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C’est une île paradisiaque pour touristes en goguette où vivent des autochtones plutôt paisibles sans revendication d’indépendance marquée. Plusieurs votes ont démontré l’attachement des îliens à la France. Aujourd’hui, la révolte gronde et pour ainsi dire, personne n’en parle ! Normal : en Martinique, les manifestations ont été provisoirement interdites. Après plusieurs nuits d'émeutes, le préfet a aussi décrété un couvre-feu dans certains quartiers de Fort-de-France. Mais que se passe-t-il réellement dans ce territoire des DOM-TOM ?

TRIBUNE : Il y a huit jours, plusieurs centaines d'habitants ont pourtant bravé cette interdiction pour dénoncer une nouvelle fois la vie chère. Ailleurs sur l'île, les blocages continuent. La CRS 8 est arrivée sur place. C'est la première fois depuis 65 ans que des CRS sont envoyés en renfort sur l'île des Antilles.

Depuis mercredi, certains quartiers de Fort-de-France - chef-lieu de cette île française des Caraïbes qui compte quelque 350 000 habitants - et du Lamentin, une commune limitrophe, sont soumis à un couvre-feu, de 21H00 à 05H00. La CRS 8, une unité d'élite spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, créée en 2021, avait notamment été déployée en avril 2023 à Mayotte pour renforcer les effectifs de l'opération de sécurisation de Mayotte, baptisée "Wuambushu".

Malgré le couvre-feu partiel, la nuit de jeudi à vendredi a de nouveau été "agitée" en Martinique, a précisé la préfecture, évoquant trois barrages "érigés et enflammés au Lamentin" et huit dans le sud de l'île.

 

De plus en plus de tensions sur l’île

 

Les tensions, qui sont vives depuis plusieurs jours, s'inscrivent dans un contexte de mouvement contre la vie chère, lancé début septembre. La mobilisation a dégénéré ces derniers jours en actes de pillages et saccages. Des véhicules ont été incendiés, des commerces, vandalisés ou cambriolés, selon la préfecture qui rapporte quinze interpellations, onze fonctionnaires de police blessés et trois émeutiers, également blessés.

Pour justifier l'interdiction de manifestation, le représentant de l'Etat en Martinique a invoqué, dans un communiqué, une mesure destinée à « faire cesser les violences et dégradations commises en réunion, mais aussi les nombreuses entraves à la vie quotidienne et à la liberté de circuler qui pénalisent l'ensemble de la population, notamment pendant le week-end ». Toutefois, « les manifestations revendicatives régulièrement déclarées auprès des autorités compétentes continueront de pouvoir se dérouler », a ajouté la préfecture.

Elle a également annoncé l'organisation, dans les prochains jours d'une nouvelle table ronde sur le thème de la vie chère avec l'ensemble des acteurs, « élus, pouvoirs publics, acteurs économiques et associatifs », sans donner de date précise. En Martinique, d'après une étude de l'INSEE en 2022, les prix alimentaires étaient 40 % plus élevés que dans l'Hexagone.

 

Un contexte économique particulier

 

Depuis début septembre, l'activité des grandes surfaces en Martinique est perturbée par des mobilisations sporadiques de militants qui protestent contre les coûts trop élevés, notamment sur les produits alimentaires. Comment expliquer un coût de la vie aussi élevé dans ce territoire d'Outre-Mer ? Quelle est la part de responsabilité des grands distributeurs dans le maintien des prix élevés ? Doit-on et peut-on réformer la fiscalité martiniquaise ?

A la Martinique, les sols pollués au chlordécone contraignent les agriculteurs à s’adapter. L’exemple d’une ferme créée dans les années 80 est saisissant. Considérée comme une ferme pilote d’environ six hectares peuplée de 2 000 arbres fruitiers, se diversifiant vers la transformation de produits frais, l’élevage de pintades et de 300 poules pondeuses. Pourtant, le sol est contaminé par le chlordécone, abondamment répandu dans les bananeraies de Martinique de 1972 jusqu’à ce que le gouvernement décide en 1993 de l’interdire définitivement. Les produits qui étaient récoltés furent catégorisés cancérigène par l’OMS. La molécule de l’insecticide incriminé a provoqué une pollution durable des sols, des cours d’eau et des milieux marins !  En conséquence, une agriculture qui doit encore s’adapter aux nouvelles conditions environnementales.

 

 

Quinze années de laxisme du côté de l’Etat

 

Quinze ans après la grève historique de 2009, les Martiniquais protestent à nouveau contre la vie chère. « Cette situation était prévisible puisque depuis 2009 (à l’époque une grève générale avait paralysé l’île pendant plus d’un mois), la Martinique s’était déjà levée contre la vie chère et rien n’a été fait. Les prix alimentaires sont plus élevés de 40 % par rapport à la métropole et les pièces automobiles sont plus chères de 500 %... Entre le départ d’un produit et son arrivée dans l’île, il y a treize segments qui rajoutent un coût, le transport, les distributeurs… On sait bien que les prix ne peuvent être les mêmes qu’en métropole, mais il faut trouver des solutions pour faire baisser les prix, mais tant que le gouvernement n’est pas mis en place, ça ne peut pas avancer », se désole le sénateur Frédéric BUVAL (Renaissance). Ajoutons à cela qu’il est formellement interdit d’acheter des produits ailleurs que dans l’Hexagone ou dans un pays membre de la C.E.E., contrainte européenne oblige… 

De plus les retraites sont à un faible niveau : les carrières sont hachées et certains n’ont pas toujours été déclarés !

 

Vers une baisse de « l’octroi de mer »

 

L’octroi de mer est une imposition spécifique des départements d’Outre-mer sur les produits importés qui remonte à l’époque coloniale. Le gouvernement en place devra prendre la pleine mesure des problèmes, non seulement de la Martinique mais aussi de la Nouvelle-Calédonie. Nul doute que « l’octroi de mer » sera au cœur des négociations.

Depuis le début du mois, deux tables rondes ont été organisées à la préfecture de Martinique avec les acteurs de la grande distribution et les institutions, les représentants du RPPRA (Rassemblement Pour la Protection des Peuples et des Ressources Afrocaribéenes). Ces derniers ont, cependant quitté la salle dès le début, suite au refus du préfet de retransmettre les échanges en direct sur les réseaux sociaux. Les participants se sont engagés à baisser de 20 % en moyenne, 2 500 produits de la grande consommation. « Mais le préfet ne peut s’engager à la place du gouvernement », insiste Frédéric BUVAL.

La grogne gagne peu à peu toutes les régions d’Outre-Mer, et la violence s’installe et alimente toujours plus les révoltes. Le NFP (Nouveau Front Populaire) est arrivé en tête des dernières législatives, et il y a hélas fort à parier que les nouveaux élus feront tout leur possible pour attiser les braises des manifestations !

Petite devinette créole à méditer (au second degré) : « Toupiti man toupiti man ka fè zot dansé ! » ou « Si petit que je sois, je vous fais tous danser » ! Réponse, la fourmi...

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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« Le domaine de l’Abbaye de Pontigny est en train de se réveiller ! ». Prononcée par la directrice de ce vaste projet touristique et culturel, la souriante Amandine SIMPHAL, la petite phrase n’a rien d’anodine, en soi. Elle résonne longuement sous la voûte de la salle capitulaire qui accueille une curieuse « conférence de presse », qui n’en est pas une en vérité, puisque suivie par pléthore d’invités de la chose publique, institutionnels, élus, politiques, représentants associatifs et aficionados de la vie artistique et touristique qui rayonne sur notre territoire. Un réveil toute en joliesse pour cette abbaye et son domaine qui devrait perdurer avec les futures tranches de son embellissement…

 

PONTIGNY : De la fierté et des sourires. Ouvrant le bal de cette traditionnelle conférence de presse de mise au point selon les étapes évolutives du projet – la précédente eut lieu au même endroit mais dans une configuration pas tout à fait identique en 2022 -, Amandine SIMPHAL, la jeune directrice en charge du développement touristique du site, le domaine de l’Abbaye de Pontigny dans sa nouvelle restructuration telle que l’a imaginée l’homme d’affaires et investisseur François SCHNEIDER, à la tête de sa fondation éponyme, prit soin de présenter l’état des lieux de ce chantier qui devrait courir sur plusieurs années encore.

Un chantier n’ayant qu’une unique orientation, redonner son lustre d’antan (tout en l’améliorant et en le diversifiant) à ce haut lieu patrimonial et spirituel, implanté depuis des siècles en terre de l’Yonne. Notamment son domaine qui offre de sérieuses perspectives en matière de projets, tels qu’ils ont déjà été évoqués par le passé.

 

Déjà un excellent préambule avec l’exposition « Terre et Fibres » !

 

D’ailleurs, le site, ouvert depuis le 15 août dernier, attire déjà le public en nombre, local et étranger, trop curieux de voir ce qu’il se passe derrière les murs de cette fameuse abbaye cistercienne dont on ne se lasse jamais de redécouvrir les beautés flamboyantes.

Ici, c’est la terre qui est mise à l’honneur. Celle des bâtisseurs de cet emblématique endroit propice à la méditation et au recueillement, mais aussi celle que ne dédaignent pas travailler les artistes.

On y voit déjà des œuvres diverses et variées autour cette thématique nourricière de l’âme et du cœur, une terre utile à la préservation des ressources pour mieux affronter les lendemains. Une exposition, œuvre du Pavillon de l’Arsenal, AMACO et les Grands Ateliers. Elle se nomme « TerraFibra Architectures », soit le reflet de la créativité architecturale où sont présentés quarante bâtiments lauréats du premier prix mondial des architectures contemporaines à base de terre crue et fibres végétales. Elle a été réalisée avec le concours du CAUE de l’Yonne.

Cette première exposition avec parfois de curieuses interprétations de ce que l’imaginaire fécond peut produire, sera visible jusqu’au 04 novembre mais de cela nous reparlerons.

Ici, sera également prévue plus tard, d’ici une dizaine d’années, la construction de cette agora permettant aux chercheurs, scientifiques, économistes, artistes, entrepreneurs, citoyens, politiques de réfléchir et de partager ensemble sur l’évolution de la Terre et pourquoi pas de panser (penser) ses maux avec des solutions idoines.

Un rayonnement qui est adapté à ce cadre séculaire du patrimoine hexagonal et à la volonté humaniste de François SCHNEIDER qui s’est déjà penché sur la question via sa Fondation, y compris en encourageant l’émergence de nouveaux artistes positionnés sur la promotion de l’art contemporain, l’un de ses dadas intellectuels.

Un vrai melting-pot que ce domaine de Pontigny qui n’a, certes, pas fini de nous surprendre au gré du temps !

 

 

Un tour d’horizon des aménagements existants !

 

Le futur du domaine de l’Abbaye de Pontigny repose donc sur « trois grands piliers ». On se croirait presque dans une phase romanesque à la Ken FOLLETT, le fameux écrivain britannique féru de scénarii historique et moyenâgeux ! Le premier de ces piliers se veut résolument artistique et culturel, avec la création du Centre d’art mettant en valeur le patrimoine. Le second se rapporte au développement du tourisme avec la création d’un établissement hôtelier de niveau trois étoiles et d’un restaurant avec une exigence de qualité importante. Quant au troisième de ces piliers fondateurs, il se traduit par la création d’un pôle de culture agricole mettant en exergue les paysages et les productions locales avec les plantes aromatiques et médicinales.

Puis, Amandine SIMPHAL procéda à un état des lieux de ce qui a été réalisé depuis la dernière conférence de presse, remontant à deux ans. La Fondation SCHNEIDER n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot, c’est sûr ! En témoigne l’aménagement de la Maison du Jardinier, un édifice qui se situe à l’entrée du domaine. Ainsi que le bâtiment des convers où a été donnée cette conférence de presse.

Huit à dix mois de travaux auront permis de redonner un look atypique à la Maison du Jardinier. Elle comprend le point d’accueil, le passage obligé de tous les visiteurs devant s’acquitter de leur ticket d’entrée, une boutique où s’entreposent des livres mais aussi des produits du terroir ainsi qu’un espace de collation. Un chantier qui aura vu la collaboration d’une quinzaine d’entreprises artisanales du cru, depuis la maçonnerie aux huisseries, de la couverture à la charpente, etc. Un chantier géré par un architecte des Bâtiments historiques et l’accompagnement de la structure, Yonne Equipement. Ces travaux ont respecté la démarche environnementale avec la gestion des eaux de pluie, la présence de chaux et de chanvre. Signalons que l’entreprise MICHEL a sorti 293 tonnes de matériaux dans l’aile des convers !

 

Le premier chapitre des travaux se « découvre » !

 

Quant aux activités, elles sont nombreuses à être proposées, notamment avec la création de nouveaux parcours de visite du site, dont certaines sont guidées chaque jour. On notera le parcours en immersion sonore. Mais, les touristes de passage peuvent également découvrir le lieu à leur rythme et en toute liberté. A cet effet, a été créé le salon de thé, l’un des points névralgiques de la Maison du Jardinier. Ici, c’est la gougère qui est mise à l’honneur, produit du patrimoine culturel et gastronomique de la Bourgogne ! Les férus de vins y trouveront aussi des nectars du terroir dont des variétés réalisées à partir du bio. Précisons qu’une dizaine d’emplois ont été créés in situ, notamment à la tenue de la boutique et pour les visites guidées. Quant aux artistes, ils sont les bienvenus pour y dévoiler leurs réalisations en art contemporain. Même la signalétique de l’abbaye a été pensée par des créateurs artistiques, jouant ainsi sur la lumière et la vie.

La DRAC, la direction régionale des Affaires Culturelles, a apporté son soutien au financement de ce vaste projet, notamment pour les études historiques réalisées sur le lieu et l’aménagement de l’aile des convers. Parmi les autres contributeurs importants, citons la Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi l’ADEME et le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. Soit deux millions d’euros pour la réalisation de la première phase de travaux, le chapitre initial, baptisé « la Découverte » par ses auteurs. Le projet dans son aménagement global prévoit 20 millions d’euros d’investissements !

 

 

Une succession de nouvelles étapes à venir

 

Le domaine sera désormais payant lors de sa visite. Amandine SIMPHAL le justifie : « Ce n’est pas pour un quelconque enrichissement que nous faisons payer le droit d’entrée, souligne la jeune dirigeante, mais c’est plutôt dans une vision patrimoniale. Toute personne qui vient découvrir le lieu s’acquitte de ce ticket qui permet d’améliorer la visite suivante. Chacun des visiteurs est un petit ruisseau qui vient grossir une rivière, tout cela dans un esprit de loyauté et de respect du territoire… ».

La jeune femme ne pouvait clore son intervention sans évoquer naturellement les prochaines étapes de ce chantier gargantuesque. A venir, la création du centre d’art contemporain dans le bâtiment des convers ainsi que la création du centre d’interprétation historique du site (des cisterciens à nos jours).

Le complexe hôtelier, assorti de son restaurant de belle facture culinaire, est prévu ensuite, à horizon 2026.

Très prochainement, la Fondation SCHNEIDER va lancer son concours sur la terre comme elle l’a déjà fait avec l’eau au centre d’art de Guebwiller, un concours ouvert aux artistes « talents » d’art contemporain.

« Nous voulons ce projet vivant et intégré dans son environnement, résuma Amandine SIMPHAL toujours avec le sourire, sous le regard bienveillant de François SCHNEIDER, assis parmi l’assistance, ses environnements même (devait-elle corriger en y ajoutant les dimensions sociales, économiques et humaines), un projet ancré sur le territoire. Ce ne sera jamais une simple destination touristique mais un lieu de participation où chacun deviendra acteur de ce projet et de son destin… ».

Ravie de ses belles paroles, la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY, accompagnée de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, pouvait applaudir ensuite l’interlocutrice, le sourire aux lèvres…

 

Thierry BRET

 


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On connaît Mézilles pour sa situation entre Toucy et Saint-Fargeau, mais aussi pour son célèbre vide-greniers. Moins assurément pour s'être promené dans les rues typiques et paisibles de cet attachant village – il comporte encore des commerces -, et qui est baigné nonchalamment par le Branlin. Derrière l'ancienne auberge de « La Mare aux Fées », réputée antan pour ses mets de chasse en saison, se tient, depuis une dizaine d'années, une bien jolie table, au cœur d'une luxuriante campagne que l'on croirait, toute droite sortie d'un film de Claude SAUTET, pour une réunion familiale…

 

MEZILLES : On s’attendrait presque à y voir arriver Michel PICCOLI un brin soucieux avec sa clope au bec, accompagné de la ravissante Romy. Pour faire plus contemporain, on peut imaginer la même scène avec François CIVIL et Virginie EFIRA.

