C’est un évènement. Pour les suiveurs de la vie économique et institutionnelle, de manière générale. Mais, aussi, un adoubement dans les règles de l’art pour la nouvelle équipe directionnelle de la CPME de l’Yonne qui a pris ses marques cette année. Un joli coup de pub médiatique qui permet à Auxerre de rayonner sur la scène hexagonale ; d’autant que le responsable du premier syndicat patronal de France aura bien des choses à dire à ses ouailles, lors de la grand-messe programmée le 12 décembre à AUXERREXPO !
AUXERRE : On parlera d’attractivité du territoire. Du nôtre, enfin ! Vu par le petit bout de la lorgnette d’un éminent spécialiste en la personne du numéro un de la CPME, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne : François ASSELIN.
Lui qui dénonce publiquement sur les ondes et dans ses diverses rencontres l’avalanche de normes administratives qui grèvent le quotidien pénible des entrepreneurs ; lui qui exige que le chef de l’Etat applique enfin l’une de ses promesses électorales non tenue à ce jour, à savoir la simplification administrative réalisée à toutes les strates de l’appareil étatique, il sera là ! En chair et en os, face aux chefs d’entreprise de l’Yonne – celles et ceux qui adhèrent à la CPME mais également tous les autres !-, soit un panel de plus de 250 personnes, à date.
D’ailleurs, le président national de la CPME n’était pas revenu en terre de l’Yonne depuis…bientôt huit ans ! On se souvient encore de sa prise de parole au Moulin de la Coudre où il fut accueilli par les responsables de l’époque, dans un cadre champêtre et sympathique.
Une visite nationale comme un cadeau de Noël !
Ce 12 décembre, autre lieu et autre registre. Le contact sera direct avec la base de l’économie, représentée par les têtes pensantes de ces TPE et PME au charbon tous les jours, au gré des soubresauts névralgiques de la conjoncture.
Le mot d’ordre en sera le suivant : la mutualisation ! Celle de toutes les forces vives afin de développer l’attractivité et faire valoir ce territoire de la Bourgogne septentrionale, bien au-delà de ses frontières. Un sacré coup de pouce que celui-là dont bénéficie la structure départementale, portée par Baptiste CLERIN. Un joli cadeau à placer sous l’arbre de Noël pour la nouvelle équipe en place. Qui fonctionne et agit différemment. Et qui portera sur les fonts baptismaux dès le premier trimestre 2024 des pôles spécifiques, propres à ses aspirations intellectuelles et progressistes.
« Cet évènement clôt la première année de fonctionnement de la nouvelle organisation, explique Baptiste CLERIN, président de la CPME 89.
Même s’il se déplace dans la partie méridionale de la France pour se rendre à un congrès du RSI du côté d’Aix-en-Provence, l’entrepreneur aux multiples casquettes prend le temps de répondre aux questions de la presse. Evidemment, sans risque de verbalisation, puisque aidé par le système Bluetooth de son véhicule !
Etre entrepreneur, c’est apprendre à se battre au quotidien…
« Chaque année, il y aura désormais deux temps forts dans notre actualité, souligne le conducteur attentif, l’un en juillet, avec un moment de détente approprié pour valoriser la convivialité entre membres autour d’un barbecue ; l’autre en décembre, avec un temps fort incontournable du paysage économique territorial, une conférence… ».
Histoire de se démarquer un tantinet des autres acteurs économiques et institutionnels quant au choix de la date ?! Mais, aussi de faire parler de soi ! Alors, évoquer la mutualisation des forces économiques tombe-t-il à pic ce 12 décembre ?
« Oui, affirme Baptiste CLERIN, il faut que le savoir-faire et les compétences de la CPME soient au service des entrepreneurs de notre territoire ! ».
Partenaire du club sportif, « AuxRJudo » (cela se prononce Auxerre Judo, évidemment !), la CPME 89 encourage les pratiquants de la discipline aux origines nippones pour justement les valeurs que ce sport inspire.
Démonstration, non pas sur tatamis, mais toujours derrière le volant de la part de Baptiste CLERIN : « Etre entrepreneur, c’est apprendre à se battre, combattre, chuter, se relever, persévérer, rester opiniâtre… tout comme les judokas ! ».
Des valeurs similaires, selon lui, où l’on pourrait ajouter sans renâcler : gagner !
