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Sont-ils entendus lorsque les cohortes de tracteurs pénètrent dans le cœur des villes, pour rejoindre tel ou tel bâtiment officiel de l’Etat ? Nonobstant les paillettes franciliennes du célèbre Salon, le monde agricole n’en peut plus de vivre une situation complexe au niveau économique qui semble inéluctable au fil des ans. Le faire savoir auprès des consommateurs que nous sommes n’est-il pas la meilleure campagne de communication qu’il soit ? Sans doute, pour mieux interpeller les consciences en matière de souveraineté alimentaire…

 

Lundi  

« Moi y’en a vouloir des sous ! ». Jean YANNE avait fait en son temps de cet appel, un film à succès. Un titre repris hier soir au journal de TF1 par le « grand argentier » du gouvernement, Bruno LE MAIRE, obligé de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année 2024. Annonçant dans le même temps un plan d’économies de dix milliards d’euros, dont un milliard sur le dos de « MaPrimeRenov », le dispositif d’aide à la rénovation énergétique pourtant glorifié en son temps par l’exécutif. Pas grave, la neutralité carbone et le changement climatique attendront !  

 

Mardi

Selon une récente étude de l’ONG, « Transports et Environnement », la taille des voitures neuves augmente d’un centimètre tous les ans. Plus de la moitié des modèles en vogue vendus en 2023 excède les 180 cm de large, taille minimum des places de stationnement sur la voie publique dans les grandes villes. On imagine déjà les contorsions pour s’extirper du véhicule, bonjour le lumbago ! Le parking de l’Arquebuse à Auxerre ne semble pas concerné : il y a longtemps que les automobilistes ont pris pour habitude d’utiliser trois places pour une seule voiture, la faute à ces foutus piliers de béton empêchant toute manœuvre…

 

 

Mercredi

 

« Noirs de barbe et de nuit, hirsutes menaçants… ». Vous étiez « vingt et trois » et vos gueules, placardées sur une affiche rouge s’affichaient dans les rues de Paris en cet hiver 1944. Des visages sortis de l’oubli quelques années plus tard par Louis ARAGON, magnifiés par la musique et la voix du grand Léo. Il aura fallu 80 ans pour qu’à travers cette « panthéonisation » de Missak MANOUCHIAN accompagné de sa « douce Mélinée », la République ne vous honore. Juifs, polonais, espagnols, italiens, vous étiez « vingt et trois à crier la France en s’abattant », vingt et trois apatrides rêvant d’un pays qui se refusait à vous. Rouge était votre drapeau, rouge-sang à jamais vos noms gravés dans notre mémoire…

 

 

Jeudi

Pas tous les jours que les tracteurs défilent dans Auxerre ! « Agriculteurs en colère », deux mots associés qui feraient presque pléonasme, tant la profession affiche depuis longtemps déjà son mal-être. A l’issue de plusieurs semaines de mobilisation à travers le pays, le soutien des Français ne faiblit pas, avec 85 % de sondés favorables au mouvement de contestation. Par-delà ce véritable « cri d’amour » adressé au monde paysan, quelques voix discordantes se font entendre au travers des réseaux sociaux : c’est un univers où l’on ne « prend jamais de vacances », où l’on travaille « 60 heures et plus par semaine », où « l’on se paie un salaire de misère », où le taux de suicide est particulièrement élevé, où l’on souffre d’un manque de notoriété et de reconnaissance. Comment expliquer alors qu’en dépit de toutes ces difficultés, l’on continue à se transmettre au fil des générations, les exploitations au sein de la cellule familiale ? La préservation du patrimoine aurait-elle plus d’importance que de profiter de la vie ?