Oui, l'endroit est aussi ravissant qu'apaisant et il est fort agréable de pouvoir s'y attabler dehors en cette fin d'été, juste bercé par le doux bruit du clapotis de l'eau. Notre table est dominée par un citronnier porteur de deux petits fruits. Diantre ! Nous ne sommes pas à Nice. La mise de table est simple, chaque convive y disposant d'une véritable serviette en tissu, qui à l'instar des nappes se raréfient aussi. La première formule est proposée à 22 euros et celle comprenant entrée, plat et dessert à 25. L'ardoise offre un triple choix de l'ensemble des plats.

 

 

Un apéritif à la sauce exotique !

   
L'apéritif est servi avec quelques croûtons accompagnés d'houmous, la purée libanaise de pois chiches. En entrée, mon choix se porte sur la pana cotta de poivrons grillés, yuzu, coppa et chantilly de chèvre frais. C'est frais, plutôt bon, l'alliance est plaisante avec une pointe de yuzu ! Mais la pana cotta gagnerait à être un peu moins compacte ou aurait mérité une légère couche apportant à l'ensemble un brin de croustillance ! Bonne pioche aussi que la salade de pennes aux écrevisses et crumble oriental ! Le pain du réputé boulanger local est croustillant. Quant au vin choisi (un Fleurie, cru du Beaujolais), il est plutôt fruité.

 

 

Lait de coco et mélange d’épices…


En plat, la joue de porc confite au curry, citron et lait de coco est délicieuse.  La sauce nappe l’ensemble et la purée de carottes constitue un bon accompagnement. Mention spéciale pour ce mélange d'épices qu'est le curry, dont il existe de ce fait moult variantes : douceâtre, plus relevée...Quant au faux filet de bœuf grillé, crème de lard paysan, peut-être la viande est-elle un peu trop fraîche. Cela la rend plus difficile à couper. Profitons-en pour rendre grâce aux trop rares bouchers de notre territoire et à leur art indispensable du rassissement des viandes ! Cependant, la crème de lard paysan à l'assaisonnement précis est un modèle du genre, ainsi que le délicieux gratin de pommes de terre en accompagnement.

 

 

Une chance pour ce petit village !

 

Mention spéciale avec l'assiette de fromages. Elle est en général vaguement servie dans une soucoupe à café constituée de deux à trois morceaux maigrichons et imprécis. Rien de cela ici : l'assiette est généreuse, avec trois beaux morceaux bien affinés dont un délicieux Comté. Le tout est accompagné d'une salade parfaitement assaisonnée. Pas à dire mais cette assiette de fromages est vraiment un trop rare modèle du genre, bravo ! Quant au dessert, la crème brûlée aux quetsches et alcool de vieilles prunes, il est fruité et de saison.

Le service est aimable et efficace. Ce fut un fort bon déjeuner dans un cadre bucolique. Mais pour automne puis hiver à venir, la salle paraît plaisante pour s'y attabler aussi ! Une chance que pareil établissement existe dans ce petit village.

 



En savoir plus :

 

Les - : ce serait bien en apportant l'apéritif de préciser qu'elle est la nature de la mise en bouche, étant entendu que nos propres palais doivent pouvoir s'en charger !

Les + : signalons le bon rapport qualité-prix d'une goûteuse cuisine assaisonnée. Joli cadre !

 

 

Contact :

 

Le Moulin de Corneil

03, place Lucien Gaubert

89130 MEZILLES

Tel : 03.86.45.41.94

Ouverture du jeudi au dimanche inclus, stationnement aisé.

Gauthier PAJONA

 

 


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Il dit être venu là par « surprise » ! Ayant, sans doute biffé au préalable la date de ce dixième anniversaire sur son agenda ? Le député de la première circonscription Daniel GRENON, accompagné de son nouvel attaché parlementaire qui succède à Corentin GELOT, a rendu plus qu’une visite de courtoisie au marché des producteurs, accueilli sur le parking de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne, histoire de prendre le pouls de la filière…

 

AUXERRE : On ne l’attendait pas au niveau des officiels présents sur la manifestation et pourtant il est bel et bien apparu aux alentours de 18 heures, suivi de son nouvel attaché parlementaire. Il ? Le député de la première circonscription de l’Yonne, Daniel GRENON ! Profitant du dixième anniversaire du drive fermier auxerrois, organisé sous la forme d’un marché des producteurs juste derrière le bâtiment de la chambre consulaire agricole vendredi dernier, le parlementaire de l’Yonne ne voulait pas manquer ce rendez-vous. Histoire de tâter le pouls d’une filière dont le moral n’est pas toujours orienté vers le beau fixe.

