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Une REF 2024 sur le thème du pouvoir ! Alors autant vous le dire, en ces temps où chacun s’interroge sur ce qu’il en sera de la rentrée et d’un nouveau gouvernement pour la France, les conversations dans les allées de l’hippodrome de Longchamps auront parfois ressemblé à un remake « d’En attendant Godot » ! Mais ce fut une REF qui aura été un véritable succès de fréquentation, avec plus de 10 000 chefs d’entreprise venus de France entière et qui auront bravé l’appréhension de monter à la capitale dans l’entre deux olympiades et ils auront bien fait ! Quant à celles et ceux qui n’auront hélas pas pu venir, les 450 journalistes accrédités pour l’occasion s’en seront donnés à cœur joie et nul doute qu’il ne manque pas une seconde de l’évènement dans les différentes rédactions, tout comme sur les réseaux sociaux.

 

TRIBUNE : Parce que oui, n’en déplaise à ceux qui auraient bien aimé que le MEDEF essuie un échec, la REF 2024 restera comme l’une des plus réussies, foi de vieux militant patronal qui en a quelques-unes à son compteur, y compris à l’époque où ça s’appelait « université d’été » ! Et puis, rompant avec la coutume, une REF sans ministre et pour cause, mais avec la Présidente de l’Assemblée Nationale et celui du Sénat, dans un numéro de duettistes plutôt bien maîtrisé, dans la continuité du discours d’ouverture de Patrick MARTIN. Un discours démarrant tambour battant sur les premières mesures du fameux tube des ROLLING STONES « Start me up » !

Alors, aura-t-il réussi à allumer la REF ? D’aucun diront que oui, quand d’autres seront plus nuancés, sans doute. Mais la question de la forme n’était pas vraiment d’importance, car c’est bien le fond qui prévalait. Et pour ce qui est du fond, nous n’avons pas été déçus. Tout y est passé !

 

Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, côté bilan présidentiel !

 

Enfin quand je dis tout, je veux dire tous les sujets qui préoccupent aujourd’hui les chefs d’entreprise, alors que l’incertitude prévaut à tous les étages. Sans vouloir égrener tel un chapelet, la longue liste de ce qui interroge et inquiète, il y a bien sûr dans l’immédiat la situation politique, avec pour question centrale : qui pour piloter l’avion ? Et quand ? Et si le « quand » traduit bien l’urgence de ne pas voir notre pays s’enfoncer dans une espèce de léthargie mortifère de gouvernance, le « qui », quant à lui, attise bien des inquiétudes, si l’on se réfère au résultat des législatives !

Car si d’aventure tout ou partie de la logorrhée démagogique de ceux qui revendiquent la légitimité de gouverner devait servir de modèle à la politique menée d’ici aux prochaines semaines, alors à n’en pas douter, l’avenir de bien de nos entreprises pourrait se trouver gravement compromis ! Bon soyons clairs ! Je ne veux pas laisser supposer que je pourrais être tenté de délivrer un satisfecit pour tout ce qui a été fait au cours des dernières années et loin s’en faut ! Mais il ne s’agit pas non plus vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain ! Certains sujets, même s’ils n’ont pas été traités de manière totalement aboutie, méritent pour autant d’être sanctuarisés, avec au premier rang d’entre eux, celui de la réforme des retraites.

 

Favoriser une politique de l’offre, c’est ô combien nécessaire !

 

Patrick MARTIN a eu raison de rappeler que nous payons aujourd’hui les errements d’hier. Un hier trouvant son origine au tout début des années 80, lorsqu’il a été décidé de ramener l’âge de la retraite de 65 à 60 ans. Quelle inconséquence ! Quelle irresponsabilité ! Alors qu’il ne faisait aucun doute, compte tenu des données démographiques déjà parfaitement documentées à l’époque, que notre régime par répartition serait vite débordé ! Renoncer aujourd’hui au report de l’âge de départ à 64 ans ou, sans aller jusque-là, élargir davantage le champ des exceptions, serait je crois à minima une très grave erreur !

Il y a aussi bien entendu, la question de la politique de l’offre. Les signaux positifs qui ont été envoyés en la matière, même s’ils nous ont souvent semblé trop timides, auront tout de même donné des résultats très encourageants et il convient de conserver cette trajectoire. Car favoriser une politique de l’offre, c’est bénéfique à l’activité économique, à nos entreprises, à l’emploi, à l’attractivité de la France et donc à la Nation tout entière.

