On veut de la clarté durant cette période trouble, des gens qui maintiennent le cap et agissent comme des capitaines face aux difficultés qui sont devant nous… ».

Toutefois, l’orateur ne manqua pas de s’interroger sur les choix de Céline BAHR, la prétendante issue des Républicains, en l’égratignant quelque peu. « En cas de second tour entre ma candidature et celle d’un représentant du Rassemblement National, elle ne choisirait pas. Il faut arrêter les carabistouilles : Céline BAHR, c’est une candidature de division pour donner des voix et le pouvoir au RN ! ».

 

 

Les programmes de LFI et du RN : un oignon qui s’amoindrit en l’épluchant !

 

Se revendiquant de l’héritage de Jean-Pierre SOISSON et mettant en exergue les qualités esthétiques de notre département, Victor ALBRECHT se présenta comme le seul à pouvoir déjouer des sondages nationaux qui placent l’Yonne dans une configuration bleu marine. A l’instar de bon nombre de contrées de l’Hexagone.

« Le 30 juin, nous aurons un candidat modéré, issu du bloc centriste, qui soit au second tour et gagne le 07 juillet… ». En l’occurrence, lui !

Son de cloche, similaire, de la part de la ministre. « On a des deux côtés des gens qui veulent diviser. LFI, c’est la voix du bazar : je l’ai vu dans l’hémicycle avec les drapeaux palestiniens et les outrances à répétition. Le RN, c’est un parti qui nous conduirait vers le marasme économique le plus flou. Voire la ruine. C’est comme un oignon, tous les jours on l’épluche et il s’amoindrit… ».

Puis, évoquant le candidat de l’Yonne, Catherine VAUTRIN brossa un portrait des plus flatteurs du postulant à l’hémicycle. « On a quelqu’un qui possède toutes les qualités requises, et qui peut rassembler pour faire triompher la majorité présidentielle... ».

Un rempart que légitime aussi le suppléant du candidat, Paulo DA SILVA MOREIRA, un habitué des joutes électorales. Un tandem qui aura expliqué dans les grandes lignes son programme à travers des propositions concrètes mettant en exergue le patrimoine local comme les grès de Puisaye (projet d’inscription à l’UNESCO en référence patrimoniale mondiale), le renforcement des forces de l’ordre dans les zones rurales ou encore la promotion du tourisme hors les murs de l’Yonne vers Paris et l’Ile-de-France autour des valeurs sûres que sont Vézelay, le site de construction médiévale de Guédelon ou le château de Saint-Fargeau, cher au regretté Jean d’ORMESSON. Suffisant pour rallier les suffrages ? Réponse le 30 juin aux alentours de 20 heures !

 

Thierry BRET

 

 


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Courtenay, c'est comme un petit bout de l'Yonne dans le Loiret. Les habitants de l'ouest de notre territoire y apprécient, entre autres, son marché du jeudi sur lequel on retrouve notamment  les sympathiques frères MAGNONI, nos tripiers locaux qui sont également présents sur les marchés de Pont-sur-Yonne, Sens et Toucy.


COURTENAY : « L’Arcade ». C’est un « chouette » café-restaurant, situé en face de la halle du marché. Il fut longtemps tenu par Carole et Pascal qui s'étaient rencontrés au marché de Rungis, au resto « Le Méditerranée ». La souriante Carole en salle, Pascal aux fourneaux.

Je me souviens des anecdotes de ce dernier, narrant l'envoi d'une dizaine de sole meunière sur le coup de 06 heures ! C'est que la nuit passée au marché international, ça creuse ! Fils d'aubergistes berrichons, le chef était le spécialiste du pâté pascal, spécialité de cette jolie région. Enfin, sans flagornerie aucune, j'avais plaisir à compter ce cuisinier consciencieux parmi mes plus fidèles auditeurs, lorsque j'officiais sur les ondes de France Bleu Auxerre, aux côtés de Nathalie RIVAUD.

 

L’esprit de la maison demeure…

 

Voici peu, après une trentaine d'années, ils sont partis vers une retraite méritée,  contents et rassurés pour la clientèle d'avoir trouvé des successeurs. Rien n'a vraiment changé. Le comptoir est en enfilade ; le présentoir à journaux demeure toujours à gauche en entrant, quant à l'arrière salle au fond, elle n’a pas bougé ! C’est une sorte d'institution locale du bien-manger à prix modérés.

Ce midi-là, l'aimable serveur m'y installe en terrasse. Son jean est fendu de toutes parts ! C'est drôle, antan, le personnel de salle disposait d'une tenue souvent simple, mais un peu élégante. En 2024, tout cela est bel et bien révolu, mais passons.

En consultant le menu, je constate rassuré que l'esprit de la maison demeure.  Il est même précisé : « ici, on assaisonne, on braise, on poêle ! ». La formule « déjeuner » est proposée à 16 euros avec entrée, plat, fromage et dessert. Un peu moins au niveau tarif, si l'on choisit uniquement un ou deux plats.

 

 

 

On parle de lettres et de Moyen-âge !

 

Dans un menu à ce prix, il est rare de trouver des asperges fraîches. C'est le cas ici. Elles sont  déclinées à la flamande et fort bien assaisonnées avec du persil frais. En accompagnement, le pain de la boulangerie voisine est bon. Parmi mes voisins de table, l'un passe son temps au téléphone pour tenter de résoudre quelques problèmes ; quant à l'autre, un motard tatoué envisage d'écrire un roman à propos du Moyen-âge. C'est ce qu'il explique à la patronne, elle aussi férue de lettres.

 

 

Une bonne harmonie dans l’assiette de légumes verts

 

Parmi les plats, je choisis l'escalope aux champignons. Elle est accompagnée d’haricots verts. D'ordinaire, ce légume, ici provenant de la congélation,  ruisselle d'eau, est insipide, voire le plus souvent immangeable. Rien de cela aujourd’hui où le légume a été cuisiné et donc assaisonné. Cela donne à cette assiette copieuse, une bonne harmonie : c'est bon.

Côté fromage, le Brie de Courtenay demeure toujours en place : et c’est tant mieux ! Affiné et goûteux, c'est un produit plaisant. En dessert, la panna cotta aux fraises d'un producteur local est bonne, mais peut-être un rien trop sucrée.

Au final, on s’en tire à moins de 25 euros avec un pichet de rosé et un café !  On continue, comme jadis, à se régaler à « L'Arcade », et ça, c'est une excellente nouvelle.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : un très léger bémol est à signaler sur l'attente entre les plats.

Les + : le service est aimable. Un bon rapport qualité-prix d'une vraie cuisine est également de la partie.

 

 

Contact :

 

L'Arcade

50, Place Armand CHESNEAU  

45320 COURTENAY

Tel : 02.38.97.42.36.

Ouverture : tous les jours sauf le dimanche soir et le lundi.

Détail : c’est proche des sorties d’autoroutes A6 et A19.

 


Gauthier PAJONA

 

 

 


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