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Trente ans, le bel âge pour une entreprise ! Celui de la maturité, de l’expertise, de l’expérience, aussi. L’âge des bilans mais aussi des perspectives ! Plus de cent-vingt personnes, des acteurs clés de la filière agricole départementale, clients et partenaires, ont donc participé il y a peu à ces retrouvailles heureuses, organisées à cette occasion par la famille MOREAU, à la tête de cette belle structure depuis maintenant trois décennies…

 

APPOIGNY : Date de l’apparition originelle : 1993. Rendez-vous pour les réjouissances : le 10 mai 2023 ! Entre-temps, trente ans se sont donc écoulés pour le plus grand bonheur de la famille MOREAU (Danièle et Joël – deux figures charismatiques de la vie entrepreneuriale de l’Yonne – et Alexandre, leur fiston qui les accompagne dans leur projet de développement de cette TPE de belle facture, incarnant le futur proche de la relève).

AGRI 89 : tout est dit ou presque dans cette appellation ! Agri comme agricole, il va de soi. Depuis trois décennies, ce spécialiste du négoce agricole propose une kyrielle de produits et solutions, permettant d’aider les professionnels de la filière de vivre du mieux possible l’optimisation de leurs exploitations qu’elles soient céréalières ou d’élevage sur notre territoire.

L’entité se porte bien. Joël MOREAU le glisse en aparté d’un entretien, accordé dans ses locaux il y a quelques jours. « Aujourd’hui, AGRI 89 rayonne sur la Nièvre et l’Yonne ; proposant la distribution de différents produits nécessaires à la filière agricole (les fertilisants, les engrais, les semences, les produits phytosanitaires…). Nous avons acquis une nouvelle clientèle parmi les agriculteurs et les viticulteurs qui nous ont fait confiance. C’est une bonne chose lorsque l’on célèbre son trentième anniversaire ! ».

 

 

L’embauche de trois collaborateurs pour gagner de nouvelles parts de marché…

 

Dans l’Yonne, l’entreprise réalise 80 % de son chiffre d’affaires. Un chiffre en progression qui s’établit à huit millions d’euros désormais. Au-delà de la stratégie commerciale qui ne cesse de se peaufiner pour écouler les produits, AGRI 89 cherche à embaucher trois collaborateurs. Des postes à pourvoir de suite, l’un de technico-commercial afin de renforcer la présence sur le terrain, l’autre de gestionnaire de magasin avec l’assurance de réaliser les livraisons – l’une des forces de la structure qui sait se rendre disponible pour mieux satisfaire ses clients -, et le troisième emploi se rapporte à une fonction de collaborateur administratif, avec un profil de comptable.

Une entreprise qui s’adonne aussi à des messages pédagogiques – nous y reviendrons dans un prochain article – lors de cette grand-messe qui aura permis d’aborder quatre thèmes distincts pour mieux informer sa clientèle : l’agriculture de précision, les activités microbiennes des sols, le système EASY Connect adapté à des bidons, et enfin l’agriculture « agri-voltaïsme », un complément d’activité applicable dans les exploitations qui mérite que l’on s’y intéresse de près !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Si elle n’existait pas, il serait impérieux de la créer, la structure associative répondant à l’appellation significative de « TRIODARTS » ! Une entité polymorphe dans ses orientations culturelles, multiples et variées, selon les appétences de sa responsable, une Nadia FENNIRI, toujours en quête de talents nouveaux et confirmés pour faire vivre la scène artistique dans ce secteur excentré, coincé entre Canal du Nivernais et Yonne. On s’en est aperçu ce dimanche encore avec le triomphe fait à l’humoriste Alexandre PESLE…

 

CHATEL-CENSOIR : La salle des fêtes locale ne paie peut-être pas de mine, vue de l’extérieur, mais qu’importe le contenant ! C’est surtout le contenu qui primait en cette très chaude journée dominicale, mettant en vedette la réception sur l’estrade de ce bâtiment un peu daté du comédien et humoriste, Alexandre PESLE (les NULS, les « Guignols de l’Info »), en représentation unique dans l’Yonne pour son « Pesle tacle » !