 

Vendredi

Depuis près d’une semaine, la dépouille d’Alexeï NAVALNY repose toujours à la morgue de Salekhard, charmante colonie pénitentiaire à cheval sur le cercle polaire. Sa mère, Lioudmila NAVALNAYA a enfin eu accès au corps de son fils, mais elle est victime d’un chantage des autorités lui imposant des funérailles en catimini, à l’abri des regards. L’ignominie « poutinienne » jusque par-delà la mort…

 

 

Samedi

Les partisans du « Frexit » ne désarment pas, à l’image de ces sympathisants de « l’Union Populaire Républicaine » installés Porte de Versailles, devant les grilles du Salon de l’Agriculture. Reste à savoir s’ils feront beaucoup d’émules dans le milieu agricole, quand on sait que la PAC représente plus d’un tiers du budget de l’Union Européenne et qu’à ce titre, la France est prévue recevoir 45 milliards d’euros  sur une enveloppe globale de 264 milliards d’euros allouée aux états membres pour la période 2023-2027. Il va falloir encore un peu de patience à François ASSELINEAU, avant d’espérer dormir à l’Elysée !   

 

 

Dimanche   

Que voilà un proverbe plein d’avenir et fleurant bon les iles ! Au SIA, le pavillon des produits et saveurs d’Outre-Mer rencontre toujours un grand succès auprès des visiteurs. A consommer avec modération bien sûr, mais bénédiction papale garantie ! 

 

Dominique BERNERD

 


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Chaque année, les visiteurs du Salon de l’agriculture participent à leur manière à un « tour de France », celui des produits du terroir. Avec pour seuls cols au programme, ceux des vins et bières à déguster ! Une balade au fil des régions qui ne se limite pas à l’élément liquide, à en juger par la diversité d’acteurs icaunais, venus présenter l’excellence de leurs produits et leur savoir-faire…   

 

PARIS : En ce premier jour, les allées du hall 3 affichent déjà complet, quelques heures à peine après l’ouverture du Salon au public. Une ambiance bon enfant, bien loin des violences de la matinée et du climat quasi insurrectionnel ayant accompagné la visite présidentielle dans le hall voisin, dédié à l’élevage, devenu un temps forteresse inaccessible et interdite aux visiteurs. Ici, la fête et la convivialité sont au programme, rythmées par quelques « chorales » improvisées qui, faute de justesse dans le chant, ont le mérite d’être entendues de loin ! Les stands de l’espace Bourgogne-Franche-Comté sont encore légion cette année, parmi lesquels plusieurs représentants icaunais venus faire découvrir les trésors gustatifs du terroir départemental…

Plus de cinq ans déjà que Coralie et Sébastien FOUQUET se sont lancés dans l’aventure de la vente directe de glaces artisanales fabriquées avec le lait de l’exploitation familiale. Un choix dicté par le besoin de se diversifier face à des prix du lait peu rémunérateurs : « c’est quand même l’une des rares professions où l’on ne fixe pas soi-même le prix sur la facture ! ». Une activité synonyme de travail supplémentaire mais, précise Sébastien, le jeu en valait la chandelle : « c’était le bon moment pour cela et de toute façon, dans la vie, il ne faut jamais attendre, ni compter sur les autres… ». Une philosophie payante rajoute Coralie : « on a fait des glaces pour valoriser le lait de la ferme et nous sortir un peu la tête de l’eau… ». Des glaces et sorbets confectionnés avec du lait bio, que les premiers visiteurs de la matinée semblent déjà bien apprécier. L’occasion pour les plus gourmands d’emporter avec eux un « petit bout » de Puisaye et leur donner pourquoi pas, l’envie d’un premier séjour, sur les pas de Colette…

 

Du nucléaire à la production maraîchère, il n’y a qu’un pas…

 

A quelques pas de là, mais dans un tout autre registre, le stand de « La Jovinienne », une conserverie artisanale de fruits et légumes basée à Saint-Julien-du-Sault, créée par Maxence LORENCKI et Hugo FREDERICH. Deux néo-ruraux qui ont fait le choix de privilégier l’art de vivre aux lumières de la capitale : « en fait on voulait quitter Paris et l’on a profité d’un déménagement collectif avec d’autres amis, pour s’installer près de Joigny, qui est en « plein boum » ». Un compliment ne pouvant que ravir un certain Nicolas SORET… ! Une reconversion pour le moins inattendue, quand on sait que l’un était ingénieur dans le nucléaire et le second, ingénieur de recherche au Centre National des Arts et Métiers. C’est leur première participation au Salon et l’occasion d’expliquer aux visiteurs, dégustations à l’appui, ce que peut-être une production artisanale à dimension humaine : « nous nous engageons notamment à ce que 70 % des fruits et légumes utilisés, proviennent d’exploitations situées à moins de 70 kilomètres de notre atelier… ». Tartinades, confitures, plats préparés, sauces et condiments… Le menu est éclectique et sera sans nul doute apprécié des amateurs.

