Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

La diapositive en plan fixe sur le grand écran mural est évocatrice de la Bourgogne Franche-Comté. Touche de dévoration du bel espace qui attend encore l’arrivée sur l’estrade des deux intervenants d’un soir, Jérôme BALLET et Eric FOUGERE, pour la prononciation de leurs vœux au nom de l’établissement bancaire, elle possède plusieurs symboles dessinés, caractérisant notre contrée. On y voit les toits si typiques de Beaune, la statue de l’ours que l’on doit au sculpteur François POMPON, une référence à la photographie évoquant l’invention de Nicéphore NIEPCE ou le ski de fond que l’on pratique dans le Doubs ou le Jura. Pas de doute sur le sens profond de cette cérémonie : les dirigeants de la Caisse d’Epargne vont bien démontrer leur ancrage territorial d’ici quelques instants…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un rite. Une tradition. Un moment de pur partage où chacune et chacun des acteurs clés de la vie institutionnelle, économique et politique peut se retrouver en un endroit précis afin de pouvoir discuter. Echanger. Ecouter  l’autre, aussi. Bref, la première rencontre de l’an neuf, sans à avoir passé sous un bouquet de gui, pour se souhaiter le meilleur des choses et le bonheur qui va avec, les douze mois durant.

Même si l’évènement perd d’année en année de sa superbe (et son véritable sens premier, celui de privilégier le lien social et la relation publique) au profit de son annulation pure et simple, surtout chez certaines collectivités pour cause d’économie et raison de restriction budgétaire. Un tort de supprimer cette séquence de l’agenda, peut-être ? Sans doute !

Car la sempiternelle cérémonie de vœux n’est pas aussi insipide et soporifique qu’il y paraît sur le papier. On y apprend nonobstant une multitude d’informations tant sur le bilan de l’année écoulée que sur les perspectives à venir de la structure accueillante. Sur ses choix et stratégies, ses orientations et ses désirs. Tout en mettant en exergue ce que l’IA ne fera jamais : placer l’humain au centre des projecteurs !

Alors, les vœux de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, puisque ce sont d’eux dont il s’agissait ce lundi 13 janvier en début de soirée malgré le froid polaire se répandant sur la Côte d’Or et sa capitale, étaient-ils si traditionnels que cela, selon l’expression même du Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement, Eric FOUGERE ?

 

Que d’émotions en 2024 grâce aux Jeux Olympiques !

 

Que nenni ! Devant un parterre de personnalités départementales (Côte d’Or), le président du COS résuma en deux mots l’état d’esprit de l’établissement bancaire, autrefois identifié, à un fameux animal de la forêt : l’écureuil. « Quelle année pour nous ! ». Tant en émotions, qu’au niveau de sa richesse en termes d’intérêt.

Pour l’émotivité, forcément en sa qualité de partenaire premium de l’évènement, Eric FOUGERE ne pouvait occulter de sa prise de parole l’épisode olympique que la France a vécu à l’été 2024. Une tranche de vie exceptionnelle qui aura marqué l’Hexagone aux quatre coins de ses provinces, y compris en Bourgogne avec le passage de la flamme. Dans l’Yonne mais aussi en Côte d’Or.

« Les athlètes soutenus par le groupe BPCE représentent 30 % des médailles, s’enthousiasme Eric FOUGERE, quant à la flamme olympique, ce furent des moments très intenses et conviviaux à vivre dans notre région. Nous avons vécu une parenthèse enchantée… ».

Séquence émotion, comme le disait si bien Nicolas HULOT, à chaque lancement de sa célèbre émission, « Ushuaia » !

 

 

Une remontée des taux qui complexifie la tâche

 

Au niveau purement professionnel, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aura connu une année où l’environnement financier était fort complexe, avec la remontée des taux d’intérêt. Toutefois, son ancrage territorial s’est davantage renforcé, lui permettant d’optimiser son développement.

A titre personnel, le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement régional aura eu le plaisir de vivre un temps fort de son existence : sa nomination en qualité de président du Conseil de la BPCE au mois de mai.

