Belgique, Pays-Bas, Espagne, Portugal…cela fait bientôt vingt ans que la plupart de ces pays européens ont statué en légiférant sur la pratique de l’euthanasie active. Une « aide à mourir » que réclament les personnes ou leurs familles en phase de situation critique. Même la province canadienne du Québec a adopté ce principe du dernier choix avant de partir. En France, entre polémiques politiciennes à n’en plus finir et aspects sémantiques administratifs à la virgule près, rien n’est encore applicable sur cet épineux sujet. Comme d’habitude, pourrait-on dire dans ce pays miné par sa traditionnelle lenteur en matière de prise de décision…
Lundi
En ce 27 janvier, journée de mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’Humanité, la commémoration prenait un relief tout particulier cette année, se conjuguant avec le 80ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques. Mais, suite à la cérémonie qui s’est tenue à Auxerre, il est permis de s’interroger : pourquoi avoir retenu le monument aux morts plutôt que celui dédié aux déportés, situé à quelques pas de là, certes moins « ripoliné » de frais ? Plus étrange encore : « La Mer » de Charles TRENET était-elle appropriée pour bercer de « ses golfes clairs et reflets d’argent » cet instant de recueillement ? Une incongruité déjà relevée le 11 mars dernier, lors de la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, où la même partition servait déjà de fond musical ! Les autorités et les organisateurs connaissent-ils seulement ce chant de mémoire qu’est le « Chant des marais », écrit par des prisonniers politiques allemands en 1933, devenu depuis la Libération, l’hymne douloureux de la déportation ? Sans doute pas assez glamour, pas assez « fou », pas assez « chantant »… !
Mardi
Le 20 janvier dernier, jour son investiture à la présidence des Etats-Unis, Donald TRUMP, entre outrances verbales, attaques en règle contre son successeur et discours au vitriol, avait donné le ton de ce que serait son second mandat présidentiel. Les premiers décrets pris depuis, ratifiés d’un trait de plume rageur, avec l’emphase qu’on lui connaît, n’ont fait que rajouter à la partition… Pauvre Amérique, pauvre Europe, pauvre monde ! Les nuages s’amoncellent et commencent à recouvrir la planète, sans que l’on sache dans quel état elle retrouvera le jour dans quatre ans… « Make the world great again » !
Mercredi
Bien décidés à jouer un rôle plus prépondérant dans le paysage syndical agricole icaunais, les sympathisants de la Coordination Rurale multiplient les démonstrations de force, comme en témoigne le blocage la semaine dernière pendant plusieurs heures, de l’entrée du centre-ville auxerrois. La vingtaine d’agriculteurs présents sous la banderole « Coordination rurale de l’Yonne », ont reçu le soutien de la députée de la deuxième circonscription, la souverainiste Sophie-Laurence ROY, passée les saluer aux premières heures de la matinée. Pour autant et bien que marqués très à droite sur l’échiquier syndical, pas d’appartenance à un parti politique selon le vice-président de la CR 89, par ailleurs tête de liste aux élections de la Chambre d’agriculture départementale, Xavier DEBREUVE, « nous ne sommes pas politisés du tout…, on s’adresse à tous les élus de la République » (Presse Evasion 21 janvier). Des propos qui ne sont pas sans rappeler un sketch du regretté Coluche : « Nous, on ne fait pas de politique ! On n’est pas de droite, ce n’est pas vrai, on n’est pas de droite ! Mais encore moins de gauche, il ne faut pas déconner non plus… » !
