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Le 11 juin 2025, un transformateur de 90 tonnes a quitté le port de Gron en direction de Clermont-Ferrand à bord d’un convoi exceptionnel. Une opération emblématique du développement du transport fluvial en Bourgogne-Franche-Comté, portée par l’entreprise LogiYonne, qui confirme ainsi son intégration au réseau national « Convoi Exceptionnel »…

 

GRON : Arrivé d’Allemagne, le transformateur avait été déchargé le 19 mai sur le port de Gron, puis positionné sur un camion dès le lendemain. Mis en sécurité durant trois semaines sur le site portuaire, l’équipement lourd attendait le feu vert administratif pour prendre la route. Ce départ tant attendu incarne une avancée logistique majeure pour la région.

 

Un projet porté par des années d’investissement

 

« Là on est dans la concrétisation des actions qu’on a menées, nous LogiYonne, depuis trois ans sur le report modal fluvial et sur la concrétisation d’investissements importants qui ont été faits par la Région, l’Europe, la Communauté d’Agglomération, la Chambre de Commerce. Le premier était le port de Gron, livré en 2010 », rappelle David BUQUET, directeur général de LogiYonne. Ce projet, qui mêle transport fluvial et routier, vise à faire du port de Gron un maillon central de la logistique lourde, tout en soutenant des modes de transport plus durables.

Afin de valoriser cette opération exemplaire, un film promotionnel est actuellement en préparation par « Les Films d’Eole » et son partenaire « ALSP Creatives ». L’objectif est le suivant : mettre en lumière le potentiel du transport multimodal dans une perspective à la fois économique et environnementale.

 

Des infrastructures repensées pour soutenir le développement

 

Ce succès logistique repose aussi sur des infrastructures modernisées, notamment la récente déviation sud de Sens et les travaux de renforcement sur le pont de la ligne SNCF PLM. Désormais aux normes pour supporter des charges allant jusqu’à 240 tonnes, ce pont devient un axe stratégique pour les transports exceptionnels.

À plus long terme, Voies Navigables de France (VNF) prévoit d’importants chantiers sur le réseau fluvial : automatisation des écluses, élargissement des horaires d’ouverture, et rénovation de barrages. « Deux projets phares » évalués entre 25 et 30 millions d’euros pour les écluses, auxquels s’ajoute un programme de reconstruction de barrages à hauteur de 330 millions d’euros.

 

 

Un engagement en faveur de la transition écologique

 

Au-delà des aspects techniques, cette opération s’inscrit dans une volonté affirmée de promouvoir la capacité de LogiYonne à accueillir des colis lourds. Le transport fluvial, largement soutenu par VNF, bénéficie d’aides financières pouvant atteindre 20 % des projets, dans le cadre du plan national de report modal.

 

Luc DETANGER, adjoint au chef de l’UTI Nivernais-Yonne, présent au départ du convoi, souligne les gains écologiques : « On divise à peu près par dix des émissions de CO2 pour un transport routier et un transport fluvial à tonnage équivalent ». Il évoque également une réduction des nuisances sonores, appréciée des collectivités locales.

En parallèle, David BUQUET met en avant un autre bénéfice essentiel : la sécurité. En diminuant le volume de camions sur les routes, le transport fluvial participe aussi à la baisse de l’accidentologie.

Ce convoi exceptionnel n’est pas seulement une opération technique réussie ; il témoigne d’une stratégie territoriale ambitieuse en matière de logistique durable. Le port de Gron, par l’action de LogiYonne et de ses partenaires, s’affirme comme une plateforme exemplaire du report modal fluvial en France.

 

Floriane BOIVIN

  

 


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Quatrième employeur de l’Yonne, première en termes d’exportation, l’entreprise HMY (autrefois, on l’appelait HERMES METAL !), spécialiste dans le secteur de l’aménagement de surfaces de vente, a reçu une nouvelle distinction plus qu’honorifique il y a quelques jours au Domaine de Roncemay, lors de la soirée « A la table des présidents » de l’UIMM et du MEDEF de l’Yonne. Une remise de charte traduisant la volonté de poursuivre le développement de la RSE au sein de la structure industrielle…

 

CHASSY : Que de chemin parcouru depuis la naissance de la société HERMES METAL, dans les années 1960 ! Accueillant près de 700 collaborateurs sur le site de Monéteau, le leader mondial de l’aménagement en grandes surfaces, devenu HMY en 2014, s’est progressivement impliqué dans une politique RSE performante au fil des années.  

