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Puisaye Forterre

C'est une chance dans une commune d'environ 400 habitants  d'avoir encore un petit « caboulot » ! Voici une dizaine d'années se tenait même en face de celui-ci une boulangerie dont ne demeure plus que l'enseigne, désormais.  Elle y semblait pourtant motivée la jeune boulangère ! Un petit établissement bordé par la départementale, reliant Toucy à Charny, aux multiples paysages...

 

SAINT-MARTIN-SUR-OUANNE : L'endroit est plutôt typique  et à l'intérieur, les murs affichent des photographies « quatre saisons » de ce paisible village de Puisaye. Mais, en ce jour ensoleillé d'octobre, la terrasse extérieure nous accueille plaisamment ! D'autres clients se restaurent aussi dont les maîtres d'Aloxe, un paisible chien qui antan se nommait « Apéro » : tout un programme !

Bien sûr, le long de cette voie ferrée menant jadis de Toucy à Montargis, il y a bien longtemps qu'un voyageur n'est pas descendu sur le quai. Depuis la fin des années 1930, semble-t-il.

 

Un bon plat pour se mettre en bouche : les boulettes !

 

Le menu du jour est proposé à 17 euros. La serveuse y est plutôt aimable. Quant au traditionnel « kir », il n'est franchement pas inoubliable ! Un buffet d'entrées est présent, suivi d'un choix de trois plats et de cinq desserts. Quatre salades composent ledit buffet, elles paraissent majoritairement faites maison, dont l'une aux choux est bien assaisonnée. Le pain est bon également.

En plat, j'ai choisi les boulettes accompagnées de pâtes. Elles sont bonnes et charnues : elles se tiennent bien. Un jus les accompagne, avec de la tomate un peu relevé. C'est un bon plat. Il est peut-être dommage que l'on ne propose pas avec, un ramequin accueillant de l'emmental râpé pour disposer dessus. Cela rendrait l'assiette un peu plus gourmande, sans trop de frais en sus. Un mot encore sur les boulettes, elles ont fait l’objet d'un joli petit livre : « Petit traité de la boulette » de Pierre-Brice LEBRUN, paru aux éditions du Sureau.

 

 

 

La tarte Tatin, une référence parmi les desserts

 

Ensuite, il est notamment proposé un bon dessert familial un brin suranné : un gâteau de semoule. Je choisis plutôt la tarte Tatin dont les pommes sont bien confites. Je pense qu'elle est faite maison. Elle est servie à bonne température. La crème chantilly industrielle disposée dans l'assiette n'apporte rien au dessert. Il est meilleur que bien des « Tatins » abusivement réchauffés au four à micro-ondes : une abomination ! Pendant ce temps, la patronne prépare des sacs de couleur bleu et jaune afin de se rendre chez un grossiste alimentaire bien connu ! 

Le soleil brille toujours, tandis que nous reprenons la route, après cette halte aussi paisible que rassurante.

 

 

En savoir plus :

Les - : la prochaine fois, donnez-nous la possibilité d’ajouter du râpé sur les pâtes, svp ! 

Les + : la quiétude de l'endroit.

 

 

Contact :

 

Restaurant de la Gare

4, Route de Charny

89120 SAINT-MARTIN-SUR-OUANNE

Tel : 03.86.73.06.11.

Ouverture 7/7. Stationnement en face de l’établissement. 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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On lit un peu d’inquiétude dans le regard des deux agents de sécurité. Scrutant le parking de la grande et moyenne surface auxerroise, ciblée par la délégation des agriculteurs de la FDSEA et des JA de l’Yonne, ils cherchent des yeux les premiers protestataires qui pourraient s’engouffrer d’ici peu dans le magasin pour cette action de revendication. Une opération « coup de poing » menée sans heurts ni violences, et se voulant surtout pédagogique, voire informative, auprès des consommateurs habitués à fréquenter ce commerce. Objectif : porter le discrédit sur tous les produits alimentaires qui ne respectent pas les normes européennes et qui pourtant envahissent abondamment les rayons !