D’où la présence sur la scène de Centre France Parc Expo de l’ancien champion du monde et médaillé de bronze à Sydney (2000) de judo, le natif du Creusot et ex-pensionnaire du club d’Avallon, Frédéric DEMONTFAUCON,
Lors de sa visite icaunaise, il est prévu que François ASSELIN s’entretienne avec les médias, mais aussi les représentants des branches telles le CNPA, l’UMIH, la FFB, l’AFEP. Ainsi que la notabilité institutionnelle et politique du département.
Un rythme assuré sur un bon tempo ! Pas étonnant qu’il soit question de mutualiser ses forces et de se référer au mental des sportifs ! Etre entrepreneur, aujourd’hui, et de surcroît membre de la CPME : cela requiert de la volonté, du mental à toute épreuve et des nerfs d’acier !
Thierry BRET
Le programme se veut ambitieux. Sa configuration, explicite dans les détails, en aura peut-être surpris plus d’un, lors de sa présentation officielle. Peu importe ! L’amélioration du centre-ville de la commune périphérique d’Auxerre – l’une des plus importantes sur son versant septentrional avec ses potentialités économiques et attractives – possède comme nom de code « Cœur de Village ». Un concept étudié par la nouvelle municipalité, en place depuis 2020. Il a été dévoilé voici plusieurs semaines à la population.
APPOIGNY : Pédagogue, il l’est jusqu’au bout des ongles, le maire de la commune, Magloire SIOPATHIS. Toujours à l’écoute et posant savamment les règles de la discussion avec diplomatie. Un élu qui a su faire son lit dans la stature municipale. Lui qui est rodé à la chose publique depuis pas mal d’années déjà. Une expérience acquise aussi, au fil de l’exercice de ses mandats de conseiller départemental et conseiller communautaire au sein de l’Agglo de l’Auxerrois qu’il mène en parallèle de son statut d’édile.
C’est donc un élu fort de son fait, à l’aise dans le maniement de l’oral, qui prendra la parole et s’adressera à ses administrés, il y a quelques semaines, afin d’exposer toutes les subtilités que contient le programme « Cœur de Village », qui comme son nom l’indique a pour vocation d’embellir et de réaménager le centre urbain de cette agglomération importante de l’Auxerrois.
Le déroulé des explications s’est ainsi beaucoup appuyé sur l’étude d’aménagement réalisé par « Terre et Am », en lien avec les élus, lors de cette réunion publique de concertation. Logique : les habitants de la commune devaient en découvrir toutes les arcanes.
La grande priorité de ces aménagements : renforcer l’attractivité !
Que retenir de cette nouvelle vision de la localité à moyen terme ? Davantage de priorité donnée aux piétons dans leur déambulation, une circulation très apaisée – on ne peut qu’applaudir des deux mains tant l’automobile est dérangeante dans les centres bourg ! -, plus de végétalisation afin d’apporter de la verdure et de l’aération : le « cœur de village » de cet Appoigny newlook forcera forcément le trait sur les valeurs de l’environnement et le bien-être des villageois.
Prolixe dans ses explications, Magloire SIOPATHIS évoqua l’aspect qualitatif de l’aménagement : « La commune entend mettre en valeur la place de la Liberté qui va être réhabilitée – sans que le célèbre végétal qui y trône soit menacé de disparition ! -, la place de la mairie et la place de la collégiale, cette dernière ayant été restaurée… ». Mais, ceci n’est qu’un hors d’œuvre !
En effet, la municipalité entend bien dynamiser le commerce de proximité, incitant de nouveaux entrepreneurs à s’implanter au centre du village. Voire d’autres services, aussi nécessaires pour les citoyens, à s’y installer.
Mais, au-delà de ce projet, c’est aussi pour l’équipe municipale en place de vouloir instaurer un lien avec la stratégie du territoire, dans la perspective de création du futur lotissement censé apporter davantage de population.
Un mot, en revanche, est revenu régulièrement dans la bouche du conseiller départemental-maire. Attractivité ! Comment y parvenir ? Très simple, en se dotant de moyens d’aménagement autour de la création d’espaces accueillants, d’optimiser l’accueil de commerces et services supplémentaires, de favoriser l’organisation de manifestations évènementielles, de promouvoir l’usage de matériaux durables et de développer la circulation douce, de privilégier les axes piétonniers du cœur de la commune, de développer la mobilité inclusive, de mettre en exergue une architecture plus lumineuse de la ville et naturellement, de communiquer sur les opportunités touristiques de la localité.