Qu’il s’agisse de son service commercial, du pôle industrialisation, de la production, du service informatique ou de la cellule achat, HMY a multiplié les initiatives pour faire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) l’une de ses priorités.

En septembre dernier, l’entreprise basée à Monéteau a reçu la visite d’une délégation de l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) de l’Yonne, accueillie à la Maison de l’Entreprise, pour échanger sur ce sujet ô combien important au niveau stratégique et sur lequel l’institution est engagée.

Présente au sein de l’UIMM Yonne depuis le 01er janvier 2025, Laure MINCHENEAU a eu tout le loisir de s’immerger dans l’entité entrepreneuriale icaunaise et d’y découvrir les valeurs fortes qui y étaient partagées au niveau de cette RSE, devenue fondamentale pour les sociétés industrielles.

« Nous avons observé chez HMY cette volonté d’innover différemment, devait-elle expliquer devant l’auditoire présent lors de la manifestation évènementielle baptisée « A la table des présidents », concoctée dans l’un des bâtiments du site golfique de Roncemay.

 

 

Davantage d’ouverture vers les Icaunais chez HMY cette année

 

Indépendamment des offres de service proposées au sein de l’UIMM 89, la responsable développement industriel intervient également dans les domaines de la performance, des transitions écologique, énergétique et numérique et naturellement de la RSE.

C’est elle qui apportera quelques explications complémentaires à celles fournies par Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF de l’Yonne, sur la remise de charte de RSE dont HMY recevra les fruits, via l’un de ses représentants. C’est le président de l’UIMM de l’Yonne Jean-Dominique DA GREGORIO, dirigeant du groupe NOGUES, qui remettra ladite distinction, sous les applaudissements nourris d’une assistance dans une écoute attentive.

Le porte-parole de HMY ne manquera pas de remercier l’UIMM 89 pour son initiative avant de saluer les salariés du groupe : « ce sont eux également qui doivent être associés à cet effort en faveur du développement durable, devait-il expliquer, nous avons la volonté cette année de nous ouvrir davantage vers les Icaunais qui finalement connaissent assez peu nos activités. J’invite donc les adhérents de l’UIMM 89 à nous contacter pour des collaborations, des rencontres, des visites, puisque nous désirons nous ouvrir aux autres… ».

Une démarche de communication volontariste, totalement dans l’état d’esprit RSE, n’est-il pas ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Auxerre est-elle déjà à l’heure de la campagne électorale pour les municipales 2026 en ce mois de juin aux températures caniculaires ? Eh oui, c’est une réalité quasi palpable du côté de la gauche locale ! Du moins, pour une certaine frange de cette gauche qui apparaît plus que jamais divisée à dix mois du grand « soir » ! La « primaire », voulue par « Auxerre Ecologie Solidarités » ne réunira in fine le 29 juin que deux candidats pour désigner celle ou celui qui serait susceptible de porter une liste d’union en vue de l’échéance du printemps 2026. On retrouve sur la grille du départ l’écologiste Florence LOURY (quoi de plus naturel, en somme !) et un trublion du militantisme auxerrois, fidèle à LFI mais se présentant en candidature individuelle, Rachid EL IDRISSI…

 

AUXERRE : Il n’est pas sûr que le scrutin passionne les foules ! Ni ne les attire, véritablement, le jour « J ». Pourtant, si l’idée d’une primaire est tout à fait louable pour départager de manière démocratique une série de candidats à l’amorce d’une échéance électorale importante, comme ce sera le cas en mars 2026 avec les élections municipales, que dire de la division qui s’affiche ouvertement à gauche  dans la capitale icaunaise, avec ce futur exercice, proposé le 29 juin prochain, ne réunissant finalement que…deux candidats sur la ligne de départ !

Néanmoins, tout sera opérationnel ce dimanche-là au marché de l’Arquebuse pour faire de ce scrutin une opération visant à valider l’une ou l’un des candidats ayant recueilli le maximum de suffrages dans son rôle de leader de l’opposition à la droite municipale en poste depuis six ans.

