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Puisaye Forterre

On appelle cela une volte-face. Une sacrée pirouette, aussi ! Une contradiction flagrante de la part de son auteur, un certain pensionnaire de l’Elysée qui n’en n’est plus à une divergence près, côté expression orale ! Il suffit de se remémorer sa propre interprétation sémantique, faite lors de son déplacement en Slovénie, sur la suspension de la réforme de la retraite, devenue dans la bouche du Président de la République, un simple « report » jusqu’en 2027, pour en convenir !

Dans le cas présent, c’est donc un son de cloche bien différent de ce qui avait été annoncé il y encore quelques jours de cela et qui aura pour conséquence de profondément modifier la donne de nombreux corporatismes économiques. Celle de nos agriculteurs, en particulier si les choses étaient appliquées en l’état.

Mais pas seulement, puisque sur ce volet de l’adoption du nouveau contrat de libre-échange à la mode depuis un moment, entre l’Europe et une poignée de nations de l’Amérique du sud, le fameux « MERCOSUR », les consommateurs que nous sommes tous en bout de ligne, Européens et Français, en subiront évidemment des impacts bien réels.

Tant au fond des assiettes en ce qui concerne la qualité des produits alimentaires à ingurgiter, que pour l’aspect sanitaire avec déjà des bémols évidents quand on sait comment sont élevés les cheptels de la filière élevage de bovins ou de volailles dans ces pays sud-américains, nettement moins précautionneux que les nôtres, et sans l’application des contraintes normatives et sanitaires de l’Union, il va de soi !

 

Les « combats » reprendront sur le terrain dès mercredi !

 

Certes, depuis que ce revirement de position du président Emmanuel MACRON s’est fait publiquement connaître lors de son récent déplacement du côté de Mexico – il est devenu favorable à l’application du MERCOSUR alors qu’il disait tout l’inverse il y a encore quelques jours ! -, le monde de l’agriculture hexagonal est en total émoi. Et encore, les mots sont tempérés !

En l’espace de quelques heures, tout ce qui compte comme fédérations et syndicats agricoles tricolores sont montés comme un seul homme au fronton de la contestation, pour le moment verbale, avant sans aucun doute de passer à l’action, nettement plus visuelle et moins docile sur le terrain, dès ce…mercredi 12 novembre où après les commémorations liées à l’Armistice de la veille, synonymes de trêves et de sérénité, les « combats » reprendront de plus belle devant les parvis des hôtels de la préfecture !

La FNSEA a déjà réagi promptement par la voix de son numéro un, Arnaud ROUSSEAU – il ne pratique pas l’art de la langue de bois ! -, qui a sans doute avalé de travers lorsque les propos d’Emmanuel MACRON ont dû lui être rapportés !

 

 

Pas un reniement présidentiel, un affront pour le monde agricole…

 

Face à la presse, le président de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles a fait part de sa colère profonde et du lâchage en règle du Président de la République se défaussant sur un sujet crucial, susceptible de jeter de l’huile sur le feu d’une filière déjà à cran dans bien des domaines économiques et qui n’avait nullement besoin de ce discours présidentiel rappelant les girouettes s’érigeant sur les églises.

Les relais départementaux que sont la FDSEA (mais aussi les Jeunes Agriculteurs) et l’ensemble des autres mouvements agricoles à l’instar de la Coordination Rurale ou de la Confédération Paysanne n’ont pas manqué de réagir vertement après ce qu’ils considèrent comme un « affront » présidentiel et le signal d’une rupture consommée avec leur secteur par le locataire de l’Elysée.

 

Un accord incompatible avec la souveraineté alimentaire

 

Lors de la Foire Saint-Martin, animation agricole accueillie dans la capitale de l’Yonne à Auxerre, en cette journée dominicale, le président de la FDSEA 89 Damien BRAYOTEL a profité de la vitrine médiatique et institutionnelle qui lui était donnée en qualité de structure organisatrice de la fameuse manifestation populaire pour montrer son immense déception contre le chef de l’Etat après ce qu’il considère à ses yeux comme une « trahison ».

