« Les thés meurtriers » ou « l’été meurtrier » ? L’un ne va pas sans l’autre. Avec les Jeux Olympiques, l’été 2024 fut encore plus festif que d’habitude ! Le farniente, les vacances, les JO : un cortège de fêtes en tout genre. Selon les envies et les moyens, le champagne a coulé à flot, la bière aussi, quand pour d’autres le café et le thé sont venus ponctuer le désir de célébrer des victoires ! Le problème, c’est que le miel avait un goût de fiel. Peu de personnes y ont pris garde ! Car, voici le temps de la rentrée, aux couleurs de tempête économique…
TRIBUNE : Alors que nous émergeons à peine des vacances, la rentrée s’annonce brutale. Qu’il s’agisse des difficultés économiques, des finances de l’Etat et du budget, des problèmes sociaux que rencontrent notre pays, tout est conduit par la politique. Le pouvoir, avec son Président, un Premier ministre, des ministres et un parlement avec ses deux chambres ! Cela est vital pour conduire la Nation. La dissolution de l’Assemblée nationale, puis un temps de gestation, qui devient long, pour accoucher d’un Premier Ministre… Chaussons roses ou chausson bleus ?
Des épées de Damoclès s’amoncèlent au-dessus de nos têtes. Un certain laisser-aller politique depuis le début du deuxième quinquennat du Président MACRON a fait croire aux Français qu’on pouvait se passer d’un gouvernement : un Président pour signer à tout va des ordonnances, et un Premier ministre pour jouer du « 49-3 » avec virtuosité…
Finalement, c’est tout de même partiellement vrai. Selon l’adage bien connu, les politiques passent, les fonctionnaires restent. Aujourd’hui, nos ministres démissionnaires (ils tiennent à cette appellation car ils souhaitent cumuler les fonctions, de ministre et de député) gèrent les affaires courantes. Si chez nos amis Belges, l’absence de gouvernement durant presque deux ans n’a pas nui à leur santé économique et financière, il n’en va pas de même pour nous. En effet, l’urgence de la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement, est dictée par la procédure d’enquête de Bruxelles pour déficit budgétaire excessif, et l’obligation de signer le contrat de garantie pour la conclusion des Jeux Olympiques d’hiver, et ce, en octobre au plus tard !
Une dette européenne globale de 114 milliards d’euros
Le pacte de stabilité budgétaire européen oblige chaque état membre à maintenir son déficit public en dessous des 3 % du PIB. Le déficit de la France atteint 5,5 % en 2023 et la dette publique 110,6 % du PIB. Selon les prévisions européennes, la dette pourrait atteindre 114 % en 2024 !
Les pays européens qui ne respectent pas la règle de stabilité financière font florès : la France,l’Italie, la Belgique, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Grèce et la Slovaquie. La dette cumulée de tous les pays de l’Europe pèse pour près de 14 000 milliards d’euros.
Fin juillet, la Commission européenne a mandaté une enquête concernant les finances de la France. Le risque, si rien n’est fait pour corriger le déficit budgétaire et le niveau d’endettement est que notre pays peut se retrouver sous tutelle ! De plus, si le pacte de stabilité n’est pas respecté, la France sera sanctionnée par une amende de 2,7 milliard d’euros, par an. Un budget, c’est une volonté politique voulue par l’Etat et votée par le Parlement. La situation budgétaire est fragilisée par l’incertitude politique que nous vivons. Toute progression des dettes des états, comme en Italie (elle vient de franchir la barre des 3 000 milliards) ou en France (3 100 milliards qui peut hélas augmenter, et sans compter les 4 000 milliards de dettes hors bilan), risque de fragiliser l’euro !
Gare à la dépréciation des agences de notation !
Si la France ne pouvait pas organiser les Jeux d’hiver, certains s’en réjouiraient plutôt. Il ne s’agit pas d’un enjeu majeur ! Par contre, le vote d’un budget va être déterminant pour la suite des finances de l’Etat, des collectivités, des entreprises et des particuliers.