Le mérite en revient à une structure associative dite de proximité : « TRIODARTS ». Elle ne fut pas seule à accomplir ce prodige, faire venir une pointure de l’humour national en zone rurale. La municipalité a soutenu l’initiative de même que certains acteurs économiques du cru. Grand bien leur fasse ! La salle des fêtes était comble ; les spectateurs de ce one-man-show de bel aloi n’ont nullement regretté leur déplacement ; quant au contact avec l’artiste, il fut généreux et convivial à l’issue de cette prestation scénique d’une performance solide.

 

 

Un succès de plus à l'actif de TRIODARTS…

 

Au terme de ce show (chaud car l’artiste ruisselait à grosses gouttes après plus de cent-vingt minutes sur scène à se démener comme un beau diable et un trublion du verbe !), le public put disserter librement, le verre à la main, avec l’auteur de ces scénettes d’une franche véracité (parfois férocité). Se moquant de situations les plus cocasses qui forgent notre société.

Au four et au moulin, Nadia FENNIRI en profita pour présenter à l’assistance David BONHOMME,  président d’honneur de TRIODARTS ; ce dernier prit la parole afin de remercier l’ensemble des spectateurs venus des quatre horizons du département pour assister à cette représentation unique, servant de clôture au Festival de l’Humour en zone rurale, dont on célébrait la seconde édition. La première avait pour parrain l’année dernière SMAIN.

La séquence d’affiches dédicacées par l’artiste s’organisa à l’intérieur de la salle des fêtes : le soleil dardait trop fort de ses rayons ce milieu d’après-midi dominical qui restera dans les annales pour la structure, prête à vivre de nouvelles aventures culturelles…

 

Thierry BRET

 

 


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24 et 28 ans, au compteur ! De la jeunesse, certes, pour se lancer dans une telle aventure. Mais aussi de l’enthousiasme à revendre en très grande quantité. Ils aiment les défis, ces deux-là ! Cela se ressent jusqu’au fond de leurs pupilles, portes ouvertes de leurs âmes. Les yeux brillent d’exaltation à l’explication de texte de leur cuisine. Elle se veut régionale avec ses recettes traditionnelles revues au goût du jour, comprenant moins de gras mais plus d’acidité. Pacôme CINTRACT et François GUENOT régalent depuis deux mois leurs convives qui viennent tester leur tour de main culinaire. Réussi !

 

DRUYES LES BELLES FONTAINES : Qui ne connaît pas la « Guinguette de la Cour Grenouille » lorsqu’on est un adepte d’Epicure dans l’Yonne ? Un estaminet ouvert en saison, flanqué aux abords des sources de la Druyes et de son petit lac si pittoresque avec sa cohorte de colverts et de foulques bienveillants ?

Un lieu de curiosité très apprécié des férus de Dame nature et de l’authenticité champêtre à fleur de peau. On peut y jouer en toute liberté si l’on est un enfant sur son espace de verdure. On peut aussi y pratiquer ses exercices de santé à l’aide d’appareils posés çà et là sur la pelouse afin d’étoffer sa musculature (plus rare !). On peut y réaliser ses prises de vues pour ses noces avec le château du XIIème siècle ayant appartenu à la comtesse Mahaut de Courtenay en arrière-plan. On peut surtout et c’est bien là le principal s’y sustenter, et de belle manière, en toquant à la porte de la dive boutique, toujours prête à vous accueillir.

« La Guinguette de la Cour Grenouille » ! Rien qu’à l’écoute de l’appellation – on se croirait revenu au temps des fabliaux moyenâgeux ! -, cela vaut déjà le détour ! Un établissement dont le propriétaire n’est autre que la municipalité incarnée par son maire, Jean-Michel RIGAULT. C’est la première des surprises mais cela ne se constate pas au fond de l’assiette. Car qui dit établissement municipal ne signifie pas pour autant repas digne d’une cantine scolaire !