 

 

 

 

L’Yonne, « l’autre » pays de la bière ? C’est à croire, à en juger par les produits de belle facture présentés par plusieurs micro-brasseurs icaunais. Pour eux aussi, l’aventure résulte d’une reconversion : native de Romilly-sur-Seine, Aurélie était bibliothécaire et son compagnon Dimitri, auxerrois d’origine, monteur vidéo de profession, alors rien de plus normal que de s’installer à mi-chemin, à Sormery, aux limites de l’Yonne et de l’Aube ! « On voulait être en forêt et à ce titre, la commune nous convenait parfaitement ! ». (Rires) Un peu plus de cinq ans d’activité au compteur, pour une production annuelle de 500 hl faisant la part belle aux produits locaux : céréales du groupe Soufflet, maraîcher de Ligny-le-Châtel, miel de Pont-sur-Yonne, pain bio d’Aigremont…, autant de bières artisanales d’exception proposées favorisant le circuit court. Et toujours de nouveaux projets pour étoffer une carte déjà multiforme, comme ces bières à venir aux pleurotes et à la rhubarbe. Déjà beaucoup de monde sur le stand en ce premier jour d’ouverture au public, mais Aurélie se veut prudente : « on sait bien, comme disent les agriculteurs, que c’est à la fin qu’on compte les bouses ! ». (Rires)

 

 

Très chers acteurs qui gravitent autour de la sphère agricole

 

Fortes de leur expérience dans le monde viticole, Karine ABALTI et Odile VAN DERMOERE se sont elles aussi lancé dans l’univers de la brassiculture, avec pour spécificité, des bières artisanales au moût de raisins. Des « bières de vigne » concoctées à partir de moûts de chardonnay ou pinot noir en provenance des vignobles chablisiens et d’Irancy. Pour leur seconde participation, les deux associées de « La Vaugermaine », resteront toute la semaine à Paris, auréolées de la médaille d’or qu’elles viennent de décrocher pour leur bière éponyme au récent concours d’Avignon : « l’an passé, nous n’étions venues que pour trois jours et le lundi en repartant, on avait les « boules », il y a une telle ambiance ici ! ». C’est un axiome bien connu des amateurs éclairés : bière et fromage font mariage heureux ! Pour preuve le stand voisin où officie Valentin FERNANDEZ, de la Ferme du Val d’Auré à Bouilly, derrière sa pyramide de tommes, soumaintrain et autres saint-florentin fermiers. L’occasion de faire connaître à un public citadin des fromages d’exception encore trop méconnus du plus grand nombre, tout en affichant une positivité dans le propos, inhabituelle par les temps qui courent : « c’est vrai, la période n’est pas évidente, le métier agricole non plus, mais il faut reconnaître que l’on fait ça aussi parce que c’est ce qui nous plaît. Nous sommes là pour montrer que l’on peut passer un bon moment et les gens en ont bien besoin, qu’ils soient agriculteurs ou pas… ». Le jeune producteur laitier se refuse à considérer la grande distribution comme seule responsable du malaise agricole : « on incrimine les grandes surfaces, mais je ne pense pas que tout soit de leur faute, le problème est plus profond que cela… ». Citant notamment de multiples acteurs gravitant autour de la sphère agricole, « qui ne servent pas toujours à quelque chose et nous coûtent très cher… ».

 

 

Vézelay, Guédelon, on ne connaît pas !

 

Un fumet des plus tentants s’échappe du « Bar à escargots », déjà pris d’assaut à l’heure de l’apéro. Le stand de Dominique ROUYER, héliculteur à Armeau rencontre une nouvelle fois le succès escompté et il faut jouer des coudes pour espérer déguster ce qui reste encore l’un des symboles de la gastronomie bourguignonne. De quoi pour le maître des lieux et avec la complicité du regretté Henri VINCENOT se forger un destin de « Pape des escargots » !