« Dorénavant, plaisante-t-il, je porte la bonne parole à travers la France ! ». Une entité fédératrice qui regroupe les quinze Caisse d’Epargne régionales et les quatorze Banque Populaire qui agissent dans le pays. Soit un PIB (Produit intérieur brut) équivalent à 23 milliards d’euros pour cent mille collaborateurs !

« C’est une des trente banques mondiales, complète l’orateur. Cela pose le groupe. Il a lancé sous la responsabilité de son président de Directoire Nicolas NAMIAS en juin dernier un plan stratégique qui s’appelle « Vision 2030 ». Ce qui nous permet de posséder un « temps devant nous ». Et l’un de ses aspects, c’est le cercle de développement stratégique à horizon 2030. C’est la combinaison de trois cercles : l’activité nationale, l’activité européenne et l’activité internationale. Avec la volonté, au niveau hexagonal, d’être le banquier d’un Français sur quatre et une croissance interne forte… ».

 

 

Des vœux prononcés en un peu plus de sept minutes !

 

Parallèlement, la croissance externe stratégique sur le continent européen a été engagée, avec une présence dans vingt-six pays. Au niveau planétaire, le groupe BPCE souhaite devenir le leader sur des niches de marché dans la gestion d’actifs.

Une volonté de développement dont profite nécessairement la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

« Nous sommes dans un alignement entre la stratégie du groupe et celle de notre établissement régional, constate l’intervenant au micro.

Un dynamisme que l’on retrouvera dans les futurs projets du groupe, d’ores et déjà qualifiés d’ambitieux par un Eric FOUGERE qui prit soin de ne pas trop allonger son propos.

« 2025 sera une année où on ne cessera pas de vous accompagner, conclut l’orateur qui promis juré avait précisé au président du Directoire, Jérôme BALLET, de faire court. Son discours de vœux n’aura duré in fine que 7 minutes et 35 secondes : Eric FOUGERE a donc gagné son pari !

Dans un prochain article, nous découvrirons les perspectives 2025 de l’établissement, expliquées par Jérôme BALLET, le président du Directoire.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’histoire, insolite, prêterait presque à sourire. S’il n’était question en substance du droit de vie ou de mort exercé sur un pauvre animal sans défense et qui n’a rien demandé à personne. Cela se déroule dans le département voisin de l’Yonne, dans l’Aube, où les choses sont pourtant prises très au sérieux par les autorités de tutelle de l’Etat. La preuve ? C’est que le sort du sanglier « Rillette » - une magnifique laie baptisée d’un prénom pour le moins subtil et gourmand – va se jouer lundi 13 janvier au tribunal d’instance de Châlons-en-Champagne ! Sans doute devant pléthore de journalistes venus de tout l’Hexagone pour en suivre le moindre des éléments devant aboutir à un verdict que l’on souhaite heureux. Comme un procès digne d’intérêt ?

Menacée d’euthanasie, la jolie bestiole qui pèse au bas mot cent kilos et qui vit depuis sa tendre époque de petit marcassin dans un bel enclos de mille mètres carrés chez une éleveuse professionnelle de chevaux en parfaite domestication, est au centre d’une affaire d’Etat où tout le monde s’en mêle : de la préfecture de l’Aube à Brigitte BARDOT en personne via sa Fondation, aux médias grâce à Julien COURBET et aux internautes qui ne cessent de signer la pétition qui a été lancée en ligne depuis plusieurs semaines en France, pour encourager et soutenir la jeune femme, Elodie CAPPE, dans son combat contre…l’imbécilité !

A croire qu’il n’y a pas d’autres sujets plus urgents à traiter dans ce pays qui croule sous sa dette publique abyssale, ne sait toujours pas traiter la récurrente problématique des seniors ayant perdu leur travail et sombre vers une inexorable inertie économique dont il n’est pas près de se relever, foi de Donald TRUMP et d’Elon MUSK, qui s’en frisent déjà les moustaches !

 

Des précédents qui se sont bien terminés

 

C’est à l’âge d’un mois à peine, que « Rillette », marcassin femelle en piteux état, a été découvert sur la propriété de notre éleveuse d’équidés. Elle lui a prodigué des soins salvateurs et lui a offert un havre de paix dans un bel enclos protégé où l’animal ne nuit à personne et peut couler ainsi une existence paisible à l’abri des prédateurs et des chasseurs, toujours à l’affût pour « tirer » du cochon ! Certes, on le sait très bien : l’espèce pullule dans nos bois et provoque de sérieux dégâts très régulièrement dans les plantations des agriculteurs, furibards devant leur prolifération.