Jeudi
Il est des émissions qui sont l’honneur du service public. Le reportage diffusé ce soir dans le cadre d’« Envoyé Spécial » sur cette québécoise de 64 ans atteinte d’un cancer incurable, faisant le choix d’abréger ses souffrances et de partager ses derniers jours de vie face à la caméra, dans un ultime éclat de rire est de ceux-là et restera dans les mémoires. Lumineuse, Odette, filmée en famille, pour une ode à la vie et à la mort, bien loin du débat sur la fin de vie en France, où le plus urgent est … de ne rien faire ! Alors que l’euthanasie est légale au Canada depuis 2016, le Québec est devenu la première province canadienne à légaliser l'aide médicale à mourir, plébiscitée par une grande partie de la population et perçue ici comme soin ultime. A l’image d’autres faits sociétaux, celui-ci est douloureux, mais notre pays saura-t-il un jour s’affranchir des positions partisanes ou politiciennes pour dépassionner le débat et légiférer sereinement sur le sujet ? A l’issue de sa courte vie, Odette a su s’inventer une route, puissions-nous un jour, trouver la nôtre…
Vendredi
Depuis un quart de siècle, l’armée française faisait fabriquer une partie de ses uniformes « de gala », notamment ceux portés par nos valeureux « pioupious » lors du défilé parisien du 14 juillet, par un atelier textile calaisien. Un marché représentant la quasi-totalité de la production de l’entreprise nordiste, mais qu’elle vient de perdre au bénéfice d’un concurrent disposant d’usines à… Madagascar ! Une décision conduisant la société-mère MARCK & BALSAN à fermer son site de fabrication de Calais, entraînant de facto le licenciement de 65 salariés. La « Grande muette » semble coutumière du fait, ayant déjà dans le passé, remplacé son emblématique « Famas », fabriqué trente ans durant à Saint-Etienne, par des fusils d’assaut allemands, jugés moins onéreux… A quand une bombe atomique tricolore « made in China » ?
Samedi
Joie et soulagement après la libération de premiers otages israéliens détenus depuis le 7 octobre 2023 par le Hamas. Mais que la trêve semble fragile et sombre l’avenir face au sentiment commun de haine, partagé par les populations en présence. D’un côté, Gaza et ses dizaines de milliers de victimes, de l’autre, le souvenir de 1 200 personnes assassinées ou enlevées, terreau fertile pour jeter à la trappe toute idée de deux états vivant en paix côte à côte… Comme toujours, les extrêmes se réjouiront de la situation et sauront en tirer parti, surtout pas pour le meilleur, mais bien pour le pire !
Dimanche
Episode neigeux, goutte de froid venue de Scandinavie, vent polaire, des départements en alerte… les superlatifs ne manquent pas lorsque venue la sacro-sainte heure de la météo, les médias rivalisent pour soliloquer sur les températures enregistrées. Il fut un temps, pas si lointain, où l’on savait s’affranchir de ces prévisions anxiogènes et se contenter d’un constat aussi naturel que rassurant : c’est l’hiver, il fait froid et c’est normal !
Dominique BERNERD
Du brouillard. A couper au couteau pour arriver depuis Auxerre jusqu’à la salle des fêtes de la localité de Puisaye-Forterre, Ouanne. Devenue le temps d’une réunion publique d’un soir la capitale hexagonale de la droite traditionnelle, un rendez-vous concocté par les Républicains de l’Yonne, avec la présence de leur leader charismatique, un Laurent WAUQUIEZ très à l’aise dans le verbe et en verve dans les formules, qui près d’une heure durant, va dérouler ce qui pourrait s’apparenter à un futur programme de présidentiable à l’orée de 2027…
OUANNE : Conditions météo oblige, le timing de cette réunion publique de belle facture avec la participation d’une personnalité politique nationale de premier plan, à venir dans l’Yonne en cette année 2025 à la rencontre des Français, n’aura pas débuté à l’horaire initial. Prévu à 18h30, il aura fallu s’armer d’un peu de patience pour un auditoire mobilisé comme aux plus jours d’une campagne électorale et il n’y avait visiblement pas assez de chaises pour accueillir toutes les personnes ayant bravé un brouillard tenace et épais, soucieuses de converger dans les meilleurs délais vers la salle des fêtes communale.
Qu’à cela ne tienne ! Le temps imparti à cette attente prévisible sera largement compensé par des discussions et rencontres opportunes avec les ténors de la droite républicaine de l’Yonne, mobilisés comme un seul homme pour la circonstance dans le village de Puisaye.
Toute la droite républicaine de l’Yonne était là !