 

 

La confiance, cela ne se décrète pas…

 

Et puis, il y a la question de la fiscalité. Et là, nous mesurons bien le risque, compte tenu de l’état de nos finances, de voir renaître des tentations de « ponctions » qui pourraient être bien difficiles à contenir. Il faut le répéter : les chefs d’entreprise ont besoin de savoir où ils vont et comment y aller ! Ils ont besoin de stabilité et d’assurances sur les dispositifs qu’ils doivent appliquer. En un mot, ils ont besoin d’avoir confiance ! Et la confiance, ça ne se décrète pas, mais ça se conquiert jour après jour par les preuves qui sont données !

Voici donc l’état d’esprit dans lequel se trouvaient les participants à la REF 2024. Concentrés, sérieux, combatifs, mais certainement pas moroses. D’ailleurs je vous l’assure, l’ambiance dans les allées était plutôt détendue et puis il faisait un temps magnifique ! Les pelouses de Longchamps étaient noires de monde, tant devant les « food-trucks », que les fontaines à boissons et autres machines à café. De quoi entretenir les bronzages et les bonnes mines au moment du déjeuner, mais aussi de prendre le temps d’échanger avec des pairs, connus ou non, mais avec lesquels on a pourtant tellement de choses à partager. Y compris pour faire du business, bien sûr, parce que tout de même, quand on a ça dans son ADN, il serait vraiment dommage de vouloir lutter contre sa nature !

 

Le pouvoir d’être toujours positif !

 

Mais l’un des grands intérêts des REF, c’est bien entendu sa programmation de conférences et de débats, lesquels donnent à voir et entendre des intervenants de très haut niveau (plus de 120 !). Ça interpelle, ça fait réfléchir, ça peut même déstabiliser, mais ça ouvre les chakras et ça oblige à réactiver les synapses, après des vacances souvent propices à une paresse par ailleurs salutaire !

Alors que certains signaux économiques sont passés à l’orange et que d’aucuns rêvent au « grand soir » d’une rentrée sociale conflictuelle et agitée, cette REF 2024 aura donc été une véritable respiration pour les chefs d’entreprise. Mais aussi un moment pour démontrer, si besoin en est, que le MEDEF est une grande organisation patronale, ouverte, moderne et créative. Une organisation tournée vers l’avenir, forte de ses 200 000 adhérents, qui s’inscrit avec force et conviction dans son environnement socio-économique et qui entend bien faire valoir les intérêts des entrepreneurs de l’Hexagone. De TOUS les entrepreneurs, sans qu’il soit question de taille ou d’activité de leur entreprise.

Et alors, pourquoi ce thème du pouvoir pour la REF 2024 ? Eh bien, c’est très simple ! Pour le MEDEF, ce pouvoir, c’est celui du positif ! Celui du pouvoir de faire, de recruter, de former, d'inclure, d'investir, d'innover, de décarboner, de digitaliser ! Et ce pouvoir, ou plutôt ces pouvoirs, ils sont entre les mains des entrepreneurs, car comme l’a rappelé Patrick MARTIN : « Les chefs d’entreprise sont des réalisateurs ! Ces pouvoirs qui sont tournés vers la collectivité, vers l'intérêt général, le MEDEF n’aura de cesse de les défendre, car il en va de la capacité d'action et de réponse aux grands défis qui traversent notre pays et pour lesquels les patrons Français détiennent tout ou partie de la solution ! » ;

Alors oui, cette REF 2024 aura été un millésime exceptionnel et une fois encore, elle m’aura permis de passer un excellent et riche moment ! Paul ELUARD ne disait-il pas : « Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous ! ».

Eh bien, alors que je m’apprête à refermer le stylo, je pense déjà à la prochaine édition de la REF, comme à une nouvelle promesse d’un instant privilégié auquel je vous invite d’ores et déjà toutes et tous à l’inscrire dans vos tablettes, du côté de la fin août 2025… Et le succès de ce prochain rendez-vous, lui non plus ne devra rien au hasard !