Dans le cas présent, ce ne sont pas les chasseurs – ils jouent aussi un rôle de régulateur dans l’équilibre animalier présent dans les zones rurales – qui sont en cause. Mais, bel et bien, l’Etat qui a enclenché une procédure judiciaire pour ôter la laie de sa propriétaire d’adoption et lui réserver un sort des plus funestes à venir. En s’appuyant sur la législation en vigueur – nul ne peut adopter un animal sauvage -, les services de l’Etat et en particulier, l’Office national de la Biodiversité sont entrés dans la danse en 2023 pour obliger Elodie CAPPE à abandonner son animal à une autre destinée.

Mais l’existence d’un décret (celui du 08 octobre 2018) stipule qu’il est possible en effectuant la demande auprès des services de la préfecture de détenir ces fameux mammifères, les sangliers qui n’ont pas d’origine licite puisque animaux sauvages, dans une propriété privée. Un interstice dans lequel s’est engouffré tout naturellement la jeune femme qui considère « Rillette » comme un animal de compagnie, « véritable membre de sa famille » en établissant une déclaration réalisée en bonne et due forme auprès de la préfecture auboise. Une demande rejetée sine die ou presque par les services préfectoraux localisés à Troyes. Alors que dans l’Hexagone, 72 affaires similaires concernant l’adoption d’un sanglier dans un enclos protégé ont obtenu gain de cause avec la bénédiction de l’Etat…

 

 

Et pourquoi pas un retour dans son enclos ?

 

Une incompréhension totale pour l’amoureuse des chevaux qui, remonté comme un coucou suisse, devant cet acharnement judiciaire, a décidé de se battre jusqu’au bout pour conserver la laie et sauver la vie de cet animal.

D’une part, elle a largement médiatisé l’affaire et ce, bien au-delà des frontières de l’Hexagone ; d’autre part, quatre pétitions lancées sur la toile – « Presse Evasion » a apporté d’ailleurs sa caution morale en signant l’une d’entre elles ce matin ! – ont déjà recueilli des centaines de milliers de signatures en faveur de « Rillette » ! Un soutien populaire qui fait chaud au cœur et qui mobilise bien au-delà des amoureux de la nature, des animaux et de l’environnement. Les gens civilisés…

Les fondations animalières, l’instar de « Trente Millions d’Amis » et celle de Brigitte BARDOT mobilisent également à tout va l’ensemble de leurs réseaux pour qu’une issue favorable vienne clore ce dossier incongru. Sans compter plusieurs « marches blanches » ayant déjà réuni des milliers de personnes.

Les services de la préfecture, bien en connexion avec la réalité populaire du terrain, rappellent qu’il existe trois possibilités pour le devenir de ce sanglier, stérilisé et vacciné : sa mise à mort pure et simple (au nom de quels arguments ?!!), sa remise en liberté dans la nature – sauf qu’un animal domestiqué depuis aussi longtemps ne saura jamais se nourrir seul dans la forêt, ce serait aussi le condamner à une mort de faim quasi immédiate et être la proie des prédateurs, voire des chasseurs -, et, cerise sur le gâteau, le remettre à un professionnel du dressage exerçant dans le cinéma pour le faire travailler sur des scènes animalières !  

Une aberration totale de la part des technocrates à l’heure où le dressage animalier ne fait plus recette dans les cirques et que viennent de se refermer définitivement les bassins du « Marineland » à Antibes qui accueillaient jusque-là des orques ! On marche sur la tête…

Pour que l’affaire de la laie « Rillette » ne sente pas le pâté et que cet animal continue son existence au beau milieu de son enclos chez sa propriétaire, la mobilisation est donc nécessaire, au nom de la défense du droit animalier…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le nouveau gouvernement BAYROU sera-t-il censuré le 16 janvier prochain ? Certains le désirent ardemment et d’autres le redoutent ! En tout état de cause, c’est la porte ouverte à toutes les conjonctures possibles du côté de l’Histoire, et toutes les conjectures imaginables dans les rangs des politiques et des médias. Parmi celles-ci, on compte un passage à la VIème République, la démission du Président MACRON, la convention de non-censure, le 49.3, l’article 16 de la Constitution…

