Retour vers le passé, ce week-end, à Joigny comme au temps où jadis la circulation estivale sur la Nationale 6 provoquait de très sérieux ralentissements dans la ville de l’Yonne, traversée par son flot incessant de touristes qui se rendaient plein sud, vers la « Grande Bleue ». Plus de cinq cents véhicules d’époque (les années 1950 et 1960) et 150 bénévoles reconstitueront de sympathiques tableaux, durant ces deux jours emplis de nostalgie…
JOIGNY : Plus de 25 000 spectateurs sont attendus durant ces deux jours festifs par les organisateurs de cet agréable évènement à la fois automobile – le mode rétro et les voitures de collection ont toujours la cote – et touristique, où il fera bon flâner dans les rues de la cité du Centre Yonne. Antiques DS Citroën, rutilantes 404 Peugeot, vielles Simca 1000 ou esthétiques Aronde seront donc de la partie dans cette reconstitution de ce que furent les heures glorieuses de Joigny entre juillet et août, chaque année, des deux décennies 50 et 60 !
Les grands chassés croisés de l’été donnèrent bien des boutons d’urticaire à l’époque aux représentants de la maréchaussée mais faisaient le terreau nourricier des commerces, hôtels et restaurants de l’agglomération.
En sus, pour faire plus vrai que nature, les bénévoles se prêtant au jeu seront grimés en costumes d’époque, le tout servi par un fond musical fleurant bon les Sixties et la période bénie des Yé-Yés que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître – sic !
On doit cette formidable initiative à l’association des Vieilles Coquilles Icaunaises – la belle appellation des automobiles d’autrefois sans doute !, l’Office de tourisme du Jovinien et de Joigny avec une Béatrice KERFA toujours aussi dynamique et la Ville de Joigny, naturellement. Précisons que toutes les animations sont gratuites. Une très belle manière de clore le chapitre de cet été 2023 en se replongeant dans celui de l’été 1963 !
Thierry BRET
Aïe, Aïe, Aïe ! On se serait encore bien passé de celle-là ! L’information émane d’une enquête officielle réalisée par un site touristique, connu et reconnu de par le monde. Alors que la ville aux tulipes et…aux substances illicites mais légalisées vire en tête des agglomérations les plus accueillantes d’Europe, il s’avère que la capitale tricolore peine à trouver sa place dans un classement de dix villes et pointe parmi les profondeurs pour son mauvais accueil et le peu d’empathie des professionnels de la filière CHR (café hôtel restaurant) à s’exprimer en anglais. A un an des Jeux olympiques, cela fait plutôt tache…d’huile, à l’ensemble de l’Hexagone !
TRIBUNE :
Lundi
Monsieur M’BALA M’BALA ne m’a jamais fait rire… Ses saillies verbales à caractère raciste me feraient même vomir. Pour autant, je ne suis pas certains qu’interdire les spectacles de Dieudonné soit la meilleure des solutions. Les arrêtés se multiplient à travers la France, sans grand effet semble-t-il, comme le prouve la représentation donnée hier par l’intéressé à Neuvy-Sautour, faisant fi de la décision prise le jour même par le préfet de l’Yonne qui en interdisait sa tenue. Chaque interdiction ne faisant que renforcer une position victimaire partagée par la poignée d’individus qui ont depuis longtemps érigé le polémiste déjà multi-condamné, en « martyr » ! Peut-être pour chaque billet acheté, devrait-on obliger ses spectateurs à aller visiter le Mémorial de la Shoah ? C’est à Paris et c’est gratuit !
Mardi
Encore plus fort que la déportation d’exilés d’Afrique subsaharienne dans le désert ! Selon un rapport de l’ONG « Human Rights Watch », les garde-côtes saoudiens auraient fait un carton à l’arme lourde sur des migrants éthiopiens à la frontière séparant ce charmant royaume de son voisin, le Yémen, faisant plusieurs centaines de victimes. Un tel massacre peut-il avoir été perpétré sans l’aval du non moins « charmant » dirigeant du pays, le prince héritier Mohammed BEN SALMANE ? Difficile à croire… Même si pour l’heure, MBS a d’autres chats à fouetter (et de journalistes à découper !), comme d’acheter sa respectabilité sur la scène internationale en présentant la candidature de son pays à l’exposition universelle de 2030. On ne sait pas encore si l’Ethiopie y sera invitée !