Aux premiers rangs, on retrouvera l’ancien ministre Henri de RAINCOURT, toujours en grande forme, dissertant longuement avec son ami et voisin du Loiret, Jean-Pierre DOOR, ancien édile de Montargis durant deux décennies et pensionnaire de l’Assemblée nationale. Un peu plus loin, Christophe BONNEFOND, vice-président du Département de l’Yonne discutait avec Sonia PATOURET, promue au rang de première vice-présidente du Conseil départemental depuis l’élection du président, Grégory DORTE. François BOUCHER n’était pas loin. A l’instar d’Isabelle FROMENT-MEURICE ou de Gilles ABRY…Même le maire de Montholon, Fernando DIAS GONCALVES avait effectué le déplacement. A l’identique de nombreux élus de Puisaye-Forterre. On apercevra même l’ancien député de l’Yonne, André VILLIERS, pourtant auréolé des couleurs de l’ancienne majorité présidentielle, « Horizons »…
Vint le moment si attendu par la salle où, accompagnée de Céline BAHR, la conseillère régionale, Guillaume LARRIVE en maître de cérémonie en sa qualité de président des Républicains 89, précédé de Grégory DORTE, pénétra dans la salle avec à ses côtés Laurent WAUQUIEZ, l’ancien président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et aujourd’hui président du groupe des députés de la droite républicaine au Palais Bourbon.
Sous un tonnerre d’applaudissements, le presque quinquagénaire – il fêtera ses 50 ans tout rond le 12 avril prochain ! -, traversa d’un pas alerte la salle en s’excusant de son léger retard, puisque arrivant de l’Assemblée nationale.
Le principal danger pour le pays, c’est LFI !
On connaît la passion du Lyonnais pour l’Histoire puisque cet énarque est également agrégé dans cette discipline. Aussi ne fut-ce pas surprenant que Laurent WAUQUIEZ, une fois les salutations et les remerciements d’usage effectués, débuta sa longue intervention de quarante minutes consacrée à la situation ubuesque et gravissime de l’Hexagone par une référence à Rome et à ses empereurs. Surtout à la chute de ces derniers ! « Tout cela était lié à des affrontements entre les clans pour prendre le pouvoir… ».
Fait-il allusion à la sempiternelle guerre des chefs qui mine la droite républicaine depuis tant d’années ? Que nenni ! Il pointe alors du doigt le rôle de La France Insoumise, « le pire pour la France, ce serait que Jean-Luc MELENCHON dirige un gouvernement ! ».
Le ton est donné. Posé, calme jusqu’à dans l’intonation de la voix, mais percutant par le biais de ces petites phrases assassines pour ses adversaires, l’orateur brosse le tableau d’une France en proie aux velléités gouvernementales de LFI – « un parti qui prône l’apologie du terrorisme en France et qui a rompu avec les valeurs de la laïcité en soutenant les islamo-gauchistes » - et qu’il considère comme le principal danger pour la république.
Un budget, certes, mais imparfait…
Sur le sujet de la censure du gouvernement, Laurent WAUQUIEZ rappelle que les Républicains ont accepté de faire le pas en soutenant d’une part celui piloté par Michel BARNIER – on connaît la suite de l’histoire -, et d’autre part, celui de François BAYROU. A ce titre, l’intervenant admet que « c’est un peu plus difficile avec le maire de Pau ! ».
« Nous sommes dans un soutien au gouvernement exigeant, texte par texte, souligne Laurent WAUQUIEZ. Puis, critique envers le Rassemblement national, il dénonce que celui-ci ait fait tomber le gouvernement BARNIER. « Le comportement de Marine LE PEN a changé avant et après son procès ! Avant, elle ne parlait pas de censure… ».
Le prétendant à la présidentielle 2027 n’a donc pas aimé cette prise de décision : « ses intérêts partisans sont passés avant les intérêts de la France et je n’ai pas aimé ce qu’elle a fait en censurant le gouvernement ni à nos agriculteurs, à nos maisons de retraite… ».
S’occuper de la France, c’est se mettre au niveau et privilégier la stabilité et les intérêts du pays ? Oui, affirme l’orateur, sans se départir de son calme olympien malgré un souci technique de micro.
« Oui, ce budget est imparfait, ajoute-t-il, et j’aurai préféré avoir d’autres lignes budgétaires dedans, mais l’essentiel, c’est que la France a de nouveau un budget ! ». Le pire des budgets n’est-il pas de ne pas en avoir finalement ?!