 

TRIBUNE : Ceux qui rejettent la censure craignent une instabilité néfaste à la vie politique, économique et financière, dommageable à la France. Mais ont-ils des craintes pour la France ou leur poste ? Les partisans de la censure se retrouvent parmi le Parti Communiste, les « Verts », LFI et certains membres du PS. Le NFP a implosé depuis des lustres. Il a juste permis aux uns et aux autres de se faire élire à l’assemblée, comme Élisabeth BORNE qui trouvera un siège de député dans les « poubelles » de la politique, grâce aux voies de LFI…

Ceux qui sont opposés à la fin du gouvernement animé par François BAYROU sont pour l’instant majoritaires. Le pouvoir est entre les mains des indécis : le RN ! Marine LE PEN tient le gouvernement entre ses mains. Aujourd’hui de nouvelles donnes troublent le vote du Rassemblement National : l’échéance judiciaire de son égérie et le décès de Jean-Marie LE PEN. Il faudra également surveiller les réactions politiques, suite au décès d’un homme politique qui aura marqué l’histoire durant plus de cinquante ans. Un militaire, un polémiste, un provocateur, un ancien député dont les propos contestés et contestables lui on valut de nombreuses condamnations. Les interventions des dirigeants politiques concernant Jean-Marie LE PEN seront donc examinées à la loupe par les membres du RN.

 

Les fantasmes politiques des gouvernants et des médias

 

Depuis de nombreuses années, Jean-Luc MELENCHON en avait fait un cheval de bataille. A ce jour, on compte 25 réformes de notre constitution. La première fut d’instaurer l’élection du président par le suffrage universel. Le Général de GAULLE avait déclaré lors de la conférence de presse du 31 décembre 1964 : « Une constitution, c’est un esprit, des institutions, une politique… ».

Si on peut constater que l’esprit de la République se délite depuis 1958, du côté des institutions et de la pratique, notre constitution tient toujours la route à quelques exceptions près. Une certaine amoralité corrode peu à peu l’esprit : tel président condamné à une peine de prison, tel autre surpris en scooter en train de rejoindre sa maitresse, des députés (surtout chez LFI) au comportement vulgaire, député sous « OQTF », député condamné à la prison, député quasiment analphabète…

Pour le Général, l’esprit procède de la nécessité d’assurer aux pouvoirs publics, l’efficacité, la stabilité, et la responsabilité dont ils manquaient sous la IVème République. Aujourd’hui, nous sommes revenus au régime des partis et une efficacité amoindrie par le manque d’argent (dette abyssale et déficit budgétaire qui rapprochent dangereusement l’Etat de la banqueroute).

Le choix de la Vème République fut aussi induit par la désunion nationale prégnante sous la IVème (guerre d’Algérie oblige). Aujourd’hui, cette absence d’unité est permanente, alimentée par l’affrontement de personnalités politiques qui veulent le pouvoir. Le paysage politique ressemble à « égoland », et les citoyens oscillent de droite à gauche, sur le modèle du balancier de Schopenhauer : de la souffrance à l’ennui, de l’ennui à la souffrance…

Qu’il s’agisse de la censure ou de faire démissionner Emmanuel MACRON, c’est la Présidence de la République que lorgne ouvertement certains, et en filigrane, d’autres. Un inventaire non exhaustif des prétendants : François BAYROU, Marine LE PEN, Jean-Luc MELENCHON… En embuscade : Jordan BARDELLA, Gabriel ATTAL, Gérald DARMANIN… Et n’oublions pas Emmanuel MACRON qui par un tour de passe-passe pourrait vouloir se maintenir…

 

L’esprit de la Vème République détruit par Jacques CHIRAC ?