Mercredi
Le Guide du Routard s’est pris les pieds dans les bretelles de son sac à dos avec la réédition de son livre sur les Pays de la Loire. L’objet du débat ? La photo en couverture, d’un château censé illustrer les charmes de la région, qui est en fait celui de Josselin, dans le Morbihan ! De quoi alimenter un peu plus le débat identitaire autour de la réunification de la Bretagne, en vigueur depuis 1941, suite au rattachement par le maréchal Pétain du département de la Loire-Atlantique aux pays de Loire. Un non-sens historique pour beaucoup, qui réclament son retour dans le giron breton. A commencer peut-être par le père fondateur des Guides du Routard, Philippe GLOAGUEN, au patronyme fleurant bon embruns et goémons !
Jeudi
L’avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, loin devant le train et la voiture. Tuant en moyenne 600 personnes par an à l’échelle de la planète, contre plus de 3 500 morts sur les routes rien qu’en France en 2022. Depuis bientôt trente ans, le nombre d’accidents aériens ne cesse de diminuer. Alors que chaque jour, plus de 100 000 avions prennent les airs, les données transmises par l’International Air Transport Association (IATA), font état d’un taux d'accidentologie ayant drastiquement diminué en dix ans, passant de 2,31 accidents par million de trajets en 2013, à 1,21 neuf ans plus tard. Oui mais voilà, la Compagnie « Air Poutine » n’était pas comptabilisée dans les statistiques et Evguéni Prigogine ne le savait pas… !
Vendredi
En pleine tournée des plages pour assurer la promotion de son dernier opus « Le temps des combats », Nicolas SARKOZY s’offre une publicité dont il se serait sans doute bien passé. Déjà condamné en appel le 19 mai 2023 à trois ans de prison, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite des « écoutes », pour lequel il s’est pourvu en cassation, condamné dans un procès précédent à un an de prison ferme pour financement illégal de sa campagne présidentielle, pour lequel Il a également fait appel, il s’est vu notifier ce jour une assignation à comparaitre en 2025 dans l’affaire du financement libyen de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2007. Gagnant au passage le titre du troisième volet de ses mémoires : « Le temps de la justice ».
Samedi
On savait depuis longtemps que dans son port les marins chantaient jusqu’à plus soif mais selon l’enquête menée par le site touristique « VisaGuide World » auprès d’un panel représentatif de voyageurs, la cité d’Amsterdam a été élue ville la plus accueillante d’Europe. Vantée notamment pour la convivialité de ses habitants, à l’instar des Italiens et des Espagnols, mais aussi du fait que les Néerlandais, toutes générations confondues sont parmi les plus anglophones au monde en dehors des natifs de la langue. Facilitant d’autant la communication avec les touristes de passage. Paris pour sa part, s’octroyant péniblement la 8e place du classement (sur 10), ses habitants (et garçons de café !) étant considérés généralement comme « désagréables et grincheux envers tout le monde » et peu enclins à partager la langue de Shakespeare ! L’échéance olympique arrive à grands pas, y’a du boulot d’ici juillet 2024 !
Dimanche
Le stagiaire au service communication de la ville d’Auxerre aurait-il encore frappé… ? La faute d’orthographe figurant sur les panneaux d’information installés dans le cadre des Rues Barrées à l’entrée des lieux de spectacles a connu un vif succès auprès du public et maintes fois prise en photo ! Les plus facétieux allant jusqu’à la corriger. Après, il n’y a pas mort d’homme, « soyés » indulgent envers le pauvre stagiaire qui pour la peine, va devoir « révisez » son Bescherelle !
