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C’est l’âge de la maturité. D’ailleurs, les esthètes en numérologie ne s’y trompent pas. 35 ans - la structure d’insertion par l’activité économique a atteint ce chiffre en 2023 – est synonyme de croissance et d’expansion. De ses activités ? A la bonne heure pour les duettistes qui tiennent les rênes de cet organisme agissant au service, à la fois des personnes en demande d’emploi et des acteurs économiques en quête de nouvelles recrues, Claire DUCHET, présidente, et Isabelle JOAQUINA, directrice…

 

PERRIGNY : « Renouer 89 ». C’est au vue de sa courte appellation l’art de la sémantique qui résume en un seul mot la nature exacte d’une structure associative que l’on ne présente plus dans le paysage icaunais. Une entité qui a pour objectif de recréer des liens pérennes entre les individus – le plus souvent des déshérités des relations sociales et professionnelles -, en leur redonnant le goût à l’effort, à la sociabilité, au travail. A la convivialité, aussi, comme en témoignera le sympathique et humoristique spectacle, parfois désopilant sur la thématique du sport et des Jeux Olympiques, proposé au terme d’une assemblée générale se voulant être le reflet de la bonne santé d’un partenaire incontournable de l’emploi dans le département de l’Yonne.

 

545 personnes embauchées en 2023 : elles renouent avec des liens sociaux

 

« Renouer 89 » a donc eu trente-cinq ans ! La belle affaire pour une association qui semble plus jeune et dynamique que jamais, à l’image de son personnel et de ses dirigeantes, toutes deux vêtues d’un ensemble blanc et vert du plus bel effet ! Le blanc de la pureté (dans les intentions) et le vert de l’espérance (sortir de l’ornière inhérente aux vicissitudes de l’existence), sans doute.

Déjà l’an passé, l’association icaunaise avait présenté un bilan des plus satisfaisants et prometteurs  au niveau de ses activités avec plus de 500 demandeurs d’emploi embauchés pour de la mise à disposition de personnel dans divers domaines d’activités. Selon des périodes à géométrie variable en termes de durée.

Réactualisé, le bilan de cet acteur de proximité à la notoriété établie est encore plus optimal. Ce sont 545 personnes en proie à des difficultés sociales importantes qui ont ainsi retrouvé le chemin de l’emploi, accompagnées par les équipes dédiées sur les huit sites géographiques que compte la structure. Un bilan des plus éloquents malgré les freins à l’emploi qui ne cessent de perturber aujourd’hui les demandeurs d’emploi. On peut citer entre autres la mobilité (inexorable problématique), les aspects psychologiques et le manque de confiance en soi, les écueils financiers, etc.

 

Le précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier de l’emploi…

 

Jouant la carte de la personnalisation des relations avec ce public vivant dans la précarité, « Renouer 89 » obtient toutefois de bons résultats : le taux de sortie sur l’emploi équivaut à 69 %, avec à la clé en guise de bons de sortie une formation qualifiante, au mieux un job. Léger bémol vis-à-vis de l’exercice antérieur : ce taux excédait les 70 % en 2022, s’établissant à 75 %. Preuve que malgré tout, ce système d’accompagnement plutôt efficient d’ordinaire aurait eu plus de mal à faire recette auprès des partenaires entrepreneuriaux l’année dernière ?

Quoi qu’il en soit, « Renouer 89 » est un précieux rouage pour remettre le pied à l’étrier dans la sphère de l’emploi pour toute personne signataire d’un contrat. Mis à la disposition d’un particulier ou d’un professionnel, le « collaborateur » de « Renouer 89 » intervient lors de missions spécifiques tels que l’administratif, le nettoyage, le bâtiment et les travaux publics, l’hôtellerie-restauration, la viticulture, les espaces verts, la vente, la logistique, la sécurité, les services à domicile. Un patchwork de possibilités qui peuvent durer jusqu’à deux ans.

Nonobstant, Claire DUCHET prévient : « malgré tous nos efforts, les coordinateurs de nos six agences sont restés en peine pour trouver des profils permettant de répondre aux opportunités d’emploi et certaines missions n’ont malheureusement pu être pourvues en 2023… ».

Entraînant de facto une légère baisse de l’activité. Dont acte !

