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Il n’aura pas fallu attendre trop longtemps, assis sur les chaises moelleuses de l’agréable salon d’honneur de la sous-préfecture avallonnaise. Quelques minutes, à peine, avant que ne vienne répondre aux interrogations de la presse locale, le nouvel hôte des lieux, le sous-préfet Sébastien HENNON. Nommé par décret présidentiel le 17 avril, le représentant de l’Etat et ce, pour une durée de deux ans, a pris ses fonctions dans la partie méridionale du département.

 

AVALLON : Sourire aux lèvres, la démarche dynamique et assurée, la poignée de main franche, c’est d’un pas décidé que le jeune sous-préfet d’arrondissement d’Avallon et de Tonnerre a fait son apparition dans le cossu salon « vieille France » de la sous-préfecture de l’Yonne aux alentours de 14 heures tapantes. Prenant place dans l’un des fauteuils jouxtant une cheminée surmontée d’un impressionnant miroir, celui-ci pouvant refléter les flashes des appareils photographiques, l’hôte de ces lieux invite les représentants de la presse à s’asseoir face à lui afin de débuter cet entretien de bienvenue et de présentation.

Un cérémonial observé à chaque fois par les autorités de la préfectorale lorsqu’ils prennent leur nouvelle fonction. Un rituel, en somme, fort utile pour les médias pour en connaître davantage sur le nouvel impétrant, symbole de l’Etat, sa marque de fabrique, sa stratégie, et surtout ses centres d’intérêt.

D’emblée, le jeune trentenaire – il est âgé de 37 ans mais ne les fait pas ! – avoue être très content d’être parmi nous. « Je mesure le poids et la chance que j’ai d’accéder à cette fonction, concède-t-il, une fonction qui va me permettre de servir mes concitoyens… ».

Quand on lui parle de « griffe » personnelle pour marquer de son empreinte le poste – il succède à Naïma RAMALINGOM qui a rejoint depuis le ministère de la Culture à Paris -, l’orateur répond tout de go, « la proximité ».

En immersion observatoire depuis une semaine sur l’Avallonnais, le nouvel « élu » a pu se rendre dans plusieurs villages de sa zone de prédilection afin d’y découvrir les particularismes.

« J’ai été à la rencontre, un peu anonyme, des gens, explique-t-il, mais aujourd’hui, je suis entré dans le costume de sous-préfet et dans la fonction avec la cérémonie protocolaire au monument aux morts d’Avallon… ».

 

Un parcours atypique pour un sous-préfet autodidacte !

 

Une manière de démontrer à sa manière que l’Etat est déjà présent partout dans le territoire. Et pas uniquement avec « France Services » ou la gendarmerie !

« Dans les endroits ruraux, la population est en attente de la présence de l’Etat, ajoute Sébastien HENNON, je suis là pour l’incarner… ».

Le jeune homme a eu une précédente vie, bien évidemment. Notamment au cabinet de la présidence de la Région des Hauts-de-France, dirigée par…Xavier BERTRAND, l’un des poids lourds des Républicains et potentiellement présidentiable en 2027. Là, depuis ses bureaux de Lille, il gravira tous les échelons ou presque depuis son arrivée en qualité de collaborateur de cabinet en janvier 2016 jusqu’au poste de directeur adjoint, poste qu’il quittera courant avril après son affectation dans l’Yonne.

 « Ne cherchez pas mon cursus scolaire, souligne-t-il avec franchise, je n’en ai pas ! J’ai toujours fonctionné à la manière d’un autodidacte. Après l’obtention de mon baccalauréat, je suis entré en gendarmerie car je voulais travailler tout de suite. Puis, j’ai intégré les services de la municipalité de Tourcoing avant de rejoindre la Région Hauts-de-France… ».

Parcours atypique que celui-ci, mais avec le même dénominateur commun à chaque nouvelle expérience, servir le pays et ses habitants ! Une preuve manifeste que par le biais du travail et de la volonté – et la confiance de personnes bienveillantes dans son sillage -, on pouvait réussir sa vie et sa carrière professionnelle de surcroît !

Un sous-préfet pas très formaté en somme ! Mais, parfaitement à l’aise dans sa nouvelle vêture !

 

Deux axes prioritaires, « France Ruralité » et le plan « loup »…

 

Quant à l’Avallonnais, s’il en a déjà découvert quelques bribes (lui qui vient du département du Nord) en s’accordant des visites la semaine dernière, il en possède une vision positive, avec des atouts.

