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Puisaye Forterre

Trop petite, la première salle pour contenir tous les participants de la conférence de presse ! Qu’à cela ne tienne, le président réélu de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, depuis la matinée, a le sens de l’adaptabilité et prie tout le monde de se retrouver dans la pièce d’à côté ! La présentation de la nouvelle équipe pour la mandature 2025/2031 s’effectue dans la bonne humeur, et sans pression aucune. Une équipe prête à relever tous les défis se présentant pour la filière. Et ils sont légion !

 

AUXERRE : Tout commence par une présentation des différents interlocuteurs, se prêtant à l’exercice de la rencontre avec les medias du terroir. Un par un, chacun décline son identité, sa raison sociale, son degré d’implication au sein de ce bureau départemental de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, après les élections qui ont rendu définitivement leur verdict il y a quelques jours dans l’une des salles de la préfecture. Sans l’once d’une surprise quant au résultat avec le renouvellement des quatorze sièges revenant aux représentants de la FDSEA et aux Jeunes Agriculteurs. L’installation de l’équipe a eu lieu le matin même dans la grande salle de réunion de la chambre consulaire, dans un esprit serein. Présentant chacun des collèges, Arnaud DELESTRE qui vient de rempiler pour un deuxième mandat présidentiel, semble très à l’aise dans l’exercice. Il est vrai qu’il n’est jamais avare de paroles, ne serait-ce pour défendre les intérêts de la filière dont il porte la destinée.

Pendant qu’il déroule face aux journalistes sa présentation des résultats rendus palpables par le scrutin quelques jours auparavant, circule sur la table le trombinoscope de cette équipe articulée autour de dix personnalités qui formeront « la garde rapprochée » exécutive du président DELESTRE.

 

35 personnes, membres de la chambre consulaire, se mettent au travail

 

Premier constat : les postes clés de la chambre sont occupés par des figures connues et reconnues de la filière agricole, ayant déjà joué un rôle important lors de la précédente mandature. Outre Arnaud DELESTRE qui repique à la présidence, on retrouve en bonne position le viticulteur de Quenne, Jean-Baptiste THIBAUT, en qualité de premier vice-président, mais aussi Damien BRAYOTEL, second vice-président et président de la FDSEA 89, la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles. Une autre personnalité, la jeune éleveuse de bovins, Mélanie VARACHE, officiera en qualité de troisième vice-présidente dans ce bureau. Signalons la présence d’Hélène DAPVRIL, en seconde secrétaire-adjointe et Eric SAISON, en qualité de secrétaire…

Autre constat, la féminisation de l’instance qui se renforce avec quatre représentantes de la gent féminine, parmi le bureau. A l’instar de l’équipe précédente, comme devait le confirmer le président DELESTRE.

Mais, in fine, ce sont bel et bien 35 personnes qui constituent la nouvelle assemblée consulaire agricole, à l’issue du scrutin. Si l’installation fut plutôt protocolaire, au cours de la matinée, précédant ce rendez-vous avec la presse, le tantôt fut nettement plus détendu pour le président et son noyau dur de responsables. Mais, dès le 13 mars, au cours de la prochaine session, l’assemblée s’intéressera réellement aux nominations des différentes commissions permettant de faire vivre la vénérable institution.

Mais, c’est à partir de la session du 05 juin que les grandes priorités de la chambre seront abordées pour la durée de la mandature, c’est-à-dire les six prochaines années. Parmi les thèmes récurrents qui seront évoqués : l’installation des nouvelles générations et la transmission des exploitations, une cession des structures qui impliquent les revenus des agriculteurs – sans revenus assurés, pas de transmission réalisable ! -, l’allègement des normes et des charges administratives – un véritable serpent de mer en France ! -, les charges de la mécanisation, l’accompagnement de l’élevage avec l’aide de la coopérative ALIZEE, le soutien à l’agriculture bio en pleine souffrance, les programmes alimentaires territoriaux en soutien des collectivités, la qualité de l’eau, etc.