 

L’esprit de la Constitution, c’est garder un parlement législatif et faire en sorte que « le pouvoir ne soit pas la chose des partisans mais qu’il procède directement du peuple, ce qui implique que le chef de l’Etat, élu par la Nation, en soi la source et le détenteur ». Lorsque Napoléon fit assassiner le Duc d’Enghien, Talleyrand déclara : « Sir, plus qu’une erreur, c’est une faute » ! On peut dire aujourd’hui la même chose à notre président quand il a dissous l’Assemblée Nationale.

La donne était limpide : le président ne pouvant dissoudre ni renverser le parlement, chacun est donc enfermé dans son domaine. Ainsi, le parlement se trouve intangible, et vote ou non les lois et le budget, comme il le juge bon. De GAULLE avait insisté sur le fait que le président ne soit pas élu simultanément avec les députés. Et c’est précisément sur ce point que le bât blesse. Jacques CHIRAC a détruit l’esprit de la Vème, en ramenant le septennat à un quinquennat qui n’a d’intérêt que pour la présidence et son gouvernement, et permet aujourd’hui un retour aux partis et à la IVème République.

Ainsi, le président assure par son élection, un parlement fidèle durant tout son mandat et se donne un pouvoir sans garde-fou : l’épée de Damoclès sur la tête du président lorsque les législatives arrivaient durant le septennat. La Vème, c’est un septennat et les accros du pouvoir veulent garder la prérogative des deux élections concomitantes : présidentielles et législatives !

 

 

Pousser le Président de la République à la démission : une faute grave…

 

Nous l’avons vu, notre constitution fonctionne bien. Lorsque le gouvernement propose des lois, et si l’Assemblée est en désaccord, la motion peut être votée. Si le gouvernement souhaite poser le 49.3, cela peut provoquer une motion de censure. Le 49.3 permet au président d’affirmer sa volonté d’agir. La motion de censure redonne finalement la parole au peuple, et les négociations de coulisses qui doivent faire renoncer à ladite motion de censure par certains partis est un déni de démocratie !

On a pu constater lors de la réforme des retraites alors que le peuple était contre, que nos députés s’isolaient de plus en plus des citoyens et ne s’intéressaient à eux qu’au moment des législatives et des présidentielles, à coups de propositions de lois hypocrites et démagogiques ! Pire encore, lorsque le locataire de l’Elysée sent que le pouvoir lui échappe sur certains domaines, il constitue des « conventions citoyennes », notamment sur le suicide assisté. Ce qui a provoqué un tollé au sein d’un parlement fortement clivé sur le sujet.   

Oui, la Constitution marche bien à condition d’en vivre l’esprit et les moyens originels. L’état d’esprit disparaît de tous les côtés, gouvernants et gouvernés ! Emmanuel MACRON a beau jeu de dire qu’il a été élu démocratiquement, mais pas par la majorité des inscrits. Si on prend en compte les abstentions, les suffrages exprimés et les votes pour le président, il ne fut élu réellement que par le tiers des citoyens : cherchons la légitimité. Encore plus grave : vouloir pousser le Président MACRON à démissionner constituerait une faute grave. Ni le peuple ni les médias n’auraient une quelconque raison démocratique et constitutionnelle à soumettre la démission.

 

Le fantasme de l’article 16

 

Sa mise en œuvre n’est pas évidente et permet à certains partis de manipuler l’information aux fins de faire pression auprès du locataire de l’Elysée :  « Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. ». Les conditions prévues par l’article 16 sont loin d’être réunies. Le Conseil Constitutionnel sera alors saisi par les présidents des deux chambres aux fins de mesurer l’exactitude de la situation.

En résumé, notre constitution peut être efficace en revenant à l’esprit du septennat !  Vouloir une motion de censure le 16 janvier prochain, est un non-sens quand on sait que pour le vote des lois, l’Assemblée Nationale, la voix du peuple, garde le dernier mot et qu’Emmanuel MACRON déclare en permanence qu’il ne démissionnera pas !   

« En dehors du français, il y a une seule langue nationale que la Constitution tolère : la langue de bois ! ». Vincent ROCA. 

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Et voilà une nouvelle élection qui devrait faire du bruit et provoquer de la surenchère en termes de revendications en ce premier mois de l’année ! Celle des Chambres d’Agriculture, où l’alliance de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs) domine largement son sujet en présidant près d’une centaine de ces organes consulaires en France. Mais, la Confédération Paysanne (orientée à gauche) et la Coordination Rurale, plutôt marquée à droite, veillent au grain. Des grains de sable supplémentaires qui pourraient perturber la bonne marche du gouvernement ?

