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Puisaye Forterre

Bordé par un imposant massif forestier, le petit village de Passy (entre Sens et Villeneuve-sur-Yonne) est connu pour sa magnifique fête de la pomme en automne. Une chouette journée dans la vie de cette paisible commune de 350 habitants. Adossé à sa mairie, se tient  le bar-restaurant « La Codalie ». Créé au début du siècle par Agnès et Pascal. C'était un endroit joyeux et musical. Pascal en digne disciple de Bacchus y sélectionnant des nectars surprenants tandis qu'Agnès y préparait sa partition prochaine. L'on s'y régalait notamment d'œufs mayo, de noix de joue de porc aux oignons caramélisés accompagnées d'un gratin de coquillettes pour terminer par une moelleuse crème au caramel. Puis vint le temps de « Chez Joëlle ». Puis, plus rien, ou presque...

 

PASSY : C'était comme un légitime sentiment de gâchis, que l'on pouvait ressentir, en passant devant cette belle petite enseigne aux rideaux défraichis. Mais, le mois dernier, après plus de trois ans de fermeture, l'endroit a repris vie en la personne de William MICHEL, que l'on connut antan en digne chevalier de la cuisine médiévale ! En cette frisquette mi-mars, ce fut un plaisir d'en retrouver le chemin, en y admirant les impeccables tomettes, toutes à leur aise d'y retrouver du passage, mais aussi de s'attarder à ce joli comptoir en bois....comme il n'y a pas si longtemps finalement.

 

 

Rien n’a changé ou presque !

 

Ce sont les débuts et la maison reprend ses marques peu à peu, menée par un cuisinier aux idées précises (la galette y est déclinée gastronomiquement le samedi soir) et à l'indéniable savoir-faire charcutier. Cet adepte de la cuisine-maison, connu jadis lors d'une émission radio à la défunte France Bleu Auxerre, apprécie le village autant que l'accueil qui lui fut prodigué.

Les menus y sont proposés à 12 euros avec moules-frites copieusement servies ou à 18 euros. Va pour ce dernier !

En entrée, il y est proposé un os à moelle, toast d'ail confit et salade variée. L'assiette a une belle allure. Le patron l'évoque avec force conviction gourmande ! C'est bon, même si l'os eut mérité un rien de cuisson en sus, comme pour mieux gratiner mais aussi une pincée de fleur de sel. Mention spéciale pour l'agréable vin d'Epineuil du réputé vigneron Dominique GRUHIER. Autour des convives heureux de s'attabler de nouveau ici, rien n'a changé ou presque, puisque le passage vers l'ancienne épicerie est devenue une scène, en perspective des concerts à venir.

 

 

 

Des profiteroles dont on ne se lasse pas !

Le plat est une copieuse cassolette de fruits de mer. Il est agrémenté d'originales bananes plantain. Une bonne idée que pareil accompagnement : c'est drôle mais en y plantant la fourchette, on semble retrouver la texture de la quenelle, chère à nos amis lyonnais.

Mention spéciale pour les profiteroles (vieux dessert mentionné dans le dictionnaire « Estienne » au XVIème siècle) : la pâte à choux y est aérienne. Le coulis chocolaté est aussi puissant que goûteux, et je dirai que la chantilly d'accompagnement est faite maison. Bravo, car cela devient rare. C'est si bon, que la glace à l'intérieur semble n'y faire que de la figuration.

Un joli dessert pour ponctuer ce bon déjeuner : bravo au chef William et longue vie nouvelle  à « La Codalie » que l'on retrouve avec grand plaisir !

 

 

En savoir plus

 

Les - : un très léger bémol sur un service pouvant sembler un brin longuet, notamment pour les convives à la pause courte…

Les + : l'aimable accueil téléphonique, l'âme et l'esprit de ce bel endroit.

 

 

Contact :

 

La Codalie

05, Grande rue

89510 PASSY

Tel : 03.58.15.68.88.

Ouverture tous les jours sauf lundi

Menu à partir de 12 euros.

