Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
ordre-des-experts-comptables-de-bourgogne-franche-comte.jpg
Région Bourgogne France-Comté
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Lycée Saint-Joseph de la Salle
chambre des métiers et de l'artisanat
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
Criquet Magazine
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-2.jpg
logo-atelier-de-l-immo-auxerre-1.jpg
Ordre des experts comptables de Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

C’est nouveau et cela fonctionne plutôt bien depuis le lancement. Celui-ci est survenu en septembre. Un apprentissage de la viticulture, porté avec efficacité par le CFA Agricole La Brosse. Quoi de plus naturel, en somme, dans une zone géographique où le vignoble règne en maître et les emplois sont légion, même en période de hors saison !

 

VENOY : L’affiche fait plaisir à voir. Promotionnelle, de prime abord, elle résume à elle seule, à l’aide de quelques mots bien choisis et d’une jolie iconographie placée en son centre, la philosophie de la formation. On y voit un adolescent pieds nus dans le vignoble, scrutant attentivement des ceps de vigne. Le tout nimbé par la luminosité de l’astre diurne. Effet garanti ! Quand on voit cela, on a envie d’en savoir davantage sur le nouveau pôle viticulture par le prisme de l’apprentissage, décliné par le CFA Agricole La Brosse.

Ouverte depuis la rentrée, l’option viticole en mode apprentissage assujettie à l’obtention d’un CAP semble d’une logique absolue. Ici, au centre de formation agricole, on s’intéresse déjà de très près à ce tout ce qui a attrait à l’agriculture, les espaces verts, les spécialités équines, alors y ajouter dans l’escarcelle la viticulture ne dépareille pas de l’ensemble. C’est ce que confirme la toujours dynamique Hélène DECULTOT-TREMBLAY, aux commandes de cet univers pédagogique de premier plan.

« Pour nous, c’était naturel d’accueillir une formation spécifique à la viticulture dans nos murs, explique-t-elle, d’ailleurs, nous avons pour projet de l’étoffer avec un baccalauréat dès la rentrée… ».

 

 

 

Prioritairement les jeunes sortis de la 3ème mais pas que !

 

 

Le postulat de départ était simple : alors que le département de l’Yonne brille par la présence de ses nombreux vignobles dont certains sont de réputation mondiale (le chablis), peu de formations étaient jusque-là proposées sur le territoire. Une étrange curiosité que la directrice du CFA La Brosse a souhaité corriger.

« Ce nouveau pôle viticulture par l’apprentissage est notre manière de réagir par rapport à cet état de fait, ajoute la jeune femme, nous avons repris l’offre de formation à notre compte, l’ouvrant au passage à un public fraîchement émoulu de l’école (juste après la classe de troisième) mais aussi pouvant accueillir de jeunes adultes âgés de 29 ans maximum… ».

Les fondamentaux du travail de la vigne y sont abordés. A l’instar du travail quotidien sur le terrain mais aussi la connaissance du cycle de la vigne, et les différents aspects inhérents au métier.

La filière peine à pourvoir tous les emplois qu’elle propose à l’année et non en période saisonnière des vendanges. Une quinzaine de jeunes constituent la cible privilégiée de l’établissement qui attend beaucoup de ce nouveau pôle éducatif autour de la viticulture. L’accueil de formations supérieures de type BTS intègre les projets de développement à l’avenir. C’est un beau projet pédagogique qui ne demande qu’à prospérer avec le concours de maître d’apprentissage bienveillant et soucieux de transmettre leur savoir-faire aux plus jeunes…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est un véritable coup de tonnerre qui a éclaté jeudi matin lors du conseil communautaire, réuni en séance plénière. Avec la foudre qui tombe précisément là où cela fait le plus mal. Sur la tête et les épaules des élus de l’Agglomération de l’Auxerrois, dont certains ont été un peu ébranlés par la nouvelle. Qui, in fine, n’a rien de surprenante. Ni de sensationnelle. Car, ce n’était un secret de Polichinelle pour personne : le feu couvait dans la maison majoritaire depuis un long moment entre le maire-président LR Crescent MARAULT et son vice-président en charge des Finances, le MoDem Pascal HENRIAT.   

 

AUXERRE : Une démission au sein d’une instance institutionnelle, ça fait toujours désordre et provoque l’effet d’une bombe dans le sérail politique. Alors quand celle-ci intervient à deux niveaux, des strates aussi étroites mais complémentaires que sont les conseils communautaire et municipaux de la capitale de l’Yonne – le double effet « Kiss Cool » en somme !-, cela jette plus qu’un froid sur l’assistance ébahie qui vit l’évènement en direct : c’est de l’air polaire garanti en barre !