 

Lundi 30   

Accompagné d’un aéropage de ministres, François BAYROU est enfin arrivé à Mayotte. Avant, il ne pouvait pas y aller, il avait « aqua-poney » dans sa bonne ville de Pau ! Le ministre de l’Intérieur Bruno RETAILLEAU avait déjà fait le voyage, au lendemain du passage du cyclone « Chido », suivi du Président de la République. Marine Le PEN pour sa part, devant suivre en fin de semaine. Elle y sera sans doute mieux accueillie que son prédécesseur : Mayotte ayant voté pour elle à 59 % au second tour de la dernière présidentielle. Mais par-delà la symbolique, quelle portée réelle pour toutes ces visites mobilisant par ailleurs un nombre important de forces de l’ordre qu’il serait sans doute plus judicieux de déployer ailleurs sur le terrain, au service des populations ? Que subsistera-t-il dans quelques années de toutes ces déclarations, de toutes ces promesses de « reconstruction » et autres « réponses concrètes » ? Avant de reconstruire encore faudrait-il construire… Devenu le 101ème département français le 31 mars 2011, l’île connaissait avant le passage dévastateur du cyclone, un taux de chômage de 37 % et un niveau de vie sept fois plus faible qu’ailleurs en France, accusant ainsi près de 60 ans de retard sur le niveau national, pour un PIB par habitant de 8 800 euros, soit 30 % du niveau moyen des pays de l’UE. Département le plus pauvre de France, qui connut en mai dernier une épidémie de choléra et dont 30 % des habitants ne sont toujours pas raccordés à l’eau…

 

Mardi 31   

« Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas… ». Il y a tout juste trente ans, pour ses derniers vœux à la Nation, François MITTERRAND se savait condamné. Il concluait ainsi son allocution, allusion à peine voilée à sa mort prochaine. Des mots d’adieu emprunts de spiritualité, entrés aujourd’hui dans l’Histoire, dont même ses adversaires les plus farouches reconnurent la solennité. Pas certain que l’intervention d’Emmanuel MACRON ce soir, mis à part un timide mea culpa sur la dissolution de juin dernier connaisse pareille destinée !

 

Mercredi 01   

Que ce soit au fauteuil de la présidence départementale, comme après une course effrénée dans l’aéroport d’Istanbul pour prendre la correspondance pour Paris, que ce soit attablé devant une entrecôte taille XXL au concours charolais d’Avallon, ou lançant un ban bourguignon lors de la journée Yonne au Salon de l’Agriculture, que ce soit sur une selle de vélo ou à Bakou, saluant la Première dame d’Azerbaïdjan, Patrick GENDRAUD savait manier l’élégance en toutes circonstances, dans le verbe comme dans le geste… Le président du Conseil départemental et ancien maire de Chablis s’est éteint à 72 ans, après avoir lutté contre cette foutue maladie que l’on dit longue, faute de trouver les mots… A l’instar de son mentor Jacques CHIRAC, rencontré à l’adolescence, il aimait les gens, condition sine qua non pour entrer en politique comme se plaisait à dire le député de Corrèze d’alors. Manifestant tout au long de son parcours d’élu, le plus grand respect pour ses adversaires. Chose suffisamment rare pour être saluée, dont maints acteurs de la vie politique locale devraient bien s’inspirer !  

 

 

Jeudi 02  

C’est un mantra bien rôdé, empreint de sincérité ou non, immuable et inusable, que l’on se répète sur tous les tons depuis 24 heures… « Bonne année et meilleurs vœux ! » Les plus prudents n’omettant pas généralement d’y rajouter ce précieux avenant « et surtout la santé ! » Comme chaque début d’année, je ne peux m’empêcher de penser à ces rêves du grand Jacques BREL formulés un soir de Nouvel An 1968 : « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns, je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier, je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux et des rires d’enfants… » Que rajouter à cela ?