Stationnement aisé

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Faire des terroirs et des ressources naturelles un élément clé de l’offre touristique, c’est le challenge auquel s’est attelé avec succès l’Office de Tourisme de l’Auxerrois depuis longtemps déjà. Si le vignoble est partie prenante du patrimoine culturel et historique du territoire et contribue à sa renommée, l’interaction entre le monde sportif et le développement touristique est aujourd’hui réalité, grâce notamment à la renommée et au capital sympathie, engendrés par l’AJ Auxerre. Autant de thèmes abordés lors des tables rondes qui ont rythmé la journée « Si on parlait tourisme »… 

 

AUXERRE : La capitale de l’Yonne peut se targuer d’être aujourd’hui la seule ville de l’Hexagone de moins de 120 000 habitants à évoluer en Ligue 1 avec son club mythique de l’AJA qui, selon son président exécutif et directeur général, Baptiste MALHERBE, « totalise plus de 300 000 spectateurs sur les deux dernières saisons, pour 1,4 million de supporters à travers la France ». Un succès qui n’est pas sans retombées économiques pour le territoire, estimées à 10 millions d’euros : « il n’y a plus trop de clubs à taille humaine dans le championnat et on a la chance d’avoir cette richesse. Que l’on aime ou pas le foot, on se rend compte que cela ne peut qu’apporter du positif pour la ville… ». Des études sont menées actuellement de concert avec la CCI de l’Yonne pour évaluer encore plus précisément l’impact économique et sociétal du club : « mais on sait que généralement, en Ligue 1, les supporters extérieurs en profitent pour rester deux ou trois jours et visiter… ». L’espace muséal, créé il y a deux ans dans l’enceinte même de l’Abbé Deschamps, a accueilli pour sa part plus de 5 000 visiteurs. Première pierre d’un projet de grande envergure visant à réaménager l’espace autour du stade pour étoffer et diversifier l’offre d’accueil. Autant de touristes potentiels pour Auxerre et le Grand Auxerrois. 

Fondateur de « Territoire Sport », agence de voyages spécialisée dans le sport, Thomas BOUSSARD contribue lui aussi à développer le tourisme sur le territoire. Cet Auxerrois d’origine, installé aujourd’hui en Dordogne, compte revenir s’installer dans sa région natale d’ici deux ans, pour proposer des séjours « clés en main » autour d’évènements sportifs. Avec déjà une petite idée sur l’avenir : « pourquoi pas, à travers de randonnées notamment, faire découvrir le patrimoine culturel et terminer la journée par un match à l’Abbé Deschamps… ? ». Vous reprendrez bien un peu de vélo dans votre vin ? Gérant fondateur de « Cycle divin », Grégory MILLET a exercé dans le milieu du vin durant une vingtaine d’années, avant de devenir moniteur cycliste, de s’installer à Vincelottes et faire découvrir les vignobles à vélo. Des vélos à assistance électrique bien sûr car les coteaux, c’est sympa, mais ça grimpe ! A son catalogue : les vignobles de Saint-Bris, d’Irancy, de Coulanges, de Chablis et du Vézelien, avec demain peut-être, Joigny et Tonnerre : « il y a encore beaucoup de choses à faire dans l’Yonne pour faciliter l’accès à vélo. On a le canal, c’est une force, mais pour accéder aux vignobles, c’est un peu compliqué ! Il suffit de comparer avec la Côte d’Or, où existe déjà une piste cyclable aménagée à cet effet… ».

 

 

La randonnée, gage de reconnaissance pour les touristes

 

Quel adepte de la randonnée ne connaît pas encore l’application « Visorando » ?  Près de 11 000 professionnels inscrits dont un millier d’offices de tourisme, plus de 24 millions de visites annuelles sur le site pour près de 40 000 randonnées répertoriées à travers le monde, principalement en France. Son fondateur, Fabien DIVERT, a des raisons particulières d’apprécier notre département : « l’Office de tourisme de Puisaye-Forterre a été le premier à nous faire confiance pour faire connaître ses chemins de randonnée… ». L’application est pour une grande part gratuite et permet de trouver des itinéraires de balade autour de soi, dument détaillées. Ce qui ne manque pas dans le paysage auxerrois ! 