 

 

L’appui de partenaires spécialisés dans le maraîchage

 

Il existe un autre volet d’activité, celui porté par « Renouer Environnement ». Et ce depuis 2015, date à laquelle la structure associative a développé deux chantiers d’insertion, l’un situé à Cheny avec la production et la vente de légumes bio 100 % local, cultivés dans l’Yonne ; l’autre à Pontigny avec un pôle entretien d’espaces verts qui est destiné aux particuliers, collectivités et professionnels.

Le succès de ces deux sites n’est plus à démontrer. Isabelle JOAQUINA le stipule : « Une cinquantaine de personne en difficulté d’emploi ont été embauchées et accompagnées sur ces deux sites en 2023, souligne la directrice de Renouer 89, 65 % d’entre elles sont sorties sur un emploi ou une formation à l’issue de leur contrat de travail… ».

Un nouveau terrain, il est d’une superficie totale de trois hectares, a été ajouté dans la besace de la structure dans la commune de Cheny. « C’était un gros challenge à relever, confie Claire DUCHET, mais nous n’avons pas pu obtenir les résultats attendus… ».

Toutefois, plus optimiste pour la suite, la présidente de la structure se satisfait de l’appui de plusieurs partenaires dont Bio Bourgogne et des Jardins de la Croisière (une nouvelle façon de produire également imputable à un changement d’encadrement) laisse entrevoir une année en cours plus sereine, au niveau de la rentabilité de la surface.

 

 

Le moment d’émotion en souvenir des disparus

 

Lors de cette assemblée générale, il y eut bien sûr un aparté à destination des soutiens financiers de la structure, en l’occurrence le Conseil départemental de l’Yonne – on notera la présence de Sonia PATOURET toujours investie et très à l’écoute sur les dossiers du social -, et l’Etat.

A date, Renouer emploie dix-neuf salariés permanents, de véritables chevilles ouvrières qui assurent la bonne fonctionnalité de l’ensemble. Naturellement, il y eut aussi un moment d’émotion lors de l’évocation de Pierre QUEUDRAY, l’inoubliable président d’honneur de l’association. « Un homme de cœur, fondateur de Renouer et qui en fut le président de 2000 à 2011, disparu en 2023 ».

La mémoire de deux autres administrateurs, Jean-François MARCK et Yves GUIDON, trop tôt disparus, fut également saluée.

De l’émotion et de l’optimisme avec de nouvelles perspectives : ce fut donc un grand cru que cette assemblée générale 2024 !

 

Thierry BRET

 

 


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Lorsque l’on se promène dans le vignoble de Côte d’Or (privilégions les communes moins connues, un peu en coulisses, telles que Nolay, Meloisey dans lesquelles - parfois ! - les tarifs sont  un peu plus doux au niveau des vins) et que l’on demande une bonne adresse pour déjeuner, il est fréquent de s’entendre répondre : « allez donc chez le « Jean-Charles » à Corpeau ». Va pour cette auberge du « Vieux Vigneron » dont il reprit la suite après son paternel.

 

CORPEAU (Côte d’Or) : Jean-Charles est à la fois aubergiste, vigneron à ses heures, mais aussi batteur dans un groupe local. L’ennui, il ne connaît guère le garçon !

Corpeau, situé entre Puligny-Montrachet et Chagny, est cerné par ce joli vignoble. En ce moment, c’est la période de relevage des baguettes dans les vignes.

Poussant la porte de l’endroit, comme il est bon en ce mois de mai pluvieux de sentir avec bonheur une petite flambée.

 

 

Une belle carte des vins des plus agréables…

 

L’âtre fait partie de l’esprit de la maison, de sa déco chaleureuse et boisée. Chaque midi, il est proposé une bonne formule à 15 euros avec entrée, plat et dessert. La carte des vins est des plus fournies.

Quant au Chorey-les-Beaune du domaine réputé « TOLLOT-BEAUT », c’est un modèle du genre, force est de le reconnaître !

En entrée, à la carte, la salade de cuisses de grenouilles est des plus tentantes. Elle est impeccable de fraîcheur et croque joliment. Petit bémol sur l’assaisonnement que l’on aurait apprécié plus marqué. Mais aussi plus goûteux peut-être. Le pain qui accompagne le repas est bon.

 

 

Il vaut mieux réserver !