 

 

Un petit paradis pour déjeuner au doux clapotis des sources…

 

Ici, à titre d’exemple, si on se laisse embarquer avec délectation et sans hésiter dans les choix culinaires proposés par le jeune chef François GUENOT – le garçon n’a pas encore la trentaine, c’est dire si c’est prometteur ! -, on peut allègrement découvrir des œufs de Bourgogne accompagnés de leur sauce à base de brie (succulent !), d’une croute de cochon (original), d’un filet de saumon agrémenté de ses petits légumes de saison (pas mal !) ou d’un jambon braisé nappé de sa sauce à la moutarde, servi avec ses légumes. Miam !

On en redemande et on ne peut que poursuivre sur le même registre avec une crème brûlée ou une île flottante du meilleur des effets pour les papilles. Tout ceci est servi avec le sourire par l’amie du chef, la régionale de l’étape de surcroît puisque le berceau familial possède ses origines à Druyes, la sympathique Pacôme CINTRACT !

Agréable, à l’écoute, attentive s’il manque le moindre morceau de pain, communicante avec la clientèle : bref, elle s’est parfaitement adaptée dans le moule…

Pacôme et François – lui, il est originaire de Clamecy – ont pris la (sage) décision à l’hiver dernier de relever le défi que proposait la municipalité de Druyes en procédant à un appel d’offres : assurer la gestion et surtout la vitalité culinaire de cette guinguette, faisant la réputation attractive et touristique de la commune de Forterre bien au-delà des proches alentours.

Aujourd’hui, ils ne doivent nullement regretter leur décision. C’est simple : la « Guinguette de la Cour Grenouille » - elle ne se fera jamais aussi grosse que le bœuf cher à Jean de la FONTAINE ! – ne désemplit pas. Dès le moindre rayon de soleil revenu, les convives occupent outre la salle intérieure de l’édifice la belle terrasse dont la vue se prolonge sur l’eau limpide du lac, le doux clapotis des sources et les zones boisées environnantes. Midi et soir ! Un petit paradis, vous dis-je…

 

 

Des produits locaux, le plus possible, y compris pour les vins…

 

Chef de cuisine jusqu’alors à « l’Hostellerie de la Poste » où il exerçait en famille à Clamecy, François GUENOT a donc finalement succombé au projet professionnel que souhaitait porter la belle Pacôme à quelques kilomètres de la sous-préfecture nivernaise, c’est-à-dire se positionner sur l’appel à candidatures lancé par la municipalité de son village préféré (bientôt celui des Français ?!).

« C’est elle qui m'a convaincu que je devais arrêter mon travail dans la Nièvre et me lancer dans ce projet en commun, avoue-t-il le sourire aux lèvres.

Un projet qui lui permet de s’épanouir pleinement derrière les fourneaux en mettant en exergue le côté bistrot et l’esprit guinguette du lieu en travaillant ses recettes personnelles, concoctées à base de solides références gastronomiques régionales.

« Moi, ajoute-t-il, j’adore cuisiner la blanquette, du paleron ou de la tête de veau ! ». En jouant sur les textures de ces mets et en y mettant sa patte, évidemment.

Le couple a choisi de proposer une carte à base de produits locaux.

 

 

 

Les jambons proviennent du Morvan. Les fromages de chèvre se produisent de la ferme locale, sise à peu de distance du site. Côté liquide – les vins ! -, ils illustrent le travail viticole des professionnels de Chablis, de Tannay, mais aussi des Caves de Bailly Lapierre. Du local, avons-nous dit !

D’ailleurs, François plaisante à ce sujet : « vous savez, les vins du Sud, ce n’est pas dans mes habitudes de les servir à table ! ». Amateurs de Corbières et de Bordeaux s’abstenir !

