Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
puisaye forterre
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_small.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png
Puisaye Forterre

Fichtre, à la lecture de la dernière enquête publiée cette semaine par l’UNEDIC, cela fait froid dans le dos ! Trouver un emploi durable en France après l’âge fatidique de 56 ans est plus qu’une sinécure : c’est devenu une véritable utopie. Que malheureusement, bon nombre de nos concitoyens ayant passé le cap de la cinquantaine vivent au quotidien aux quatre coins de l’Hexagone, entre amertume, incertitude et désillusion…Pauvres seniors à la recherche du temps glorieux quand ils étaient encore jeunes jadis au sommet de l’employabilité…

Pourtant, le Premier ministre François BAYROU l’a encore claironné mardi à Paris lors de sa conférence très pédagogique sur le surendettement de la France : « Les Français ne travaillent pas assez et surtout pas assez longtemps ! ».

Une vérité de Lapalisse, coulant de source évidemment surtout après l’application des 35 heures et des RTT à répétition, dans le pays européen qui demeure l’unique nation continentale et mondiale à avoir adopté cette mesure tellement révolutionnaire qu’elle ne s’est jamais dupliquée ailleurs !

 

Allonger l’âge de la retraite, oui, mais quid de l’emploi des seniors ?

 

Sur ce registre, la France persiste et signe au fil des années : la remise en cause avec leur abrogation des 35 heures n’a jamais figuré ou presque parmi les programmes des différents présidentiables qui se sont succédé depuis plusieurs élections. Hormis Alain MADELIN qui sous les couleurs de Démocratie Libérale en 2002 présenta sa candidature pour accéder à l’Elysée avec l’objectif prioritaire d’éradiquer les 35 heures et qui n’obtint in fine qu’à peine… 4 % des suffrages !

Alors, c’est sûr : François BAYROU a raison sur un point : travailler plus longtemps en France permettrait de collecter plus d’argent afin de remplir les caisses d’un Etat poussif en pleine sinistrose, au niveau de ses finances !

En 2022, l’ancienne locataire de Matignon, Elisabeth BORNE, avait à grands coups de 49.3 modifié les règles du jeu et surtout l’existence de nos compatriotes en allongeant la retraite de 62 ans à 64 ans. Dans l’optique de récupérer davantage de recettes, il va sans dire !

Pourtant, une question élémentaire – elle demeure toujours sans réponse deux ans plus tard - devait se poser à cette époque à l’ensemble des représentants de la classe politique hexagonale et aux zélés technocrates de tout poil ayant œuvré sur cette réforme si divine et providentielle ayant fait descendre dans les rues des millions de Français mécontents : comment faire perdurer l’emploi pour les seniors, ces personnes âgées de 50 ans et plus, qui progressivement ne sont plus bon qu’à jeter aux oubliettes de l’employabilité en France ?

 

 

Un salarié sur dix ayant plus de 60 ans possède un CDI

 

Les organismes institutionnels, acteurs de l’employabilité dans le pays, à l’instar de France Travail ou de l’UNEDIC, le savent très bien. Malgré toute leur bonne volonté, ils le disent volontiers lors de conférences de presse ou entre deux portes avant une réunion : en France, on ne sait pas vraiment traiter la très sérieuse problématique de l’emploi des seniors. Un comble quand on sait que les politiques poussent le bouchon de la retraite toujours un peu plus loin d’année en année, garnissant les rangs des seniors précaires qui craignent de ne pas joindre les deux bouts financièrement jusqu’au départ définitif du monde de l’emploi ! Pour certaines corporations, au-delà de 70 ans !

A ce titre, l’analyse de l’UNEDIC est plus que clairvoyante : elle salue la réalité du terrain que les politiques semblent ignorer, peut-être ? Décrocher un job durable après l’âge de 56 ans est quasiment impossible dans l’Hexagone, aujourd’hui. Un autre chiffre ne trompe pas sur la réalité du contexte : à 50 ans, quatre personnes sur dix travaillent avec un CDI (contrat à durée indéterminée) dans leur besace. Ce n’est pas du tout le cas à plus de 60 ans où une personne sur dix seulement bénéficie de ce sésame très rassurant qui permet de garantir normalement l’emploi. Préoccupant, non ?