 

Une fin de non-recevoir de la part de certaines formations politiques

 

On doit cette initiative citoyenne à « Auxerre Ecologie Solidarités », structure associative présidée par Denis MARTIN, apparue en 2021. Sa composante est large : des citoyens ne possédant pas d’appartenance politique ainsi que des représentants du Parti Socialiste, du Parti Communiste, des Ecologistes et de La France Insoumise. Bref, une gauche unifiée en théorie sur le papier et dans les faits, avec les épisodes antérieurs de la NUPES et du NFP, mais ça, c’était avant comme l’aurait si bien dit le regretté Alain DELON !

« Tout était prêt pour lancer les élections, précise dans un communiqué Denis MARTIN, nous avons écrit aux partis politiques ainsi qu’à l’association « Vivre l’Auxerrois » pour bien les préparer. Or, la réponse qui nous a été faite, malgré plusieurs relances de notre part, était qu’il fallait attendre que les négociations entre partis politiques aboutissent… ».

 

Un exercice préliminaire de pure démocratie

 

Las, de cette inertie politicienne, et s’appuyant sur le postulat que les partis politiques n’arrivaient pas à s’entendre sur le choix de la tête de liste, ni sur le mode de désignation de cette dernière, « Auxerre Ecologie Solidarités » a donc décidé d’embrayer à la vitesse supérieure à dix mois des municipales en organisant cette primaire ouverte, afin de sortir de l’entre-soi et de mettre d’ores et déjà la discussion sur la place publique.

Une sage initiative, au demeurant, où chaque prétendant à la tête de liste pouvait faire acte de candidature, se soumettant ainsi au choix de l’électorat. Un exercice de pure démocratie dans un monde qui en a bien besoin !

Sur un plan éthique, le processus de cette primaire dite « ouverte » se voudrait presque consensuelle. Comme le précise le communiqué de presse de Denis MARTIN : « Nous voulons une liste citoyenne sans étiquetage politique, composée de personnes expérimentées et décidées à faire bouger les choses. Nous voulons que cette liste citoyenne soit menée par une personnalité choisie par les électeurs eux-mêmes, bien identifiée et capable de gagner les élections… ».

Une liste qui reposerait sur des idées fortes comme la mise en place de solutions adaptables pour lutter contre le réchauffement climatique, en faveur des services publics. « Une liste qui saura donner à tous les Auxerrois, et ce quelle que soit leur classe sociale, un cadre de vie agréable dans une ville rénovée… ».

 

 

 

Seulement deux candidats dans la course

 

Problématique importante en bout de course dans ce schéma organisationnel qui aurait pu titiller les esprits en cette période estivale : deux candidats seulement se sont lancés dans la bataille de cette investiture citoyenne locale, la cheffe de file de l’écologie auxerroise, Florence LOURY, que l’on ne présente plus – elle est déjà l’une des opposantes officielles à la municipalité actuelle – et une figure connue des milieux associatifs et citoyens auxerrois, Rachid EL IDRISSI, militant de LFI mais qui joue ici sa propre partition en présentant librement sa candidature. Un garçon qui était lors de la précédente campagne électorale l’un des colistiers du maire socialiste sortant, Guy FEREZ. Le PS, le PC, le PRG et La France Insoumise n’ont pas donné suite à ce rendez-vous qui aurait pu faire figure d’excellent test pour les forces de gauche…

Qu’à cela ne tienne, et partant sur le principe que les absents ont toujours tort, la campagne électorale entre les deux prétendants a débuté et se poursuivra jusqu’au 28 juin minuit. Le scrutin devant se dérouler, dès le lendemain, au marché de l’Arquebuse entre 10 h et 18 h, et ce de manière physique.

Si l’objectif initial de cette primaire, voulue par « Auxerre Ecologie Solidarités » était de « sortir de l’impasse » en désignant d’ores et déjà le chef de file de la future campagne des municipales à gauche, il est certain qu’avec autant de défections sur le plot de départ, les électeurs n’y verront pas plus clair à dix mois de l’échéance…

 

Thierry BRET

 

 


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Ce programme immobilier se veut ambitieux. Porté par l’entreprise sociale pour l’habitat (ESH) du groupe « Action Logement », HABELLIS – la structure de Côte d’Or étend ainsi son influence dans l’Yonne après avoir déjà posé ses jalons dans le Sénonais -, il concerne la construction de deux bâtiments offrant à terme une résidence de 21 logements locatifs abordables. La pose de sa première pierre s’est déroulée lundi matin, en présence du président-maire de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, et de Jean-François BUET, président du Conseil d’administration d’HABELLIS…