Pour la période estivale, le binôme à la tête de « la Guinguette de la Cour Grenouille » – on l’appelle aussi plus communément la guinguette des sources – prévoit de se renforcer avec le recrutement de deux serveurs et d’un cuisinier, histoire de pallier au coup de feu attendu en juillet/août.

« Nous envisageons l’ouverture de l’établissement jusqu’à la fin de l’année puisque la petite salle couverte et chauffée peut accueillir une vingtaine de couverts… ».

Une manière agréable et pragmatique de jouer les prolongations, ce dont ne s’offusqueront pas les touristes de passage de l’arrière-saison et les autochtones qui désireront se régaler le plus longtemps possible de cette cuisine fraîche, renouvelée et bonne, tout simplement.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : pas grand-chose à signaler de négatif dans cette première approche de cette cuisine. Même l’attente, ordinairement longue dans cet établissement les saisons passées, s’est raccourcie !

Les + : l’accueil du couple y est sympathique, le cadre est reposant, parfois bucolique et très agréable avec l’ensoleillement. Les plats sont bien travaillés, sans fausse note…

 

 

Contact :

 

La Guinguette de la Cour Grenouille

Chemin des Sources à Druyes-les-Belles-Fontaines

Ouvert du jeudi au lundi, midi et soir avec un menu du jour (entrée, plat, dessert) proposé à 21,50 euros + à la carte.

Réservation au 09.67.74.56.52.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Une honte. Une de plus, me direz-vous, en ce bas monde, vraiment consternant devant autant d’aberrations et d’absurdités. Pernicieuse, sournoise, moins médiatique que d’autres, presque discrète mais tellement réelle pour près de quinze millions de nos compatriotes qui y sont confrontés dans leur quotidien. Comment croire qu’au XXIème siècle, à l’heure de l’intelligence artificielle, des réseaux sociaux superfétatoires et des mondes virtuels, des femmes, des enfants et des hommes peinent encore à se loger convenablement dans ce pays qu’est la France, la sixième puissance mondiale, selon les spécialistes ?

On ne sait quoi répondre devant cette ignominie, cette injustice de l’existence qui ne concerne pas uniquement les déshérités de la vie, les immigrés, les chômeurs, les SDF, celles et ceux qui sont privés des droits les plus élémentaires, et qui se retrouvent sans le sou dans la rue. A la recherche de leurs illusions perdues et du retour à leur dignité ?

La France des mal-logés est à nos portes. A côté de nous, tout de près nous, peut-être même dans notre voisinage, dans notre quartier, dans notre village : il suffit de toquer par curiosité et on vous ouvrira pour montrer l’insondable, le misérabilisme, l’irrespectueux, l’improbable, la souffrance…Et pourtant, ce n’est pas une fiction : cela existe véritablement !

 

Ne pas pouvoir se loger, les promesses de l’an 2000 ?

 

Se plonger dans le très volumineux rapport de la Fondation Abbé-Pierre, publié le 01er février dernier comme à chaque rendez-vous annuel, est en soi très révélateur de la situation exacte sur le terrain.

Alors que l’homme envoie des télescopes géants photographier aux confins de l’espace afin de mieux les percevoir les origines de la vie via des nébuleuses ; alors que des milliards de dollars et d’euros sont dépensés chaque jour aux quatre coins de la planète pour financer on ne sait quels projets pharaoniques clinquants et surfaits, dans des domaines parfois sans aucun intérêt au niveau vital ; alors que l’humanité toute entière se réarme à grands renforts d’enveloppes budgétaires en très nette progression, – malheureusement ô combien nécessaire – pour contrecarrer pendant qu’il en est encore temps les velléités expansionnistes et belliqueuses irréfléchies d’autocrates sans foi ni loi ; des femmes, des enfants, des hommes ne possèdent même pas de toit pour se loger dans un soupçon de confort.

C’est donc cela le monde moderne et le progrès que l’on nous promettait tant, jadis avant de vivre le cap du « sublime » an 2000 ?!