Mais, on ne peut pas toujours tout reprocher aux employeurs. Si une large majorité d’entre eux sont plus que réticents à conserver des seniors au sein de leur entreprise (salaires trop importants au vu des charges sociales exorbitantes qui pèsent sur le patronat, personnels moins malléables que des juniors, absence de connaissances numériques et digitales, moins de mobilité…) une fois la barre des 55 ans révolus (y compris chez les encadrants), certains ont à souffrir d’expériences plus que douteuses de la part de leurs collaborateurs les plus âgés.

Des seniors qui multiplient arrêts de travail sur arrêts de travail parfois non-fondés avec une bienveillance relative de certains praticiens qui n’hésitent pas à ajouter des journées aux journées d’arrêt !

 

Vers la précarisation d’une frange importante de la population

 

Au-delà des discriminations à l’âge qui existent dans le milieu entrepreneurial français – contrairement à bien d’autres pays européens ou asiatiques qui profitent de l’expérience et des acquis de leurs anciens collaborateurs pour créer du tutorat avec les jeunes recrues comme dans les pays scandinaves -, il est vrai que la dégradation de l’état de santé (psychique, physique, mentale) des salariés seniors, voire dans certains cas d’une absence de remise en question en termes de qualifications et de formations aux nouvelles technologies sont considérés comme des freins à l’embauche à l’heure actuelle. C’est le revers de la médaille d’un système hexagonal qui ne forme pas assez les personnes tout au long de leurs parcours professionnels. Combien de Françaises et de Français n’ont jamais bénéficié de la moindre formation durant leurs années de labeur ? Un très grand nombre en vérité !

Le retour à l’emploi des seniors (surtout celles et ceux qui sont âgés de plus de 55 ans) s’avère presque impossible en France, à date. Notamment sur des missions de longue durée. La précarisation de cette frange de la population s’accentue inexorablement : elle saura certainement s’en souvenir en 2027 lorsqu’il s’agira de glisser un bulletin de vote dans les urnes de la présidentielle !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Bon, on ne peut pas dire qu’elle a déplacé les foules, au niveau des représentants médiatiques, la députée de la deuxième circonscription de l’Yonne. Pourtant, Sophie-Laurence ROY va réaliser un sacré tour de passe-passe explicatif durant plus de cinquante minutes lors de sa conférence de presse, accueillie dans l’un des salons de l’hôtel « Le Normandie » à Auxerre. Sur la table, posée devant elle, une copie des 156 pages de la condamnation de Marine LE PEN et des 23 autres coprévenus. Avocate au barreau de Paris, c’est avec son regard analytique d’experte juridique que la parlementaire ayant rallié la cause du mouvement mariniste il y a peu va reprendre dans le menu détail les éléments à charge visant à rendre inéligible la cheffe de file souverainiste.

 

AUXERRE : D’entrée de jeu, c’est clair : Sophie-Laurence ROY ne demande qu’une chose à la Justice : la relaxe immédiate de Marine LE PEN ! Après une lecture sérieuse, avec crayon, gomme et papier, des volumineux documents dont elle a récupéré une copie et dont elle fait part à la presse, la parlementaire de l’Yonne réfute le jugement rendu par la juridiction de première instance de Paris. Pour elle, il n’y a pas l’ombre d’un doute : « la décision est politique, c’est d’ailleurs écrit dans le jugement ! ».

A ses côtés, l’élue, avocate de profession, n’est pas venue seule à cet exercice oratoire explicatif. Un autre confrère, Me Jean-Marc PONELLE, assiste à l’entretien. Il avait côtoyé Daniel GRENON lorsque ce dernier incarnait le Rassemblement National dans la première circonscription de l’Yonne. Sachant que désormais, le député de Puisaye, exclu du parti bleu marine, court dans la catégorie des non-inscrits. On remarque aussi la présence du président départemental de la formation Avenir Français, une entité alliée du RN, Pascal BLAISE, qui lorgne désormais sur l’investiture des municipales lui permettant d’enlever la capitale de l’Yonne, Auxerre, en mars 2026.