 

 

 

Vendredi 03  

Premier marronnier 2025 pour les chaînes d’info en continu : l’arrivée à pied du Premier ministre et de son équipe gouvernementale à l’Elysée pour le traditionnel premier Conseil des ministres de l’année. Un exploit sans pareil à en juger par la centaine de mètres nécessaires pour accomplir le trajet depuis le ministère de l’Intérieur, place Beauvau ! Avec pour seul public les nombreuses forces de l’ordre présentes sur le parcours, les Parisiens étant dans le même temps interdits de trottoirs… Pour l’exercice de proximité au plus près de la population, on repassera ! Pauvres ministres, toujours privés de sacoches ou porte-documents, obligés de déambuler avec un simple dossier en carton, voire des feuilles volantes, sous le bras pour faire sérieux et témoigner de leur travail…

 

Samedi 04   

Aussi belles soient les images et sympathiques les concurrents, au premier rang desquels la lumineuse Violette DORANGE, la surmédiatisation médiatique, que ce soit à la TV ou sur les réseaux sociaux des concurrents du Vendée Globe n’est-elle pas préjudiciable à la perception que l’on se fait de la course au large… ? Invitation à partager un petit-déjeuner en plein océan, direct au journal de 13 heures, bateau traçant sa route filmé par drone, rencontre avec des baleines…, plus rien aujourd’hui ne relève du secret et de l’intime. Le monde de l’image et de la « com » est désormais omniprésent, au détriment de l’imaginaire que l’on se forgeait à partir d’une simple position sur le globe… Pas certain qu’un « taiseux » comme TABARLY aurait encore eu sa place en pareille course… 

 

 

Dimanche 05

Bientôt les élections dans les Chambres d’agriculture. Si l’alliance FNSEA-JA y règne quasiment sans partage depuis plusieurs décennies, et préside aujourd’hui 97 instances consulaires sur tout le territoire, contre une à Mayotte pour la Confédération paysanne (marquée à gauche) et trois pour la Coordination rurale, cette dernière entend bien lui contester pareille hégémonie. Deuxième syndicat agricole par le nombre d’adhérents, marquée très à droite, la CR a ainsi appelé ce soir ses sympathisants à « monter sur Paris » pour y mener une série d’actions sur fond de colère contre le traité de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur. La campagne est lancée et nul doute que d’ici le 31 janvier prochain, la surenchère sur le terrain sera de mise. L’enjeu est d’importance et le vainqueur aura tout loisir de faire couler le champagne mais en attendant, gare aux bouchons !  

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est une excellente alternative pour réduire son empreinte carbone ! On la doit, du 13 janvier au 02 février, à trois intercommunalités de l’Yonne, soucieuses d’encourager les grandes résolutions de ce début d’année. Comment ? En participant au « Défi KAROS », un challenge judicieux destiné à celles et à ceux qui aimeraient recourir davantage (et plus régulièrement aussi) aux bénéfices du covoiturage pour effectuer leurs trajets quotidiens…L’Auxerrois, l’Aillantais et le Chablisien sont désormais sur les rangs !

 

YONNE : La plateforme se nomme « KAROS ». Hexagonale, elle offre à tout un chacun la possibilité de s’inscrire en tant que conducteur ou comme passager dans le cadre de déplacements par la route sur des trajets similaires et concordants au niveau des horaires. A ce titre, trois intercommunalités de notre territoire nord-bourguignon profitent précisément des avantages proposés par ce dispositif. Il s’agit de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois, et des communautés de communes de l’Aillantais et du Chablisien.

Or, conjuguant le vertueux principe des grandes résolutions imputables à l’an neuf et à celui qui l’est tout autant de réduire notre empreinte carbone sur la planète, les trois collectivités ont décidé de faire cause commune en faveur de la promotion du covoiturage, auprès de leurs administrés, soit environ 93 000 habitants !

Comment ? En lançant un véritable défi à la population ! Et quel défi, par ailleurs : celui de voyager de manière collégiale en éradiquant les individualismes habituels et en profitant du covoiturage, un excellent moyen de locomotion automobile de plus en plus dans l’air du temps. A la fois économique et surtout très écologique !

 

Des lots à gagner pour se motiver !

