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« Construire les villes à la campagne où l’air y est plus pur », l’humoriste Alphonse ALLAIS en rêvait, Chevannes l’a fait ! Une commune où il fait bon vivre et qui a su dans le même temps se doter d’un tissu économique lui assurant son développement. Elu maire en 2020, Dominique CHAMBENOIT entend bien poursuivre son action en ce sens, comme il l’a rappelé à ses concitoyens venus en nombre samedi soir à la salle polyvalente pour la traditionnelle cérémonie des vœux…

CHEVANNES : S’il est des maires qui s’affranchissent de présenter leurs vœux à la population sous prétexte d’un climat international anxiogène, il n’est pas certain que le maire de Chevannes acquiesce à cette vue de l’esprit, à en juger par les mots introductifs de son allocution : « ce temps de partage est toujours un plaisir, un moment de convivialité partagé. Il me réjouit d’autant qu’il intervient dans un contexte national et international empreint d’incertitudes et de tensions… ». Mesurant d’autant la chance de vivre ici et pouvoir continuer à travailler au quotidien pour le développement de la commune, « afin qu’elle demeure exceptionnelle par la qualité de vie qu’elle offre. C’est la ligne que nous nous sommes fixés en 2020 et que nous nous astreignons à mettre en œuvre au quotidien… ».

Un mandat qui, après deux années COVID et un contexte difficile compte tenu de la baisse annoncée des dotations attribuées aux collectivités, « ne s’écoule pas vraiment comme un long fleuve tranquille… ». Pas question pour autant de baisser les bras, « un mandat municipal n’est pas à la recherche d’une hypothétique gloire, c’est avoir le sens de l’intérêt général et la volonté de faire avancer sa commune dans un développement harmonieux où chacun trouve sa place… ». Mais que serait la vie d’un village sans ressources économiques ? Différentes vidéos présentées ont mis à l’honneur quelques acteurs locaux, au premier rang desquels bien sûr, la boulangerie de Laurent BISSON, sacrée en 2024 « Meilleur boulanger de France » par M6, mais aussi la station-service réouverte après trois ans de mise en sommeil, ou encore, les ateliers de retouche et confection, nouvellement créés au cœur de la commune.

 

2024 a été marquée par la visite de la présidente de l’Assemblée nationale

 

Retraçant les différents évènements festifs ayant émaillé la vie de Chevannes tout au long de l’année écoulée, qu’ils soient sportifs, culturels, ou sociaux, Dominique CHAMBENOIT a rappelé que la commune avait eu l’honneur d’accueillir le 13 septembre dernier, la présidente de l’Assemblé nationale en personne, Yaël BRAUN-PIVET. Une visite qui s’inscrivait dans la politique d’ouverture sur les territoires et lui a fait rencontrer trois heures durant, les responsables et usagers du bus France Services ainsi que plusieurs commerçants et professions libérales. L’attractivité d’un territoire passe aussi par sa volonté à étoffer son parc locatif et résidentiel. C’est ainsi qu’une vingtaine de logements sociaux allant du T2 au T5 seront proposés à la location courant 2025, dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain, porté localement par l’Office Auxerrois de l’Habitat. Parallèlement, DOMANYS, principal bailleur social du département, a lancé son projet de « Résidence Sérénitis », soit la construction d’une dizaine de pavillons à destination de seniors, qui s’est concrétisé par le dépôt du permis de construire en fin d’année dernière. Autre domaine d’envergure, mais « gourmand » en argent public : la voirie. Chevannes en compte 52 km et de nombreux secteurs, suite à des fissures apparues, sont à réparer, en dépit d’un contexte budgétaire serré : « il apparait essentiel aujourd’hui plus que jamais, que nous devons rester vigilants sur la gestion communale afin que chaque euro dépensé soit un euro bien pensé…».

 

La galette royale de la famille BISSON !

 

Petit coup de gueule en passant, au sujet des dépôts sauvages, encore trop nombreux et qui « empoisonnent », dans tous les sens du terme, la commune dans son combat contre les incivilités : « des actes irresponsables et irritants perpétués par une poignée d’indélicats et abiment jour après jour notre joyau comme le plus cher du « bien vivre ensemble ». Dominique CHAMBENOIT considérant que si elles dégradent l’environnement et ternissent l’image du village, « les chevannais n’ont pas à supporter ces incivilités visuellement et financièrement… ». Continuer à faire de Chevannes une commune active et attractive est l’affaire de tous et le cap fixé pour 2025 reste le même, « il faut travailler ensemble pour un avenir meilleur ». Le premier édile usant d’une métaphore appropriée en ces temps de « Vendée Globe », pour étayer ses propos : « le pessimiste se plaint du vent quand l’optimiste se dit que le vent va tourner et qu’il doit réajuster ses voiles. Alors bien sûr, il y a des impatiences. Certains ne voient que l’arbre qui cache la forêt… ».