Une honte, vous dis-je. Renforcer depuis bientôt trois ans avec la série de vagues successives de crises en tout genre qui est venue s’abattre sur le globe, et plus particulièrement sur les rivages de l’Europe, vieux continent à la dérive sur bien des sujets, risée des autocraties.

De sanitaire, la crise est devenue économique, de confiance, de poussée inflationniste, de spéculation à outrance – c’est bien connu tous les maux qui nous frappent à l’heure actuelle sont imputables à l’Ukraine !-, financière, dans l’emploi – demandez aux seniors de ce pays, âgés de 50 à 65 ans s’ils sont encore désirés par les entreprises et employables sur le marché ! -, éducative, civique, sociale, de « dé-civilisation » !

 

 

 

15 millions d’exclus des logements confortables et viables…

 

La crise, elle l’est aussi dans l’immobilier. Le 28ème rapport de la docte fondation faisant référence à l’homme de l’hiver 54 – le saint homme ! - est accablant et pointe du doigt toutes les carences de ce pays, noyé dans la paperasserie administrative – mais où est donc cette politique de dématérialisation assouplie dont on nous vantait tant les mérites puisque le moindre dossier à constituer requiert toujours autant de documents inutiles à remplir et davantage de lenteur dans leur traitement ! – et le laxisme à tous les étages qui caractérise tant la technocratie franchouillarde de certains « ronds de cuir », représentant le service public que nos impôts financent !

Aujourd’hui, ce sont au bas mot pas moins de 15 millions de personnes qui sont directement touchées par les problématiques du mal-logement dans l’Hexagone ! Dont 4,1 millions vivent une situation épouvantable, un million d’entre elles étant même privées de logement personnel.

Les chiffres sont vérifiables : ils émanent de la Fondation elle-même et de l’INSEE qui réalise chaque année une enquête nationale sur le logement.

Des chiffres, vous en voulez ? En voici d’autres, tous aussi indigestes pour nos bonnes consciences de nantis que nous sommes.

Cent mille personnes vivent en habitation dite de fortune en France. 643 000 individus sont même hébergés chez des tierces personnes de manière très contrainte. Sans oublier que 25 000 autres logent dans des hôtels à la classification parfois douteuse.

Et parmi, ces exclus d’un logement viable – se loger reste l’un des sacro-saints fondements de l’analyse économique d’un pays avec se nourrir et se vêtir -, il y a énormément de femmes, isolées, en situation monoparentale, au bord de la rupture…

 

 

3,5 millions de personnes sans chauffage et eau chaude !

 

Si les mal-logés sont de plus en plus nombreux en France – rien ne semble stopper le phénomène -, 4,2 millions de personnes vivent en situation de surpeuplement dans les habitats qui les accueillent. C’est-à-dire qu’il manque significativement une pièce à vivre par rapport à la norme d’occupation. Ce qui, outre l’inconfort, peut entraîner une recrudescence de tensions familiales dans bien des cas.

Autre donnée importante : le nombre de personnes en situation d’impayés de loyers. Locataires de surcroît, elles seraient plus d’1,2 million en France à ne plus pouvoir payer les charges et les loyers – au grand dam des propriétaires, évidemment – s’exposant ainsi à une procédure d’expulsion locative, avec les beaux jours qui reviennent en vertu du respect de la législation.

Le nombre de propriétaires occupants qui vivent dans des copropriétés en sérieuses difficultés s’élève, quant à lui, à 1 123 000 personnes.

Evoquons aussi, les précaires de l’énergie. Celles et ceux de nos compatriotes qui se seront passés volontairement de chauffage, voire d’eau chaude, au cours de l’hiver, afin de pouvoir subsister : 3,558 millions de personnes ! Des foyers en activité professionnelle mais appauvris par la flambée des loyers, notamment dans le parc privé, qualifiée parfois « d’insoutenable » par ceux qui la subissent.