Une vision futuriste de la commune…
Parmi les points névralgiques qui seront concernés par cet aménagement de grande envergure : citons, le carrefour Saint-Fiacre, la rue du professeur Mocquot, la place de la Liberté, la place du marché, la rue Châtel bourgeois, la place de la mairie, la place de la collégiale, la place Jacques Paclin.
Le plan de circulation sera revu et corrigé. En mieux, pour le confort de mobilité des piétons. Tout comme le stationnement, maintenu dans certaines rues, matérialisé au sol dans d’autres. Ici, ce sera la création d’un espace dépose-minute, près d’une agence bancaire. Là, on marquera de nouveaux emplacements au sol.
Privilégier la circulation douce, à pied, avec des cycles sur la commune est dans l’air du temps. Selon les rues et leurs statuts respectifs. La circulation des poids lourds et des transports collectifs sera également réglementé en fonction des impératifs économiques et des besoins de mobilité de la commune.
Bonne nouvelle pour les férus de l’écologie et de la végétation : le réaménagement de la place de la Liberté ne condamnera pas l’unique arbre qui y rayonne de tous ses éclats verdoyants. Mieux, le végétal sera protégé !
Ces aménagements sur les différentes places concernées par ce programme ambitieux se feront avec soin et esthétisme. Même les trottoirs et autres bordures se présenteront sous leurs meilleurs atours ! Jusqu’au choix des matériaux, avec diverses options envisageables, entre le granite, le traditionnel béton ou la pierre bourguignonne, réputée plus résistante au gel.
Nouveaux candélabres, plaques de rues en fonds bordeaux, agrémentées d’une écriture beige et écusson de la commune placé en haut à gauche, mobilier urbain au design avantageux…sont de précieux auxiliaires pour faire de ce grand chantier une future réussite, telle qu’aura été présentée aux habitants de la commune.
Ce projet de grande envergure permettra à Appoigny de réaffirmer son poids structurel au sein de l’Agglomération de l’Auxerrois, elle qui occupe déjà la quatrième place…
Thierry BRET
Elle est ravie de la tournure des évènements, la vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, Sonia PATOURET, en charge de l’Emploi, de l’Insertion et de la Santé. Non seulement, le public a répondu présent, en nombre, à ce Forum de l’insertion, accueilli au gymnase de l’ancien collège Bienvenu-Martin à Auxerre, tôt le matin. Mais, en outre, elle a été l’une des signataires d’une convention tripartite (Etat, Département et…Pôle Emploi) dans l’accompagnement des allocataires du RSA vers la vie active.
AUXERRE : Peut-être ? Peut-être pas ? En tout cas, micro en main puisque prise de parole oblige, Sonia PATOURET n’a pas ergoté outre mesure sur les qualificatifs à employer face à l’assistance, faisant de cette signature de convention matinale et publique, unissant le Département et l’Etat, par le prisme de Pôle Emploi – bientôt, la nouvelle entité France Travail – l’un des tout premiers évènements de la sorte à exister en France !
Si cela reste à vérifier - mais on ne remet pas en cause les salvatrices paroles de la vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne, car cela fait du bien au moral et surtout aux oreilles d’entendre que notre territoire est devenu précurseur au niveau de l’Hexagone !-, nous aurions vécu un moment quasi historique, mercredi matin, dans les hauts auxerrois, lorsque Michel SWIETON, directeur régional de Pôle Emploi, Yves HUTIN, directeur départemental 89 et elle-même ont apposé leurs griffes au bas des documents, contenus dans le traditionnel parapheur, rose à l’intérieur, noir à l’extérieur !
Aider chacun à revenir vers l’emploi, vers l’espoir, vers la vie
Un accord des plus officiels, loin d’être anodin et qui montre bien, toutefois, que le département de l’Yonne a choisi de ne pas rester les bras ballants face à la recrudescence des personnes qui bénéficient des minima sociaux.
« Nous, dans l’Yonne, souligne la troisième vice-présidente de l’exécutif départemental, on a choisi un schéma qui est bien particulier. Un dispositif qui s’inscrit dans le sens des bonnes relations que nous développons avec Pôle Emploi… ».
Chacun attend donc la suite, suspendu aux lèvres de Mme PATOURET. Cette dernière poursuit : « depuis trois années, nous avons mis en place sur notre territoire des procédures concernant les bénéficiaires du RSA afin de pouvoir proposer à chacun une sortie du Revenu de Solidarité Active vers l’emploi, vers l’espoir, vers la vie… ».