Attachée à son histoire et son identité, mais résolument tournée vers l’avenir, la commune offre à ses habitants un cadre de vie exceptionnel, dont chacun doit prendre soin, comme l’a rappelé l’élu, dans ses mots de conclusion : « sachons apprécier ce qu’elle nous offre, sachons la protéger et la respecter ». Des propos ayant sans aucun doute, recueilli l’adhésion du public présent à en juger par les applaudissements nourris qui ont suivi. A moins que ce ne soit pour saluer l’arrivée annoncée de la traditionnelle galette accompagnant le vin d’honneur ponctuant la soirée… ?

Galette « royale » s’il en est, confectionnée comme il se doit par le « roi » des boulangers, Laurent BISSON, son fils Léo et son épouse Laurence, présente dans la salle. La gourmandise aidant, la République sait parfois avec bonheur, s’effacer au bénéfice de la royauté !

 

 

 

 

Des chevannais « heureux » !

 

Ils se prénomment Marie-Pierre, Franck, Yohann et son alter ego patronymique et totalisent à eux quatre près d’un siècle de présence dans la commune. Des chevannais heureux ? « Alors là, vous en avez un troupeau ! ». Investi dans plusieurs associations, Franck apprécie notamment cette volonté de travailler les uns avec les autres, à l’image de son club vététiste œuvrant de concert avec le centre de loisirs local. Un village qui est tout sauf une « cité dortoir » : « même si beaucoup travaillent sur Auxerre, il y a ici un vrai tissu économique, un réel tissu associatif, avec plus d’une trentaine d’associations différentes et tout le monde joue le jeu, que ce soient les habitants ou les commerçants ». Une réelle vie de village, que l’on peut sans doute retrouver un peu plus loin, aux frontières de Forterre ou de Puisaye, mais « des communes qui n’ont pas les mêmes équipements ni les mêmes commerces ». Marie-Pierre, son épouse, tient le même discours, listant les avantages à demeurer ici : « un village calme, avec toutes les commodités, à dix minutes à peine d’Auxerre. Médecins, kinés, dentistes, podologue, pharmacie, boulanger, coiffeur, alimentation…, on a tout sur place et c’est important d’être autonome ». Sans oublier les deux restaurants, rajoute Franck : « dont l’un à mon avis va finir étoilé… ». Pour savoir lequel, ne reste plus qu’à les tester ! Membre de l’équipe municipale, Yohann a l’humour contagieux et une réponse toute trouvée à la question de savoir la place qu’occupe la commune au sein de l’agglomération auxerroise : « c’est plutôt l’inverse et c’est à l’agglo de trouver sa place à Chevannes ! » (Rires). Tout est dit… 

 

 

Après M6, Chevannes sous les feux de France Télévisions

 

Invité surprise de la soirée : le journaliste Jean-Claude ALLANIC, bien connu des téléspectateurs pour avoir fait toute sa carrière sur France 2 et qui compte des attaches amicales à Chevannes. Il a notamment co-écrit un ouvrage avec Christophe PAYMAL. Mais que peut bien raconter un journaliste parisien à propos d’un village dont par définition, ses habitants en savent plus que lui sur le sujet ? Reprenant les propos de son ami Christophe, il réussit au moins à faire rire la salle : « s’il fallait que les journalistes ne disent rien quand ils ne savent rien, il n’y aurait plus de journalistes…». Parole d’expert ! S’interrogeant sur la rue de la gare présente dans la commune, sans n’y avoir jamais trouvé une gare : « il est vrai qu’elle a été fermée en 1952… ». Avec ce petit cours d’histoire donné au passage sur l’année 1515 qui, comme chacun le sait, n’est pas seulement synonyme de Marignan, mais est aussi la date où les seigneurs de Chevannes prélevèrent un nouvel impôt s’élevant à un vingtième des récoltes de grains en vue d’édifier l’église du village : « à l’époque au moins, on savait à quoi servaient nos impôts ! ». A l’heure d’Internet et de Wikipédia, difficile d’imaginer qu’il fut une époque, pas si lointaine, où les journalistes n’avaient pour alimenter leurs informations, « que de laisser traîner leurs oreilles, de préférence dans les cafés. D’où un certain taux d’alcoolisme dans la profession ! ». Une profession que Jean-Claude ALLANIC a su exercer avec talent et sans modération aucune !