 

Les viandes grillées à la cheminée sont un atout indéniable pour cette bonne petite auberge villageoise. Tant pour les rognons de veau que pour le carré d’agneau (24 euros), la cuisson rosée demandée est impeccablement réalisée. L’assiette est fort bonne, servie aimablement. Ici, mieux vaut réserver pour être accueilli.

 

 

Il manque quelques gouttelettes d’alcool !

 

En dessert, la chiffonnade de crêpes (10 euros) demandée au Grand-Marnier, aurait indéniablement méritée quelques gouttelettes en sus de cet alcool délicat, produit depuis près de deux siècles en Île-de-France, et symbole de moult flambages de desserts d’exception. Ici, plus goûteux et imbibé, c’eût été assurément meilleur !

Réchauffés et rassasiés, l’heure est alors venue de quitter cette table attachante, au bon rapport qualité-prix.

 

 

En savoir plus :

 

Les - : petite mention pour ces gouttelettes d’alcool absentes dans l’assiette à dessert…

Les + : le cadre est sympathique et le service agréable.

 

 

Contact :

L’Auberge du Vieux Vigneron

18, route de Beaune

21190 CORPEAU

Tel : 03.80.21.39.00

Ouverture du mercredi au dimanche

La première formule déjeuner est proposée à 15 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Mazette ! On en salive presque d’avance. Logique, les fiches techniques de fabrication de ce menu spécial, à la sauce de Cécile RIOTTE (l’excellente toque du « Vaudésir Aux Hirondelles » à Thizy) s’étale devant le clavier où se rédige cet article. Une entrée, un plat et un dessert des plus gourmands constituent le menu de ce « Grand Repas », édition 2024 où la maîtresse de cérémonie, l’ancienne parlementaire Michèle CROUZET, donne de la baguette (et pas de pain cette fois-ci !) pour que la réussite soit totale, le 03 octobre prochain dans l’Yonne, avec plus de 26 000 repas confectionnés.

 

AUXERRE : L’eau à la bouche. A la mode de Serge GAINSBOURG, avec ce titre éponyme datant de 1960 ? Ou en version nettement plus alléchante encore pour les papilles gustatives, avec le menu qui nous sera proposé par la divine et blonde Cécile RIOTTE, le 03 octobre prochain, à travers le département ?

La souriante cheffe du « Vaudésir Aux Hirondelles » - la belle appellation pleine d’onirisme et de poésie sur la carte de visite ! – jouera le rôle de marraine du cinquième « Grand Repas », édition 2024, ayant comme principe fédérateur de servir le même jour, midi ou soir, un menu identique partagé par tous les citoyens d’un même territoire qui le désirent. Moyennant le prix du repas, tout de même !

La cuisinière a dévoilé il y a quelques jours aux côtés des membres de l’organisation de cet évènementiel gastronomique réuni au lycée hôtelier Vauban le menu officiel qui devra être répliqué (à quelques variantes près, évidemment) chez tous les partenaires de la restauration traditionnelle et ceux de la restauration collective, intéressés par cette initiative très gourmande.

 

Des produits 100 % terroir !

 

Les convives de ce repas hors norme où les produits du terroir seront les vedettes absolues dans les assiettes, pourront se délecter dès l’entrée de « tartines de fromage frais de « La Pierre qui Vire » - une référence dans la production monastique ! – marinée à l’huile de colza, agrémentée de sa fine tranche de jambon du Morvan ». En guise de plat de résistance, une « dodine de volaille fermière farcie à la duxelles de champignons, sauce servie à base du même ingrédient, et ses carottes de couleur glacées au miel du Morvan » (décidément, Cécile RIOTTE nous rappelle sa proximité sectorielle avec la verdoyante contrée de l’Yonne méridionale) et sa crème de chou-fleur. Des plus sympathiques sur le papier ! Cela devrait être similaire, sinon mieux, au palais !

Quant à la conclusion de ce repas spécial, le dessert, il s’agira d’une poire pochée au vin rouge – un grand classique – mais avec sa crème de cassis de Bourgogne sur une crème montée au mascarpone, le succulent fromage transalpin.

Tout ceci est parfait pour que les Icaunais de tous âges, y compris les scolaires, renouent ou découvrent les bonnes sensations olfactives et salivaires de la cuisine avec un grand « C » !