Pour paraphraser SULLY, ministre d’Henri IV, comme chacun sait, l’on pourrait dire que « agritourisme et œnotourisme sont les deux mamelles de l’Auxerrois » ! Comment travailler aujourd’hui avec des partenaires institutionnels ou privés, pour développer l’activité touristique ? C’était le thème de la table ronde de l’après-midi, en présence d’acteurs majeurs du territoire. Installée à Saint-Boil sur une ferme viticole de la côte chalonnaise, Edith BONNET est administratrice de l’association « Accueil paysan » : « pas forcément reconnue d’un point de vue institutionnel, car on est au croisement de tout. Pour les institutions agricoles, on fait du tourisme, pour les institutions touristiques, on fait de l’agriculture ! ». Une identité pourtant bien établie, reposant sur un système de complémentarité, partagé entre les activités agricoles et touristiques et des valeurs favorisant une agriculture paysanne et un tourisme durable et solidaire : « on s’aperçoit que l’agrotourisme est aujourd’hui un facteur d’installation des paysans, dans un contexte où les revenus agricoles ne sont pas au rendez-vous. Cela correspond à un besoin d’ouverture, de rencontres et de médiation, entre le monde agricole et le monde citoyen, de plus en plus coupé du milieu rural… ». Et quels meilleurs ambassadeurs que les agriculteurs, par nature fervents connaisseurs du milieu, de la nature et de l’histoire du pays dans lequel ils vivent et travaillent ?

 

 

 

Des femmes débordantes de projets !

 

Ses amis la surnomment « Maya l’abeille » ! Installée dans le nord Sénonais, en limite du Gâtinais, Christine BUSSON exerce depuis une quarantaine d’années le métier d’apicultrice. Pratiquant la vente directe, elle est aussi ferme découverte et accueille à l’occasion les camping-cars. Adhérente depuis trois décennies du réseau « Bienvenue à la Ferme », dont elle vient de quitter la présidence, Christine partage la même passion que le témoin précédent : « l’ambition est la même : pouvoir vivre sur ma ferme de mes productions, avec cette envie de faire connaître mon métier et sensibiliser les gens à consommer de bons produits… ». Une ambition parfois contrariée par les difficultés rencontrées pour communiquer sur les marchés qu’elle organise l’été, face au refus de certaines communes du voisinage ne l’autorisant pas à installer un affichage éphémère pour annoncer l’évènement : « il y a un travail à mener pour un peu plus de tolérance en la matière, surtout lorsqu’on respecte à la lettre les dates de pose et de dépose des panneaux… ». Etablie depuis cinq ans à Saint-Bris-le-Vineux, Claire GENEST a une carte de visite bien remplie : « j’exerce quatre métiers à la fois : l’élevage de chèvres, la fabrication de fromages bio, la vente, ainsi que l’accueil, notamment des groupes scolaires et des colonies de vacances ». La gérante de la ferme ULTERIA souhaiterait bien amplifier l’activité touristique sur sa ferme, mais ce n’est pas facile, même avec l’aide des acteurs locaux : « il faut du temps pour développer son activité et les difficultés à recruter sont grandes ».

 

 

Faire cohabiter l’offre touristique à l’offre sportive

 

Qui ne connaît pas « La Route des vins d’Alsace », cet itinéraire mythique sillonnant vignobles et villages pittoresques de toute une région ? Présidente de l’association « Alsace Destination Tourisme », Nathalie KALTENBACH a évoqué l’œnotourisme et le travail mené pour le rendre encore plus attractif : « la route des vins est une « grande Dame » qui a fêté ses 70 ans l’an passé et il est vrai que notre problème n’est pas le manque de fréquentation, ce serait plutôt l’inverse ! ». Mais on ne s’improvise pas acteur touristique et un travail important est fait en ce sens auprès des vignerons : « il y a encore des caves où c’est la mamie qui accueille le touriste, quasiment au coin du feu ! Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est faire vivre aux visiteurs un moment d’exception, les faire rêver et un gros travail de formation est mené auprès de nos partenaires… ».