« Je suis venu soutenir les producteurs locaux qui veulent mettre en place des opérations de circuits courts, expliqua-t-il, je suis favorable au développement de la sensibilisation autour d’une alimentation saine. Je constate qu’il y a de plus en plus de professionnels du milieu agricole qui s’investissent dans les circuits courts et c’est une très bonne chose… ».

Passant de stand en stand, le parlementaire qui siège désormais parmi les non-inscrits – il n’appartient plus au groupe Rassemblement National dans l’hémicycle du Palais Bourbon depuis la tenue de ses fameux propos largement relayés par la presse -, s’est intéressé au savoir-faire des professionnels, présents sur la manifestation.

Saluant l’initiative portée par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre autour du PAT, le Projet Alimentaire Territorial, mis en place dans son fief électoral, Daniel GRENON déplore, a contrario, le manque de transparence et d’information à son égard.

« C’est formidable de sensibiliser la population aux bienfaits de la bonne alimentation à travers ce projet, souligna le député, un peu surpris de ne pas avoir reçu d’éléments informatifs sur la tenue des « Rendez-Vous de l’Alimentation », accueillis deux journées durant à Saints-en-Puisaye !

Puis d’ajouter sur cette sensibilisation utile : « on devrait se rapprocher de plus en plus des citoyens pour leur faire découvrir notre territoire… ».

Avant la pirouette finale qu’il sert comme une offrande en guise de conclusion : « vous savez, c’est simple avec moi ! On m’adresse une invitation par courrier, je viens si je peux et je découvre ce que c’est ! ». A bon entendeur !

 

Thierry BRET

 

 


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Il est grand temps de se mettre à table, en Puisaye-Forterre ! Surtout, en valorisant, les filières de proximité, démocratisées par l’émergence des circuits courts qui sont en prise directe avec les producteurs locaux ! « Manger sain » est devenu le leitmotiv préféré des élus de la Communauté de communes, à commencer par son président, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI. Lors d’une conférence de presse, explicative des « Rendez-vous de l’Alimentation et de l’Europe », l’élu de l’Yonne et conseiller régional a évoqué les bienfaits du « PAT », le Plan Alimentaire Territorial, concept soutenu par les fonds européens, visant à valoriser les productions alimentaires locales et leur savoir-faire…

 

SAINTS-EN-PUISAYE : Le bien mangé n’est pas qu’une affaire de goût, visiblement ! C’est devenu une impérieuse nécessité que bon nombre d’élus territoriaux de l’Hexagone souhaitent mettre désormais en avant ! C’est le cas, notamment, en Puisaye-Forterre, un territoire rural de l’Yonne qui possède de très belles ressources nourricières au service de la population.

Surfant sur cette vague positive et fédératrice en faveur de l’adoption d’une alimentation saine au fond de toutes les assiettes (y compris celles qui sont servies par les collectivités !), la CCPF, soit Communauté de communes de Puisaye-Forterre, n’a pas hésité à mettre les petits plats dans les grands, en organisant pour la première fois, une rencontre ad hoc sur la thématique.

Des « Rendez-vous de l’Alimentation » qui à défaut de nous mettre véritablement l’eau à bouche en dégustant des spécialités locales, auront surtout nourri les neurones des participants et intervenants autour de deux dispositifs portés par l’institution communautaire, le PAT, pour Projet Alimentaire Territorial, et le programme LEADER, faisant allusion à la promotion européenne sur le sujet.

 

Viser l’optimisation de la qualité de vie !

 

Deux jours durant, les visiteurs auront pu s’immerger parmi les méandres un peu techniques du programme LEADER, concept qui encourage la sensibilisation, l’achat et la consommation en bout de course de produits locaux.

Commentaires de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI à ce propos : « ce programme stimule ainsi notre économie en soutenant nos agriculteurs, nos artisans, nos petites entreprises, et nos associations… ».