« Les accords du MERCOSUR sont très éloignés de ce que souhaitent les consommateurs dans leurs assiettes, a déclaré le représentant du syndicat agricole au micro devant un copieux parterre d’officiels dont le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, et d’élus du territoire.

Des représentants de la, classe politique, ciblés également par les dires de Damien BRAYOTEL : « j’aimerais entendre beaucoup plus d’opposition de leur part sur cet accord… ».

Et de conclure sur ces mots : « on ne peut pas défendre décemment notre souveraineté alimentaire et signer cet accord… ».

Une totale incohérence, en somme ? Une de plus qui s’ajoute dans la besace élyséenne déjà bien alourdie !

 

Thierry BRET

 


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Incontestablement, et face aux journalistes, il a le sens de la formule et des punch-line, le président du Rassemblement national ! En douze minutes chrono, pas une de plus accordée à la presse, et entre deux paraphes apposés sur l’un de ses ouvrages dont il est l’auteur (« Ce que veulent les Français », publié le 29 octobre aux éditions Fayard, il se serait écoulé plus de 230 000 exemplaires de son précédent opus !), le possible présidentiable de 2027 en cas d’inéligibilité de Marine LE PEN a répondu du tac au tac aux interrogations médiatiques sur une actualité politique rivée sur les débats enflammés du Palais Bourbon, toujours en manque de consensus budgétaire. Pour lui, pas de doute, « la France est gouvernée par le PS » et « son Premier ministre n’est autre qu’Olivier FAURE » aura-t-il ironisé avec jubilation...

 

JOIGNY : Première cible visée par la diatribe assassine de Jordan BARDELLA lors de sa mini-conférence de presse accordée à une poignée de journalistes nationaux et régionaux ayant fait le pied de grue durant de longues minutes dans l’humidité ambiante de la soirée automnale de ce jour d’Halloween : l’économiste Gabriel ZUCMAN !

« Tout ce qui vient de cet économiste affilié à la gauche et à l’extrême gauche est une pure folie dans le contexte actuel, déclare un Jordan BARDELLA très à l’aise dans le maniement de l’exercice oratoire, répondant à une question de nos confrères de « BFM TV », venus spécialement depuis la capitale pour suivre ce déplacement en province du chef de file de la droite souverainiste que l’on annonçait chaud patate au vu du turbulent comité d’accueil devant perturber la séance de dédicaces organisée, curieusement, dans l’un des salons du restaurant « Le Paris Nice » local.

 

Sauver le soldat LECORNU coûte que coûte sans dissolution

 

On était très loin effectivement des considérations gastronomiques et culinaires habituelles eu égard à cet endroit, avec ce déplacement insolite qui aura mobilisé la foule à l’extérieur de ce cadre cozy, entre les aficionados de la droite souverainiste créditée de taux exponentiels par les instituts de sondage à un an et demi de la présidentielle 2027 et les farouches opposants de la gauche et de l’extrême gauche, à la venue de cet aéropage indésirable, qualifié de « fachos » voire de « nazis » via les pancartes brandies en nombre devant des forces de l’ordre assurant la sécurité devant l’établissement.

Pas de quoi gêner, outre mesure, « l’écrivain » Jordan BARDELLA, venu simplement passer une soirée dans une ville du Centre-Yonne pour y dévoiler son dernier ouvrage, lors d’une simple séance de dédicaces ! Pourtant, au-delà du bouquin, la politique n’est pas loin, évidemment, compte tenu de la personnalité de l’auteur !

« On voit que le Parti socialiste est en train de chercher des victoires symboliques dans ce qui apparaît être un marchandage de couloir avec Sébastien LECORNU, ajoute l’interlocuteur, une chose est sûre, les macronistes et les socialistes sont prêts à trahir leurs électeurs, à vendre pères et mères et à se couper un membre pour éviter toute dissolution. Or, ils savent que si le gouvernement venait à tomber, le Président de la République serait obligé de prendre ses responsabilités et de retourner devant les Français… ».

Un état de fait que réclament depuis longtemps les partisans de Marine LE PEN. Puis, de reprendre : « Rien de sain ne peut émerger de ces tractations, certes la France a besoin d’un budget mais pas d’un budget socialiste… ».

 

 

Olivier FAURE en décisionnaire de Matignon ? Une réalité !