Elle prévient en préambule, SLR ! « Le droit, c’est compliqué et dans cette affaire, çà l’est encore plus ! ».

 

Pas d’enrichissement personnel

 

Puis, reprenant : « Dans un état de droit, les gens sont condamnés en application de lois qui existent déjà au moment des faits qu’on leur reproche. Des textes de loi qui existent et qui sont applicables à une date précise. Les faits reprochés à Marine LE PEN ont commencé en 2009 et se sont arrêtés en 2016. A l’époque, ces faits reprochés n’étaient pas interdits. Depuis, 2016, personne n'a recommencé ces faits. Le Parlement européen a dénoncé ses faits à la ministre de cette époque, Christiane TAUBIRA. Cette dernière a transmis immédiatement au parquet financier, et après enquête et instruction, amène à ce jugement. Ni Marine LE PEN ni les autres prévenus n’ont jamais contesté les faits. Le tribunal reconnaît que les contrats de travail n’étaient pas fictifs, ni que les emplois étaient fictifs… ».

Personne, selon les explications arguées par la députée de l’Yonne, ne s’est enrichie dans cette histoire.

« Le tribunal dit qu’il aurait fallu deviner dès 2009 qu’en juin 2018 la Cour de cassation allait étendre l’application de cet article du Code Pénal y compris au bien public européen et à des mandats européens. C’est ce que dit le tribunal : c’était prévisible ! ».

Concrètement, Marine LE PEN et les autres prévenus se sont défendus par la bouche de leurs avocats en rappelant qu’en France, ils étaient en pays de droit et qu’ils ne pouvaient être condamnés que sur des actes déjà réprimés au moment des faits. Mais dans le cas présent, le tribunal ajoute un codicille : celui de la prévision ! Une information apportée avec une pointe d’ironie par l’oratrice. 

Bref, une condamnation du tribunal qui se base de la probabilité et de l’anticipation.

« Le tribunal justifie dans plusieurs pages la prononciation de la peine rendant Marine LE PEN inéligible avec exécution provisoire, en s’appuyant sur la loi SAPIN 2, qui est postérieure aux faits. Le tribunal a quand même prononcé cette peine parce que les prévenus n’ont pas voulu reconnaître que les faits étaient délictueux. Ce qui supposait dans l’esprit des juges que les accusés pouvaient recommencer ! ».

 

 

Une décision plus politique que juridique

 

Quant à l’exécution provisoire, elle est destinée à protéger l’ordre public. Un risque de récidive très limité, pour Sophie-Laurence ROY, compte tenu des faits reprochés dix ans auparavant à Marine LE PEN et à ses représentants.

« Le motif de l’exécution provisoire amenant à ce processus d’inéligibilité est le fait, ajoute l’avocate en jouant sur l’intonation de sa voix afin d’en accentuer l’outrance, c’est là où l’on voit que c’est un jugement politique. Le tribunal estime contraire à l’ordre public que les Français puissent voter pour une candidate condamnée en première instance. Il a décidé que les 11 millions de Français ayant voté pour elle, sans compter les autres qui les rejoignent depuis, ne devaient pas être autorisés à accorder leur suffrage à une personne candidate, condamnée en première instance. Or, en France, on a tous le droit d’être jugé deux fois, avant d’être condamné… ».

Une exécution provisoire qui est soit dit en passant plutôt rarissime en France dans les verdicts juridiques.

« Personnellement, confie Sophie-Laurence ROY, après un temps de respiration, je suis choquée ! Et je l’ai dit à l’Assemblée nationale. On a pris les électeurs du Rassemblement National pour des imbéciles… ».

Alors, conteste-t-elle les juges, l’avocate de l’Yonne ? « La justice fait son job habituellement, il n’y a pas de problème. Mais dans le cas présent, elle l’a fait de manière tendancieuse, manifestement ! Et, je ne suis pas la seule à le penser… ». Applaudissements nourris de la dizaine de personnes présentes dans le salon de l’hôtel auxerrois.

Puis, jetant un pavé dans la marre, Sophie-Laurence ROY insinue le doute : « des élèves magistrats qui sortent de l’école de la magistrature ne sont jamais nommés en Cour d’appel ! Ils sont nommés dans des tribunaux où l’intérêt des litiges ne dépasse pas la barre des dix mille euros. Avant de tourner dans d’autres tribunaux… ».

