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Pierre par pierre, les affres du temps ont endommagé les vestiges de cet ouvrage d’art, érigé en 1684 au-dessus de l’Yonne. Né de l’imaginaire fertile de l’un des architectes ayant les faveurs du Roi-Soleil, Libéral BRUANT, ce monument emblématique de la localité septentrionale du département connaîtra d’ici peu une véritable cure de jouvence afin de lui rendre l’apparence de son lustre d’antan. D’un coût de 356 000 euros hors taxes, le projet a su mobiliser partenaires privés et publics dont GROUPAMA et le Crédit Agricole…

 

PONT-SUR-YONNE : Les premiers coups de pioche sont imminents ! D’ici septembre, débuteront les travaux de restauration de l’un des ouvrages d’art les plus emblématiques du nord de notre territoire, le Vieux-Pont, construit au XVIIème siècle à Pont-sur-Yonne la bien-nommée.

Le nettoyage et la consolidation de ces vestiges patrimoniaux qui enjambèrent jadis la totalité de la rivière débuteront au plus tôt dès la fin de l’été pour une durée comprise entre six à huit mois.

Très abîmé mais en l’absence de tout danger d’effondrement, l’édifice sera de prime abord nettoyé avant d’être renforcé au niveau de ses moellons avec une reprise des joints. Les voûtes et le tablier feront l’objet de travaux de sécurisation avant de recevoir un enduit à la chaux.

La troisième arche, passablement détériorée par les aléas de la météo et le poids des années, bénéficiera elle aussi d’une rénovation très appréciable à son esthétique.

Il sera également réalisé un ponton pourvu d’un tablier en acier galvanisé et revêtement en bois. L’extrémité du monument recevra en outre une construction en verre armé et garde-corps en acier. Des éléments à l’inspiration contemporaine qui n’altèreront en rien la beauté de l’ouvrage, doté dans cette nouvelle configuration d’un éclairage des arches et du ponton approprié.

 

 

Le Vieux-Pont : un édifice originel en bois datant de… 1175 !

 

Classé à l’inventaire des monuments historiques depuis février 1991, le Vieux-Pont, situé à quelques encablures du tout aussi célèbre Pont-Neuf (la construction achevée en 1942 fait depuis peu couler beaucoup d’encre dans le sérail médiatique mais pas pour les mêmes raisons !), a été conçu par l’un des architectes favoris de Louis XIV, Libéral BRUANT.

Détruit pendant le second conflit mondial, plusieurs fois remanié, avant d’être déclassé en amont de la guerre, ce pont a connu des étapes existentielles difficiles au gré de l’histoire, même une fois terminées les exactions sanglantes entre les hommes.

La majeure partie de ces vestiges séculaires disparurent après la Libération et dans les années qui suivirent. Rappelons qu’à l’origine, l’édifice était fait uniquement de bois et ce, depuis…1175 !

Pourtant, l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont ne s’en laisse pas compter. Son souhait le plus cher qui justifie sa constitution depuis plusieurs mois n’est autre que la réhabilitation de l’infrastructure la plus emblématique de la commune, chargée d’histoire.

Sous la houlette de son président, Patrick BIELECKI, le projet de rénovation prend forme avec le concours de la municipalité et de son édile, le conseiller départemental Grégory DORTE. Ce dernier voit d’un très bon œil ce projet d’embellissement de l’une des pièces maîtresses du patrimoine local, non loin de l’église qui domine l’édifice. Un site agréable au regard faisant l’objet de la curiosité des touristes.

Architecte, Hervé CAZELLE a présenté un projet très original de valorisation de la structure séculaire ; un concept judicieusement baptisé : « Construire sans oublier ». Un clin d’œil appuyé aux références historiques de ce pont qui a su traverser les siècles en restant arc-boutés sur ses fondations.

Pour mener à bien le projet, la municipalité s’est rapprochée de la Fondation du Patrimoine, et de l’un de ses représentants, en la personne de son délégué régional en Bourgogne Franche-Comté, Jean-Christophe BONNARD.