  

Seconde cible dans le collimateur du président du RN : Olivier FAURE ! « Le président du PS ne s’est pas vendu à Emmanuel MACRON, il s’est donné ! Plus il prend le temps de ne pas sanctionner ce gouvernement, plus il trahit ses électeurs. Ces tractations de couloir ne nous intéressent pas : ce qui nous interpelle, c’est le quotidien des gens, le pouvoir d’achat de nos compatriotes, la réduction des dépenses publiques et le besoin de stabilité de nos entreprises : c’est ce que nous défendons dans le contre-budget qui a été présenté il y a peu par le Rassemblement national… ».

Vindicatif contre le camp socialiste (« il ne faut plus que le PS soit la bouée de sauvetage du gouvernement »), Jordan BARDELLA a réaffirmé que la formation mariniste se tenait prête à reprendre les rênes du pouvoir après la dissolution de l’exécutif dès à présent. Puis, accusateur, il estime « qu’un deal a vu le jour entre les macronistes et le PS par le biais des ordonnances mais que cela n’est pas tenable dans le temps ». Des tractations de couloir, insista-t-il une nouvelle fois.

Ironique, le sourire aux lèvres, l’orateur précisa ensuite que « le Premier ministre de la France ne s’appelle pas Sébastien LECORNU mais bel et bien Olivier FAURE ! ».

Un petit monde qui se voit, se fréquente, déjeune ensemble et se ferait même des « mamours » pour arriver à ses fins. « Il n’est pas certain que les Français apprécient cette vision du monde politique, renchérit-il.

Une stratégie à court terme de gain de temps pour la gouvernance actuelle, « un gain de temps qui en fait perdre beaucoup aux Français, rétorque Jordan BARDELLA.

 

 

 

Témoigner de ce que vivent les Français

 

Quant à la rencontre avec les Français, et notamment les Icaunais prétexte de cette venue nocturne à Joigny, Jordan BARDELLA est catégorique pour l’expliquer : « je suis venu pour partager avec les Français et écouter ce qu’ils ont à dire. Avec ce livre, j’ai voulu donner la parole à cette France qui travaille, à celle que l’on n’entend pas, mais aussi à des élus comme la maire de Villethierry qui se bat depuis plusieurs années pour porter le service public là où l’Etat recule dans le secteur rural, et on est ici dans un département où le ras-le-bol contre la fiscalité est important. On est à côté de cette France-là ! ».

L’Yonne, il connaît bien, Jordan BARDELLA. N’avait-il pas déjà tenu la vedette de la Foire commerciale de Sens, en 2024, à l’invitation de son ami Julien ODOUL, député de la circonscription, au moment même où l’édile LR Paul-Antoine de CARVILLE inaugurait cet évènement à l’autre bout des promenades ? C’était déjà à l’occasion de la publication de son premier ouvrage, « Ce que je cherche » où le député européen se dévoilait librement. Gardera-t-il un bon souvenir de son passage à Joigny, contesté par ses opposants ?

« J’ai cru comprendre qu’il y avait un maire à Joigny qui n’aime pas trop la démocratie, plaisante-t-il en évoquant le socialiste Nicolas SORET, il avait perdu les élections législatives face à Julien ODOUL et je trouve extrêmement curieux que la gauche manifeste de la sorte contre la publication d’un livre… ».

Puis, interrogateur, il poursuit : « c’est quoi la prochaine étape, ils vont appeler à brûler mes livres ? ils vont empêcher les gens de rencontrer leurs élus ? Je trouve que leur conception de la démocratie est bizarre… ».

Pendant ce temps-là, le tohu-bohu à l’extérieur à quelques encablures du restaurant est à son paroxysme. Entre invectives, insultes et slogans répétés en boucle (« BARDELLA rentre chez toi ! ») par une foule contenue par les forces de l’ordre.