 

Claude VAUCOULOUX

Délégué Général du MEDEF et de l’UIMM Nièvre Yonne

 


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Prendre le temps de la réflexion tout en préservant l’existant. C’est en substance la sage décision prise par l’exécutif régional sur le dossier de l’harmonisation des règlements de transport scolaire en Bourgogne Franche-Comté et qui ne veut pas traiter le sujet à la légère. Un travail d’analyses déjà initié depuis quelques mois et qui devrait se poursuivre au cours de la nouvelle saison. En attendant, les conditions d’accès aux services de transport scolaire restent en vigueur, sous le prisme de la gratuité, pour tous les élèves internes inscrits dans des établissements publics comme privés afin de pouvoir en bénéficier…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est l’un des aspects importants de la rentrée 2024. Une thématique sur laquelle a longuement insisté la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, lors de sa toute première conférence de presse de la nouvelle saison. Devant de nombreux journalistes, conviés à participer à cet exercice oratoire dans l’une des salles de réunion de l’Hôtel de la Région, la première des élues de Bourgogne Franche-Comté, assistée de ses directeurs techniques, a tenu à donner sa position sur ce sujet. Un thème que la vénérable institution a ajouté parmi ses nombreuses compétences depuis le 01er septembre 2017, dans sept de ses départements (sauf le Territoire de Belfort) qu’il s’agisse des circuits ou des conditions d’accès au service.

Ce sont ainsi, au quotidien et en période d’activités scolaires, plus de 130 000 élèves qui bénéficient de ces transports. On recense ainsi plus de 3 000 circuits de ramassage scolaire qui sont organisés ; des circuits qui complètent aussi les possibilités d’acheminement existantes vers les établissements scolaires via le réseau ferroviaire régional et les lignes routières interurbaines, MOBIGO.

 

Un nouveau règlement des transports scolaires aux avancées conséquentes

 

Afin d’harmoniser les conditions d’accès aux transports scolaires pour l’ensemble des élèves des sept départements de Bourgogne Franche-Comté concernés sous le sceau de l’équité et de l’élimination des disparités pouvant exister d’un département à l’autre, la Région s’est donc lancée dans un important travail de réflexion. Explications de la présidente : « Cette évolution vise à mettre un terme aux inégalités de traitement provoquées par une multitude de règlements à l’œuvre dans différents départements. Une évolution qui doit tenir compte de la gratuité totale des transports scolaires sur le territoire, dans les secteurs où la Région est compétente… ».

 

 

Une réflexion qui n’est pas encore tout à fait terminée. Dans son long préambule devant les représentants des médias régionaux, Marie-Guite DUFAY a même décidé de se donner un an de mieux et de différer d’une saison supplémentaire cette harmonisation des règlements, notamment sur le volet de l’enseignement privé.

Toutefois, elle ne manquera pas d’apporter une bonne nouvelle à son commentaire. « Le nouveau règlement des transports scolaires a conduit à des avancées notables, explique-t-elle, permettant notamment dès cette rentrée à tous les internes inscrits dans des établissements publics comme privés de bénéficier de la gratuité des transports sur les lignes existantes du réseau régional… ».

 

Rassurer les familles : le message clair envoyé par la Région

 

Une période estivale qui aura été également propice aux échanges, entre la Région et les Organismes de Gestion de l’Enseignement Catholique (OGEC) puisque des discussions sont toujours en cours sur l’harmonisation de leur contribution au financement du transport scolaire. Dans certains secteurs géographiques, il existe encore quelques points d’achoppement sur cette contribution.

Le maintien des services de transport scolaire en l’état ainsi que leurs conditions d’accès s’est présenté comme la meilleure des alternatives pour la présidente de la Région BFC, préférant laisser du temps (une année de mieux) aux négociations avec les établissements d’enseignement catholique afin qu’elles puissent se dérouler dans des conditions optimales.

Dans l’absolu, et cela aura pour vocation de rassurer les parents d’élèves – Marie-Guite DUFAY aura beaucoup insisté sur ce point -, tous les élèves, y compris ceux nouvellement inscrits au transport scolaire pour cette rentrée 2024/2025 pourront donc être acheminés vers leurs établissements de manière gratuite sur les réseaux de transport MOBIGO existants ; via les circuits scolaires habituels ou les lignes régulières, sans omettre les transports ferroviaires.