Objectif de la convention de souscription qui en a résulté : le lancement d’une campagne de mobilisation du mécénat populaire ayant pour vocation de recueillir des fonds indispensables à la restauration de l’édifice. Sachant que le coût global de ces travaux comprenant la maçonnerie, la métallerie, la serrurerie ou encore l’électricité s’élève à 356 000 euros hors taxes.

Conséquence, particuliers, milieux associatifs mais également entreprises ont pu s’engouffrer dans la brèche en devenant de généreux donateurs, bénéficiant d’avantages fiscaux incitatifs. La collecte participative devant à terme rapporter 50 000 euros.

 

 

Des mécènes qui agissent au nom de la préservation du patrimoine…

 

Parmi les acteurs économiques qui ont sauté sur l’occasion, du fait de leurs politiques stratégiques en matière de préservation du patrimoine, deux noms sont à retenir dans une liste qui comprend aussi le SDEY (Syndicat départemental des énergies de l’Yonne, la Région ou le Département).

D’une part, et ce n’est pas une surprise, il y a le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. La caisse régionale a pris à sa charge, dans le cadre de son partenariat avec la délégation régionale de la Fondation du Patrimoine l’impression des différents outils de communication, sensibilisant à l’ouverture de la souscription. L’établissement financier intervient également au titre de sa Fondation AGIR.

D’autre part, on retrouve un autre poids lourd du mécénat patrimonial de notre territoire, l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val-de-Loire.

On connaît l’appétence de ce leader du secteur assurantiel pour inscrire dans le marbre son ancrage territorial. Ne serait-ce que dans l’Yonne où la délégation départementale du groupe est très investie à la poursuite de l’embellissement du château de Saint-Fargeau (les souvenirs de Jean d’ORMESSON y font toujours frissonner de plaisir tous les visiteurs qui en apprécient le site) depuis le retour en grâce de la chambre de la Grande Mademoiselle côté joliesse de la décoration.

 

 

Citons également l’illustre demeure du père scriptural du comte de Monte-Cristo, Alexandre DUMAS, qui depuis l’action de mécénat entamée par GROUPAMA, brille de mille feux en séduisant ses innombrables visiteurs de passage au Port-Marly (Yvelines).

Dans le dossier qui nous interpelle, GROUPAMA Paris Val-de-Loire a placé la coquette somme de 25 000 euros dans la corbeille de la mariée, à savoir l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont.

Un geste altruiste que son directeur départemental, Jacques BLANCHOT, expliqua lors de sa prise de parole, aux côtés de son président Pascal MAUPOIS, lors de la présentation officielle de ce lancement de projet devant faire place désormais aux travaux.

A ce titre, une signature de convention de mécénat sera officiellement paraphée début septembre par l’ensemble de ces acteurs qui ne veulent qu’une seule chose en vérité : faire en sorte que le Vieux-Pont resplendisse comme au temps jadis tel un joyau architectural sorti de son écrin !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Devra-t-il revoir ses plans, le coureur de l’extrême en quête d’un challenge un peu fou, celui de relier Auxerre à Dubaï à bicyclette ? Devant prolonger son séjour dans l’une des villes les plus orientales de l’Anatolie, Van, l’athlète auxerrois rencontre de sérieuses difficultés pour franchir la frontière iranienne, éloignée à quelques kilomètres de là. En attendant que les choses se bousculent, il tue le temps en faisant du tourisme…à vélo : cela ne s’invente pas, preuves à l’appui !

 

VAN (Turquie) : La moutarde ne lui monte pas encore au nez mais il commence à s’impatienter quelque peu, le champion icaunais à l’assaut de cette fabuleuse pérégrination cycliste à travers une dizaine de pays devant le mener au pied de l’une des plus hautes tours du monde, à Dubaï.

Poursuivant à son rythme (plutôt soutenu pour le commun des mortels) son périple en Turquie, Abderrazzack EL BADAOUI n’a pu franchir la frontière iranienne comme il l’espérait ce mardi.

 

 

 

 

Dès lors, le valeureux coureur a rebroussé chemin vers sa base arrière, la métropole de Van, l’une des dernières grandes agglomérations, sur cet axe si aride et pittoresque reliant l’Anatolie à l’ancien royaume perse.  

Dans l’impossibilité de rentrer dans le pays des mollahs, pour le moment, Abder a converti son temps habituel de circulation sur les routes désertes et montagneuses, par une excursion touristique de Van et de ses environs. A bicyclette, histoire de ne pas perdre la forme physique ! En attendant que les choses s’améliorent ou de trouver un plan B ?

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Les masques ont fini par tomber. Il en est de même du couvre-feu. L’été frappe ses trois coups et entre en scène, avec comme chaque année, son lot d’activités ludiques, sportives ou culturelles. La ville d’Auxerre vient de dévoiler le calendrier des différentes manifestations qui rythmeront la saison estivale. Avec à la clé un programme à faire pâlir d’envie les « malheureux » partis bronzer sous d’autres latitudes !    

AUXERRE : Que l’on soit Auxerrois ou touriste de passage, il faudrait être d’esprit chagrin pour ne pas dénicher une activité, une visite ou un spectacle, à son goût, dans la liste exhaustive concoctée par la Ville et l’Office de Tourisme pour cet été.

Pour ouvrir le bal des festivités, et en attendant son retour espéré l’an prochain au Parc de l’Arbre Sec, le Festival CATALPA s’installe du 24 au 27 juin à l’abbaye Saint-Germain, dans le parc Paul-Bert et à l’Espacio Piscina. Une randonnée musicale via quatre jours de concerts gratuits à consommer sans modération aucune mais assis, masqués et sur réservation uniquement.

A peine les dernières notes envolées, place au théâtre, à la danse, à la musique classique et au jazz début juillet, avec le « 1,2,3…Festival ». Il se tiendra trois soirs durant à 20h30, sur l’esplanade du théâtre municipal. Annulé l’an passé pour cause de COVID, ce sera aussi du 01er juillet au 28 août, le retour de « Garçon la note ».

Autant de soirées estivales à déguster en terrasse, un cocktail musical là encore, entièrement gratuit, avec une programmation totalisant 45 rendez-vous sur Auxerre et l’Auxerrois ! Une nouveauté cette année, avec la ville de Chablis qui rejoint l’évènement. Comme chaque été, l’opération « Ô la belle toile ! » reprend du service pour des séances de cinéma en plein-air les jeudis soir à l’abbaye Saint-Germain. Avec, et c’est une première, deux soirées en périphérie, à Escolives-Sainte-Camille et Gurgy.

 

 

Les spectacles de rue tiennent le haut du pavé !

 

Place au théâtre de rue les 14 et 15 août prochain et au festival des Rues Barrées. Pas moins de dix compagnies et 32 représentations, gratuites et sans réservation, seront réparties dans différents lieux clos et ouverts de la ville (cours d’école, parkings…), pour des moments magiques rythmés par l’humour et la poésie.

Après le concert de clôture des Estivales de Puisaye en la cathédrale d’Auxerre, dimanche 22 août, ce sera au tour du festival des Arts de la Parole, à donner de la voix samedi 04 septembre dans le décor minéral de l’abbaye Saint-Germain : concours d’éloquence, théâtre, poésie, chanson seront de la partie, avec pour point d’orgue, un concert de la compositrice interprète Jeanne CHERHAL.

« Mens sana in corpore sano… » Et pour retrouver un esprit sain dans un corps sain, rendez-vous au parc de l’Arbre Sec du 08 juillet au 20 août, pour le « Green Stadium ». L’occasion pour les jeunes et adolescents l’après-midi et les adultes en soirée, de découvrir toute une palette de sports proposés par les associations et clubs de la ville : tir à l’arc, paddle, rugby, VTT, zumba, taïchi, yoga, ski nautique, athlétisme, sophrologie…

Les activités au programme sont multiples, avec plusieurs nouveautés cette année, comme le canoë-kayak, le beach tennis, le baptême de plongée ou l’aquagym. Une manifestation qui aura cette année pour fil conducteur, la convivialité et le bien-être pour tous.

Le stade nautique sera également de la partie, autour de l’opération « Savoir nager » : de l’éveil aquatique pour les 4/5 ans à l’apprentissage de la nage pour les plus de 6 ans. Sans oublier les cinq centres de loisirs, tous ouverts du 06 juillet au 06 août et jusqu’à la fin de l’été pour ceux des Brichères et de Sainte-Geneviève.

 

 

Découvrir les atouts touristiques de l'Auxerrois...

 

Labellisés « Pays d’Art et d’Histoire », Auxerre et l’Auxerrois regorgent d’atouts touristiques. Rien de mieux qu’une visite guidée pour en découvrir les trésors, que l’on soit touriste de passage ou habitant du cru. L’occasion cette année, outre les parcours classiques comme le tour de la ville en 80 minutes ou le circuit des plus belles maisons, de nouvelles expériences, comme ces visites entremêlant patrimoine et initiation au yoga.

Les villages viticoles ne sont pas en reste. Chaque mardi, l’oenobus permettra d’en découvrir les paysages et la fraîcheur bienvenue des caves un verre à la main (avec modération bien sûr). Un parcours qui conduira même cette année le visiteur, chaque jeudi, jusqu’à Chablis, en partenariat avec l’Office de Tourisme local.

 

 

Pour en savoir plus… :

www.ot-auxerre.fr

www.auxerre.fr

www.garcon-la-note.com

www.lesilex.fr/catalpafestival

www.auxerreletheatre.com

www.estivales-puisaye.com

 

Dominique BERNERD

 


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Il n’y a pas que le volet sécuritaire qui préoccupe au plus haut point le président du groupe Rassemblement National à la Région. De passage à l’abbaye cistercienne de Pontigny, le 13 juin dernier, Julien ODOUL a réaffirmé sans fioritures sa ferme opposition à la privatisation du domaine de ce bâtiment séculaire, érigé au XIIème siècle. Protéger et valoriser le patrimoine intègrent ses prérogatives pour faire du territoire régional une contrée attractive au plan du tourisme et de l’économie…

 

PONTIGNY : Le joyau cistercien a reçu la visite dominicale de l’un des sept prétendants à la présidence de la Région. Julien ODOUL, chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté, a pris soin de découvrir en prenant son temps ce site patrimonial d’exception qui a vu passer quelques figures emblématiques de l’Histoire : de Thomas BECKETT à André GIDE, de Jean-Paul SARTRE à André MALRAUX. Voire encore l’archevêque de Canterbury.

Le candidat profita de cette promenade champêtre en tenue décontractée (le jean plutôt que le costume cravate) pour évoquer ses propositions concernant la protection du patrimoine régional et la culture en règle générale.

S’insurgeant contre la politique à la découpe (« funeste » à ses yeux) subie par le domaine de l’abbaye, l’élu de Sens entend faire de la protection et de la valorisation du patrimoine un étendard favorisant à la fois la relance économique et l’attractivité de notre territoire.

N’ayant toujours pas digéré la privatisation du domaine de la plus grande abbatiale cistercienne du monde, opération adoubée par la présidente Marie-Guite DUFAY en faveur de la Fondation SCHNEIDER, le porte-parole du parti bleu marine rappelle que « le RN a été le seul à se lever contre cette sombre opération de déstockage d’un patrimoine culturel, religieux et historique majeur afin d’y implanter un vaste complexe hôtelier et un centre d’art contemporain ». Et de pointer du doigt les élus des Républicains et leur « abstention coupable ».

 

 

S’il est élu au perchoir de l’hémicycle régional, il refusera cette privatisation visant à transformer le site chargé d’histoire en un établissement hôtelier haut de gamme.

Mais, l’élu de l’opposition de Sens pousse ses pions un peu plus en avant en proposant de doubler le budget dédié à la préservation du patrimoine régional, à promouvoir le patrimoine industriel, à financer les fêtes de villages et les traditions locales. Sans omettre de protéger le patrimoine immatériel en soutenant les artisans qui font vivre des savoir-faire parfois multiséculaires.