 

Dominique BERNERD

 

 


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C’est un exercice oral qu’il affectionne tout particulièrement. Il s’y plie avec entrain et facilité depuis plus de deux ans, étant toujours en poste dans ce département de l’Yonne qu’il connaît désormais comme le fond de sa poche. Entre ruralité et vie sportive, caractéristiques viticoles et autres richesses patrimoniales. Devant un parterre très représentatif de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire, le préfet de l’Yonne Pascal JAN a profité de la séance traditionnelle des vœux il y a peu pour brosser le bilan 2024, vu de la lorgnette de l’Etat à travers ses diverses actions menées sur le terrain, et de rappeler les priorités qui feront le sel de 2025, autour de l’attractivité et de la proximité…

 

AUXERRE : Le rendez-vous représente toujours l’un des points d’orgue de cette longue série de vœux qui noircissent les agendas des uns et des autres, chaque année sur la période de janvier. Un vaste programme relationnel et parfois de gourmandise – la dégustation des fameuses galettes afin de respecter la tradition d’une Epiphanie qui se prolongerait sur un délai de trente jours ! -, où il est bon de promener sa silhouette, afin d’y saluer ses partenaires qu’ils soient acteurs de la chose publique ou de l’entrepreneuriat. Quand, ce ne sont pas les cercles culturels et sportifs qui s’en mêlent…

Bref, et parmi le saint des saints de ces « mondanités républicaines » conviviales et sympathiques à vivre et qui monopolisent l’actualité de ce mois de janvier, participer à la cérémonie des vœux accueillie sous les ors de la préfecture, avec le représentant de l’Etat en personne qui tire les enseignements de l’exercice antérieur écoulé avant de se lancer dans un exercice prospectiviste pour les douze prochains mois à venir, reste incontestablement le nec plus ultra où il est impératif de se rendre !

Aussi, ne devait-on pas être surpris de voir que l’assistance était nombreuse dans les salons de la préfecture auxerroise, un soir de fin de semaine, dès la nuit tombée. D’une part, le panorama de la capitale de l’Yonne illuminée par les reflets des lampadaires sur la rivière demeure exceptionnel depuis les vitres du premier étage de l’édifice préfectoral. D’autre part, il est toujours primordial de tâter le pouls de notre territoire par l’analyse détaillée et pertinente qu’en fait le haut fonctionnaire de l’Etat. Et à ce titre-là, Pascal JAN qui présidait ainsi sa troisième cérémonie des vœux en terre icaunaise fut plutôt prolixe en la matière lors de son intervention, devant durer près de trente minutes !

Une intervention dans les règles de l’art, sans aucun temps mort au niveau du contenu informatif. Avec deux leitmotivs récurrents dans les propos du représentant préfectoral : l’attractivité et la proximité. Comme si l’une ne pouvait se passer de l’autre. Une dualité légitime expliquant la politique de l’Etat et ses déclinaisons territoriales.

 

Préparer l’Yonne à relever les défis de demain

 

Dès le préambule de son discours, Pascal JAN mit la barre sur le versant de l’émotion. Saluant la mémoire d’un humaniste, doué de fortes convictions et attentif aux autres, le regretté président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, décédé le 01er janvier. Puis, il rappela le rôle de l’Etat dans une formule liminaire : « nous sommes là pour vous accompagner dans la concrétisation de tous vos projets, toujours plus nombreux et ambitieux…mais pour l’Etat, toujours plus coûteux ! ».

Quelques rires fusèrent parmi l’assistance. Le ton était donné. Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre ainsi que Sébastien HENNON, sous-préfet d’Avallon, présents à cette cérémonie, furent également plébiscités par le préfet pour leur implication sans borne auprès des habitants de ce territoire. Une implication qui s’effectue pour le dernier « sous mode costume ou en jogging, ce qui parfois surprend les élus ! ». Sans omettre Carole DABRIGEON, la nouvelle sous-préfète de l’arrondissement de Sens, absente lors de la soirée.