Les organes étatiques trop gourmands dans l’œil du cyclone
Désireux de remettre le pays « la tête à l’endroit » alors qu’il vit des moments de déclin, Laurent WAUQUIEZ fixe la feuille de route à venir, soit un programme servant de trame à la présidentielle 2027, articulé vers deux axes prioritaires : sanctionner les délinquants et récompenser le travail.
« Il nous faut remettre de l’ordre dans ce pays, explique-t-il, et non nous faire croire que ce sont les chèques qui font notre pouvoir d’achat, principe du socialo-étatisme ! Des chèques qui sont financés par nos impôts payés par celles et ceux qui travaillent… ».
Chantre de la lutte contre le gaspillage – « il existe partout ! » -, Laurent WAUQUIEZ cible tout particulièrement les agences et organismes d’Etat officiant dans le pays. Un millier de ces entités qui engloutissent un budget annuel de 80 milliards d’euros ! Ces dix dernières années, les budgets de ces différentes structures étatiques ont augmenté de 50 %.
« Peut-on en dire autant de nos soignants, des effectifs de nos écoles, s’interroge le député LR, ce ne sont pas les policiers et les gendarmes qui bénéficient de telles sommes ! Ce sont ces organismes qui nous abreuvent de normes et qui dégoûtent toutes celles et ceux qui entreprennent et qui travaillent ! ».
Se voulant encore plus pragmatique, l’orateur accentuera le trait en donnant l’exemple de l’ADEME, dont le budget de fonctionnement s’élève à 270 millions d’euros pour mille agents. « Tout ça, pour dire aux Français, combien de fois doivent-ils laver leurs vêtements ?! ». Rires dans la salle.
Résoudre l’incivilité par l’application de petites sanctions
Et d’égrener ensuite tous les organismes inféodés à l’environnement et à la protection de la nature.
« Ce sont eux qui traquent les agriculteurs, parfois avec un pistolet à la ceinture ! Et on se demande où on peut faire des économies ! ».
Face à cette prolifération sans borne de toutes ces structures de l’Etat, la droite républicaine n’a qu’une seule réponse : supprimer les budgets et ces organismes. « Cette bureaucratie nous étouffe et est en train de ruiner la France ! ». C’est la bataille fondamentale de Laurent WAUQUIEZ. Une démocratie qui s’est fait confisquée ses marges de manœuvre pour agir dans l’intérêt de nos concitoyens ? Le président du groupe de la droite républicaine se veut catégorique dans sa réponse : « oui ! ».
Fermer les yeux sur les abus de la carte Vitale ou l’annulation des rendez-vous médicaux furent des sujets abordés ensuite par l’orateur. « Nous devons obtenir enfin un référendum sur ce sujet des aides sociales. De GAULLE a toujours dit que les Français devaient s’exprimer, alors chiche ! Alors qu’ils s’expriment sur de vrais sujets comme l’école, la délinquance, le système social… Ce ne sont pas les cours suprêmes qui doivent agir au nom des Français ».
Saluant le travail du binôme Bruno RETAILLEAU et Gérald DARMANIN, Laurent WAUQUIEZ souhaite que la France tape au portefeuille, notamment sur le dossier de l’Algérie – « ce pays se moque de nous ! » -, en fiscalisant les transferts de fonds. Il est également favorable à l’application de petites sanctions pour résoudre la recrudescence des incivilités dont se plaignent les Français. Même si la France a un problème de sous-capacité carcérale. « Il nous faut une loi d’urgence pour construire les prisons dont on a besoin… ».
En finir avec l’assistanat qui ruine le pays
S’insurgeant contre le système social actuel – « ceux qui sont sanctionnés, ce sont les personnes qui travaillent ! » -, l’orateur cite les exemples de salariés qui sont pressurisés par les impôts ou des retraités en grandes difficultés financières. « On est en train écœurer les gens, du fait des charges trop élevées en France. Il nous faut combattre l’assistanat et ses abus ! C’est en train de ruiner notre pays… ».
Aider les gens par le travail ? Un précepte de bon sens pour Laurent WAUQUIEZ qui veut remettre la France au travail en y ajoutant la reconnaissance de l’effort.