 

Vice-président de la Communauté de communes de l’Aillantais-en-Bourgogne – c’est la vraie appellation de cet EPCI -, Alain CHEVALLIER, en charge de la mobilité et édile de Poilly-sur-Tholon, en rappelle les préceptes judicieux : « Le covoiturage est une excellente solution pour les Aillantais, car il permet non seulement de réduire les coûts de transport, mais aussi de diminuer l'empreinte carbone. KAROS leur permet également de sortir des zones rurales, où les transports en commun sont malheureusement inexistants, pour rejoindre les zones urbaines. Le covoiturage favorise aussi la convivialité et renforce le lien social entre les participants ».

Tout est dit et bien dit, somme toute, pour inciter les habitants de ce secteur occidental de notre département de relever à leur tour le gant de ce défi, un brin original.

 

 

 

Dans l’absolu, ils auront trois bonnes semaines pour le réaliser. Côté pratique, les habitants intéressés par la démarche sont donc invités à télécharger et à créer leur compte en quelques clics sur la fameuse application, à définir ensuite leurs trajets habituels domicile-travail et de joindre l’utile à l’agréable en essayant de gagner de nombreux lots, mis en jeu par les collectivités organisatrices. Simple comme bonjour, en effet !

Ainsi, en plus de limiter leurs émissions de gaz en remplissant davantage des voitures qui habituellement font « à vide » les mêmes trajets, aux mêmes heures, tous les matins et tous les soirs, les participants les plus mobilisés auront peut-être la chance de gagner un smartphone reconditionné d’une valeur de 500 euros, des cartes cadeaux de 30 euros à dépenser dans les commerces locaux indépendants et de nombreux autres lots, comme des entrées de stade nautique ou des places de théâtre pour les férus de culture.

 

Vers une nouvelle façon de se déplacer…

 

Pour Jean-Dominique FRANCK, vice-président à la « 3CVT » en charge de la Mobilité, transports alternatifs, voies douces, politique du logement et du cadre de vie, « avec l’application KAROS, la Communauté de Communes Chablis Villages et Terroirs s’est fixée un double objectif : moins de voitures, plus de convivialité. Le covoiturage, c’est rouler autrement, en rendant les trajets domicile-travail plus agréables et plus économiques ! ». 

De pertinents arguments qui ne laissent pas indifférents au moment où le pouvoir d’achat est en berne et où les effets inexorables du réchauffement climatique se font ressentir aux quatre coins du globe.

Dans les faits, il n’en coûtera par exemple que 0,50 euros à un passager pour être transporté sur un trajet de 15 kilomètres tandis que le conducteur est lui rémunéré 1,50 euro sur ce même trajet.

Ce projet concernera un bassin de population équivalent à près de 93 000 habitants, soit un tiers des Icaunais.

Réaction de Magloire SIOPATHIS, vice-président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois en charge des Mobilités et des Transports, et maire d’Appoigny : « Notre territoire, majoritairement rural, a encore besoin de la voiture. Mais des solutions complémentaires pour nos habitants et nos salariés sont déjà là. Il est de notre devoir de les accompagner vers une nouvelle façon de se déplacer et d’être précurseurs dans ce domaine…».

Le covoiturage comme vecteur essentiel de la décarbonation : un leitmotiv qui sied très bien aux trois collectivités de l’Yonne ; elles espèrent ainsi une mobilisation importante de la part des citoyens, soucieux aussi de réduire leurs factures énergétiques...

 

 

En savoir plus :

 

Spécialisée dans la mise en relation de conducteurs et de passagers qui souhaitent partager leurs déplacements domicile-travail, la plateforme KAROS n’en n’est pas à son coup d’essai puisqu’elle est implantée dans l’Auxerrois depuis déjà trois ans, et élargit progressivement son périmètre en contractualisant d’une part avec les plus gros employeurs (six mois offerts pour tout passager collaborateur d'une entreprise qui adhère à un programme d'accompagnement de KAROS) et d’autre part avec les collectivités locales soucieuses de baisser l’empreinte carbone des transports sur leur territoire en proposant à leurs actifs un service de mobilité durable adapté aux zones rurales, pratique et attractif.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 778

Articles

Bannière droite accueil