« Il existe dans ce pays une minorité de personnes qui rejette le principe du fonctionnement démocratique, souligne l’intéressé, elle n’aime pas les valeurs de la liberté, de la démocratie, de la contradiction. Moi, je me bats pour moins d'intolérance. Mais, je me réjouis aussi de voir que d’autres personnes viennent à ma rencontre avec courage. Il ne faut pas oublier que je suis à la tête d’une formation politique qui compte plusieurs dizaines d’élus dans ce département de l’Yonne. Le RN est arrivé en tête sur ce territoire aux élections européennes. Il est normal que nous venions à la rencontre de nos électeurs de manière républicaine et démocratique… ».

 

 

Un responsable politique en « campagne permanente »

 

N'en déplaise aux intolérants, visiblement ! « A toutes ces personnes-là, je les invite à lire mon livre et à débattre sur le fond ! ». Une pirouette qui permet à Jordan BARDELLA de retomber sur ses jambes : « plus ces gens-là manifestent, plus mon livre se vend : cela ne me pose donc aucun problème ! ».

Bref, Jordan BARDELLA est satisfait de cette visite, lui qui se dit en « campagne permanente ». « Que ce soient des idées littéraires ou politiques, on a pour vocation de convaincre les Français et la sincérité de notre démarche. Ce livre est le récit de rencontres vécues partout dans le pays… ». Un homme politique qui s’est pris d’une nouvelle passion depuis 2024 l’écriture. « C’est un moyen de partager un certain nombre de valeurs avec nos compatriotes, des sentiments, des confessions. Je suis ravi que notre projet trouve un écho certain auprès des Français… ».

Quid alors d’un troisième tome ? « Une chose est sûre, répond le président du Rassemblement national, l’écriture fait partie du passage obligé lorsque l’on fait de la politique, soit à travers les médias, les réseaux sociaux et les livres. C’est un format qui permet de s’adresser aux Français de manière plus personnelle et profonde… ».

Démentant pour conclure toute velléité de se présenter lors d’une législative anticipée dans l’une des trois circonscriptions de l’Yonne, Jordan BARDELLA est ensuite retourné à sa série de signatures et de selfies avec ses lecteurs (électeurs ?) qui formaient un long cordon humain de plusieurs dizaines de mètres sur les trottoirs de la rue Robert Petit. Une longue soirée l’attendait donc avec son public, conspué par ses détracteurs toujours aussi virulents : une drôle de façon de célébrer Halloween, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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Dans la série, on rabote encore et encore sur les avantages des libertés individuelles, la nouvelle directive pondue cette semaine par les technocrates de l’Union européenne devrait ravir toutes celles et tous ceux qui utilisent encore leur automobile pour se mouvoir au quotidien, même s’ils sont âgés de 65 ans et plus. Déjà que l’INSEE considère les personnes de 45 ans comme des « seniors » patentés, une catégorie de la population juste bonne à jeter à la poubelle pour certaines castes de notre société les considérant comme des « hasbeens de l’emploi », voilà une information qui ne devrait pas faire sourire les automobilistes possédant toujours le nécessaire papier rose les autorisant à circuler !

Nos brillants penseurs de l’Union européenne, celles et ceux de ces technocrates en marge de notre société, rois des règles normatives et empêcheurs de tourner en rond qui passent leur temps à sillonner le Vieux continent à bord de trains à grande vitesse ou d’aéroplanes, proposent aux Etats membres à limiter désormais la durée maximale du permis de conduire, le sacro-saint sésame permettant à tout un chacun d’acquérir un peu de liberté via la mobilité sur nos routes, d’ici 2030.

Moyennant quoi, à partir de cette année-là, la délivrance et le renouvellement de votre précieux permis – il ne faudra pas oublier non plus de demander sa transformation papier en « timbre-poste » plastifié et numérique auprès des services de la préfecture ! -, seront soumis obligatoirement à un contrôle médical, voire à un questionnaire d’autoévaluation sur les capacités cognitives, intellectuelles et physiques de son possesseur.

 

Une application de la directive d’ici 2030

 

C’est un nouveau coin enfoncé profondément par l’Europe sur la tête des seniors, décidément bien administrative et dirigiste à l’heure où bon nombre de ses 455 millions d’habitants critiquent le manque de libertés imposés par Bruxelles, à grands coups de décrets et de textes de loi normatifs (+ 54 % de hausse desdits normes en l’espace de deux décennies !) qui ne cessent d’empiler les restrictions aux restrictions, au nom du fallacieux principe de précaution ! Et toujours sur un aspect répressif !