Espérons que les élus de l’Agglomération de l’Auxerrois ne s’enrhument pas trop avec cet air glacial qu’aura fait souffler le temps d’une matinée décidément pas comme les autres sur l’assemblée communautaire réuni ce jeudi l’un de leur vice-président, en l’occurrence Pascal HENRIAT, en charge des Finances.

Ce dernier n’a pas eu besoin de mettre son écharpe, son blouson et ses moufles en mode préventif pour annoncer séance tenante la dépression frigorifique qui allait s’abattre sur l’auditoire, se traduisant par sa démission sine die de son mandat de numéro deux de l’organe institutionnel.

Un poste de vice-président au demeurant crucial et stratégique dans l’organigramme de la gouvernance. D’ailleurs, sa fonction comprenait aussi le budget (et par les temps qui courent les collectivités doivent précisément le fixer afin de suivre méthodiquement et au centime d’euro près leurs lignes stratégiques sur 2024 et un peu plus) et la prospective financière. Avec ce coup d’éclat oratoire, mais moins inattendu qu’il n’y paraît de la part de l’intéressé, en matière de prospective, c’est réussi !

 

 

« Etre honnête avec soi-même »…

 

Sur le fond, Pascal HENRIAT explique sa position de la manière la plus claire et synthétique qu’il soit sur sa page Facebook avant qu’il ne livre lors d’une conférence de presse, attendue ce vendredi matin à Auxerre, la genèse exacte et les motivations profondes qui l’ont poussé à redevenir désormais un simple élu communautaire et élu municipal.

« J’essaie de rester fidèle à ma ligne de conduite et d’être honnête avec moi-même…, dixit le président départemental du MODEM qui a provoqué ce séisme d’inspiration islandaise, toujours en référence à la chute des températures côté ambiance et cotillons !

Honnête et transparent jusqu’au bout des ongles, Pascal HENRIAT en bon gestionnaire de la communauté de l’Auxerrois qu’il était encore il y a peu, ajoute une ligne supplémentaire sur son post numérique : « Ces démissions de ces deux délégations – jeudi soir, lors du conseil municipal d’Auxerre, l’élu aura remis entretemps le couvert pour rendre son tablier de maire-adjoint aux Finances – entraînent la perte immédiate de ces deux indemnités d’élu que je percevais… ».     

L’inverse eut été étonnant, non ?!

 

 

Un tremplin idéal pour les municipales de 2026 ?

 

On piaffe donc d’impatience d’en connaître davantage sur les motivations réelles de ce geste, répété par deux fois dans la même journée par le « grand argentier » de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre. Adepte de l’acte démissionnaire, Pascal HENRIAT avait déjà quitté en 2020 le bateau piloté par le maire précédent, le socialiste d’alors Guy FEREZ, avant de se rallier à la cause de Crescent MARAULT, porte-étendard d’une droite rajeunie et décomplexée qui gagna la mairie.

Opposé à la hausse des impôts voulue par la majorité, réfractaire à la nouvelle stratégie de la gouvernance actuelle concernant la gestion des déchets qui provoque l’ire de nombreux habitants, Pascal HENRIAT avait pris ses distances avec le maire-président de l’Auxerrois depuis un moment déjà. De la séparation au divorce, il n’y a qu’un pas, et la seule alternative loin des compromissions que le leader centriste du MoDem n’a donc pas ergoté, outre mesure, pour le franchir.

Se réclamant de la liberté de pensée et de l’indépendance d’esprit, c’est en « homme libre » que Pascal HENRIAT poursuivra sa mission au sein des deux instances, sans se rallier au courant minoritaire pour autant. Une position d’observateur idéale pour celui des prétendants à la course aux municipales de 2026…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La gare de Tonnerre a donc subi au fil de ces derniers mois une sérieuse cure de jouvence. Des travaux qui ont été entrepris par la Région Bourgogne Franche-Comté et SNCF Gares & Connexions. Ils avaient pour objectif d’améliorer les performances thermiques de l’infrastructure, de remplacer la toiture et les menuiseries, mais aussi d’optimiser l’isolation de l’édifice tout en ravalant la façade. Epilogue, ce mardi, avec l’inauguration officielle du site…

 

TONNERRE : Réalisé dans le cadre de la Convention de Financement Patrimoine, entre la Région BFC et SNCF Gares & Connexions, ce chantier a fait l’objet d’une étude d’impact carbone, d’un diagnostic et d’un schéma d’organisation de la gestion des déchets. Autant dire que l’ouvrage favorisant le transport ferroviaire en y accueillant des passagers du Tonnerrois a été relooké selon un cahier des charges environnemental précis, suivi au pied de la lettre par les maîtres d’œuvre et les entreprises, choisies localement.