Dès septembre, les agences de notation vont juger notre signature et toute détérioration de la note, ce qui entre dans les probabilités plus que certaines, aggravera nos possibilités d’endettement. Non seulement, nous trouverions de moins en moins de souscripteurs étrangers pour notre dette nationale, mais surtout nos taux d’endettement augmenteraient considérablement : ça commence déjà !
Ce qui veut dire que la dette sera plus coûteuse pour l’Etat, donc un budget « charges financières » ruineux. Il est aujourd’hui à plus de 50 milliards. Demain, il sera le poste budgétaire le plus important ! Ne parlons pas des dettes plus coûteuses pour les collectivités, les entreprises et la raréfaction des prêts immobiliers/consommation pour les particuliers. Encore moins rassurant : il y aura moins d’investissements pour l’Etat, pour les entreprises, moins de consommation, avec un impact négatif sur l’immobilier qui se situe déjà en triste position !
Un contexte politique et économique déjà dramatique
Les conflits au Moyen-Orient et la guerre russo-ukrainienne pèsent aussi sur les finances de l’Occident. La Chine entre en récession avec la diminution de la production industrielle et l’augmentation du chômage. La volonté délibérée des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) est de peser de plus en plus sur l’économie mondiale et de déstabiliser l’Occident.
Pour la France, la récession est à notre porte. Le nombre de faillites d'entreprises s'annonce massif en 2024, notamment dans la construction et l’hôtellerie-restauration. En cause, l’échec des politiques publiques et du fameux « quoiqu'il en coûte ». En 2024, la France devrait connaître une hausse sensible des défaillances d'entreprises, avec un total de 60 700 défaillances, soit une augmentation de 7 % par rapport à l'année précédente. A la clef, il s’agit de dizaines de milliers de chômeurs en plus.
Le manque de lisibilité du budget se traduit par l’incertitude absolue en matière de fiscalité, d’orientations budgétaires qui favorisent tel ou tel type d’investissement. Plus grave encore, un Premier Ministre, issu du NFP, fait craindre le pire pour le patron du MEDEF, Patrick MARTIN. Faisant référence au programme du NFP, il annonce des conséquences dramatiques pour notre pays avec des investissements nuls, des faillites en cascades, des licenciements, la chute du CAC 40 (c’est hélas bien parti !), la fuite d’entreprises et de capitaux à l’étranger…
« Le Président de la République est gardien de la Constitution, et pendant qu’il fait ça, il n’est pas au bistrot » écrivait l’humoriste Pierre DESPROGES ! A méditer !
Fin de la partie 1
Jean-Paul ALLOU
Il faut croire que l’on vieillit très bien à la Résidence Jasmin, sise à Thorigny-sur-Oreuse ! L’air de la campagne septentrionale de l’Yonne et la qualité de l’accueil, peut-être ?! En tout cas, Bernadette BESNARD, pensionnaire de l’établissement dirigé par Christophe VOGEL, vient d’y célébrer son centième anniversaire en présence de plusieurs représentants de sa famille il y a quelques jours.
THORIGNY-SUR-OREUSE : L’évènement s’est déroulé il y a quelque jours dans ce lieu agréable, comprenant des appartements privatifs et tous les services adaptés au bien-être des seniors. Le centième anniversaire de l’une des pensionnaires, Bernadette BESNARD.
Toujours bon pied, bon œil, la « demoiselle » possède toute sa tête ! Il est vrai qu’à 89 ans, cette maman de quatre filles, qui compte aujourd’hui huit petits-enfants, douze arrières petits-enfants et trois arrières-arrières-petits-enfants, découvrait avec un plaisir non dissimulé les subtilités joyeuses de la pratique informatique !
D’ailleurs, le responsable de l’établissement, Christophe FOGEL, dit d’elle : « C’est une personne discrète, très chouette et quand ça ne va pas, elle sait le dire et d’ailleurs l’expression sur son visage exprime de suite qu’il y a un problème ! ».