Cette fois-ci, c’est en vertu du principe sécuritaire à appliquer sur le réseau des routes européennes que cette nouvelle directive vient de tomber, alors qu’il est démontré que les personnes âgées de 65 ans et plus ne sont pas forcément, à l’instar de ce que l’on peut penser parfois, à l’origine de la hausse de l’accidentologie survenue ces derniers temps sur nos voies de circulation. Ces conducteurs-là ne sont pas nécessairement sous l’emprise de stupéfiants et de produits illicites en tout en genre, ni grands amateurs de vitesse exubérante à faire prendre des risques les plus dingues aux usagers de la route !

Dans ses justificatifs, la Commission européenne pense que les facteurs de l’âge, le fait de posséder différentes pathologies lourdes et invalidantes, et les problèmes de vue sont autant d’éléments à prendre en considération afin de réfréner la circulation des plus vieilles et des plus vieux sur notre réseau routier européen. Dans les faits, l’Hexagone et les vingt-six autres Etats membres de l’Union devront procéder à l’application de cette directive au plus tard en 2030, trois années seront nécessaires pour transposer les nouvelles règles de l’Union à leur droit national. Espérons en croisant les doigts qu’il y ait un vote des parlementaires, déjà qu’il n’y a pas de consensus sur les débats budgétaires liminaires qui viennent de débuter depuis lundi au Palais Bourbon ! Cela promet !

 

 

Des mesures qui engendreront des frais  

 

Evidemment, au-delà de l’aspect sécuritaire que l’on peut entendre et discuter dans certains cas, les automobilistes (et les motards qui sont concernés eux-aussi par la mesure) devront mettre la main au gousset pour payer la note. Bon, d’accord, pour l’heure mais jusqu’à quand, la version numérique du permis de conduire est gratuite afin de remplacer la version papier. Ceci devant être effectif d’ici…2033. Sans doute que l’Etat optera pour une version payante lui qui court après des économies et de nouvelles recettes !

Mais, le besoin des examens médicaux, qu’ils soient ophtalmologiques ou cardiovasculaires, sera payant et imputé à la charge des bénéficiaires, c’est-à-dire les automobilistes de 65 ans et plus, d’office. Logique ! En période de crise économique et de perte de pouvoir d’achat, y compris chez les retraités et autres « boomers » cibles privilégiés des politiques afin de renflouer les caisses, ça fait tache en matière de stratégie et peu électoraliste !

La question de la fin du permis à vie avait déjà été débattue en France à l’Assemblée nationale où un certain nombre de parlementaires avait déposé une proposition de loi visant à instaurer un contrôle médical tous les cinq ans pour les conductrices et les conducteurs de 70 ans et plus. Une proposition non aboutie, à l’heure actuelle. Précisons que plusieurs pays européens ont déjà appliqué ce dispositif visant les seniors. En Belgique mais aussi au Portugal, notamment.

Quant aux Français, ayant déjà été sollicités sur le sujet par différentes enquêtes d’opinion, ils ne sont pas foncièrement contre cette typologie de mesures sécuritaires, sous la forme de visites médicales obligatoires ou de contrôles réguliers en matière d’aptitude à la conduite automobile. Toutefois, au-delà du principe vertueux, il y a toujours un risque à ce genre d’initiative. Son poids financier, qui naturellement va échoir sur la tête des automobilistes retraités et la progression de ces restrictions. Aujourd’hui, on ne parle que de contrôles médicaux. Demain quand sera-t-il avec peut-être le besoin de repasser intégralement le permis de conduire ou le code pour des personnes non inféodées au numérique et à la digitalisation, donc en marge d’une société où tout va toujours plus vite, trop vite, en laissant sur le côté une frange de plus en plus grande de seniors qui ne sont plus à la page et encore moins dans le vent ! Un nouveau grain qui va s’abattre sur les libertés individuelles, une fois de plus, ressemblant à un sérieux coup de frein !