Malgré le brouhaha ambiant imputable à la fréquentation certaine des demandeurs d’emploi sur les stands des participants à ce forum, le cercle restreint de l’auditoire ne manque pas un mot du laïus enthousiaste de l’élue de l’Avallonnais.
« Nous voulons offrir une chance à tous nos bénéficiaires, ajoute l’oratrice, mais nous ne pouvons pas le faire tout seul. D’où ce partenariat avec Pôle Emploi ! Cela se décline à l’aide de parcours d’accompagnement personnalisés pour chacun. Chacun a sa place, il faut la trouver et le Département est là pour vous aider ! ».
700 bénéficiaires du RSA qui quittent le dispositif chaque année…
Aux côtés de la conseillère départementale, Michel SWIETON, directeur régional de Pôle Emploi et son homologue de l’Yonne, Yves HUTIN, opinent du chef. Ecoutant avec grand intérêt le discours de l’élue. Révélateur de la symbiose parfaite existant entre les deux organismes institutionnels.
« L’objectif de France Travail est de proposer à chacun ce parcours d’accompagnement afin de retourner à la vie active. Pour l’Yonne, c’est un pari. Nous allons confier à Pôle Emploi une partie de nos bénéficiaires du RSA et leur suivi. Soit 70 % de nos bénéficiaires RSA qui feront l’objet dorénavant d’un accompagnement de la part de Pôle Emploi… ».
Dans le cadre de France Travail, l’opérateur spécialisé dans le retour à l’emploi a reçu des moyens de l’Etat, mais aussi ceux que le Département de l’Yonne met à sa disposition. Cela donne un mariage heureux (mais pas pluvieux en ce jour de mercredi, ouf !), possible entre les partenaires, officialisé ce matin via la signature des documents…
Un mariage d’esprit et d’envie, aussi, devait préciser Sonia PATOURET au bénéfice des allocataires du RSA. Un hyménée qui porte ses fruits depuis que le travail a commencé il y a trois ans. Chaque année, à l’échelle du département, 700 bénéficiaires du RSA s’éloignent donc du dispositif en regagnant le marché de l’emploi, voire en adoptant des solutions qui leur conviennent mieux, à l’instar du handicap ou de la retraite.
Quant au forum de l’insertion, il est clair que l’élue de l’hémicycle départemental approuve (« c’est une bonne occasion de mobiliser les bénéficiaires du RSA ») et de découvrir les entreprises qui manquent de personnels.
« Chacun, entre employeurs et bénéficiaires du RSA, est prêt à faire des efforts, constate-t-elle, et au beau milieu, on a le Conseil départemental de l’Yonne et Pôle Emploi qui s’organisent pour trouver des solutions intermédiaires. On est là pour aider… ».
Une logique entre les deux acteurs territoriaux qui se traduit au plus près du terrain grâce à la tenue de six forums annuels orientés autour de l’insertion et de l’emploi dont celui d’Auxerre dans le cadre de France Travail, où l’Yonne est un territoire expérimentateur. Une chose est sûre : rendez-vous est déjà pris en 2024.
Thierry BRET
La fracture numérique ne prendra pas le dessus, c’est sûr ! La Poste, dans un esprit citoyen et actrice de l’inclusion numérique éthique via le plan France Relance, s’engage à la résorber ! Et de belle manière, en y installant dans l’un de ses bureaux, près d’Auxerre, une conseillère ad hoc ! Ancienne factrice et guichetière, Mélanie G’SSIR est cette personne qui fera montre dorénavant de pédagogie et d’écoute, venant en aide aux habitants…
MONETEAU : Belle reconversion que celle-là ! Autrefois factrice et guichetière, Mélanie G’SSIR officie désormais en qualité de conseillère numérique pour le compte de la grande maison postale. Celle qui est proche de la population. Celle qui déploie son supplément d’âme pour apporter pédagogie, service et proximité. Comme c’est le cas dans le bureau de la commune périphérique d’Auxerre.
C’est ici, dans le fief de la conseillère départementale et édile des lieux, Arminda GUIBLAIN, que le Groupe au logo jaune vient d’ouvrir un espace spécifique, « l’Etape numérique ». On dirait presque l’appellation d’un cyber café où l’on se sustenterait de choses gourmandes au palais en sirotant un petit noir tout en surfant sur la toile !
Ici, tout est connecté ! Lutte contre l’illectronisme, oblige ! L’espace, des plus cosy et confortable, peut accueillir jusqu’à huit personnes. Mais, aussi et uniquement sur rendez-vous, en individualité afin d’y recevoir des conseils personnalisés.