Native de Trancault, village aubois, Bernadette BESNARD, née PLANSSON est la dernière de la fratrie : la fille « unique » qui vivait aux côtés de six frères ! Elle a vu le jour le 27 août 1924 !
Après son certificat d’études, elle part quelques mois à Troyes pour garder les enfants, faire du ménage, la cuisine et apprendre la couture. Ensuite, elle travaille chez des agriculteurs de son village en qualité de femme de ménage ou ouvrière agricole, suivant les saisons.
En 1948, elle rencontre Emile BESNARD. Ils se marient en juin et habitent à Molinons. Ils ont eu quatre et s’occupaient tous les deux de la ferme.
Des voyages en camping-car pendant une trentaine d’années
Elle tricotait beaucoup. Des pulls, des gants et des bonnets. Elle cousait aussi des vêtements pour les poupées de ses filles. A l’âge de la retraite, le couple a vendu la ferme. Il s’est installé à Gisy-le-Noble où Bernadette gardait ses petits-enfants pendant les vacances scolaires. Elle leur faisait alors de la confiture et des conserves avec les fruits de leur grand jardin, tout en élevant quelques poules et lapins.
Plus tard, le couple a acheté un camping-car avec à la clé des voyages pendant une trentaine d’années. Ils ont aussi participé à des voyages organisés. Ils aimaient également se rendre au club des anciens et retrouver des amis autour d’un bon repas. La belle vie de retraité, que voilà !
Un couple de centenaires avant de poursuivre son chemin, seule…
2019 : année importante pour le couple qui décide de s’installer à la Résidence Jasmin ! Des « jeunes gens » bien tranquille, en effet, Emile était alors âgé de 98 ans et demi, tandis que Bernadette portait allègrement ses 94 printemps !
Mais, en 2020, elle perd son mari, peu de temps après qu’il ait fêté ses 100 ans. Aujourd’hui, Bernadette continue sa vie à Jasmin en faisant des connaissances. Elle se déplace encore toute seule avec son déambulateur, vient au restaurant, retourne chez elle et parfois on peut la voir se promener dans les couloirs, lentement mais sûrement ! On ne peut que lui souhaiter de vivre paisible encore longtemps…
Thierry BRET
On le savait précurseur dans bien des domaines professionnels, le voici innovant sur les techniques de vente ! Le groupe 123 IMMO, implanté via différentes vitrines commerciales sur le territoire de l’Yonne peut s’enorgueillir à date d’être le seul spécialiste du secteur de l’immobilier départemental à proposer le principe de la vente interactive. Une approche intéressante qui pourrait s’apparenter à des « enchères immobilières » telles que l’on a pratique d’ordinaire chez les notaires ou les commissaires-priseurs pour d’autres objets…
AUXERRE : Il en parle avec une certaine satisfaction. Normal, il pratique la méthodologie depuis plusieurs mois déjà. Patrick GARCIA propose même une petite démonstration de cette vente « interactive » à partir de son ordinateur portable. Un gain de temps assuré entre vendeurs et acquéreurs dans le cadre de transactions immobilières, envisagées de manière moderniste et…rapides !
La cheville ouvrière de l’agence auxerroise (rue de Paris) du groupe 123 IMMO, installé derrière son bureau, explique en bon pédagogue les tenants et les aboutissants de cette méthode de vente qui commence à faire florès dans la filière, un processus qui pourrait se comparer aux fameuses ventes aux enchères, orchestrées par les notaires ou les commissaires-priseurs dans les hôtels des ventes !
« A l’issue de cette vente interactive, souligne Patrick GARCIA, le meilleur enchérisseur peut avoir recours à un crédit… ».
Davantage d’offres et une meilleure idée du marché
Cela semble simple comme bonjour ! Il ne faut jamais ôter de sa mémoire que cette typologie de ventes repose sur deux principes : obtenir le meilleur prix de sa vente dans les délais de transaction les plus rapides ! De quoi contenter tout le monde ou presque, non ?!