Dominique BERNERD
C'est toujours un plaisir de paisiblement cheminer jusqu'à l'Isle-sur-Serein. On passe par Massangis, puis Dissangis...Quant au Serein, il musarde un peu plus bas, nonchalamment. Bienvenue dans cette sympathique bourgade où œuvre d'ailleurs un excellent boucher. L'auberge du « Pot d'Etain » fut d'abord celle d'une famille, les PECHERY. Un patron, passionné de vin, et réputé en la matière. Un chef d'antan : ce fut le très bon Bernard GILLOT qui s'installa ensuite un peu plus loin, à l'auberge des « Chenets », le long de la départementale 606.
L’ISLE-SUR-SEREIN : Cette maison fut très vite repérée par le Michelin dans les années 90, puis obtint la mention « R rouge », l'ancêtre du « bib gourmand » qui arriva dès sa création en 1997. En 2019, le Michelin mentionne une bonne cuisine aux accents régionaux - je confirme – avec une exceptionnelle sélection de bourgognes (2 500 références, 40 000 bouteilles...diantre !).
En 2020, signalons la disparition du « bib gourmand », qui réapparaît l'année d'après, tandis que l'auberge est fermée (sacré Michelin !). En effet, cette année-là, Fabien, le fiston cuisinier et son épouse Bénédicte prennent la clé des champs pour aller s'établir ailleurs dans le Rhône : la « Table du Verger » à Marchampt. Il paraît que c'est formidable ! Du coup, nous vous y emmènerons bientôt.
Une terrasse paisible et fleurie comme décor
En poussant la porte de cette belle petite auberge, proche de la brigade de gendarmerie (une de celle encore ouverte…), on a l'impression que rien n'a changé : au mur trône toujours Saint-Laurent, patron des cuisiniers ! Il y règne toujours cette impression d'espace, de netteté et de locaux entretenus.
Le temps permit ce jour-là le déjeuner en terrasse, en contrebas des cuisines. La terrasse paisible est fleurie. A côté, une table de clients britanniques ravis d'être ici ! Bonne idée sur la carte des menus, que ce premier menu proposé à 29 euros et une suggestion totalement végétarienne.
Une entrée digne d’un bouchon lyonnais
Après une goûteuse glace à la tomate en guise de mise en bouche, vient le tour des entrées. C'est sûrement le meilleur de mes trois plats, avec ce tartare de pied de veau en gribiche, pommes croustillantes. On se croirait presque dans un bouchon lyonnais, chez la grande Marcelle du siècle passé ! Tout y est : la texture, la croustillance, l'assaisonnement à point. Une très belle entrée, goûteuse et plaisante. Le gamin qui nous pose les assiettes nous prévient que le pain - médiocre au demeurant, sûrement un machin industriel...- va arriver. Petit bémol pour celui-ci qui arriva, une fois nos assiettes terminées !
Un petit mot gouleyant sur l'excellent bourgogne blanc générique de la vigneronne Anne BOISSON, sise à Meursault, excusez du peu !
Mais où sont passées les lamelles de truffes d’été ?!
Ensuite, sauf erreur de ma part, je ne vis pas les lamelles de truffes d'été, figurantes de l'intitulé du menu (suprême de poulet fermier farci aux champignons, lamelles de truffes d'été, jus réduit, écrasé de patates douces et petits légumes du moment). Le plat est plutôt plaisant, un rien trop sec (aurait-il attendu sur le passe ?). Mais, les légumes colorés sont fort bons, et cela teinte les assiettes, à l'instar des médaillons de lotte d'ailleurs !
En dessert, un gâteau, mille-feuille à l'abricot ponctue agréablement ce déjeuner. Le café est servi sans mignardises, qui sont offertes sur le comptoir boisé, au moment de l’addition : originale attention ! Au revoir Saint-Laurent !
En savoir plus :
Les - : le service est aimable mais anormalement débordé. Le pain est des plus quelconques, et de grâce, laissez-nous du sel et du poivre sur la table !
Les + : le coup de cœur de la magnifique entrée ! Et une belle pioche vineuse que l'on ne peut que conseiller !