Moyennant quoi, et au vu de cela, la députée de rajouter : « qu’un tribunal de première instance se trompe sur son jugement, c’est courant ! Il faut voir le nombre d’affaires dont la Cour d’appel modifie le jugement initial ! Et c’est normal, c’est la vie de tous les jours dans les tribunaux… ».

D’où l’intérêt d’être jugé deux fois, en France. Selon les principes vertueux du droit, Marine LE PEN et les autres prévenus dont Julien ODOUL, député de la troisième circonscription de l’Yonne, auraient dû être relaxés parce que les faits n’étaient ni répréhensibles ni punissables au moment où ils ont été accomplis parce que du jour où la Commission européenne leur a interdit de les pratiquer, ils ont été arrêtés.

« Oui, c’est un jugement politique à cause de tout cela, résume Sophie-Laurence ROY.

La députée de l’Yonne range le dossier de 156 pages non numérotées dans son classeur. La suite au prochain épisode…avant de futures analyses judiciaires.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Plus que jamais, valoriser la vie associative est devenue une priorité pour la plupart des collectivités de l’Hexagone. Il est vrai qu’en matière de cohésion sociale, on a rarement fait mieux. Rassembler et fédérer autour d’une idée, d’un projet, d’un concept, d’une manifestation, des personnes de toutes origines et de toutes confessions, se retrouvant réunies sous la bannière d’une action commune, représente le meilleur des moteurs de la démocratie et du vivre ensemble. Un moteur qui ne semble pas encore être privé de carburant, même si d’année en année, il est de plus en plus complexe d’accueillir de nouveaux membres et de recruter.

Faute de temps ? Manque d’argent ? Développement caractéristique de l’individualisme ? Carence de communication ? Abondance de choix ? Désintérêt chronique ? Un peu tout cela à la fois !

Pourtant, le tissu associatif, à l’instar de la vie professionnelle pour celles et ceux qui exercent encore une activité, demeure l’un des ultimes espaces de vie collective qui nous est encore proposé selon nos préférences et nos inspirations dans notre pays. Un lieu à privilégier car si précieux des rencontres effectuées, des échanges qui s’inscrivent dans l’aboutissement de choses concrètes, de la connaissance de l’autre qui permet de sortir de l’entre soi, de la tolérance et de la fraternité, aussi, des éléments fondamentaux à respecter dans une démocratie qui est fière de l’être, comme peut l’être notre pays de cocagne.

 

Une sorte d’agora utile faisant naître idées et projets…

 

Aujourd’hui, au premier quart de ce siècle, pourtant si exacerbé par les réseaux sociaux numériques et tant inféodé à la digitalisation à tout crin créant de l’individualisme, ils sont encore en France près de 20 millions de bénévoles à prendre part à des activités associatives au sein d’1,3 million de structures. Au profil divers et varié, selon la formule !

L’association : c’est une façon pertinente d’intégrer des structures qui offrent des horizons parfois insoupçonnables tant leur diversité est sans limite ou presque. Un moyen de s’évader au contact de l’autre, de se rendre utile à quelque chose et de redonner du sens à sa vie quand parfois certaines ou certains ont oublié de se donner des objectifs.

Œuvrant dans le domaine de la santé, des sports, de l’action sociale et de la solidarité, de la vie quotidienne et des loisirs, de l’international, de l’économie, voire pourquoi pas dans la politique (et à ce titre, il y en a vraiment pour tous les goûts !), l’association est le premier rempart contre l’isolement, la non-implication citoyenne, le manque de discernement, la réalisation de ses désirs.

La philosophie, aussi. Car cette envie de se regrouper ne date pas d’hier, au regard de l’Histoire, et elle aura permis de fortes avancées sociétales faisant avancer les Hommes.

 

 

Sortir du cadre des simples « Journées des Associations »…

 

L’initiative, portée par la Ville de Nevers, cette semaine, en proposant des « Assises de la Vie associative », n’en est que plus méritoire ! A bien des égards, réunir de multiples représentants de ces structures aux finalités si éclectiques pour certaines en leur permettant de se rencontrer et de se connaître, tout en y apportant la plus-value ô combien indispensable de conférences et de débats autour de thématiques fondamentales comme peuvent l’être de nos jours les enjeux de l’intelligence artificielle (IA) et le regain d’intérêt à la vie collective fait montre d’utilité publique ou presque !