De l’année 2024, Pascal JAN retiendra qu’elle fut exceptionnelle par la tenue de certains évènements, « au niveau de l’engagement collectif ». Il citera naturellement le fameux relais de la flamme olympique sur notre territoire le 11 juillet dernier, mais aussi des actions plus diffuses mais nécessaires pour l’amélioration de la vie quotidienne en matière de transition écologique. « Leur point commun est d’être couronner de succès, devait-il souligner, parce que ce fut le fruit d’une collaboration intelligente, efficace et sincère entre Etat et les élus, partenaires… ».

La résilience et l’aptitude à faire face dans la gestion des crises furent en vue cette année notamment sur un sujet particulièrement à cœur pour le préfet de l’Yonne : la lutte contre la cybercriminalité.

« Des exercices pilote, innovants, proposés en complément de l’offre de diagnostic et de conseils offerte par la gendarmerie nationale y ont fortement contribué, expliqua Pascal JAN, 2025 se poursuivra sur cette lancée afin de préparer l’Yonne aux défis nouveaux, insuffisamment pris en considération par les uns ou par les autres… ».

En matière de gestion de crise, l’orateur rappela la qualité de la collaboration entre les services municipaux et les services de sécurité civile, en faisant aux allusions aux inondations du printemps dernier.

 

 

La sécurité des citoyens, l’un des grands chantiers de 2025

 

Autres sources de fierté dans cet inventaire à la Prévert des résultats obtenus l’an passé : tout d’abord, l’opération « Grand Site de Vézelay », un formidable vecteur de la dynamique touristique, économique et culturelle de notre territoire. Un projet mené tambour battant depuis trois ans par les services de l’Etat et du Conseil départemental. Le dossier de labellisation sera prochainement déposé avec ses trois axes majeurs : la préservation de la qualité paysagère et environnementale, la découverte de l’esprit des lieux, et le développement local. Ensuite, le préfet citera le projet de la déviation sud d’Auxerre, la LISA. « C’est un projet structurant qui va renforcer l’attractivité de l’Auxerrois… ».

En poste dans l’Yonne depuis bientôt trois ans – ce sera effectif en avril prochain à moins que…-, Pascal JAN reste sur une ligne stratégique très claire pour le développement de ce département bourguignon, qui puise ses références sur deux termes : l’attractivité et la proximité. « Chacun de vous se retrouve derrière ces mots… ». Des mots qu’il est bon de conjuguer ensemble dans le respect de l’engagement écologique.

« Pour y parvenir, renchérit l’interlocuteur, il faut s’appuyer sur la méthode, l’efficacité recherchée et le rendu compte de l’action de l’Etat. La proximité se traduit par le renforcement de la présence de l’Etat sur le terrain pour rapprocher les services publics des citoyens. En 2025, nous évaluerons systématiquement les actions menées afin de répondre aux attentes de la population… ».

Il fait référence ensuite aux espaces France Services dont le maillage garantit une présence étatique auprès de tous les usagers du territoire. « La couverture utile de notre département est réalisée, constate Pascal JAN, sachant que des compléments de service pourraient voir le jour même si les administrés en sont satisfaits, on pourrait y associer les services de la Banque de France à l’avenir là où dans certains secteurs il y a des entreprises… ».

Quant à la mise en œuvre de la restauration de la sécurité au quotidien, le préfet en fera allusion, bien évidemment dans ses propos. « La baisse marquée des atteintes aux biens, la stabilisation des atteintes à l’intégrité physique des personnes ou encore la diminution de l’insécurité routière avec des mesures chocs comme la mise en fourrière systématique des véhicules qui ont commis de lourdes infractions – de 62 cas constatés de mise en fourrière à sa prise de fonction en avril 2022 à 1 083 à date ! -, sont des signes extrêmement encourageants ! ».

Et le préfet de rajouter que ses services feront encore mieux en 2025 ! Afin que la peur change enfin de camp ?

 

 

L’Etat, un partenaire engagé et fiable pour porter les projets

 

Un chapitre s’ouvrit ensuite sur le SDIS et ses représentants, les soldats du feu ! « Ils sont là au bon moment et au bon endroit ! Cela suppose des nombreux personnels volontaires avec des efforts qui ont été pris en ce sens avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique du volontariat. Y compris vers les entreprises… ».

Une proximité qui se traduit par l’accompagnement des collectivités publiques et des entreprises dans la réalisation de leurs projets. Soit l’attractivité du territoire. « Je le maintiens et je vais même l’accentuer en 2025 ! ».