 

AUXERRE: Filiale du groupe « Action Logement », l’ESH (entreprise sociale pour l’habitat) HABELLIS gère, selon les récentes données chiffrées arrêtées au 31 décembre 2024 18 625 logements répartis sur les quatre départements bourguignons. Une zone géographique qui constitue sa zone de prédilection professionnelle depuis plusieurs années, avec ses quatre agences départementales accueillant plus de deux cents collaborateurs. Notons par ailleurs, la présence d’une cinquième vitrine, implantée du côté de Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire, et vous disposez là d’une photographie exhaustive de ce que réalise cette entreprise, ayant pour vocation de rendre le logement accessible au plus grand nombre.

Et en particulier aux salariés. Un credo qui correspond à sa démarche d’utilité sociale afin de favoriser le lien entre l’emploi et le logement. Vaste sujet…

Une chose s’avère déjà évidente : il faudra ajouter les vingt-et-un logements supplémentaires accueillis dans deux petits édifices en cours d’édification, réalisés à Auxerre, dans le quartier du Clos de la Chaînette, à cette comptabilité !

 

Une cérémonie protocolaire respectueuse des traditions…

 

Ce lundi, sous un soleil radieux succédant à l’épisode orageux ayant quelque peu entaché la journée dominicale dans l’Yonne, le président du Conseil d’administration de la structure, Jean-François BUET – on l’a connu jadis sous d’autres cieux à la fois parisien et dijonnais en sa qualité de professionnel de l’immobilier, une filière lui ayant permis de présider les instances nationales de la FNAIM – et Béatrice GAULARD, directrice générale d’HABELLIS, devaient effectuer le voyage depuis la capitale bourguignonne jusqu’au chef-lieu de notre département afin d’y procéder à une cérémonie protocolaire officielle : la pose de la première pierre de cette future résidence – l’appellation n’est pas encore connue – sise d’ici 2027, date de sa livraison, dans la rue du Girard Cailleux, un endroit des plus tranquilles et agréables de la cité de Paul BERT.

Devait les rejoindre quelques instants plus tard, le président de la communauté de l’Auxerrois et édile d’Auxerre, Crescent MARAULT, pour y pratiquer le rituel habituel : soit la pose du fameux parpaing symbolisant l’officialisation de ces travaux qui devraient s’achever au premier semestre 2027. C’est Jean-François BUET qui jouera de la truelle afin de déposer le ciment devant immobiliser ensuite la pierre pour l’éternité sur son socle. Le président d’HABELLIS prenant soin juste auparavant de déposer dans une pierre prévue à cet effet le document officiel paraphé entre la Ville d’Auxerre et la filiale du groupe « Action Logement ». Tout cela, sous le feu nourri des appareils photographiques et autres smartphones.

 

 

 

Le logement, l’un des sujets de préoccupation des Français

 

Côté allocutions, l’architecte Didier GALLARD eut l’honneur d’ouvrir la séquence inaugurale derrière un petit pupitre blanc, assorti de son micro. Il donna des précisions utiles sur cette future résidence, conçue en deux bâtiments reliés par une passerelle avec un accès sécurisé. Une diversité de produits y sera accueilli dans un cadre de vie offrant qualité, confort et fonctionnalité, avec sept appartements de type T2, sept autres de type T3, deux appartements T4 et cinq appartements T4 en duplex.

« C’est un projet pensé pour optimiser le bien-être de ses locataires, devait-il préciser.

 

 

Un projet qui comprendra également de multiples équipements et espaces extérieurs qui viendront compléter l’offre résidentielle. On notera donc la présence de stationnements en sous-sol, de caves, de débarras dans les combles, de loggias, de terrasses et balcons, de jardins privatifs et même un jardin collectif. Quant à la vue, Didier GALLARD l’a promet imprenable et panoramique sur le plus vieux domaine viticole de France, le Clos de la Chaînette, et les coteaux bordant la rocade de contournement à l’est d’Auxerre !

Jean-François BUET prit la parole à son tour : « avec la pose de cette première pierre ici à Auxerre, HABELLIS affirme sa présence sur l’axe Dijon-Paris. Nous essayons de répondre au mieux aux besoins de logements abordables pour nos concitoyens confrontés à de plus en plus de difficultés sociétales et économiques. Trois millions de personnes demandent des logements en France aujourd’hui. Sept foyers sur dix pourraient être éligibles au logement social, on comprend mieux cette explosion de demandes actuelles… ».