Troisièmes du nom, ces Assises, sous ce format mêlant intellectualisme et échanges concrets, encouragées par la municipalité de Nevers, devraient se décliner ailleurs en circonstance analogue.

Certes, de nombreuses agglomérations de l’Hexagone proposent de nos jours des « Journées des Associations », d’un classicisme habituel quant à la formule simplifiée à l’extrême où une empilade de stands et d’animations un tantinet folklorique, réalisées par les associations elles-mêmes, offrent une simple vitrine distrayante à la population qui manque de repères et de contenus à se mettre entre les deux oreilles.

 

Un exemple à Nevers dont beaucoup devraient s’inspirer

 

L’intelligence collective ne commencerait-elle donc pas justement par cette étape-là : en donnant toutes les cartes du jeu aux citoyens qui repartiraient de ce genre d’évènement avec le maximum de renseignements sur l’attractivité des métiers dans le monde associatif, les partenariats avec l’Europe ou l’international, les méthodes à utiliser pour optimiser sa communication (et pas uniquement sur les réseaux sociaux, que diable !), le développement de l’économie sociale et solidaire, les aspects juridiques des dirigeants associatifs ou encore les aides au financement et au fonctionnement desdites structures, le nerf de la guerre fondamental afin d’en assurer pérennité et projets.

Beaucoup de nos collectivités qui veulent donner un coup de projecteur sur leur secteur associatif devraient y réfléchir à deux fois lorsqu’elles proposent une manifestation grand public devant privilégier le focus sur ces entités ô demeurant si importantes pour tâter le pouls de la vitalité d’un territoire et de son attractivité !

A Nevers, la méthodologie semble être la bonne depuis trois saisons. Au regard de la fréquentation, nombreuse chaque année, et des partenaires institutionnels et économiques soutenant la démarche en y remettant des prix, à l’instar du Lions Club local (Nevers Les Eduéens), la société de service ARMATIS ou de la fondation DACTYL OMR créée par l’enseigne KONICA MINOLTA !

Que les autres villes en prennent de la graine ! Le tissu associatif représente au titre d’une ambassadrice l’accueil et le dynamisme d’une collectivité, plus solidaire et à l’écoute de ses habitants. Un terreau où naissent les idées, les propositions, les retours d’expérience essentiels dans la construction de réflexions collectives utiles à la réalisation des actions futures…En réalité, à la stratégie politique d’une ville.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Beaucoup considèrent que la résolution du conflit russo-ukrainien semble en bonne voie pour un accord de paix. Rien n’est encore scellé, pour autant. Comme d’habitude, à chaque fois que les diplomates se mettent autour de la table, les canons tonnent encore plus fort, afin de conforter les positions militaires. Koursk est un enjeu déterminant pour les Russes, et les conquêtes de l’Ukraine semblent ne pas être négociables pour ZELENSKY ! Aujourd’hui, le risque d’une nouvelle guerre mondiale est à la porte de la planète ! 

L’Ukraine a perdu la guerre, c’est évident. Et lorsqu’elle a débuté, tous ceux qui le prédisaient, se faisaient traiter de défaitistes, de complotistes, de pro-russes…Mais l’intervention de Donald TRUMP démontre hélas la faillite politique et financière de l’Europe, la faillite de la France et la perte de sa crédibilité internationale, la faillite de l’ONU, incapable de faire suivre d’effets ses résolutions et des Casques Bleus devenus les fantômes de l’histoire. Tous nos politiques nous ont déclaré que la Russie serait isolée et que les restrictions imposées, la conduiraient à la faillite ! Nous savons ce qu’il en est.