L’action de l’Etat ne se limitant pas à l’instruction des dossiers et à la vérification de leur conformité réglementaire !

« En 2025, nous souhaitons aller encore plus loin dans le soutien et l’accélération des projets, favorables à l’attractivité de notre territoire ». Toutefois, Pascal JAN prévient : « l’attractivité, c’est un mot attrape-tout ! ».

« Pour notre département, elle est rurale. C’est le fondement de la feuille de route France Ruralité lancé en 2024, ce sont chez nous 18 mesures déclinables issues des 96 que comporte le plan national, sur trois axes : travailler, habiter et s’épanouir… ».

Un envol de ce plan France Ruralité est attendu cette année avec des actions menées qui soient palpables par les citoyens. Des indicateurs de performance prendront régulièrement le pouls de ces actions devant satisfaire in fine les administrés.

Quant à l’attractivité économique, industrielle et culturelle, le préfet en fera mention dans sa longue allocution. Avec l’aide de tous les acteurs institutionnels, facilitant les financements et en s’appuyant sur les programmes Territoires d’industrie ou France 2030. Le tout est aussi de favoriser la réindustrialisation de l’Yonne. Clin d’œil du préfet à Frédéric ROURE, le dirigeant de la société « GEOCHANVRE » à Lézinnes, une entité qui a su innover et doit trouver son marché. Mais aussi, la MANA à Champignelles ou à la Fondation SCHNEIDER dans le cadre du projet de réhabilitation du domaine de l’abbaye de Pontigny furent également cités par l’orateur. « Ces projets illustrent parfaitement la dynamique attractive de l’Yonne ! ».

D’ailleurs, face à ces belles initiatives profitables à notre département, Pascal JAN n’a pas hésité à affirmer qu’il veillera à ce que « l’Etat demeure un partenaire fiable et engagé à leur côté… ».

 

La confiance dans les atouts du département

 

Quant aux filières agricoles et viticoles qui font face à de multiples soubresauts, le son de cloche sera identique : « ce sont des chefs d’entreprise, nous devons les soutenir et être à leur écoute, en déclinant certaines actions en travaillant avec les organisations syndicales. Nous le faisons depuis plusieurs années au nom du dialogue et de la compréhension. Il nous faut prendre aussi selon les circonstances des mesures fortes comme en 2024 avec le Fonds d’urgence mobilisé pour un soutien national totalisant 270 millions d’euros, aux versements anticipées des aides de la PAC ou encore au dégrèvement de la taxe foncière avec une exonération notable de 80 %, ce qui fut unique en France pour la viticulture biologique… ».

Des efforts qui seront maintenus au cours de ces douze prochains mois. Faire gagner du temps aux agriculteurs et simplifier leur existence sera mis en place autour d’un nouveau système de contrôle.

Reste l’attractivité inhérente à la transition écologique. Elle s’inscrit également parmi les préoccupations essentielles de la préfecture. « Elle sera traduite dans des actions concrètes, ajoutera Pascal JAN, y compris avec les acteurs privés. Mieux se nourrir est une nécessité avec les plans alimentaires territoriaux (PAT), indispensables pour préserver la santé publique et un accompagnement des filières agricoles… ».

Avant de conclure, Pascal JAN identifiera encore deux clés essentielles, enjeux de notre territoire : les mobilités sur lesquelles les EPCI et les communes jouent un rôle majeur et la rénovation énergétique. Sur ce point, le préfet se satisfait de la signature de la convention récente avec l’ANAH (Pacte Territorial) devant encourager différentes actions immobilières.

« Je compte sur toutes les forces vives du territoire, conclura Pascal JAN, et votre engagement pour optimiser le rayonnement de l’Yonne. J’ai confiance en vous comme dans les atouts de ce territoire… ».

Alors, ont-ils été rassurés les élus et représentants du milieu économique à l’issue de cette cérémonie ? En tout cas, ils savent qu’ils ne seront pas seuls pour relever les défis conjoncturels se présentant à eux : les services de l’Etat continueront à travailler avec volontarisme et souci de résultats pour les aider dans leur quotidien. Foi de Pascal JAN !