« C’est la différence fondamentale avec le RN, notamment pour remettre les allocataires du RSA sur la voie professionnelle, eux qui sont souvent leurs électeurs… » .
Des propositions que le responsable des Républicains entend bien expliquer auprès du plus grand nombre de nos concitoyens ces prochains mois en vue de l’échéance présidentielle du printemps 2027. Douze ans que les Républicains ne se sont pas occupés de la Nation. Un bail pour celles et ceux qui assistaient nostalgiques à ce meeting de la droite traditionnelle…Alors, la reconstruction de la droite responsable et solide, capable de mobiliser les Français, a-t-elle débuté hier soir dans l’Yonne ?
Thierry BRET
Et une séance de dédicaces de plus pour l’infatigable Gérard MAITRE ! L’écrivain auxerrois, auteur du double volume « Auxerre Confidentiel » publié à l’automne 2024 - les deux tomes, « Les Rois » et « Inachevés et Incomplets », se dégustent avec grand plaisir -, se retrouve de nouveau sur le devant de la scène, ce samedi 08 février, à Auxerre. Cette fois-ci, c’est la librairie « Oblique » qui lui ouvre ses portes, pour un rendez-vous matinal avec ses lecteurs…
AUXERRE : Il aime aller à la rencontre de son public, Gérard MAITRE. Le sourire aux lèvres, et peut-être avec un petit soupçon de timidité par excès de modestie, l’auteur de la mini-saga « Auxerre Confidentiel » enchaîne les rencontres avec les amateurs de livres régionaux, et ils sont légion, lors de séances de dédicaces vécus au cours de ces dernières semaines, à Toucy, à Saint-Sauveur-en-Puisaye ou plus récemment en terre nivernaise, du côté de Clamecy. Les amateurs de ce genre littéraire auront le plaisir de le rencontrer, samedi en matinée entre 10 h et 12h30, à la librairie « Oblique », du centre-ville, pour y faire signer leurs livres et discuter avec un garçon qui a connu moult activités professionnelles dans son existence, tant dans le secteur du bâtiment que celui du conseil à l’emploi. Ex-conseiller municipal au sein de la municipalité auxerroise, Gérard MAITRE est féru d’œuvres d’art qu’elles soient scripturales ou musicales. Ses auteurs préférés répondent aux noms de Camille SAINT-SAENS, CHOSTAKOVITCH – un mélodiste remarquable ! -, ou encore le compositeur hexagonal Olivier GREIF.
C’est dans la vêture d’un écrivain au style agréable que l’on retrouve notre homme - il fut président durant près de deux décennies d’un chantier d’insertion de travailleurs handicapés -, en cette année 2025 ! L’art contemporain ne possède plus de secrets pour lui. Quant à ses lecteurs, ils essayeront d’en savoir davantage sur ceux de ce roman policier de belle facture qui n’a peut-être pas encore livré tous les siens puisque le troisième tome de la saga est en préparation !
En savoir plus :
Séance de dédicaces de l’écrivain Gérard MAITRE
Librairie « Oblique »
Samedi 08 février 2025
De 10h à 12h30.
Thierry BRET
Toujours la forme, Yves CHEVILLON ! L’ancien directeur général de l’Action régionale d’EDF en Bourgogne Franche-Comté n’a pas effectué son come-back professionnel, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de l’entité il y a quelques jours à Dijon, dans l’une des spécificités très prisées de la Cité de la Gastronomie, la « Cave ». Pourtant, il a eu droit aux honneurs de son successeur, Carmen MUNOZ-DORMOY qui lui a remis la médaille du travail or en reconnaissance de son engagement…
DIJON (Côte d’Or) : Le temps s’est écoulé depuis sa prise de fonction en septembre 2018 en qualité de délégué régional EDF en Bourgogne Franche-Comté. Un poste localisé dans la capitale des ducs de Bourgogne. C’était hier ou presque et cependant rien n’a changé pour Yves CHEVILLON, toujours bon pied bon œil, au fait de l’importante actualité du groupe qui commercialise de l’énergie et des services énergétiques.