Aujourd’hui, le président américain profite de la guerre pour faire des affaires et démontre la violence de ses actes : imposer à l’Ukraine l’exploitation de ses richesses minières, l’annexion du Groenland, de Panama, du Canada, l’abandon définitif de l’Ukraine si Volodymyr ZELENSKY ne se soumet pas à son dictat, imposer à l’Europe ses propres stratégies en matière de résolution du conflit (assorties de menaces et de représailles économiques) …Les nouveaux droits de douane viennent de tomber : c’est sûr, c’est bien une guerre commerciale qui a été déclenchée par l’administration US !

De son côté, Emmanuel MACRON exploite le conflit à des fins plus personnelles que l’intérêt de la France, en instrumentalisant le risque de guerre. Nous sommes en guerre. Oui, mais contre qui ? Pourquoi vouloir faire peur à tout prix ? Tout d’abord, il remonte un peu dans les sondages. Chaque fois qu’un président joue les va-t’en-guerre, sa côte remonte et ses prédécesseurs (François HOLLANDE et Nicolas SARKOZY) l’ont démontré en leur temps. De plus, pour le locataire de l’Elysée, sa volonté est limpide, devenir le « président » de l’Europe. Il s’agirait d’une confidence faite par Emmanuel MACRON à Philippe de VILLIERS, propos tenus par ce dernier lors d’un interview. Certains envisagent que derrière cela, notre président pourrait actionner l’article 16 et poursuivre ainsi sa route bien au-delà de 2027, état de guerre oblige ! Quant à la Chine, pour l’instant tapis dans l’ombre, elle lorgne toujours sur Taïwan !

 

L’arbre russe qui cache la forêt du conflit Israël-Iran : va-t-on passer d’un conflit larvé à une guerre mondiale ?

 

Récemment, réunis à Pékin dans le cadre de discussions tripartites sur le programme nucléaire iranien, les vice-ministres des Affaires étrangères de la Russie, de la Chine et de l'Iran ont appelé à lever « toutes les sanctions unilatérales illégales » visant la République islamique, dans un contexte de fortes pressions exercées par l'administration TRUMP. De nombreux médias américains estiment aujourd'hui que l'Iran n'est qu'à « quelques semaines » de la construction d'une arme nucléaire. Téhéran aurait probablement besoin « de quelques mois, voire d'un an » pour se doter d’une telle arme.

Les intentions d'Israël restent inébranlables : en décembre 2021, lors d'une cérémonie à la résidence présidentielle israélienne, le chef du Mossad, David BARNEA a déclaré : « L'Iran n'obtiendra pas l'arme nucléaire ni maintenant, ni dans les prochaines années ». L’État hébreu entend profiter de l’affaiblissement régional de la République islamique pour s’attaquer au programme nucléaire iranien, avec la bénédiction de Donald TRUMP. La fenêtre de tir n'a jamais été aussi favorable à l'État hébreu. Profitant du déclin de l'axe pro-iranien au Moyen-Orient, avec l'affaiblissement coup sur coup du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais couplé au renversement de l'ex-président syrien Bachar AL-ASSAD, Israël pourrait être tenté de se débarrasser de ce qu'il considère comme la principale menace à laquelle il est confronté dans la région : le programme nucléaire iranien.

 

 

Israël n’acceptera jamais que l’Iran détienne la bombe atomique

 

L’étau se resserre autour de l’Iran. Des sanctions progressives sont désormais votées et revotées par le Conseil de sécurité des Nations Unies. L’option d’une attaque aérienne contre les installations nucléaires et les infrastructures militaires et économiques de l’Iran, étudiée par les stratèges du Pentagone depuis plus de trois ans, est entrée dans une phase de préparation active. On repaire des sous-marins nucléaires dans le golfe Persique et l’océan Indien, mais aussi en Méditerranée orientale, car si la guerre a lieu, elle sera à l’échelle de toute la région. Dans ce scénario de guerre, le rôle d’Israël ne doit jamais être oublié, parce que ce pays entend maintenir à tout prix son monopole nucléaire dans la région. Déjà impliquée dans la préparation d’ensemble avec le Pentagone, l’armée israélienne, qui aura besoin de la couverture politique et stratégique américaine si elle veut intervenir, a pratiqué plusieurs simulations d’attaques sur des installations nucléaires iraniennes. Si le problème posé est bien celui de la prolifération nucléaire, on s’aperçoit aisément que la méthode israélo-américaine ne peut qu’en provoquer une accélération irréversible, y compris en Iran. En effet, la guerre que préparent Etats-Unis et Israël est potentiellement, et probablement, nucléaire.