 

Thierry BRET

 


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Dans cet antre de la Rue du Pont à Auxerre, leur auguste prédécesseur fut le regretté cuisinier Jean-Pierre SAUNIER « Le Rendez-Vous », sorte de convivial parrain de la cuisine auxerroise de terroir, quarante années durant. Il est parti la semaine dernière rejoindre de grands noms de la gastronomie hexagonale, à l’instar de Bernard LOISEAU, Paul BOCUSE ou encore la fameuse « Mère BRAZIER » au paradis des cuisiniers...

 

AUXERRE : Apprendre une bonne nouvelle après le départ de Jean-Pierre SAUNIER pourrait être interprété comme l’un de ses derniers signes adressés à de jeunes collègues méritants. Un coup de pouce à la SAUNIER en quelque sorte !
On ne peut que féliciter ces restaurateurs à la tête de de cette table prometteuse, au service pro et souriant. Nous y avions apprécié une cuisine inspirée, aux cuissons précises, en avril 2024 dans le cadre de cette chronique culinaire...

Sur 175 000 points de restauration en France, seuls moins de 10 000 méritent aujourd'hui la noble appellation de restaurants. Ces endroits où l'on cuisine sur place des produits bruts (épluchage des légumes, lever les filets d'un poisson entier, faire des fonds de sauce avec des os de viande et des légumes...).

Notre pays est envahi, année après année, de chaînes de restauration, et force est de reconnaître hélas que l'art de vivre à la française est un peu en train de se barrer en sucette !

 

 

 

Un très récent déjeuner en ce mois de janvier confirma cette belle impression d'avril 2024 laissée par le « Sarment » : un carpaccio de Saint-Jacques bien fraîches, suivi par de délicieux et originaux gnocchis au parmesan (clin d'œil à la cuisine niçoise, et à sa voisine transalpine !) nous régala ce midi-là, Rue du Pont.

C'est aussi une bonne nouvelle de s'apercevoir que le Michelin - comme il n'y a encore pas si longtemps d’ailleurs ! - se souvient un peu, des routes menant dans l'Yonne !

Sortie du palmarès Michelin 2025 depuis Metz, le 31 mars prochain. Avec à la page « Auxerre », une mention gourmande des plus mérités pour « Le Sarment » auxerrois. C'est notre bonne nouvelle de ce début d'année ! Il y en aura d'autres, c’est certain !

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Le délabrement. Pour ne pas dire plus. Qu’en sera-t-il exactement d’ici une dizaine, voire une vingtaine d’années ? L’édifice se sera-t-il totalement effondré sur lui-même ? Drôle de fin, plutôt pitoyable, pour un bâtiment religieux, laissé à l’abandon et aux courants d’air depuis des années ! A l’heure où le patrimoine est pourtant mis en exergue par bon nombre d’émissions télévisuelles – pour mémoire celles animées par Stéphane BERN – et que de célèbres fondations agissent à sa préservation. Une structure associative locale, « Sens Patrimoine », a pourtant décidé de relever la tête en prenant une initiative : une requête auprès du Tribunal administratif de Dijon, pour que les choses évoluent. Enfin ?

 

SENS : C’est une page d’histoire de la capitale des Sénons « qu’on assassine » ! La sous-préfecture de l’Yonne septentrionale qui s’enorgueillit de posséder des trésors architecturaux de toute beauté, attirant bon nombre de touristes – c’est vrai ! – est au centre d’une affaire discrète dont les tenants et aboutissants vont pourtant être jugés d’ici une quinzaine de jours par le Tribunal administratif de Dijon, après le dépôt il y a peu d’une requête déposée par la structure associative « Sens Patrimoine ».

Une affaire se rapportant à l’un des édifices religieux de la ville, classé monument historique une première fois en 1862, puis à nouveau le 24 octobre 1990. Une référence patrimoniale, chère à Prosper MERIMEE, l’auteur de « Colomba » qui doit aujourd’hui faire des pirouettes dans sa tombe au vu de l’énormité de la chose !