Un chantier qui s’est décliné en différents travaux d’embellissement (le ravalement de la façade grâce à un décapage permettant une reprise des fissures du bâtiment) comme de l’optimisation des capacités thermiques (une isolation répondant aux indices de performance thermique propre à la réglementation en vigueur) du site.

Esthétiquement, car il en est également question, le remplacement de la toiture vétuste par du zinc offre une agréable vision de l’ensemble. Il était nécessaire de respecter les valeurs environnementales en cours. Sachant que les éléments en bois sont, quant à eux, issus des filières FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (programme de reconnaissance des certifications forestières).

 

 

A l’intérieur de l’édifice, au rez-de-chaussée, la réfection complète de dix-huit menuiseries par des supports en acier favorisant les performances thermiques confère un cachet spécifique à la gare.

Quant au coût de ce chantier, il s’élève à 580 000 euros, intégralement financé par la Région Bourgogne Franche-Comté. Le résultat a été apprécié lors de la cérémonie inaugurale par Michel NEUGNOT, premier vice-président du Conseil régional, l’édile de Tonnerre, Cédric CLECH, Marie-Josée VAILLANT, présidente de l’Office de tourisme et maire de Chablis, et Sophie DUCORDEAUX, directrice du développement des gares de Bourgogne Franche-Comté pour la SNCF.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ils étaient 105 000 selon la préfecture de police, à défiler ce dimanche à Paris, à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour une grande marche citoyenne contre l’antisémitisme. Un rassemblement populaire qui avait aussi valeur de symbole pour dire non à toutes les formes de haine et de racisme…

 

PARIS : « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers… ». Des dizaines de milliers même, comme aurait pu chanter Jean FERRAT, à défiler ce dimanche à Paris pour dire non à l’antisémitisme et oui à la République.

Une mobilisation populaire qui sonne comme un réveil à l’heure où une fois encore, l’unité nationale fait rempart contre les haines de toutes sortes. Partie des Invalides, c’est une vague humaine qui déferla boulevard Saint-Germain pour rejoindre le Sénat. Autant de visages, autant de citoyens qui, à l’image de cette petite main jaune aperçue sur une pancarte, réminiscence des combats des années 80, se refusent à accepter l’indicible en disant « Touche pas à mon juif »…

Du haut de ses « presque 16 ans », Paul affiche un discours sans ambiguïté : « non à l’antisémitisme, non au F Haine ». Revendiquant le droit, érigé en devoir, de pleurer à la fois sur les enfants d’Israël et de Gaza : « une vie est une vie, il n’y a pour moi aucune différence. Contrairement à ce que peut laisser entendre Jean-Luc MELENCHON, ce n’est pas une marche pour soutenir les massacres… ».

Bien trop jeune pour avoir connu les accords d’Oslo ou de Camp David, mais ferme dans ses certitudes empreintes d’une maturité surprenante pour son âge : « il faudra bien un jour que l’on se remette autour d’une table, la solution à deux états, Israël et Palestine, est la seule possible, même si beaucoup voient cela aujourd’hui comme une utopie, c’est penser le contraire qui est une utopie… ».

 

 

Faire front pour lutter contre la discrimination et le racisme

 

Français d’origine algérienne, imam et théologien, Nabil REZZA, dont la présence a valeur de symbole, est amer : « je suis là aussi pour déplorer l’absence des grandes organisations musulmanes de France au premier rang desquelles la Mosquée de Paris qui, pour des prétextes fallacieux, a déclaré forfait et se refuse d’être présent aux côtés de nos frères Français de confession juive… ».

Prônant un discours de paix et d’amour, il se refuse à faire tout amalgame entre le peuple israélien et son gouvernement et lui aussi appelle à l’union sacrée : « l’Histoire malheureusement se répète, il est important de faire front en s’unissant, toutes confessions confondues, pour lutter et sauver cette société qui risque de se désagréger face à la discrimination, au racisme et à l’idéologie… ».