Ses missions, côté professionnelles, seront à l’identique les mêmes que celles portées pendant le laps de temps où elle était opérante dans l’Yonne, Naïma RAMALINGOM. A savoir la poursuite du concept « France Ruralité » et le plan « loup ».

« En ce qui concerne « France Ruralité », affirme-t-il, j’irai prochainement à la rencontre de la présidente de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, Dominique CHAPPUIT, et du président de l’Association des Maires de l’Yonne, Mahfoud AOMAR. L’objectif sera de rentrer véritablement dans le dossier. Le principal travail est d’accompagner les élus dans leurs projets. Et de suivre l’ingénierie au niveau du département. Il faut que n’importe quelle politique publique de l’Etat puisse s’inscrire dans les projets ruraux… ».

Un plan qui n’est pas figé. « On pourra le modifier et le réadapter en permanence, justifie-t-il, ce sera un plan vivant… ».

 

 

Quant au plan « loup », il est à croire que les actions de Sébastien HENNON suivent déjà (ce qui est de très bon augure !) le fil de l’actualité, suite aux différentes attaques survenues la semaine dernier sur le secteur.

« Nous ne partons pas d’une page blanche car depuis 2018 un certain nombre d’initiatives ont été prises par l’Etat pour soutenir les éleveurs, mais ce n’est pas satisfaisant. Il s’agira aujourd’hui d’aller à la rencontre des agriculteurs et de pouvoir les accompagner avec ce plan « loup » dévoilé le 20 février dernier. De nouvelles mesures de revalorisation des indemnités des éleveurs intègrent ce dispositif. La chaîne d’alerte a été améliorée. Mais, j’ai conscience qu’il y a un vrai travail à mener… ».

 

 

En matière de ballon, la préférence est pour l’ovale !

 

Quant aux récents changements d’interlocuteurs à la mairie d’Avallon, cela ne semble nullement gêné le représentant de l’Etat. « Nous sommes dans un accompagnement dans le travail de la première adjointe, résume-t-il, et les affaires communales continuent… ».

Le volet économique interpelle au plus haut point le jeune sous-préfet. A l’instar du préfet de l’Yonne Pascal JAN.

« L’aspect économique de notre territoire et l’emploi sont importants, dit-il, on sait que nos villages se vident par ce manque d’emplois. Ici, il y a de très belles entreprises qui vont très bien : j’irai les voir. Mais, d’autres qui connaissent des difficultés méritent notre attention. Il sera nécessaire de les accompagner car l’Etat se doit d’être présent… ».

Un volet économique qui, dans l’esprit de Sébastien HENNON, comprend aussi le monde agricole et viticole.

« Vous savez, j’aime la ruralité, s’enthousiasme-t-il, je viens d’une famille d’agriculteurs de la région de Saint-Omer où je suis né. Je connais leurs difficultés. Mais, ce sont avant tout des chefs d’entreprise… ».

Pratiquant le running et la bicyclette, Sébastien HENNON est un sportif dans l’âme. Même si sa préférence de cœur ne va pas vraiment pour le LOSC ni pour l’AJA : lui, côté ballon, c’est l’ovalie qu’il adore ! Des réminiscences de ces vacances estivales dans le Sud-Ouest, du côté du pays basque et des Pyrénées.

Enfin, parmi ses violons d’Ingres, on peut citer aussi le cinéma, la littérature, la découverte du patrimoine. « Je suis allé à Ancy-le-Franc, à Tonnerre et à Vézelay… ». Autant dire que le voyage en terre avallonnaise et tonnerroise ne fait que débuter !

 

Thierry BRET

 


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Le Parc de la Tête d’Or, l’un des endroits de verdure et poumon environnemental le plus fréquenté par les Lyonnais, accueillera le 07 juin prochain la finale nationale du concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) dans la catégorie, jardins et espaces verts. Deux candidats, élèves du CFA La Brosse de VENOY, doublement médaillés or à l’issue des sélections départementales et régionales, défendront les couleurs de l’Yonne et de la Bourgogne-Franche-Comté. Avec l’espoir d’un sacre hexagonal ?

 

VENOY : Ils étaient huit à se lancer dans l’aventure par un petit matin d’avril. Huit candidats, aucunement dépaysés par le lieu de cette épreuve devant durer près de huit heures accueillie dans l’une des parties du complexe éducatif agricole de La Brosse. Tout près des bureaux du CFA.

Sous le regard avisé des membres du jury, ils se sont lancés le défi de devenir, pourquoi pas, l’un des Meilleurs Apprentis de France, de la catégorie jardins et espaces verts, de la double sélection départementale et régionale. Une épreuve en cas d’obtention de la meilleure note et de la plus belle des médailles, l’or, qualificative au dernier round final, disputé le 07 juin dans la capitale des Gaules, à Lyon, au cœur même de ce parc de la Tête d’Or de notoriété internationale.