Si l’Yonne n’est pas un département chevrier de référence, quelques belles pépites sont à découvrir, à l’image des fromages de Claire GENET, présente pour la troisième fois consécutive Porte de Versailles sur son stand aux couleurs de la « Ferme d’Ultéria ». Pas toujours facile de combiner avec les contraintes de l’exploitation, alors que la saison des naissances bat son plein et le séjour sera écourté d’autant, quatre jours seulement. « Je me suis arrêtée là car j’adore les fromages de chèvre, mais non, désolée, je ne suis jamais allée dans l’Yonne, je ne connais pas du tout ce département…». Catherine, 71 printemps, est venue de l’Oise et confesse dans un sourire ses lacunes : Vézelay ? Guédelon ? « Jamais entendu parler ! ». Si l’Yonne a encore du pain sur la planche pour améliorer auprès de certains sa notoriété, nul doute que les producteurs présents au SIA y contribuent chaque année un peu plus. Une présence qui mériterait presque d’être reconnue « d’intérêt public » !

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Quelle fut longue l’attente. Trop longue, même ! Quatre années, le temps d’une olympiade. Ou presque ! De mémoire de dirigeant, il s’en est fallu d’un cheveu que la barre fatidique des mille convives ne soit enfin franchie ! Adhérents de la coopérative, clients et partenaires, salariés et invités… : tous devaient converger dans cet antre de la manifestation conviviale que représente AUXERREXPO. Plus de 950 participants à ce qui reste, et de très loin, l’une des animations cabaret les plus prisées du paysage icaunais : les soirées retrouvailles de 110 Bourgogne !

 

AUXERRE : Sur le papier, on le sait chaque année, les retrouvailles festives concoctées par 110 Bourgogne figurent parmi les soirées les plus populaires de la saison. Tant par la qualité de ses prestations que par l’affluence record de ses invités. 2024 n’aura donc pas dérogé à la règle ! Nullement, d’autant que cela faisait quatre années que les fidèles d’entre les fidèles, les professionnels de la filière agricole/viticole de notre territoire, rongeaient patiemment leur frein avant de pouvoir fouler de nouveau le revêtement du parc des expositions auxerrois.

Mais, cette fois-ci, en ce début d’année 2024, fi de la crise sanitaire ou de toute autre excuse fallacieuse qui aurait pu empêcher les gens de se rendre sur place afin de célébrer comme il se doit cet évènement, bien ancré dans le territoire local.

Intérieurement, Jean-Marc KREBS devait rêver de battre le record de fréquentation lors de ce rendez-vous ; souhaitant secrètement effacer la barre des mille visiteurs derrière lui. Il s’en sera fallu de peu ! Pas loin de 950 convives se présentèrent aux alentours de 19h30, ce vendredi-là, pour prendre possession de l’une des tables circulaires permettant d’accueillir les invités de la coopérative régionale. On devait y retrouver pêle-mêle les adhérents – une évidence ! – mais pas que puisque les partenaires, les clients, les salariés, les institutionnels s’additionnaient à cette somme de représentativités !

 

 

Un don réalisé au profit des Restos du Cœur !

 

Se retrouver, échanger, profiter de tous et de chacun… : ostensiblement, le sceau de la camaraderie et de la convivialité battait pavillon au-dessus d’AUXERREXPO et cela faisait plaisir à voir, dans cet univers bon enfant.

Les organisateurs avaient préparé un programme des plus réjouissants. Avec à la baguette l’équipe de MGM Evènements et de son inamovible, Philippe MAUDUIT, en maître de cérémonie, façon « Monsieur Loyal ». En guise de mise en bouche : « Charly le Magicien ». Spectacle d’illusion, cette excellente entrée en matière a reçu fin 2023 le premier prix de magie comique aux championnats de France de magie. Le public fut conquis.