Souriant, détendu, ayant laissé la cravate de côté, le préretraité était même au centre de tous les intérêts lors de la traditionnelle séance de vœux de la structure régionale qui avait invité un parterre de personnalités, issues de la sphère institutionnelle, partenariale et économique de Côte d’Or. Il eut même droit à prendre la parole ! Normal, la dynamique Carmen MUNOZ-DORMOY devait honorer au terme de son intervention l’actuel secrétaire général de la Ligue contre le Cancer de Côte d’Or. Une activité qui occupe pleinement l’emploi du temps du futur retraité…
Après avoir passé dix années de son existence à la tête d’EDF Commerce tant en Bourgogne Franche-Comté que dans le Grand-Est, Yves CHEVILLON aura été durant toutes ces années de présence à l’action régionale d’EDF BFC un interlocuteur investi et engagé en faveur de la transition énergétique, le cheval de bataille du groupe que Carmen MUNOZ-DORMOY prit soin de rappeler lors de son discours précédant la remise de la distinction.
« J’ai constaté qu’un certain nombre de chantiers sur lesquels j’avais eu l’occasion de travailler se sont finalisés ou sont en cours de l’être, expliqua l’heureux récipiendaire de cet objet en or, des chantiers qui me laissent aujourd’hui de beaux souvenirs d’activité… ».
Ayant quitté ses fonctions il y a un an et demi, Yves CHEVILLON a avoué sans ambages dans un large sourire que son emploi du temps était surbooké !
« Je n’ai plus de temps à moi, et comme le disait Montaigne, « il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même ! ».
Et le sympathique personnage de se promettre de lever le pied à l’avenir pour mieux revenir lors de ces rendez-vous officiels, pour y trinquer avec plaisir aux côtés de tous ses amis. Ils étaient très nombreux en effet à l’applaudir à la fin de sa brève allocution, heureux de présenter la précieuse médaille à l’auditoire !
Thierry BRET
C’est le temps de la mobilisation pour les représentants de La France Insoumise (LFI) de l’Yonne. Ce mercredi, à partir de 14 heures, leurs porte-paroles, avec sans aucun doute Adrien PROVENCE à leur tête, se mobiliseront aux côtés des enseignants et des parents d’élèves pour la préservation des classes, des écoles et du personnel encadrant lors d’un mouvement protestataire, se déroulant devant les bureaux de la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DASEN) à Auxerre…
AUXERRE : Gratuité totale de l’école, recrutement de personnels enseignants mais aussi éducatifs, infirmiers et psychologues, titularisation de l’ensemble des AESH, les Accompagnants des élèves en situation de handicap… : voilà en substance les revendications que les représentants de La France Insoumise (LFI) de l’Yonne ne manqueront pas de faire valoir lors de cette nouvelle démonstration protestataire, organisée ce mercredi après-midi, devant les bureaux de la DASEN de l’Yonne, la Direction des services départementaux de l’Education nationale.
« Nous nous inscrivons pleinement dans le combat des parents d’élèves, des syndicats enseignants et des professeurs de l’Yonne pour la préservation des classes, des écoles et du personnel encadrant, ont déclaré par un communiqué de presse, les porte-voix de la formation politique icaunaise.
Pour mettre de l’eau à leur moulin, il est vrai que la direction académique de l’Yonne a dévoilé il y a quelques jours ses intentions de suppression de postes d’enseignants dans le premier degré et la baisse des dotations d’heures globales dans les collèges.
Conséquence, ce sont près de 70 écoles qui sont menacées de fermeture de classes, voire de fusions pour certaines d’entre elles. Quant aux dotations horaires arrachées aux collèges, précisons que près de 400 heures pourraient être remises en question à l’issue. Un coup de rabot inacceptable pour les représentants de LFI qui considèrent que la proposition budgétaire de François BAYROU est une copie quasi conforme à celle du gouvernement BARNIER, pourtant largement censuré par les oppositions au Palais Bourbon.
« Bien que la France soit l'un des pays de l'OCDE où le taux d'élèves par classes et l'accompagnement par élèves sont les plus élevés, invoquer sans cesse la baisse démographique pour justifier la suppression de postes d'enseignants relève d'un non-sens absolu. Les besoins éducatifs sont énormes, il faut donc y répondre massivement…, estiment les leaders de La France Insoumise du département.
Thierry BRET