 

Un état des lieux terrifiant

 

Israël et les Etats-Unis sont prêts à intervenir contre l’Iran à la première occasion. L’Europe, largement concernée, est et sera exclue de toute négociation et mise devant le fait accompli. On connaît la paralysie de l’ONU et des résolutions, lettres mortes depuis des lustres. L’Iran est allié de la Russie et de la Chine et fournit à la Russie les drones nécessaires au bombardement de l’Ukraine… Récemment, l’Iran a décidé de réagir aux intimidations de TRUMP en exhibant un arsenal impressionnant d’ogives, sans préciser si elles sont dotées de l’équipement atomique ! Le jeu des alliances et la volonté de toutes les parties d’aller jusqu’à la guerre si besoin est, montrent que le risque de conflit nucléaire mondial est prégnant et bien plus sensible que la guerre russo-ukrainienne.  

Plus sournoisement, la Turquie, qui ne sera pas neutre dans cet éventuel conflit, maintient toujours sa candidature à une entrée dans l’Europe, et reçoit à ce titre des fonds européens (depuis une dizaine d’années) afin de préparer sa venue…Ursula Von Der LEYEN finance le cheval de Troie !

Deux éclaircies dans ce paysage d’apocalypse : la résistance intérieure iranienne et des rebelles qui œuvrent pour l’anéantissement des ayatollahs, basés au Kurdistan, et un second espoir, le fait que le monde arabe voit d’un très mauvais œil que l’Iran soit détentrice de l’arme nucléaire.

La France est à la pointe du combat : notre président nous adresse un fascicule afin de nous expliquer les précautions à prendre en cas de guerre, les Français stockent du « PQ » de crainte des ruptures de stock tandis que les citoyens américains achètent massivement des revolvers et autres carabines ! Comme le disait le regretté COLUCHE : « Les politiques, à force de nous prendre pour des c…, comment on pourrait faire autrement ? ».

 

Jean-Paul ALLOU      

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Voilà encore un nouveau pavé dans la marre qui va restreindre la liberté de penser et les possibilités d’expression offertes aux Français de la base, celles et ceux qui constituent le socle de notre société et qui souhaitent participer aux débats politiques. Un de plus dans un contexte sociétal qui est déjà assez anxiogène, dirigiste et perturbé pour nos compatriotes.

Le 24 mars dernier, sans que cela fasse trop de bruit sur le plan médiatique et dans une indifférence quasi-générale, s’est joué à l’Assemblée nationale un nouveau chapitre qui pourrait s’il allait à son terme priver potentiellement les représentants de la société civile de pouvoir s’exprimer librement en haut lieu. Une société civile que nous autres citoyens représentons par notre diversité culturelle, intellectuelle, religieuse, déontologique, professionnelle, statutaire, morale. Bref, le peuple de France sans aucune distinction !

De quoi s’agit-il précisément ? D’un simple amendement qui pourrait entraîner des conséquences funestes pour la libre circulation de la parole et des idées dans notre pays, un acte anti-démocratique par excellence clouant au pilori toutes les bonnes initiatives venant de la base, c’est-à-dire des Français qui vivent la réalité sans fard du pays dans leur quotidien. Et qui veulent en témoigner…

 

Une société civile qui agit par conviction personnelle

 

Au Palais Bourbon, ce jour-là, il a été décidé de présenter un amendement lors de l’examen en commission de la proposition de loi sur la simplification de la vie économique. Jusque-là, rien d’anormal puisqu’il est nécessaire et réaliste de procéder à des économies. Mais, là où le bât blesse, c’est la nature dudit amendement qui a été adopté par les députés. Il vise tout simplement à supprimer dans toutes les régions de l’Hexagone le CESER, le fameux Conseil Economique Social et Environnemental.

Un organisme considéré à juste titre comme une deuxième assemblée régionale qui possède un rôle consultatif, certes, mais très important dans les choix stratégiques et politiques d’une contrée.