Dans le cas présent, tout se passe via Internet. En version appel d’offres entre particuliers ! Sachant que le propriétaire du bien à céder demeure libre quant à l’acceptation ou pas de l’une des propositions. Le vendeur, de son côté, n’est pas tenu d’accepter la meilleure offre. Le tout, en matière de sécurisation de la vente, est parfaitement maîtrisé par les professionnels de l'immobilier qui sont à la manœuvre. Dès que la vente se formalise, s’enclenche ensuite le processus normal à l’instar d’une opération traditionnelle se traduisant par la signature d’un compromis, suivi d’un acte authentique dans une étude notariale.
« Côté vendeur, explique Patrick GARCIA, cette méthodologie est intéressante. Elle lui permet de pouvoir consulter un nombre plus conséquent d’offres et de posséder à travers celles-ci une idée précise du marché. En résumé, cela lui garantit assurément de réaliser une bonne affaire si la transaction se déroule bien… ».
Au sein du groupe immobilier piloté par Baptiste CHAPUIS, la nouvelle approche commence à se développer de plus en plus auprès des négociateurs. Pourtant, la technique est employée depuis deux décennies au sein des études notariales.
« Avec cet outil, ajoute Patrick GARCIA, l’idée est de dynamiser les ventes de biens. On initie ainsi, via les présentations numériques interactives, davantage de visites virtuelles de biens, ce qui peut concerner un plus grand nombre de clients potentiels… ».
L'apport d'une start-up spécialisée, WINUP !
Le groupe icaunais s’appuie sur les services d’un prestataire hexagonal : « WINUP », une start-up francilienne apparue récemment sur le marché de la vente interactive qui prône les vertus du gagnant/gagnant ! Logique, dans le cas présent, le vendeur recherche la meilleure offre pour son bien immobilier tandis que l’acheteur est en quête de l’affaire du siècle en ne payant que le juste prix !
La salle des ventes aux enchères virtuelle offre ainsi la possibilité aux cédants et acquéreurs de s’entendre sur la transaction d’un bien au prix qui favorise les deux parties !
Quant aux opérations, elles se déroulent en toute transparence et en présence des conseillers commerciaux du groupe 123 IMMO, à l’agence.
Depuis le début de l’année, 123 IMMO a déjà procédé à une dizaine de ventes dans l’Yonne. D’où le satisfecit de Patrick GARCIA, accro désormais à cette diversification numérique complémentaire de la transaction immobilière. Une nouvelle corde à l’arc appréciable, permettant de répondre à l’atonie du circuit traditionnel qui aura vu en 2023 au plan national son volume de transactions se réduire de près de 20 % !
Thierry BRET
Une fois n'est pas coutume, « L'Aile ou la Cuisse » vous propose de s'attabler comme « d'hab » pourra-t'-on rétorquer, sauf que là, c'est à 35 000 pieds, soit environ 11 000 mètres d'altitude ! Le récent mariage d'un de mes neveux dans un lointain pays m'incita à prendre l'avion pour arriver à destination. Ce que je n'avais pas fait depuis moult années, me contentant juste de quelques Paris-Nice pour aller voir la famille sudiste !
PARIS : Force est de reconnaître que le terminal 2E de l'aéroport Charles-de-Gaulle s’est plutôt embelli et amélioré aussi ! Le contrôle électronique rapide des passeports, la signalétique plus présente : bref, il ne manque plus désormais qu'un transport rapide digne de ce nom reliant la capitale. Ce sera le « CDG Express » que les publicités aéroportuaires annoncent pour 2027.
Pour l'instant, l'on doit se contenter du RER B et de sa traversée banlieusarde dans des rames d'un autre temps (1979), tandis que pour aller à Orly désormais, la moderniste ligne 14 est là !
Il n'en reste pas moins vrai que prendre l'avion est toujours source de tensions : le passeport, enlever la ceinture du pantalon, mince ça sonne ! La sérénité revient ensuite, face à la porte d'embarquement, de préférence lorsque l'avion y est stationné aussi !