 

Thierry BRET

 

 


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Une soixantaine de personnes ont assisté vendredi soir à la première réunion publique de la liste « Auxerre avec vous », menée par Florence LOURY, candidate écologiste à la mairie. Un lancement de campagne avec l’édile de Grenoble, Eric PIOLLE, en invité vedette. Elu depuis 2014, il est venu partager son expérience d’une gestion municipale écologique réussie…

 

AUXERRE : « On a pensé cette réunion de ce soir comme une discussion entre Auxerre et Grenoble… ». Celle qui fut deux fois présente au second tour des législatives dans le département, face au RN sous les bannières de la NUPES et du Nouveau Front Populaire ne cache pas son admiration pour le travail mené par celui qui gouverne la cité alpine depuis onze ans et premier maire écologiste d’une grande ville française : Éric PIOLLE. Une expérience dont Florence LOURY entend bien s’inspirer pour la décliner au plan local au travers des grandes orientations de son programme, articulé autour de quatre axes majeurs : la santé des habitants, des services publics municipaux de qualité, une économie locale forte et l’adaptation au réchauffement climatique. Parmi ses mesures phares : la création d’un centre de santé pluridisciplinaire dans les Hauts d’Auxerre, le passage à 100 % de bio local dans les cantines scolaires ou encore la mise en place d’un pacte de l’eau potable.

Coté mobilités, la candidate propose un plan incluant navettes gratuites et pistes cyclables, souhaitant dans le même temps améliorer les services publics auxerrois, que ce soit par le biais d’une police de proximité renforcée ou du retour des correspondants de nuit et le maintien de la collecte en porte à porte. L’environnement est bien sûr au cœur du projet : cours d’écoles végétalisées, recyclerie, grand plan de végétalisation citoyenne, rénovation thermique des bâtiments, fontaines, lieu de baignade dans la rivière…, autant d’exemples cités pour faire d’Auxerre une ville que l’élue municipale d’opposition ambitionne de rendre plus résiliente et plus « verte ». Encouragée par les 61,71 % recueillis sur son nom dans la ville préfecture lors du second tour des législatives 2024. Reste à savoir si le bras de fer qui l’oppose au maire actuel, Crescent MARAULT, dans le dossier concernant la vente du terrain de camping à l'AJA lui sera profitable ou non, au sortir des urnes. Réponse le 15 mars prochain, jour du premier tour des municipales. Pour l’heure, Florence LOURY l’assure : « ce que nous construisons ici, c’est un projet collectif. Nous ne sommes pas encore à l’étape de composer la liste. Toute personne intéressée peut rejoindre notre équipe… ».

 

S’inspirer des expérimentations de la capitale hexagonale du vélo !

 

Incontestablement, le temps fort de la soirée aura été l’intervention d’Éric PIOLLE, figure de l’écologie politique, élu maire de Grenoble en 2014 et réélu en 2020. Une ville souvent décrite comme un « laboratoire de l’écologie », qui a connu sous ses deux mandatures de profondes transformations à la fois environnementales et économiques. Ce n’est pas un hasard si en 2018, Grenoble figurait dans le trio de tête des villes les plus « attractives pour le business ». De son propre aveu, si les Verts ont longtemps été considérés comme des « conseillers du prince » éloignés des responsabilités, « aujourd’hui, nous prouvons que l’écologie peut être force de gouvernance, avec des résultats tangibles et une vraie vision… ». Fier d’avoir mis en œuvre à une échelle locale, « des politiques publiques qui changent la vie des habitants » résume-t-il. A Grenoble, ville de 160 000 habitants, pour un bassin urbain de plus de 700 000, l’écologie n’est pas un slogan mais une pratique quotidienne : fin de la publicité dans l’espace public, généralisation des zones à 30km/h, piétonisation des abords d’écoles, multiplication des arbres en ville, politique ambitieuse de mobilité douce… Avec pour résultat une division par deux de la pollution de l’air en dix ans et 22 % des trajets domicile-travail, effectués à vélo, dans une ville devenue depuis longtemps « Capitale française du vélo ».

 

 

 

Première femme maire d’Auxerre ? « A priori » !