Le but de la manœuvre de ce « Grand Repas » comme devait le souligner une Michèle CROUZET qui prend à cœur sa mission d’ambassadrice des arts de la table de la Bourgogne septentrionale est de réapprendre à bien manger à partir de produits locaux.

 

De nombreux partenaires inféodés à cette opération

 

Manifestation nationale relayée dans la plupart des départements de l’Hexagone le même jour (uniquement la Côte d’Or, la Haute-Saône et l’Yonne en ce qui concerne la Bourgogne Franche-Comté, pourtant contrée de légende pour la gastronomie), le « Grand Repas » pourrait être décliné dès la saison prochaine dans la Nièvre, selon la secrétaire générale de l’UMIH, Corinne ROGUIER.

L’objectif, au niveau quantitatif, serait de battre le nombre de repas préparés en 2023 (22 000) et de tutoyer, voire de dépasser les 26 000 menus servis.

Quant à la politique tarifaire, elle différera d’un établissement à l’autre. Cécile RIOTTE devrait le proposer dans son restaurant à Thizy, aux alentours de 24 euros. Rappelons que l’an passé, une trentaine d’établissements avaient joué le jeu.

Parmi les acteurs de la restauration collective à s’intéresser à nouveau à ce concept culinaire original : le groupe ELITE Restauration et API Resto. METRO restant, de son côté, un fidèle partenaire à l’action, tout comme le lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration Vauban à Auxerre et le centre de formation par l’apprentissage, le CIFA de l’Yonne.

Quant à l’association « GOURMAND’YONNE », elle en assurera aussi la promotion, dixit l’un de ses fidèles serviteurs, le chef François HENNARD. Cela promet !

 

En savoir plus :

Les restaurateurs et les producteurs locaux peuvent s’inscrire sur le site legrandrepas.fr.

Date de l’opération : le 03 octobre 2024

 

Thierry BRET

 

 


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Originaire d’Arras et ne se prédestinant absolument pas pour exercer un métier dans cette filière, la jeune femme gagne aujourd’hui sa « croûte » dans le…fromage ! Surtout depuis qu’elle a épousé son mari, Jean-François, qui est un esthète en la matière en étant affineur. De passage à Auxerre en qualité de présidente du jury du 24ème Concours régional des fromages fermiers, elle nous livre ses impressions. Interview !

AUXERRE : Avez-vous fait de belles découvertes lors de concours ?
En fait, j’ai fait le concours de ma table où l’on avait une dizaine de fromages à goûter et ensuite, je suis allée faire le tour de toutes les autres tables, tant qu’à faire ! (Rires). J’attends le palmarès avec les noms des producteurs car pour certains, j’aimerais bien les avoir en cave, chez moi. Dans notre région, peu de chèvres ou alors très chers, contrairement à ici, où ce matin ils étaient très nombreux, avec cette particularité en Bourgogne, d’être typés « charolais », présentant une pâte très dense et déjà très « goûtue », même quand c’est jeune… ». Alors pour répondre à votre question, oui, j’ai découvert beaucoup de pépites…

Vous connaissiez déjà ces fromages emblématiques de notre région que sont le Soumaintrain, l’Epoisse, le Chaource, le Saint-Florentin… ?
Pour certains, je les ai même déjà en affinage chez nous. J’étais un peu déçue en arrivant ce matin car seulement trois Soumaintrains sur la table et aucun Epoisse ! Un fromage que j’aime particulièrement affiner. Certains confrères vont jusqu’à six mois, je crois que je vais tenter l’expérience. J’affine aussi tout ce qui est « Charolais », « Bouton de culotte mâconnais », « Chaource » également, que j’aime beaucoup travailler en association avec des produits du Nord. Même si les « vrais » fromagers vous disent que le fromage est un produit à part entière, qui se suffit à lui-même, sans besoin d’y associer autre chose… ».