Le logement reste un sujet majeur qui préoccupe nos concitoyens, avec l’emploi et la santé.

 

 

Un programme résidentiel à 5 millions d’euros

 

D’autres opérations du même type seront lancées dans le courant de l’année à Monéteau et à Saint-Georges-sur-Baulche, devait confirmer Jean-François BUET. Le budget de ce concept immobilier s’élève à un peu plus de 5 millions d’euros.

« Nous avons pu le conclure grâce au programme « Action Cœur de Ville » porté par « Action Logement » qui nous a aidé au financement, ajoutait le président du Conseil d’administration, mais c’est aussi 26 % de fonds propres injectés par HABELLIS, soit 1,3 million d’euros. Quant au partenariat signé ce jour, il s’accompagne de garanties d’emprunt et je remercie la collectivité auxerroise de nous accompagner car, ce n’est pas encore le cas partout... ».

Un Jean-François BUET qui s’interrogea sur les raisons profondes du refus de certains élus d’accorder des garanties d’emprunt à ces projets immobiliers alors que les citoyens français ont besoin de plus en plus de ces logements.

 

Thierry BRET

 

 


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Invité de la première édition auxerroise de « Récid’Eau », Thierry CASTEL, maître de conférences à AGROSUP Dijon et chercheur au Centre de Recherches de Climatologie (CRC) de l’Université de Bourgogne, a dressé un constat préoccupant : la région Bourgogne Franche-Comté se réchauffe plus vite que la moyenne nationale. Un basculement thermique qui modifie déjà le cycle de l’eau et fragilise une ressource précieuse pour l’agriculture, la biodiversité et la vie quotidienne de chacun.

 

AUXERRE : « L’eau et le climat sont deux objets qui dialoguent entre eux en permanence… ». Des propos introductifs qui plantent le décor et résument bien l’approche systémique que défend le climatologue dijonnais dans ses travaux. Car comprendre les mécanismes du climat régional revient à scruter les interactions permanentes entre l’hydrosphère, l’atmosphère et les surfaces continentales. Et dans ce jeu d’équilibres, la Bourgogne Franche-Comté est un territoire en pleine mutation, observé à la loupe par les chercheurs.

Depuis plus de soixante ans, les données des stations météo régionales le confirment : les températures maximales moyennes augmentent. Deux scénarios de lecture coexistent. Le premier, linéaire, évoque une hausse progressive de l’ordre de + 0,3 °C par décennie. Le second, non linéaire, met en évidence des ruptures soudaines. Selon Thierry CASTEL, deux bascules majeures ont été identifiées : l’une en 1987, l’autre en 2014. À chaque fois, le climat régional a franchi un nouveau palier thermique. Résultat : + 1,3 °C de hausse des températures entre 1988 et 2014, suivie d’une moyenne qui passe à + 2,1 °C sur la décennie suivante. Plus frappant encore : cette hausse n’est pas uniforme. Les reliefs, comme le Morvan ou le Haut-Jura, accusent une augmentation encore plus marquée. Le climatologue évoquant un « déséquilibre thermique » qui reconfigure déjà les équilibres hydriques de la région : « dans le Morvan, les anciens vous le diront : depuis une vingtaine d’années, il n’y a quasiment plus de neige… ».

 

Des implications majeures pour les territoires

 

« Le climat ne réagit pas comme un simple thermostat, mais comme un système complexe avec des boucles de rétroaction », insiste Thierry CASTEL. Ce que l’on observe aujourd’hui avec la fonte accélérée du Groenland, préfigure à une autre échelle, ce qui se produit déjà en Bourgogne Franche-Comté : « ce qu’il faut bien avoir en tête, c’est que les surfaces continentales vont se réchauffer plus fortement que les océans, c’est-à-dire que plus vous allez vers le Nord, plus l’amplitude du réchauffement est importante, à l’image du Groenland, qui a « gagné », si j’ose dire, + 6°C… ».

Dans notre région, le réchauffement s’accompagne d’une amplification des extrêmes et d’une désynchronisation des cycles hydriques. À terme, c’est la gestion même de la ressource qui devra être repensée. Ce bouleversement du régime thermique a des répercussions directes sur le cycle de l’eau : «avec la hausse des températures, on observe une évaporation accrue qui affecte tous les compartiments de la ressource…».