Devait lui succéder, Jean-Pierre BLANCHARD. Bourré de talents, à l’imaginaire hyper réactif et fécond, l’artiste peintre a pour habitude de croquer en direct sur la scène le portrait d’une personnalité. Là, c’est la réalisation de l’esquisse de COLUCHE qui mit en émoi toute la salle, les yeux rivés non pas sur le contenu de l’assiette, mais sur le chevalet présent sur scène. Un COLUCHE et son sourire caractéristique qui en deux temps trois mouvements sortirent du feutre du dessinateur véloce, sous le regard admiratif du public.

Une représentation qui n’était pas anodine comme devait l’expliciter Walter HURE, président de la coopérative régionale. « L’agriculture est le premier maillon de l’alimentation. De plus, la solidarité est une des valeurs de notre coopérative. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi cette représentation de COLUCHE, figure emblématique et fondateur des Restos du Cœur, structure associative qui œuvre pour lutter contre la pauvreté en France, et notamment contre la précarité alimentaire… ».

 

 

Jusqu’à tard dans la nuit sur des rythmes dansants

 

Généreuse 110 Bourgogne ! La toile sera remise sous la forme d’un don à l’association des Restos du Cœur de l’Yonne, dont le siège social est situé à Appoigny.

Mais, la tête d’affiche de cette soirée d’exception se nommait Yann JAMET. Imitateur, humoriste, chansonnier, l’artiste devait brosser avec maestria une multitude de portraits de personnalités politiques en les parodiant lors de séquences vocales impayables. Plus tard, alors que la nuit s’accrochait durablement au-dessus de la capitale de l’Yonne, c’est l’orchestre « OK FRED » qui acheva la soirée avec des airs connus et reconnus, facilitant des pas de danse.

Des retrouvailles devant se déguster comme du bon pain pour la grande famille de la coopérative agricole. A réitérer dès l’année prochaine, c’est promis !

 

Thierry BRET

 


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Il est des jours où il ne fait pas bon être « Père de la Nation », face à la colère de toute une profession. L’inauguration de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture par le président de la République s’est déroulée sous les sifflets et les huées, rythmée par les charges des forces de l’ordre et les actions musclées d’agriculteurs chauffés à blanc. Siglées de jaune pour ceux se réclamant de la Coordination Rurale ou de vert et blanc pour les adhérents à la FNSEA, avec en partage le noir de la colère…  

 

PARIS : De mémoire d’agriculteur, d’exposant ou de journaliste, jamais une inauguration n’aura connu autant d’aléas. Prévues ouvrir à 09 heures, les grilles du Salon de l’agriculture auront attendu près de deux heures pour cela, obligeant des milliers de visiteurs à patienter Porte de Versailles, avant d’être autorisés à rentrer. Leur chemin de croix ne s’est pas arrêté là, puisqu’il leur a fallu attendre le début d’après-midi pour pénétrer dans le « saint des saints », à savoir le hall 1 où étaient présents, outre les plus beaux représentants des espèces animales, un président de la République, bien à la peine depuis le début de la matinée.

Une visite à haut risque, à l’abri des regards, qui restera dans les annales. Hué, sifflé, appelé à la démission, Emmanuel MACRON n’a pas, pour autant, baissé les bras. Même si pour la veste, c’était déjà fait ! Lui qui dit « adorer » le contact avec les gens, c’est quasiment avec un garde mobile sur les genoux et en bras de chemise, qu’il a entamé le dialogue avec les agriculteurs présents autour de lui. Un discours qui ne passe pas pour certains, peu enclins à délivrer un blanc-seing à leur interlocuteur, fut-il président de la République : « malgré 400 millions d’euros annoncés, vous nous avez donné des miettes… ». Au cœur de la colère, le niveau de vie et le revenu, considérés par tous comme « indignes d’une profession qui nourrit la France » et des propos présidentiels jugés comme une « macronnade ».     