Précisons pour être tout à fait complet sur cette analyse, que 5,7 millions de nos concitoyens consacrent plus de 35 % de leurs revenus à leurs dépenses de logement. Cela leur laisse, dans le meilleur des cas, un revenu inférieur à 65 % du seuil de pauvreté, soit 650 euros par mois et par unité de consommation.

La hausse exponentielle de l’inflation n’arrange rien – soit 6,7 % depuis le début de l’année en moyenne – plaçant ainsi les plus vulnérables dans une position de très grande fragilité.

 

Changer de cap en impulsant une vraie politique du logement…

 

Seule note optimiste dans cet édifiant rapport de plusieurs centaines de pages : le confort sanitaire de base qui s’améliore en France – c’est bien le seul ! – puisque se situant à 99 % ! Il correspond au nombre de logements qui disposent désormais d’eau courante, de chauffage et de sanitaires à l’intérieur de l’habitat. Bon, il reste tout de même 1 % de logements dans le pays qui ne possèdent pas tous ces accessoires, synonymes de « grand luxe » il va de soi !

La Fondation Abbé-Pierre est on ne peut plus claire quant à l’action de l’Etat : il est grand temps de changer de cap et impulser une véritable politique du logement en France, à travers une vraie remobilisation générale de tous les acteurs concernés.

Ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui. On peut d’ores et déjà craindre que la lecture du futur rapport édité en 2024 ne soit aussi désolante que celle qui nous a été offerte cette année. Ainsi va la vie et pourvu que cela dure !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Déjà dix-huit mois passés à la présidence de l’association. Et, au vu du large sourire affiché lors de la pose photographique, elle a l’air de s’y plaire, la coordinatrice régionale de FETE (Femme Egalité Emploi) ! Sauf que là, dans le cas présent, Claire DUCHET joue sur un tout autre registre une partition institutionnelle qu’elle maîtrise à la perfection. Celle de responsable de RENOUER 89. Mercredi, il lui incombait d’ouvrir l’assemblée générale traditionnelle. Un évènement accueilli à la Grange de Beauvais…

 

VENOUSE : Avant qu’elle ne cède la parole à Isabelle JOAQUINA, la directrice d’une structure associative qui s’est fait une sérieuse réputation dans le milieu de l’insertion, la présidente de RENOUER 89, Claire DUCHET que les suiveuses du célèbre « Carrefour des Carrières au Féminin » connaissent bien, devait ouvrir le bal des réjouissances de cet exercice statutaire traditionnel, représenté par l’assemblée générale ordinaire. Une introduction liminaire où l’oratrice devait faire part de ses sentiments quant à la fonction qu’elle exerce.

« J’ai honneur de présider cette association, lancera-t-elle tout de go à une assistance composée de collaborateurs mais aussi de partenaires de l’entité, nous pouvons être fiers de ce très bel outil d’aide à l’insertion professionnelle. Un outil pérenne qui fonctionne depuis maintenant…35 ans ! ».

Trois décennies, voire même un peu plus, pourrait-on dire. Preuve que la réinsertion professionnelle destinée à remettre à flot sur les rails du travail un public en difficulté ne date pas d’hier. Fidèle à ses valeurs et à ses principes, plutôt vertueux, RENOUER 89 poursuit donc sa mission première au fil des ans ; à savoir accompagner du mieux possible des salariés en insertion pour les mener vers une situation professionnelle meilleure et plus aboutie.

« L’idée est de permettre à chacune et à chacun de retrouver la fierté de l’autonomie – elle est incarnée dans notre société par la valeur travail, quoique qu’on en dise -, en redonnant la confiance en soi, à celles et ceux qui en étaient jusque-là dépourvus… ».