 

Thierry BRET

 


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C’est le vrai feuilleton de l’été ! Mieux que les séries parfois indigestes et trash proposées à profusion sur les innombrables plateformes. L’adrénaline, en moins. Quoique ! Dans le monde politique, il y a aussi son lot de règlements de compte à « OK Corral ! » qui se vivent au quotidien en faisant des victimes, parfois collatérales.

Pour certains, c’est un véritable drame. Pour d’autres, une tragi-comédie à l’inspiration hellénistique. D’autres, encore, s’en moquent éperdument comme de leur première liquette ! A bientôt cinquante jours après le rendu des urnes par les suffrages, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, voulue soudainement par le Président de la République, la France n’a toujours pas de Premier ministre à la barre ni de gouvernement.

 

Et si le nom de Gabriel ATTAL revenait en grâce ?

 

Certes, diront les puristes, nous sommes dirigés à l’heure actuelle par un gouvernement « démissionnaire ». Qui a à sa tête, un Premier ministre tout aussi « démissionnaire » que son équipe, mais dont le patronyme ressort aussi régulièrement pour se succéder, pourquoi pas, à lui-même ! A quand un « Gabriel ATTAL II, le retour » ?!

Pourtant, dixit le chef de l’Etat en personne, « il se consacre nuit et jour à ce dossier et fait son maximum pour trouver la personne idoine en la désignant ». Une vérité de Lapalisse qui rassure, on s’en doute, une grande majorité de nos compatriotes ! Il est vrai que ces derniers avaient peut-être d’autres chats à fouetter depuis le début juillet. Entre la sacro-sainte et très attendue période estivale, synonyme de lâcher prise, d’oubli et congés, et les Jeux olympiques de Paris, voire Paralympiques, que l’on nous a vendus à hautes doses médiatiques. Légitimement, d’ailleurs, le double évènement sportif universel ne revenant dans l’Hexagone, dans sa formulation estivale, qu’une fois par siècle.

 

 

Quand la candidate du NFP s’auto-proclame Première ministre !

 

Donc, si vous avez pris soin comme des millions de Français de couper tous les canaux d’information durant cette période bénie des dieux, autant dire tout de go que vous n’avez rien manqué ou presque de fondamental, qui vous aurait fait perdre le fil de votre feuilleton ! Si tant est qu’il s’inscrive parmi vos favoris, ce dont je ne suis pas certain vu le désintérêt chronique et appuyé que les Français ont pour la chose politique depuis des années…

Dire que le Président de la République n’a pas eu le choix des prétendants sur la grille de départ serait mentir. On ne compte plus les candidats envoyés par le Nouveau Front Populaire (NFP) qui réclame à cri et à corps la nomination de l’un de ses porte-voix à Matignon alors que les partis adverses n’en veulent pas. La dernière proposition en date, une singulière inconnue pour la plupart de nos concitoyens, Lucie CASTETS, en est même arrivée à s’auto-proclamer Première ministre avant l’heure (et surtout la désignation officielle !), en effectuant la tournée des popotes cet été dans de nombreuses collectivités hexagonales afin d’assurer sa promotion ! En termes de pugnacité et de volonté, c’est sûr, cette future quadragénaire a démontré qu’elle avait du tempérament ! Mais, malgré une réception courtoise à l’Elysée, Emmanuel MACRON lui a signifié son refus…catégorique !

 

Envoyer quelqu’un de droite à Matignon, une suggestion de SARKO !

 

De CASTETS à CASTEX, il n’y a qu’un pas. Orthographiquement parlant, bien sûr ! Notre ancien Premier ministre, aujourd’hui patron de la RATP où il essaie de remettre le métro sur de bons rails, avait laissé un souvenir plutôt sympathique dans la classe politique, jouissant même d’une côte de popularité assez surprenante à la sortie de son mandat. Etonnamment, il n’intègre pas à date la liste des possibilités ministérielles…

Aujourd’hui, alors que la barre des cinquante jours sans gouvernement officiel se profile à l’horizon, d’autres ténors de la politique sortent du bois pour faire pression sur un président de plus en plus étriqué dans sa vêture élyséenne. Nicolas SARKOZY est sorti de sa réserve et exige que le chef de l’Etat choisisse enfin un représentant de la droite – puisque, selon lui la France est dans ce courant de pensée idéologique -, avec comme référent Xavier BERTRAND, actuel président de la région des Hauts-de-France, et qui fut un candidat malheureux à la primaire des Républicains en 2022.  Battu par une Valérie PECRESSE dont aura pu apprécier ensuite le parcours !