On nous annonce l'embarquement, passeport préparé, puis « QR code » sur le portillon automatique, et la lampe qui s'allume en rouge. C'est alors que subrepticement un petit ticket sort de la fente métallique : changement de siège ! Du 44J en classe éco, je me retrouve au 18F en cabine business, ayant eu la chance d'être surclassé pour un voyage assurément plus confortable !
Un voyage avec aux commandes « Captain O’Clock » !
Elle a fière allure cette cabine novatrice faisant la part belle à l'espace. Une cloison mobile vous isole - ou pas ! - de votre voisine ou voisin. Des pantoufles, une trousse-confort, une petite bouteille d'eau : plutôt agréable !
Les annonces sonores précisent que le commandant de bord se nomme Jean-Luc BEYER. Ce pilote-instructeur, alsacien d'origine - on s'en serait douté ! - plutôt rigoureux, est surnommé par ses pairs « Captain O’Clock », parce que, depuis de longues années, lors des touchées, il se démène pour embarquer et partir à l'heure. Il active l'embarquement, le chargement des soutes, et bien souvent le résultat est là. Nombre de ses collègues seraient bien avisés d'en faire de même, car la ponctualité est l'un des souhaits prioritaires de la clientèle aérienne !
La chef de cabine principal, c'est Laurence MERCIER. Cette ancienne hôtesse du supersonique « Concorde », élégante et souriante se démène aussi, et à l'œil à tout.
Une petite coupe de Champagne d'accueil des plus mérités avant que quelques minutes plus tard, le commandant de bord annonce notre décollage.
Un crémeux de butternut renversant !
La croisière est là paisible. Le service, plutôt aimable, va pouvoir commencer. Quant au menu, sa lecture est plutôt alléchante ! La carte des vins et boissons insiste fort légitimement sur une sélection d'alcools 100% français. Je choisis un gin tonic rafraîchissant à souhait ! Le gin de France est du « G'vine » .Il est accompagné de gavottes croustillantes au fromage labellisées « BZH » et d'une mise en bouche faite de légumes d'été à la menthe, fromage de brebis et olives noires. C’est frais et plaisant, manquant peut-être d'un brin d'assaisonnement....mais bon ! Nous ne sommes pas au restaurant, mais à 11 000 mètres d'altitude !
L'entrée est composée de crevettes vinaigrette orange au miel, crémeux de butternut au kumquat et salade de carottes. Quelque peu circonspect devant la dénomination sur le menu, je découvre une entrée équilibrée, plutôt bien assaisonnée, et une agréable surprise pour le crémeux de butternut qui est délicieux.
Lors de la mise de table, le steward propose fort opportunément un tour de moulin à poivre, ce qui est aussi plaisant qu'apprécié ! Deux vins blancs nous sont proposés. Chauvin, je choisis le Chablis 2022 de Jean-Marc BROCARD. Il n'est sincèrement pas inoubliable ! Quant au ciel, il est d'un bleu perçant, donnant l'impression aux rayons du soleil aussi, de réchauffer la cabine, par hublot interposé.
De belles signatures pour les plats…
Le pain, servi tiède, est bon aussi. On peut l'apprécier accompagné d'une lichette de beurre d'Isigny, commune laitière incontournable de la belle Normandie. Quatre choix de plats chauds sont proposés ensuite (dont un végétarien). Je choisis le cabillaud, sauce relevée de Noilly-Prat et artichaut. L'assiette poissonnière est accompagnée d'une petite saucière que je goûte indépendamment. Cette sauce nappante est délicieuse vraiment : vous pouvez faire confiance, en la matière, à votre serviteur, sincère amateur saucier ! Ce n'est pas mon ami le chef Jérôme JOUBERT du « Rive Gauche » à Joigny qui vous dira le contraire !
La cuisson du poisson est bonne et l'artichaut une belle liaison. Voilà un bon plat digne à terre, d'un bon restaurant ! Je crois savoir qu'à la tête de la SERVAIR, traiteur aérien assurant ici l'intendance, se tient le chef François ADAMSKI, « Bocuse d'Or », MOF, et antan étoilé Michelin à Bourges, excusez du peu !