Grand bien leur en a pris ! Les huit candidats ne rentreront pas à la maison (et il faut le signaler car c’est loin d’être systématique !) bredouilles de ce challenge. Tous repartiront avec une breloque autour du cou ! Preuve que la pugnacité et l’effort restent des valeurs porteuses auprès des jeunes !

L’épreuve comportait différentes étapes : la réalisation d'une scène de jardin comprenant un muret en pierre sèche et une zone de pavage, un test de reconnaissance de végétaux et un oral de questions techniques.

 

 

Un copieux programme qui n’a pas visiblement effrayé les futurs paysagistes en herbe ! Compte tenu des résultats définitifs.

Présidé par l’inoxydable Marc LABARDE, le jury composé de Franck BIANCHI, dirigeant de la SARL éponyme à Appoigny, Kévin ARRAULT, responsable de la société « Espaces Paysages Services » installée à Champignelles et Jean-Marc COEUGNEIT, agent de la mairie d'Auxerre au service des espaces verts, eut du mal à trancher pour départager les futurs lauréats.

Le sourire revint sur les visages fatigués des candidats qui, le temps d’une séance photographique, prirent la pose afin de recevoir leurs récompenses.

 

 

Les résultats :

Clément LAVEAU,  apprenti chez Espaces Paysages Services (Champignelles), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale, sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.

Mathéo ZAJAC, apprenti chez Liperi Jardins & Paysages (Pourrain), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.

Théo PLANSON, apprenti chez SARL Yverneau (Daniel Moquet à Pourrain), médaille d’argent départementale et médaille d’argent régionale.

Corentin VALENTI, apprenti chez David Paysage (Tronchoy), médaille d’argent départementale.

Mattis DESCHAMPS, apprenti chez Edward Paysage (Annay-la-Côte), médaille de bronze départementale.

Alexis GOULET, apprenti chez Yannick Fauviot (Villeneuve-sur-Yonne), médaille de bronze départementale.

Kélio MUNOZ, apprenti chez Massot EV (Saint-Georges-sur-Baulche), médaille de bronze départementale.

Théo VANG, apprenti chez Baulieu Paysage (Besançon), médaille de bronze départementale

 

Thierry BRET

 

 


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Initialement, la séquence « Chablis » n’était pas inscrite à l’ordre du jour de la visite ministérielle, prévue ce jeudi. Le déplacement dans le vignoble de l’Yonne frappé par de violents orages de grêle s’est très vite imposé à l’esprit des organisateurs de la courte visite de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique, Prisca THEVENOT. La porte-parole du gouvernement s’est rendue sur place, rencontrant les dirigeants éprouvés de la coopérative « La Chablisienne », avant de constater les dégâts parmi les vignes endommagées…

 

CHABLIS : C’est sûr : ils ne regarderont pas la météo de la même manière la saison prochaine, à pareille époque, les viticulteurs de la région de Chablis. Les violentes chutes de grêle qui se sont abattues sur leurs exploitations dans la nuit de mercredi à jeudi ont eu raison probablement d’une grande partie de la récolte 2024. Un constat de désolation qui s’affichait sur les visages des deux dirigeants de la coopérative centenaire « La Chablisienne », Christophe RACE, le président, et Damien LECLERC, le directeur, au moment de la visite impromptue de la ministre déléguée en charge du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, Prisca THEVENOT. Celle-ci avait échangé quelques instants auparavant avec une délégation de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs sur les sérieuses problématiques économiques observées dans la filière.

 

 

La grêle, un gros aléa, impossible à prévoir et inattendu, a donc ravagé les ceps et leurs bourgeons. On parle d’un quart du fameux vignoble à la renommée internationale. Dont certaines parcelles pourraient être touchées entre 80 et 100 % !

Toutefois, pour apprécier la justesse de l’étendue des dégâts, il faudra patienter encore un bon mois, selon Christophe RACE, président de la coopérative de Chablis, afin de voir quelle sera la réaction de la plante.

Une récurrence des phénomènes météo qui impacte nécessairement la gestion des entreprises viticoles, comme devait de son côté le rappeler Damien LECLERC à la représentante de l’Etat, et notamment sur les réserves. La capacité d’adaptation doit être déployée très rapidement afin de permettre aux vignerons de pouvoir faire face à la fureur des éléments météorologiques.