 

Une drôle d’histoire belge…

 

« Il faut laisser du temps au temps » ne cessait de répéter jadis le « sage » président socialiste François MITTERRAND, passé maître en fin renard qu’il était dans l’art de l’entourloupe et de la combinaison stratégique ! Là où les choses commencent à se gâter sérieusement, c’est que face à la problématique de la mondialisation et son contexte géopolitique incertain avec ses conflits à l’appui, face aux nécessités impérieuses de relancer notre industrialisation et notre économie, face aux soucis humains engendrés par la crise sanitaire et sociale qui sévit en France depuis tant d’années, face à ce besoin qu’expriment nos compatriotes à vivre mieux et en sécurité en se voyant doté d’un pouvoir d’achat convenable; il y a urgence à agir très vite ! Sinon, gare à l’explosion sociale ! Inquiets, les milieux entrepreneuriaux sont également suspendus aux décisions de ce choix ministériel d’où il découlera ensuite la mise en place du budget, de la fiscalité, de la relance économique.

Emmanuel MACRON a eu le temps de réfléchir, lui qui possède des neurones en parfait état, pour trancher ce nœud gordien qui finit par paralyser la France. Il est donc grand temps de faire fi des multiples trêves olympiques/paralympiques/estivales et de remettre la France en marche. Pour un ancien « marcheur », cela semble naturel. Sinon, nous pourrions continuer à vivre une drôle d’histoire belge, eu égard à nos voisins qui se sont vus privés d’un gouvernement et d’un Premier ministre durant deux ans, faute de cohésion…

 

Thierry BRET

 

 

 


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« Les thés meurtriers » ou « l’été meurtrier » ? L’un ne va pas sans l’autre. Avec les Jeux Olympiques, l’été 2024 fut encore plus festif que d’habitude ! Le farniente, les vacances, les JO : un cortège de fêtes en tout genre. Selon les envies et les moyens, le champagne a coulé à flot, la bière aussi, quand pour d’autres le café et le thé sont venus ponctuer le désir de célébrer des victoires ! Le problème, c’est que le miel avait un goût de fiel. Peu de personnes y ont pris garde ! Car, voici le temps de la rentrée, aux couleurs de tempête économique…

 

TRIBUNE : Alors que nous émergeons à peine des vacances, la rentrée s’annonce brutale. Qu’il s’agisse des difficultés économiques, des finances de l’Etat et du budget, des problèmes sociaux que rencontrent notre pays, tout est conduit par la politique. Le pouvoir, avec son Président, un Premier ministre, des ministres et un parlement avec ses deux chambres ! Cela est vital pour conduire la Nation. La dissolution de l’Assemblée nationale, puis un temps de gestation, qui devient long, pour accoucher d’un Premier Ministre… Chaussons roses ou chausson bleus ?

Des épées de Damoclès s’amoncèlent au-dessus de nos têtes. Un certain laisser-aller politique depuis le début du deuxième quinquennat du Président MACRON a fait croire aux Français qu’on pouvait se passer d’un gouvernement : un Président pour signer à tout va des ordonnances, et un Premier ministre pour jouer du « 49-3 » avec virtuosité…

Finalement, c’est tout de même partiellement vrai. Selon l’adage bien connu, les politiques passent, les fonctionnaires restent. Aujourd’hui, nos ministres démissionnaires (ils tiennent à cette appellation car ils souhaitent cumuler les fonctions, de ministre et de député) gèrent les affaires courantes. Si chez nos amis Belges, l’absence de gouvernement durant presque deux ans n’a pas nui à leur santé économique et financière, il n’en va pas de même pour nous. En effet, l’urgence de la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement, est dictée par la procédure d’enquête de Bruxelles pour déficit budgétaire excessif, et l’obligation de signer le contrat de garantie pour la conclusion des Jeux Olympiques d’hiver, et ce, en octobre au plus tard !

 

Une dette européenne globale de 114 milliards d’euros

 

Le pacte de stabilité budgétaire européen oblige chaque état membre à maintenir son déficit public en dessous des 3 % du PIB. Le déficit de la France atteint 5,5 % en 2023 et la dette publique 110,6 % du PIB. Selon les prévisions européennes, la dette pourrait atteindre 114 % en 2024 !