 

Face aux critiques d’une écologie jugée « élitiste » ou « culpabilisante », Eric PIOLLE défend une approche résolument inclusive : « ce qu’on développe pour les uns est bon pour tous. Quand on agit pour les plus vulnérables, on crée des bénéfices collectifs… ». Accessibilité pour les personnes à  mobilité réduite, actions contre les violences sexistes et sexuelles dans les clubs sportifs, boîtes à paroles dans les écoles pour libérer les propos sur l’inceste…, autant de politiques portées par l’édile grenoblois et son équipe, visant à reconstruire une société du lien et du respect, loin des discours technocratiques : « une politique à hauteur de femmes, d’hommes, d’enfants et d’aînés ». Sur le plan énergétique, la ville revendique une baisse de 40 % de la consommation énergétique des bâtiments municipaux et une réduction de 70 % des émissions de gaz à effet de serre : « Grenoble produit désormais plus d’énergie renouvelable qu’elle n’en consomme dans l’ensemble de ses foyers » affirme-t-il non sans fierté. Mais au-delà des chiffres, c’est une certaine idée de la ville que défend Éric PIOLLE : « une ville qui protège, qui inclut, qui permet à chacun de trouver sa place… ». Et cela passe aussi par la gratuité des musées et des bibliothèques, devenus « refuges climatiques » pendant les épisodes de canicules, ou la mise en place de « travailleurs pairs », c’est-à-dire des personnes formées à partir de leur propre expérience de vulnérabilité, pour accompagner au plus près, les habitants en précarité énergétique ou sanitaire.

Fidèle à son engagement de ne pas briguer un troisième mandat, Éric PIOLLE a laissé la place à Laurence RUFFIN (sœur du député de la Somme, François RUFFIN), élue le 21 septembre dernier pour prendre la tête de la liste d’union de « la gauche écologiste et citoyenne » qui gouverne la cité alpine depuis 11 ans. Si elle devait l’emporter, ce serait la première fois qu’une femme prendrait les rênes de l’hôtel de ville. Une victoire sur le sexisme que l’invité du jour espère bien voir déclinée en la préfecture de l’Yonne : « A priori, tu seras la première femme maire d’Auxerre, ce sera une première ! ». Tout est dans le « à priori »

 

 

Propos entendus :


Éric PIOLLE : « Je compte sur vous pour faire une campagne qui soit à la fois joyeuse, enthousiaste, à l’écoute et à la rencontre des gens ».

« On a tous des imaginaires différents, mais on veut conjuguer ces imaginaires pour avoir des projets communs et trouver notre place, entre l’individu et le collectif ».

« Se dire que parce que vous allez développer une zone d’activité, vous allez faire venir le chaland, en fait ça ne marche pas ! L’économie, elle est principalement endogène, ce qui n’empêche pas d’avoir des stratégies de discussion avec de grands groupes évidemment ».

« Il vous faut avoir ce changement d’état d’esprit mental faisant que tout ce que vous faites, tout ce que vous dites, vous le fassiez en vous imaginant au pouvoir. Le reste, c’est de la décoration ! ».

« Pour favoriser la marche à pied, on a planté des arbres. Pas des arbres qui coûtent 70 000 euros, mais que l’on va chercher en pépinières. Ce sont les rois qui voulaient planter des arbres déjà grandis… ».

« Je pense que nous devons en permanence cultiver le beau. Et c’est vrai aussi pour la politique. Donc, il ne faut pas faire de tracts « staliniens », il faut faire des choses qui soient joyeuses ! ».

« Il faut avoir confiance dans le fait que ce projet corresponde aux attentes des habitants. Vous n’êtes pas en train de venir braquer les Auxerrois en disant : voilà, on va prendre la ville par surprise ! Si vous gagnez, c’est que vous aurez réussi à révéler aux Auxerrois qu’en fait, au fond d’eux, ils sont écolos… ».

 

Dominique BERNERD

 


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Voilà un projet de loi de finances 2026 qui n’augure vraiment rien de bon pour le devenir et la sérénité de la chambre consulaire, positionnée sur la défense des professionnels des filières commerce et industrie de l’Hexagone ! Le PLF 2026 (PLF = projet de loi de finances) pondu par les têtes bien pensantes de la technocratie hexagonale aux ordres de Bercy et du gouvernement envisage de secouer très sérieusement le cocotier novateur que représente l’un des derniers acteurs d’accompagnement de proximité des entreprises agissant sur notre territoire, à savoir le réseau des Chambres de commerce et d’industrie.