 

Des éléments de satisfaction malgré une année 2022 morose…

 

Pourtant, ils étaient encore 568 personnes en difficultés sociales et professionnelles à avoir été accueillies l’année dernière. 568 « oubliées » temporaires de la vie à s’en remettre à une équipe d’encadrement et d’accompagnement qui travaille au quotidien avec ces salariés en transition professionnelle. L’objectif étant de développer leurs compétences à la construction, voire la reconstruction pour certains, de leur projet.

« Certes, affirme Claire DUCHET, RENOUER a beaucoup investi en 2022. Toutefois, ce fut un exercice extrêmement complexe pour la mise en œuvre des projets, loin d’être à la hauteur de nos ambitions… ».

Un coup de canif douloureux administré à cette belle machine, d’ordinaire bien huilée, notamment en termes de prestations vendues par le chantier d’insertion de Pontigny et celui de Cheny, du côté de la vente de légumes.

Inversement, des signes de satisfaction se sont manifestés dans ce paysage morose. Les six agences de l’association Intermédiaire ont quant à elles parfaitement remplies leur mission : offrir un maximum d’opportunités à ses salariés.

« Néanmoins, ajoute Claire DUCHET, très à l’aise en public, les coordinatrices et coordinateurs de l’emploi étaient souvent bien en peine pour trouver des profils ; en conséquence, certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues… ».

Puis, la présidente proposa de manière imagée une immersion sur l’un des sites de ces chantiers d’insertion, celui de Cheny. Une nouvelle parcelle a vu le jour en culture bio, alors que le site bénéficiait d’investissements supplémentaires affectés à l’achat d’un bungalow, l’installation d’un tunnel de 40 mètres, la pose d’une pompe, l’ajout d’un tracteur et d’un véhicule de transport, et même la construction d’une clôture.

 

2023 se présente sous de meilleurs auspices…

 

Nonobstant, le projet de développement aux dires de la présidente est loin d’être finalisé. Claire DUCHET fait-elle allusion à la possession d’un nouveau terrain qui mène à une superficie totale de trois hectares ?

Sans doute ! Elle le confirme un peu plus loin dans ses propos.

« Nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus en termes de légumes longue conservation en raison de la sécheresse imputable aux chaleurs caniculaires. Mais, il y avait aussi la difficulté de trouver un prestataire pour le forage donnant accès à l’eau, la perte d’un véhicule neuf et aussi le souci de stabilité rencontré au niveau de l’encadrement… ».

Puis, poursuivant sur une note optimiste, la responsable de l’association de rajouter que « 2022 s’était terminée avec de belles perspectives autour d’un jardin en pleine expansion et une année 2023 se présentant sous les meilleurs auspices ».

Toutefois, et malgré le soutien de Pôle Emploi, RENOUER, à l’instar des autres structures spécialisées dans l’insertion, éprouve de plus en plus de difficultés à toucher les demandeurs d’emploi sur les offres de travail qui sont proposées.

 

Un instant mémoriel en l’honneur de deux figures disparues…

 

Au bout du compte – il s’agit d’une première pour la structure icaunaise -, RENOUER a terminé l’année 2022 en enregistrant un résultat négatif, sur le volet comptable.

« Nous le déplorons, insiste Claire DUCHET, compte tenu des conditions délicates de cette année écoulée, il est bon de rappeler que le travail mené par l’ensemble des salariés a été très précieux, sans omettre l’engagement des bénévoles et la solidarité des partenaires ou des structures locales ».

Un flot de remerciements fut alors adressé à cette « clientèle » de partenaires qui fait fonctionner les rouages de ce mécanisme utile et profitable à tous. Le temps de s’émouvoir un bref instant autour d’une pensée mémorielle en l’honneur de deux fidèles d’entre les fidèles de la vénérable institution (Jean-François MARCK, ancien directeur de RENOUER décédé le 11 décembre 2022 et Yves GUIDON, disparu en début d’année) et Claire DUCHET mit fin à sa présentation, saluée par un tonnerre d’applaudissements comme il se devait.

Une présidente, heureuse et toujours très investie dans sa mission…

 

Thierry BRET

 

 

 


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