 

 

Une question que l’on a dû vous poser déjà des centaines de fois : quel est votre fromage préféré ?
Je dirai que cela dépend du moment de la journée. J’aime énormément les fromages Suisses, les « pâtes dures », mais pas tous les jours car très puissants en goût, contrairement au Saint-Nectaire dont je mange un morceau chaque matin parce qu’il est « facile, tout en douceur, crémeux, sans complexité, un fromage « bonbon » ! Je n’ai hélas pas toujours à dispo des chèvres « Charolais », à la pâte très dense, au goût très « champignon », même lorsqu’ils sont jeunes. Des fromages que je vais plutôt déguster à l’apéritif, avec du miel parfois, j’aime beaucoup…

D’autres « coups de cœur » parmi les fromages étrangers ?
La France est le plus beau pays de la gastronomie. Je le pense vraiment, mais nous restons un peu sur nos acquis aujourd’hui face à des pays émergents et si l’on ne bouge pas, on risque de se faire talonner ! Comme le Saint-Nectaire, j’adore le Gorgonzola, qui se mange avec juste l’envie de se réconforter, sans réfléchir… J’aime bien aussi le « Manchego » ou parmi les fromages anglais, le « Shropshire », qui n’est pas un AOP, mais un « Stilton » façon colorée. D’autre aussi comme le « Fribourg » d’alpage, mais là, il faut du temps pour réfléchir et bien le savourer… ».

 

Dominique BERNERD

 


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« Pas de quoi en faire un fromage » diront certains. Et pourtant, ce n’est pas tous les jours qu’un concours de cette envergure se déroule dans l’Yonne. Qui plus est, sous les voûtes d’une « vieille dame » née au Ve siècle, joyau du paysage auxerrois. On a connu pire comme « boîte » à fromages ! Un concours qui aura su mettre en valeur et récompenser le savoir-faire de tous ces artisans du quotidien qui contribuent à la sauvegarde d’un patrimoine gastronomique sans pareil, couronné par une organisation sans faille, grâce notamment à toutes les « petites mains » de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, à la manœuvre dès les premières heures de la matinée.

 

AUXERRE : Nul doute que Saint-Germain a du se retourner dans son tombeau, peu coutumier de se réveiller sous les saveurs olfactives fleurant bon la vache laitière et le fromage de chèvre ! Sur les tables, pas moins de 220 échantillons venus des quatre départements bourguignons, parmi lesquels 69 icaunais issus de 19 producteurs, répartis en 22 catégories dont une majorité de chèvres déclinés sous toutes les formes, du lactique frais à la pâte pressée, en passant par le mi-sec, l’affiné ou le cendré…

Parmi les 85 jurés, ayant la lourde tâche d’officier, Jean-Michel, un habitué des concours, venu de Seine-et-Marne, mais dont le fromage préféré est le « clacbitou », un fromage de chèvre à la forme dodue, cousin du « Charolais » et originaire du Morvan. Au fil du temps, ce passionné s’est forgé quelques règles : « un fromage doit bien se tenir et ne pas couler, quelque soit son type. Couler est un défaut majeur… ». Il regrette que les jeunes générations privilégient une autre forme de dégustation : « aujourd’hui, les jeunes l’utilisent surtout en cuisine, oubliant d’apprécier le fromage avec du pain comme on a appris à le faire et c’est dommage… ».

 

 

 

Un concours, placé sous la présidence prestigieuse de Virginie DUBOIS-DHORNE. Sacrée championne du monde des fromagers en 2021, la Française est à ce jour la seule tricolore à avoir décroché une telle distinction. Et pourtant, rien ne prédisposait cette thésarde en littérature allemande à « tomber dans le fromage ». Cupidon est passé par là. Elle a depuis suivi son affineur de mari dans l’aventure, bien impliquée aujourd’hui dans l’entreprise familiale basée au cœur même de l’ancienne citadelle d’Arras, devenue au fil du temps « la » référence en matière de fromages dans toute l’agglomération lilloise.

Souriante, avenante et sympathique, la présidente du jour a adressé ces quelques conseils aux jurés à l’ouverture du concours, évoquant les producteurs en lice : « certains fromages peuvent présenter un défaut à la base, mais il faut les encourager et ne pas être trop radical dans vos jugements car c’est leur travail que vous jugez. Ce sont des gens passionnés qui bossent comme des dingues, pour essayer de nous faire plaisir… ».

Au final, ce sont 143 médailles qui ont été décernées dont 52 pour le seul département de l’Yonne, parmi lesquelles 15 en or, 19 d’argent et 18 de bronze.

 

Dominique BERNERD

 

 


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