Contact :
Auberge Le Pot d'Etain
24 Rue Bouchardat
89440 L’ISLE-SUR-SEREIN
Tel : 03.86.51.31.13.
Ouverture tous les jours sauf lundi et mardi
Gauthier PAJONA
« Sans les femmes, les hommes ne seraient rien ! ». Bing, voilà une vérité de la palisse que les représentants de la gent masculine, un tantinet macho – et ils sont légion si l’on en croit les témoignages de ces êtres graciles et merveilleux – auront du mal à encaisser ! C’est le cas de ce meneur de revue, dans un cabaret, qui aime ses « filles » (devenues bien malgré lui de véritables femmes !), déterminées à revendiquer leur féminisme et leur désir d’émancipation. Un aperçu de « Elles », spectacle à l’estampille de la danseuse et chorégraphe Ava PAVIONI, donné à La Scène des Quais…
AUXERRE: Ce jeudi, par deux fois, sera donné la nouvelle création artistique de la chorégraphe et danseuse auxerroise, Ava PAVIONI, sur la petite estrade de « La Scène des Quais ».
La fameuse péniche cabaret ne désemplit pas en termes de fréquentation, de saison en saison. Le hic, c’est que la billetterie est close car ces deux rendez-vous affichent déjà complet !
Une réminiscence de la programmation de juin où cette représentation avait déjà conquis le public local, soucieux de décrocher le précieux sésame – le billet d’entrée – lui permettant de s’installer confortablement dans l’enceinte fluviale et d’apprécier l’ambiance de ces scénettes, en mode comédie musicale.
Joueuse, Mathilde PELEN, hôte de la péniche culturelle, avait décidé de tenter le coup avec de nouvelles dates en cette fin août. Bingo ! A chaque fois, ce fut le même succès. Une salle qui se remplit à la vitesse de la lumière, même si le public était plongé ensuite dans la pénombre dès que retentissaient les premières notes de ce spectacle agréable et très bien ficelé, conceptualisé façon cabaret.
Des chorégraphies ultra léchées et professionnelles…
Pour celles et ceux qui n’ont pas encore pu découvrir la belle silhouette filiforme et gracieuse d’Ava PAVIONI, accompagnée de sa troupe de six danseuses et un chanteur sur les planches, qu’ils se rassurent ! Mathilde PELEN promet d’y remédier en réinvitant ces artistes, avant la fin de l’année sur sa péniche, peut-être au moment des vacances de Noël !
Pour l’heure, une poignée de connaisseurs eurent droit à une séance de répétition, aux alentours de midi ce mercredi. Idéal pour vibrer aux sons des musiques trépidantes et disco qui agrémentent ce spectacle d’environ une heure, donnant le tourbillon à ces jeunes danseuses virevoltantes et déjà expertes dans leurs mouvements. Maîtrise du rythme, synchronisation parfaite, jeu de scène ultra léché, sourires éclatants sur les lèvres et plaisir manifeste d’être là : rien à dire, à l’école d’Ava PAVIONI, si l’on vient y apprendre les fondamentaux de la danse, ce n’est pas pour faire de la figuration ni s’ennuyer ferme dès que l’on monte sur une scène !
Les puristes auront apprécié les tableaux interprétés sur les airs musicaux de la chanteuse québécoise Diane TELL « Si j’étais un homme » ou de la toute jeune Barbara PRAVI, l’une de nos dernières représentantes à l’Eurovision digne de ce nom pour porter les couleurs de la France vers la victoire, en berne depuis 1977 !
Un crooner de charme, certes, mais désabusé face aux femmes
L’unique garçon de la troupe, apprêté dans son costume sombre, jouait presque les crooners de charme, scotché sur son tabouret, micro en main, sur le standard de James BROWN, « It’s a man’s, a man’s, man’s world ». Un monde d’hommes – accentué par trois fois, tout un symbole, non !? – mais où les femmes sont primordiales car l’homme ne serait rien, mais vraiment rien, sans « elles ».