Pourquoi ? Parce que ce haut lieu chargé d’histoire, une chapelle honorant Saint-Jean l’Evangéliste, érigée au cœur d’une ancienne abbaye, datant de l’an 500 n’est plus que l’ombre d’elle-même, périclitant d’année en année dans un état lamentable, au point de se fissurer de toute part et au risque tôt ou tard de s’écrouler avec perte et fracas, du fait des effets de la corrosion imputable aux aléas climatiques si l’on n’y prête pas attention ! Ce qui est le cas, depuis belle lurette…

Précisons que cette chapelle est située dans l’enceinte de l’ancien Hôtel-Dieu de la ville alors que les spécialistes attestent de sa grande valeur historique et architecturale, un lieu ayant servi à accueillir les malades pendant des siècles…

 

 

Un recours contre le Centre hospitalier de Sens propriétaire des lieux

 

Il y a quelques jours, deux des responsables de l’association de protection patrimoniale, « Sens Patrimoine », Mkrtitch MARTIROSSYAN, son président, et Ilyess ZIDANI, vice-président, ont déposé une requête auprès du Tribunal administratif de Dijon, pour faire reconnaître la responsabilité du Centre hospitalier de Sens dans la négligence et l’abandon de ladite chapelle, livrée désormais à son triste sort : celui de l’oubli et de la désolation éternelle.

Une requête faisant office également d’injonction envers l’établissement sanitaire qui est le propriétaire légal de la chapelle et à ce titre, responsable de son entretien et de sa garde. En terme clair, « Sens Patrimoine » exige que le Centre hospitalier prenne les mesures nécessaires à la sauvegarde et à la conversation du site patrimonial, notamment des travaux d’urgence afin de prévenir l’effondrement imminent de cette chapelle en piteux état. Tout cela dans le respect de l’article L 621-9 du Code du Patrimoine.

 

 

 

La réalisation de travaux d’urgence pour stabiliser l’édifice

 

Ce n’est pas la première fois que la chapelle Saint-Jean, et plus généralement, l’ancien Hôtel-Dieu de Sens, sont au cœur de l’actualité. Déjà dans les années 2000, plusieurs rapports rédigés par les services de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) de Bourgogne Franche-Comté alertaient sur l'état critique de cet édifice. Il en ressortira que rien ne fut entrepris pour modifier l’inexorable dégradation du site.

Aujourd’hui, lorsque l’on se promène sur les lieux, on observe que les vitraux sont brisés, les fissures extérieures et intérieures s’élargissent sous les effets de la météo, que la présence de la végétation ayant poussé sur les murs apporte certes un peu de couleur verdâtre à l’ensemble mais traduit tout bonnement une dégradation très avancée ! Ne parlons pas des horribles bâches artisanales de plastique, posées çà et là, inefficaces et inadéquates, moches de surcroît…

Que veut précisément l’association « Sens Patrimoine » sur ce dossier ? Réponse de son président, joint au téléphone : « La responsabilité du Centre hospitalier de Sens dans la dégradation de la chapelle Saint-Jean doit être reconnue en raison de son inaction fautive, déclare M. MARTIROSSYAN, il est donc demandé au tribunal de Côte d’Or d’ordonner à l’établissement sanitaire de prendre toutes les mesures nécessaires à la conservation et à la sauvegarde de la chapelle. En réalisant les travaux d’urgence afin de stabiliser l’édifice et surtout d’élaborer un programme de restauration complet dans un délai imparti… ».

Toutefois, quand on connaît la situation le plus souvent déficitaire des centres hospitaliers en France, on ne sait pas encore quelle suite pourrait être donnée si le tribunal administratif de Dijon venait à trancher en faveur de la requête de l’association. En tout cas, le verdict devrait être rendu sous une quinzaine de jours, dans le meilleur des cas ! A suivre…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Etonnamment, le spectacle autour de l’hypnose, programmé la saison dernière, n’aura pas fait recette auprès de la population. Pour le moins étrange, quand on connaît l’appétence des Français pour les horoscopes et les choses à connotation paranormale ! Mais, hormis ce petit « couac » bien indépendant de leur bonne volonté, les membres du Comité des Fêtes local se sont montrés plutôt enthousiastes lors de la présentation du bilan de l’année écoulée. Avant de dévoiler le cocktail de réjouissances prévues en 2025 : quatorze manifestations devant plaire aux petits comme aux grands…

 

APPOIGNY : Volubile dans ses explications de texte, le jeune président du Comité des fêtes de la commune située en périphérie septentrionale de la capitale de l’Yonne, Auxerre, tire un enseignement assez positif de l’exercice venant de s’écouler en 2024. Aux manettes de la structure associative, souhaitée de toute pièce par l’édile de la bourgade, le conseiller départemental Magloire SIOPATHIS depuis 2021, Valentin MARTIN analyse le programme des festivités vécu l’an passé, avant de se projeter – c’est le plus important vers l’avenir -, slides à l’appui.