Les pays européens qui ne respectent pas la règle de stabilité financière font florès : la France,l’Italie, la Belgique, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Grèce et la Slovaquie. La dette cumulée de tous les pays de l’Europe pèse pour près de 14 000 milliards d’euros.

Fin juillet, la Commission européenne a mandaté une enquête concernant les finances de la France. Le risque, si rien n’est fait pour corriger le déficit budgétaire et le niveau d’endettement est que notre pays peut se retrouver sous tutelle ! De plus, si le pacte de stabilité n’est pas respecté, la France sera sanctionnée par une amende de 2,7 milliard d’euros, par an. Un budget, c’est une volonté politique voulue par l’Etat et votée par le Parlement. La situation budgétaire est fragilisée par l’incertitude politique que nous vivons. Toute progression des dettes des états, comme en Italie (elle vient de franchir la barre des 3 000 milliards) ou en France (3 100 milliards qui peut hélas augmenter, et sans compter les 4 000 milliards de dettes hors bilan), risque de fragiliser l’euro !

 

 

Gare à la dépréciation des agences de notation !

 

Si la France ne pouvait pas organiser les Jeux d’hiver, certains s’en réjouiraient plutôt. Il ne s’agit pas d’un enjeu majeur ! Par contre, le vote d’un budget va être déterminant pour la suite des finances de l’Etat, des collectivités, des entreprises et des particuliers.

Dès septembre, les agences de notation vont juger notre signature et toute détérioration de la note, ce qui entre dans les probabilités plus que certaines, aggravera nos possibilités d’endettement. Non seulement, nous trouverions de moins en moins de souscripteurs étrangers pour notre dette nationale, mais surtout nos taux d’endettement augmenteraient considérablement : ça commence déjà !

Ce qui veut dire que la dette sera plus coûteuse pour l’Etat, donc un budget « charges financières » ruineux. Il est aujourd’hui à plus de 50 milliards. Demain, il sera le poste budgétaire le plus important ! Ne parlons pas des dettes plus coûteuses pour les collectivités, les entreprises et la raréfaction des prêts immobiliers/consommation pour les particuliers. Encore moins rassurant : il y aura moins d’investissements pour l’Etat, pour les entreprises, moins de consommation, avec un impact négatif sur l’immobilier qui se situe déjà en triste position !

 

Un contexte politique et économique déjà dramatique

 

Les conflits au Moyen-Orient et la guerre russo-ukrainienne pèsent aussi sur les finances de l’Occident. La Chine entre en récession avec la diminution de la production industrielle et l’augmentation du chômage. La volonté délibérée des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) est de peser de plus en plus sur l’économie mondiale et de déstabiliser l’Occident.

Pour la France, la récession est à notre porte. Le nombre de faillites d'entreprises s'annonce massif en 2024, notamment dans la construction et l’hôtellerie-restauration. En cause, l’échec des politiques publiques et du fameux « quoiqu'il en coûte ». En 2024, la France devrait connaître une hausse sensible des défaillances d'entreprises, avec un total de 60 700 défaillances, soit une augmentation de 7 % par rapport à l'année précédente. A la clef, il s’agit de dizaines de milliers de chômeurs en plus.

Le manque de lisibilité du budget se traduit par l’incertitude absolue en matière de fiscalité, d’orientations budgétaires qui favorisent tel ou tel type d’investissement. Plus grave encore, un Premier Ministre, issu du NFP, fait craindre le pire pour le patron du MEDEF, Patrick MARTIN. Faisant référence au programme du NFP, il annonce des conséquences dramatiques pour notre pays avec des investissements nuls, des faillites en cascades, des licenciements, la chute du CAC 40 (c’est hélas bien parti !), la fuite d’entreprises et de capitaux à l’étranger…

« Le Président de la République est gardien de la Constitution, et pendant qu’il fait ça, il n’est pas au bistrot » écrivait l’humoriste Pierre DESPROGES ! A méditer !