Un réseau qui est, en parallèle, le premier organisme de formation en France, après l’Education nationale. S’il était appliqué, ce projet de loi de finances pourrait anéantir l’ensemble des chambres de commerce et d’industrie à terme, un réseau déjà passablement pressuré dans un passé récent, puisque régulièrement ponctionné par l’Etat.

De quoi s’agit-il dans les faits ? Le gouvernement dans sa quête absolue de réduire les dépenses coûte que coûte pour redorer quelque peu le blason des finances hexagonales surveillées comme du lait sur le feu par les agences de notation internationales prévoit la baisse d’un tiers des budgets de fonctionnement des chambres de commerce et d’industrie l’année prochaine. Une réduction qui est proprement incompréhensible pour les responsables de la vénérable institution alors que les CCI créent quatre fois plus de valeur que le montant qu’elles perçoivent de l’Etat !

 

Vers une suppression de 3 000 emplois en cas d’application ?

 

C’est simple, depuis l’annonce de cette information, les dirigeants de la CCI France mais aussi celles qui sont délocalisées un peu partout dans le pays, ne décolèrent pas. Pour eux, cette décision si elle était mise en exergue serait appliquée à contre-sens de la réalité économique, injuste et inacceptable.

Parmi les premières réactions à souligner, celle d’Alain DI CRESCENZO, le président de CCI France, qui n’a pas manqué de tacler la gouvernance étatique : « Nous demandons donc au gouvernement de renoncer à cette trajectoire budgétaire destructrice et de rétablir une vision stratégique, équitable et durable du rôle des CCI au profit de nos entreprises, de nos apprenants et de nos territoires ».

 

 

Ce message sera-t-il entendu en haut lieu ? Pas si sûr !

Dans les faits, appliquer en l’état ce « PLF 2026 » serait renier l’engagement pris par l’Etat pour la période 2024-2026 où les CCI sont d’ores et déjà mises à contribution de 100 millions d’euros. Cela entraînerait in fine une suppression de plus de 3 000 emplois, touchant ainsi des collaborateurs du réseau de la chambre consulaire, soit pour les seules CCI autant que l’ensemble des réductions de postes dans la fonction publique prévues dans le cadre du « PLF 2026 ». Une décision inacceptable dans les actes.

 

Une baisse des dotations de 66 % depuis 2013 !

 

Décider cette réduction drastique dans les budgets de fonctionnement des CCI intervient dans une période où les entreprises traversent des difficultés sans précédent avec un record de défaillances, élevées à 66 000 en 2024 et une prévision encore plus alarmiste pour 2025 avec 68 000 entreprises concernées. Des entreprises qui n’ont jamais fait autant appel à leur CCI pour les soutenir et les accompagner avec 1 134 000 accompagnements réalisés en 2024.

Devant ce qu’ils considèrent comme une profonde injustice, les responsables des CCI de France et de Navarre en appellent à la mobilisation des chefs d’entreprise, entrepreneurs, commerçants, étudiants, territoires. Ils ne comptent pas en rester-là ! « Nous restons mobilisés à 200 % à vos côtés » précisent-ils.

La situation reste donc tendue et les nuages noirs ne cessent de s’amonceler au-dessus de ce réseau qui n’aura pas été épargné depuis 2013. Entrepreneurs, commerçants et l’ensemble des collaborateurs des CCI ont déjà accepté et assumé une baisse des dotations de l’Etat de 66 % depuis cette période.

Mais, à force de tirer sur la corde, elle finit par se rompre stipule l’adage : dans ce contexte très nauséeux, appliquer ce projet de loi de finances en l’état en 2026 signifierait purement et simplement la fin du réseau des CCI à brève échéance en France.

Est-ce l’objectif recherché par l’Etat et le gouvernement dans leur quête de réduction des budgets qui s’aventurent sur des terrains de plus en plus glissants et impopulaires ? Attention, à force de s’y aventurer de trop près, ces terrains pourraient aussi ressembler à s’y méprendre à des sables mouvants !

 

Thierry BRET

 

 


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