 

 

 

Les aides à l’Ukraine agricole dans le collimateur…

 

Bonnet jaune rivé sur la tête, Gildas est encarté à la Coordination Rurale et ne décolère pas depuis la levée des droits de douane en juin 2022 sur les importations en provenance d’Ukraine : « on leur donne 3,4 milliards d’euros, tout ça pour nous inonder de leurs poulets et pendant ce temps-là nos producteurs crèvent ! Que vont-ils faire demain s’ils rentrent dans l’Europe ? Nous inonder avec leur lait, avec leurs porcs… ? Ils vont nous « baiser », c’est clair ! ».

Installé au cœur de cette belle région qu’est le Pays de Redon, cet éleveur laitier ne voit là que « concurrence déloyale », à des années-lumière de la solidarité manifestée depuis deux ans à l’égard d’un pays en guerre. Une solidarité qui pèse aujourd’hui sur les exploitations nationales, confrontées à des règles de production et des directives européennes bien plus drastiques que leurs collègues ukrainiens. Le Breton au discours bien tranché est catégorique : « aujourd’hui mon lait est payé 420 € la tonne, si demain on me le paie 480 €, j’en veux plus de la PAC, j’en n’ai plus rien à faire, point barre ! ».

 

 

Un salon devenu un exutoire pour toutes les critiques…

 

De retour du pavillon de l’élevage, « on revient du champ de bataille… » (sic!). Ces agriculteurs des Ardennes et de la Marne, tous estampillés FNSEA, affichent fièrement leur pancarte : « Manu, on n’est pas là pour du bricolage ! ». Le discours présidentiel et les propositions faites dans la matinée ne rencontrent que peu d’écho : « c’est toujours pareil, de la mascarade ! ». Plus enclins à afficher, sac en bandoulière à l’appui, les couleurs d’une célèbre enseigne low-cost, jugée comme « bien plus respectueuse des producteurs que les autres, on y trouve que des produits français… ».  Une affirmation restant à prouver, dictée sans doute par le fait que ladite enseigne est depuis plusieurs années partenaire financier du Salon de l’agriculture et à ce titre, seul distributeur présent !

 

 

En ce milieu d’après-midi, le calme semblait revenu dans le hall 1, même si un cordon de CRS installés à la place d’animaux déplacés pour la circonstance (sic !), barrait toujours l’accès au secteur visité par le président. Les sifflets des manifestants ont continué à donner le ton de la journée et le débat improvisé de la matinée ne semblait pas avoir fait retomber la colère. Un président qui paraît cristalliser les haines et les critiques à en juger par les commentaires peu élogieux entendus au fil des allées, qu’ils émanent des professionnels ou des visiteurs. Des propos parfois outranciers et infondés, mais il y a longtemps qu’une partie des Français a rompu avec ce président jadis adulé, comme cette fois en 2019 où, encore haut dans les sondages, il avait fait exploser les compteurs de ses prédécesseurs, en déambulant quatorze heures durant dans les allées du SIA, dans une atmosphère bon enfant en multipliant les selfies. « O tempora, o mores »…  

    

Dominique BERNERD

 

 


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Concert de klaxons, pétards assourdissants, cohorte de tracteurs, fumigènes… : la capitale de l’Yonne n’est guère habituée à autant de tumultes désordonnés dans ses rues ; elle qui coule d’ordinaire des après-midi si tranquilles à la « Derrick » ! Oui mais voilà : il ne faut pas hérisser le poil d’une filière professionnelle, celle de l’agriculture en l’occurrence, qui n’en peut plus d’entendre les sempiternelles promesses politiques non tenues alors que la situation économique des exploitants est de plus en plus exécrable.    

 

AUXERRE: Le temps tout d’abord, avec un vent froid accompagné d’une pluie battante, à ne pas mettre un journaliste dehors. Pourtant, nous y étions ! Trempés, rincés, mouillés jusqu’aux os ! Bonjour le rhume, bienvenue l’angine : ce soir, c’est sûr, la fièvre nous gagnera !