 

Même la santé mentale s’invite dans les débats

 

Du côté du vignoble, les thématiques dont la chambre consulaire s’appropriera les idées se rapporteront au changement climatique, un sujet préoccupant pour un grand nombre de viticulteurs désormais. Une production se faisant du mieux possible en respect de la nature et de l’environnement.

« Même si l’année 2024 a été catastrophique à bien des égards au niveau des récoltes, souligne Jean-Baptiste THIBAUT, il y a quand même un avenir pour nos filières. Car, l’acte de nourrir est essentiel… ».

Autre défi, abordé par Mélanie VARACHE, le devenir de l’élevage où il est nécessaire pour les exploitants de ramener du revenu. Toutefois, au-delà des considérations économiques, il est important en parallèle de ne pas omettre le bien-être animal. Et aussi, en ricochet, à celui des éleveurs…

« Il nous faudra travailler davantage sur ce thème à l’avenir, constate la jeune femme. Quand il n’y aura plus d’éleveurs, il n’y aura plus d’élevage… ».

Des éleveurs qui se raréfient désormais, face à la solitude professionnelle, quand ce n’est pas la déshérence familiale. Avec la MSA et des associatifs d’entraide sociale, le réseau Réagir veille au grain, dans ce contexte économique particulièrement complexe. Le réseau Sentinelle, composé d’une centaine de personnes, se présente également comme un acteur clé de ces dispositifs de soutien moral.

« Il nous faut remettre l’humain au cœur de notre métier, renchérit Jean-Baptiste THIBAUT, c’est le gros enjeu des agriculteurs de demain… ».

Pour Damien BRAYOTEL, tout cela est relié à la santé mentale de nos concitoyens, le thème de l’année retenu par l’Etat en 2025. Un item qui fit l’objet de discussions avec le préfet Pascal JAN présent le matin à la chambre au moment de l’installation du nouveau bureau.

« La santé mentale, c’est liée à l’économique mais aussi à la pression administrative, complète le président de la FDSEA 89, il est nécessaire d’avoir de la valorisation, notamment chez les éleveurs. Ils doivent être bien dans leurs bottes ! ».

 

Le Salon de l’Agriculture, une vitrine positive pour la filière

 

C’était le titre d’une campagne de communication nationale diffusée sur les médias de l’audiovisuels il y a quelques années ! Rémunérer les productions ? Une indispensable nécessité pour les membres du nouveau bureau.

« Il faut des prix satisfaisants sur la viande, le lait, les céréales : ce sont des indicateurs primordiaux. Mais, il faut contenir les charges afin d’améliorer les conditions de vie et de travail de nos agriculteurs… ».

Présents lors du Salon international de l’Agriculture, les interlocuteurs parleront de ces thèmes afin d’y enfoncer le clou devant la sphère ministérielle bien présente lors de cet évènement. « Mais, l’objectif est de parler positivement de l’agriculture à Paris, insiste Arnaud DELESTRE.

On annonce déjà la venue du préfet de l’Yonne, le 26 février, lors de la Journée Bourgogne Franche-Comté sur l’évènementiel francilien. Une belle vitrine promotionnelle pour le territoire. Un climat plus serein pour ce salon 2025 par rapport à l’an dernier ! Malgré les importations intensives de certains produits cultivés aux antipodes de notre pays qui provoquent le courroux de nos agriculteurs !

 

Thierry BRET

 


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Le poids de la femme au cœur de l’agriculture ? Un film, projeté dans le cadre d’une conférence accueillie ce vendredi 21 janvier à la salle des fêtes de Saint-Bris-le-Vineux à partir de 19h30, permettra d’y voir un peu plus clair sur le sujet alors que le monde agricole est dans l’attente de grandes décisions stratégiques pour son avenir. Longtemps, les agricultrices furent les personnes « invisibles » de la filière. Une opportunité intellectuelle de mieux comprendre la tendance se présente avec la présence de la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine AUTAIN, en intervenante…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX: Nom de l’opus : « Femmes de la terre ». A la réalisation, Edouard BERGEON. Un patronyme connu et reconnu dans le milieu cinéphile, puisqu’il fut nommé à trois reprises lors des César 2020, pour son long métrage, « Au Nom de la terre ». La terre ? Un item que le réalisateur connaît bien puisqu’avant d’embrasser la carrière de journaliste chez nos confrères de France Télévisions Poitou-Charentes, il a fait ses gammes professionnelles dans la ferme familiale…