 

 

« Il ne faut pas de dogmatisme mais bien du pragmatisme, insista le directeur de La Chablisienne.

Quant à la ministre, son premier message à l’endroit des agriculteurs et viticulteurs touchés sur certains secteurs par vingt centimètres de grêle sera celui de la solidarité.

« L’Etat va les soutenir au travers de l’indemnité de solidarité nationale qui a pu mettre le phénomène de grêle dans ses mécanismes, suite à la réforme de l’assurance récolte voulue par le Président de la République il y a quelques années. Nous devons protéger, libérer et simplifier plus largement notre savoir-faire français et le monde viticole en fait partie… ».

La ministre a ainsi confirmé qu’un certain nombre de discussions avait lieu dans le cadre du projet de loi agriculture, en ce moment même en débat en commission à l’Assemblée Nationale. Un texte qui prendra en considération toutes les particularités des territoires, mais aussi filière par filière.

En attendant l’estimation financière des sinistres, l’Etat par la voix du ministre de l’Agriculture Marc FESNEAU a de son côté voulu rassurer les professionnels de la vigne, via le principe du système assurantiel. Corroborant ainsi les propos de Prisca THEVENOT qui s’était exprimée sur le sujet quelques heures auparavant depuis le grand hall de la coopérative viticole de l’Yonne…

 

Thierry BRET

 

 


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A la même adresse, au début du siècle, on connut un restaurant grec. Puis, vint le temps de la famille SAUNIER, au cœur du « Rendez-vous » le bien nommé : Jean-Pierre, l'auguste paternel (ancien parrain de la cuisine auxerroise) y oscillait entre fourneaux et comptoir des copains, tandis que Claire, sa fille (on l’a retrouve désormais avec plaisir au « Rive Gauche » à Joigny) s'occupait de la salle. Œufs en meurette d'anthologie, rognon de veau à l'aligoté et autres pièces de bœuf sauce béarnaise valurent au chef SAUNIER un compliment d'un inspecteur du Michelin, à l'époque, pas si lointaine, où ces derniers avaient un contact avec les chefs. Ce qui est désormais prohibé,  dommage...

 

AUXERRE : Depuis l'automne dernier, le « Rendez-vous » est devenu « Le Sarment ». Il y a toujours un petit clin d'œil bachique, comme une sorte de fil rouge, à ce bel endroit. La façade s'est éclaircie. Bienvenue, rue du Pont, juste en face du « Bistrot des Amis », d'ailleurs !

Le service, c'est l'ADN d'un repas réussi : on l'oublie trop souvent - à tort...- mais le meilleur des repas, servi de façon revêche, est sûrement à table, la plus mauvaise des expériences. Tout le contraire ici, avec une cheffe de rang pro, souriante et aimable, qui connaît son affaire, et gère les tables à l'unisson. Les murs de la salle se sont éclairés de quelques jolis clichés (dont la « Fosse Dionne » tonnerroise entre autres...) ; ce qui donne un coup de neuf à l'ensemble ! La première formule déjeuner est proposée à 24 euros. Il y a aussi un menu à 37 euros.

 

 

Des escargots revisités en mode poitrine de veau et sauce blanquette !


L'apéritif fait maison (blanc et ratafia) est plutôt bien dosé. Il accompagne de bonnes gougères. Mention spéciale pour la mise en bouche : concombre, croûtons croustillants et quinoa, très dans l'air du temps !

En entrée, le tartare de bar, raifort, radis, salicorne en pickles est délicieux : frais et assaisonné à point. Pour saucer,  le pain est de circonstance ! Plus inattendue est la bouchée feuilletée à l'escargot, poitrine de veau, sauce blanquette : une entrée  gourmande qui sort un peu nos escargots de leur trop habituelle liaison beurre persillé. Cela leur fait du bien......et à nous aussi d'ailleurs !

Du monde arrive alors, la jeune cheffe de rang à l'œil à tout  pour accueillir tout un chacun.

 

 

 

 

On se régale avec le plat de résistance !

En plat, l'épaule d'agneau confite, olives, citrons, pois chiches est un plat gourmand, qui fleure bon. Le citron, peut-être tel un invité d'honneur, m'y a semblé quelque peu aux abonnés absents, ou soucieux de retourner dans son pays méditerranéen originel ! C’est un ensemble de belle tenue cependant, avec lequel on se régale.
La jolie assiette de fromages affinés  arrive. Avant de terminer par un parfait dessert de saison : fraise, sablé beurré, thym, citron. Un mets à la sucrosité adaptée qui donne un brin l'impression d'un plat de « grande maison ».
Puis après les cafés, se présente l'addition accompagnée d'une délicate attention : le ratafia de prunes maison.
Mission gourmande accomplie pour « Le Sarment », au cœur de la cité auxerroise. Comme le concluaient antan quelques augustes collègues : maison à suivre avec intérêt !