Ni les représentants des services de sécurité – des forces de l’ordre plutôt discrètes, par ailleurs, disséminées tout au long du cortège – mais ils étaient bel et bien là, oreillettes fonctionnelles et radio émetteur dans la main. A contrario, pas de visages connus et reconnus du monde politique local, absents de ce défilé, vrombissant de tracteurs et engins agricoles, qui empruntait l’interminable avenue Charles de Gaulle, au grand dam des malheureux automobilistes piégés pour un temps, pour mieux se diriger vers la première étape de ce raout syndicaliste, bon enfant et pacifiste : les locaux de la DDT, la Direction départementale du Travail de l’Yonne.

 

De la paille jetée à foison devant les entrées de la DDT 89

 

La tempête « Louis », puisque c’est d’elle dont il s’agit, se sera invitée à la fête avec ses sombres nuages noirs et ses vents tourbillonnants. Un décor digne de l’évènement ! Une manifestation curieuse, fait d’un attroupement de tracteurs tout phare allumé – environ soixante-dix engins de belle puissance, sonneries hurlantes pour certains d’entre eux – qui avait comme consigne de pénétrer dans la toute petite rue Monge où les riverains, yeux hagards derrière leurs fenêtres de salon, se demandaient bien étonnés ce qu’il arrivait dans leur paisible quartier à l’heure de la sieste digestive.

D’autant que le spectacle était garanti en face de leurs habitations avec ces ballots de paille (super, le symbole évoquant les faibles revenus des agriculteurs !) déversés à foison par les tracteurs et ses occupants devant les différentes entrées menant à la DDT. Voire, par-dessus les grilles de l’édifice administratif ! On dénombrait selon les sources officielles près de cent cinquante professionnels, requinqués comme un sou neuf, et trop heureux de faire entendre leur voix, celle de la colère, devant l’un des services de l’Etat, le siège départemental du travail.

 

 

Le ras-le-bol généralisé de toute une corporation

 

A 48 heures de l’inauguration par le président de la République Emmanuel MACRON ce samedi du Salon international de l’Agriculture de Paris, on peut dire que grâce à la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Yonne) et des JA (Jeunes Agriculteurs) la filière ne sera pas faite oubliée dans l’opinion publique locale ! Et les récentes paroles du Premier ministre Gabriel ATTAL n’auront pas vraiment apaisé les tensions persistantes depuis des lustres au sein de la corporation.

Le sentiment qui prédomine est simple : c’est le ras-le-bol généralisé ! Marre de cette inaction récurrente de la gouvernance qui semble penser pouvoir satisfaire les représentants d’une filière en totale souffrance, avec de simples effets d’annonce. Des paroles et encore des paroles. On connaît la chanson comme l’avaient interprété jadis feu la regrettée DALIDA en duo avec l’élégant Alain DELON de l’époque 70.

 

 

La balle est dans le camp de l’Etat et des acteurs politiques

 

A la manœuvre dans le placement circulatoire de ce bal de tracteurs, rue Monge, Damien BRAYOTEL, président de la section icaunaise de la FDSEA, est formel : « Nous ne voulons plus de promesses vaines ! Ce que nous attendons désormais, ce sont des actions concrètes ! ».

Sur le pont depuis plus de trois mois, les agriculteurs réclament un changement radical et immédiat sur des dossiers fondamentaux qui à date n’ont pas encore bougé d’un iota. Bien sûr, il y a le besoin d’une rémunération juste du fruit de leur travail. Naturellement, il s’agit de restaurer la dignité des acteurs de la filière. C’est certain : il faut assurer la pérennité de leur activité.

Force est de constater, toutefois, à quelques heures de l’évènement annuel qui va mobiliser l’ensemble de la profession, Porte de Versailles, que bon nombre des préoccupations demeure toujours sans l’once d’une réponse.

Arriveront-elles juste à temps et avant l’ouverture des portes du Salon 2024 ? Peu probable ! Même si la balle est clairement dans le camp et la responsabilité de l’administration et de l’Etat. Idem de la part des responsables politiques, qui étrangement pour celles et ceux qui occupent d’ordinaire les premiers rôles dans le sérail icaunais – peut-être à cause de cette météo des plus humides, capricieuses et peu engageantes – ils ne défilaient pas aux côtés de ces professionnels de la terre, celles et ceux qui sont pourtant fiers de nourrir les citoyens que nous sommes…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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