 

AUXERRE: Combien sont-ils exactement ? Une trentaine ? Une cinquantaine ? Un peu moins ? Ou légèrement plus ? Un comptage minutieux que les représentants des renseignements territoriaux de l’Yonne, discrets mais présents, prendront soin d’effectuer avec grand intérêt, comme à chaque rendez-vous social dans la rue. Mais cette fois-ci, ce n’est pas sur l’asphalte de la chaussée ni sur les trottoirs que la manifestation contestataire se déroule. Mais, bel et bien, au cœur d’un supermarché du cru, aux heures de pointe de ce milieu d’après-midi vraiment tristounet au niveau de la météo. La pluie redouble d’intensité à l’extérieur et nous sommes en période de fin de mois : conséquence prévisible, la clientèle regorge dans les allées du commerce GMS du cœur de ville. Pas si simple de trouver une place de parking pour y poser son véhicule. Idem pour dégoter un caddie, indispensable à la collecte de ses produits, prélevés ici et là parmi les gondoles.

 

Sensibiliser les consommateurs aux dangers des accords du Mercosur

 

Le mot d’ordre est simple chez les agriculteurs qui s’engouffrent munis d’un chariot à l’intérieur du magasin : vérifier la provenance de certains produits alimentaires sensibles (huiles, farines, charcuteries, fruits et légumes…) dont certains sont issus de l’importation. Un contrôle minutieux parmi les rayons, notamment sur les produits et les marques étrangères ne respectant pas les cahiers des charges hexagonaux.

« L’idée est de dénoncer les accords du Mercosur, confie l’un des agriculteurs contrôleurs, la casquette verte de la FDSEA rivée sur la tête, il serait grand temps qu’il y ait une vraie cohérence entre la France et l’Europe au niveau des réglementations. N’importons plus ces produits agricoles non respectueux de nos normes et que nous ne voulons pas sur nos étals ! ».

A l’intérieur de la grande surface, et par petits groupes munis de leurs caddies, les manifestants progressent en toute docilité parmi les rayons et la clientèle surprise par les tenues vestimentaires et les drapeaux identifiant ces hôtes un peu particuliers. Certes, l’action n’est pas spectaculaire mais elle s’avère efficace car en prise directe avec les consommateurs.

La distribution de tracts dénonçant la présence de produits alimentaires étrangers ne respectant pas les normes imposées par l’Europe s’effectue entre deux échanges explicatifs pour celles et ceux des clients qui prennent le temps (et le désir) d’écouter les revendications des adhérents de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs de l’Yonne.

Dans un coin, le président de la Fédération départementale des Syndicats Exploitants Agricoles Damien BRAYOTEL livre ses explications face à la caméra de nos confrères de France Télévisions.

« Il faut sensibiliser grâce à cette action les consommateurs aux dangers qu’implique la signature des accords du Mercosur, une trahison pour la cause agricole hexagonale… ».

 

 

Travailler plus pour gagner moins !

 

Pendant ce temps, certains agriculteurs posent une étiquette jaune sur les chariots, voire sur les produits « interdits » ; quand ce ne sont pas des rouleaux de rubalise qui délimitent un rayon entier de céréales à proscrire de sa liste de courses !

« Par cette action, renchérit Charles BARACCO, à la tête des Jeunes Agriculteurs 89, on souhaite interpeller Emmanuel MACRON pour qu’il tienne réellement ses promesses. A savoir ne pas ratifier les accords de libre-échange avec le Mercosur et refuser les taxes douanières des Etats-Unis sur les produits agricoles français… ».

Autre constat, l’énigmatique étiquetage de produits qui garnissent le rayon des huiles végétales. On peut y lire la mention production « Union Européenne ». Sans en connaître la véritable origine identitaire, ni les conditions de fabrication et encore moins les normes qui sont respectées par ledit article !

Des agriculteurs qui pratiquent l’art de la pédagogie auprès de la clientèle du magasin LECLERC auxerrois en alertant sur leurs difficultés à vivre convenablement de leurs productions. « Travailler plus pour gagner moins, ajoute l’un d’entre d’eux, très amer. Des agriculteurs qui promettent d’autres rendez-vous en novembre, sans doute moins pédagogique mais plus virulents si rien n’est fait d’ici là !

 

 

« Nous demandons des actes pour une vraie souveraineté alimentaire européenne, souligne Damien BRAYOTEL, plus d'un an après la mobilisation d'ampleur nationale, les agriculteurs sont encore en attente de mises en œuvre concrètes des promesses obtenues du gouvernement d’alors (celui de Gabriel ATTAL) pour simplifier leur métier et assurer leur compétitivité sur les marchés mondiaux… ».

Depuis, les choses ont évolué mais pas dans le bon sens pour la corporation. Un nouvel accord avec le Mercosur est à l'ordre du jour et ravive ses inquiétudes. Les syndicats dénoncent une situation de « deux poids, deux mesures ».