Le menu mentionne aussi les coopérations du chef Arnaud LALLEMENT, triplement étoilé Michelin en Champagne dans la maison familiale, mais aussi la pâtissière du moment Nina METAYER, très en vue actuellement !
Deux jolis nom en tout cas de notre gastronomie, qui grâce aux « Airbus » (mais aussi aux « Boeing », le cas aujourd'hui) voyagent de par le monde !
La réglette de fromages gagnerait peut-être à un affinage un brin plus poussé : pas simple ici, d'autant qu'il faut plaire aussi aux palais du monde entier. La fourme d'Ambert me sembla sortir du lot de par sa texture moelleuse et sa pâte persillée caractéristique. J'ai goûté les deux vins rouges proposés : un Saint-Estephe 2016 (je m'attendais à mieux) et le Crozes
Hermitage 2021 de chez CHAPOUTIER, caractéristique des vins rhodaniens de cépage syrah.
Un bon repas à 11 000 mètres et puis la sieste !
Le dessert - bravo cheffe Nina ! - est une évasion mangue-coco et pointe de citron vert avec un joli accord, texture précise sans sucrosité excessive. Avec, j'aurai volontiers goûté le vin doux « Mas Amiel ». Mais, j’ai oublié de le demander ! Le sorbet framboise choisi par mes soins est bon, mais un peu dur, sûrement du fait d'un enlèvement un peu trop tardif de la « carbo glace » les maintenant au frais !
Mais on sent bien ce fruit délicat si savoureux, en tarte, entremet, sorbet ou alcool blanc franc-comtois. Celui de chez Armand GUY à Pontarlier étant un modèle du genre ! Le service se déroule de façon plutôt fluide et aimable. Entre deux cabines, la professionnelle vient jeter un œil. « Tout va bien ? Et comment ! ».
Pour terminer ce bon déjeuner, on peut opter pour un expresso ou un traditionnel café soluble plutôt bon que je choisis pour accompagner un bon Calvados hors d'âge de chez Christian DROUIN.
Dans trois heures, ce sera la descente. Le temps d'une bonne sieste, d'un bon film sur ce grand écran individuel ou bien les deux ! Bienvenue à bord, songeais-je alors en m'assoupissant paisiblement…
Gauthier PAJONA
La « rentrée des classes » se profile à l’horizon, c’est une évidence. Y compris chez les partenaires de l’AJ Auxerre, venus nombreux lors de la soirée spécifique qui leur était consacrée, mercredi, et accueillie dans le calme champêtre du Domaine des Colombiers, à quelques encablures de Fouronnes. C’est sûr : il fallait accomplir quelques kilomètres depuis la capitale de l’Yonne pour prendre part à la fête ! Mais, le jeu en valait la chandelle. Les soutiens financiers du pensionnaire de Ligue 1 ont pu discuter aisément avec les joueurs et les membres du staff…
FOURONNES : Micro à la main et large sourire affiché sur les lèvres, Nathalie RIVAUD a eu à cœur de lancer le rendez-vous « relations publiques » qui se veut traditionnel depuis plusieurs années, la soirée spéciale des partenaires du club de football émérite de l’Yonne.
Sur une estrade suffisamment spacieuse pour y accueillir quelques instants plus tard l’ensemble de l’équipe pro et ses dirigeants, voire fortement sonorisée pour les conduits auditifs des premiers rangs, l’animatrice de France Bleu Auxerre joua sa partition sans fausses notes sous le regard appréciateur d’un public, venu nombreux malgré la distance de la capitale de l’Yonne.
Il est vrai que les inconditionnels et soutiens financiers du team bleu et blanc ne manqueraient pour rien au monde cette animation annuelle qui fleure bon la « rentrée des classes » : celle de ces jeunes (et des valeurs confirmées) pousses talentueuses du football qui apportent du baume au cœur des férus de sport à chaque rencontre hebdomadaire. Surtout quand la victoire est obtenue en bout de ligne !