Juste derrière le « carré d’or » gouvernemental, inaccessible dans sa bulle retranchée, une première ligne de parlementaires en rangs serrés, écharpe tricolore en bandoulière. Parmi les ténors de la droite républicaine, une figure icaunaise bien connue, celle de l’ancien député Guillaume LARRIVÉ : « en ma qualité de président des Républicains de l’Yonne, il était important de montrer que notre département participe à ce mouvement national. Aujourd’hui, toute la nation doit se rassembler pour dire non à l’antisémitisme, tous les citoyens ont le devoir de se mobiliser, ce qui est en jeu, c’est la France telle que nous l’aimons, forte de cette mobilisation populaire… ».

 

 

 

 

Honte aux deux absents de marque…

 

Un discours repris peu ou prou par son « voisin de marche », figure tutélaire pour sa part d’Europe Ecologie Les Verts, le sénateur Yannick JADOT : « s’en prendre à un juif en France et c’est toute la République qui est attaquée, c’est chacune et chacun d’entre nous. Il faut que la société française soit unanime pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, qui sont aujourd’hui un poison pour notre pays… ».

Une « Marseillaise » s’élance, saluée par une salve d’applaudissements. Sur les pancartes, des messages qui donnent le refrain : « Non à l’antisémitisme, non à l’islamophobie », « Echange 1 otage contre 100 antisémites, c’est bon pour tout le monde ! », « Mon devoir de citoyen, c’est d’être là aujourd’hui »…

 

 

 

Mais aussi « Honte aux deux absents », allusion à peine voilée à l’absence d’Emmanuel MACRON et  du leader de La France Insoumise. « On est au plus mauvais endroit du monde, ça fait quatre fois qu’on me marche sur les pieds, on s’en va de là les enfants, je vais étouffer… ». A l’instar de nombreux « people », Michel BOUJENAH était présent ce dimanche et de l’aveu même de l’intéressé, ancien président de la Fête des vins, aurait pour l’heure « apprécié un verre de chablis » !

Bientôt 17h30, la pluie qui s’était faite discrète tout au long de l’après-midi, a fait son retour. Le ciel pleure sans que l’on sache très bien sur qui ? Enfants de Gaza ou d’Israël ? Larmes de pluie sans couleur ni drapeaux… « Shalom, Salam » !

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Les médias nous inondent de publicités qui nous vantent les mérites de voitures pour cent euros par mois, avant même les caractéristiques techniques desdits véhicules. Que cachent ces moyens de financements ? Il ne faut pas oublier que les concessionnaires touchent des commissions sur les contrats de financement, versées par les sociétés financières, parfois liées aux marques. Afin d’accompagner le développement de la voiture électrique, les sociétés financières spécialisées et les banques traditionnelles participent au développement de solutions de financement des automobiles, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

 

TRIBUNE: Le crédit est une base fondamentale de nos économies modernes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le crédit est né de la création des banques depuis plus de 5 000 ans, avant même l’apparition de la monnaie. Il faudra attendre le XIIème siècle pour la naissance du crédit-bail, sous la houlette des chrétiens usuriers, qui contournent l’interdiction du crédit édictée par Rome.

Si les crédits immobiliers sont en berne, la vente de voitures est boostée par les voitures électriques et hybrides. Le prix moyen d’une voiture hybride se situe à plus de 41 000 euros. Une somme conséquente surtout en période de crise économique et d’inflation. On peut noter que la location est en hausse, avec un taux de près de 50 % des acquisitions de nouveaux véhicules. Les formules locatives séduisent de plus en plus et correspondent à un réel besoin.

 

La concurrence effrénée des établissements bancaires…

 

Payer cash, c’est prendre l’argent sur son épargne et ce n’est peut-être pas la meilleure des solutions. Si vous faites plus de 20 000 km par an, vous aurez un coût d’entretien et de réparation important. Attention, bien lire son contrat, les garanties ne couvrent pas tout ! De plus, lors de l’immobilisation du véhicule, il faudra louer et payer le remplacement provisoire. Ces dispositions proscrivent de facto l’achat de véhicules électriques d’occasion : les batteries sont garanties de six à huit ans. Au-delà, le remplacement est à la charge du propriétaire.

Quant au crédit bancaire, les banques et sociétés financières (CETELEM, COFIDIS, YOUDGE…) rivalisent et proposent des taux parfois très bas. Elles se livrent une concurrence effrénée au profit des consommateurs en pratiquant parfois, un dumping sur les taux (1 %). Financer sa voiture avec un crédit présente les mêmes remarques que pour le cash. Tout dépend du type de voiture, de son utilisation et du montant du crédit sollicité. Un crédit à hauteur de 100 % devient moins intéressant qu’une location.