« En France, les normes environnementales et sanitaires continuent de s’empiler et pèsent de plus en plus lourdement sur les exploitations. Dans le même temps, nous importons toujours davantage de produits agricoles qui ne respectent pas ces mêmes normes. L’incohérence est flagrante, aussi bien à l’échelle intra-européenne (exemple : interdiction de l’acétamipride en France alors qu’il est autorisé dans d’autres pays de l’Union) qu’à l’échelle extraeuropéenne (importations massives de blé et de sucre en provenance d’Ukraine, ou encore de viande issue des pays du Mercosur). Ces importations pèsent sur les prix et mettent en péril la pérennité des exploitations françaises en fragilisant le revenu des agriculteurs, déjà sous pression… ».

Une seule chose serait acceptable pour les manifestants : l’application de règles simples, c’est-à-dire des règlementations communes en Europe, où tous les produits alimentaires qui ne respectent pas les normes françaises ne puissent pas être importés. De la pure logique en somme dans un monde qui l’est de moins en moins !

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est l’ouverture vers le champ des possibles. L’additif culinaire idéal, positionné sur la diversité et la proximité, avant de fêter comme il se doit le quatre-vingtième anniversaire de la maison. « La Côte Saint-Jacques », table doublement étoilé à l’universalité reconnue, célèbrera en 2026 ses huit décennies d’existence à Joigny. Et pour couronner le tout, sous le sceau de la modernité et de l’inventivité, quoi de plus naturel en somme que d’y ajouter en ces murs, une nouvelle référence goûteuse en mode « bistronomique » ! Ce « Bistrot des Générations » revisitant à prix plus doux et abordables les recettes fondamentales créées par la famille LORAIN !

 

JOIGNY : Il s’amuse, le souriant chef Alexandre BONDOUX ! Revêtu de son traditionnel habit de toque experte et posant fièrement dans le saint des saints de « La Côte Saint-Jacques » - la cuisine ! -, le neveu de Jean-Michel LORAIN possède dans sa besace plus d’un tour gastronomique dans son sac ! Et il compte bien le partager auprès de sa clientèle habituelle, férue de grandes tables étoilées qui permettent encore à la France de resplendir auprès des touristes étrangers grâce à la gastronomie hors norme, en ces temps de disette sociétale, mais aussi de cette clientèle dite de proximité que le binôme d’entrepreneurs veut désormais capter en adaptant sa stratégie commerciale.

Et justement, ce nouveau concept culinaire, opérationnel depuis une semaine et qui rencontre déjà le succès auprès des aficionados des arts de vivre et des épicuriens du bien-être – les trente couverts s’arrachent du côté des réservations !-, entend bien ouvrir davantage les portes du sémillant établissement qui traverse les âges sans réellement prendre une ride, bien au contraire. Preuve que la jeunesse tenant la barre d’un vaisseau amiral tel que le double étoilé Michelin peut faire preuve d’imagination et de féconde créativité !

 

Ah, les bonnes recettes familiales !

 

Il le dit sans ambages : « je vais puiser parmi les archives culinaires de la maison pour alimenter mes menus proposés à cette nouvelle table, « le Bistrot des Générations ».

A ce titre, on aura remarqué la subtile référence sémantique dans cette appellation officielle de la marque de cette saga familiale qui préside à la destinée des lieux depuis ses origines. Il y a eu Marie LORAIN, la grand-mère, puis, Michel, le fils, après Jean-Michel, le petit-fils, et enfin Alexandre BONDOUX, le neveu ! Alors des recettes de famille, le trentenaire qui dirige dorénavant la grande maison, il en possède quelques-unes d’avance à nous faire découvrir !

A commencer par la succulente recette de « côtelettes de brochet à la jovinienne », que les invités de la séance inaugurale de l’établissement auront pu déguster à satiété en se pourléchant les babines ! Un véritable régal à convertir les inconditionnels « viandards » à la délicatesse exquise du poisson !

« Cette recette était déjà répertoriée dans le guide Michelin de l’année 1971, ajoute Jean-Michel LORAIN, c’est avec ce plat que mon papa a reçu la première étoile et elle est restée très longtemps à la carte ! ».

Qu’en est-il exactement de ce mets à la sauce agréable en bouche ?

Réponse d’Alexandre BONDOUX : « c’est une farce mousseline de brochet avec une duxelles de champignons, agrémentée d’une sauce Nantua. Là, nous l’avons conçue avec des têtes de homard… ».

Fichtre ! On en redemanderait presque une seconde assiette tellement c’est savoureux !

 

 

Un premier menu proposé à 32 euros

 

La naissance de ce « Bistrot des Générations » répond à deux objectifs que nous exposent près des fourneaux et les ustensiles d’un cuivre rutilant les deux chefs de Joigny. Il y a naturellement la réalité économique avec le nécessaire besoin de se diversifier. Il y a surtout le fun et ce plaisir de s’amuser en cuisine qui excite le jeune trentenaire prêt à relever le challenge.

« L’idée avec cette enseigne est de proposer une offre un peu plus diversifiée, et d’offrir l’opportunité aux personnes qui ne pouvaient venir à « La Côte Saint-Jacques » d’ordinaire de pouvoir le faire grâce à une variante culinaire plus appropriée, grâce à des prix plus attractifs tout en conservant notre savoir-faire… ».

Autant dire que désormais, au vu de la palette de tarifs proposés, tout le monde ou presque peut franchir la porte du flamboyant établissement et venir s’installer dans le décor joliment ornementé de la salle faisant office de lieu d’accueil de ce bistrot, dorénavant intégré parmi les murs de « La Côte Saint-Jacques ».

Intervention de Jean-Michel LORAIN qui exprime alors son désir de fidéliser un peu plus la clientèle locale : « par le passé, notre établissement a toujours su créer des possibilités commerciales attractives pour ne pas se couper de la clientèle de proximité, les portes restent grandes ouvertes pour un maximum de personnes en respectant des budgets de plus en plus serrés… ».

Ainsi, au « Bistrot des Générations », il sera possible dès 32 euros de pouvoir se sustenter le midi avec le menu « express », destiné à la clientèle désireuse de déjeuner rapidement (les professionnels) à partir de produits d’exception. Le menu « génération », décliné à 60 euros, comprend entrée, plat et dessert. Avec un choix de trois entrées, quatre plats et trois desserts ! On imagine déjà les gourmands et gourmets se précipiter dans la ville chère à Nicolas SORET !

 

 

L’esprit RSE et des embauches à la clé

 

La carte s’agrémente aussi de plats à partager pour deux ou trois convives, à l’instar de la pièce du boucher ou un poisson.

Stratégiquement, et afin de mutualiser les forces en présence au niveau des collaborateurs, le choix d’intégrer la nouvelle offre gourmande au sein même de la maison mère s’inscrivait parmi les évidences pour le tandem directionnel de l’entreprise.

« Nous possédons la même cuisine et les mêmes collaborateurs, tout en travaillant un peu différemment, ajoute Jean-Michel LORAIN, cela nous permet surtout de ne pas faire des investissements importants ce qui aurait été le cas si nous avions séparé les établissements les uns des autres… ».

Autre aspect attrayant pour les clients : se rendre dans cette institution gastronomique universelle que représente « La Côte Saint-Jacques » et pouvoir y vivre une expérience culinaire forcément inoubliable au palais. Plusieurs étoilés dans l’Hexagone ont d’ailleurs développé ce concept plus moderniste.

Après la réfection du spa et celle des chambres de l’hôtel, « La Côte Saint-Jacques » poursuit une mue des plus agréables qualitativement en conservant son approche chaleureuse et cocooning dont la clientèle est si friande. Prochainement, c’est l’aire de parking qui bénéficiera de l’apport de bornes de recharge électrique pour les automobilistes « vertueux ». Toujours dans l’esprit RSE et développement durable, un chemin qui est emprunté par la grande maison de Joigny depuis quelques années. Avec l’ouverture de ce « Bistrot des Générations », qui prévoit l’embauche de cinq à six collaborateurs supplémentaires à terme, c’est un nouveau pas qui est ainsi franchi par Jean-Michel LORAIN et Alexandre BONDOUX…

 

En savoir plus :

Le « Bistrot des Générations » est ouvert du mardi soir au samedi midi et le dimanche soir.

Le menu « Express » est servi uniquement au déjeuner à 32 euros.

Le menu « Génération » qui comprend une entrée, un plat et dessert, est proposé à 60 euros.

Le menu « Génération » dans une autre variante propose une entrée, deux plats et dessert à 75 euros.

Les planches à partager le sont à partir de 15 euros.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Carisey est un paisible village d'environ 400 âmes, situé entre Saint-Florentin et Tonnerre, quelque peu en contrebas de la D 905, l'ancienne RN5 surnommée antan la route de Dijon. A côté de « L'Auberge du Cléon », tenue par le chef Samuel POUPIER, on trouve même un artisan boulanger ! 

 

CARISEY : Cette pimpante auberge, c'est un peu l'âme gourmande du coin ! On y entre par la salle du bistrot, qui accueille les convives du menu du jour servi à 15 euros avec le buffet d'entrées que l'on espère maison, ce midi-là,  la côte de porc coquillettes, puis un dessert. Au fond, c'est la salle  des menus-carte dont les prix commencent à 25 euros. Dehors, il y a une jolie terrasse. L'auberge a eu récemment les honneurs de la presse locale, car l'une de ses stagiaires a terminé sur la plus haute marche du podium d'un concours culinaire organisé par le CIFA ! Bravo jeune fille !

C'est rigolo ces deux salles me rappelant les gares SNCF de jadis avec leur salle d'attente de deuxième classe, mais aussi  de première classe. J'étais alors un petit garçon,  vous l'aurez sûrement deviné !

 

 

Des produits originaux et bien travaillés

 

 

L'accueil y est des plus aimables. Ouvrons le menu qui en ce 03 septembre,  est annoncé d'automne.....de façon un peu prématurée ! L'apéritif est servi avec une petite mousse de courgettes. En entrée, je choisis le pressé de raie et de saumon fumé au blanc de poireau, condiment de tomates concassées. Mention spéciale pour la saveur et la concentration de tomates qui s'allient bien avec notre pressé, qui manque cependant d'un petit quelque chose : herbe aromatique dans l'appareil, un rien d'assaisonnement. Entrée plaisante cependant. Quant à la soupière d'escargots, chaource et épinards : l'ensemble est plutôt bon, malgré l'imperfection de la fonte fromagère, mais à l'œil la croûte eût mérité de bronzer encore quelque peu ! C'est cependant une bonne entrée, originale et travaillée ! 

En plat, l'encornet farci au boudin noir, pommes en persillade est dressé sur une concassée de tomates des plus goûteuses, une fois de plus ! Cela donne à ce plat original une bonne harmonie. Le filet de cannette est servi rosé comme demandé. 

 

 

 

 Pourvu que les auberges de campagne subsistent

 

 L'assiette de fromages est proposée avec des produits bien affinés, dont un fromage de chèvre du cru. Le dessert est une tarte amandine aux prunes, crème au Calvados. Cette pâtisserie servie tiède est pour moi le meilleur plat de ce bon déjeuner.  Elle est proposée tiède : cela sublime le côté amandine, qui se marie parfaitement avec l'acidité de la prune. Idéal pour terminer le repas. 

Il y a du monde à « L'Auberge du Cléon », ce qui est légitime. Il me revient que feu l'ami Jean-Pierre SAUNIER, cuisinier auxerrois de son état, en appréciait le chef. Question de sincérité culinaire certainement. Souhaitons que demain, une clientèle nombreuse continue de pousser la porte de nos auberges villageoises  qui méritent d'être protégées et défendues comme il se doit. 

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : on aurait préféré goûter  le pain du boulanger voisin que celui-ci, industriel - pas mauvais au demeurant - qui nous fut servi !

Les + : l’accueil est parfait, le service est aimable. 

 

 

Contact :

 

L’Auberge du Cléon

16 Grande Rue

89360 CARISEY

Tel : 03.86.55.10.13.

Fermeture dimanche soir et lundi.

Premier menu à 15 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Durant ce paisible mois d'août, ce fut « LA » nouvelle gourmande de notre territoire ! L'hôtel-restaurant « Le Rive Gauche », ouvert en 1993 par le chef Michel LORAIN (triple étoilé Michelin en 1986 pour sa « Côte Saint-Jacques ») vient de changer de mains. L'établissement a été racheté par son talentueux chef Jérôme JOUBERT et son épouse Anne-Claire, directrice de salle. Peut-être, ne fut-ce pas vraiment un chemin bordé de pétales de rose pour en arriver là. Mais, le résultat y est...

 

JOIGNY : Les cartes de la gastronomie jovinienne de bord de rivière sont désormais quelque peu redistribuées. Côté rive droite, le chef Alexandre BONDOUX, petit-fils de Michel LORAIN, tiendrait désormais la barre de « La Côte Saint-Jacques ». Il se murmure d'ailleurs qu'en plus de sa table gastronomique, il pourrait bientôt s'adjoindre une autre table dans l'établissement sous la forme d’une brasserie ou d’un néo bistrot ? L’avenir nous le dira !

Quant au côté « Rive Gauche », le professionnel couple JOUBERT assume désormais avec bonheur la responsabilité pleine et entière de l’établissement.  Nous leur souhaitons bonne chance pour ce nouvel et important chapitre de leur carrière ! 

 

Il est midi et quart en ce jour de semaine ensoleillé aoûtien. La clientèle commence à arriver sur la jolie terrasse surplombant l'Yonne. En réception, Aurélie accueille les convives tout sourire, tandis qu'en cuisine, cela s'active sérieusement avec Chris, le second qui blague un court instant et Jojo, la pâtissière. Dehors Edwige, la maîtresse d'hôtel, passe de table en table. Ce midi, c'est un peu l'effervescence. Car, l'équipe matinale de TF1 vient faire un reportage sur nos jeunes et méritants patrons. Je remarque alors le volume minimal de leur caméra, me souvenant en la matière d'une autre époque !  

La première formule est proposée à 17,50 euros. Le menu du jour est à 32 euros. D'autres menus existent : celui du terroir (46 euros) et celui dit de saison à 58 euros.

 

 

La saveur du pain, l’ADN de la maison

 

Va pour le menu du jour que votre serviteur n'a jamais goûté. Un comble pour un habitué de la maison ! Deux choix pour chaque plat, avec comme de bien entendu, la griffe culinaire « Rive Gauche » d'une goûteuse cuisine de saison, bien assaisonnée pour cette table ouverte 7/7 jours. Oui, vous avez bien lu ! Du lundi au dimanche inclus, cela devient rare dans l'Yonne, mais plus généralement en France d'ailleurs !

L'entrée est un saumon confit, râpé de carottes, vinaigrette au citron et mesclun de salade. Cette entrée fraîche tient toute ses promesses et son assaisonnement est à l'unisson avec cette plaisante petite pointe d'acidité caractéristique ! C'est fort bon et accompagné d'un bon pain d'artisan boulanger, l'ADN de la maison.

En plat, le tartare de bœuf me tenterait joliment, mais je choisis le foie de veau à la persillade, légumes verts. Bonne pioche ! Cet abat rosé, servi impeccablement, est nappé d'une bonne persillade. Il est accompagné de verdure, suavement étuvée au beurre : pois gourmands, haricots verts et quelques vertes feuilles d'épinards. Je me régale tout simplement, tout en admirant les paisibles flots de notre rivière. Le service est actif et souriant. Cela concourt aussi à un agréable repas.

 

 

 

Valoriser les tables ambassadrices de la gastronomie tricolore

 

Le dessert est lui aussi très bien dressé. Il s'agit d'un financier aux fraises, crème anglaise et d'un excellent sorbet framboise. Ce fruit estival est si fin, si délicat. Au « Rive Gauche », glaces et sorbets sont conçus maison. Cela confère au moment du dessert une autre dimension gourmande ! Si l'occasion estivale vous est donnée, goûtez la sublime glace à l'abricot, c’est l'une de mes préférées ! Le financier est servi légèrement tiédi, cela « enveloppe » délicatement notre dessert du jour. 32 euros pour ce très bon déjeuner. Que sert-on dans une minable chaîne à ce prix-là ? Rien de bon, c'est certain, ni de frais d'ailleurs. Ou plutôt si, très frais, voire glacés puisqu'intégralement congelés, hélas...

 

Il serait plus que temps d'ailleurs de valoriser de façon simple, efficace et compréhensible par la clientèle française et étrangère nos tables ambassadrices de cuisine maison, réalisée avec des produits de saison. Tant de logos, de confréries existent que même pour des habitués de la chronique culinaire, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver...

 

 

A quand la distinction au Michelin ?

 

A cette table injustement traitée antan par le guide Michelin (demain peut-être ?), nous souhaitons bon vent icaunais. Ces jeunes patrons ont la chance d'être entourés d'une belle équipe culinaire et de salle. N’oublions pas non plus le personnel de chambre... 

 

Quant à vous chers convives, il ne vous reste plus qu'à vous attabler dans ce qu'il est convenu de définir, comme l'une des meilleures tables de notre département !  Bon appétit et large soif ! Longue vie au « Rive Gauche » et à la Maison JOUBERT. 

 

 

Contact :

 

Hôtel-restaurant Le Rive Gauche

Chemin du Port au Bois

89300 JOIGNY

Tel : 03.86.91.46.66.

Ouvert 7 jours/7. Première formule à 17,5 euros. 

 

Gauthier PAJONA 

 

 

 


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