En une décennie, les activités autour du vin se sont multipliées : apéros gourmands, banquets au milieu des vignes, fête des vendanges, balades en gyropode, chasse au trésor, activités sportives au sein du vignoble… De quoi s’il en était besoin, donner quelques idées supplémentaires à Benjamin GUIHARD, directeur de l'Office de Tourisme Chablis, Cure, Yonne & Tonnerrois. Si l’appellation Chablis est une « marque » qui parle, reconnue dans le monde entier, une dynamique existe aujourd’hui chez les acteurs de la filière pour intensifier l’offre touristique, notamment au travers du sport : « nous avons la chance chaque année d’accueillir le marathon de Chablis, un évènement festif sur le concept de celui du Médoc. L’intérêt étant qu’il est adossé le même week-end à la fête des vins, avec deux publics différents qui se côtoient et que l’on essaie de faire cohabiter… ». Goûtez moi donc cet excellent premier cru Montée de Tonnerre… ? « J’peux pas, j’ai marathon et ça grimpe aussi ! ».

 

Dominique BERNERD

 


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C'est une adresse des plus connues dans le département de l'Yonne. Ce discret hôtel-restaurant, joliment niché au bord de la rivière, appartint jadis à l'actrice et danseuse Leslie CARON. Elle eut son heure de gloire au siècle dernier dans des productions cinématographiques comme « Un Américain à Paris » ou « Fanny ».... L'un de ses chefs, d'origine nipponne, avait même  été étoilé Michelin précédemment à Cholet, dans le Maine-et-Loire…

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : De cette maison atypique, en 2000, le Michelin qui innovait alors avec quelques textes descriptifs notait : « Sur les quais de l'Yonne, îlot de quatre maisons du XVIIème siècle jadis réserves  à grains, aménagées avec élégance. Superbe salle à manger sous charpente. Chambres coquettes… ».

C'est vrai que l'endroit en impose, tandis qu'en cette fin d'hiver, le grandiose poêle alsacien en céramique distille benoîtement une douce chaleur, dans cette salle aux impeccables tommettes. Un joli site dans lequel une jeune cheffe, qui fit son apprentissage à « La Côte Saint-Jacques » de Joigny, officie depuis novembre dernier.

 

 

Un foie gras maison des plus appréciables

 

Nous nous installons à une table joliment nappée avec vue sur la rivière. Je commande une coupe de champagne pour mon invitée, mais il n'y en a pas ! Elle appréciera son traditionnel « kir » tout autant. A noter, l'accompagnement de l'apéritif : de délicieuses gougères tièdes et goûteuses, ainsi qu'une tartelette croustillante d'œufs d'avruga (hareng). De bon augure que cet appréciable  début gourmand, songeai-je alors...Nous choisissons le menu à 48 euros. Il eût pu mériter une petite mise en bouche, assurément.

En entrée, le foie gras maison et son chutney oignons-figues est apprécié. Je goûte l'œuf parfait, velouté de lentilles vertes du Puy (sûrement les meilleures !) et siphon de lard. C'est simple et bon, le jaune d'œuf coule plaisamment, même si le lard me sembla manquer un brin de vigueur. Comme en RTT ce midi-là ! Bonne pioche vineuse avec le « Viré Clessé » 2022 de chez Jean LORON. Le pain est bon aussi.

 

 

 

Une curiosité avec les Saint-Jacques agrémentées de marron !

 

En plat, l'appellation « St-Jacques poêlées,  courge, émulsion au café, marron » interpella. Va pour ces mollusques normands, reconnaissables à leur corail, cuits impeccablement. C'est curieux, mais cette émulsion au goût de café, additionnée d'une once de cette pâte de marron, fonctionne plutôt bien en bouche. Ce n'est certes pas mon alliance favorite, mais le mélange est plutôt harmonieux. Un plat curieux et bon. Original, également.

Du service, nous ne retiendrons qu'une jeune et souriante serveuse des plus aimables, mais qui hélas disparut après le plat principal.

 

 

On ne va pas en faire tout un fromage !

 

Dans un menu à 48 euros, soit 320 de nos défunts francs, on s'attendrait à ce qu'au moment du fromage, soit proposé au choix de la clientèle, un classique plateau ou du fromage blanc, celui-ci pouvant être additionné de persil et échalote - un pur délice qu'affectionnait antan feu mon grand-père ! Mais ici, point de fromage blanc, dommage. Le plateau de fromages variés est correct et nous promène quelque peu en France : Ossau-Iraty, comté,  chèvre cendré...
En dessert, nous apprécions le café liégeois. Je goûte la tartelette aux citrons : elle me semble standard, et pas inoubliable. L'ajout de crème chantilly  industrielle, vraisemblablement, est une fois de plus inutile. Une once de compotée citronnée aurait apporté un rien  d'acidité à ce dessert un brin trop sucré.