Moins de neige, des précipitations parfois plus intenses mais moins bien réparties, et une évapotranspiration végétale plus forte, font que les bilans hydriques s’en trouvent fragilisés. Si la ressource en eau dépend de trois mécanismes : le ruissellement de surface, les écoulements de subsurface et la vidange des nappes, ces deux dernières composantes, dites « lentes », sont particulièrement vulnérables à la hausse des températures. Leur réactivité moindre au climat laisse planer une incertitude supplémentaire et l’inertie des nappes phréatiques pourrait masquer aujourd’hui les effets de demain.

 

 

 

Morvan, château d’eau menacé : les nouvelles lois du cycle de l’eau

 

Il pleut… Il pleut même parfois beaucoup et pourtant, les sols s’assèchent. En région BFC, les données climatiques compilées depuis les années 1960 dressent un tableau contrasté du cycle de l’eau. Si les précipitations totales demeurent relativement stables, leur variabilité interannuelle est forte, et leur répartition dans l’année tend à se modifier. En parallèle, l’évapotranspiration, cette vapeur d’eau rendue à l’atmosphère par le sol et les plantes, connaît une hausse continue. En découle un déséquilibre hydrique préoccupant. Longtemps perçu comme un réservoir naturel, le Morvan subit de plein fouet les effets du changement climatique, menaçant son rôle historique de « château d’eau » de la Bourgogne. Les chiffres sont sans appel : entre 1959 et 1987, le territoire enregistrait un excédent hydrique de 296 mm, un bilan qui, sur la période 2015-2024, chute à 88 mm. Une baisse de près de 70 %, symptomatique d’un territoire qui perd sa capacité de stockage en eau. Avec pour conséquence une végétation entrant en stress plutôt, des sols qui se vidangent plus vite et des rivières asséchées en été.

À l’échelle de la région, les modélisations du bilan hydrique annuel sur plusieurs décennies montrent une dégradation constante : - 3 % d’eau dans les sols entre 1988 et 2014, puis - 7 % entre 2015 et 2024. Le Morvan, du fait de son socle granitique et de l’absence de nappes profondes, est particulièrement vulnérable souligne le chercheur dijonnais : « on n’y trouve pas de ressources profondes, ni de remontées de nappes, c’est un territoire où l’eau vient essentiellement de la pluie et la moindre altération du cycle s’y fait sentir avec d’autant plus d’intensité… ».

Le rythme saisonnier des pluies, autrefois assez régulier dans la région, évolue lui aussi. Les modèles climatiques anticipent moins de pluies au printemps et en été, et davantage en automne et hiver. Un déplacement du calendrier hydrologique qui ne coïncide plus avec les besoins de la végétation. Résultat : une montée en puissance des sécheresses estivales, de plus en plus précoces et plus longues, avec sur certains cours d’eau, des étiages atteignant des niveaux inédits, voire des écoulements devenus intermittents. Et attention aux « faux semblants » !

L’année 2024, bien que perçue comme « humide », illustre à quel point notre perception est biaisée par les repères du passé. Cette année-là, les précipitations furent dans la moyenne de la période 1980/2014, mais l’évaporation très faible, liée à un important déficit d’ensoleillement, a faussement redonné l’impression d’un retour à la normale. En réalité, elle s’inscrit dans un contexte de dérèglement structurel durable.

L’agriculture, la biodiversité, l’approvisionnement en eau potable, la prévention des crues, le tourisme, l’agroforesterie, sont autant d’enjeux désormais liés aux mutations climatiques en cours, mais les perspectives dressées par Thierry CASTEL dans ses propos de conclusion ne rassurent guère.

Si la trajectoire actuelle des émissions de gaz à effet de serre se poursuit, le Morvan pourrait devenir déficitaire en eau d’ici la fin du siècle : « le château d’eau de la Bourgogne est menacé et déjà fortement ébranlé… ».

Dans cette mécanique désormais bien enclenché, chaque degré compte. Chaque tonne de Co2 évitée a son importance, même si une partie du futur est déjà écrite du fait de l’inertie du climat et des erreurs commises. C’est la suite de l’histoire, celles des années après 2050 que nous pouvons encore écrire, mais il faut agir vite, très vite… Le combat est entamé et sur le front, l’eau est déjà en première ligne !

 

Dominique BERNERD

 

 


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