 

Fin de la partie 1

 

Jean-Paul ALLOU

 


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On le savait précurseur dans bien des domaines professionnels, le voici innovant sur les techniques de vente ! Le groupe 123 IMMO, implanté via différentes vitrines commerciales sur le territoire de l’Yonne peut s’enorgueillir à date d’être le seul spécialiste du secteur de l’immobilier départemental à proposer le principe de la vente interactive. Une approche intéressante qui pourrait s’apparenter à des « enchères immobilières » telles que l’on a pratique d’ordinaire chez les notaires ou les commissaires-priseurs pour d’autres objets…   

 

AUXERRE : Il en parle avec une certaine satisfaction. Normal, il pratique la méthodologie depuis plusieurs mois déjà. Patrick GARCIA propose même une petite démonstration de cette vente « interactive » à partir de son ordinateur portable. Un gain de temps assuré entre vendeurs et acquéreurs dans le cadre de transactions immobilières, envisagées de manière moderniste et…rapides !

La cheville ouvrière de l’agence auxerroise (rue de Paris) du groupe 123 IMMO, installé derrière son bureau, explique en bon pédagogue les tenants et les aboutissants de cette méthode de vente qui commence à faire florès dans la filière, un processus qui pourrait se comparer aux fameuses ventes aux enchères, orchestrées par les notaires ou les commissaires-priseurs dans les hôtels des ventes !

« A l’issue de cette vente interactive, souligne Patrick GARCIA, le meilleur enchérisseur peut avoir recours à un crédit ».

 

Davantage d’offres et une meilleure idée du marché

 

Cela semble simple comme bonjour ! Il ne faut jamais ôter de sa mémoire que cette typologie de ventes repose sur deux principes : obtenir le meilleur prix de sa vente dans les délais de transaction les plus rapides ! De quoi contenter tout le monde ou presque, non ?!

Dans le cas présent, tout se passe via Internet. En version appel d’offres entre particuliers ! Sachant que le propriétaire du bien à céder demeure libre quant à l’acceptation ou pas de l’une des propositions. Le vendeur, de son côté, n’est pas tenu d’accepter la meilleure offre. Le tout, en matière de sécurisation de la vente, est parfaitement maîtrisé par les professionnels de l'immobilier qui sont à la manœuvre. Dès que la vente se formalise, s’enclenche ensuite le processus normal à l’instar d’une opération traditionnelle se traduisant par la signature d’un compromis, suivi d’un acte authentique dans une étude notariale.

« Côté vendeur, explique Patrick GARCIA, cette méthodologie est intéressante. Elle lui permet de pouvoir consulter un nombre plus conséquent d’offres et de posséder à travers celles-ci une idée précise du marché. En résumé, cela lui garantit assurément de réaliser une bonne affaire si la transaction se déroule bien… ».

Au sein du groupe immobilier piloté par Baptiste CHAPUIS, la nouvelle approche commence à se développer de plus en plus auprès des négociateurs. Pourtant, la technique est employée depuis deux décennies au sein des études notariales.

« Avec cet outil, ajoute Patrick GARCIA, l’idée est de dynamiser les ventes de biens. On initie ainsi, via les présentations numériques interactives, davantage de visites virtuelles de biens, ce qui peut concerner un plus grand nombre de clients potentiels… ».

 

L'apport d'une start-up spécialisée, WINUP !

 

Le groupe icaunais s’appuie sur les services d’un prestataire hexagonal : « WINUP », une start-up francilienne apparue récemment sur le marché de la vente interactive qui prône les vertus du gagnant/gagnant ! Logique, dans le cas présent, le vendeur recherche la meilleure offre pour son bien immobilier tandis que l’acheteur est en quête de l’affaire du siècle en ne payant que le juste prix !

La salle des ventes aux enchères virtuelle offre ainsi la possibilité aux cédants et acquéreurs de s’entendre sur la transaction d’un bien au prix qui favorise les deux parties !

Quant aux opérations, elles se déroulent en toute transparence et en présence des conseillers commerciaux du groupe 123 IMMO, à l’agence.

Depuis le début de l’année, 123 IMMO a déjà procédé à une dizaine de ventes dans l’Yonne. D’où le satisfecit de Patrick GARCIA, accro désormais à cette diversification numérique complémentaire de la transaction immobilière. Une nouvelle corde à l’arc appréciable, permettant de répondre à l’atonie du circuit traditionnel qui aura vu en 2023 au plan national son volume de transactions se réduire de près de 20 % !

 

Thierry BRET

 


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