Sorti en février 2024, « Les Femmes de la terre » est un documentaire plutôt bien ficelé et illustré de nombreux témoignages pertinents, permettant à celles que l’on nomme des exploitantes agricoles de parler et d’évoquer leur situation. Pas si facile à vivre, au quotidien.

Dans son long-métrage, le réalisateur s’intéresse cette fois à celles qui, aux côtés des paysans, s'occupent des travaux de la ferme tout en « tenant » la maison et en élevant leurs enfants, et ce, longtemps sans salaire ni statut, ni congé de maternité, ni retraite. Un vrai casse-tête pour vivre une vie familiale épanouie.

Si le film met en lumière la place des femmes dans le monde rural, il ne traite pourtant pas seulement de cette question : l’isolement des femmes dans le monde agricole témoigne en réalité de façon exacerbée de l’isolement du monde agricole tout court et du peu de reconnaissance dont il est encore l’objet.

Autant de thèmes qui pourront être débattus ensuite par les deux intervenantes de la soirée, l’ancienne députée LFI de la Seine-Saint-Denis, aujourd’hui membre de la nouvelle formation de gauche à vocation écologique et sociale, « L’Après », Clémentine AUTAIN et d’une retraitée de la filière agricole, répondant au nom d’Anne-Marie CROLAIS, l’une des figures de la révolte paysanne en version féminine. Discussions et échanges à bâton rompu sans aucun doute passionnants…

 

En savoir plus :

Soirée projection-débat autour du film « Les Femmes de la terre » d’Edouard BERGEON à la salle des fêtes de Saint-Bris-le-Vineux ce vendredi à 19h30. Avec la présence parmi les intervenants de la députée Clémentine AUTAIN et d’une retraitée de l’agriculture, Anne-Marie CROLAIS.

 

Thierry BRET

 


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La satisfaction. C’est le ressenti exprimé à chaud par le président de la FDSEA de l’Yonne, Damien BRAYOTEL, au terme de l’élection qui est venue ponctuer une période de campagne intense pour venir siéger à la Chambre d’Agriculture de l’Yonne. La Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles, associée aux Jeunes Agriculteurs (JA 89), n’a donc pas eu trop de soucis à se faire quant au verdict définitif du scrutin. Avec 49,31 % de suffrages obtenus, la FDSEA et JA conservent la majorité de l’assemblée agricole icaunaise.

 

AUXERRE : Net et sans bavure le succès de la FDSEA et des JA dans l’Yonne, catégorie des chefs d’exploitation ? Presque ! Avec 49,31 % des suffrages exprimés, les deux structures conservent leurs quatorze sièges à la Chambre départementale d’Agriculture, avec une avance plutôt appréciable par rapport aux deux autres listes concurrentes, la Coordination Rurale (une belle percée à 34,74 % à signaler toutefois à l’instar des résultats nationaux) et la Confédération Paysanne qui n’obtient in fine que 15,95 % des voix. Trente-trois postes étaient à renouveler lors de ce scrutin dans ce collège.

Au jeu des chaises musicales, c’est précisément la Coordination Rurale qui gagne un siège supplémentaire par rapport à l’échéance précédente au détriment de la Confédération Paysanne. Celle-ci est la grande perdante de cette élection 2025 puisqu’elle disposait jusqu’alors de deux sièges au sein de l’assemblée de la chambre consulaire icaunaise. La Coordination Rurale en compte trois dorénavant.

Réactions de Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA 89, « je félicite tous les collègues qui ont voté en notre faveur, quant à la Chambre d’agriculture, nous continuerons à travailler avec nos collègues des autres syndicats dans l’intérêt de la corporation… ».