C’est l’antre de Mélanie. C’est jour de fête pour la jeune femme, au centre de beaucoup d’intérêts ! Logique, la direction régionale, pilotée par une Sylvie GUILLAUME au top de sa forme, a mis les petits plats dans les grands pour expliquer en long, en large et en travers au cours d’une cérémonie protocolaire le rôle et les missions qui incombent à la nouvelle conseillère. Même le président de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale (CDPPT), Gilles DEMERSSEMAN, écoute avec grande satisfaction les explicatifs.
Réduire la fracture numérique : un enjeu capital !
Elle a dû suivre une formation particulière, Mélanie G’SSIR pour occuper la fonction. Sans doute, avec une phase de psychologie poussée car il n’est pas aussi simple pour les personnes désireuses d’en connaître davantage sur le numérique et ses innombrables opportunités d’évoquer leurs carences et leurs fragilités. Car, c’est bien de cela dont il s’agit. De cette fracture numérique que jadis évoquait déjà dans ses propos, à l’instar de la fracture sociale, – le corollaire existe aussi manifestement – le regretté Jacques CHIRAC.
Mélanie, elle, doit identifier ces difficultés numériques qui concernent bon nombre de citoyens. Les invisibles de l’emploi et de la couverture sociale comme les seniors ou les personnes en situation de handicap. Sans oublier, les ressortissants étrangers qui ne maîtrisent pas forcément bien notre langue. Les initier aux usages pratico-pratiques du quotidien – non, elle n’en fera pas des programmateurs avérés ! – est son bâton de maréchal !
Elle le dit d’ailleurs : « Je suis heureuse d’accompagner et d’aider les usagers pour une satisfaction client optimale ». Un discours, un brin marketing entre les lignes, mais tellement vrai dans son application quotidienne dans la bouche de la responsable de l’espace médiation numérique local !
Accompagner chaque année un million de nos concitoyens…
Quant à la déléguée territoriale de La Poste dans l’Yonne, Christine MORANGE, elle embraie sur le même registre vocal : « cette « Etape numérique » est une excellente opportunité pour Monéteau et ses environs afin de pouvoir profiter d’ateliers numériques gratuits, ainsi que des accompagnements individualisés… ».
A ceci près que la déléguée territorial a lâché le mot magique : la gratuité !
Fin novembre 2023 : La Poste avait installé une centaine de ces espaces dédiés sur l’Hexagone, privilégiant les zones rurales et les quartiers prioritaires de la ville. Comprenant bureaux, ordinateurs et grand écran. En parfaite cohérence avec son engagement en faveur de l’inclusion numérique. Prévoyant de créer via ce dispositif judicieux 4 000 places de conseillers numériques à l’image de Mélanie. In fine, le groupe hexagonal envisage l’accompagnement chaque année d’un million de personnes en déshérence numérique. Un sacré plus que ne manquent pas de relayer les collectivités locales, comme Monéteau, afin d’en informer le public. Soit à l’accueil de la mairie ou sur des panneaux électroniques. Un sacré challenge, en vérité…
En savoir plus :
L’Etape numérique de Monéteau propose :
Outre l’Etape Numérique du bureau de Poste de Monéteau, Mélanie G’SSIR se déplace également dans les bureaux de poste d’Auxerre ZAC Saint-Simon, Toucy, Champs-sur-Yonne et Saint-Georges-sur-Baulche pour exercer sa mission.
Rappel de l’horaire d’ouverture du bureau postal : du mardi au vendredi de 09h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00.
Thierry BRET
Une nouvelle installation, c’est un grand moment dans la vie d’une entreprise. Micro bien calé devant son visage, Lionel MION déroule, sans trop sourciller, son discours qu’il propose aux nombreuses personnes présentes à cette soirée inaugurale. Celle d’un nouveau bâtiment. Ergonomique, bien conçu et évidemment fonctionnel. Le nouveau siège de ID’EES 89, filiale du groupe éponyme, et référence structurelle dans le milieu de l’insertion depuis son avènement en 1990, méritait bien une cérémonie…
MONETEAU : Séquence nostalgie : elle est déjà loin, la première expérience entrepreneuriale vécue dans la rue Camille Desmoulins. Quelques clichés de l’époque, en noir et blanc, exposés sur les murs de la grande pièce faisant office de hall d’entrée confirment les dires du directeur de l’antenne icaunaise de l'entreprise ID’EES 89, Lionel MION. « Vous pouvez le voir, il se faisait déjà de très belles choses à l’époque ! ».