 

 

En savoir plus :

Les - : un très léger bémol sur l'évanescence citronnée de l'épaule d'agneau confite.

Les + : on applaudit chaleureusement la qualité de service de cette table prometteuse. Pourvu que cela dure !

 

 

Contact :

Le Sarment

37, Rue du Pont

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.51.46.36.

Ouverture tous les jours sauf le dimanche et le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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L'été dernier, par un beau jour ensoleillé de semaine, nous vous avions emmené découvrir cette valeureuse petite auberge de bord de route (D 943, Joigny-Montargis). Elle est menée activement par la souriante Lucie et Philippe, son paternel, ancien charcutier sis à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). Il est une sorte d'inspirateur éclairé d'une cuisine à l'ancienne, plutôt bien troussée. Impeccables terrines et feuilletages -parfois- s'y font  la part belle ! Un modèle du genre que ce menu-déjeuner à 16 euros expliquant le fait que l'adresse fait souvent salle comble. Ajoutons enfin qu'en janvier dernier, cette bonne petite table a eu les honneurs d'une chronique du réputé François SIMON dans l’édition dominicale de «  La Tribune ».

 

DICY : Les samedis et dimanches, la carte s'embourgeoise quelque peu avec un menu différent à 30 euros. C’est moins cher que l'indigeste omelette de la mère POULARD à 39 euros au Mont-Saint-Michel, passons ! Il nous fallait découvrir cette autre facette de la maison, dans ce paisible village baigné par la Chantereine. La commune voisine est Douchy, où - pour l'instant - les turpitudes du clan DELON se sont apaisées. Tant mieux !

Par un jour ensoleillé d'avril - si, si, il y en eût ! - la terrasse extérieure nous accueille. Point de camions sur la route, c'est plaisant. A l'ardoise, cinq choix d'entrées, puis de plats naturellement fait maison. Aux fourneaux, Quentin, le jeune chef s'active. L'entrée de saison, un bavarois aux asperges et crabe me fait saliver. C'est bon un bavarois (un entremet froid dont la création est attribuée au début du XIXe siècle au chef Antonin CAREME, cuisinier de génie). Une entrée fraîche, de saison, et bien assaisonnée de surcroît. Dans cette bonne assiette, le crabe indiqué ne me sembla pas des plus présents, mais bon ! L'une des autres entrées, la salade de hadock marinée au gingembre et segments de pamplemousse, avait l'air, aussi fraîche que goûteuse.

 

 

La tête de veau, une référence à déguster !



Ce midi-là, figurait sur la carte un plat grandement apprécié sur les tables icaunaises, et souvent proposé le jeudi d'ailleurs. Il s'agit de la tête de veau. Sauf qu'ici, elle est indiquée dans son bouillon, sauce gribiche. Les amateurs devraient d'ailleurs se délecter de ce cliché gourmand et généreux. Elle est trop souvent proposée roulée en tranche maigrichonne, accompagnée de deux patates réchauffées via le micro-onde et accompagnée d'une sauce industrielle. Ici, notre tête de veau se complaît dans un bon bouillon, accompagnée par force légumes (carottes, poireaux, patates, courgettes...) à l'impeccable cuisson. Bravo ! C'est vraiment délicieux. Bien que fort bon, je regrettai alors mon choix de jambon à la chablisienne (un petit bémol sur la liaison de la sauce, lui préférant la version crémée du cuisinier Sébastien BENET,  officiant à la cantine scolaire de Gron). J'aime ce noble mot de cantine, qui n'est plus du tout politiquement correct ! Tant pis pour moi....

 

 

 

 

Un bravo pour les desserts maison…

 

Les desserts font envie. Ils sont colorés et paraissent fort bien exécutés. Mention spéciale pour le fraisier de saison. La tarte aux pommes revisitée était fort bonne. Tout comme d'ailleurs le sablé breton  crème pistache et cerises « amaréna ».
On se donne du mal « Chez Lucie » pour bien traiter les clients qui s'en rendent compte, en étant aussi nombreux. Ce que mérite cette attachante petite adresse, à l'aimable service ainsi qu'aux prix doux.

 

 

Contact :

Chez Lucie,

10 Route de Joigny

89120 DICY

Tel : 03.86.43.09.52.

Ouverture tous les jours sauf le mercredi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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