 

Et maintenant place au 18 février avec l’élection de la présidence de la chambre

 

Une élection dans l’Yonne qui n’aura donc pas accouché de surprises de taille à l’inverse de certains départements de l’Hexagone où cela s’est joué à quelques voix entre la coalition FDSEA/JA et la Coordination Rurale. Quelques départements ont même été perdus par la Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles.

« Une élection reste une élection, ajoute Damen BRAYOTEL lucide, ce n’est jamais gagné d’avance. On savait qu’il y avait une forte contestation. Ces votes ont aussi exprimé une volonté de changement, voire d’éjecter ceux qui étaient déjà en place… ».

A un niveau stratégique, la liste commune FDSEA et Jeunes Agriculteurs avait tablé sur un renouvellement des candidats, à la suite de quelques départs à la retraite. Les jeunes se mobilisent davantage, quant aux viticulteurs, ils pointent désormais le bout de leur nez pour jouer les premiers rôles au sein de ces élections consulaires.

Quant à la prochaine étape, elle arrive à grands pas avec cette date intéressante du 18 février 2025 où sera désigné le nouveau président de la Chambre départementale, agrémenté de son bureau. Un poste jusqu’ici tenu par le représentant de la FDSEA Arnaud DELESTRE qui devrait somme toute rempiler à cette fonction durant six ans et poursuivre ainsi le travail entamé depuis plusieurs années.

 

Avoir une oreille attentive auprès des autorités étatiques

 

Une élection loin d’être anodine pour la filière agricole. Elle représente un excellent baromètre par rapport à l’Etat qui peut ainsi juger de la représentativité des différentes formations agricoles. Des éléments toujours utiles dans l’approche politique du dossier et de négociations.

« On continuera d’avoir une oreille attentive de la part du préfet de l’Yonne mais aussi du Département et des structures administratives, précise le président de la FDSEA Yonne, ainsi que des parlementaires… ».

Juste un souhait qui espérons-le ne soit pas un vœu pieu pour Damien BRAYOTEL : que les coupes sombres envisagées dans le nouveau budget hexagonal 2025 ne pénalisent pas une fois de plus le secteur agricole.

« Nous autres, on a déjà beaucoup donné, insiste-t-il, il serait temps de soutenir les revenus des agriculteurs et d’accompagner les filières. Et puis de changer les règles du jeu avec la grande distribution qui se moque éperdument de la loi EGALIM ! ».

C’est dit ! Rendez-vous le 18 février !

 

 

En savoir plus :

Collège 2 Propriétaires et usufruitiers : une seule liste était en lice, celle de la FDSEA - JA, qui obtient donc le siège (100 %, 51 voix exprimées sur 571 inscrits).

Collège 3a Salariés de la production agricole : trois membres ont été élus. La CFTC-AGRI obtient deux sièges (25,27 % des voix) et la CGT un (23,81 %).

Collège 3b Salariés des groupements professionnels agricoles : trois sièges étaient à pourvoir. La CFDT AGRI-AGRO a gagné deux sièges (53,66 %) et la CGT un siège (29,06 %).

Collège 4 Anciens exploitants et assimilés : la liste FDSEA - JA gagne le siège (65,47 %).

Collège 5a Coopératives de production agricole : une seule liste à se présenter, la CUMA fait le plein de voix (99 sur 100 inscrits).

Collège 5b Autres coopératives et sociétés d'intérêt collectif agricole : la FDSEA89 /JA89, seule en lice, obtient les trois sièges avec 100 % des voix (42 votants sur 58 inscrits).

Collège 5c Caisses de Crédit agricole : la liste du Crédit agricole était seule candidate, elle obtient le siège avec 100 % des suffrages exprimés (43 votants sur 66 inscrits).

Collège 5d Caisses d'assurances mutuelles agricoles et caisses de mutualité sociale agricole : la liste MSA -Groupama obtient le siège avec 13 voix exprimées sur 16 inscrits.