A contrario, Julien ODOUL qui a aussi dans le collimateur les parcs éoliens proposera un moratoire visant les nouveaux projets d’implantation de ces appareils qui défigurent les trésors architecturaux et le patrimoine visuel.

En résumé, pour le candidat RN, « l’exemple de Pontigny témoigne de l’échec cuisant de la politique culturelle de la gauche régionale… ».Dont acte.

 

Thierry BRET

 


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Sensible à la cause environnementale, l’édile de Branches ? « Evidemment ! ». Le concède-t-elle en se faisant la défenseuse de cette fameuse zone forestière qui entoure l’infrastructure aéronautique d’Auxerre et qui, depuis belle lurette, fait tellement couler d’encre dans le microcosme. Pourtant, que l’on ne s’y méprenne pas sur ses intentions. Ni celles de ses trois coreligionnaires inféodés à la liste « Unis pour l’Yonne », ayant des velléités électives sur Auxerre 2. Emilie LAFORGE entend bien favoriser cet outil à des fins… touristiques, sans que le moindre végétal ne soit abattu…

 

BRANCHES : Jeune femme dans le vent, Madame le maire aime s’adonner en toute quiétude à l’une de ses passions préférées : le pilotage. Qu’il s’agisse de petits bimoteurs lui permettant de tutoyer les nuages dans le ciel ou plus sportivement, avec adresse et agilité, de se mesurer à la fougue nerveuse d’un ULM.

Pourtant, Emilie LAFORGE n’est pas insensible à l’environnement et à ses multiples causes. D’ailleurs, son cadre de vie se situe au cœur de cette forêt si profonde de Branches qu’elle affectionne tout particulièrement, jouxtant les pistes de l’aérodrome d’Auxerre.

Alors, quand au détour d’une séance interview, concoctée en compagnie des deux têtes de liste « Unis pour l’Yonne » Malika OUNES et Patrick PICARD dont elle est l’une des suppléantes, la jeune femme, tout sourire, emboîte le pas sur la question si cruciale qui occupe le marronnier médiatique depuis tant d’années, le devenir de cette infrastructure aérienne, on sait à quoi s’attendre !

Elle maîtrise le sujet à la perfection, le suivant pas à pas depuis 2013. Comme si elle se trouvait dans le cockpit pour mieux s’envoler à bord d’un aéronef !

Toutefois, afin d’appréhender les enjeux qui se jouent derrière ce complexe au cœur d’une multitude de polémiques, une interrogation fondamentale s’impose : à quoi sert à l’heure actuelle cet aérodrome que la Chambre de Commerce et de l’Industrie qualifiait par ailleurs d’aéroport lorsque ses services en assuraient encore l’exploitation. Réponse de l’édile de BRANCHES et élue communautaire au sein de l’Agglo de l’Auxerrois où elle officie en faveur de la mobilité douce…

« Il existe une aviation d’affaires dont l’aérodrome répond en grande partie à ses besoins, précise-t-elle, mais Auxerre-Branches est surtout l’apanage de l’aviation légère, creuset du tourisme de proximité, fait de découvertes patrimoniales et de culture… ».

 

 

Ne sacrifier aucun végétal autour de la zone aéroportuaire…

 

D’ailleurs, le mot de ralliement de l’équipe dans laquelle la jeune femme a fait acte de candidature pour les départementales est on ne peut plus clair : oui au développement de l’aérodrome d’Auxerre-Branches en qualité d’outil touristique mais sans qu’il n’y ait le moindre végétal sacrifié !

Récemment, les services de la DGA (Direction générale de l’Aviation Civile) ont proposé une énième variante du PSA (Plan de servitudes aéronautiques) aux membres du syndicat mixte qui est propriétaire de l’infrastructure. Celui-ci est composé de neuf membres titulaires et de neuf membres suppléants, répartis de la manière suivante : trois titulaires et trois suppléants issus de la Communauté d’Agglo de l’Auxerrois (dont l’un des remplaçants de la liste « Unis pour l’Yonne », le maire de Perrigny, Emmanuel CHANUT) ; et de trois titulaires et trois suppléants du Conseil départemental dont la vice-présidente Malika OUNES. Le dernier tiers, sous la même formulation chiffrée, incombe au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.