Puis, il y eut l’installation de l’entité dans des locaux de la rue Gérot, sur le site historique des anciennes usines GUILLIET à Auxerre. Un univers de 5 000 mètres carrés, un tantinet vétuste mais qui fera office de très belle vitrine pour ce spécialiste de l’agencement et de la menuiserie, employant une majorité de collaborateurs en insertion professionnelle.
Désormais, c’est au 43 avenue de Paris, dans la localité voisine de la capitale de l’Yonne que l’entreprise trouve sa place, avec ces locaux flambants neufs, à l’impeccable esthétique.
La genèse de ce concept novateur, encouragé par beaucoup
Aux côtés de nombreuses personnalités du sérail, de la maire de la localité d’accueil, Arminda GUIBLAIN, de la secrétaire générale de la préfecture, Pauline GIRARDOT, et de Patrick CHOUX, directeur général du groupe et cheville ouvrière de son développement, Lionel MION lance ainsi la soirée protocolaire, agrémentée d’une courte vidéo de présentation – un court métrage plutôt bien ficelé et rythmé – lui permettant de poser le décor.
Si les patronymes de quelques fervents acteurs et supporters historiques de la société d’insertion résonnent dans la salle par le biais des enceintes (celui de Jean-Pierre SOISSON, notamment, qui aura toujours soutenu la belle initiative permettant aux défavorisés de l’emploi de retrouver une salvatrice porte de sortie…), Lionel MION n’en oublie pas de revenir au présent, expliquant la genèse de cet emménagement dans ces locaux admirés en ce jour inaugural par le public. Et des indéfectibles acteurs économiques de l’enseigne, en les citant, Pierre CHOUX, Patrick CHOUX, directeur général ou encore Christophe MATHEY, directeur administratif et financier.
Sans omettre un nécessaire salut à l’ensemble des collaborateurs qui ont su réaliser des prouesses homériques en assurant un déménagement pendant que l’unité de production demeurait opérationnelle.
Se servir des expériences réussies sur la Côte d’Or…
Employant aujourd’hui 107 salariés, 24 permanents et 83 salariés en CDD insertion, ID’EES 89 fait aussi de la place pour former des alternants, au nombre de deux à date. Deux domaines d’activités justifient sa présence dans le monde du travail : les services dont le secteur nettoyage et propreté des locaux professionnels, particuliers et collectivités ainsi que le secteur tri et valorisation des déchets depuis 2015 sur le site d’Ormoy pour le compte de la COVED PAPREC. La télérelève des compteurs d’eau fait également son apparition au bénéfice de SUEZ
« On s’appuie sur les compétences qui ont été déployées sur la Côte d’Or avec ID’EES 21 afin d’optimiser nos interventions sur le territoire de l’Yonne, ajoute Lionel MION, démontrant la parfaite symétrie entre les différentes structures que possède ce groupe d’envergure régional. Cela nous permet d’appréhender les nouveaux marchés avec beaucoup de sérénité ! ».
Puis, le responsable de l’antenne de l’Yonne évoqua l’autre axe prioritaire du groupe : le bâtiment. Celui-ci comprend cinq secteurs d’activité : un atelier de menuiserie, servant à la fabrication et la conception de mobiliers servant ensuite à l’agencement de locaux professionnels mais aussi pour les collectivités sur appel d’offres, un atelier qui pratique à bon escient les principes vertueux de l’économie circulaire avec des matériaux de récupération de chantiers. La pose de menuiserie (portes, fenêtres, huisseries…) mais aussi de cuisines, la peinture, plâtrerie et cloisons, le carrelage et la faïence constituent les autres déclinaisons de ce pôle bâtiment, décidément en verve.
Cette réorientation des champs d’application du groupe sur son territoire date de 2022. Elle sera naturellement confortée avec l’appui de ce nouveau bâtiment qui recevra en son antre d’ici quelques semaines un show-room illustratif, permettant à la société de présenter son savoir-faire en accueillant davantage de public.
« Un show-room qui sera utile afin de valoriser les compétences et le savoir-faire des salariés, y compris ceux qui sont en insertion professionnelle, explique Lionel MION,
Ce projet pédagogique et entrepreneurial au service de l’insertion est un moyen d’accéder à l’emploi durable… ».
En sus, la coordination de tous les acteurs intervenants sur les chantiers est également assurée par ID’EES 89 : une incontestable plus-value pour mieux se démarquer à l’avenir.
Thierry BRET