L’ancienne pensionnaire de « Danse avec les Stars » a donc réussi dans un sans-faute à délivrer son message, c’est sûr. Faisant appel pour tes textes, à l’écriture ciselée de Stelly GAUTHIER et Andréa TUBIANA.
A 30 ans – l’âge idéal pour se révéler sous le feu nourri des projecteurs ! – Ava PAVIONI a franchi un nouveau palier dans l’approche de sa créativité. Et l’envie de s’exprimer librement sur la condition féminine, aujourd’hui encore bafouée dans bien des sociétés patriarcales et rétrogrades. Obscurantistes, avez-vous pensé ?!
« La femme est l’avenir de l’homme » avait écrit jadis Louis ARAGON mis en musique par Jean FERRAT. Avec « Elles » que l’on espère revoir très vite à « La Scène des Quais » ou ailleurs car le spectacle peut se délocaliser, les femmes prouvent qu’elles peuvent s’émanciper en toute liberté et selon leurs desideratas au grand dam de l’homme, englué pour certains dans leurs nébuleuses convictions d’un autre temps…
Thierry BRET
Il est émerveillé par ce qu’il a vu, le chef Michel BLANCHET ! Une splendide école que ce CIFA d’Auxerre, centre de formation accueillant les candidats à l’apprentissage, qui vient de le combler d’aise dans son rôle de parrain de la promotion 2023, du concours de « Meilleur Apprenti de France », sélection départementale de l’Yonne, catégorie cuisine. Un superbe compliment dans la bouche de cet ancien double étoilé au Michelin – le fameux « Tastevin » de Maisons-Laffitte, temple du cheval - et trois fois lauréats du MOF des cuisiniers…Un virtuose de la gastronomie !
AUXERRE : Chef restaurateur durant près de cinquante ans, connu et apprécié de ses pairs dans le monde entier – ses multiples voyages au Japon et ailleurs -, formateur lui-même de plus de 120 apprentis aussi bien en salle qu’en cuisine, Michel BLANCHET a fait une étape remarquée, ce mardi après-midi, dans la capitale de l’Yonne, à l’occasion du concours de l’un des « Meilleurs Apprentis de France », dans sa discipline de prédilection, la cuisine. Il endossait la vêture de parrain de la fameuse manifestation à laquelle participait une petite dizaine de futurs adeptes d’Escoffier.
C’est au célèbre « Tastevin », grande maison francilienne sise à Maisons-Laffitte que cette figure emblématique de l’art culinaire à la française a eu ses heures de gloire, dont quinze années en classification double étoile au Michelin que Michel BLANCHET s’est forgé non seulement une inébranlable réputation et un patronyme.
Maître Cuisinier de France, titulaire de l’honorable distinction de chevalier de l’Ordre national du mérite, le chef, aujourd’hui à la retraite, est toujours d’un avis très précieux dans les jurys lors de challenges aussi passionnants que ceux du meilleur apprenti de France.
Des critiques constructives de la part du parrain…
Surpris agréablement par ce qu’il a dégusté – notamment des œufs en meurette -, la célèbre toque y a été de ses commentaires au moment de la remise des prix.
« La sauce au vin rouge de ce mets était bien réalisée, dira-t-il en substance. Davantage critique sur l’esthétique de la présentation, Michel BLANCHET met l’accent sur la jeunesse et le manque de maîtrise bien légitime des courageux candidats pour les aspects un peu plus négatifs de ce qu’il a observé dans les assiettes.
« Il y a eu des erreurs de cuisson, des fautes de taillage dans certaines présentation, ajoute-t-il, mais les cuissons des poissons étaient à peu près respectées… ».
Pour sa première visite à Auxerre – il ne connaissait pas le centre de formation auxerrois -, Michel BLANCHET a salué les équipes et le professionnalisme des formateurs du CIFA de l’Yonne, qui une nouvelle fois ont fait preuve d’excellence dans l’organisation de cette animation de belle facture, selon lui.
Thierry BRET