Une dynamique vertueuse à plus d’un titre, donc, car créatrice et on l’imagine aisément de nouveaux emplois. En sus, en renforçant le poids des circuits courts alimentaires, la dépendance aux importations est moindre. Une évidence digne d’une vérité de monsieur de LA PALICE !

Rappelons que le mot « LEADER » employé dans sa formulation européenne est un acronyme qui signifie « Liaison entre Actions de Développement de l’Economie rurale ». La recherche du bien-être des habitants des territoires où il s’applique, aussi !

 

Proposer une offre alimentaire mieux structurée

 

Cela tombe bien : c’est ce que recherche également (il l’aura annoncé dès sa prise de parole lors de la conférence de presse), le président de la CCPF ! « La qualité de vie des habitants de notre contrée et son amélioration sont nos objectifs premiers, devait-il rappeler.

Puis, il y eut des détails sur le PAT, le Projet Alimentaire Territorial. « Il vise à encourager une agriculture respectueuse de l’environnement, explique l’orateur, tout en promouvant la consommation de produits locaux… ».

Naturellement, au-delà des mots, il y aussi un pendant économique et sociétal à cette prise de double initiative. « Un développement territorial équilibré, et ce sont des dimensions économiques, culturelles, sociales et environnementales qui en découlent, ajoute l’élu de l’Yonne, notre offre alimentaire en sera ainsi mieux structurée… ».

Des initiatives novatrices devant apporter in fine du grain à moudre aux actions menées par les professionnels de la filière agricole et agro-alimentaire, au nom de la compétitivité et de l’attractivité. Du pain bénit en somme pour la Puisaye-Forterre !

 

Pléthore d’initiatives au concept ambitieux

 

Dans le concret, la Puisaye-Forterre constitue un écosystème dense, vivant et inventif qui s’appuie sur la présence de nombreuses associations et entreprises agissant dans ce domaine. Celui de l’alimentaire, toujours en foisonnement ! Aujourd’hui, l’objectif de la CCPF est triple. D’une part, la réduction du gaspillage alimentaire, un véritable fléau en France ! D’autre part, la montée en compétence des acteurs de la restauration collective. En toile de fond, les bénéficiaires de cette restauration doivent pouvoir se sustenter d’une alimentation de qualité et locale, en accord avec les principes de la loi EGAlim. Reste, enfin, le maintien de la production et des terres agricoles, en favorisant l’installation de la relève – bon nombre d’exploitations changeront de main dans les cinq années à venir – et soutenir les transmissions des exploitations.

Pour l’heure, le bilan du PAT précédent s’avère plus que positif. On ne compte pas le nombre d’initiatives existantes qui agissent en faveur de cette alimentation saine, ce qui en fait une feuille de route extrêmement ambitieuse. Citons quelques exemples : le magasin de producteurs sis à Toucy, « Le Déjeuner sur l’herbe » qui a fêté ses vingt ans de fonctionnement, les marchés hebdomadaires dont celui très prisé de Toucy (il a été désigné le plus beau de Bourgogne en 2019 !), le drive des fermes de Puisaye avec ses 18 points de retrait où les produits frais et secs locaux abondent, l’association le P.A.R.C. qui accompagne la création d’espaces nourriciers collectifs et pédagogiques, le bus itinérant des 7 Lieux, « La Bocoterie » fournissant ainsi via la transformation des produits en bocaux de nouveaux débouchés aux producteurs, un groupement d’achat très investi sur les questions de l’alimentation durable, « Les Sillons de Ravan », etc.

Des programmes soutenus par de belles enveloppes financières : à l’instar de celle de plus de 83 000 euros pour aider au développement des seize projets de valorisation des ressources locales dans six sites différents, incluant les cantines scolaires de Saints-en-Puisaye, Diges, Treigny-Perreuse-Sainte-Colombe ainsi que les EHPAD de Saint-Sauveur-en-Puisaye et Saint-Fargeau. Ou des aides des fonds européens (FEADER) engagés depuis le 01er janvier 2023 via le GAL, le Groupe d’action locale de Puisaye-Forterre, comportant 57 localités réparties entre la Nièvre et l’Yonne, pour un montant d’1,3 million d’euros.

Bref, préserver le cadre et la qualité de vie sur ce territoire n’a pas de prix. Encourager l’alimentation plus saine et de meilleure qualité, tout en soutenant l’économie locale, non plus !

 

Thierry BRET

 


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