Collège 5e Organisations syndicales à vocation générale d'exploitants agricoles ou de jeunes agriculteurs : la liste de la FDSEA - JA remporte le siège avec 100 % des voix (54 voix sur 57 inscrits).

 

Thierry BRET

 


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Certes, il y avait un peu moins d’échantillons à déguster que l’an passé. 264 vins lors de l’édition 2024 contre 252 cette année. Mais, qu’importe ! Le sérieux des jurys et la concentration à se plonger dans cet exercice gustatif restaient les mêmes car cette pré-sélection du Concours Général Agricole ne s’effectue jamais à la légère. Coopératives et négociants présentaient donc une palette de leur savoir-faire, soit la représentativité vinicole de 62 professionnels, prêts à relever le défi. Un rendez-vous réussi pour la première étape. Il faudra désormais confirmer à la finale nationale accueillie le 23 février prochain, lors du Salon international de l’Agriculture à Paris…

 

BEINE : Il y a les habitués. Et il y a les autres ! Parfois, des novices. Comme ce jeune garçon, sorti de l’adolescence, accompagné d’un professionnel de la viticulture qui vient lui apprendre les rudiments de la dégustation, exercée dans les règles de l’art. Car ici, c’est du sérieux ! Apparu en 1870, le traditionnel Concours Général Agricole, placé sous l’égide du ministère de l’Agriculture, fait toujours recette quant à sa notoriété auprès des professionnels de la viticulture mais aussi du public, féru de nectars et autres crus. C’est un rendez-vous qui est quasiment sacralisé dans le calendrier de la filière viticole qui s’empresse de jouer le jeu.

Cette année encore, dans l’antre qui accueille la pré-sélection depuis plusieurs années à Beine, l’enthousiasme est toujours présent au rendez-vous. Dès 09h30, ce sont quatre-vingts dégustateurs, chevronnés ou pas, experts ou béotiens, qui se livrent à cet exercice étrange pour les néophytes de la discipline. Une vraie épreuve de vérité qui exige de la concentration et du sérieux !

 

 

Le concours est reconnu tant en France qu’à l’international. C’est peu dire ! Il offre l’excellente opportunité aux viticulteurs de l’Yonne y participant en envoyant leurs échantillons à déguster de valoriser leur travail, en faisant connaître les terroirs et en sa faisant référencer sur un marché de produits de haute qualité.

L’an passé, 57 candidats avaient soumis leurs 264 échantillons à la sagacité gustative des jurys en vue d’être représentés lors du Salon international de l’Agriculture de Paris. Celui-ci, pour mémoire, ouvrira ses portes, le 22 février.

En 2024, l’Yonne revint de ce séjour parisien avec un joli palmarès : 60 médailles qui y furent distribuées, dont vingt en or, vingt-et-une en argent et dix-neuf en bronze ! Qui dit mieux ?!

Nouveauté de cette édition 2025, savamment concoctée par les représentants de la Chambre départementale de l’Agriculture et la Direction départementale des Territoires (DDT), la présence de l’IGP (Indication Géographique Protégée) qui a fait son entrée dans ce concours si prisé. Trois échantillons illustraient cette catégorie. Elle sera directement dégustée au cours de la finale parisienne, prévue le dimanche 23 février.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un exercice oral qu’il affectionne tout particulièrement. Il s’y plie avec entrain et facilité depuis plus de deux ans, étant toujours en poste dans ce département de l’Yonne qu’il connaît désormais comme le fond de sa poche. Entre ruralité et vie sportive, caractéristiques viticoles et autres richesses patrimoniales. Devant un parterre très représentatif de la vie institutionnelle, économique et politique de notre territoire, le préfet de l’Yonne Pascal JAN a profité de la séance traditionnelle des vœux il y a peu pour brosser le bilan 2024, vu de la lorgnette de l’Etat à travers ses diverses actions menées sur le terrain, et de rappeler les priorités qui feront le sel de 2025, autour de l’attractivité et de la proximité…