La structure qui se réunit très régulièrement produit en effet des avis et préconisations pertinents sur des thématiques diverses et variées, devant éclairer les politiques publiques d’un territoire régional. Libres à eux, ensuite, d’en tenir compte ou pas lors de leurs travaux.

Chose fondamentale : les CESER se composent de femmes et d’hommes, connaissant parfaitement leurs territoires, issus du milieu entrepreneurial, des syndicats de salariés, du tissu associatif. Bref, des gens du cru à même de porter une analyse pertinente et un regard expert sur ce qui va ou qui ne va pas dans un département, une agglomération, une commune…

Des personnes que l’on présente généralement sous le vocable de société civile. Qui agissent par pure conviction personnelle et bien au-delà des orientations politiques habituelles, faites parfois de carriérisme et de lutte de pouvoirs. La seule structure formelle en France qui laisse donc la parole à tout un chacun de ses citoyens…

 

 

Garantir les notions de la démocratie participative

 

Pour l’heure, les CESER n’ont pas encore cessé d’exister. Le projet de loi sera examiné à l’Assemblée nationale en séance publique le 08 avril prochain, soit dans quelques jours seulement. Peu de temps en revanche pour les férus de la formule d’expression participative de pouvoir se retourner et faire pression auprès des parlementaires qui devront choisir entre la suppression ou la conservation de l’organe.

Mais, depuis le 24 mars, les réactions ne se sont pas fait attendre. Tant auprès des élus qui contestent cette décision qu’ils jugent anormale, (c’est le cas de huit présidents de Région sur les treize responsables identifiés) qu’auprès des représentants eux-mêmes des CESER qui crient déjà au scandale.

En Bourgogne Franche-Comté, Elise MOREAU, présidente de l’institution, invite « les députés à prendre conscience des conséquences de leurs choix à travers leurs votes afin de garantir une démocratie en France réelle et vivante pour construire l’avenir ».

Précisons que les députés réfractaires à l’existence des CESER sont issus principalement des rangs des Républicains, du Rassemblement national et de LIOT….

En Bourgogne Franche-Comté, l’utilité du CESER est pleinement avérée. Les deux tiers des préconisations formulées sont suivis par le Conseil régional qui s’en inspire pour faire évoluer ses politiques et en élaborer de nouvelles. Parmi les thématiques ayant retenu l’attention de la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY depuis qu’elle exerce la présidence, citons l’isolement des femmes, l’orientation des jeunes, la monoparentalité, le développement économique ou l’adaptation aux changements climatiques. Autant de sujets sociétaux et progressistes qui permettent à la France d’avancer en s’appuyant sur les bases de l’expression de la société civile. A ce titre, la présidente de la Région BFC a fait savoir ces jours-ci que « cette mesure si elle était appliquée viendrait à affaiblir la démocratie sociale et le dialogue avec la société civile… ».

 

Impliquer davantage la société civile dans l’avenir du pays

 

Alors, supprimer les CESER – ils représentent encore un de ces rares espaces où des personnes aux intérêts divergents et contradictoires parviennent à travailler et à débattre en proposant des solutions - ne ferait-il qu’accentuer le fossé entre les citoyens et les élus ?

Elise MOREAU apporte des éléments de réponse dans un communiqué de presse : « Annihiler les CESER, c’est nier l’expression de la société civile organisée, c’est réduire au silence les entreprises, les syndicats, les associations de nos territoires, c’est restreindre l’expression même des corps intermédiaires. Cela reviendrait à priver l’exécutif régional d’une force de proposition indépendante et constructive. La disparition du CESER irait à contre-courant des attentes démocratiques et du besoin de dialogue, enjeux indispensables pour prévenir les crises sociales… ».

A l’heure où les appels à plus de décentralisation résonnent avec force et vigueur, l'aspiration à impliquer davantage la société civile dans une démocratie permanente est pressante. Si on l’occulte définitivement des débats politiques et de la concertation, ce serait encore un nouveau coup dur, porté à la démocratie citoyenne et participative qui n’a déjà pas besoin de cela…Au moment où l’on parle d’hypothétiques référendums dans les alcôves élyséennes, cette décision ferait tache auprès des Français, n’est-ce pas ?

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Page 1 sur 92

Articles

Bannière droite accueil