On sent dans ces assiettes une certaine volonté de bien faire. Cela est appréciable. Il ne faudrait pas grand-chose, vraiment pour passer un palier déterminant et qualitatif à tarif  inchangé,  cela va sans dire !

Paris ne s'est pas fait en un jour. La renaissance de « La Lucarne aux Chouettes », non plus, par ailleurs !

 

 

En savoir plus :


Les - : il est anormal qu’il y ait une absence de choix au fromage. Ce choix est possible, même  dans des formules à moins de 20 euros. « La Brasserie du Moulin » à Sens par exemple.

Les + : la vue est splendide sur la rivière et cela agrémente le repas.

 


Contact :

 

La Lucarne aux Chouettes

Quai Bretoche

89500 VILLENEUVE-SUR-YONNE

Tel : 03.86.87.18.26.

Premier menu à 26 euros.

Ouverture du mercredi au dimanche. Stationnement aisé. Terrasse pour les beaux jours.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Du rire, à profusion. De l’avis unanime des 937 participants, ce fut une soirée inoubliable et conviviale, où traditions, spectacles et musique se sont harmonieusement entrecroisés afin d’offrir aux convives de la coopérative interrégionale un moment de plaisir partagé. Une fête regroupant les adhérents mais aussi les salariés, les clients vigne, les retraités et les invités de 110 Bourgogne qui a su allier l’utile à l’agréable autour de réjouissantes têtes d’affiche comme ce fut le cas avec le duo comique GIROUD & STOTZ…

 

AUXERRE : C’est devenu une habitude.  Elle est attendue chaque année avec le même plaisir, partagée par des centaines de personnes, invitées à se rendre au parc des expositions auxerrois. La soirée « cabaret » de 110 Bourgogne ! Un rendez-vous à ne pas manquer pour les adhérents et salariés de la coopérative agricole, ni par les personnes qui gravitent autour de la structure professionnelle interrégionale. L’un de ces évènements qui favorise les liens et la cordialité. Mais, aussi la découverte, en appréciant l’affiche artistique qui y est proposée.

Cette année, les organisateurs n’ont pas ergoté sur la présence culturelle, loin s’en faut ! D’une part, la danseuse aérienne Elodie LOBJOIS. Suspendue au-dessus de la scène d’AUXERREXPO, l’artiste interprète une splendide chorégraphie accrochée à un morceau de tissu où elle y ajoute d’autres ingrédients comme la présence de cerceaux. Un spectacle de belle facture, captivant l’audience médusée par tant de prouesses techniques et acrobatiques créant ainsi sur le thème du « french cancan » un ballet aérien de toute beauté et insolite. De l’audace dans le vide : sidérant !

 

 

Du rire et de l’esthétisme durant le spectacle

 

D’autre part, il y avait la présence du tandem fantasque « GIROUD & STOTZ », des humoristes truculents dont les fidèles de la fameuse « Revue de Presse » de Paris Première ont pu découvrir les incroyables performances depuis quelques saisons. Entre imitations, chansons sarcastiques et blagues de potaches ! Un sacré duo qui a enchaîné les sketchs les plus désopilants et les performances musicales durant une prestation de qualité, devant déclencher rires et bonne humeur dans toute la salle. Le rire dans son état de grâce !

En guise de préambule, ce sont les douze sonneurs de la troupe de cors de chasse « Rallye Puisaye », revêtus de leurs plus beaux atours vestimentaires qui avaient ouvert le bal. Les invités gagnaient leurs tables sous les puissantes sonorités de ces instruments depuis le parvis du parc des expositions…

Naturellement, il y eut un instant officiel lors de cet évènement. Le moment où le président de 110 Bourgogne, Walter HURE, prit la parole afin de souhaiter la bienvenue à ce petit millier de personnes.

« Malgré les défis de la récolte 2024 marquée par de nombreuses difficultés, devait-il souligner, il est important de maintenir cette soirée de gala. Elle représente bien plus qu’un simple évènement festif. C’est un véritable moment de partage et de solidarité… ».

 

 

Prolonger l’instant présent jusque tard dans la nuit

 

Puis, slides à l’appui, mais sans trop s’attarder afin de laisser place à la fête, Walter HURE présenta les avancées des projets menés avec « SeineYonne », sans omettre de faire le point sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur une demi-douzaine de sites, sous le sceau de l’engagement du groupe en faveur de l’innovation et du développement durable.

Pendant le repas et pour prolonger la fête, l’orchestre « OK FRED » a animé la soirée avec un répertoire varié, invitant chacun à profiter pleinement de l’instant.

Bref, ce fut in fine une soirée inoubliable, où traditions, spectacles et musique se sont harmonieusement entremêlés pour rester graver dans les mémoires de convives heureux de vivre l’instant présent.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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En inscrivant à leur programmation le documentaire « Femmes de la terre » d’Edouard BERGEON, les animateurs du ciné-club « Les Grandes Oreilles » de Saint-Bris-le-Vineux ont souhaité mettre en lumière ces mères et ces épouses, trop longtemps dans l’invisibilité de la profession agricole. Elles se sont battues toute leur vie pour la reconnaissance de leur statut. Une soirée ayant fait salle comble, suivie d’un débat auquel participaient la députée NFP de Seine-Saint-Denis, Clémentine AUTAIN, connue pour son engagement envers la cause féminine et Anne-Marie CROLAIS, figure du syndicalisme agricole dans les Côtes d’Armor. Elle fut la première femme à présider en 1976, à 24 ans le Centre départemental des Jeunes Agriculteurs (CDJA).

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : « Elles ont toujours été là, mais on ne les voyait pas… ». Une invisibilité que le réalisateur Edouard BERGEON a souhaité dénoncer au travers de ce documentaire fort bien troussé, donnant la parole à différentes générations d’agricultrices, dont pour les plus anciennes, le seul droit était celui de travailler. Si en cinquante ans, le monde rural n’a cessé de se métamorphoser, ces « combattantes » ont dû batailler ferme pour se voir reconnaître un statut autre que marital, au sein d’un monde jusque-là entièrement dominé par les hommes.

« Maman en avait lourd sur ses épaules, portant à la fois sa famille et sa ferme. Le linge à raccommoder, le bois à couper, les cochons à nourrir, les vaches à traire, souvent la première levée et dernière couchée… ». A bientôt 74 ans, Anne-Marie CROLAIS se souvient avec émotion de cette mère qui ne se plaignait jamais, « tout le monde trouvait normale cette forme de statut domestique au service de tous… ». Un chemin de croix qu’Anne-Marie s’est toujours refusée de suivre, indignée d’entendre le maire d’Erquy à son mariage en octobre 1970, dire que sa mère était « sans profession » ! Une injustice qui la fit se rapprocher très tôt du CDJA des Côtes d’Armor, avant d’en devenir la présidente en 1976. Une première dans le monde agricole et le début d’un parcours l’amenant à rencontrer des ministres et courir les plateaux TV, comme ce jour où, invitée « d’Apostrophes », venue présenter son livre « Agricultrice », Bernard PIVOT lui fit cette remarque : « agricultrice, c’est toujours difficile à dire, agriculteur ça va mieux… » (Sic !) Ne cessant sa vie professionnelle durant, de mener la lutte, que ce soit pour la reconnaissance du congé de maternité, la protection sociale, ou la parité de statut : « il aura fallu plus de 35 ans de combat pour cela, mais aujourd’hui, quand je vois ma fille installée en GAEC à égalité avec son mari, tous les deux chefs d’exploitation, je suis heureuse… ».

 

 

Une vie en noir et blanc sans échappatoire

 

Figure emblématique de la lutte pour les droits des femmes en agriculture et ancienne présidente nationale de la MSA, Jeannette GROS apporte également son témoignage dans le film. Elle aussi se souvient : « nous étions quatre filles, je revois encore les visages de mes parents, toujours tendus, ma mère ne portant jamais de couleurs et dans toutes les familles, c’était comme ça… ». Une vie en noir et blanc sans échappatoire, « papa ne supportait pas que les femmes s’assoient à discuter, sans que l’on ait quelque chose dans les mains, tricot, chaussettes à repriser ou repas à préparer… ». Avec pour seul statut celui « d’aide familiale », la femme n’avait alors ni revenus ni droits, si ce n’est celui de cautionner à la banque les emprunts du mari ! Si la gent féminine représente aujourd’hui la moitié des effectifs des lycées agricoles, voire les deux tiers en cursus d’ingénieur agronome, ces formations leur ont été interdites jusqu’en 1960. L’Ecole ménagère était alors pour beaucoup le seul lieu d’apprentissage se rappelle Anne-Marie CROLAIS : « il fallait former les femmes pour qu’elles soient obéissantes, au service de tous, au service des enfants comme des beaux parents et à la disposition du mari… ». La fièvre de 1968 n’a pas enflammé les campagnes mais faisait briller les étoiles dans les yeux : « quand j’y repense, je me dis quel décalage entre le monde que l’on voyait à travers la télévision et la vie que nous menions ! Un monde qui nous attirait car on voulait aller vers la lumière, à cette époque je n’avais qu’une envie, foutre le camp ! ».

 

Sortir de l’ombre et se forger enfin une identité

 

Ironie de l’Histoire, c’est l’instauration de la TVA le 1er janvier de cette année-là qui offrit à beaucoup d’entre elles un début d’émancipation, envoyées par leurs époux, peu attirés par « la paperasse » suivre des formations en ce sens. Les hommes se voyant dans l’obligation par la suite, de passer par leur intermédiaire pour des explications sur la nouvelle fiscalité mise en place : « cela a donné un rôle plus important à la femme et a représenté une petite révolution, offrant plus d’aplomb aux agricultrices pour être ensuite plus revendicatrices sur leurs droits et ce qu’elles devaient obtenir… ».

Mais que le chemin fut long, depuis la création en 1980 du statut de « co-exploitant », pour en arriver en 2010, à l’instauration des GAEC entre époux, validant enfin la reconnaissance du travail des femmes ou conjointes, un tournant majeur dans l’histoire du monde agricole. Le « machisme » a-t-il pour autant disparu des campagnes ? Pas certain, témoigne dans le film Anne-Cécile, une éleveuse surdiplômée, aujourd’hui à la tête d’un cheptel de 200 « blondes d’Aquitaine » : « malgré une égalité théorique, le monde agricole a encore du mal à laisser de la place aux femmes… ».

Ciblant notamment le monde coopératif dont elle fut un temps l’une des rares présidentes et où, selon elle, les femmes sont encore trop sous représentées au sein des différents conseils d’administration. A la fois agricultrice, chef d’entreprise, mère de famille et influenceuse sur les réseaux sociaux, Claire, à quelques jours d’accoucher de son troisième enfant, partage pour sa part son quotidien sur Instagram, suivie au quotidien depuis 2019 par plus de 15 000 fidèles. Autant de personnages et de portraits qui font la richesse du film d’Edouard BERGEON, avec une pensée émue pour ces pionnières qui se levèrent un jour pour s’affranchir du joug patriarcal et se forger une identité, enfin sorties de l’ombre…

 

 

Propos entendus :

Clémentine AUTAIN

« Je suis féministe et l’histoire des pionnières, j’en connais un rayon, mais ce soir, j’ai appris beaucoup sur le sujet et grande est mon admiration, pour Anne-Marie. Une défricheuse, une battante, une intelligence exceptionnelle dans la compréhension de la situation, avec cet élan de liberté qui a tout submergé, cherchant le chemin pour votre propre émancipation, en en faisant non un combat individuel, mais collectif… ».

Hélène ROUX, éleveuse de moutons

« Le film m’a ému et ce soir, je suis admirative et reconnaissante des combats menés par toutes ces femmes, pour me permettre un jour d’’exercer ce très beau métier d’agricultrice… ».

Anne-Marie CROLAIS

« Le combat que j’ai mené par rapport à l’agriculture, il y a d’autres copines qui l’ont fait aussi, que ce soient des femmes d’artisans ou de commerçants, c’était la même chose… ».

Jeannette GROS

« Je n’avais pas ma place dans la maison, tout était organisé par ma belle-mère. Tout ce que l’on m’avait offert pour mon mariage était dans ma chambre. Les rares moments d’intimité que l’on avait avec mon mari, c’était dans l’étable. Hors de question de se faire des bisous dans le couloir ou la cuisine, mon beau-père n’aurait jamais supporté ! ».

 

Dominique BERNERD

 


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