 

AUXERRE : Le rendez-vous représente toujours l’un des points d’orgue de cette longue série de vœux qui noircissent les agendas des uns et des autres, chaque année sur la période de janvier. Un vaste programme relationnel et parfois de gourmandise – la dégustation des fameuses galettes afin de respecter la tradition d’une Epiphanie qui se prolongerait sur un délai de trente jours ! -, où il est bon de promener sa silhouette, afin d’y saluer ses partenaires qu’ils soient acteurs de la chose publique ou de l’entrepreneuriat. Quand, ce ne sont pas les cercles culturels et sportifs qui s’en mêlent…

Bref, et parmi le saint des saints de ces « mondanités républicaines » conviviales et sympathiques à vivre et qui monopolisent l’actualité de ce mois de janvier, participer à la cérémonie des vœux accueillie sous les ors de la préfecture, avec le représentant de l’Etat en personne qui tire les enseignements de l’exercice antérieur écoulé avant de se lancer dans un exercice prospectiviste pour les douze prochains mois à venir, reste incontestablement le nec plus ultra où il est impératif de se rendre !

Aussi, ne devait-on pas être surpris de voir que l’assistance était nombreuse dans les salons de la préfecture auxerroise, un soir de fin de semaine, dès la nuit tombée. D’une part, le panorama de la capitale de l’Yonne illuminée par les reflets des lampadaires sur la rivière demeure exceptionnel depuis les vitres du premier étage de l’édifice préfectoral. D’autre part, il est toujours primordial de tâter le pouls de notre territoire par l’analyse détaillée et pertinente qu’en fait le haut fonctionnaire de l’Etat. Et à ce titre-là, Pascal JAN qui présidait ainsi sa troisième cérémonie des vœux en terre icaunaise fut plutôt prolixe en la matière lors de son intervention, devant durer près de trente minutes !

Une intervention dans les règles de l’art, sans aucun temps mort au niveau du contenu informatif. Avec deux leitmotivs récurrents dans les propos du représentant préfectoral : l’attractivité et la proximité. Comme si l’une ne pouvait se passer de l’autre. Une dualité légitime expliquant la politique de l’Etat et ses déclinaisons territoriales.

 

Préparer l’Yonne à relever les défis de demain

 

Dès le préambule de son discours, Pascal JAN mit la barre sur le versant de l’émotion. Saluant la mémoire d’un humaniste, doué de fortes convictions et attentif aux autres, le regretté président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD, décédé le 01er janvier. Puis, il rappela le rôle de l’Etat dans une formule liminaire : « nous sommes là pour vous accompagner dans la concrétisation de tous vos projets, toujours plus nombreux et ambitieux…mais pour l’Etat, toujours plus coûteux ! ».

Quelques rires fusèrent parmi l’assistance. Le ton était donné. Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre ainsi que Sébastien HENNON, sous-préfet d’Avallon, présents à cette cérémonie, furent également plébiscités par le préfet pour leur implication sans borne auprès des habitants de ce territoire. Une implication qui s’effectue pour le dernier « sous mode costume ou en jogging, ce qui parfois surprend les élus ! ». Sans omettre Carole DABRIGEON, la nouvelle sous-préfète de l’arrondissement de Sens, absente lors de la soirée.

De l’année 2024, Pascal JAN retiendra qu’elle fut exceptionnelle par la tenue de certains évènements, « au niveau de l’engagement collectif ». Il citera naturellement le fameux relais de la flamme olympique sur notre territoire le 11 juillet dernier, mais aussi des actions plus diffuses mais nécessaires pour l’amélioration de la vie quotidienne en matière de transition écologique. « Leur point commun est d’être couronner de succès, devait-il souligner, parce que ce fut le fruit d’une collaboration intelligente, efficace et sincère entre Etat et les élus, partenaires… ».

La résilience et l’aptitude à faire face dans la gestion des crises furent en vue cette année notamment sur un sujet particulièrement à cœur pour le préfet de l’Yonne : la lutte contre la cybercriminalité.