 

 

Les subtilités réservées à la location

 

Les formules de location gagnent du terrain par rapport au crédit classique. Reste à savoir laquelle des deux choisir entre LOA ou LLD lorsque le cas de figure se présente.

La notion de propriété en fin de contrat reste le principal critère qui différencie ces deux solutions de financement. Comme son nom l’indique, la LOA regroupe les deux sortes de clients face à l’acquisition d’une nouvelle voiture. Si vous êtes indécis et préférez reporter votre choix au terme de votre contrat, l’option d’achat est idéale pour ce cas.

La LOA est également parfaite pour vous qui avez déjà planifié à l’avance votre investissement global entre apport, budget mensuel, et surtout prix d’achat de votre voiture, tout en laissant la possibilité de revenir sur votre décision en fin de contrat. En choisissant la LLD, on paie un loyer « à fonds perdu » en quelque sorte, puisque l’on ne devient jamais propriétaire de son véhicule, qui doit impérativement être restitué au terme du contrat de location longue durée.

 

 

La LOA ou location avec option d’achat

 

Appelée souvent « leasing automobile », la location avec option d’achat ou LOA permet de circuler avec un véhicule neuf, mais aussi d’occasion depuis quelques années, moyennant un loyer mensuel, avec possibilité de devenir propriétaire en fin de contrat. Confidentielle il y a une dizaine d’années, la LOA connaît un succès exponentiel sur le marché automobile face à l’achat à crédit. Dans le cadre de la LOA, la société de crédit, qui reste propriétaire du véhicule pendant toute la durée de location, exigera une assurance tous risques. Par ailleurs, les contrats de LOA sont assortis d’un forfait kilométrique (de 10 000 à 30 000 km par an). Des indemnités peuvent être demandées en cas de dépassement.

Quant à la LLD ou location longue durée, autrefois réservée principalement aux professionnels, elle se développe progressivement pour les particuliers, 11 % l’ayant choisie en 2017 (contre 3 % en 2011). Une croissance ayant poussé les constructeurs à remplacer le tarif de leur automobile par un coût mensuel, voire promu en prix journalier (3 euros par jour pour une Dacia par exemple). Contrairement à la LOA, vous devrez également restituer le véhicule en fin de contrat et n’avez aucune possibilité d’en devenir propriétaire. En clair, la location longue durée sans apport permet de circuler à moindre frais qu’avec un véhicule neuf acheté en crédit classique, tout en sachant qu’il ne vous appartient pas et qu’il faudra le restituer en fin de contrat, ce qui n’est pas le cas avec la LOA.

Attractive donc et ne nécessitant pas toujours un apport, la LLD ne laisse cependant pas le choix des services (assurance, entretien, réparations, assistance…), car cette formule de location comprend exclusivement ceux du loueur.

 

La location, idéale quand on roule peu !

 

La location séduit de plus en plus de consommateurs, et les constructeurs l’ont bien compris. Néanmoins, lorsque l’on souhaite acheter une voiture en leasing, il est tout de même conseillé de rester vigilant vis-à-vis des offres alléchantes chez son concessionnaire ou des nombreuses publicités face à ses capacités financières. Toutefois, la location se révèle généralement intéressante si l’on roule peu et souhaite changer de voiture régulièrement. Si cela comble les flottes de véhicules professionnels en LLD, la LOA (de plus les professionnels récupèrent la TVA sur les loyers), qu’elle soit avec ou sans apport, est la solution parfaite, car elle laisse le choix au détenteur de devenir ou non propriétaire. Ce mode de financement est donc une excellente alternative à l’achat d’un véhicule en crédit classique, grâce aux services qu’elle peut inclure et à des mensualités également inférieures en général.

En résumé, voici les points-clés à retenir sur la LOA et la LLD :

  • La LOA permet de devenir propriétaire en fin de contrat.
  • La LOA est de plus en plus plébiscitée par les particuliers et les professionnels.
  • La LLD impose une restitution en fin de contrat.
  • La LLD est une solution intéressante pour la gestion de flotte automobile professionnelle.
  • La fin de contrat pour une LLD peut révéler un piège : la remise en état du véhicule est facturée de manière souvent exorbitante.
  • Les mensualités de la LOA sont moins élevées que celles de la LLD (Hors apports.

Il faut donc faire le bon choix en toute connaissance de cause et surtout bien lire toutes les lignes des contrats proposés. Les financiers ont complexifié à souhait les possibilités de financements de nos « chères » voitures. « Un financier digne de ce nom ne va pas à la Bourse, il y «vole».» Ambrose PIERCE.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil