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Et voilà une nouvelle élection qui devrait faire du bruit et provoquer de la surenchère en termes de revendications en ce premier mois de l’année ! Celle des Chambres d’Agriculture, où l’alliance de la FDSEA (Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) et des JA (Jeunes Agriculteurs) domine largement son sujet en présidant près d’une centaine de ces organes consulaires en France. Mais, la Confédération Paysanne (orientée à gauche) et la Coordination Rurale, plutôt marquée à droite, veillent au grain. Des grains de sable supplémentaires qui pourraient perturber la bonne marche du gouvernement ?

 

Lundi 30   

Accompagné d’un aéropage de ministres, François BAYROU est enfin arrivé à Mayotte. Avant, il ne pouvait pas y aller, il avait « aqua-poney » dans sa bonne ville de Pau ! Le ministre de l’Intérieur Bruno RETAILLEAU avait déjà fait le voyage, au lendemain du passage du cyclone « Chido », suivi du Président de la République. Marine Le PEN pour sa part, devant suivre en fin de semaine. Elle y sera sans doute mieux accueillie que son prédécesseur : Mayotte ayant voté pour elle à 59 % au second tour de la dernière présidentielle. Mais par-delà la symbolique, quelle portée réelle pour toutes ces visites mobilisant par ailleurs un nombre important de forces de l’ordre qu’il serait sans doute plus judicieux de déployer ailleurs sur le terrain, au service des populations ? Que subsistera-t-il dans quelques années de toutes ces déclarations, de toutes ces promesses de « reconstruction » et autres « réponses concrètes » ? Avant de reconstruire encore faudrait-il construire… Devenu le 101ème département français le 31 mars 2011, l’île connaissait avant le passage dévastateur du cyclone, un taux de chômage de 37 % et un niveau de vie sept fois plus faible qu’ailleurs en France, accusant ainsi près de 60 ans de retard sur le niveau national, pour un PIB par habitant de 8 800 euros, soit 30 % du niveau moyen des pays de l’UE. Département le plus pauvre de France, qui connut en mai dernier une épidémie de choléra et dont 30 % des habitants ne sont toujours pas raccordés à l’eau…

 

Mardi 31   

« Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas… ». Il y a tout juste trente ans, pour ses derniers vœux à la Nation, François MITTERRAND se savait condamné. Il concluait ainsi son allocution, allusion à peine voilée à sa mort prochaine. Des mots d’adieu emprunts de spiritualité, entrés aujourd’hui dans l’Histoire, dont même ses adversaires les plus farouches reconnurent la solennité. Pas certain que l’intervention d’Emmanuel MACRON ce soir, mis à part un timide mea culpa sur la dissolution de juin dernier connaisse pareille destinée !

 

Mercredi 01   

Que ce soit au fauteuil de la présidence départementale, comme après une course effrénée dans l’aéroport d’Istanbul pour prendre la correspondance pour Paris, que ce soit attablé devant une entrecôte taille XXL au concours charolais d’Avallon, ou lançant un ban bourguignon lors de la journée Yonne au Salon de l’Agriculture, que ce soit sur une selle de vélo ou à Bakou, saluant la Première dame d’Azerbaïdjan, Patrick GENDRAUD savait manier l’élégance en toutes circonstances, dans le verbe comme dans le geste… Le président du Conseil départemental et ancien maire de Chablis s’est éteint à 72 ans, après avoir lutté contre cette foutue maladie que l’on dit longue, faute de trouver les mots… A l’instar de son mentor Jacques CHIRAC, rencontré à l’adolescence, il aimait les gens, condition sine qua non pour entrer en politique comme se plaisait à dire le député de Corrèze d’alors. Manifestant tout au long de son parcours d’élu, le plus grand respect pour ses adversaires. Chose suffisamment rare pour être saluée, dont maints acteurs de la vie politique locale devraient bien s’inspirer !  

 

 

Jeudi 02  

C’est un mantra bien rôdé, empreint de sincérité ou non, immuable et inusable, que l’on se répète sur tous les tons depuis 24 heures… « Bonne année et meilleurs vœux ! » Les plus prudents n’omettant pas généralement d’y rajouter ce précieux avenant « et surtout la santé ! » Comme chaque début d’année, je ne peux m’empêcher de penser à ces rêves du grand Jacques BREL formulés un soir de Nouvel An 1968 : « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns, je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier, je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux et des rires d’enfants… » Que rajouter à cela ?

 

 

 

Vendredi 03  

Premier marronnier 2025 pour les chaînes d’info en continu : l’arrivée à pied du Premier ministre et de son équipe gouvernementale à l’Elysée pour le traditionnel premier Conseil des ministres de l’année. Un exploit sans pareil à en juger par la centaine de mètres nécessaires pour accomplir le trajet depuis le ministère de l’Intérieur, place Beauvau ! Avec pour seul public les nombreuses forces de l’ordre présentes sur le parcours, les Parisiens étant dans le même temps interdits de trottoirs… Pour l’exercice de proximité au plus près de la population, on repassera ! Pauvres ministres, toujours privés de sacoches ou porte-documents, obligés de déambuler avec un simple dossier en carton, voire des feuilles volantes, sous le bras pour faire sérieux et témoigner de leur travail…

 

Samedi 04   

Aussi belles soient les images et sympathiques les concurrents, au premier rang desquels la lumineuse Violette DORANGE, la surmédiatisation médiatique, que ce soit à la TV ou sur les réseaux sociaux des concurrents du Vendée Globe n’est-elle pas préjudiciable à la perception que l’on se fait de la course au large… ? Invitation à partager un petit-déjeuner en plein océan, direct au journal de 13 heures, bateau traçant sa route filmé par drone, rencontre avec des baleines…, plus rien aujourd’hui ne relève du secret et de l’intime. Le monde de l’image et de la « com » est désormais omniprésent, au détriment de l’imaginaire que l’on se forgeait à partir d’une simple position sur le globe… Pas certain qu’un « taiseux » comme TABARLY aurait encore eu sa place en pareille course… 

 

 

Dimanche 05

Bientôt les élections dans les Chambres d’agriculture. Si l’alliance FNSEA-JA y règne quasiment sans partage depuis plusieurs décennies, et préside aujourd’hui 97 instances consulaires sur tout le territoire, contre une à Mayotte pour la Confédération paysanne (marquée à gauche) et trois pour la Coordination rurale, cette dernière entend bien lui contester pareille hégémonie. Deuxième syndicat agricole par le nombre d’adhérents, marquée très à droite, la CR a ainsi appelé ce soir ses sympathisants à « monter sur Paris » pour y mener une série d’actions sur fond de colère contre le traité de libre-échange entre l'UE et les pays du Mercosur. La campagne est lancée et nul doute que d’ici le 31 janvier prochain, la surenchère sur le terrain sera de mise. L’enjeu est d’importance et le vainqueur aura tout loisir de faire couler le champagne mais en attendant, gare aux bouchons !  

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le manque. Il est constaté inexorablement depuis plusieurs années. En 2022, on évoquait déjà l’absence d’une vingtaine de professionnels sur le territoire de l’Yonne, à l’instar de la Nièvre limitrophe. L’offre vétérinaire rurale s’étiole au gré du temps. Une vraie problématique qui inquiète les éleveurs, soucieux de la conjoncture économique. Pourtant, les Chambres d’Agriculture se mobilisent. Ne serait-ce que pour promouvoir la filière et ses opportunités…

 

AUXERRE : Tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur une profession indispensable au quotidien des agriculteurs, les vétérinaires ruraux. Voilà un objectif que s’est fixée la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne en 2025, en mode grande résolution, afin de susciter les jeunes générations à embrasser ce métier et si possible de venir s’installer, une fois le diplôme obtenu, sur notre territoire. Une initiative conjointement partagée par la chambre consulaire de la Nièvre qui observe les mêmes méfaits, soit la raréfaction de ce métier dans les secteurs champêtres qui en sont de plus en plus dépourvus.

Inciter à l’installation de jeunes vétérinaires est devenu un credo pour les institutionnels de l’agriculture qui constatent que les éleveurs éprouvent de sérieuses difficultés à solliciter des professionnels dans les moments importants.

Il y a quelques semaines, en octobre, dans le cadre de la Semaine découverte des Métiers et des Territoires, plusieurs acteurs de l’économie ont porté un évènementiel sur les fonts baptismaux pour mettre en exergue la profession de vétérinaire rural.

Parmi ces partenaires, citons les conseils départementaux de l’Yonne et de la Nièvre, les Groupements techniques vétérinaires de Bourgogne Franche-Comté, la Fédération des GDS de notre contrée, le Syndicat régional des vétérinaires d’exercice libéral ou encore l’Ordre des Vétérinaires de la région.

Lors de cette manifestation à vocation pédagogique, les étudiants vétérinaires des écoles nationales de Maisons-Alfort et de Lyon étaient visés en priorité. Une dizaine de ces jeunes gens avaient effectué le déplacement en terre icaunaise. Afin de découvrir l’attractivité et les avantages offerts par le territoire en cas de futures installations.

Il est vrai qu’il y a péril en la demeure dans le département septentrional de Bourgogne. Il manquerait de vingt à trente vétérinaires ruraux sur notre secteur géographique alors que les besoins des éleveurs restent les mêmes depuis plusieurs saisons. C’est d’ailleurs le nord de l’Yonne qui est le plus impacté par cette pénurie à l’installation de la part des jeunes diplômés ; un peu à l’identique de la filière médicale, soit dit en passant.

L’initiative prise par la Chambre d’Agriculture et ses partenaires ne peut être que profitable aux éleveurs qui, sans vétérinaire, ne peuvent plus exercer dans les règles de l’art, leur métier, sans vaccination et sans contrôle sanitaire.

 

Thierry BRET

 

 


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Perspicace, il prévient en amont, avant que ne débute l’évènement qu’il aura des choses à dire lors de la conclusion. Ce n’est qu’une question de patience, en somme, pour les suiveurs médiatiques ! Face à lui, plus de deux cents personnes prennent place sur les sièges peu confortables du parc de loisirs érigé au beau milieu de nulle part – la forêt d’Othe ! -, soit le concept « UTOPIA ». Elles sont adhérentes ou pas, de la coopérative céréalière de l’Yonne, YNOVAE. Le visage grave, le costume sombre et un décor plutôt fait de pénombre que de lumière accentueront les arguties du président Laurent PONCET sur la réalité économique. La situation est catastrophique pour le monde agricole…

 

BUSSY-EN-OTHE : Finalement, au terme de plus de deux heures de séance plénière réussie, comprenant le bilan de l’activité 2023/2024, les rapports financiers, le témoignage de la relève de la corporation agricole rassemblée sous le vocable du « Club Atout Jeunes » et la remise de distinctions à quelques acteurs clés de la coopérative ayant fait valoir leurs droits légitimes à la retraite, il revenait à Laurent PONCET, président du Conseil d’administration d’YNOVAE, d’avoir le mot de la fin, ponctuant ainsi une assemblée générale qui aura mis l’accent sur le contexte économique actuel. Un exercice que l’orateur maîtrise d’ordinaire à la perfection, lui permettant de glisser quelques messages bien orientés côté vérités !

Sans doute n’est-ce pas de gaité de cœur que le président a réaffirmé devant son pupitre, corroborant ainsi les propos de son nouveau directeur général, Yohann GIROD, intervenu un peu plus tôt en début de séance, que « la récolte de l’année 2024 était catastrophique ». La faute à qui ? A la météo exécrable qui a impacté conséquemment le ramassage des céréales, entre averses et pluies, pour ne pas changer. « Les conditions étaient mauvaises avec une météo on ne peut plus capricieuse, insistera le président le visage fermé.

« J’ai une pensée pour les hommes et le matériel qui ont particulièrement souffert lors de ces moissons, ajoutera-t-il avant de suspendre le temps d’une légère respiration.

 

Un inventaire à la Prévert de mauvaises nouvelles

 

Comme si cela ne suffisait pas, la qualité des produits récoltés s’est avérée très éloignée des standards des marchés. Conséquence : les services de la coopérative auront fait preuve d’un grand professionnalisme pour mettre en œuvre une stratégie de réception et de travail du grain pour permettre de préserver les conditions d’accès aux productions en filière, créatrices de valeur ajoutée pour les adhérents.

Un élément qui devait satisfaire Laurent PONCET. « Aucune tonne n’a ainsi été déclassée ! Toutefois, cette récolte s’est déroulée dans un contexte géopolitique exceptionnellement instable avec les conflits entre les Russes et les Ukrainiens, et ceux du Moyen-Orient, mais aussi par la baisse de croissance de la Chine qui ne cesse d’avoir des visées sur Taïwan, ou encore le retour de Donald TRUMP au pouvoir aux Etats-Unis avec toutes les conséquences inhérentes au niveau économique… ».

Des faits internationaux pouvant semblés très loin de la terre céréalière de l’Yonne, certes. Mais, le président de la coopérative, en fin pédagogue, prévient : « cela nous concerne tous de par l’influence de ces évènements sur les marchés et sur notre production ! ».

Poursuivant son inventaire à la Prévert propre à engendrer du pessimisme, Laurent PONCET rajouta le délitement de l’économie allemande – on parle désormais de récession de l’autre côté du Rhin -, de l’ingérence russe en Occident ayant comme objectif de déstabiliser bon nombre de démocraties, avant de constater avec amertume que l’Union européenne peine à s’imposer à l’échelle internationale.

« Ne parlons pas des difficultés de la Commission européenne pour résoudre les problèmes de distorsion entre les états membres, s’inquiéta l’orateur micro à la main en rappelant pour mémoire la signature du très décrié traité du Mercosur que les Français ne voulaient pas… ».

 

Les astres brillent encore plus malgré les heures sombres

 

Naturellement, dans ce tableau loin d’être idyllique pour le monde agricole à l’instar de l’économie générale, le président d’YNOVAE ne manqua pas de parler de la « fameuse » dissolution. « Elle est synonyme avec la chute du gouvernement BARNIER d’un retour à la case départ au plus mauvais moment. Nous avons en fait échangé un chef borgne pour un aveugle ! ».

Critique envers les milieux politiques, Laurent PONCET se questionne quant à l’image et à la représentativité de la France à l’échelle planétaire après de tels épisodes discordants, démontrant bon nombre de fractures. « Tout cela est consternant ! », lâche-t-il dans un silence de plomb.

Alors, faut-il baisser les bras devant un tel spectacle ? « Cela serait oublié que durant les heures les plus sombres les astres brillent encore plus ! Ainsi, l’agriculture française a tout su faire preuve de résilience, au travers de nos « Atouts Jeunes », la jeune génération pleine de projets, d’espoirs et d’ambitions. Elle saura maintenir cette agriculture d’excellence à condition qu’elle puisse travailler… ».

La conclusion sera-t-elle entendue par la classe politique ? Laurent PONCET la souhaite enfin à la hauteur des enjeux pour libérer les énergies des professionnels afin de reconstruire l’agriculture hexagonale.

« Qu’on libère les énergies de nos adhérents et YNOVAE sera toujours à leurs côtés pour apporter sa pierre à l’édifice… ».

Un message reçu cinq sur cinq par les deux cents invités de cette assemblée générale qui aura démontré toute la détermination d’une filière économique en quête de durabilité et de prospérité, très éprouvée par les aléas climatiques et le contexte géopolitique.

 

Thierry BRET

 


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Ah ! Pour sûr, il a dû en voir arpenter du beau monde, sur son impeccable sol en tomettes de ciment peintes dont l'origine remonterait à la fin du XIXe siècle, dixit Serge SONNET, expert émérite en sol ancien. Le café-restaurant du « Cheval Blanc » à Cerisiers, antan, faisait même hôtel. Cette dénomination, à l'instar du « Lion d'Or », est fréquente dans les établissements de notre pays, d'ailleurs…

 

CERISIERS: Quelques décennies plus tard, sa réouverture heureuse et récente est liée à l'action volontariste de la municipalité et de son dynamique maire, Patrick HARPER. Ici comme ailleurs (Dixmont, Etigny, Savigny-en-Terre-Plaine, Gron...), les communes se battent pour faire revivre leurs commerces de proximité. Désormais, seuls 25 % de villages comptent encore des boutiques : ce chiffre était d'environ 75 % en 1980.

Au comptoir boisé, ça discute chasse, nom du futur Premier ministre, mets de Noël....Le mâcon dans de jolis verres n'y est pas inoubliable mais il est servi avec le sourire ! La salle du restaurant est un peu à l'écart, et pour y accéder l'on passe devant des cuisines fort propres. La formule-déjeuner se compose d’une entrée, d’un plat et d’un dessert, le tout à 23,90 euros. Il ne faudrait pas plus...

 

 

 

Un vin rouge des plus acidulés en bouche !

 


Ce midi, à l'ardoise, il y a une assiette de charcuterie ou une salade de chèvre chaud. Cette salade est basique, mais elle est bonne et correctement assaisonnée. Le pain est bon, lui aussi. Question boisson, le seul vin rouge disponible est un « coulanges-la-vineuse ». Il est légèrement acide. Force est de reconnaître qu'il n'est pas des plus augustes !

Formons le vœu que les sympathiques vigneronnes et vignerons de cette jolie commune n'aient pas présenté pareil échantillon pour tenter de décrocher la convoitée appellation communale qui signifierait sur l'étiquette la seule mention de Coulanges-la-Vineuse !

Le dos de merlu beurre blanc est servi avec d'impeccables pommes à l’anglaise, un brin persillé. Cet accompagnement, simple au demeurant, est délicieux lorsqu'il est bien exécuté, ce qui est le cas ici. Cette assiette est plaisante, là aussi dressée avec de la bonne salade ! La hampe, morceau tripier de choix, est cuite comme demandé.

 

 

 

 

Un vecteur sympathique de l’animation gourmande du village



Pour terminer, l’assiette de fromages est copieuse avec des produits affinés. Mention spéciale pour le crumble aux pommes, servi tiède. Il est vraiment fort bon, la pâte sucrée contrebalançant l'acidité des pommes ! Cerisiers au cœur du pays d'Othe est aussi le pays idoine de ce délicieux fruit à l'histoire aussi riche que variée ! La D 905, dite ancienne route de Dijon, traverse plaisamment la commune. De mémoire, elle fut jadis R N5 ou 5 bis, continuant après la cité des ducs, vers les monts jurassiens, puis la Suisse.

C'est un plaisir de pousser à nouveau la porte de cette petite auberge de bord de route, vecteur d'animation gourmande pour le village : une chance pour les habitants...et les autres, aussi.

De retour, brève halte caféinée au comptoir d'une reprise récente : le café de Malay-le-Grand. Puisque l'on peut y déjeuner (la côte de canard semblait tentante ce midi-là !). Nous vous y emmènerons en 2025.

 

 

 

Au plaisir de vous retrouver en 2025 !

 

En conclusion, « L'Aile ou la Cuisse » vous souhaite un joyeux Noël ! Il paraît que pareille formulation n'est plus politiquement correcte en 2024 ! Ainsi qu'une bonne et heureuse année nouvelle. Nous serons heureux de vous retrouver l'an prochain. Et souvenons-nous qu'un bon repas cuisiné, partagé en famille ou entre amis apporte beaucoup de ce bonheur simple, que l'on oublie parfois...D'après une information de toute dernière minute, poule au pot ou garbure seraient les plats du moment !

 

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le vin proposé n’est pas terrible. Quant au tarif, prière de ne pas les augmenter, svp !

Les + : le service est aimable et souriant.

 

 

 

Contact :

 

Le Cheval Blanc

38 rue du Général de Gaulle

89320 CERISIERS

Tel : 03.86.96.21.99.

 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Il a pris une certaine assurance dans l’exercice oratoire, le président de la coopérative agricole régionale de 110 Bourgogne ! C’est donc un Walter HURE dans une forme resplendissante au niveau de la volubilité et des arguments qui a pris durant une vingtaine de minutes le temps de tirer les enseignements de la rencontre publique, concoctée par l’entité rassemblant bon nombre de céréaliers et d’éleveurs de notre contrée géographique. Face à un parterre très représentatif de la filière agri/viticole, l’orateur a donné sa vision du contexte actuel. Sans langue de bois…

 

AUXERRE : Debout, face à une forte assistance composée de professionnels de l’agriculture et de la viticulture territoriale, la main gauche rivée au fond de la poche de son pantalon, la droite tenant fermement le micro, Walter HURE déroule le fil de ses pensées, faites d’analyses et de commentaires autour de la situation de la filière. A l’aise dans l’exercice – le temps d’une relative timidité lors de l’exercice précédent est désormais loin derrière lui -, le président de la puissante coopérative régionale prend soin de conclure une réunion publique bien ciselée au niveau de son déroulement, sans fausses notes ni polémiques aucunes. On n’était pas là pour ça !

Vêtu de son costume sombre et d’une chemise blanche reflétant bien la lumière des projecteurs du Parc des expositions auxerrois, le dirigeant se sera présenté par deux fois aux côtés du pupitre installé sur l’estrade, sans jamais vraiment s’y « accrocher ». Lors de l’ouverture de cette réunion publique qui avait l’apparence d’une assemblée générale mais qui n’en n’était pas une à la manière d’une célèbre boisson qui possédait le goût, la texture et la couleur d’un fameux breuvage ; puis, à son terme après la présentation de l’activité 2023 assurée par le directeur de la coopérative, l’excellent Jean-Marc KREBS, toujours précis dans le contenu de ses informations, et le rapport financier assuré par le trésorier, devant faire valoir ses droits à une retraite amplement méritée.

 

La souveraineté alimentaire et son manque de visibilité

 

Saupoudrant son intervention de zestes d’humour, Walter HURE fit référence au célèbre film « Un jour sans fin » pour qualifier la conjoncture du moment. « On n’est pas dans une fiction, expliqua-t-il, mais le terme le plus approprié pour parler de ce qui s’est passé depuis octobre 2023 c’est un « automne sans fin » ! Il a plu tout le temps ou presque ! Soit le double de la pluviométrie un peu partout dans notre secteur, chose qui n’était jamais arrivée notamment en 2016, 2020 et 2024. Des années avec des campagnes de récoltes exécrables… ».

Une année 2024 qui retiendra l’intérêt du président de 110 Bourgogne, « avec sa qualité de récoltes d’été plutôt dégradée notamment sur les blés ». La suite logique fut constatée avec la moisson d’automne avec 90 % des tournesols récoltés à passer directement au séchoir, à l’instar du maïs. Des séchoirs toujours opérationnels au moment où se rédigent ces lignes.

« Globalement, on a presque terminé la collecte d’automne, continua Walter HURE, mais il manque un tiers de la récolte de tournesols cette année. Non, la bonne surprise vient du maïs. Avec toutefois un bémol : le séchage. Engendrant des coûts de gaz exorbitants en ce moment… ».

Une fois le focus fait sur les moissons de l’année, l’orateur aborda dans un second temps les enjeux de la filière agricole. Notamment, la souveraineté alimentaire, le grand dada de la corporation.

« L’Europe parle constamment de la souveraineté alimentaire mais nous manquons beaucoup de visibilité sur ce sujet, observe Walter HURE, n’oublions qu’il existe de nombreuses réglementations qui sont bien différentes de ce qui se passe ailleurs dans le monde. A l’exemple des accords du MERCOSUR – ils lient le continent européen au marché des pays sud-américains – qui vont amener de nouvelles importations de produits vers l’Europe avec des normes de production bien différentes de ce que nous réalisons ici… ».

 

Où il est question de produire plus de noisettes !

 

Une impasse complète pour Walter HURE qui s’en amuse quelque peu lors de son intervention : « cela va impacter un peu plus l’image de la France qui est déjà la risée du monde avec sa crise politique ! ».

A ce propos, Walter HURE espère que la stabilité va revenir très vite dans l’Hexagone après l’épisode de la censure au gouvernement. « Tout cela remet en question nos objectifs en l’absence d’un budget… ».

Naturellement, le changement climatique ne fut pas occulté des réflexions de l’intervenant présent sur l’estrade d’AUXERREXPO. « Une année de pluie, on n’avait vu cela ! Il nous faut réinventer quelque chose pour assurer la pérennité de nos exploitations. Par exemple, ce que l’on a commencé de lancer auprès de nos adhérents c’est l’agronomie et la vie du sol. On a beaucoup de méconnaissances à ce propos : il faut gagner en performance au niveau de nos sols grâce aux experts de 110 Bourgogne qui ont été formés en ce sens… ».

Stocker du carbone et « décarboner » dans les exploitations représentent une autre possibilité à ne pas négliger pour le président de la coopérative. « Ce sont des projets à envisager pour demain… ».

Quant aux différentes entreprises du groupe – 110 Vignes, GAMM Vert -, il s’agira de s’inscrire dans la conquête, voire la reconquête, de nouvelles parts de marché avec les valeurs inculquées par la coopérative et dans les principes d’équité. C’est le cas notamment dans la Nièvre où de nouveaux GAMM Vert ont été repris par la structure coopérative. Quant à 110 Vignes, l’entité continue de progresser en termes d’activités sur sa zone de chalandise (Chablis et Auxerre) ; il en est de même pour SOREAL et son usine de nutrition animale qui est fonctionnelle à Joigny.

Walter HURE se projeta ensuite vers le futur, détaillant les projets déjà mis en place et ceux qui devraient voir le jour dans le souci de diversifier les activités du groupe.

A titre d’exemple, la production de noisettes.

« On en a déjà parlé l’année dernière, constate l’orateur, petit rappel : on ne fait pas de noisettes sans la ressource en eau ! Or, celle-ci peut subvenir aux besoins de la production en effectuant du pompage à la source pour ceux qui sont déjà équipés ou la création de retenues. Aujourd’hui, une quinzaine de dossiers nous sont parvenus au titre de l’étude de faisabilité. Un verger de noisettes devient productif au bout de cinq ans et c’est donc un travail sur du temps long. Mais, l’enjeu économique est de taille car les noisetiers sont plantés pour trente à cinquante ans et font de cette spécificité une valeur pérenne… ».

 

 

L’avenir de l’agriculture passe par le chanvre et le paillage

 

Autre culture dans le viseur du président de 110 Bourgogne : le chanvre. « Cette année, du fait des conditions météorologiques, ce fut une galère sans nom pour aller récolter le chanvre, plaisanta Walter HURE, outre les soucis climatiques, il y a eu aussi les soucis mécaniques de notre prestataire de service proposant la moisson du chanvre ! C’est un dossier un peu compliqué cette saison ! ».

Cela n’empêchera nullement l’orateur de saluer la présence au troisième rang du patron de la société GEOCHANVRE, Frédéric ROURE. Un projet de construction de filière, porté par SeineYonne (la structure regroupe 110 Bourgogne et YNOVAE) est en train de voir le jour. « Nous nous concentrerions uniquement sur la paille de chanvre, ajouta Walter HURE, avec des récoltes débutant à la mi-août sans se soucier de la graine et de libérer les champs plus tôt. Ce projet verrait le jour sur le second semestre 2026… ».

Un paillage de chanvre utile pour couvrir les parterres des collectivités ou les pieds de vigne en vue de les protéger. Autre projet dans les cartons : l’agroforesterie, actuellement en phase de test. Deux sites accueillent des expériences tant en Côte d’Or que dans l’Yonne. L’idée à terme serait de concevoir des plaquettes de bois destinées aux chaufferies collectives.

Enfin, la réflexion d’introduire des cultures exotiques dans la zone 110 Bourgogne fait son petit bonhomme de chemin. Notamment, le chia, le millet, le sésame, la courge à huile et le lin jaune. Des cultures de niche plutôt tendance au niveau de la consommation alimentaire.

Au-delà des nombreux projets, Walter HURE a présenté des pistes intéressantes de potentiels débouchés novateurs permettant aux adhérents de la coopérative mais aussi de ceux d’YNOVAE par ricochet de diversifier un maximum leurs activités agricoles afin de faire face à une conjoncture économique complexe. Il devait terminer son propos en annonçant l’arrivée d’une nouvelle entité, « TBG », Terres Bocages Gâtinais, au sein de la coopérative régionale. Un ajout qui sera réellement effectif au 01er juillet 2025 pour la partie commercialisation dans un premier temps.

Le prélude à de nouvelles associations plus performantes tout en les mutualisant à venir !

Une petite intervention ayant pour objectif de redonner de la motivation aux adhérents de la coopérative. Au vu des projets développés par Walter HURE, qui ne pratique pas pourtant la méthode Coué, c’est fait !

 

Thierry BRET

 

 


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