« Des exercices pilote, innovants, proposés en complément de l’offre de diagnostic et de conseils offerte par la gendarmerie nationale y ont fortement contribué, expliqua Pascal JAN, 2025 se poursuivra sur cette lancée afin de préparer l’Yonne aux défis nouveaux, insuffisamment pris en considération par les uns ou par les autres… ».

En matière de gestion de crise, l’orateur rappela la qualité de la collaboration entre les services municipaux et les services de sécurité civile, en faisant aux allusions aux inondations du printemps dernier.

 

 

La sécurité des citoyens, l’un des grands chantiers de 2025

 

Autres sources de fierté dans cet inventaire à la Prévert des résultats obtenus l’an passé : tout d’abord, l’opération « Grand Site de Vézelay », un formidable vecteur de la dynamique touristique, économique et culturelle de notre territoire. Un projet mené tambour battant depuis trois ans par les services de l’Etat et du Conseil départemental. Le dossier de labellisation sera prochainement déposé avec ses trois axes majeurs : la préservation de la qualité paysagère et environnementale, la découverte de l’esprit des lieux, et le développement local. Ensuite, le préfet citera le projet de la déviation sud d’Auxerre, la LISA. « C’est un projet structurant qui va renforcer l’attractivité de l’Auxerrois… ».

En poste dans l’Yonne depuis bientôt trois ans – ce sera effectif en avril prochain à moins que…-, Pascal JAN reste sur une ligne stratégique très claire pour le développement de ce département bourguignon, qui puise ses références sur deux termes : l’attractivité et la proximité. « Chacun de vous se retrouve derrière ces mots… ». Des mots qu’il est bon de conjuguer ensemble dans le respect de l’engagement écologique.

« Pour y parvenir, renchérit l’interlocuteur, il faut s’appuyer sur la méthode, l’efficacité recherchée et le rendu compte de l’action de l’Etat. La proximité se traduit par le renforcement de la présence de l’Etat sur le terrain pour rapprocher les services publics des citoyens. En 2025, nous évaluerons systématiquement les actions menées afin de répondre aux attentes de la population… ».

Il fait référence ensuite aux espaces France Services dont le maillage garantit une présence étatique auprès de tous les usagers du territoire. « La couverture utile de notre département est réalisée, constate Pascal JAN, sachant que des compléments de service pourraient voir le jour même si les administrés en sont satisfaits, on pourrait y associer les services de la Banque de France à l’avenir là où dans certains secteurs il y a des entreprises… ».

Quant à la mise en œuvre de la restauration de la sécurité au quotidien, le préfet en fera allusion, bien évidemment dans ses propos. « La baisse marquée des atteintes aux biens, la stabilisation des atteintes à l’intégrité physique des personnes ou encore la diminution de l’insécurité routière avec des mesures chocs comme la mise en fourrière systématique des véhicules qui ont commis de lourdes infractions – de 62 cas constatés de mise en fourrière à sa prise de fonction en avril 2022 à 1 083 à date ! -, sont des signes extrêmement encourageants ! ».

Et le préfet de rajouter que ses services feront encore mieux en 2025 ! Afin que la peur change enfin de camp ?

 

 

L’Etat, un partenaire engagé et fiable pour porter les projets

 

Un chapitre s’ouvrit ensuite sur le SDIS et ses représentants, les soldats du feu ! « Ils sont là au bon moment et au bon endroit ! Cela suppose des nombreux personnels volontaires avec des efforts qui ont été pris en ce sens avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique du volontariat. Y compris vers les entreprises… ».

Une proximité qui se traduit par l’accompagnement des collectivités publiques et des entreprises dans la réalisation de leurs projets. Soit l’attractivité du territoire. « Je le maintiens et je vais même l’accentuer en 2025 ! ».

L’action de l’Etat ne se limitant pas à l’instruction des dossiers et à la vérification de leur conformité réglementaire !

« En 2025, nous souhaitons aller encore plus loin dans le soutien et l’accélération des projets, favorables à l’attractivité de notre territoire ». Toutefois, Pascal JAN prévient : « l’attractivité, c’est un mot attrape-tout ! ».

« Pour notre département, elle est rurale. C’est le fondement de la feuille de route France Ruralité lancé en 2024, ce sont chez nous 18 mesures déclinables issues des 96 que comporte le plan national, sur trois axes : travailler, habiter et s’épanouir… ».

Un envol de ce plan France Ruralité est attendu cette année avec des actions menées qui soient palpables par les citoyens. Des indicateurs de performance prendront régulièrement le pouls de ces actions devant satisfaire in fine les administrés.

Quant à l’attractivité économique, industrielle et culturelle, le préfet en fera mention dans sa longue allocution. Avec l’aide de tous les acteurs institutionnels, facilitant les financements et en s’appuyant sur les programmes Territoires d’industrie ou France 2030. Le tout est aussi de favoriser la réindustrialisation de l’Yonne. Clin d’œil du préfet à Frédéric ROURE, le dirigeant de la société « GEOCHANVRE » à Lézinnes, une entité qui a su innover et doit trouver son marché. Mais aussi, la MANA à Champignelles ou à la Fondation SCHNEIDER dans le cadre du projet de réhabilitation du domaine de l’abbaye de Pontigny furent également cités par l’orateur. « Ces projets illustrent parfaitement la dynamique attractive de l’Yonne ! ».

D’ailleurs, face à ces belles initiatives profitables à notre département, Pascal JAN n’a pas hésité à affirmer qu’il veillera à ce que « l’Etat demeure un partenaire fiable et engagé à leur côté… ».

 

La confiance dans les atouts du département

 

Quant aux filières agricoles et viticoles qui font face à de multiples soubresauts, le son de cloche sera identique : « ce sont des chefs d’entreprise, nous devons les soutenir et être à leur écoute, en déclinant certaines actions en travaillant avec les organisations syndicales. Nous le faisons depuis plusieurs années au nom du dialogue et de la compréhension. Il nous faut prendre aussi selon les circonstances des mesures fortes comme en 2024 avec le Fonds d’urgence mobilisé pour un soutien national totalisant 270 millions d’euros, aux versements anticipées des aides de la PAC ou encore au dégrèvement de la taxe foncière avec une exonération notable de 80 %, ce qui fut unique en France pour la viticulture biologique… ».

Des efforts qui seront maintenus au cours de ces douze prochains mois. Faire gagner du temps aux agriculteurs et simplifier leur existence sera mis en place autour d’un nouveau système de contrôle.

Reste l’attractivité inhérente à la transition écologique. Elle s’inscrit également parmi les préoccupations essentielles de la préfecture. « Elle sera traduite dans des actions concrètes, ajoutera Pascal JAN, y compris avec les acteurs privés. Mieux se nourrir est une nécessité avec les plans alimentaires territoriaux (PAT), indispensables pour préserver la santé publique et un accompagnement des filières agricoles… ».

Avant de conclure, Pascal JAN identifiera encore deux clés essentielles, enjeux de notre territoire : les mobilités sur lesquelles les EPCI et les communes jouent un rôle majeur et la rénovation énergétique. Sur ce point, le préfet se satisfait de la signature de la convention récente avec l’ANAH (Pacte Territorial) devant encourager différentes actions immobilières.

« Je compte sur toutes les forces vives du territoire, conclura Pascal JAN, et votre engagement pour optimiser le rayonnement de l’Yonne. J’ai confiance en vous comme dans les atouts de ce territoire… ».

Alors, ont-ils été rassurés les élus et représentants du milieu économique à l’issue de cette cérémonie ? En tout cas, ils savent qu’ils ne seront pas seuls pour relever les défis conjoncturels se présentant à eux : les services de l’Etat continueront à travailler avec volontarisme et souci de résultats pour les aider dans leur quotidien. Foi de Pascal JAN !

 

Thierry BRET

 


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