Globalement, 2024 aura été un bon cru au niveau des manifestations proposées par l’association. Même si quelques aléas climatiques seront venus perturber certains rendez-vous, devant passer par la case perte et profit (plutôt perte d’ailleurs !), du fait d’une météorologie des plus capricieuses et imprévisibles.

Ce fut le cas, notamment, de l’organisation du traditionnel pique-nique, d’une course de caisse à savon ou d’un concert programmé dans l’antre de la Collégiale. Rien à voir, a contrario, avec les succès flamboyants observés lors de la venue de la formation des « Têtes de Chien » - l’organisation aura même refusé du monde devant le nombre affolant de réservation -, ou de la fameuse Fête de la bière, à ce jour la plus grosse opération de l’année. Comme de bien entendu avec plus de deux mille visiteurs payants, désireux de déguster en toute modération les breuvages ambrés et blonds d’une quinzaine de brasseurs du terroir icaunais.

 

 

Une parfaite osmose entre la municipalité et l’association

 

Bref, si 2024 fut placée sous le sceau de la diversité et de l’éclectisme, qu’en sera-t-il de 2025 ? Avant de répondre à la question, Valentin MARTIN mit aussi l’accent sur l’indispensable stratégie de communication à mettre en place pour que la structure puisse arriver à ses fins en termes de visibilité. La communication ? Le nerf de la guerre de bon nombre d’associations ayant du plus en plus de mal à toucher le public, inondé d’informations pléthoriques circulant sur les réseaux sociaux…

Avant de détailler la programmation des douze mois à venir, le président du comité laissa la place, lors de cette assemblée générale des plus traditionnelles dans sa formulation à l’édile, Magloire SIOPATHIS, ayant fait acte de présence, entre deux rendez-vous.

« Les animations proposées par le Comité des fêtes qui fonctionne bien vont crescendo, estime le maire, je m’aperçois que l’osmose reste la même entre la municipalité et l’association, ce qui me satisfait. D’ailleurs, je n’ai que de bons échos de la programmation proposée ».

Du petit lait à boire à satiété pour le président MARTIN et sa dynamique équipe ! Le maire poussera même le bouchon un peu plus loin !

« Au vu de votre travail et de votre implication, vous méritez une aide financière de la part de l’Agglomération de l’Auxerrois et du Département ! En tout cas, comptez sur la commune pour vous aider… ».

A quoi ? A obtenir de précieux subsides ? Pourquoi pas ! Puis Magloire SIOPATHIS de conclure sa courte intervention : « Le Comité des Fêtes est l’outil animation de la commune. Soyez créatifs et ne vous censurez pas ! ».

Fort de ces conseils pertinents, Valentin MARTIN en profita ensuite pour évoquer ce que sera 2025. Avec, naturellement, le point d’orgue de la saison incarné par la traditionnelle Fête de la bière qui accueillera le 17 mai lors de sa quatrième édition, le fameux groupe folk régional, « MALTAVERN », bien connu des aficionados du sérail.

En tout et pour une quinzaine d’animations qui devraient réjouir les habitants de la commune cette année encore, ainsi que les autres !

 

 

 

En savoir plus :

 

Dimanche 26 janvier à 15h (foyer) : dictée, organisée en partenariat avec la bibliothèque (entrée libre).
Samedi 15 février à 20h30 (Espace culturel) : "Tais-toi François" par le Théâtre de Germaine (tarif à définir).
Dimanche 16 mars à 16h (Espace culturel) : orchestre d'harmonie du Conservatoire d'Auxerre.
Vendredi 22 mars à 19h (foyer) : Concert CHANTSIGNES.  
Dimanche 13 avril : Randonnée Andalous avec ADELE.
Samedi 17 Mai de 15h à 2h : la 4e édition de la Fête de la Bière Icaunaise avec MALTAVERN cette année.
Samedi 21 Juin : pour la première fois, il y aura une fête de la musique. Plus d'informations à venir.
Eté : pique-nique olympique et musical, date à définir.
Dimanche 28 septembre : vide-grenier en partenariat avec la commune.
Samedi 25 octobre : Halloween.
Samedi 14 ou Dimanche 15 novembre : pièce de théâtre « Success » par Les Prétendants à l'espace culturel (inspirée d'Agatha CHRISTIE).
Dimanche 23 novembre : randonnée du beaujolais avec ADELE.
Samedi 13 ou Dimanche 14 décembre : concert de Dalidanièle, en hommage à DALIDA, à l'espace culturel.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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