« Nous avons grandi ensemble… »
Le verre de crémant de Bourgogne ou de chablis au choix à la main, la gougère dans l’autre, l’auditoire hétéroclite de ces partenaires fidèles où l’on reconnut bon nombre de dirigeants d’entreprise et de personnalités institutionnelles de notre territoire profita de l’instant présent pour écouter quasi religieusement le discours introductif du président Baptiste MALHERBE. Un orateur rodé à l’exercice qui se plia au jeu de l’interview menée, toujours avec le sourire, par l’animatrice des ondes radio.
Le président de l’AJA se félicita de la présence de « tout l’écosystème de l’Auxerrois ».
« Vous êtes toujours à notre côté et je vous remercie de votre confiance car il ne faut pas oublier qu’en 2019, on jouait le maintien en Ligue 2 ! Ce n’est pas si lointain que cela. Votre fidélité à nos projets est restée la même… ».
Il énumèrera ensuite tout ce qui a été entrepris positivement depuis 2016 avec la création et l’aménagement des loges, l’apparition du salon « 1905 » en 2021, puis la conception du musée en 2023.
« C’est un vrai succès collectif, insista-t-il, nous avons grandi ensemble ! Grâce à votre soutien, on va continuer à proposer de nouveaux projets… ».
« Grâce à votre soutien, nous allons faire de belles choses… »
Parallèlement, le poids des partenaires n’a cessé de croître d’année en année. Une présence qui se formalise par la création de ce club des partenaires où chacun peut se découvrir, échanger, voire réaliser des affaires ensemble si l’opportunité existe.
Un écosystème économique et institutionnel qui ne peut être insensible à la réalité footballistique qui consiste à engranger des victoires et posséder des réelles ambitions.
« Un club qui brille sportivement, ajouta Baptiste MALHERBE, et c’est aussi tout l’écosystème de l’Yonne qui rayonne… ».
Un avis partagé par le président-maire de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, qui rejoindra sur la scène le président de l’AJA.
Puis, l’un après l’autre, les joueurs de l’équipe première accédèrent accompagnés des représentants du staff à l’estrade sans ordre préétabli. Chacun essayant de trouver sa place alors que crépitèrent déjà les flashes des spectateurs agglutinés au bas de l’estrade.
Le capitaine de la formation, le Brésilien JUBAL dans un français très correct mais avec ce petit accent qui caractérise ses origines sud-américaines, s’exprima ensuite au nom du collectif : « tous les joueurs sont au courant du challenge que représente la Ligue 1, et grâce à votre soutien, nous allons tout faire pour réaliser de belles choses… ».
Une pause conviviale en mode « carpe diem » !
Nathalie RIVAUD fit le relais avec le coach Christophe PELISSIER, qui avait délaissé la tenue sportive habituelle pour un jean et une chemise blanche, nettement plus estivale.
« On est très heureux d’être parmi vous ce soir, souligna l’entraîneur du club icaunais, votre présence à l’abbé Deschamps mais aussi à l’extérieur est une grande aide pour nous. Si la saison dernière fut magnifique, ce n’était pas une finalité en soi. Maintenant, il nous faut performer à un niveau au-dessus avec cette nouvelle étape. Les performances ne se décrètent pas : elles se travaillent avec la qualité du joueur, le travail d’un staff et le soutien de la direction… ».
Un tonnerre d’applaudissements ponctua son intervention. La soirée, sous son aspect le plus festif, pouvait alors débuter dans la grande cour de ce domaine réservé à l’accueil de séminaires et de rendez-vous évènementiels. La mascotte de l’AJA « O’Cerf » prit soin de passer auprès de tous les convives tandis que les serveurs apportaient les panières gorgées de chaudes gougères. Le temps d’une pause conviviale, partenaires et sportifs ne pensèrent qu’au fameux principe du « carpe diem » !
Un lâcher prise, sympa ! Sans trop regarder plus loin, et le futur rendez-vous de l’AJA qui se profile dès la journée dominicale avec le déplacement au Havre sur le coup des 17 heures. Il sera temps de se remettre à l’ouvrage !
Thierry BRET