 

 

La DGA a donc imaginé un nouveau schéma à ce fameux PSA qui soit dit en passant n’a jamais été appliqué dès sa mouture originelle datant de 1979. Depuis plusieurs mois, l’organisme a pour objectif de réviser ce plan technique et réglementaire ; ce qui a créé moult débats et interrogations auprès de la population.

Pour corroborer le tout, un arrêté en date du 07 juin 2007 a fixé les spécifications techniques destinés à servir de base à l’établissement de ces servitudes aéronautiques. Conséquence, devenant obsolète, il y avait donc nécessité et urgence à revoir ledit PSA pour y voir plus clair sur ce dossier aux circonvolutions nébuleuses.

En outre, comme un bonheur ne vient jamais seul selon l’adage, des restrictions d’exploitation ont été mises en œuvre sur l’aérodrome qui possède mille deux cents mètres de piste utilisable sur une totalité de 1 648 mètres. Ainsi, la reformulation de ce plan de servitudes a donc été présentée en enquête publique courant 2020.

 

 

Deux hectares de forêt à tailler et à ne pas couper…

 

Dans les grandes lignes, ce nouveau projet prévoyait l’utilisation effective de ces 1 648 mètres de piste, entraînant par effet gigogne l’obligation de dévier la départementale au sud, sur l’axe de Perrigny/Fleury-la-Vallée, mais surtout la coupe systématique de 37 hectares de forêt autour du complexe. Un véritable carnage écologique qui a engendré un tollé à la hauteur de l’enjeu dans le landerneau…

Face à ce rejet, les services de la Direction générale de l’Aviation Civile n’ont eu d’autres recours que de retravailler leur copie et de proposer aux membres du syndicat mixte une nouvelle variante à ce PSA. Désormais, la longueur de piste à considérer s’élève à 1 400 mètres au lieu des 1 200 mètres initialement prévus mais surtout avec un impact environnemental totalement différent.

Des 37 hectares de forêt impactés dans la précédente version de ce projet kafkaïen, seuls deux petits hectares ne seraient in fine concernés. Ce qui change considérablement la donne et a fait dire à l’édile de BRANCHES et à ses colistiers, que cette fois-ci, « les propositions inhérentes à ce projet s’approchaient de l’acceptable ».

« Limiter l’impact de ce PSA sur l’environnement était la première de mes priorités, ajoute Emilie LAFORGE, il n’était pas question de saccager la nature juste pour satisfaire quelques intérêts privés… ».

 

 

A ce titre, la nouvelle longueur de piste choisie ne pénaliserait plus qu’une soixantaine de mouvements aériens par an. Soit concrètement, deux jours d’exploitation sur une année, se rapportant à l’usage de quelques propriétaires privés et privilégiés.

Insistante, Emilie LAGORGE le répète inlassablement : « aucun arbre ne sera abattu ! ». Quant aux deux hectares de forêt impactés par la nouvelle configuration, ils ne subiraient qu’une substantielle taille plutôt qu’un arrachage sine die.

Une victoire, en somme, pour toutes celles et tous ceux qui se battent en faveur de la préservation de notre environnement.

A ce jour, les trois collectivités membres du syndicat mixte ont demandé un audit afin d’examiner avec exactitude la pertinence de la situation, en vue d’améliorer la plateforme aéroportuaire icaunaise. Celle-ci, accueillant en moyenne vingt-six mouvements aériens journaliers, doit correspondre à une porte d’entrée naturelle pour recevoir comme il se doit les touristes franciliens (et d’ailleurs) en quête de se ressourcer parmi les paysages bucoliques de notre territoire et de faire vivre notre économie de proximité. C’est tout l’enjeu de ce dossier que défend bec et ongles la jeune élue de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 

 


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